Méthodologie de la recherche scientifique. Ponomarev A.B., Pikuleva E.A.

Le terme "méthodologie" vient du grec "methodos" - voie, chemin, et "logos" - concept, idée.

Il existe plusieurs définitions générales du concept "méthodologie":

1) c'est la doctrine des principes, des formes, des méthodes de la connaissance ou de la recherche scientifique ;

2) c'est la science des méthodes de cognition et des méthodes de recherche scientifique, c'est-à-dire la science de la science ;

3) la science, qui détermine l'orientation générale du développement de la recherche, ses objectifs, ses limites, ses principes ; une manière scientifique d'établir la base, en insistant sur le sens des concepts;

4) le domaine de la science qui étudie les méthodes générales et particulières de la recherche scientifique, ainsi que les principes d'approche de divers types d'objets de la réalité et de différentes classes de problèmes scientifiques.

objet la méthodologie est le processus de la recherche scientifique dans son intégralité, c'est-à-dire toute activité scientifique et cognitive.

Dans les définitions données ci-dessus, la méthodologie n'est associée qu'au processus de cognition. Selon certains scientifiques (Z.I. Ravkin, N.D. Nikandrov), il est important de bien comprendre comment la méthodologie est dirigée non seulement vers la cognition, mais aussi vers la transformation de la réalité.

De ce point de vue, la définition d'activité de la méthodologie est donnée dans le dictionnaire philosophique encyclopédique de l'édition 1983. Cette définition interprète la méthodologie comme un système de principes et de méthodes pour organiser et construire des activités théoriques et pratiques, ainsi que la doctrine de ce système.

Ainsi, il existe, à leur tour, différentes approches méthodologiques pour comprendre la méthodologie : 1) la définir uniquement à partir de positions théoriques ; 2) définition, en tenant compte de l'unité de son essence théorique et pratique-efficace.

Il convient de noter que toutes ces définitions et positions ne se contredisent pas, mais se complètent.

La méthodologie scientifique générale influence indirectement, à travers les théories, les concepts d'une branche particulière de la science, le choix d'un spécialiste dans n'importe quelle profession de sa position méthodologique professionnelle. Partant de là, chaque branche de la science formule sa propre définition spécifique de la méthodologie, dont la base est une définition scientifique générale. Par exemple, la méthodologie de la pédagogie est définie comme un système de connaissances basé sur la méthodologie générale de la science sur les points de départ de la théorie pédagogique, sur les principes d'approche de la prise en compte des phénomènes pédagogiques et des méthodes de recherche, ainsi que sur les moyens d'introduire les connaissances acquises dans la pratique de l'éducation, de la formation et de l'éducation (Kodzhaspirova G.M. etc. Dictionnaire pédagogique).

La question de la méthodologie de la pédagogie a toujours suscité des controverses scientifiques.

Après de nombreuses années de discussions, de discussions et de développements de recherche spécifiques, une telle compréhension de la méthodologie de la pédagogie a été formée, formulée par V. V. Kraevsky: la méthodologie de la pédagogie est un système de connaissances sur les fondements et la structure de la théorie pédagogique, sur les principes de approche et méthodes d'obtention des connaissances qui reflètent la réalité pédagogique, ainsi qu'un système d'activités sur l'obtention de ces connaissances et les programmes de justification, la logique, les méthodes et l'évaluation de la qualité des travaux de recherche.

Le sujet de la méthodologie de la pédagogie, comme l'a noté Kraevsky, agit comme une relation entre la réalité pédagogique et sa réflexion dans la science pédagogique.

Mise en évidence de deux fonctions de la méthodologie - descriptif, c'est à dire. descriptif, qui implique également la formation d'une description théorique de l'objet, et prescriptif, ou normatif, qui oriente le travail du chercheur, se détermine, selon le scientifique, en distinguant deux types d'activité : la recherche méthodologique et l'appui méthodologique. Le premier type implique un système de connaissances, le second - un système d'activités de recherche.

La présence de ces deux fonctions détermine également la division des fondements de la méthodologie en deux groupes - les fondements théoriques et normatifs.

Les théoriques sont: définition de la méthodologie ; une description générale de la méthodologie de la science, ses niveaux (philosophique général, scientifique général, scientifique concret, le niveau des méthodes et techniques de recherche); la méthodologie en tant que système de connaissances et système d'activité, sources d'appui méthodologique pour les activités de recherche dans le domaine de la pédagogie ; objet et sujet d'analyse méthodologique dans le domaine de la pédagogie.

Bases réglementaires couvrent l'éventail de questions suivantes : les connaissances scientifiques en pédagogie parmi d'autres formes d'exploration spirituelle du monde, qui incluent la connaissance empirique spontanée et la réflexion artistique et figurative de la réalité ; détermination de l'appartenance du travail dans le domaine de la pédagogie à la science ; la nature de l'établissement d'objectifs, l'attribution d'un objet d'étude spécial, l'utilisation de moyens spéciaux de cognition, l'absence d'ambiguïté des concepts; typologie de la recherche pédagogique ; caractéristiques de recherche par lesquelles un scientifique peut comparer et évaluer son travail scientifique : problème, sujet, pertinence, objet, sujet, but, tâches, hypothèse, dispositions protégées, nouveauté de la recherche, importance pour la science, importance pour la pratique ; la logique de la recherche pédagogique ; système de disciplines scientifiques pédagogiques, connexion entre elles.

La méthodologie de la pédagogie, selon le scientifique, agit comme un champ de connaissance et d'activité relativement indépendant, soumis à sa propre logique de développement et reflétant les étapes de l'évolution de la pédagogie.

En science, l'existence d'une hiérarchie des méthodologies est reconnue, et les suivantes ressortent comme telles :

Méthodologie scientifique générale (dialectique matérialiste, épistémologie (théorie de la connaissance), logique ;

Méthodologie scientifique privée (méthodologie de la pédagogie, méthodologie de l'histoire, méthodologie des sciences naturelles, mathématiques, etc.);

Sujet-thématique (méthodologie de la didactique, méthodologie du contenu de l'enseignement, méthodologie de la formation mathématique des écoliers, etc.).

Nous pensons qu'une telle division n'est pas tout à fait correcte. Ce qu'on appelle la méthodologie scientifique générale, c'est-à-dire la dialectique matérialiste, l'épistémologie et la logique formelle sont plus correctement désignées comme les fondements méthodologiques de toute science. D'où la nécessité de distinguer une méthodologie scientifique particulière, de notre point de vue, disparaît. Au lieu de cela, il est plus correct de désigner des «problèmes méthodologiques», des «postulats méthodologiques» d'une branche particulière de la science, pour lesquels les sections de philosophie susmentionnées, ainsi que les formes logiques et les lois logiques de la connaissance, constituent la base méthodologique.

De plus, la division traditionnelle (singularisation) susmentionnée des méthodologies ne respecte pas les règles logiques de classification, par exemple la juxtaposition de sa nomenclature. Les notions de "méthodologie scientifique générale" et de "méthodologie scientifique particulière" ne se suivent pas, puisque la seconde est couverte par la première. Et la pratique d'étudier la question de la méthodologie de certaines matières académiques indique que leurs problèmes méthodologiques spécifiques sont considérés en unité avec les problèmes scientifiques généraux, c'est-à-dire commence par comprendre les fondements méthodologiques généraux (dialectique, épistémologie, lois de la logique).

Cela peut être confirmé, par exemple, par la sélection de A.I. Kochetov de trois aspects de la méthodologie de la pédagogie: 1) la méthodologie générale de toute science, dont les idées principales sont les concepts philosophiques de la connaissance scientifique, les lois de la dialectique, la méthode dialectique d'étude du monde réel et la théorie de la science la créativité; 2) les idées maîtresses de la pédagogie et de la psychologie elle-même, sur lesquelles s'appuient le chercheur et l'enseignant-praticien ; 3) postulats et axiomes d'un problème pédagogique spécifique.

Nous pensons qu'il est nécessaire de clarifier et de compléter certains aspects de la méthodologie générale de la recherche scientifique et de l'enseignement.

Ainsi, les aspects de la méthodologie de la recherche scientifique et de l'éducation comprennent:

1) scientifique général base méthodologique toute science dont les idées maîtresses sont les concepts philosophiques de la connaissance scientifique, les lois de la dialectique, la méthode dialectique d'étude de la réalité, le monde réel, c'est-à-dire la dialectique matérialiste, l'épistémologie (théorie de la connaissance), la logique et la théorie de créativité scientifique;

2) approches méthodologiquesà la recherche scientifique et à l'enseignement;

3) problèmes méthodologiques branche spécifique de la science;

4) postulats méthodologiques(axiomes) d'une branche particulière de la science;

5) postulats méthodologiques problème scientifique spécifique, qui guide le chercheur dans la recherche scientifique et les activités pratiques.

La base de cette division est le principe de l'ascension du général au particulier.

Ainsi, parlant de la méthodologie de la recherche scientifique, nous distinguons des concepts tels que la méthodologie bases, méthodologique approches, méthodologique Problèmes, méthodologique postulats. Toute discipline scientifique, toute recherche scientifique, toute matière académique, dont le contenu est un savoir scientifique pédagogiquement adapté, ainsi que l'éducation à l'unité des aspects de contenu et de procédure, repose sur tous ces aspects méthodologiques.

Ces aspects méthodologiques seront discutés ci-dessous. Mais d'abord, clarifions les concepts la base(base), approche (position), problème, postulat.

Dans certains dictionnaires philosophiques, la base est comprise comme un jugement ou une idée, de la réalité dont la validité d'un autre jugement ou idée (conséquence) découle nécessairement; base logique ou base de connaissances. Le fondement réel en diffère, ce qui rend l'idée dépendante du contenu expérimental ou de la réalité métaphysique.

Fondement et conséquence sont des catégories philosophiques qui expriment la relation entre les objets, dans laquelle un phénomène (le fondement) en engendre nécessairement un autre (la conséquence). La raison et l'effet fixent un côté dans la relation de cause à effet, à savoir qu'un phénomène en provoque un autre et ne révèlent pas la dialectique de cause à effet, la causalité en tant que forme complexe d'interaction. Chaque phénomène donne lieu à une conséquence, cette conséquence devient à son tour une base et donne lieu à une autre action, etc. Par exemple, la loi de raison suffisante pour tout ce qui existe établit une base à partir de laquelle il est possible de déduire légalement l'absence ou présence de tout phénomène.

Ainsi, si les dispositions philosophiques générales, les dispositions de la dialectique, la théorie de la connaissance (épistémologie), sont traditionnellement la base (ou la base) méthodologique de la recherche scientifique, même si elles ne sont pas explicitement indiquées dans l'introduction de la thèse, mais sont implicite, alors les voies, méthodes, conditions de résolution du problème posé dans les problèmes d'étude et preuves de l'hypothèse deviennent une conséquence de ce fondement.

concept "une approche" en combinaison avec le concept de "méthodologique" peut être interprété comme une direction méthodologique, comme une position méthodologique (de la position latine - position, énoncé; point de vue), qui est un néoplasme théorique par rapport aux fondements méthodologiques traditionnels. Si les fondements méthodologiques de la recherche scientifique et de l'enseignement, même s'ils ne sont pas explicitement indiqués par l'auteur de la recherche, restent stables, nécessaires, invariants pour la recherche dans n'importe quelle branche de la science, alors des approches méthodologiques apparaissent dans le processus de développement de la science, certaines d'entre eux deviennent obsolètes, de nouveaux surgissent, parfois contradictoires avant d'exister.

E. G. Yudin définit le concept d'"approche" comme une orientation méthodologique fondamentale de l'étude, comme le point de vue à partir duquel l'objet d'étude est considéré (la méthode de définition de l'objet), comme un concept ou un principe qui guide la stratégie globale de l'étude.

Il existe les approches suivantes :

1) approche systémique-structurelle ;

2) approche synergétique ;

3) approche axiologique ;

4) approche anthropologique ;

5) approche herméneutique ;

6) approche phénoménologique ;

7) approche humaniste ;

8) approche culturelle ;

9) approche ésotérique (paradigme ésotérique).

Problème(du grec problema - tâche, tâche) - un problème théorique ou pratique qui doit être résolu.

Les problèmes méthodologiques sont de tels problèmes, dont la formulation et la solution sont nécessaires pour une formulation et une solution raisonnables d'un autre problème - méthodologique, théorique et pratique. Cette définition ne reflète que l'aspect extérieur du problème. Par conséquent, étant donné que tout problème est une contradiction connue, le problème méthodologique peut être, en plus de ce qui précède, défini comme une contradiction entre l'objet de la cognition (par exemple, pédagogique) et de la transformation et la méthode de cette cognition et de cette transformation.

N. D. Nikandrov distingue trois groupes de problèmes méthodologiques de pédagogie de l'éducation :

Le premier groupe de problèmes se réfère au développement du système éducatif, ce sont des problèmes tels que l'ordre social de la société au système éducatif; intégration des influences éducatives de l'école et de l'environnement ; l'informatisation du système éducatif et des sciences pédagogiques ; la prévision de l'évolution du système éducatif et de la science pédagogique dans leur relation, le problème d'un niveau unique d'enseignement secondaire général, etc.

deuxième groupe les problèmes méthodologiques est un grand problème complexe - la justification du développement global et harmonieux de l'individu en tant que catégorie pédagogique, qui implique la solution de problèmes méthodologiques et théoriques plus particuliers : le développement global de l'individu en tant qu'objectif universel et idéal de éducation et formation, et éducation en général; dialectique de la relation entre l'enseignement général et l'enseignement professionnel dans le développement intégral de l'individu ; développement complet de la personnalité dans l'ontogenèse et dans les établissements d'enseignement de divers types, etc.

Le troisième grand bloc de problèmes– les problèmes méthodologiques du développement de la science pédagogique. Il comprend des problèmes tels que : la pédagogie dans le système de la connaissance scientifique moderne ; interaction de la science pédagogique et de la pratique pédagogique ; les lois et les modèles de pédagogie, leur système et leur identification ; le problème de la définition des concepts et des catégories de pédagogie ; le problème de la classification des méthodes d'enseignement ; amélioration des méthodes, de la méthodologie et de l'organisation de la recherche pédagogique ; le problème de l'intégration dans la pédagogie des acquis des autres sciences ; le problème du rapport entre dialectique générale et particulière, etc.

Postulat(du latin postulatum - exigence) - une exigence, une hypothèse, une disposition qui est vraiment nécessaire, qui n'a pas besoin de preuve stricte, mais doit être faite avec force et raisonnablement, sur la base de faits ou sur la base d'explications systématiques ou pratiques ; position acceptée en science comme position de départ sans preuve.

Parmi les principaux postulats méthodologiques Les scientifiques de la philosophie et de la pédagogie mondiale comprennent les suivants:

1) l'éducation est conditionnée par la nature même d'une personne; pour devenir une personne, une personne, une éducation à long terme et une auto-éducation sont nécessaires;

2) l'éducation comme préparation à la vie implique la survie de l'individu, et la survie seule est impossible, il est donc nécessaire d'éduquer la collectivité, la socialité, l'humanité, la philanthropie, la capacité de coopérer, la démocratie, le compromis, etc. Par conséquent, la culture de la communication et du comportement est la principale composante de l'éducation d'une personne ;

3) une personne fait partie de la nature, son représentant typique à bien des égards, il est donc important de respecter le principe de conformité à la nature dans l'éducation; le principe de conformité à la nature n'est pas seulement la construction d'un système pédagogique axé sur les schémas de développement du corps et de la psyché liés à l'âge, c'est aussi l'apprentissage par la vie réelle, la communication et l'interaction constantes avec la nature, l'accumulation d'expériences dans l'enrichir et la préserver, en un mot - c'est l'éducation noosphérique;

4) Le XXe siècle a changé le type de patrimoine culturel et historique, l'ère des savoirs disséqués est révolue, l'intégration de l'éducation est née, destinée à éduquer une personne d'avenir, de surcroît, centrée sur les dangers et les difficultés, et non sur romance et rêves, fantaisie et rêves d'un beau lendemain;

5) tout dans la société sert, devrait servir à l'éducation : économie, culture, politique, vie privée. La société est pédagogisée dans son ensemble et pour toujours. L'expérience montre que là où la production des valeurs spirituelles est en avance sur la production des valeurs matérielles, le décollage économique maximum est possible ;

6) l'individu agit comme objet et sujet du processus historique, des relations sociales, de l'activité et de l'éducation. Il se caractérise par une base naturelle (hérédité), une essence sociale (éducation) et la plus grande adaptabilité à un monde en mutation (activité). L'homme est un système actif qui s'autorégule et se développe lui-même. L'éducation joue un rôle décisif, puisque l'utilisation de tous les facteurs internes et la coordination, l'interconnexion des conditions externes en dépendent;

7) le développement du corps et de la psyché, l'auto-développement et l'auto-amélioration de l'individu agissent comme des facteurs internes dans la formation de l'individu, et l'environnement naturel et social, l'activité de l'individu dans le monde extérieur - comme le conditions principales de ce processus;

8) l'éducation et la science sont inutiles ou nuisibles si elles ne servent pas la morale. La valeur de l'éducation ne réside pas dans la quantité d'informations apprises (c'est le lot de systèmes d'information qu'il vous suffit de pouvoir utiliser), mais dans le développement de la spiritualité humaine, y compris la culture, les valeurs spirituelles et les idéaux moraux.

Dans toute science, ainsi qu'en éducation, la méthodologie remplit un certain nombre de fonctions spécifiques : régulation, prescription, fixation d'objectifs, régulation, orientation. En plus d'eux, certains scientifiques distinguent les fonctions réflexives, cognitives, critiques-évaluatives. L'ensemble de ces fonctions justifie l'activité scientifique.

Jusqu'à récemment, dans la méthodologie de la science pédagogique, ces fonctions n'étaient présentées dans la justification philosophique, idéologique et épistémologique de l'éducation que du point de vue de la dialectique matérialiste et de l'interprétation marxiste-léniniste, qui était considérée comme la seule méthodologie vraie et inébranlable, c'est-à-dire les lois rigides de la science exacte classique ont été transférées, comme l'a noté E.V. Bondarevskaya et Kulnevich, sur la science pédagogique.

Il ne fait aucun doute que la pédagogie et l'éducation, comme tout autre phénomène, ne peuvent exister sans une certaine base normative philosophique. Mais, comme l'affirment à juste titre les scientifiques susmentionnés, l'inhibition du développement de la science, et derrière elle la pratique, et surtout l'éducation, se produit lorsque le fondement philosophique est proclamé absolu, inchangé. Alors, des moyens d'atteindre le but, la proposition fondamentale acquiert les signes d'une fin en soi.

MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE

Le concept de méthode et de méthodologie

L'activité scientifique, comme toute autre, est réalisée à l'aide de certains moyens, ainsi que de techniques et de méthodes spéciales, à savoir. méthodes, dont l'utilisation correcte détermine en grande partie le succès de la mise en œuvre de la tâche de recherche.

Méthode - c'est un ensemble de techniques et d'opérations de développement pratique et théorique de la réalité. La fonction principale de la méthode est l'organisation interne et la régulation du processus de cognition ou de transformation pratique d'un objet.

Au niveau de l'activité pratique quotidienne, la méthode se forme spontanément et ce n'est que plus tard qu'elle est réalisée par les gens. Dans le domaine de la science, la méthode est formée consciemment et délibérément.La méthode scientifique ne correspond à son statut que lorsqu'elle fournit un affichage adéquat des propriétés et des modèles d'objets dans le monde extérieur.

méthode scientifique est un système de règles et de techniques par lequel la connaissance objective de la réalité est atteinte.

La méthode scientifique a les caractéristiques suivantes :

1) clarté ou disponibilité publique ;

2) manque de spontanéité dans l'application ;

4) la fécondité ou la capacité d'obtenir non seulement les résultats escomptés, mais non moins importants;

5) fiabilité ou capacité à fournir le résultat souhaité avec un degré élevé de certitude ;

6) l'économie ou la capacité de produire des résultats au moindre coût et en moins de temps.

La nature de la méthode est essentiellement déterminée par :

Le sujet de l'étude;

Le degré de généralité des tâches ;

l'expérience accumulée et d'autres facteurs.

Les méthodes qui conviennent à un domaine de la recherche scientifique ne conviennent pas pour atteindre des objectifs dans d'autres domaines. Dans le même temps, nous assistons à de nombreuses réalisations exceptionnelles à la suite du transfert de méthodes qui ont fait leurs preuves dans certaines sciences vers d'autres sciences pour résoudre leurs problèmes spécifiques. Ainsi, on observe des tendances opposées de différenciation et d'intégration des sciences sur la base des méthodes appliquées.

Toute méthode scientifique est développée sur la base d'une certaine théorie, qui est donc sa prémisse. L'efficacité et la force d'une méthode particulière sont dues au contenu et à la profondeur de la théorie sur la base de laquelle elle est formée. À son tour, la méthode est utilisée pour approfondir et élargir les connaissances théoriques en tant que système. Ainsi, théorie et méthode sont étroitement liées: la théorie, reflétant la réalité, se transforme en méthode par le développement de règles, de techniques et d'opérations qui en découlent - les méthodes contribuent à la formation, au développement, au raffinement de la théorie et à sa vérification pratique.

La méthode scientifique contient un certain nombre d'aspects:

1) objectivement significatif (exprime la conditionnalité de la méthode par le sujet de connaissance à travers la théorie) ;

2) opérationnel (fixe la dépendance du contenu de la méthode non pas tant sur l'objet que sur le sujet de la cognition, sa compétence et sa capacité à traduire la théorie pertinente en un système de règles, techniques qui constituent ensemble la méthode);

3) praxéologique (propriétés de fiabilité, d'efficacité, de clarté).

Les principales fonctions de la méthode :

Intégratif ;

épistémologique;

Systématiser.

Les règles sont au cœur de la structure d'une méthode. règle est une prescription qui établit une procédure pour atteindre un certain objectif. Une règle est une disposition qui reflète une tendance dans un certain domaine. Ce motif crée notions de base règlements. En outre, la règle comprend un système de règles opérationnelles qui garantissent la connexion des moyens et des conditions avec l'activité humaine. De plus, la structure de la méthode comprend certains des trucs effectué sur la base des normes opérationnelles.

Le concept de méthodologie.

Au sens le plus général, la méthodologie est comprise comme un système de méthodes utilisées dans un certain domaine d'activité. Mais dans le cadre de la recherche philosophique, la méthodologie est d'abord la doctrine des méthodes de l'activité scientifique, la théorie générale de la méthode scientifique. Ses missions sont d'étudier les possibilités et les perspectives de développement de méthodes appropriées au cours des connaissances scientifiques. La méthodologie de la science cherche à rationaliser, à systématiser les méthodes, à établir la pertinence de leur application dans divers domaines.

Méthodologie des sciencesest une théorie de la connaissance scientifique, explorant les processus cognitifs se produisant dans la science, les formes et les méthodes de la connaissance scientifique. En ce sens, elle agit comme un savoir métascientifique de nature philosophique.

La méthodologie en tant que théorie générale de la méthode a été formée en relation avec la nécessité de généraliser et de développer les méthodes apparues dans la philosophie et la science. Historiquement, d'abord les problèmes de la méthodologie de la science ont été développés dans le cadre de la philosophie (la méthode dialectique de Socrate et de Platon, la méthode inductive de Bacon, la méthode dialectique de Hegel, la méthode phénoménologique de Husserl, etc.). Par conséquent, la méthodologie de la science est très étroitement liée à la philosophie, en particulier à une discipline telle que la théorie de la connaissance.

De plus, la méthodologie de la science est étroitement liée à une discipline telle que la logique de la science, qui s'est développée depuis la seconde moitié du XIXe siècle. La logique des sciences est une discipline qui applique les concepts et l'appareil technique de la logique moderne à l'analyse des systèmes de connaissances scientifiques.

Les principaux problèmes de la logique de la science :

1) l'étude des structures logiques des théories scientifiques ;

2) l'étude de la construction de langages artificiels de la science ;

3) l'étude de divers types de conclusions déductives et inductives utilisées dans les sciences naturelles, sociales et techniques ;

4) analyse des structures formelles des fondamentaux et dérivés notions scientifiques et définitions;

5) prise en compte et amélioration de la structure logique des procédures et des opérations de recherche et développement de critères logiques pour leur efficacité heuristique.

À partir des XVIIe-XVIIIe siècles. les idées méthodologiques sont développées dans le cadre de sciences particulières. Chaque science possède son propre arsenal méthodologique.

Dans le système de connaissances méthodologiques, les principaux groupes peuvent être distingués, en tenant compte du degré de généralité et de l'étendue de l'application des méthodes individuelles qui y sont incluses. Ceux-ci inclus:

1) méthodes philosophiques (fixer les régulateurs les plus généraux de la recherche - dialectiques, métaphysiques, phénoménologiques, herméneutiques, etc.) ;

2) méthodes scientifiques générales (typiques pour un certain nombre de branches de la connaissance scientifique ; elles ne dépendent pas beaucoup des spécificités de l'objet d'étude et du type de problèmes, mais elles dépendent en même temps du niveau et de la profondeur de l'étude );

3) méthodes scientifiques privées (utilisées dans le cadre de disciplines scientifiques spécialisées individuelles); trait distinctif de ces méthodes est leur dépendance à la nature de l'objet d'étude et aux spécificités des tâches à résoudre).

À cet égard, dans le cadre de la méthodologie de la science, on distingue l'analyse philosophique et méthodologique de la science, la méthodologie scientifique générale et la méthodologie scientifique particulière.

Spécificité de l'analyse philosophique et méthodologique des sciences

Essentiellement, tout système philosophique a une fonction méthodologique. Exemples : dialectique, métaphysique, phénoménologique, analytique, herméneutique, etc.

La spécificité des méthodes philosophiques réside dans le fait qu'il ne s'agit pas d'un ensemble de règles rigidement fixées, mais d'un système de règles, d'opérations et de techniques universelles et universelles. Les méthodes philosophiques ne sont pas décrites en termes stricts de logique et d'expérimentation, elles ne se prêtent pas à la formalisation et à la mathématisation. Ils ne fixent que les règles les plus générales de la recherche, sa stratégie générale, mais ne remplacent pas les méthodes spéciales et ne déterminent pas directement et directement le résultat final de la cognition. Au sens figuré, la philosophie est une boussole qui aide à déterminer le bon chemin, mais pas une carte sur laquelle le chemin vers le but final est pré-dessiné.

Les méthodes philosophiques jouent un rôle important dans la connaissance scientifique, établissant une vision prédéterminée de l'essence d'un objet. Ici naissent toutes les autres directives méthodologiques, les situations critiques dans le développement de l'une ou l'autre discipline fondamentale sont appréhendées.

L'ensemble des régulations philosophiques agit comme un moyen efficace s'il est médiatisé par d'autres méthodes plus spécifiques. Il est absurde d'affirmer que, comme si on ne connaissait que les principes de la dialectique, il est possible de créer de nouveaux types de machines. La méthode philosophique n'est pas un « passe-partout universel », il est impossible d'en tirer directement des réponses à certains problèmes de sciences particulières par un simple développement logique de vérités générales. Il ne peut s'agir d'un « algorithme de découverte », mais ne donne au scientifique que l'orientation la plus générale de la recherche. A titre d'exemple, l'application de la méthode dialectique en science - les scientifiques ne s'intéressent pas aux catégories "développement", "causalité", etc., mais aux principes régulateurs formulés sur leur base et à la manière dont ils peuvent aider à une véritable recherche scientifique.

L'impact des méthodes philosophiques sur le processus de connaissance scientifique s'effectue toujours non pas directement et directement, mais de manière complexe, indirecte. Les réglementations philosophiques se traduisent en recherche scientifique par des réglementations scientifiques générales et des réglementations scientifiques spécifiques. Les méthodes philosophiques ne se font pas toujours sentir dans le processus de recherche sous une forme explicite. Ils peuvent être pris en compte et appliqués spontanément ou consciemment. Mais dans toute science, il y a des éléments de signification universelle (lois, principes, concepts, catégories), où la philosophie se manifeste.

Méthodologie scientifique générale et scientifique privée.

Méthodologie scientifique généraleest un corpus de connaissances sur les principes et les méthodes appliqués dans toute discipline scientifique. Elle agit comme une sorte de "méthodologie intermédiaire" entre la philosophie et les dispositions théoriques et méthodologiques fondamentales des sciences spéciales. Les concepts scientifiques généraux comprennent des concepts tels que « système », « structure », « élément », « fonction », etc. Sur la base de concepts et de catégories scientifiques généraux, les méthodes de cognition correspondantes sont formulées, ce qui assure l'interaction optimale de la philosophie avec les connaissances scientifiques concrètes et ses méthodes.

Les méthodes scientifiques générales sont divisées en:

1) logique générale, appliquée à tout acte de cognition et à tout niveau. Ce sont l'analyse et la synthèse, l'induction et la déduction, la généralisation, l'analogie, l'abstraction ;

2) méthodes de recherche empirique appliquées au niveau empirique de la recherche (observation, expérimentation, description, mesure, comparaison) ;

3) les méthodes de recherche théorique utilisées au niveau théorique de la recherche (idéalisation, formalisation, axiomatique, hypothético-déductive, etc.) ;

4) les méthodes de systématisation des connaissances scientifiques (typologie, classification).

Traits de caractère concepts et méthodes scientifiques généraux :

La combinaison dans leur contenu d'éléments de catégories philosophiques et de concepts d'un certain nombre de sciences particulières ;

Possibilité de formalisation et de raffinement par des moyens mathématiques.

Au niveau de la méthodologie scientifique générale, une image scientifique générale du monde est formée.

Méthodologie scientifique privéeest un ensemble de connaissances sur les principes et les méthodes utilisées dans une discipline scientifique particulière. Dans son cadre, des images scientifiques spéciales du monde sont formées. Chaque science a son propre ensemble spécifique d'outils méthodologiques. En même temps, les méthodes de certaines sciences peuvent être traduites dans d'autres sciences. Des méthodes scientifiques interdisciplinaires émergent.

Méthodologie de la recherche scientifique.

L'attention principale dans le cadre de la méthodologie de la science est dirigée vers la recherche scientifique en tant qu'activité dans laquelle l'application de diverses méthodes scientifiques est incorporée.Recherche scientifique- une activité visant à obtenir une véritable connaissance de la réalité objective.

Les connaissances appliquées au niveau sujet-sensoriel de certaines recherches scientifiques constituent la base de son méthodes . Dans une étude empirique, la méthodologie prévoit la collecte et le traitement primaire des données expérimentales, réglemente la pratique des travaux de recherche - activités de production expérimentale. Le travail théorique nécessite également sa propre méthodologie. Ici, ses prescriptions se réfèrent à des activités avec des objets exprimés sous forme de signes. Par exemple, il existe des méthodes de divers types de calculs, de déchiffrement de textes, de réalisation d'expériences mentales, etc.Au stade actuel du développement de la science, tant dans son aspect empirique queet au niveau théorique, l'informatique joue un rôle extrêmement important. Sans elle, une expérience moderne, la simulation de situations, diverses procédures de calcul sont impensables.

Toute méthodologie est créée sur la base de niveaux de connaissances plus élevés, mais il s'agit d'un ensemble d'installations hautement spécialisées, qui comprend des restrictions assez strictes - instructions, projets, normes, Caractéristiques etc. Au niveau de la méthodologie, les installations qui existent idéalement dans les pensées humaines, pour ainsi dire, se confondent avec les opérations pratiques, complétant la formation de la méthode. Sans eux, la méthode est quelque chose de spéculatif et ne sort pas en monde extérieur. À son tour, la pratique de la recherche est impossible sans contrôle du côté des cadres idéaux. Une bonne maîtrise de la méthodologie est un indicateur du haut professionnalisme d'un scientifique.

Structure de recherche

La recherche scientifique contient un certain nombre d'éléments dans sa structure.

Objet d'étude- un fragment de réalité, vers lequel se dirige l'activité cognitive du sujet, et qui existe en dehors et indépendamment de la conscience du sujet connaissant. Les objets d'étude peuvent être à la fois matériels et immatériels. Leur indépendance vis-à-vis de la conscience réside dans le fait qu'ils existent, que les gens sachent ou ne sachent rien d'eux.

Sujet d'étudefait partie de l'objet directement impliqué dans l'étude ; ce sont les principales caractéristiques les plus significatives de l'objet du point de vue d'une étude particulière. La spécificité de l'objet de la recherche scientifique réside dans le fait qu'il est d'abord posé dans des termes généraux, indéfinis, il est anticipé et prédit dans une faible mesure. Enfin, il « se profile » à la fin de l'étude. Lorsqu'il s'en approche, le scientifique ne peut l'imaginer dansdessins et calculs. Ce qui doit être "extrait" de l'objet et synthétisé dans le produit de la recherche - le chercheur a une connaissance superficielle, unilatérale et non exhaustive à ce sujet. Dès lors, la forme de fixation du sujet de recherche est une question, un problème.

Se transformant peu à peu en produit de la recherche, le sujet s'enrichit et se développe au détriment de signes et de conditions d'existence initialement inconnus. Extérieurement, cela se traduit par un changement dans les questions qui se posent en outre devant le chercheur, sont systématiquement résolues par lui et sont subordonnées à l'objectif général de l'étude.

Nous pouvons dire que les disciplines scientifiques individuelles sont occupées à étudier des « sections » individuelles des objets à l'étude. La variété des "sections" possibles de l'étude des objets engendre le caractère multidisciplinaire des connaissances scientifiques. Chacun des sujets crée son propre appareil conceptuel, ses propres méthodes de recherche spécifiques, son propre langage.

But de l'étude - une anticipation mentale idéale du résultat, en vue de laquelle des actions scientifiques et cognitives sont entreprises.

Les caractéristiques du sujet de la recherche affectent directement son objectif. Ce dernier, y comprisl'image du sujet de recherche, se caractérise par l'incertitude inhérente au sujet au début du processus de recherche. Elle se concrétise à l'approche du résultat final.

Objectifs de rechercheformuler des questions auxquelles il faut répondre pour atteindre les objectifs de l'étude.

Les buts et les objectifs de l'étude forment des chaînes interdépendantes, dans lesquelles chaque maillon sert de moyen de maintien d'autres maillons. Le but ultime de l'étude peut être appelé sa tâche générale, et les tâches particulières qui agissent comme moyen de résoudre la principale peuvent être appelées objectifs intermédiaires ou objectifs de second ordre.

Les tâches principales et annexes de l'étude sont également distinguées : Les tâches principales correspondent à son installation cible, d'autres sont prévues pour préparer des recherches futures, pour tester des hypothèses secondaires (éventuellement très pertinentes) non liées à ce problème, pour résoudre certains problèmes méthodologiques, etc.

Moyens d'atteindre l'objectif:

Si l'objectif principal est formulé comme théorique, alors lors de l'élaboration du programme, l'attention principale est accordée à l'étude de la littérature scientifique sur cette question, une interprétation claire des concepts initiaux, la construction d'un concept général hypothétique du sujet de recherche , l'identification d'un problème scientifique et l'analyse logique d'hypothèses de travail.

Une logique différente gouverne les actions du chercheur s'il se fixe un but pratique direct. Il commence le travail en partant des spécificités de l'objet donné et de la compréhension des problèmes pratiques à résoudre. Ce n'est qu'après cela qu'il se tourne vers la littérature à la recherche d'une réponse à la question : existe-t-il une solution "typique" des problèmes qui se sont posés, c'est-à-dire une théorie spéciale liée au sujet ? S'il n'y a pas de solution "standard", des travaux supplémentaires sont déployés selon le schéma de la recherche théorique. Si une telle solution existe, les hypothèses la recherche appliquée sont construits comme différentes variantes de "lecture" de solutions typiques en relation avec des conditions spécifiques.

Il est très important de garder à l'esprit que toute recherche axée sur les solutions tâches théoriques, vous pouvez continuer comme appliqué. Lors de la première étape, nous obtenons une solution typique au problème, puis nous la traduisons en conditions spécifiques.

Également un élément de la structure de la recherche scientifique sontmoyen d'activité scientifique et cognitive. Ceux-ci inclus:

Ressources matérielles;

Objets théoriques (constructions idéales);

Méthodes de recherche et autres régulateurs idéaux de la recherche : normes, échantillons, idéaux de l'activité scientifique.

Les moyens de recherche scientifique sont en constante évolution et développement. Le fait que certaines d'entre elles soient appliquées avec succès à une étape du développement de la science n'est pas une garantie suffisante de leur accord avec de nouveaux domaines de la réalité et doivent donc être améliorées ou remplacées.

L'approche systémique en tant que programme méthodologique scientifique général et son essence.

Travailler avec des problèmes de recherche complexes implique l'utilisation non seulement de diverses méthodes, mais aussi diverses stratégies de recherche scientifique. Le plus important d'entre eux, jouant le rôle d'un programme méthodologique scientifique général de la connaissance scientifique, est une approche systématique.Approche systémiqueest un ensemble de principes méthodologiques scientifiques généraux, qui reposent sur la considération des objets en tant que systèmes. Système - un ensemble d'éléments qui sont en relations et en connexions les uns avec les autres, formant un tout.

Les aspects philosophiques de l'approche systémique s'expriment dans le principe de systémicité, dont le contenu se révèle dans les concepts d'intégrité, de structure, d'interdépendance du système et de l'environnement, de hiérarchie, de multiplicité des descriptions de chaque système.

Le concept d'intégrité reflète l'irréductibilité fondamentale des propriétés d'un système à la somme des propriétés de ses éléments constitutifs et la non-dérivation des propriétés des parties des propriétés du tout et, en même temps, la dépendance des chaque élément, propriété et relation du système sur sa place et ses fonctions dans l'ensemble.

Le concept de structuralité fixe le fait que le comportement du système n'est pas tant déterminé par le comportement de ses éléments individuels, combien de propriétés de sa structure et qu'il est possible de décrire le système à travers l'établissement de sa structure.

L'interdépendance du système et de l'environnement signifie que le système forme et manifeste ses propriétés en interaction constante avec l'environnement, tout en restant le principal composant actif de l'interaction.

Le concept de hiérarchie met l'accent sur le fait que chaque élément du système peut être considéré comme un système, et le système étudié dans ce cas est l'un des éléments d'un système plus large.

La possibilité de descriptions multiples du système existe en raison de la complexité fondamentale de chaque système, à la suite de quoi sa connaissance adéquate nécessite la construction de nombreux modèles différents, dont chacun ne décrit qu'un certain aspect du système.

La spécificité de l'approche système est déterminée par le fait qu'elle concentre l'étude sur la mise en évidence de l'intégrité de l'objet en développement et des mécanismes qui l'assurent, sur l'identification des divers types de connexions d'un objet complexe et sur leur intégration dans un système théorique unique. . L'utilisation généralisée d'une approche systématique dans la pratique de la recherche moderne est due à un certain nombre de circonstances et, surtout, au développement intensif de la recherche moderne. savoir scientifique des objets complexes dont la composition, la configuration et les principes de fonctionnement sont loin d'être évidents et nécessitent une analyse particulière.

L'un des modes de réalisation les plus frappants de la méthodologie des systèmes estl'analyse du système, qui est une branche spéciale des connaissances appliquées applicables aux systèmes de toute nature.

Récemment, il y a eu une formation d'une méthodologie non linéaire de la cognition associée au développement de concepts scientifiques interdisciplinaires - la dynamique des états de non-équilibre et la synergie. Dans le cadre de ces concepts, de nouvelles lignes directrices pour l'activité cognitive se forment, fixant la considération de l'objet à l'étude comme un système complexe auto-organisé et donc historiquement auto-développé.

Avec une approche systématique comme un programme méthodologique scientifique général est également étroitement liéapproche structuralo-fonctionnelle, qui est sa variété. Il est construit sur la base d'une sélection dans systèmes complets leurs structures - un ensemble de relations et de relations stables entre ses éléments et leurs rôles (fonctions) les uns par rapport aux autres.

La structure est comprise comme quelque chose d'inchangé sous certaines transformations, et la fonction comme la finalité de chacun des éléments de ce système.

Les principales exigences de l'approche structuralo-fonctionnelle :

Étude de la structure, structure de l'objet à l'étude ;

Etude de ses éléments et de leurs caractéristiques fonctionnelles ;

Considération de l'histoire du fonctionnement et du développement de l'objet dans son ensemble.

Les repères de l'activité cognitive, concentrés dans le contenu des méthodes scientifiques générales, sont déployés, complexes systématiquement organisés, caractérisés par une structure complexe. De plus, les méthodes elles-mêmes sont dans une relation complexe les unes avec les autres. Dans la pratique réelle de la recherche scientifique, les méthodes de cognition sont appliquées en combinaison, établissant une stratégie pour résoudre les tâches. Dans le même temps, la spécificité de chacune des méthodes permet une prise en compte significative de chacune d'entre elles séparément, en tenant compte de l'appartenance à un certain niveau de recherche scientifique.

Méthodes logiques générales de la recherche scientifique.

Une analyse - démembrement d'un sujet intégral en ses éléments constitutifs (caractéristiques, propriétés, relations) en vue de leur étude approfondie.

Synthèse - connexion de parties précédemment distinguées (côtés, caractéristiques, propriétés, relations) d'un objet en un tout unique.

abstraction- une distraction mentale d'un certain nombre de caractéristiques, propriétés et relations de l'objet à l'étude, tout en mettant simultanément en évidence pour examen ceux d'entre eux qui intéressent le chercheur. En conséquence, des "objets abstraits" apparaissent, qui sont à la fois des concepts individuels et des catégories, et leurs systèmes.

Généralisation - établir propriétés communes et signes d'objets. Général - une catégorie philosophique qui reflète des caractéristiques similaires et récurrentes, des caractéristiques qui appartiennent à des phénomènes uniques ou à tous les objets cette classe. Il existe deux types généraux :

Abstrait-général (similitude simple, similitude externe, similitude d'un certain nombre d'objets uniques);

Concret-général (base interne, profonde et répétitive pour un groupe de phénomènes similaires - essence).

Ainsi, il existe deux types de généralisations :

Identification de tous les signes et propriétés des objets ;

Identification des caractéristiques et propriétés essentielles des objets.

Sur une autre base, les généralisations sont divisées en:

Inductif (des faits et événements individuels à leur expression dans les pensées);

Logique (d'une pensée à l'autre, plus générale).

Méthode opposée à la généralisation − limitation (passage de plus concept généralà une moins générale).

Induction - une méthode de recherche dans laquelle la conclusion générale est basée sur des locaux privés.

Déduction - une méthode de recherche au moyen de laquelle une conclusion d'une nature particulière découle de prémisses générales.

Analogie - une méthode de cognition dans laquelle, sur la base de la similitude des objets dans certaines caractéristiques, ils concluent qu'ils sont similaires dans d'autres caractéristiques.

La modélisation - l'étude d'un objet en créant et en étudiant sa copie (modèle), remplaçant l'original de certains aspects intéressant la connaissance.

Méthodes de recherche empirique

Au niveau empirique, des méthodes telles queobservation, description, comparaison, mesure, expérience.

Observation - il s'agit d'une perception systématique et ciblée des phénomènes, au cours de laquelle nous acquérons des connaissances sur les aspects externes, les propriétés et les relations des objets étudiés. L'observation n'est toujours pas contemplative, mais active, active. Elle est subordonnée à la solution d'un problème scientifique spécifique et se distingue donc par sa détermination, sa sélectivité et son caractère systématique.

Exigences de base pour l'observation scientifique: conception sans ambiguïté, disponibilité de moyens strictement définis (en sciences techniques - instruments), objectivité des résultats. L'objectivité est assurée par la possibilité de contrôle soit par des observations répétées, soit par l'utilisation d'autres méthodes de recherche, en particulier l'expérimentation. Habituellement, l'observation fait partie intégrante de la procédure expérimentale. Un point important l'observation est l'interprétation de ses résultats - décodage des relevés d'instruments, etc.

L'observation scientifique est toujours médiatisée par la connaissance théorique, puisque c'est cette dernière qui détermine l'objet et le sujet de l'observation, la finalité de l'observation et la méthode de sa mise en œuvre. Au cours de l'observation, le chercheur est toujours guidé par une idée, un concept ou une hypothèse. Il ne se contente pas d'enregistrer des faits, mais sélectionne consciemment ceux d'entre eux qui confirment ou réfutent ses idées. Il est très important de sélectionner le groupe de faits le plus représentatif de leur relation. L'interprétation d'une observation s'effectue aussi toujours à l'aide de certaines propositions théoriques.

La mise en œuvre de formes avancées d'observation implique l'utilisation de moyens spéciaux - et principalement de dispositifs, dont le développement et la mise en œuvre nécessitent également l'implication de concepts théoriques de la science. Dans les sciences sociales, la forme de l'observation est le questionnement ; pour la formation d'outils d'enquête (questionnaires, entretiens) nécessite également des connaissances théoriques particulières.

La description - fixation au moyen d'un langage naturel ou artificiel des résultats d'une expérience (données d'observation ou d'expérience) en utilisant certains systèmes de notation adoptés en science (schémas, graphiques, dessins, tableaux, schémas, etc.).

Au cours de la description, la comparaison et la mesure des phénomènes sont effectuées.

Comparaison - une méthode qui révèle la similitude ou la différence d'objets (ou d'étapes de développement d'un même objet), c'est-à-dire leur identité et leurs différences. Mais cette méthode n'a de sens que dans l'agrégat d'objets homogènes qui forment une classe. La comparaison des objets de la classe est effectuée en fonction des caractéristiques essentielles à cette considération. En même temps, des signes comparés selon un signe peuvent être incomparables selon un autre.

La mesure - une méthode de recherche dans laquelle le rapport d'une valeur à une autre, qui sert de norme, est établi. La mesure trouve l'application la plus large dans les sciences naturelles et techniques, mais depuis les années 20-30 du XXe siècle. il est également utilisé dans la recherche sociale. La mesure implique la présence : d'un objet sur lequel une opération est effectuée ; les propriétés de cet objet, qui peuvent être perçues, et dont la valeur est fixée à l'aide de cette opération ; outil par lequel cette opération est effectuée. Le but général de toute mesure est d'obtenir des données numériques permettant de juger non pas tant de la qualité que de la quantité de certains états. Dans ce cas, la valeur de la quantité obtenue doit être si proche de la vraie qu'à cette fin, elle peut être utilisée à la place de la vraie. Des erreurs dans les résultats de mesure (systématiques et aléatoires) sont possibles.

Il existe des procédures de mesure directe et indirecte. Ces dernières incluent des mesures d'objets éloignés de nous ou non directement perçus. La valeur de la grandeur mesurée est réglée indirectement. Les mesures indirectes sont réalisables lorsque la relation générale entre les quantités est connue, ce qui permet de dériver le résultat souhaité à partir de quantités déjà connues.

Expérience - une méthode de recherche à l'aide de laquelle il existe une perception active et ciblée d'un certain objet dans des conditions contrôlées et contrôlées.

Les principales caractéristiques de l'expérience:

1) une relation active à l'objet jusqu'à son changement et sa transformation ;

2) reproductibilité multiple de l'objet étudié à la demande du chercheur ;

3) la possibilité de détecter de telles propriétés de phénomènes qui ne sont pas observées dans vivo;

4) la possibilité de considérer le phénomène « dans sa forme pure » en l'isolant des influences extérieures, ou en modifiant les conditions de l'expérience ;

5) la possibilité de contrôler le "comportement" de l'objet et de vérifier les résultats.

On peut dire que l'expérience est une expérience idéalisée. Il permet de suivre le déroulement d'une évolution d'un phénomène, de l'influencer activement, de le recréer, si nécessaire, avant de comparer les résultats obtenus. Par conséquent, l'expérience est une méthode plus forte et plus efficace que l'observation ou la mesure, où le phénomène étudié reste inchangé. C'est la plus haute forme de recherche empirique.

Une expérience sert soit à créer une situation permettant d'étudier un objet dans sa forme pure, soit à tester des hypothèses et théories existantes, soit à formuler de nouvelles hypothèses et idées théoriques. Toute expérience est toujours guidée par une idée théorique, un concept, une hypothèse. Les données expérimentales, ainsi que les observations, sont toujours théoriquement chargées - de leur formulation à l'interprétation des résultats.

Étapes de l'expérience :

1) planification et construction (son but, son type, ses moyens, etc.);

2) contrôle ;

3) interprétation des résultats.

Structure de l'expérience :

1) l'objet d'étude ;

2) création des conditions nécessaires (facteurs matériels d'influence sur l'objet d'étude, élimination des effets indésirables - interférence);

3) méthodologie de réalisation de l'expérience ;

4) l'hypothèse ou la théorie à tester.

En règle générale, l'expérimentation est associée à l'utilisation de méthodes pratiques plus simples - observations, comparaisons et mesures. Comme l'expérience n'est pas réalisée, en règle générale, sans observations et mesures, elle doit répondre à leurs exigences méthodologiques. En particulier, comme pour les observations et les mesures, une expérience peut être considérée comme concluante si elle peut être reproduite par toute autre personne en un autre lieu de l'espace et à un autre moment et donne le même résultat.

Types d'expérience :

Selon les objectifs de l'expérience, on distingue les expériences de recherche (la tâche est la formation de nouvelles théories scientifiques), les expériences de test (tester les hypothèses et théories existantes), les expériences décisives (confirmation de l'une et réfutation de l'autre des théories concurrentes).

Selon la nature des objets, on distingue les expériences physiques, chimiques, biologiques, sociales et autres.

Il existe également des expériences qualitatives visant à établir la présence ou l'absence du phénomène allégué, et des expériences de mesure qui révèlent la certitude quantitative d'une propriété.

Méthodes de recherche théorique.

Au stade théorique,expérience de pensée, idéalisation, formalisation,les méthodes axiomatiques, hypothético-déductives, la méthode d'ascension de l'abstrait au concret, ainsi que les méthodes d'analyse historique et logique.

Idéalisation - une méthode de recherche consistant en la construction mentale d'une idée sur un objet en éliminant les conditions nécessaires à son existence réelle. En fait, l'idéalisation est une sorte de procédure d'abstraction, spécifiée en tenant compte des besoins de la recherche théorique. Les résultats d'une telle construction sont des objets idéalisés.

La formation des idéalisations peut se faire de différentes manières :

Abstraction en plusieurs étapes effectuée de manière cohérente (ainsi, des objets mathématiques sont obtenus - un plan, une ligne droite, un point, etc.);

Isolement et fixation d'une certaine propriété de l'objet étudié isolément de tous les autres (objets idéaux des sciences naturelles).

Les objets idéalisés sont beaucoup plus simples que les objets réels, ce qui vous permet de leur appliquer méthodes mathématiques descriptifs. Grâce à l'idéalisation, les processus sont considérés dans leur forme la plus pure, sans ajouts accidentels de l'extérieur, ce qui ouvre la voie au dévoilement des lois selon lesquelles ces processus procèdent. Un objet idéalisé, contrairement à un objet réel, se caractérise non pas par un infini, mais tout à fait certain nombre propriétés et donc le chercheur obtient la possibilité d'un contrôle intellectuel complet sur elle. Les objets idéalisés modélisent les relations les plus essentielles dans les objets réels.

Étant donné que les dispositions de la théorie parlent des propriétés d'objets idéaux et non réels, il y a un problème de vérification et d'acceptation de ces dispositions sur la base de la corrélation avec le monde réel. Par conséquent, afin de prendre en compte les circonstances introduites qui affectent l'écart des indicateurs inhérents à la donnée empirique par rapport aux caractéristiques d'un objet idéal, les règles de concrétisation sont formulées: vérification de la loi, en tenant compte des conditions spécifiques de son fonctionnement .

La modélisation (une méthode étroitement liée à l'idéalisation) est une méthode d'étude des modèles théoriques, c'est-à-dire analogues (schèmes, structures, systèmes de signes) de certains fragments de réalité, appelés originaux. Le chercheur, en transformant ces analogues et en les gérant, élargit et approfondit les connaissances sur les originaux. La modélisation est une méthode de fonctionnement indirect d'un objet, au cours de laquelle ce n'est pas l'objet qui nous intéresse directement qui est étudié, mais un système intermédiaire (naturel ou artificiel), qui :

Il est dans une correspondance objective avec l'objet connu (le modèle est d'abord ce à quoi il est comparé - il faut qu'il y ait une similitude entre le modèle et l'original dans certaines caractéristiques physiques, ou dans la structure, ou dans les fonctions);

Au cours de la cognition, à certaines étapes, il est capable de remplacer l'objet à l'étude dans certains cas (dans le processus de recherche, le remplacement temporaire de l'original par un modèle et le travail avec celui-ci permettent dans de nombreux cas non seulement de détecter, mais aussi de prédire ses nouvelles propriétés) ;

Pour donner des informations sur l'objet qui nous intéresse dans le processus de son étude.

La base logique de la méthode de modélisation est la conclusion par analogie.

Exister différentes sortes la modélisation. Principale:

Sujet (direct) - modélisation, au cours de laquelle l'étude est réalisée sur un modèle reproduisant certaines caractéristiques physiques, géométriques, etc. de l'original. La modélisation d'objet est utilisée comme méthode pratique connaissance.

Modélisation des signes (les modèles sont des schémas, des dessins, des formules, des phrases en langage naturel ou artificiel, etc.). Puisque les actions avec des signes sont en même temps des actions avec des pensées, dans la mesure où toute modélisation de signe est par essence une modélisation mentale.

Dans la recherche historique, on distingue les modèles de mesure réflexifs (« tel qu'il était ») et ceux de simulation-pronostic (« comment cela pourrait-il être »).

expérience de pensée- une méthode de recherche basée sur une combinaison d'images dont la mise en œuvre matérielle est impossible. Cette méthode est formée sur la base de l'idéalisation et de la modélisation. Le modèle se révèle alors être un objet imaginaire, transformé selon les règles propres à une situation donnée. Des états inaccessibles à une expérience pratique sont révélés à l'aide de sa continuation - une expérience de pensée.

A titre d'illustration, on peut prendre le modèle construit par K. Marx, qui lui a permis d'explorer en profondeur le mode de production capitaliste au milieu du XIXe siècle. La construction de ce modèle a été associée à un certain nombre d'hypothèses idéalisantes. En particulier, on a supposé qu'il n'y avait pas de monopole dans l'économie ; toutes les réglementations qui empêchent le mouvement de la main-d'œuvre d'un lieu ou d'une sphère de production à une autre ont été abolies ; le travail dans toutes les sphères de la production est réduit au simple travail ; le taux de plus-value est le même dans toutes les sphères de production ; la composition organique moyenne du capital est la même dans toutes les branches de production ; la demande de chaque bien est égale à son offre ; la durée de la journée de travail et le prix monétaire de la force de travail sont constants ; l'agriculture réalise la production au même titre que n'importe quelle autre branche de production ; il n'y a pas de capital commercial et bancaire; les exportations et les importations sont équilibrées ; il n'y a que deux classes, les capitalistes et les salariés ; le capitaliste s'efforce constamment d'obtenir le maximum de profit, agissant toujours rationnellement. Le résultat a été un modèle d'une sorte de capitalisme « idéal ». Son expérimentation mentale a permis de formuler les lois de la société capitaliste, en particulier la plus importante d'entre elles - la loi de la valeur, selon laquelle la production et l'échange de biens s'effectuent sur la base des coûts des biens socialement nécessaires travail.

Une expérience de pensée permet d'introduire de nouveaux concepts dans le contexte de la théorie scientifique, en formulant les principes fondamentaux d'un concept scientifique.

Récemment, pour la mise en œuvre de la modélisation et la conduite d'une expérience de pensée, il est de plus en plus utiliséexpérience informatique. Le principal avantage d'un ordinateur est qu'avec son aide, dans l'étude de systèmes très complexes, il est possible d'analyser en profondeur non seulement leur état actuel, mais également possible, y compris les états futurs. L'essence d'une expérience informatique est qu'une expérience est réalisée sur un certain modèle mathématique d'un objet à l'aide d'un ordinateur. Selon certains paramètres du modèle, ses autres caractéristiques sont calculées et sur cette base des conclusions sont tirées sur les propriétés des phénomènes représentés par le modèle mathématique. Les principales étapes de l'expérience de calcul :

1) construction d'un modèle mathématique de l'objet étudié sous certaines conditions (en règle générale, il est représenté par un système d'équations d'ordre élevé);

2) détermination de l'algorithme de calcul pour résoudre le système d'équations de base ;

3) construire un programme pour la mise en œuvre de la tâche pour un ordinateur.

Une expérience informatique basée sur l'expérience accumulée de la modélisation mathématique, une banque d'algorithmes informatiques et de logiciels vous permet de résoudre rapidement et efficacement des problèmes dans presque tous les domaines de la connaissance scientifique mathématique. Le recours à une expérience computationnelle dans un certain nombre de cas permet de réduire drastiquement le coût des développements scientifiques et d'intensifier le processus de recherche scientifique, ce qui est assuré par la multivariance des calculs effectués et la simplicité des modifications pour simuler certaines conditions expérimentales.

Formalisation - une méthode de recherche basée sur l'affichage de connaissances signifiantes sous une forme signe-symbolique (langage formalisé). Ce dernier est créé pour exprimer avec précision les pensées afin d'exclure la possibilité d'une compréhension ambiguë. Lors de la formalisation, le raisonnement sur les objets est transféré sur le plan du fonctionnement avec des signes (formules), qui est associé à la construction de langages artificiels. L'utilisation d'un symbolisme spécial permet d'éliminer la polysémie et l'inexactitude, la figuration des mots du langage naturel. Dans un raisonnement formalisé, chaque symbole est strictement non ambigu. La formalisation sert de base aux processus d'algorithmisation et de programmation des dispositifs informatiques, et donc à l'informatisation des connaissances.

L'essentiel dans le processus de formalisation est qu'il est possible d'effectuer des opérations sur les formules des langages artificiels, d'en obtenir de nouvelles formules et relations. Ainsi, les opérations avec des pensées sont remplacées par des opérations avec des signes et des symboles (limites de méthode).

La méthode de formalisation ouvre des opportunités pour utiliser plus méthodes complexes la recherche théorique, par exempleméthode d'hypothèse mathématique, où certaines équations représentant une modification d'états préalablement connus et vérifiés font office d'hypothèse. En changeant ce dernier, ils forment une nouvelle équation exprimant une hypothèse qui se rapporte à de nouveaux phénomènes.Souvent, la formule mathématique d'origine est empruntée à un domaine de connaissances adjacent et même non adjacent, des valeurs de nature différente y sont substituées, puis elles vérifient si le comportement calculé et réel de l'objet correspond. Bien sûr, l'applicabilité de cette méthode est limitée par les disciplines qui ont déjà accumulé un arsenal mathématique assez riche.

Méthode axiomatique- une méthode de construction d'une théorie scientifique, dans laquelle certaines dispositions sont prises comme base qui ne nécessitent pas de preuve particulière (axiomes ou postulats), dont toutes les autres dispositions sont dérivées à l'aide de preuves logiques formelles. L'ensemble d'axiomes et les dispositions qui en découlent forment une théorie construite axiomatiquement, qui comprend des modèles de signes abstraits. Une telle théorie peut être utilisée pour la représentation modèle non pas d'une, mais de plusieurs classes de phénomènes, pour la caractérisation non pas d'un, mais de plusieurs domaines. Pour dériver des dispositions des axiomes, des règles spéciales d'inférence sont formulées - les dispositions de la logique mathématique. Trouver les règles pour corréler les axiomes d'un système de connaissances formellement construit avec un domaine spécifique s'appelle l'interprétation. Dans les sciences naturelles modernes, des exemples de théories axiomatiques formelles sont des théories physiques fondamentales, ce qui entraîne un certain nombre de problèmes spécifiques d'interprétation et de justification (en particulier pour les constructions théoriques de la science non classique et post-non classique).

En raison des spécificités des systèmes de connaissances théoriques construits de manière axiomatique, les critères de vérité intra-théoriques revêtent une importance particulière pour leur justification : l'exigence de cohérence et d'exhaustivité de la théorie et l'exigence de motifs suffisants pour prouver ou réfuter toute position formulée dans le cadre d'une telle théorie.

Cette méthode est largement utilisée en mathématiques, ainsi que dans les sciences naturelles où la méthode de formalisation est utilisée. (La limite de la méthode).

Méthode hypothético-déductive- une méthode de construction d'une théorie scientifique, qui repose sur la création d'un système d'hypothèses interdépendantes, à partir duquel un système d'hypothèses particulières est ensuite déduit par déploiement déductif, soumis à une vérification expérimentale. Ainsi, cette méthode est basée sur la déduction (dérivation) de conclusions à partir d'hypothèses et d'autres prémisses, dont la véritable signification est inconnue. Et cela signifie que la conclusion obtenue sur la base de cette méthode aura inévitablement un caractère probabiliste.

La structure de la méthode hypothético-déductive :

1) émettre une hypothèse sur les causes et les modèles de ces phénomènes en utilisant une variété de techniques logiques ;

2) évaluation de la validité des hypothèses et sélection de la plus probable parmi leur ensemble ;

3) déduction à partir de l'hypothèse par des moyens déductifs des conséquences avec précision de son contenu ;

4) vérification expérimentale des conséquences dérivées de l'hypothèse. Ici, l'hypothèse reçoit une confirmation expérimentale ou est réfutée. Cependant, la confirmation des conséquences individuelles ne garantit pas sa véracité ou sa fausseté dans son ensemble. L'hypothèse la mieux fondée sur les résultats du test entre dans la théorie.

Méthode d'ascension de l'abstrait au concret- une méthode qui trouve d'abord l'abstraction originelle (la connexion principale (relation) de l'objet étudié), puis, étape par étape, à travers des étapes successives d'approfondissement et d'élargissement des connaissances, on retrace comment elle se transforme en conditions diverses, de nouvelles connexions s'ouvrent, leurs interactions s'établissent et, ainsi, l'essence de l'objet étudié s'affiche dans son intégralité.

Méthode d'analyse historique et logique. La méthode historique exige une description de l'histoire réelle de l'objet dans toute la diversité de son existence. Méthode booléenne est une reconstruction mentale de l'histoire de l'objet, débarrassée de tout accidentel, insignifiant et centrée sur l'identification de l'essence. Unité d'analyse logique et historique.

Procédures logiques de justification des connaissances scientifiques

Toutes les méthodes spécifiques, à la fois empiriques et théoriques, sont accompagnées de procédures logiques. L'efficacité des méthodes empiriques et théoriques dépend directement de la précision avec laquelle le raisonnement scientifique correspondant est construit du point de vue de la logique.

Raisonnement - une procédure logique associée à l'évaluation d'un certain produit de connaissance en tant que composant d'un système de connaissances scientifiques en termes de conformité avec les fonctions, les buts et les objectifs de ce système.

Les principaux types de justification :

Preuve - une procédure logique dans laquelle une expression de valeur inconnue est dérivée d'énoncés dont la vérité a déjà été établie. Cela vous permet d'éliminer tout doute et de reconnaître la vérité de cette expression.

Structure de preuve :

Thèse (expression, vérité, qui est établie);

Arguments, arguments (déclarations par lesquelles la vérité de la thèse est établie);

Hypothèses supplémentaires (expressions à caractère auxiliaire, introduites dans la structure de la preuve et éliminées lors du passage au résultat final) ;

Démonstration (forme logique de cette procédure).

Un exemple typique de preuve est tout raisonnement mathématique qui conduit à l'adoption d'un nouveau théorème. Dans celui-ci, ce théorème agit comme une thèse, les théorèmes et axiomes précédemment prouvés comme arguments, et la démonstration est une forme de déduction.

Types de preuves :

Direct (la thèse découle directement des arguments);

Indirect (la thèse est prouvée indirectement):

Apagogical (preuve par contradiction - établir la fausseté de l'antithèse: on suppose que l'antithèse est vraie et que des conséquences en sont dérivées, si au moins une des conséquences obtenues est en conflit avec les vrais jugements disponibles, alors la conséquence est reconnue comme faux, et après lui l'antithèse elle-même - la vérité de la thèse est reconnue);

Diviser (la vérité de la thèse s'établit en excluant toutes les alternatives qui s'y opposent).

La preuve est étroitement liée à une procédure aussi logique que la réfutation.

Réfutation - une procédure logique qui établit la fausseté de la thèse d'un énoncé logique.

Types de réfutation :

Preuve de l'antithèse (une déclaration est prouvée indépendamment qui contredit la thèse réfutée);

Établir la fausseté des conséquences découlant de la thèse (une hypothèse est faite sur la véracité de la thèse réfutée et des conséquences en sont dérivées ; si au moins une conséquence ne correspond pas à la réalité, c'est-à-dire est fausse, alors l'hypothèse sera fausse - la thèse réfutée).

Ainsi, à l'aide d'une réfutation, un résultat négatif est obtenu. Mais cela a aussi un effet positif : le cercle de la recherche de la vraie position se rétrécit.

Confirmation - justification partielle de la véracité d'une affirmation. Elle joue un rôle particulier en présence d'hypothèses et en l'absence d'arguments suffisants pour les accepter. Si la preuve aboutit à une justification complète de la véracité d'un énoncé, alors la confirmation aboutit à une justification partielle.

La proposition B confirme l'hypothèse A si et seulement si la proposition B est une conséquence vraie de A. Ce critère est vrai dans les cas où le confirmé et la confirmation appartiennent au même niveau de connaissance. Elle est donc fiable en mathématiques ou pour vérifier des généralisations élémentaires réductibles à des résultats d'observations. Cependant, il existe des réserves importantes, si le confirmé et la confirmation sont à des niveaux cognitifs différents - la confirmation des dispositions théoriques par des données empiriques. Ces derniers se forment sous l'influence de divers facteurs, y compris aléatoires. Seule leur comptabilisation et leur réduction à zéro peuvent apporter une confirmation.

Si l'hypothèse est confirmée par les faits, cela ne signifie nullement qu'elle doive être acceptée immédiatement et sans condition. Selon les règles de la logique, la vérité de la conséquence B ne signifie pas la vérité de la raison A. Chaque nouvelle conséquence rend l'hypothèse de plus en plus probable, mais pour devenir un élément du système de connaissances théoriques correspondant, elle doit aller à travers un long chemin de tests pour l'applicabilité dans ce système et la capacité à remplir sa définition de la nature de la fonction.

Ainsi, lors de la confirmation de la thèse :

Ses conséquences servent d'arguments ;

La démonstration n'est pas de nature nécessaire (déductive).

Objection est la procédure logique opposée à la confirmation. Il vise à affaiblir certaines thèses (hypothèses).

Types d'objections :

Direct (prise en compte directe des lacunes de la thèse ; en règle générale, en donnant une vraie antithèse, ou en utilisant une antithèse qui n'est pas suffisamment étayée et qui a un certain degré de probabilité) ;

Indirect (dirigé non pas contre la thèse elle-même, mais contre les arguments donnés dans sa justification ou la forme logique de sa connexion avec les arguments (démonstrations).

Explication - une procédure logique qui révèle les caractéristiques essentielles, les relations causales ou les relations fonctionnelles d'un objet.

Types d'explication :

1) Objectif (dépend de la nature de l'objet) :

Essentiel (visant à révéler les caractéristiques essentielles d'un objet). Les arguments sont des théories scientifiques et des lois ;

Causal (les dispositions sur les causes de certains phénomènes agissent comme des arguments ;

Fonctionnel (le rôle joué par un élément du système est pris en compte)

2) Subjectif (dépend de la direction du sujet, du contexte historique - le même fait peut recevoir une explication différente selon les conditions spécifiques et la direction du sujet). Il est utilisé dans les sciences non classiques et post-non classiques - l'exigence de fixer clairement les caractéristiques des moyens d'observation, etc. Non seulement la représentation, mais aussi la sélection des faits porte des traces d'activité subjective.

Objectivisme et subjectivisme.

La différence entre explication et preuve : la preuve établit la vérité de la thèse ; lors de l'explication, une certaine thèse a déjà été prouvée (selon la direction, le même syllogisme peut être à la fois une preuve et une explication).

Interprétation - une procédure logique qui attribue une signification ou une signification significative aux symboles ou aux formules d'un système formel. En conséquence, le système formel se transforme en un langage qui décrit un domaine particulier. Ce domaine lui-même, ainsi que les significations attribuées aux formules et aux signes, est également appelé interprétation. Une théorie formelle n'est pas justifiée tant qu'elle n'a pas d'interprétation. Elle peut également être dotée d'un nouveau sens et d'une nouvelle interprétation d'une théorie du contenu précédemment développée.

Un exemple classique d'interprétation consiste à trouver un fragment de réalité dont les propriétés ont été décrites par la géométrie Lobachevsky (surfaces à courbure négative). L'interprétation est surtout utilisée dans les sciences les plus abstraites (logique, mathématiques).

Méthodes de systématisation des connaissances scientifiques

Classification - une méthode de découpage de l'ensemble des objets étudiés en sous-ensembles sur la base de similitudes et de différences strictement fixées. La classification est une façon d'organiser un ensemble empirique d'informations. Le but de la classification est de déterminer la place dans le système de tout objet, et ainsi d'établir la présence de certains liens entre les objets. Le sujet, qui possède le critère de classification, a la possibilité de naviguer dans la variété des concepts et (et) des objets. La classification reflète toujours la disponibilité ce moment temps niveau de connaissances, résume-t-il. D'autre part, la classification permet de détecter des lacunes dans les connaissances existantes et de servir de base aux démarches diagnostiques et pronostiques. Dans la science dite descriptive, c'était le résultat (le but) des connaissances (systématique en biologie, tentatives de classification des sciences pour diverses raisons, etc.), et le développement ultérieur était présenté comme son amélioration ou la proposition d'une nouvelle classification.

Faites la distinction entre les classifications naturelles et artificielles, en fonction de l'importance de la caractéristique qui la sous-tend. Les classifications naturelles impliquent de trouver un critère significatif pour distinguer ; les artificielles peuvent en principe être construites sur la base de n'importe quelle caractéristique. Variante d'Iskus c Les classifications principales sont diverses classifications auxiliaires du type index alphabétique etc. De plus, il existe des classifications théoriques (notamment génétiques) et empiriques (au sein de ces dernières, l'établissement d'un critère de classification est largement problématique).

Typologie - une méthode de division d'un certain ensemble d'objets à l'étude en groupes ordonnés et systématisés avec certaines propriétés en utilisant un modèle ou un type idéalisé (idéal ou constructif). La typologie est basée sur le concept d'ensembles flous, c'est-à-dire des ensembles qui n'ont pas de frontières claires, lorsque le passage de l'appartenance à l'ensemble à la non-appartenance à l'ensemble se produit progressivement, et non brutalement, c'est-à-dire les éléments d'un certain domaine ne lui appartiennent qu'avec un certain degré d'appartenance.

La typologisation est effectuée selon un critère choisi et étayé conceptuellement (critères), ou selon une base découverte empiriquement et interprétée théoriquement (fonds), qui permet de distinguer respectivement les typologies théoriques et empiriques. On suppose que les différences entre les unités qui forment le type dans la relation d'intérêt pour le chercheur sont de nature aléatoire (dues à des facteurs qui ne peuvent être pris en compte) et sont insignifiantes par rapport à des différences similaires entre des objets affectés à différents types .

Le résultat de la typologie est une typologie justifiée en elle. Cette dernière peut être considérée dans un certain nombre de sciences comme une forme de représentation des connaissances, ou comme un précurseur à la construction d'une théorie de n'importe quel domaine, ou comme une dernière lorsqu'il est impossible (ou mal préparé pour la communauté scientifique) de formuler une théorie adéquate au domaine d'étude.

Relation et différence entre classification et typologie:

La classification consiste à trouver une place claire pour chaque élément (objet) dans un groupe (classe) ou une série (séquence), avec des limites claires entre les classes ou séries (un élément individuel ne peut pas appartenir simultanément à différentes classes (séries), ou ne pas être inclus dans l'un ou aucun d'entre eux). De plus, on pense que le critère de classement peut être aléatoire, et le critère de typologie est toujours indispensable. La typologie distingue des ensembles homogènes dont chacun est une modification de même qualité (caractéristique essentielle, « racine », plus précisément « l'idée » de cet ensemble). Naturellement, contrairement à la caractéristique de classification, «l'idée» de typologie est loin d'être visuelle, manifestée extérieurement et détectable. La classification est plus faible que la typologie liée au contenu

Dans le même temps, certaines classifications, en particulier les classifications empiriques, peuvent être interprétées comme des typologies préliminaires (primaires), ou comme une procédure de transition pour ordonner des éléments (objets) sur le chemin de la typologie.

Le langage des sciences. Spécificités de la terminologie scientifique

A la fois empiriquement et étude théorique un rôle particulier est joué par le langage de la science, qui révèle un certain nombre de traits par rapport au langage de la connaissance courante. Il existe plusieurs raisons pour lesquelles le langage ordinaire ne suffit pas à décrire les objets de la recherche scientifique :

Son vocabulaire ne permet pas de fixer des informations sur des objets qui dépassent la sphère d'activité pratique directe d'une personne et ses connaissances quotidiennes;

Les concepts du langage courant sont vagues et ambigus ;

Les constructions grammaticales du langage ordinaire se forment spontanément, contiennent des couches historiques, sont souvent lourdes et ne permettent pas d'exprimer clairement la structure de la pensée, la logique de l'activité mentale.

En raison de ces caractéristiques, les connaissances scientifiques impliquent le développement et l'utilisation de langages artificiels spécialisés. Leur nombre ne cesse d'augmenter à mesure que la science se développe. Le premier exemple de création spéciale outils de langage sert d'introduction par Aristote des désignations symboliques dans la logique.

Le besoin d'un langage précis et adéquat a conduit au cours du développement de la science à la création d'une terminologie spéciale. Parallèlement, la nécessité d'améliorer les moyens linguistiques dans les connaissances scientifiques a conduit à l'émergence de langages formalisés de la science.

Caractéristiques du langage scientifique :

Clarté et non ambiguïté des concepts ;

La présence de règles claires qui déterminent le sens des termes originaux ;

Manque de couches culturelles et historiques.

Le langage scientifique distingue le langage objet du métalangage.

Langage objet (sujet)- un langage dont les expressions font référence à un certain domaine d'objets, leurs propriétés et leurs relations. Par exemple, le langage de la mécanique décrit les propriétés du mouvement mécanique des corps matériels et l'interaction entre eux ; le langage de l'arithmétique parle des nombres, de leurs propriétés, des opérations sur les nombres ; le langage de la chimie produits chimiques et réactions, etc. En général, toute langue est généralement utilisée principalement pour parler de certains objets extralinguistiques, et en ce sens, toute langue est une langue objet.

Métalangage est un langage utilisé pour exprimer des jugements sur un autre langage, le langage-objet. Avec l'aide de M., ils étudient la structure des expressions du langage-objet, ses propriétés expressives, sa relation avec d'autres langues, etc. Exemple : dans le manuel en anglais pour les Russes, le russe est un métalangage et l'anglais est un langage objet.Parallèlement, la nécessité d'améliorer les moyens linguistiques dans les connaissances scientifiques a conduit à l'émergence de langages formalisés de la science.

Bien entendu, en langage naturel, langage objet et métalangage se confondent : on parle dans ce langage à la fois des objets et des expressions du langage elles-mêmes. Un tel langage est dit sémantiquement fermé. L'intuition linguistique nous aide généralement à éviter les paradoxes qui résultent de la fermeture sémantique du langage naturel. Mais lors de la construction de langages formalisés, on veille à ce que le langage objet soit clairement séparé du métalangage.

Terminologie scientifique- un ensemble de mots ayant un sens exact et unique dans le cadre d'une discipline scientifique donnée.

La base de la terminologie scientifique est scientifique définitions.

Il y a deux significations du terme "définition":

1) définition - une opération qui vous permet de sélectionner un certain objet parmi d'autres objets, de le distinguer sans ambiguïté d'eux; ceci est réalisé en pointant vers un signe qui est inhérent à cet objet, et uniquement à celui-ci (un trait distinctif) (par exemple, pour sélectionner un carré dans la classe des rectangles, on pointe vers un tel trait qui est inhérent aux carrés et non inhérent à d'autres rectangles, comme l'égalité des côtés);

2) définition - une opération logique qui permet de révéler, de clarifier ou de former le sens de certaines expressions linguistiques à l'aide d'autres expressions linguistiques (par exemple, une dîme est une superficie égale à 1,09 hectare - puisqu'une personne comprend le sens de l'expression "1,09 hectares", car il devient clair le sens du mot "dîme".

Une définition qui donne une caractéristique distinctive d'un objet est appelée réel. Une définition qui révèle, clarifie ou forme le sens de certaines expressions linguistiques à l'aide d'autres est appelée nominale. Ces deux concepts ne sont pas mutuellement exclusifs. La définition d'une expression peut être en même temps la définition de l'objet correspondant.

Noté :

Explicite (classique et génétique ou inductive);

Contextuel.

En science, les définitions jouent un rôle essentiel. En donnant une définition, nous avons la possibilité de résoudre un certain nombre de tâches cognitives liées, en premier lieu, aux procédures de dénomination et de reconnaissance. Ces tâches comprennent :

Établir le sens d'une expression langagière non familière à l'aide d'expressions familières et déjà significatives (enregistrer des définitions);

Clarification des termes et, en même temps, développement d'une caractéristique non ambiguë du sujet considéré (clarification des définitions);

Initiation à la circulation scientifique de nouveaux termes ou concepts (postulation de définitions).

Deuxièmement, les définitions vous permettent de construire des procédures d'inférence. Grâce aux définitions, les mots acquièrent précision, clarté et non ambiguïté.

Cependant, l'importance des définitions ne doit pas être exagérée. Il faut garder à l'esprit qu'ils ne reflètent pas tout le contenu du sujet en question. L'étude proprement dite d'une théorie scientifique ne se réduit pas à la maîtrise de l'ensemble des définitions qu'elle contient. Question sur l'exactitude des termes.

1. Le concept de méthodologie et les méthodes de recherche scientifique.

2. Méthodologie de la recherche théorique.

3. Principes fondamentaux de la méthodologie de recherche au niveau empirique.

4. Techniques cognitives et formes de recherche scientifique.

1. Le concept de méthodologie et les méthodes de recherche scientifique

Le processus de la cognition, à la base de toute recherche scientifique, est complexe et nécessite une approche conceptuelle basée sur une méthodologie spécifique.

La méthodologie vient des mots grecs menthoges - connaissance et logos - enseignement. Donc, ce sont des enseignements sur les méthodes de recherche, sur les règles de pensée lors de la création d'une théorie de la science. Le concept de méthodologie est complexe et est expliqué différemment dans différentes sources littéraires. Dans de nombreuses sources littéraires étrangères, les concepts de méthodologie et de techniques de recherche ne sont pas différenciés. Les scientifiques nationaux considèrent la méthodologie comme une doctrine des méthodes scientifiques de cognition et comme un système de principes scientifiques sur la base desquels la recherche est basée et le choix des moyens cognitifs, des méthodes et des méthodes de recherche est effectué. La plus appropriée est la définition de la méthodologie comme une théorie des techniques de recherche, la création de concepts scientifiques comme un système de connaissances sur la théorie des sciences ou un système de techniques de recherche. Selon les auteurs du manuel "Organisation et méthodes des activités de recherche" V. Sheiko et N. Kushnarenko, la méthodologie est une déclaration conceptuelle du but, du contenu, des techniques de recherche qui fournissent les informations les plus objectives, précises et systématisées sur les processus et les phénomènes. . Ainsi, dans cette définition, les principales fonctions de la méthodologie sont précisément formulées, qui se résument à ce qui suit :

Détermination de méthodes d'obtention de connaissances scientifiques reflétant des processus et des phénomènes dynamiques ;

Détermination d'un chemin spécifique dans lequel l'objectif de recherche est atteint ;

Fournir des informations complètes sur le processus ou le phénomène étudié ;

Introduction de nouvelles informations au fondement de la théorie des sciences ;

Raffinement, enrichissement, systématisation des termes et concepts en science ;

Création d'un système d'information scientifique, qui est basé sur des faits objectifs, et un outil logique et analytique pour la connaissance scientifique.

Méthodologie - est la science de la structure, de l'organisation logique, des moyens et des méthodes d'activité en général. Habituellement, la méthodologie est comprise principalement comme la méthodologie de la connaissance scientifique, qui est un ensemble de dispositions théoriques sur les principes de construction, les formes et les méthodes de l'activité scientifique et cognitive.

La méthodologie peut également être considérée comme un certain système d'idées fondamentales.

L'ensemble des méthodes utilisées pour mener des recherches scientifiques dans les limites d'une science particulière constitue sa méthodologie. Ce concept a deux significations : d'une part, la méthodologie est un ensemble de moyens, de méthodes, de techniques qui sont utilisés dans une science particulière, et d'autre part, c'est un domaine de connaissances qui étudie les moyens, les principes d'organisation cognitive et de transformation pratique de l'activité humaine.

Ainsi, la méthodologie est une doctrine philosophique des méthodes de cognition et de transformation de la réalité, l'utilisation des principes de la vision du monde dans le processus de cognition et de pratique.

Le développement de la méthodologie est l'un des aspects du développement de la science dans son ensemble. Toute découverte scientifique a un contenu non seulement substantiel, mais aussi méthodologique, puisqu'elle est associée à une refonte critique de l'appareil existant de concepts, de prérequis et d'approches à l'interprétation de l'objet, phénomène étudié.

La méthodologie est un ensemble de règles permettant de définir des concepts, de dériver certaines connaissances des autres, des méthodes, des techniques, des opérations de recherche scientifique dans tous les domaines de la science et à toutes les étapes de la recherche.

De nos jours, la méthodologie agit comme une discipline scientifique distincte qui étudie la technologie de la conduite de la recherche scientifique ; description et analyse des étapes de la recherche et d'un certain nombre d'autres problèmes.

La méthodologie est la doctrine d'un système de principes scientifiques et de méthodes d'activité de recherche. Il comprend des principes scientifiques fondamentaux et généraux qui lui servent de base, en particulier principes scientifiques qui sous-tendent la théorie d'une discipline ou d'un domaine scientifique particulier, et un système de méthodes et de techniques spécifiques utilisées pour résoudre des problèmes de recherche particuliers.

L'objectif principal de la méthodologie de la science est l'étude et l'analyse des méthodes, moyens, techniques, à l'aide desquels de nouvelles connaissances sont obtenues en science, tant au niveau empirique que théorique de la connaissance. La méthodologie est un schéma, un plan pour résoudre les tâches de la recherche scientifique.

La méthodologie de la recherche scientifique considère les caractéristiques et les caractéristiques les plus importantes des méthodes de recherche, les révèle pour la généralité et la profondeur de l'analyse. Par exemple, en étudiant des manières spécifiques de mener une expérience, des observations, des mesures, la méthodologie de la science met en évidence les caractéristiques inhérentes à toute expérience.

Le plus important pour la méthodologie de la science est la définition du problème, la construction du sujet de recherche et de la théorie scientifique, la vérification de la véracité des résultats.

La compréhension des méthodes de la connaissance scientifique, le développement de sa méthodologie ont été réalisés par des scientifiques éminents du passé et du présent: Aristote, F. Bacon, G. Galileo, I. Newton, G. Leibniz, M. Lomonosov, C. Darwin, D. Mendeleev, I. Pavlov, A. Einstein, N. Bor, Y. Drogobych et autres.

Au cours de la période de la culture ancienne, les premières pousses de la méthodologie pour obtenir de nouvelles connaissances sont apparues. Ainsi, les anciens Grecs ont reconnu les discussions comme le moyen le plus rapide de découvrir de nouvelles vérités, à la suite desquelles une contradiction sur le sujet de la discussion a été révélée, une incohérence des interprétations qui a permis de défendre des suppositions peu fiables et improbables.

La formation des idées principales de la méthodologie de la science a commencé à la Renaissance, qui a été largement facilitée par les succès des sciences naturelles et le début de la démarcation de la philosophie et des sciences spéciales - à la fois fondamentales et appliquées. À cet égard, les méthodes de recherche qui sont partie intégrante processus cognitif et jouent un rôle important dans la science.

Dans la structure de la science, toutes les disciplines scientifiques qui forment le système des sciences sont divisées en trois groupes principaux : les sciences naturelles, humanitaires et techniques.

Différentes disciplines scientifiques diffèrent les unes des autres non seulement par la nature et le contenu de l'objet d'étude, mais aussi par des méthodes scientifiques spécifiques, dites spécifiques. En science, les résultats finaux de l'étude dans son ensemble dépendent souvent de la catégorie, des méthodes de recherche et de la généralisation.

La complexité, la polyvalence et le statut interdisciplinaire de tout problème scientifique nécessitent une certaine méthodologie de recherche. Une méthodologie est une étude des particularités de l'application d'une méthode particulière ou d'un système de méthodes. La méthodologie est un ensemble systémique de techniques de recherche, c'est un système de règles d'utilisation des méthodes, techniques et techniques de recherche. Si cet ensemble est strictement séquentiel depuis le début de l'étude jusqu'à la réception des résultats, alors on parle d'algorithme. Le choix des méthodes de recherche spécifiques est dicté par la nature du matériel, les conditions et le but d'une étude particulière. Les méthodes sont un système bien organisé dans lequel leur place est déterminée en fonction d'un stade de recherche spécifique, de l'utilisation de techniques et d'opérations avec du matériel théorique et pratique dans un certain ordre.

La création d'une méthodologie scientifique et d'une méthodologie de recherche est une grande victoire pour l'esprit humain.

La doctrine du système de ces techniques, méthodes et règles est appelée méthodologie. Cependant, le concept de « méthodologie » dans la littérature est utilisé dans deux sens :

• 1) un ensemble de méthodes utilisées dans n'importe quel domaine d'activité (science, politique, etc.) ;
• 2) la doctrine de la méthode scientifique de la cognition.

Chaque science a sa propre méthodologie. Selon d'autres auteurs, la méthodologie est la doctrine des méthodes utilisées dans les sciences juridiques pour étudier leur sujet. En fin de compte, la méthodologie de la recherche scientifique est comprise comme la doctrine des méthodes (méthode) de la cognition, c'est-à-dire sur le système de principes, règles, méthodes et techniques destinés à la solution réussie des tâches cognitives.

Il existe les niveaux de méthodologie suivants :

• 1. Méthodologie générale, qui est universelle par rapport à toutes les sciences et dont le contenu comprend des méthodes philosophiques et scientifiques générales de la cognition.
• 2. Méthodologie particulière de la recherche scientifique pour un groupe de sciences connexes, qui est formée par des méthodes de cognition philosophiques, scientifiques générales et privées.
• 3. Méthodologie de la recherche scientifique d'une science spécifique, dont le contenu comprend des méthodes de cognition philosophiques, scientifiques générales, privées et spéciales.

La méthodologie - en tant que doctrine des méthodes et techniques de recherche - considère les caractéristiques essentielles des méthodes spécifiques de cognition, qui constituent l'orientation générale de la recherche. Ces méthodes comprennent des techniques et des méthodes des étapes empiriques et théoriques de l'étude.

La valeur de la méthodologie de la connaissance scientifique réside dans le fait qu'elle vous permet de systématiser l'ensemble du volume de connaissances scientifiques et de créer les conditions pour le développement de domaines de recherche supplémentaires et efficaces. La tâche principale de la méthodologie de la connaissance scientifique est la synthèse des connaissances scientifiques accumulées, ce qui permet d'utiliser les réalisations du développement de la science à des fins pratiques. La méthodologie étudie les méthodes, les moyens et les techniques par lesquels divers systèmes de connaissances sont acquis, définis et construits.

L'appareil méthodologique comprend :

• - principes d'organisation et de conduite de la recherche scientifique ;
• - les méthodes de la recherche scientifique et les moyens de déterminer sa stratégie ;
• - appareil scientifique : la base conceptuelle et catégorielle de la recherche scientifique (pertinence, nouveauté scientifique, valeur heuristique, signification théorique et pratique, problèmes, objet, sujet, hypothèse, but et tâche).

Toutes les composantes de la recherche scientifique servent ensemble de base à l'appareil méthodologique, par conséquent, la recherche scientifique est comprise comme une connaissance utile, dont les résultats sont présentés sous la forme d'un système de concepts, de lois, de théories.

Principes de base de la méthodologie de la connaissance :

• - le principe d'unité de la théorie et de la pratique, qui sont interdépendantes Pratique - le critère de la vérité d'une position théorique. Une théorie qui n'est pas fondée sur la pratique s'avère spéculative et stérile. La théorie est conçue pour éclairer le chemin de la pratique. Une pratique qui n'est pas guidée par la théorie scientifique souffre de spontanéité, d'un manque de détermination et d'inefficacité ;
• - le principe d'objectivité qui impose de prendre en compte tous les facteurs qui caractérisent un phénomène particulier.L'art du chercheur est de trouver les voies et moyens de pénétrer l'essence du phénomène sans rien introduire d'extérieur, de subjectif ;
• - le principe de spécificité, qui indique les aspects et schémas essentiels des processus objectifs et les approches spécifiques de leur évaluation ;
• - le principe de développement, qui consiste en la formation de connaissances scientifiques avec l'affichage des différences, des changements quantitatifs et qualitatifs dans l'objet de la connaissance ;
• - le principe de régularité, qui nécessite la conditionnalité des phénomènes, en tenant compte des relations et des liens entre eux.
• - le principe de cohérence, c'est-à-dire une approche systématique des objets étudiés. Il s'agit de considérer l'objet d'étude comme un système : identifier un certain ensemble de ses éléments (il est impossible de les isoler et de tous les prendre en compte, ce n'est pas obligatoire), établir une classification et rationaliser les liens entre ces éléments , en distinguant ceux qui forment le système de l'ensemble des liens, c'est-à-dire en fournissant une connexion de différents éléments dans le système.
• - le principe d'étude approfondie des processus et des phénomènes. Tout phénomène est relié par de nombreux fils à d'autres phénomènes, et sa considération isolée et unilatérale conduit inévitablement à une conclusion déformée et erronée. Par example, processus éducatif dans une université est complexe, dynamique et inextricablement liée à de nombreux facteurs.Cette approche permet de modéliser les phénomènes étudiés et de les étudier dans un état de développement et dans des conditions différentes. Il vous permet de réaliser une étude à plusieurs niveaux et à plusieurs facettes d'un processus particulier, au cours de laquelle non pas un, mais un certain nombre de modèles sont construits qui reflètent ce phénomène à différents niveaux et sections. Dans ce cas, il est possible de synthétiser ces modèles dans un nouveau modèle holistique généralisant et, finalement, dans une théorie holistique qui révèle l'essence du problème à l'étude. Le principe méthodologique d'exhaustivité implique une approche intégrée de l'étude des processus et des phénomènes pédagogiques.L'une des exigences les plus importantes d'une approche intégrée est d'établir toutes les relations du phénomène à l'étude, de prendre en compte toutes les influences extérieures qui l'affectent, et éliminer tous les facteurs aléatoires qui faussent l'image du problème à l'étude. Une autre exigence essentielle est l'utilisation de diverses méthodes dans leurs diverses combinaisons au cours de la recherche. L'expérience montre qu'il est impossible d'étudier avec succès tel ou tel problème à l'aide d'une méthode universelle.
• - le principe d'unité de l'historique et de la logique. La logique de la cognition d'un objet, d'un phénomène reproduit la logique de son développement, c'est-à-dire son histoire. L'histoire du développement de la personnalité, par exemple, sert en quelque sorte de clé pour comprendre une personnalité particulière, prendre des décisions pratiques sur son éducation et son éducation. Dans l'histoire du développement d'une personnalité, son essence se reflète, puisqu'une personne n'est une personne que dans la mesure où elle a sa propre histoire, son chemin de vie, sa biographie.

Il existe différents niveaux d’analyse méthodologique, notamment :

• - niveau dynamique : interprétation idéologique des résultats de la science, analyse formulaires généraux et les méthodes de la pensée scientifique, son approche catégorique ;
• - niveau statique ; principes, approches, formes de recherche à caractère scientifique général;
• - niveau analytique-synthétique, c'est-à-dire une méthodologie scientifique spécifique en tant qu'ensemble de méthodes et de principes de recherche utilisés dans un domaine scientifique particulier;
• - le niveau disciplinaire, c'est-à-dire la méthodologie disciplinaire comme un ensemble de méthodes et de principes de recherche qui sont utilisés dans l'une ou l'autre discipline scientifique dans un domaine scientifique particulier ou à l'intersection des sciences, où la discipline scientifique elle-même est la principale forme d'organisation de connaissances scientifiques;
• - niveau interdisciplinaire - la méthodologie de la recherche complexe interdisciplinaire, qui, selon la logique de la recherche scientifique, est la sphère d'interaction entre différentes sciences, lorsque l'obtention de connaissances sur le sujet de la recherche n'est possible que dans l'interaction de différents sous-systèmes, en tenant compte compte des connaissances complexes sur le sujet.

AGENCE FÉDÉRALE POUR L'ÉDUCATION

UNIVERSITÉ RÉGIONALE D'ÉTAT DE MOSCOU

Krivshenko LP,

Weindorf-Sysoeva M.E., Yurkina L.V.

MÉTHODOLOGIE ET ​​MÉTHODES DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

MOSCOU 2007

Méthodologie et méthodes de la recherche scientifique

Didacticiel

Évaluateur : Ph.D., prof. Lyamzin M.A.

annotation

Le manuel décrit la méthodologie et les méthodes d'organisation de la recherche scientifique pour résoudre les problèmes d'amélioration de l'apprentissage des écoliers et des étudiants de l'enseignement professionnel primaire et secondaire. Les méthodes de recherche, les expérimentations, le plus souvent, auprès d'un public non préparé sont associées aux sciences techniques et naturelles, et dans ces domaines il existe en effet des théories et des lignes directrices. Ce manuel révèle les spécificités des activités expérimentales dans le domaine humanitaire, en dessinant Attention particulière sur la psychologie et la pédagogie - comme la boîte à outils principale de l'enseignant - le chef de file de l'expérience. L'annexe fournit des méthodes pour étudier la personnalité. Le manuel peut intéresser à la fois les enseignants, les élèves et les parents.

Thème 1. La science comme système de cognition de la réalité. 4

Thème 2. Le concept de recherche scientifique 10

Thème 3. Méthodologie de la recherche scientifique 25

Thème 4. Caractéristiques de la recherche scientifique en psychologie et pédagogie 38

Thème 5. La psychologie dans le système des connaissances scientifiques 53

Thème 6. Méthodes de recherche en psychologie 59

Thème 7. La pédagogie dans le système des savoirs scientifiques 68

Thème 8. Méthodes de recherche en pédagogie 75

Thème 1. La science comme système de cognition de la réalité.

Principes scientifiques

Formation des connaissances scientifiques

Le système de la connaissance scientifique

La science comme institution sociale

Pour prouver intelligemment quelque chose, un seul esprit ne suffit pas.

F. Chesterfield

Depuis l'Antiquité, l'humanité a cherché à identifier les schémas de fonctionnement de la réalité environnante et, sur leur base, à reproduire l'image du monde. Les exigences de la société ont dicté l'acquisition de nouvelles connaissances et leur utilisation afin de corriger la réalité. Afin de répondre à ces exigences, les idées sur le monde devaient répondre à plusieurs exigences. : objectivité, généralité, fiabilité et capacité à traduire les connaissances. Tout au long du développement de la civilisation, des institutions sociales se sont formées qui ont contribué à la réception et à la transmission d'idées sur le monde, mais elles ne se sont pas immédiatement concrétisées. niveau scientifique. À diverses époques les institutions religieuses, les écoles philosophiques et médicales servaient d'institutions sociales pour la production, la préservation et la transmission des connaissances. Parallèlement à eux, il y avait un système de connaissances pré-scientifiques et quotidiennes, au sein duquel divers systèmes de connaissances scientifiques du monde ont commencé à émerger.

La toute première science, de retour dans l'Antiquité, était la philosophie, cependant, sa compréhension était alors très différente de celle moderne - la philosophie était considérée comme une sagesse globale qui unissait toutes les connaissances sur le monde connues à une époque particulière. Puis, au fur et à mesure que la connaissance s'étendait, des systèmes scientifiques séparés ont progressivement commencé à émerger de la philosophie.

Aux ХУ11-ХУ111 siècles. a commencé la formation de la science en tant qu'institution sociale - spécialement conçue pour obtenir des idées fiables et fiables sur le monde. Au cours de cette période, des universités, des académies nationales, ainsi que des périodiques scientifiques ont été créés, ce qui a assuré le caractère ouvert de la connaissance scientifique, contrairement à la caractéristique occulte des époques précédentes.

Là où toute science a commencé - avec le fait qu'un sage a vu un problème pour la recherche et la connaissance. Le problème est traditionnellement considéré comme un conflit entre la connaissance et l'ignorance. Si nous parlons du choc de la connaissance personnelle et de l'ignorance, c'est un problème éducatif, c'est-à-dire un problème pour un individu ou un groupe de personnes, mais pas pour l'humanité dans son ensemble. Et si les connaissances générales se heurtent à l'ignorance générale, alors nous pouvons parler de

problème scientifique. Le schéma 1 montre le niveau de problème.

Cependant, la sélection même d'un problème dans la masse des connaissances philosophiques ne parle pas encore de l'émergence de la science. Si les chercheurs font d'une certaine strate de phénomènes un objet de connaissance scientifique, incluant une description des faits et leur explication possible, cela ne donne pas encore le statut de science. Mais qu'est-ce que ça donne ? En science il n'y a pas de place pour le savoir subjectif, le savoir quotidien et pas seulement. On sait que le métier, bien que son apprentissage nécessite un travail acharné, du temps, des études et parfois du talent, n'est pas une science, car c'est une compétence sans base théorique. Mais une religion qui a des schémas théoriques n'est pas non plus une science, puisque son raisonnement n'a jamais été testé par la pratique, encore moins confirmé par elle. Que comprend la recherche scientifique ? Aussi étrange que cela puisse paraître, la science commence au stade descriptif, mais à ce stade ce n'est pas encore une science. A ce stade, les faits sont décrits, puis ils sont systématisés et expliqués. Sur cette base, une base théorique se pose - un système de connaissances fiables sur la réalité (c'est là qu'apparaît la vérification par la pratique). La base théorique sera imparfaite si elle ne permet pas d'en déduire certaines lois - des connexions stables et répétitives de phénomènes. La fonction pronostique est très importante pour le statut de la science ; sans elle, la science est également intenable. Ce qui précède peut être résumé dans la figure 2.

Les scientifiques définissent le concept de loi et de régularité de différentes manières. Nous sommes plus proches de l'idée que la loi est une connexion inconditionnelle, répétitive et stable de phénomènes et d'événements. Naturellement, toute loi a un certain champ d'application dans lequel elle fonctionne. Parler de lois universelles est plutôt conditionnel. De plus, on parle le plus souvent de lois dans le système des sciences naturelles exactes, tandis que dans le système des connaissances humanitaires, il est d'usage de parler de modèles - des connexions répétitives, stables mais conditionnelles de phénomènes et d'événements. Cette convention est déterminée, tout d'abord, par la diversité et la complexité - d'une personne - du domaine d'études.

Schéma 2.

Aujourd'hui, la science est définie comme une sphère de l'activité humaine dont les fonctions sont : le développement et la systématisation théorique d'une connaissance objective de la réalité ; utilisation des développements théoriques dans la pratique; la possibilité de prévoir l'évolution des recherches et leurs résultats. La possibilité de mettre en œuvre ces fonctions existe du fait de la multidimensionnalité du phénomène scientifique :

la science comme institution sociale (une communauté de scientifiques, un ensemble d'institutions scientifiques et de structures auxiliaires) ;

la science en conséquence - la connaissance scientifique, un système d'idées sur le monde;

la science en tant que processus - directement la recherche scientifique, le processus d'obtention d'informations généralisées, fiables, objectives et diffusées;

Formation de la science comme institution sociale. L'objectif le plus important de la science est l'acquisition de nouvelles connaissances conformément aux exigences déjà formulées et aux seules exigences futures possibles de la société. Pour répondre à ces exigences, la connaissance doit avoir des propriétés telles que la généralisation, la fiabilité, la communication, l'objectivité.

Tout au long de l'histoire de la société humaine, des institutions sociales se sont formées qui fournissent ces propriétés de la connaissance. Institution sociale - un concept désignant un système de valeurs, de normes, de règles (formelles et informelles), de principes qui se reproduit régulièrement ; le commencement qui organise les membres de la société en un système de relations, de rôles et de statuts. Les institutions sociales doivent être distinguées des organisations concrètes. Cependant, la science en tant qu'institution sociale rassemble des organisations spécifiques qui mènent des travaux de recherche - ce sont avant tout les plus hautes établissements d'enseignement(académies, universités, instituts), instituts industriels, instituts de formation supérieure, etc.

Aucun travail scientifique n'est possible sans une infrastructure appropriée. Ce sont les soi-disant corps et organisations de service scientifique : maisons d'édition scientifiques, revues scientifiques, instrumentation scientifique, etc., qui sont en quelque sorte des sous-branches de la science en tant qu'institution sociale.

La science en tant qu'institution sociale ne peut fonctionner que s'il existe un personnel scientifique qualifié spécialement formé. La formation du personnel scientifique s'effectue par le biais d'études supérieures ou de concours au niveau diplôme candidat en sciences. Parmi les candidats en sciences, par le biais d'études doctorales ou de co-recherche, le personnel scientifique de la plus haute qualification est formé - au niveau du diplôme scientifique d'un docteur en sciences. Au niveau de la communauté scientifique mondiale, le diplôme de doctorat correspond au diplôme de docteur en philosophie, et le diplôme de docteur en sciences correspond au diplôme de docteur en ingénierie ou en philosophie, respectivement, en sciences techniques ou humaines .

Outre les diplômes universitaires, les enseignants des établissements d'enseignement supérieur, les instituts de formation avancée sont récompensés titres académiques selon les étapes de leur qualification pédagogique : professeur assistant du département (principalement parmi les candidats en sciences, avec une expérience d'enseignement à l'université et des articles scientifiques publiés) et professeurs (principalement parmi les docteurs en sciences en présence d'articles scientifiques majeurs - manuels, monographies, etc.) . Dans les instituts scientifiques de branche, le titre de professeur associé du département correspond au titre de chercheur principal ou de professeur associé de la spécialité, et le titre de professeur du département correspond au titre de professeur de la spécialité.

À l'heure actuelle, de nombreux établissements d'enseignement secondaire invitent du personnel scientifique et pédagogique d'universités ou d'organismes scientifiques. Cette tendance est extrêmement prometteuse, tout comme la formation du personnel scientifique et pédagogique parmi les dirigeants et les enseignants des établissements d'enseignement eux-mêmes. Le fait que de plus en plus de candidats et de docteurs en sciences travaillent dans des écoles d'enseignement général, des gymnases, des établissements d'enseignement de l'enseignement professionnel primaire et secondaire suggère que ces établissements d'enseignement seront également de plus en plus impliqués dans des activités de recherche.

Thème 2. Le concept de recherche scientifique

présentation de la recherche scientifique

exigences de la recherche scientifique

terminologie de la recherche scientifique

"Tout ce qui existe a assez

base de son existence

G.Leibniz

Les spécificités de la recherche scientifique dépendent largement du domaine scientifique dans lequel elle est menée. Mais il y a caractéristiques communes, vous permettant de comprendre qu'il s'agit d'une étude scientifique. La recherche scientifique est liée, avant tout, à la recherche créative indépendante du chercheur. Cependant, cette recherche créative est basée sur une étude détaillée et approfondie de l'expérience scientifique passée. Comme mentionné ci-dessous, il est important de comprendre le niveau de recherche problématique. Si vous posez un problème sans étudier les réalisations scientifiques précédentes, vous pouvez obtenir une tâche d'apprentissage, en d'autres termes, l'invention d'un vélo. Il y a un besoin de continuité dans le développement des théories scientifiques, des idées et des concepts, des méthodes et des moyens de connaissance scientifique. Chaque étape supérieure du développement de la science surgit sur la base de l'étape précédente, avec la préservation de tout ce qui a été accumulé de valeur auparavant.

Cependant, la science se développe de différentes manières, la continuité n'est pas une option obligatoire et indispensable pour le développement. Dans le développement de la science, des périodes de développement relativement calme (évolutionnaire) et de rupture violente (révolutionnaire) des fondements théoriques de la science, on peut distinguer le système de ses concepts et idées. Le développement évolutif de la science est le processus d'accumulation progressive de nouveaux faits, de données expérimentales dans le cadre de vues théoriques existantes, en relation avec lesquelles, il y a une expansion, un raffinement et un raffinement des théories, concepts, principes précédemment acceptés. Les révolutions scientifiques surviennent lorsqu'une rupture et une restructuration radicales des points de vue précédemment établis commencent, une révision des dispositions fondamentales, des lois et des principes à la suite de l'accumulation de nouvelles données, la découverte de nouveaux phénomènes qui ne rentrent pas dans le cadre des points de vue antérieurs . Mais ce n'est pas le contenu même des connaissances antérieures qui est soumis à la rupture et au rejet, mais leur mauvaise interprétation, par exemple, l'universalisation incorrecte des lois et des principes, qui n'ont en réalité qu'un caractère relatif et limité.

De plus, la connaissance doit être vraie. Il est caractéristique de la connaissance scientifique qu'elle ne soit pas seulement rapportée sur la vérité d'un contenu particulier, mais que les raisons pour lesquelles ce contenu est vrai sont données (par exemple, les résultats d'une expérience, la preuve d'un théorème, une conclusion logique , etc.). Par conséquent, en tant que signe caractérisant la vérité de la connaissance scientifique, ils pointent l'exigence de sa validité suffisante. Ainsi, il est possible de différencier les systèmes scientifiques et religieux - en supposant qu'il s'agit de deux manières différentes de connaître le monde. L'une - la science - est basée sur la preuve de la vérité, et l'autre - la religion - sur la croyance en la vérité, qui n'exige pas de preuve par définition. Entre ces pôles, il y a un autre système de connaissance du monde, principalement le monde spirituel et sensuel de l'homme - c'est l'art. L'art, nous semble-t-il, est une sorte de jonction d'évidence et de croyance en la vérité de certaines idées sur une personne. Cela peut être illustré par un schéma.

Schéma 3. Méthodes pour obtenir des idées sur la réalité

Naturellement, il faut imaginer que les composants de ce schéma ne s'excluent pas mutuellement - ce sont des visions différentes du monde et d'une personne, et il est clair pour toute personne qui a rencontré des activités de recherche que la capacité d'évaluer le même sujet avec des yeux différents et sous différents angles rend l'image plus fiable. . Ce schéma dit seulement que la science ne peut pas s'appuyer sur une foi aveugle ou sur le culte des autorités, et pour la religion, c'est la norme.

La conditionnalité du développement de la science par les besoins de la pratique socio-historique dicte les grandes orientations de la recherche scientifique. C'est la principale force motrice ou source du développement de la science. En même temps, nous soulignons qu'elle est conditionnée non seulement par les besoins de la pratique, par exemple pédagogique, éducative, mais précisément par la pratique socio-historique. Chaque recherche spécifique peut ne pas être déterminée par les besoins spécifiques de la pratique, mais découler de la logique du développement de la science elle-même ou, par exemple, être déterminée par les intérêts personnels d'un scientifique. Cependant, il n'est pas nécessaire de simplifier à l'extrême l'image. La recherche scientifique peut être conçue à la fois pour l'immédiat (appliquée) et pour le long terme (fondamentale). La question de leur primauté est insoluble, chacun des domaines est nécessaire. La compétence scientifique d'un scientifique dépend en grande partie de sa capacité à voir les avantages de la recherche qui ne sont pas évidents pour un spectateur non préparé. Ici se manifeste la relative indépendance du développement de la science. Quoi qu'il en soit tâches spécifiques Peu importe comment la pratique place avant la science, la solution de ces problèmes ne peut être réalisée que lorsque la science atteint un certain niveau correspondant, certains stades de développement du processus même de connaissance de la réalité. En même temps, un certain courage est souvent exigé d'un scientifique lorsque ses vues scientifiques, ses constructions scientifiques vont à l'encontre des traditions et des attitudes établies.

Dans la recherche scientifique, il convient de prêter attention à l'interaction et à l'interdépendance de toutes les branches de la science, de sorte que le sujet d'une branche de la science peut et doit être étudié par les méthodes et techniques d'une autre science. En conséquence de cela, les conditions nécessaires pour une divulgation plus complète et plus profonde de l'essence et des lois de phénomènes qualitativement différents.

Une condition indispensable à la recherche scientifique est la liberté de critique, la discussion sans entrave des questions scientifiques, l'expression ouverte et libre d'opinions diverses. Étant donné que le caractère dialectiquement contradictoire des phénomènes et des processus dans la nature, dans la société et dans l'homme n'est pas révélé dans la science immédiatement et pas directement, seuls les aspects contradictoires séparés des processus à l'étude se reflètent dans les opinions et les points de vue en conflit. À la suite d'une telle lutte, l'inévitable partialité initiale des diverses vues sur l'objet d'étude est surmontée et une vue unique est développée, qui est aujourd'hui le reflet le plus adéquat de la réalité elle-même.

Enfin, le chercheur novice doit prêter attention au langage de la science. De nombreux termes sont compris par nous au niveau quotidien différemment de la connaissance scientifique. Considérons les principaux.

Fait (synonyme : événement, résultat). Un fait scientifique ne comprend que de tels événements, phénomènes, leurs propriétés, connexions et relations qui sont fixés d'une certaine manière, enregistrés. Les faits constituent le fondement de la science. Sans un certain ensemble de faits, il est impossible de construire une théorie scientifique efficace. La déclaration d'I.P. Pavlov que les faits ont l'air d'un scientifique. Le fait comme catégorie scientifique diffère du phénomène. Un phénomène est une réalité objective, un événement séparé, et un fait est une collection de nombreux phénomènes et connexions, leur généralisation. Un fait est, dans une large mesure, le résultat d'une généralisation de tous les phénomènes analogues, de leur réduction à une classe déterminée de phénomènes ;

Position - énoncé scientifique, pensée formulée;

P notion - une pensée qui reflète sous une forme généralisée et abstraite des objets, des phénomènes et des liens entre eux en fixant des caractéristiques générales et spécifiques - des propriétés des objets et des phénomènes. Par exemple, le concept d '«étudiants» comprend les étudiants des écoles d'enseignement général et des établissements d'enseignement professionnel - étudiants, cadets, auditeurs, etc.

En science, on parle souvent d'un concept en développement, ce qui implique que le contenu du concept, à mesure que les données scientifiques s'accumulent et que les théories scientifiques se développent, acquiert de plus en plus de caractéristiques et de propriétés. Ainsi, par exemple, le concept de "processus pédagogique" a récemment été complété par de nouveaux contenus - technologies pédagogiques, diagnostics, tests, etc. Le concept doit être distingué du terme, qui n'est qu'un porteur, une manière de désigner le concept. Par exemple, le terme "processus pédagogique". Le concept de « processus pédagogique » est tout ce que la science pédagogique connaît des objectifs, des contenus, des formes, des méthodes et des moyens d'enseignement et d'éducation des étudiants, etc.

Le concept parmi d'autres formes d'organisation des connaissances scientifiques occupe une place particulière, puisque les faits, les dispositions, les principes, les lois, les théories sont exprimés à travers des mots-concepts et des liens entre eux, puisque la forme la plus élevée de la pensée humaine est la pensée conceptuelle, verbale et logique. . (AM Novikov 2006). Comme l'écrivait G. Hegel, comprendre signifie exprimer sous forme de concepts.

Terme "preuve" peut être utilisé dans plusieurs sens. Premièrement, sous la preuve, comprenez les faits, à l'aide desquels la vérité ou la fausseté d'un jugement particulier est étayée.

Deuxièmement, les preuves signifient les sources d'information.

sur des faits : chroniques, témoignages, mémoires, documents, etc. Troisièmement, la preuve est un processus de réflexion. En logique, le terme est utilisé dans ce sens.

Ainsi, la preuve est un raisonnement logique, au cours duquel la vérité ou la fausseté de toute pensée est étayée à l'aide d'autres dispositions vérifiées par la science et la pratique concrète.

La preuve est liée à la croyance, mais pas identique à celle-ci : la preuve doit être basée sur les données de la science et de la pratique concrète. Les croyances peuvent être basées, par exemple, sur la foi, sur les préjugés, sur l'ignorance des gens de certaines questions, sur divers types de raisonnements logiques. les erreurs.

La preuve en tant que moyen logique particulier de prouver la vérité a sa propre structure. Chaque preuve comprend thèse, arguments, démonstration. Chacun de ces éléments dans la structure logique de la preuve remplit ses propres fonctions spéciales, donc aucun d'eux ne peut être ignoré lors de la construction d'une preuve logiquement correcte.

Donnons une description logique de chacun de ces éléments.

thèse la preuve est la position dont la véracité ou la fausseté doit être prouvée. S'il n'y a pas de thèse, alors il n'y a rien à prouver. Par conséquent, tout raisonnement fondé sur des preuves est entièrement subordonné à la thèse et sert à la confirmer (ou à l'infirmer). En preuve : le but principal de tout raisonnement est la thèse, sa confirmation ou sa réfutation.

La thèse peut être formulée à la fois au début de la preuve et à tout autre moment de celle-ci. La thèse est souvent exprimée sous la forme d'un jugement catégorique, par exemple : « La proposition que je prouve est la suivante », « Voici ma thèse », « J'ai la tâche de prouver », « Voici ma position » , "Je suis profondément convaincu que ...", etc. Souvent, la thèse est formulée sous la forme d'une question.

Les preuves sont simples ou complexes. Leur principale différence réside dans le fait que dans une preuve complexe il y a une thèse principale et des thèses partielles.

Thèse principale - il s'agit de la disposition à laquelle est subordonnée la justification d'un certain nombre d'autres dispositions. thèse privée - c'est une position qui devient une thèse uniquement parce qu'avec son aide la thèse principale est prouvée. La thèse privée, étant prouvée, devient alors elle-même un argument pour étayer la thèse principale.

Arguments (ou motifs) de preuve sont les jugements qui sont donnés pour confirmer ou réfuter la thèse. Prouver une thèse signifie porter des jugements suffisants pour étayer la véracité ou la fausseté de la thèse avancée.

Comme arguments pour prouver la thèse, toute pensée vraie peut être donnée, tant qu'elle est liée à la thèse, la justifie. Les principaux types d'arguments sont faits, lois, axiomes, définitions, preuves documentaires, etc.

Les axiomes sont également utilisés comme motifs de preuve. Axiome - c'est une position qui ne nécessite pas de preuve. La vérité des axiomes sous-jacents à la preuve n'est pas vérifiée dans chaque cas individuel, car la vérification de cette vérité a été effectuée à plusieurs reprises auparavant, confirmée par la pratique. Les axiomes sont assez largement utilisés comme fondements de la jurisprudence. Le rôle des axiomes est ici joué par les présomptions.

Présomption - il s'agit d'une position qui est considérée comme établie et n'a pas besoin de preuve. Elle n'est pas évidente et est acceptée comme vraie non parce que son exactitude semble indiscutable et découle de la position même qui constitue le contenu de la présomption. Une présomption est une disposition qui formule certaines des attitudes les plus courantes et les plus courantes.

Manifestation (ou la forme de preuve) est la méthode de connexion logique de la thèse avec les arguments. La thèse et les arguments de la preuve sont des jugements sous leur forme logique. Exprimés en phrases grammaticales, ils nous sont directement perçus : la thèse et les arguments sont visibles s'ils sont écrits ; entendre si elles sont prononcées.

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niveau macro et méthode identification des couches sociales en fonction de la stratégie de dépenses. À scientifiquerechercher T.P.Pritvorova a développé ... . - Almaty : Gymym, 2004. - 216 p. 2. Méthodologie et méthodologie scientifiquerechercher. - Almaty : Gymym, 2005. - 353 p. 3. ...