Le système de contrôle social est formé par des normes et. Contrôle social - types et fonctions principales

Le plus souvent, la base de la division du contrôle social en différentes sortes est la subjectivité de sa mise en œuvre. Les sujets ici sont les travailleurs, l'administration, les organisations publiques des collectifs de travail.

Selon le sujet, on distingue généralement : types de contrôle social :

1. Contrôle administratif. Réalisé par des représentants de l'administration de l'entreprise, des dirigeants différents niveaux selon documents normatifs. Ce type de contrôle est également appelé externe, car son sujet n'est pas inclus dans le système de relations et d'activités directement contrôlé, il est en dehors de ce système. Dans une organisation, cela est possible grâce aux relations managériales, donc ici le contrôle exercé par l'administration est externe.

Les avantages du contrôle administratif tiennent avant tout au fait qu'il s'agit d'une activité particulière et indépendante. Ceci, d'une part, libère le personnel directement impliqué dans les principaux tâches de production, des fonctions de contrôle, d'autre part, il contribue à la mise en œuvre de ces fonctions à un niveau professionnel.

Les inconvénients du contrôle administratif se manifestent dans le fait qu'il ne peut pas toujours être complet et opérationnel ; il est fort probable qu'il soit partial.

2. Contrôle public. Elle est exercée par les établissements publics dans le cadre prévu par les chartes ou règlements portant statut. L'efficacité du contrôle public tient à l'organisation, à la structure et à la cohésion des organismes publics concernés.

3. Contrôle de groupe. C'est le contrôle mutuel des membres de l'équipe. Distinguer le contrôle de groupe formel (réunions et conférences de travail, réunions de production) et informel (opinion commune dans l'équipe, humeurs collectives).

Le contrôle mutuel se produit lorsque les détenteurs des fonctions de contrôle social sont les sujets de relations organisationnelles et de travail avec le même statut. Parmi les avantages du contrôle mutuel, on note tout d'abord la simplicité du mécanisme de surveillance, puisque le comportement normal ou déviant est observé directement. Cela garantit non seulement la nature relativement constante des fonctions de contrôle, mais réduit également la probabilité d'erreurs d'évaluation normative associées à la distorsion des faits dans le processus d'obtention des informations.

Cependant, le contrôle mutuel présente également des inconvénients. Tout d'abord, c'est du subjectivisme : si les relations entre les gens sont caractérisées par la concurrence, la rivalité, alors ils sont naturellement prédisposés à s'attribuer injustement certaines violations de la discipline, à porter préjudice au comportement organisationnel et de travail de l'autre.

4. Maîtrise de soi. Il s'agit d'une réglementation consciente de son propre comportement au travail basée sur des auto-évaluations et des évaluations de la conformité aux exigences et aux normes existantes. Comme vous pouvez le voir, la maîtrise de soi est un mode de comportement spécifique du sujet des relations organisationnelles et de travail, dans lequel il supervise indépendamment (indépendamment du facteur de coercition externe) ses propres actions, se comporte conformément aux normes socialement acceptées.

Le principal avantage de l'autocontrôle est la limitation du besoin d'activités de contrôle spéciales de la part de l'administration. De plus, la maîtrise de soi permet à l'employé de ressentir la liberté, l'indépendance, l'importance personnelle.

La maîtrise de soi présente deux inconvénients principaux : chaque sujet, dans l'évaluation de son propre comportement, est enclin à sous-estimer les exigences sociales et normatives, est plus libéral envers lui-même qu'envers les autres ; la maîtrise de soi est en grande partie aléatoire, c'est-à-dire peu prévisible et gérable, dépend de l'état du sujet en tant que personne, ne se manifeste qu'avec des qualités telles que la conscience et la moralité.

Selon la nature des sanctions ou incitations utilisées, le contrôle social est de deux types : économique (encouragements, sanctions) et moral (mépris, respect).

Selon la nature de la mise en œuvre du contrôle social, on distingue les types suivants.

1. Solide et sélectif. Le contrôle social continu est de nature continue, l'ensemble du processus d'organisation et de relations de travail, tous les individus inclus dans l'organisation, sont soumis à la supervision et à l'évaluation. Avec le contrôle sélectif, ses fonctions sont relativement limitées, elles ne s'appliquent qu'aux aspects les plus significatifs, prédéterminés, du processus de travail.

3. Ouvert et caché. Le choix d'une forme ouverte ou cachée de contrôle social est déterminé par l'état de conscience, la conscience des fonctions de contrôle social de l'objet de contrôle. Le contrôle caché est effectué à l'aide de moyens techniques ou par des intermédiaires.

Nous vivons tous entourés de gens, partageant nos joies et nos peines avec eux. Mais tout le monde ne veut pas obéir aux normes et règles sociales. Pour un certain ordre de la société, le concept de "contrôle social" a été introduit. Ces nouveaux phénomènes de société sont très efficaces. Nous nous souvenons tous de la censure sociale développée à l'apogée de l'URSS. Lorsqu'une personne ne voulait pas travailler ou agissait comme un hooligan, elle était mise en liberté sous caution, mais toute la société était condamnée pour un tel comportement inapproprié. Et ça a marché ! Une personne, peut-être pas de son plein gré, mais a commencé à changer. En conséquence, la société a atteint son objectif. Le contrôle social a été introduit dans le même but - pour rationaliser les relations interpersonnelles et sociales.

Contrôle social : concept, types, fonctions

Une société ne peut être qualifiée d'organisée et de relativement sûre que s'il existe des mécanismes d'autocontrôle des citoyens et de contrôle social de l'État. Plus le premier concept est développé, moins la surveillance sociale sera requise de la part des autorités. La maîtrise de soi est le comportement responsable d'un adulte qui a développé les compétences d'effort volontaire sur lui-même au niveau de la conscience de soi, le contrôle de son comportement conformément aux normes généralement acceptées dans la société.

Capricieux, impulsif, spontanément inhérent aux enfants. Un adulte, en revanche, a une maîtrise de soi interne afin de ne pas créer de conflits ou d'autres situations défavorables pour lui-même et pour la société. Si une société se compose de personnes ayant un sens des responsabilités sous-développé, il faut alors introduire des types formels de contrôle social par des organismes spéciaux. Mais nous ne devons pas oublier qu'une oppression dure et constante rend progressivement la maîtrise de soi de moins en moins importante et, par conséquent, la société se dégrade, car il y a de moins en moins de personnes capables de penser de manière responsable et de contrôler leur volonté.

Quels sont les principaux types de contrôle public ?

Les types existants de gestion du comportement social sont divisés en deux grandes sections, appelées formelles et informelles.

L'essence du contrôle formel réside dans la mise en œuvre d'une réglementation législative et rationnelle par les autorités étatiques et la surveillance du comportement des citoyens. En cas de violation des normes, l'État applique des sanctions.

Le contrôle formel a été précédé par le contrôle informel, qui a toujours lieu dans la société. Son essence réside dans l'auto-organisation d'un certain groupe social, où les règles ne sont pas écrites, mais régies par les opinions des membres du groupe, des personnalités faisant autorité et des anciens.

Comment s'effectue le contrôle formel ?

Le contrôle formel a ses racines dans période historique formation de formulaires organisation publique, qui va au-delà du simple, c'est-à-dire de l'État. Aujourd'hui, la forme étatique d'organisation de la société a atteint un tel niveau de développement que des types de contrôle social, comme formel, doivent simplement être hautement organisés. Plus l'État est grand, plus il est difficile d'organiser l'ordre public. Le contrôle formel est l'organisation de l'ordre sur le territoire de tout l'État, c'est-à-dire qu'il a une échelle mondiale. Ses fonctions sont exercées par des personnes spéciales qui reçoivent des salaires de l'État (juges, policiers, psychiatres). Le développement du contrôle social dans la société, ses types ont conduit à l'organisation d'institutions entières, de structures et organismes autorisés. Il s'agit de la police, du parquet, des tribunaux, des écoles, médias de masse et établissements similaires.

Caractéristiques du contrôle informel

La gestion informelle des comportements au niveau d'une grande société est inefficace. Il est localisé et limité aux membres du groupe. En cas de violation des règles établies dans un tel groupes sociaux ah, ils utilisent la punition qui prend la forme de menaces ou d'actions réelles : impact physique sur une personne, rejet dans la communication, reproches, moquerie, diverses sortes de censure... Les types et formes informelles de contrôle social ne négligent pas les sanctions dans la forme d'exclusion de la communauté, ce qu'on appelle l'ostracisme. Pour une personne pour qui ce groupe est important, une telle action est très perceptible. Il se sent vide et sans espoir. Cela l'incite à entreprendre diverses actions pour revenir dans un tel groupe ou, à l'inverse, pour remplacer ses intérêts et réévaluer ses valeurs.

Le degré de cohésion des membres d'un groupe social, l'unité dans les objectifs, dans l'opinion dépend de l'efficacité des types informels et des formes de contrôle social, du niveau de son organisation. Prenons, par exemple, une communauté rurale du passé, dont les traditions ont été préservées par endroits jusqu'à nos jours - il n'y avait pas de règles clairement définies, mais la préservation des rituels, des cérémonies diverses évoque des comportements sociaux, des normes et une compréhension profonde de la il faut les respecter.

La socialisation comme forme de contrôle

Dans une société traditionnelle avec des règles informelles non écrites, l'essence et les types de contrôle social diffèrent considérablement d'une société moderne développée, où toutes les normes de comportement des individus sont strictement prescrites et revêtues d'un ensemble de lois. Les sanctions dans un tel groupe de personnes sont imposées sous la forme d'amendes, de peines de prison, de responsabilité administrative, disciplinaire et pénale. Pour réduire les violations de la loi, l'État, à travers ses institutions et ses structures, prend des mesures pour socialiser la société - par l'éducation, le travail culturel, la propagande à travers les médias, etc.

coercition de l'homme

Si les méthodes de socialisation ne fonctionnent pas, il est nécessaire d'appliquer des types et des méthodes de contrôle social tels que la coercition. Si un individu ne veut pas obéir volontairement, la société l'oblige à le faire par la force. La coercition comprend les principaux types de contrôle social, qui sont décrits dans les normes de chaque État, sur la base de ses normes et de ses lois. La coercition peut être locale, préventive, par exemple sur le lieu de travail, en utilisant les lois fondamentales de l'État. Il peut également être exécuté immédiatement sans avertissement, en utilisant des formes d'influence dures sur une personne. Ce type de contrôle social coercitif est impact psychologique par individu via des cliniques psychiatriques utilisant un traitement pour toxicomanie.

Formes de responsabilité humaine

Si une personne ne fait pas preuve de responsabilité dans son travail ou son comportement, l'État assume les fonctions d'éducation d'un tel citoyen différentes méthodes. Ces méthodes ne sont pas toujours aussi humaines que nous le souhaiterions. Par exemple, la supervision n'est pas une forme très humaine de responsabilisation de l'État. Elle est réalisée de différentes manières.

Le contrôle peut être général, lorsque l'organe de contrôle surveille la mise en œuvre des normes générales, sans entrer dans les détails, en ne regardant que le résultat final. Il peut également être détaillé, lorsque l'agent contrôleur surveille chaque détail, régulant la mise en œuvre des normes nécessaires à chaque étape. La surveillance à l'échelle de l'État peut prendre de telles formes lorsque non seulement le comportement, mais aussi les pensées et la vie privée sont réglementés. C'est-à-dire que l'état prend la forme contrôle total, évoque la dénonciation, applique la censure, la surveillance et d'autres méthodes.

Dans une société civile démocratique développée, le contrôle social (types de sanctions) n'est pas total. Les citoyens sont élevés dans un comportement responsable qui ne nécessite pas de coercition. La responsabilité peut être politique, morale, juridique, financière. La responsabilité de groupe et collective, attachée aux valeurs culturelles, aux traditions et aux normes, est très importante. Lorsqu'une personne est dans une équipe, elle a le désir de correspondre à un groupe important de personnes. Lui, sans s'en apercevoir, change, essayant d'imiter les membres de l'équipe. Un tel changement de comportement n'implique pas de pression et d'influence violente sur l'individu.

Mise en place du contrôle interne

La gestion interne du comportement implique le concept et les types de contrôle social qui réglementent les mesures visant à la mise en œuvre effective par les citoyens des unités structurelles des tâches qui leur sont assignées. Ainsi, un organe d'audit et de contrôle est en train d'être formé qui vérifie la partie financière, les descriptions économiques et de poste, le respect des normes sanitaires et épidémiologiques, etc.

D'autre part, le contrôle interne est compris comme la responsabilité d'une personne. Une personne éduquée et responsable ne se permettra pas de commettre des infractions ou des actions contraires aux normes fondamentales de la société. La maîtrise de soi est évoquée dans l'enfance. Mais aussi avec l'aide de certaines méthodes, une personne peut être encouragée à prendre ses responsabilités et à réguler son comportement, ses émotions, ses paroles et ses actions.

Quelles sont les principales fonctions du contrôle social ?

Le contrôle social interne, les types, les fonctions qui le caractérisent sont la gérabilité des pouvoirs pour éviter les abus sur le lieu de travail, la vérification du flux de documents et la sécurité actifs matériels. Quant aux fonctions de contrôle social en général, elles peuvent être divisées en :

Réglementaire.
Protecteur.
Stabilisation.

Réglementaire - assure la régulation des relations et leur gestion à toutes les étapes du développement de la société et de ses niveaux. Protecteur - vise à protéger toutes les valeurs traditionnelles acceptées dans la société, à arrêter toutes les tentatives de briser et de détruire ces traditions. Stabilisation - prend des mesures pour maintenir ordre publique dans les normes adoptées par la loi, prédit le comportement des individus et des groupes sociaux, empêchant les actions visant à déstabiliser l'ordre social.

Une société sans valeurs est vouée à la destruction. C'est ce qui unit et exprime les objectifs et les aspirations de la société et de ses citoyens. Les valeurs ont leur propre classification et hiérarchie.

spirituel;
Matériel;
économique;
politique;
social.

Selon l'orientation :

en intégrant;
différencier;
approuvé;
refusé.

Ils sont également divisés selon les besoins et le type de civilisation. En général, on peut dire que les valeurs sont classées en :

formé sous l'influence des traditions et de la modernité;
primaire de base et secondaire ;
exprimer les idéaux de la société (terminal);
exprimer des outils pour atteindre l'objectif (instrumental).

Quel que soit le type de valeur, sa tâche principale est d'être une mesure du niveau de socialisation de la société et de la mise en œuvre des lois et des normes de comportement qui y sont adoptées. En URSS, curieusement, les valeurs étaient basées sur les principes de la Bible. Une personne a été condamnée pour promiscuité, attitude irrespectueuse envers les parents, vol, envie. Après les révolutions de masse de la liberté, les soi-disant révolutions sexuelles, les valeurs de la société ont été bouleversées. L'institution de la famille a perdu son ancienne signification, les enfants ont commencé à montrer moins de respect pour leurs parents. Sans fondement, il est difficile d'élever la responsabilité et de contrôler le comportement correct des personnes. Désormais, le contrôle social n'a plus une fonction éducative, mais punitive.

Le rôle des agents de contrôle social

Dans la société moderne, il y a certaines personnes- les agents exerçant un contrôle social. Ces personnes ont reçu une formation spéciale afin de bien organiser la société. Les agents de contrôle social sont les policiers, les médecins (psychiatres), les juges, les travailleurs sociaux. Ils ne travaillent pas par enthousiasme, mais reçoivent une certaine rémunération pour leur travail. La société moderne il est difficile d'imaginer sans ces personnes, car elles sont en quelque sorte les garants des décrets, instructions, lois et règlements adoptés précédemment corps législatifÉtats.

Le contrôle social aujourd'hui n'est pas basé sur le principe "comme disait la grand-mère", avec la perte de l'autorité des anciens, d'autres méthodes de contrôle sont apparues, qui sont déterminées par l'État. Actuellement, la société est organisée par des institutions. Ces établissements sont variés :

milice;
le bureau du procureur;
lieux de privation de liberté;
médias de masse;
école;
services sociaux.

Ces organismes sont autorisés par l'État à maintenir, réglementer et améliorer l'ordre public en appliquant des méthodes punitives ou éducatives à des personnes spécifiques. Naturellement, toutes ces méthodes sont utilisées strictement selon les instructions des autorités supérieures. Si une personne ou un groupe de personnes ne tient pas compte des recommandations ou injonctions des agents de contrôle social, des sanctions leur sont appliquées : sanction pénale, responsabilité disciplinaire ou administrative.

controle social

Le concept de "contrôle social".

Institutions de contrôle et de sanctions.

Comportement déviant (déviant).

Le concept de "contrôle social"

Le concept de « contrôle social » est étroitement lié au concept de socialisation de l'individu. - c'est processus individuel, mais il coule toujours sous l'œil attentif de la société, des gens qui l'entourent. Non seulement ils enseignent aux enfants, mais ils contrôlent également l'exactitude des modèles de comportement appris. Si le contrôle est exercé par un individu, alors il est de nature individuelle, et s'il est exercé par toute une équipe - par une famille, un groupe d'amis, une institution ou une institution sociale, alors il acquiert un caractère public et s'appelle le contrôle social . controle social est un mécanisme spécial de régulation sociale du comportement des gens et de maintien de l'ordre public. Allouer les types de contrôle social suivants:

1) coutumes et traditions ;

2) la moralité ;

3) religieux ;

La tâche principale du contrôle social- créer les conditions de la pérennité d'un système social, le maintien de la stabilité sociale, mais en même temps pour un changement positif. Cela nécessite une grande flexibilité de la commande, la capacité de reconnaître les écarts par les normes sociales activités : dysfonctionnelles, nuisibles à la société et nécessaires à son développement, qu'il convient d'encourager.

Le progrès social dans le développement de la société repose sur les changements, les innovations, l'introduction du nouveau, mais il est impossible sans la préservation de l'ancien, si cet ancien mérite d'être préservé pour la postérité. La chose la plus importante dans cet ancien, ce sont les lois morales, les normes, les règles de conduite, les coutumes, qui constituent le contenu de la culture et sans lesquelles la pratique est impossible. relations sociales, vie de la société. En se déplaçant vers un autre lieu nouveau, les gens n'emportent pas avec eux des monuments de la culture matérielle, mais des coutumes, des normes, des traditions.

Ainsi, la socialisation, façonnant nos habitudes, nos désirs et nos coutumes, est l'un des principaux facteurs de contrôle social et d'établissement de l'ordre dans la société. Il atténue les difficultés à prendre des décisions en suggérant comment s'habiller, comment se comporter, comment agir dans l'un ou l'autre situations de vie. En même temps, toute action qui va à l'encontre de ce qui est accepté par la société nous semble inappropriée, illégale et dangereuse. C'est ainsi que s'effectue une part importante du contrôle interne de l'individu sur son comportement.

Institutions de contrôle et de sanctions

Le contrôle social est produit sujets et institutions de contrôle.

les normes sociales Ce sont des instructions sur la façon de se comporter correctement dans la société. Les normes sociales varient dans leur portée. Certaines normes n'apparaissent et n'existent qu'en petits groupes - en compagnie d'amis, dans une équipe de travail, dans une famille, dans une équipe sportive. Ces petites normes sociales sont souvent appelées habitudes de groupe. D'autres normes surgissent et existent dans de grands groupes ou dans la société dans son ensemble et sont appelées règles générales . Ceux-ci incluent les coutumes, les traditions, les mœurs, les lois, l'étiquette, les comportements inhérents à un groupe social particulier.

Les normes lient les gens en une seule communauté, en une équipe. Comment cela peut-il arriver? Premièrement, les normes sont aussi une attente : d'une personne qui observe cette norme, les autres attendent un comportement assez univoque. Lorsque certains piétons se déplacent du côté droit de la rue et que ceux qui marchent vers eux se déplacent du côté gauche, il y a une interaction ordonnée et organisée. Lorsqu'une règle est enfreinte, des collisions et de la confusion se produisent. Cela signifie que les normes forment un système d'interaction sociale, qui comprend les motifs, les objectifs des sujets d'action, l'action elle-même, les attentes, l'évaluation et les moyens.

Ainsi, les normes remplissent certaines fonctions selon la forme sous laquelle elles se manifestent - en tant que normes de comportement (devoirs, règles) ou en tant qu'attente de comportement (réactions, comportement des autres). Protéger l'honneur et la dignité des membres de la famille est le devoir de tout homme. Ici nous parlonsà propos de la norme en tant que norme de comportement approprié. Cette norme correspond aux attentes très particulières des membres de la famille, l'espoir que leur honneur et leur dignité seront protégés.

Toutes les normes sociales peuvent être classées en fonction de la rigueur avec laquelle leur mise en œuvre est observée. Pour la violation de certaines normes, une punition très faible suit - désapprobation, un sourire narquois, un regard hostile. La violation d'autres normes est suivie de sanctions très sévères - expulsion du pays, peine de mort, emprisonnement. La violation des tabous et des lois est punie le plus sévèrement (par exemple, tuer une personne, divulguer des secrets d'État), et certains types d'habitudes de groupe, en particulier les habitudes familiales (par exemple, refuser d'éteindre la lumière ou de fermer la porte d'entrée) , sont les plus doux.

Sanctions sociales- Moyens d'encouragement ou de punition, incitant les gens à se conformer aux normes sociales. Les sanctions sociales sont les gardiennes des normes. En plus des valeurs, ils sont responsables de la raison pour laquelle les gens s'efforcent de se conformer aux normes. Il existe quatre types de sanctions : positives et négatives, formelles et informelles. Ils donnent quatre types de combinaisons, qui sont présentées dans le tableau 13.1.

Tableau 13.1

Sanctions sociales

Sanctions positives formelles- l'approbation publique des organismes officiels (gouvernement, institutions) : récompenses gouvernementales, diplômes universitaires, présentation de certificats d'honneur, etc.

Sanctions positives informelles- l'approbation publique qui ne vient pas d'organismes officiels : louanges amicales, compliments, applaudissements, sourire, etc.

Sanctions négatives formelles- les peines prévues par les lois légales, les décrets gouvernementaux, les prescriptions, les ordonnances : privation droits civiques, emprisonnement, arrestation, destitution, amende, confiscation de biens.

Sanctions négatives informelles- peines non prévues par les autorités officielles, consignes : censure, remarque, moquerie, farce cruelle, négligence, etc.

Les sanctions jouent un rôle clé dans le système de contrôle social. Avec les valeurs et les normes, ils constituent son mécanisme. Les règlements en eux-mêmes ne contrôlent rien. Le comportement des gens est contrôlé par d'autres personnes sur la base de normes qui sont censées être suivies par tout le monde. Le respect des normes généralement acceptées rend notre comportement prévisible. Les sanctions sont tout aussi prévisibles et généralement acceptées. Chacun de nous sait ce qu'est un remarquable découverte scientifique une récompense officielle attend, et pour un crime grave - l'emprisonnement. Les sanctions introduisent également des éléments de prévisibilité dans le comportement. Lorsque nous attendons un certain acte d'une autre personne, nous espérons qu'il connaît non seulement la norme, mais aussi la sanction qui en découle.

Ainsi, les normes et les sanctions sont combinées en un tout. Si une norme n'est pas assortie d'une sanction, alors elle cesse de réguler le comportement réel. Il devient un slogan, un appel, un appel, mais il cesse d'être un élément de contrôle social.

L'application de sanctions sociales nécessite dans certains cas la présence d'étrangers, dans d'autres non. Le licenciement est formalisé par le service du personnel de l'établissement et implique la délivrance préalable d'une ordonnance ou d'un ordre. L'emprisonnement nécessite une procédure judiciaire complexe, sur la base de laquelle une décision de justice est prise. La responsabilisation administrative, par exemple, pour les déplacements sans billet - amende, implique la présence d'un contrôleur officiel des transports, et parfois d'un policier. L'attribution d'un diplôme scientifique implique une procédure tout aussi complexe de soutenance d'un mémoire scientifique et de décision du Conseil académique.

Si l'application des sanctions est effectuée par la personne elle-même, cette forme de contrôle est alors considérée comme une maîtrise de soi. C'est le contrôle interne d'une personne. Dans le processus de socialisation, les normes sont assimilées si fermement que les personnes qui les violent éprouvent un sentiment de gêne ou de culpabilité. Contrairement aux normes de comportement approprié, une personne tombe amoureuse de la femme de son ami, envie un rival plus prospère. Dans de tels cas, on parle de remords de conscience. Conscience, honte, culpabilité - une manifestation du contrôle interne.

Les normes généralement acceptées, étant des prescriptions rationnelles, restent dans la sphère en dessous de laquelle se situe la sphère subconsciente, constituée d'impulsions élémentaires. La maîtrise de soi signifie confinement des éléments naturels, elle est basée sur l'effort volontaire.

Une caractéristique socio-psychologique extrêmement importante d'une personne. La source à partir de laquelle l'idée qu'une personne se fait d'elle-même est tirée est constituée par les personnes qui l'entourent et qui sont importantes pour elle. Selon la réaction à ses actions, selon ses appréciations, l'individu juge aussi ce qu'il est lui-même. Le contenu de la conscience de soi est influencé par l'idée qu'une personne a de la façon dont les autres la considèrent. Le comportement social d'une personne consiste en grande partie en sa réaction aux opinions des personnes qui l'entourent, et cette opinion affecte sérieusement la formation de la conscience de soi individuelle.

Contrairement aux fourmis, aux abeilles et même aux singes, les êtres humains ne peuvent poursuivre l'interaction collective que si chacun exerce sa maîtrise de soi. On dit d'un adulte qui ne peut pas se contrôler qu'il "se comporte comme un enfant". Le comportement impulsif, l'incapacité à contrôler ses désirs et ses caprices ne sont typiques que pour les enfants. Par conséquent, le comportement impulsif est appelé infantilisme. Au contraire, un comportement conforme aux normes rationnelles, aux obligations, aux efforts volontaires est un signe de l'âge adulte.

Environ 70% du contrôle social s'effectue par le contrôle de soi. Plus la maîtrise de soi est développée parmi les membres d'une société, moins cette société doit recourir au contrôle externe. Et vice versa, moins les gens ont de maîtrise de soi, plus souvent les institutions de contrôle social, en particulier l'armée, les tribunaux et l'État, doivent entrer en action. Plus la maîtrise de soi est faible, plus le contrôle externe doit être serré. Cependant, un contrôle externe strict, une tutelle mesquine des citoyens entravent le développement de la conscience de soi et l'expression de la volonté, étouffent les efforts volontaires internes. Souvent, la dictature a été établie ostensiblement au profit des citoyens, afin de rétablir l'ordre. Mais les citoyens, habitués à se soumettre à un contrôle coercitif, n'ont pas développé le contrôle interne. Ils se sont dégradés en tant qu'êtres sociaux capables de prendre leurs responsabilités et de se comporter conformément aux normes rationnelles. Ils questionnent la rationalité même des normes coercitives, préparant progressivement une justification raisonnable à toute résistance à ces normes. Un exemple d'une telle situation est la Russie, où les décembristes, révolutionnaires, régicides, qui empiétaient sur les fondements de l'ordre social, étaient justifiés par l'opinion publique parce que la résistance, et non la soumission à des normes coercitives, était considérée comme raisonnable.

Comportement déviant (déviant)

Humain comportement peut être défini comme un mode de vie particulier, des actions et des actes de personnes. Parfois, il peut sembler que les actions d'un individu sont ses propres affaires. Or, vivant en société, tout individu est presque constamment (physiquement ou mentalement) entouré d'autres personnes. Par conséquent, son comportement individuel est très souvent interconnecté avec les autres et est de nature sociale. comportement social- ce sont les actions d'une personne par rapport à la société, aux autres, à la nature et aux choses qui l'entourent. Les gens se « blessent » non seulement par contact direct, mais aussi par les choses, la nature, par l'habitat commun. Dans le même temps, les interactions humaines sont extrêmement complexes et diverses et peuvent être séparées dans le temps et dans l'espace. Ainsi, par exemple: un fabricant de produits de qualité inférieure peut nuire à la santé de centaines de personnes, dont il n'a malheureusement jamais pensé à l'existence. L'automobiliste, faisant chauffer le moteur de son «cheval de fer» dans la cour, fait grimacer les riverains autour de lui et fermer plus hermétiquement les fenêtres. Un éleveur de chiens qui ne nettoie pas les excréments de son animal obligera quelqu'un qui y entre accidentellement par une soirée sombre à jurer et à nettoyer. Les législateurs siégeant dans des centaines de parlements, grands et petits, à travers le monde peuvent faciliter ou compliquer la vie de centaines de personnes qu'ils ne connaissent pas grâce aux décisions qu'ils prennent. Etc...

De par sa nature, le comportement social peut être très divers : altruiste ou égoïste, respectueux des lois ou illégal, sérieux ou frivole, courageux ou lâche, vertueux ou vicieux, indépendant ou opportuniste, délicat, correct ou grossier et impoli, etc. Il est déterminé par de très nombreux facteurs sociaux et personnels.

Vers le principal facteurs sociaux du comportement comprennent les coutumes, les traditions, les valeurs sociales et les normes existant dans la société, la nature du comportement de l'élite sociale (en tant que modèle), les conditions qui se sont développées dans la société pour un comportement positif ou négatif (par exemple, des impôts excessifs causent une vague de dissimulation à leur égard, un appareil d'État pléthorique - abus et corruption des fonctionnaires, faiblesse du contrôle social et impunité des violations - comportement déviant généralisé, absence de poubelles et de toilettes publiques dans les rues - augmentation de la pollution de l'environnement, etc.) .

Facteurs personnels comportement Ce sont les facteurs qui viennent de l'individu lui-même. Parmi eux, les six suivants.

Il est clair que rien n'est parfait dans le monde. Par conséquent, dans le comportement social des gens, il existe malheureusement de nombreuses déviations indésirables. Un autre concept sociologique leur est lié - le soi-disant comportement déviant.

Les termes "déviation", "déviant" viennent du latin deviatio - déviation. Par conséquent, le comportement déviant des gens est appelé déviant. Il est considéré dans un sens large et étroit.

À sens large Un comportement déviant peut être appelé toute action qui ne correspond pas aux normes et aux stéréotypes sociaux qui se sont développés dans une société donnée. Avec cette approche, cependant, il est nécessaire de distinguer, relativement parlant, les déviations positives ou positives et négatives ou négatives (du latin negativus - négatif).

Écart positif- c'est un tel comportement déviant, qui, bien que perçu par beaucoup comme inhabituel, étrange ou même, peut-être, comme "anormal", mais en même temps ne provoque généralement pas de désapprobation. Il peut s'agir d'actes héroïques, d'abnégation, d'un dévouement excessif à quelque chose ou à quelqu'un, d'un zèle excessif, d'un sentiment accru de pitié et de sympathie, etc.

Écart négatif, au contraire, représente les écarts de comportement qui font que la plupart des gens réagissent avec désapprobation ou condamnation. Cela comprend le terrorisme, le vandalisme, le vol, la trahison, la cruauté envers les animaux, etc. Un tel écart est suivi de sanctions de la part de organismes gouvernementaux(administratif ou pénal).

La déviation au sens étroit du terme est une déviation négative et non approuvée des normes sociales.

L'ivresse (consommation immodérée de boissons alcoolisées) et l'alcoolisme (attirance morbide pour l'alcool) sont très nocifs pour tous. Ils menacent la santé du buveur et de ses enfants, détruisent la personnalité de l'alcoolique et de sa famille, conduisent à des accidents, à la criminalité, réduisent l'efficacité de l'économie et le bien-être de la société. Par exemple, selon les estimations de chercheurs américains, environ 14 millions de personnes souffrent d'alcoolisme et les pertes annuelles qui en découlent atteignent jusqu'à 100 milliards de dollars. Malheureusement, il s'est toujours distingué par une forte consommation d'alcool. Il y a plus de 120 ans, un écrivain russe Fédor Dostoïevski(1821-1881) dans le roman "Demons" a noté que dans notre pays "les mers et les océans de vodka sont bu pour aider le budget". Or, l'alcoolisation de la société a surtout augmenté ces dernières décennies. Ainsi, depuis 20 ans, la vente de vodka et de spiritueux a augmenté de plus de 2 fois, et les vins de fruits et de baies (mais la terminologie populaire, "fruit-profitable") - de plus de 6,6 fois. Notre pays est actuellement le leader mondial absolu de la consommation d'alcool par habitant (25 litres d'alcool pur par an et par adulte, population active), nettement devant les pays traditionnellement buveurs comme,,, et. Par ailleurs, les Russes consomment 90 % d'alcool pur sous forme de boissons fortes, alors que nulle part en Europe, à part la Finlande (36 %), ce chiffre ne dépasse les 30 %. Il n'est donc pas surprenant que le nombre de cas de psychose alcoolique ces dernières années ait plus que triplé et que des raisons différentes liés à l'alcool, environ 500 000 Russes meurent chaque année.

La toxicomanie est très proche de la déviation de l'alcoolisme (ou même de sa variété). C'est une attirance morbide pour différentes sortes médicaments - analgésiques, somnifères, substances amusantes ou enivrantes. Ici, les motifs identiques ou similaires sont le désir de plaisir, le désir de "se reposer" de la vie quotidienne, "d'échapper" à la réalité désagréable, de vivre des sensations fortes. Et, en règle générale, le même résultat - la commission de crimes, un épuisement physique et mental profond, une grave toxicomanie, une dégradation de l'individu. Par exemple, une année de passe-temps à renifler un solvant aussi puissant que la colle Moment conduit, selon les médecins, à la dissolution du cerveau des enfants. Et la même "expérience" d'utilisation du brassage de drogue le plus dangereux (dépendance puissante et "retrait" extrêmement grave) - provoque chez une personne une démence persistante au niveau sénile. Selon l'ONU, environ un habitant sur 25 de la Terre abuse de la drogue aujourd'hui. En d'autres termes, le nombre de toxicomanes dans le monde a dépassé les 200 millions de personnes. La consommation de stupéfiants rattrape rapidement la consommation d'alcool, et si les tendances actuelles se maintiennent, dans 10-15 ans le nombre de nos alcooliques et de nos toxicomanes pourrait devenir égal.

fumeur. Il est difficile de trouver une autre habitude dont les dangers sont si bien connus. Pourtant, jusqu'à présent, la grande majorité des jeunes considèrent le tabagisme comme une occupation anodine, et souvent attirante. Fumer provoque de nombreuses maladies dangereuses, qui entraînent souvent des conséquences graves et même la mort. Selon l'Organisation mondiale de la santé, le plus maladie dangereuse- cancer du poumon - dans 95% des cas, est associé au tabagisme et un cas sur quatre - à des maladies cardiovasculaires. Des scientifiques américains ont calculé : chaque fumeur par jour coûte 3 dollars de plus en médicaments qu'un non-fumeur ; les fumeurs en général travaillent de moins en moins bien à cause des pauses tabac ; les fumeurs tombent malades plus souvent, plus longtemps et plus gravement ; les fumeurs meurent plus tôt; un tiers (1/3) de tous les incendies sont causés par des fumeurs.

La prostitution. En règle générale, la prostitution est comprise d'une manière ou d'une autre comme des formes socialement organisées de vente de services sexuels. La raison qui pousse à la prostitution est le manque de moyens de subsistance, la menace pour la vie ou la coercition. De nombreux chercheurs soulignent l'importance des prédispositions mentales et sexuelles pour la genèse de la prostitution : initiation sexuelle précoce (avant 14 ans), promiscuité, tempérament sexuel excessif, tendances masochistes, désir subconscient de se venger des hommes.

L'homosexualité est l'attirance sexuelle d'un individu pour des personnes du même sexe et les relations sexuelles entre elles.

Le vagabondage est l'une des formes d'extrême inadaptation sociale et de marginalité de l'individu, qui s'exprime par l'absence lieu permanent résidence, travail et revenu stable.

En même temps, comme vous le savez, tout est relatif, et les gens sont parfois subjectifs et sévères dans leurs appréciations et ont tendance à "accrocher des étiquettes" à tous ceux qui ne correspondent pas à leurs idées sur la norme. Ainsi, de simples « morses » (baigneurs dans un trou de glace), des voyageurs solitaires, comme le courageux russe Fyodor Konyukhov (né en 1951), etc., peuvent se révéler déviants dans une partie de la société.

Les raisons comportement déviant Les sociologues recherchent dans divers domaines :

1) dans l'imperfection de la nature humaine et divers vices des personnes (égoïsme, soif excessive de la satisfaction de ses désirs, désir de se démarquer, envie, etc.);

2) dans les caractéristiques biologiques et psychologiques des personnes (propriétés particulières des organismes individuels, prédisposition génétique de certains individus à la déviance, déficiences mentales, psychopathie, etc.) ;

3) dans les conditions sociales de vie (éducation, éducation, environnement humain, possibilités de travailler, gagner beaucoup d'argent, avoir un repos culturel, etc.).

À cet égard, certains résultats d'études sur les causes de la criminalité sont curieux. Chez la grande majorité des criminels (près de 80 %), les scientifiques ont trouvé le même « gène défectueux », qui peut être une sorte de « gène du crime ». Cela peut signifier que les origines des comportements criminels se situent principalement au niveau génétique et que la déviation la plus négative se manifeste le plus souvent chez les personnes handicapées mentales présentant une déficience intellectuelle sévère. Si l'on tient compte du fait que 22 % des Russes souffrent de troubles ou de maladies mentales graves, alors la société a quelque chose à penser.

Allouer les types de comportements déviants suivants.

JE. Comportement agressif (destructeur). - une tendance (aspiration), se manifestant par un comportement réel ou fantasmatique, dans le but de subjuguer les autres ou de les dominer.

Comment la tendance d'une personne particulière à manifester cette tendance sous la forme d'actions internes et externes spécifiques est une caractéristique individuelle. Cette caractéristique individuelle est assez difficile à mesurer, et donc la principale façon d'évaluer une tendance agressive est d'évaluer ses manifestations comportementales.

Principaux signes de comportement agressif :

un désir prononcé de dominer les gens et de les utiliser à leurs propres fins;

tendance à s'effondrer;

se concentrer sur le fait de causer du tort aux autres;

propension à la violence (infliger de la douleur).

En résumant tous les signes énumérés, nous pouvons dire que le comportement agressif d'une personne implique toutes les actions avec un motif de domination prononcé. Un comportement agressif-antisocial comprend nécessairement la violence- actions verbales (verbales) ou physiques qui causent de la douleur. En règle générale, il se déroule dans le contexte des émotions négatives de l'agresseur (colère, rage, plaisir sadique, indifférence) et, à son tour, provoque des sentiments négatifs de la victime (peur, humiliation). Ce comportement est dirigé par des motifs agressifs - détruire, éliminer, utiliser, nuire.

Le comportement criminel est une forme exagérée de comportement délinquant. En général, le comportement délinquant est directement dirigé contre les normes existantes de la vie de l'État, clairement exprimées dans les règles (lois) de la société.

Caractéristiques du comportement délinquant.

C'est l'un des types de comportement déviant les moins définis. Par exemple, l'éventail des actes reconnus comme criminels est différent selon les États, selon temps différent. Les lois elles-mêmes sont ambiguës et, en raison de leur imperfection, une grande partie de la population adulte peut être qualifiée de «criminel», par exemple, en vertu d'articles tels que l'évasion fiscale ou le fait d'infliger des douleurs physiques à quelqu'un. De même, tout le monde sait qu'il est mal de mentir. Mais une personne qui dit la vérité toujours et partout, quelles que soient les circonstances, aura l'air plus inadéquate que celle qui ment de manière appropriée.

Le comportement délinquant est régi principalement par des normes juridiques - lois, règlements, règles disciplinaires.

Le comportement illégal est reconnu comme l'une des formes de déviation les plus dangereuses, car il menace les fondements mêmes de la structure sociale - l'ordre public.

Le comportement de l'individu est activement condamné et puni dans toute société. La fonction principale de tout État est de créer des lois et de surveiller leur application. Par conséquent, contrairement à d'autres types de déviations, le comportement délinquant est réglementé par des institutions sociales spéciales: tribunaux, autorités d'enquête, lieux de détention.

Un comportement illégal signifie par nature l'existence d'un conflit entre l'individu et la société - entre les aspirations individuelles et les intérêts publics.

Conséquences négatives du comportement de personnalité addictif :

perte de capacité de travail;

conflits avec les autres;

commettre des délits.

comportement addictif- c'est le type de déviation le plus courant, d'une manière ou d'une autre, affectant n'importe quelle famille.

Conditionnellement, on peut parler de dépendance normale et excessive. Toutes les personnes éprouvent une dépendance "normale" vis-à-vis d'objets vitaux tels que l'air, l'eau, la nourriture.

La tendance à la dépendance excessive engendre des relations symbiotiques problématiques ou des comportements addictifs. Le comportement dépendant est étroitement lié à la fois à l'abus de quelque chose ou de quelqu'un par l'individu et à la violation de ses besoins.

Objets de dépendance :

substances psychoactives (drogues légales et illégales);

Aujourd'hui, le comportement suicidaire n'est pas considéré comme pathologique sans ambiguïté. Dans la plupart des cas, il s'agit du comportement d'une personne mentalement normale. En même temps, il existe un point de vue très répandu sur le suicide en tant que point extrême dans une série de formes de comportement autodestructeur qui se passent mutuellement.

Comportement suicidaire- des actions conscientes guidées par des idées de se priver de la vie.

Ainsi, les conduites suicidaires se réalisent simultanément dans les plans interne et externe.

Les suicides sont divisés en trois groupes principaux.

En général, le comportement déviant est l'un des problèmes les plus importants de toute société. Elle a toujours été, est et sera présente dans la société humaine. Et peu importe à quel point nous voulons nous en débarrasser, il y aura toujours des gens qui ne pourront ou ne voudront pas vivre selon les règles et les normes adoptées dans la société dans laquelle ils vivent.

question test

Comment comprenez-vous le concept de « contrôle social » ?

Qui exerce le contrôle social ?

Nommez les sujets et les institutions de contrôle social.

Qu'est-ce que l'opinion publique ?

Comment fonctionne le mécanisme de contrôle social ?

Quel rôle la norme sociale joue-t-elle dans le contrôle social ?

Quels types de sanctions connaissez-vous ?

Quel comportement est considéré comme déviant ?

Quelles sont les causes de déviation ?

Quels types de comportements déviants connaissez-vous ?

La coopération sociale dans les conditions de la division du travail est une condition pour répondre aux besoins croissants des gens, et donc pour réussir dans la lutte pour la survie. Dans la nature humaine, sujette aux comportements déviants, il existe des forces qui empêchent les actions incompatibles avec les normes de comportement qui conduisent à l'intégration et à la stabilité. Dans l'étude de Smelser, 99 % des personnes interrogées ont admis avoir enfreint la loi au moins une fois dans leur vie en raison de la contradiction entre vouloir quelque chose et les normes sociales et valeurs.

Le rôle du mécanisme de contrôle social - une sorte de "soupape de dérivation" - est joué par culture de masse des jeunes. Possédant les caractéristiques de la super-permissibilité, il permet aux jeunes de "se détendre", de soulager le stress émotionnel et déviant, de garder le contrôle sur eux du côté des aînés et des normes de comportement de la société. La confiance des jeunes dans leur indépendance vis-à-vis des adultes dans le cadre de la culture des jeunes forme un sens et des motifs de responsabilité pour leur comportement. Au fur et à mesure qu'un jeune grandit, il se désintéresse généralement de cette culture, se socialise et se conforme aux normes de comportement. Cependant, pour certains jeunes, la surpermisibilité de la culture des jeunes forme un comportement et une motivation déviants distincts.

La forme ultime de contrôle social est isolation de l'environnement social - pour arrêter les contacts du déviant avec d'autres personnes. Ce mécanisme bloque les conflits potentiels, les motivations et les actions déviantes. Les personnes isolées laissent un champ à la manifestation de motifs conformes, de normes de comportement. Cet isolement est caractéristique des criminels détenus dans les prisons. Un autre mécanisme de contrôle social - isolation déviant du milieu social en limitant ses contacts avec les autres, suggérant la possibilité d'un retour en société. Et enfin, c'est possible réhabilitation déviants quand ils créent conditions artificielles communication avec les autres sous le contrôle de psychiatres, de gardiens, etc. Pour les détenus, ces circonstances évoluent en termes de libération conditionnelle, de déconvoyage, etc.

Le contrôle social est également divisé en (1) informel et (2) formel. Informel le contrôle social existe, selon Crosby, sous la forme de : (a) rémunération (approbation, promotion, etc.) ; (b) la punition (un regard mécontent, des remarques critiques, la menace d'une punition physique, etc.) ; (c) croyances (preuve motivée de l'observance d'un comportement normal); (d) la réévaluation humaine des normes culturelles (résultant de toutes les formes antérieures de contrôle social plus la capacité d'estime de soi).

Officiel le contrôle est effectué par l'appareil d'État, qui veille à l'application des normes de conduite et à la motivation de ce respect des normes. À politique Dans les pays où la base de la société est un État autoritaire ou totalitaire, ce contrôle s'exerce par la violence directe contre les personnes dans tous les domaines. Elle reste souvent illégitime, donnant lieu à différents types motivation et comportement déviants sous forme de sabotage secret ou même de rébellion. L'idée de liberté valeur essentielle La vie du peuple ne s'est jamais développée en Orient (en Asie) - l'obéissance au pouvoir y était considérée comme la valeur principale, et tout discours contre lui était considéré comme déviant et sévèrement puni.

À économique et économico-politique Dans les pays où la base de la société est une économie de marché, le contrôle formel du respect des normes légales et des standards de comportement est complété par le contrôle des pouvoirs des fonctionnaires qui contrôlent le respect des comportements conformes et la lutte contre les comportements déviants. L'idée de liberté est depuis longtemps une valeur des sociétés occidentales, donnant lieu à une initiative qui viole les normes traditionnelles de comportement et qui l'homme moderne doit aux réalisations de l'ère industrielle : parmi eux, l'État de droit et le gouvernement représentatif, l'indépendance des cours et tribunaux, les procédures judiciaires et la réparation en cas d'actions illégales de l'État, la liberté d'expression et de la presse, la séparation de l'Église et de l'État .

Fonctions du système de contrôle social

Le contrôle social est un système de régulation sociale du comportement des personnes dans la société, garantissant leur interaction ordonnée. Par rapport à la société, le contrôle social remplit deux fonctions essentielles : protectrice et stabilisatrice, et se divise en deux types :

1. contrôle interne ou autocontrôle. lorsqu'un individu régule indépendamment son comportement, en le coordonnant avec les normes de la société, ici le principal critère d'évaluation morale est conscience;

2. contrôle externe est un ensemble d'institutions et de moyens qui garantissent le respect des normes généralement acceptées.

Le système de contrôle social est réalisé à l'aide de normes sociales, de sanctions et d'institutions (agents de contrôle).

Les normes sociales sont des prescriptions, des exigences, des règles qui définissent les limites du comportement acceptable et socialement approuvé des personnes. Ils remplissent les fonctions suivantes dans la société :

régler le cours général de la socialisation;
intégrer la personnalité dans l'environnement social;
servir de modèles, de normes de comportement approprié;
contrôler les comportements déviants. Il existe deux types de normes sociales :

1. Formelle, basée sur la loi :

formellement défini ;
inscrit dans la réglementation;
confirmée par le pouvoir coercitif de l'État.

2. U informel basé sur la moralité :

non formalisé ;
soutenue par l'opinion publique.

L'essence des normes sociales est la suivante:

ils permettent à l'individu d'entrer en relation avec d'autres personnes ;
le respect des normes est strictement contrôlé par un mécanisme complexe qui combine les efforts de contrôle et d'autocontrôle à travers un système de sanctions et de récompenses.

Le respect des normes sociales dans la société est assuré par sanctions sociales,qui représentent la réaction du groupe au comportement de l'individu dans des situations socialement significatives. Toute la variété des normes sociales dans la société, à mesure que l'effet de l'action augmente, se divise en quatre types:

sanctions positives informelles - l'approbation publique de l'environnement informel, c'est-à-dire parents, amis, collègues, connaissances, etc. (compliment, louange amicale, disposition amicale, etc.);
sanctions positives formelles - l'approbation publique des autorités, des institutions et des organisations officielles (récompenses gouvernementales, récompenses d'État, avancement professionnel, récompenses matérielles, etc.);
sanctions négatives informelles - punitions non prévues par le système juridique de la société, mais appliquées par la société (remarque, ridicule, rupture d'amitiés, commentaires désapprobateurs, etc.);
sanctions négatives formelles - sanctions prévues par les lois, règlements, instructions et ordonnances administratives (amende, rétrogradation, révocation, arrestation, emprisonnement, privation des droits civiques, etc.).

Il existe trois façons de mettre en œuvre le contrôle social dans un groupe et une société :

par la socialisation. Son essence est que la socialisation, façonnant nos désirs, nos préférences, nos habitudes et nos coutumes, est l'un des principaux facteurs de contrôle social et d'établissement de l'ordre dans la société ;
par la pression du groupe. Chaque individu, étant membre de plusieurs groupes primaires, doit à la fois partager un certain minimum de normes culturelles acceptées dans ces groupes et se comporter de manière appropriée. Sinon, la condamnation et les sanctions du groupe peuvent s'ensuivre, allant de simples réprimandes à l'expulsion d'un groupe primaire publié ;
par la coercition. Dans une situation où un individu ne veut pas se conformer aux lois, règlements, procédures formalisées, un groupe ou une société recourt à la coercition pour le contraindre à faire comme tout le monde.

Ainsi, chaque société développe un certain système de contrôle, qui consiste en des moyens formels et informels de régulation du comportement des personnes et contribue au maintien de l'ordre public. La famille, les parents, les amis, les collègues agissent en tant qu'agents de contrôle informel, tandis que le contrôle formel est effectué principalement par des représentants officiels de l'État dotés de fonctions de contrôle - tribunaux, armée, services spéciaux, forces de l'ordre et autres institutions autorisées.

Le contrôle social, ses types. Normes et sanctions. Comportement déviant (déviant)

controle social - un ensemble d'institutions et de mécanismes qui garantissent le respect des normes de comportement et des lois généralement acceptées.

Le contrôle social comprend deux éléments principaux : normes et sanctions sociales.

les normes sociales

les normes sociales- ce sont des règles, des normes, des modèles socialement approuvés ou fixés par la loi qui régissent le comportement social des personnes. Par conséquent, les normes sociales sont divisées en normes juridiques, normes morales et normes sociales propres.

Dispositions légales - Il s'agit de normes formellement inscrites dans divers types d'actes législatifs. La violation des normes juridiques implique des sanctions juridiques, administratives et autres.

moeurs- des normes informelles fonctionnant sous la forme opinion publique. Le principal outil du système de normes morales est la censure publique ou l'approbation publique.

À les normes sociales comprennent généralement :

les habitudes sociales du groupe (par exemple, "ne lève pas ton nez devant le tien");

coutumes sociales (par exemple, l'hospitalité);

traditions sociales (par exemple, subordination des enfants aux parents),

mœurs publiques (mœurs, morale, étiquette) ;

tabous sociaux (interdiction absolue du cannibalisme, de l'infanticide, etc.). Coutumes, traditions, mœurs, tabous sont parfois appelés règles générales comportement social.

sanction sociale

Sanctions sociales - ce sont des récompenses et des punitions qui encouragent les gens à se conformer aux normes sociales. À cet égard, les sanctions sociales peuvent être qualifiées de gardiennes des normes sociales.

Les normes sociales et les sanctions sociales forment un tout inséparable, et si une norme sociale ne s'accompagne pas d'un sanction sociale, alors il perd sa fonction de régulation sociale.

Il y a les suivants mécanismes de contrôle social :

isolement - isolement du déviant de la société (par exemple, emprisonnement);

isolement - limiter les contacts du déviant avec les autres (par exemple, placement dans une clinique psychiatrique);

réhabilitation - un ensemble de mesures visant à ramener le déviant à une vie normale.

Types de sanctions (types de contrôle social)

Formel (officiel):

Négatif (punition) - punition pour avoir enfreint la loi ou violé l'ordre administratif : amendes, emprisonnement, etc.

Positif (encouragement) - encouragement de l'activité ou de l'acte d'une personne par des organismes officiels : récompenses, certificats de réussite professionnelle, académique, etc.

Informel (informel):

Négatif - condamnation d'une personne pour un acte de la société : ton offensant, juron ou réprimande, ignorance provocante d'une personne, etc.

Positif - gratitude et approbation des personnes non officielles - amis, connaissances, collègues : éloges, sourire approbateur, etc., etc.

Types de contrôle social

Contrôle social externe est un ensemble de formes, de méthodes et d'actions qui garantissent le respect des normes sociales de comportement. Il existe deux types de contrôle externe - formel et informel.

Contrôle social formel, basée sur l'approbation ou la condamnation officielle, est menée par les autorités de l'État, les organisations politiques et sociales, le système éducatif, les médias et opère dans tout le pays, sur la base de normes écrites - lois, décrets, résolutions, ordonnances et instructions. Le contrôle social formel peut également inclure l'idéologie dominante dans la société. Parlant de contrôle social formel, il s'agit avant tout d'actions visant à faire respecter les lois et l'ordre avec l'aide des représentants du gouvernement. Un tel contrôle est particulièrement efficace dans les grands groupes sociaux.

Contrôle social informel fondée sur l'approbation ou la condamnation de parents, d'amis, de collègues, de connaissances, de l'opinion publique, exprimée à travers les traditions, les coutumes ou les médias. Les agents du contrôle social informel sont des institutions sociales telles que la famille, l'école, la religion. Ce type de contrôle est particulièrement efficace dans les petits groupes sociaux.

Dans le processus de contrôle social, la violation de certaines normes sociales est suivie d'une punition très faible, par exemple, la désapprobation, un regard hostile, un sourire narquois. La violation d'autres normes sociales est suivie de sanctions sévères - la peine de mort, l'emprisonnement, l'exil du pays. La violation des tabous et des lois légales est la plus sévèrement punie, et certains types d'habitudes de groupe, en particulier les habitudes familiales, sont les plus légèrement punies.

Contrôle social interne- régulation indépendante par l'individu de son comportement social dans la société. Dans le processus de maîtrise de soi, une personne régule indépendamment son comportement social, en le coordonnant avec les normes généralement acceptées. Ce type le contrôle se manifeste, d'une part, par un sentiment de culpabilité, des expériences émotionnelles, des "remords" pour Action sociale, d'autre part, sous la forme d'une réflexion d'un individu sur son comportement social.

L'autocontrôle d'un individu sur son propre comportement social se forme dans le processus de sa socialisation et la formation des mécanismes socio-psychologiques de son autorégulation interne. Les principaux éléments de la maîtrise de soi sont la conscience, la conscience et la volonté.

Conscience humaine- c'est une forme individuelle de représentation mentale de la réalité sous la forme d'un modèle généralisé et subjectif du monde environnant sous la forme de concepts verbaux et d'images sensorielles. La conscience permet à l'individu de rationaliser son comportement social.

Conscience- la capacité d'une personne à formuler de manière indépendante ses propres devoirs moraux et à exiger de lui-même leur accomplissement, ainsi qu'à faire une auto-évaluation des actions et des actes accomplis. La conscience ne permet pas à un individu de violer ses attitudes, principes, croyances établis, conformément auxquels il construit son comportement social.

Sera- régulation consciente par une personne de son comportement et de ses activités, exprimée dans la capacité à surmonter les difficultés externes et internes dans l'accomplissement d'actions et d'actes intentionnels. La volonté aide l'individu à surmonter ses désirs et ses besoins subconscients intérieurs, à agir et à se comporter en société conformément à ses convictions.

Dans le processus de comportement social, un individu doit constamment se battre avec son subconscient, ce qui donne à son comportement un caractère spontané, donc la maîtrise de soi est condition essentielle comportement social des personnes. En règle générale, la maîtrise de soi des individus sur leur comportement social augmente avec l'âge. Mais cela dépend aussi des circonstances sociales et de la nature du contrôle social externe : plus le contrôle externe est strict, plus le contrôle de soi est faible. De plus, l'expérience sociale montre que plus le contrôle de soi d'un individu est faible, plus le contrôle externe doit être fort vis-à-vis de lui. Cependant, cela se traduit par des coûts sociaux importants, car un contrôle externe strict s'accompagne d'une dégradation sociale de l'individu.

Outre le contrôle social externe et interne du comportement social d'un individu, il existe également : 1) un contrôle social indirect fondé sur l'identification à un groupe de référence respectueux des lois ; 2) contrôle social basé sur la large disponibilité d'une variété de moyens pour atteindre les objectifs et satisfaire les besoins, alternative à l'illégalité ou à l'immoralité.

Comportement déviant

En dessous de déviant(de lat. deviatio - déviation) comportement la sociologie moderne implique, d'une part, un acte, des actions d'une personne qui ne correspondent pas à des normes ou standards officiellement établis ou effectivement établis dans une société donnée, et d'autre part, un phénomène social exprimé dans des formes massives d'activité humaine qui ne correspondent pas à des normes officiellement établies ou effectivement établies au sein d'une société donnée, des normes ou des standards.

L'une des plus reconnues en sociologie moderne est la typologie des comportements déviants développée par R. Merton.

Typologie des comportements déviants Merton est basé sur le concept de déviation comme un écart entre les objectifs culturels et les moyens socialement approuvés pour les atteindre. Ainsi, il distingue quatre types de déviations possibles :

innovation, ce qui implique l'accord avec les objectifs de la société et le refus des moyens généralement acceptés pour les atteindre (les "innovateurs" incluent les prostituées, les maîtres chanteurs, les créateurs de "pyramides financières", les grands scientifiques) ;

ritualisme associés au déni des objectifs d'une société donnée et à une exagération absurde de l'importance des moyens pour les atteindre, par exemple, un bureaucrate exige que chaque document soit soigneusement rempli, revérifié, classé en quatre exemplaires, mais l'essentiel est oublié - le but;

retraiteisme(ou fuite de la réalité), exprimée dans le rejet à la fois des objectifs socialement approuvés et des moyens de les atteindre (ivrognes, toxicomanes, sans-abri, etc.) ;

rébellion, niant à la fois les objectifs et les méthodes, mais s'efforçant de les remplacer par de nouveaux (les révolutionnaires luttant pour une rupture radicale de toutes les relations sociales).

Quelques causes des comportements déviants ne sont pas de nature sociale, mais biopsychologique. Par exemple, une tendance à l'alcoolisme, à la toxicomanie, aux troubles mentaux peut être transmise des parents aux enfants.

Marginalisation est l'une des causes des déviations. Le principal signe de marginalisation est la rupture des liens sociaux, et dans la version « classique », les liens économiques et sociaux sont d'abord déchirés, puis spirituels. Comme trait caractéristique du comportement social des marginalisés, on peut nommer une diminution du niveau des attentes sociales et des besoins sociaux.

Vagabondage et mendicité, représentant un mode de vie particulier, se sont récemment répandus parmi divers types de déviations sociales. Le danger social des déviations sociales de ce genre réside dans le fait que les vagabonds et les mendiants agissent souvent comme intermédiaires dans la distribution de drogue, commettent des vols et autres délits.

Écarts positifs et négatifs

Les écarts (écarts), en règle générale, sont négatif. Par exemple, le crime, l'alcoolisme, la toxicomanie, le suicide, la prostitution, le terrorisme, etc. Cependant, dans certains cas, il est possible positif les déviations, par exemple, un comportement fortement individualisé, caractéristique de la pensée créative originale, qui peut être évaluée par la société comme une « excentricité », une déviation de la norme, mais en même temps être socialement utile. L'ascèse, la sainteté, le génie, l'innovation sont des signes de déviations positives.

Les écarts négatifs sont divisés en deux types :

les déviations qui visent à causer du tort à autrui (diverses actions agressives, illégales, criminelles) ;

déviations qui nuisent à la personnalité elle-même (alcoolisme, suicide, toxicomanie, etc.).