6. Processus de mémoire.

La mémoire est un processus psychophysiologique :

Réaliser la réflexion et l'accumulation d'expériences individuelles et sociales directes et passées;

Remplir les fonctions de mémorisation, de conservation, de reproduction et d'oubli.

La mémoire sert de base à l'acquisition de connaissances, de compétences et de capacités et à leur utilisation ultérieure.

Processus de mémoire

Stocker quelque chose en mémoire implique trois processus.

Le premier est la mémorisation et le codage, au cours de laquelle les informations qui seront stockées sont mises en surbrillance.

La seconde est le stockage proprement dit des informations et le lier à celui déjà en mémoire.

La troisième étape est la reconnaissance et la reproduction informations stockées ; sans elle, nous ne pourrions jamais savoir ce dont nous nous souvenons vraiment.

Et il y a un autre processus:

Oubli.

mémorisation- conservation du matériel en mémoire. Z. - la condition la plus importante pour la restauration ultérieure des connaissances nouvellement acquises. Le succès de Z. est principalement déterminé par la possibilité d'incorporer de nouveaux matériaux dans un système de connexions significatives. La mémoire volontaire et involontaire se distinguent en fonction de la place des processus de mémoire dans la structure de l'activité.Dans le cas de la mémoire involontaire, une personne ne se donne pas pour tâche de mémoriser tel ou tel matériel. Les processus liés à la mémoire effectuent ici des opérations qui desservent d'autres activités. En conséquence, Z. a un caractère relativement direct et est réalisé sans efforts volontaires particuliers, sans sélection préalable de matériel et sans utilisation consciente de techniques mnémotechniques. Dans le même temps, la dépendance de Z. vis-à-vis des objectifs et des motivations de l'activité persiste également dans ce cas. Comme des études l'ont montré (P.I. Zinchenko, A.A. Smirnov), la mémoire involontaire est beaucoup plus efficace que lorsque le matériel mémorisé est inclus dans le contenu de l'objectif de l'action en cours. La spécificité du problème à résoudre joue également un rôle important : l'orientation vers les connexions sémantiques, sémantiques conduit à un traitement plus approfondi du matériel et à une mémoire involontaire plus longue.La mémoire arbitraire est une action spéciale, tâche spécifique qui - se souvenir exactement, le plus longtemps possible, dans le but d'une reproduction ultérieure ou simplement d'une reconnaissance - détermine le choix des méthodes et des moyens de z., et influence ainsi également ses résultats. Typique pour ce type de Z. est une structure médiée complexe. Parmi les méthodes de connaissance arbitraire couramment utilisées figurent l'élaboration d'un plan préliminaire, la sélection de bastions sémantiques, le regroupement sémantique et spatial du matériel, la présentation du matériel sous la forme d'une image visuelle visuelle et sa corrélation avec les connaissances existantes. . Toutes choses égales par ailleurs, l'apprentissage arbitraire est plus productif que l'apprentissage involontaire, il assure une plus grande systématicité, une plus grande prise de conscience de l'assimilation de nouvelles connaissances et une contrôlabilité de ce processus. La répétition joue un rôle important parmi les mécanismes de Z.. Prolongant la durée effective de l'impact de l'information, elle permet de développer des formes de mémoire socialisées supérieures, principalement la mémoire arbitraire.Parallèlement, des études montrent que la répétition n'est pas absolument nécessaire à la mémoire à long terme, en particulier, sa rôle est considérablement réduit au cours de la mémoire. matériel important et des informations qui portent une grande charge sémantique pour l'individu.

Préservation- rétention à plus ou moins long terme en mémoire des informations obtenues dans l'expérience. La conservation en tant que processus de mémoire a ses propres lois. Il est établi que l'épargne peut être dynamique et statique. L'épargne dynamique se manifeste dans mémoire vive, et statique - à long terme. Avec la conservation dynamique, le matériau change peu, avec la conservation statique, au contraire, il subit nécessairement une reconstruction, un traitement.

La reconstruction du matériel stocké par la mémoire à long terme se produit sous l'influence des informations qui reviennent en permanence. La reconstruction se manifeste dans Formes variées: dans la disparition de certains détails et leur remplacement par d'autres détails, dans le changement dans l'enchaînement du matériau, dans sa généralisation.

Les connaissances précédemment mémorisées interagissent avec les connaissances nouvellement acquises : elles entrent dans de nouvelles connexions (associées), sont raffinées et différenciées, généralisées et recodées. L'expérience emmagasinée par la conscience change et s'enrichit constamment. Seul ce qui est mémorisé comme énoncé intégral indépendant est conservé et reproduit tel quel.

La conservation de l'information et sa modification ne peuvent être jugées que par les deux processus de mémoire suivants - la reconnaissance et la reproduction.

reconnaissance et reproduction.

Savoir, c'est reconnaître : la reconnaissance est un acte de connaissance. Dans la reconnaissance, cette activité de corrélation, de comparaison des qualités sensorielles de l'image qui apparaît dans le processus de perception avec l'objet, qui est déjà contenu dans la perception, est séparée de la perception et vient au premier plan. Toute perception, en tant qu'acte de connaissance, contient en elle-même, sous une forme plus ou moins cachée, une corrélation, une comparaison de l'image qui surgit dans la perception avec l'objet. Lorsque cette activité n'est pas représentée dans la conscience, mais son résultat, il y a perception, lorsque cette activité vient au premier plan dans la conscience, tout le processus est présenté comme une reconnaissance. (L'activité de corrélation et de juxtaposition est surtout représentée dans la palpation ; ainsi, le tâtonnement d'un objet passe généralement facilement du plan de la perception au plan de la reconnaissance.)

La reconnaissance peut se faire de plusieurs manières. Sa forme primaire la plus élémentaire est la reconnaissance plus ou moins automatique en action. Cette première étape de reconnaissance se manifeste sous la forme d'une réponse adéquate au stimulus primaire. Je marche dans la rue en pensant à quelque chose, mais soudain je m'incline machinalement, seulement après m'être rappelé qui était cette personne que j'ai rencontrée. Au bon endroit, encore machinalement, sans y penser du tout, je tourne à droite ou à gauche vers la maison. Les impressions externes régulent automatiquement mes actions. Je connais le chemin parce que je marche dans la bonne direction, et ma reconnaissance dans ce cas réside précisément dans les actions appropriées. Une telle reconnaissance en action est possible sans reconnaissance sous la forme d'une identification consciente de la nouvelle perception avec la précédente.

Vient ensuite les formes de reconnaissance, qui sont associées à un sentiment de familiarité, sans possibilité toutefois d'identifier un objet reconnu avec un objet précédemment perçu. Je sens que cet objet n'est pas le même, ou que le mot qui m'est venu n'est pas celui que je cherche, mais en même temps je n'arrive pas à identifier cet objet ni à nommer le mot juste. Ce n'est que par rapport à ce type de reconnaissance que l'explication que W. Wundt a avancée pour la reconnaissance en général peut s'appliquer lorsqu'il a soutenu que nous reconnaissons les choses non pas tant par leurs signes que par les sentiments qu'elles éveillent en nous ; après des réactions motrices ou simultanément avec elles, des moments émotionnels commencent à jouer un rôle dans la reconnaissance, ce qui crée, pour ainsi dire, des accents émotionnels de conscience.

La troisième étape de la reconnaissance est l'identification de l'objet. L'objet qui m'est donné maintenant dans un contexte, dans une situation, se détache de cette situation et s'identifie à l'objet donné plus tôt dans un autre contexte. Une telle reconnaissance suppose essentiellement la formalisation de la perception dans un concept. Elle peut à son tour être effectuée sur différents niveaux et pour divers motifs. Mais c'est toujours un acte cognitif plus ou moins complexe.

La reconnaissance, d'une part, a lieu dans la perception (contrairement à la reproduction des représentations), et en même temps, dans sa forme élargie, c'est un acte de pensée. Elle repose sur la perception, d'une part, et sur la pensée, d'autre part. Le processus de reconnaissance lui-même peut se dérouler de différentes manières : dans certains cas, il est effectué sur la base d'idées ou de souvenirs d'une situation spécifique dans laquelle cet objet ou un objet similaire a été perçu dans le passé ; dans d'autres, la reconnaissance est de nature générique, fondée sur le concept de la catégorie d'objets correspondante ; la première façon - selon une étude de F.S. Rosenfeld - est particulièrement courante chez les jeunes enfants d'âge préscolaire.

La reproduction est la reconstruction d'un matériel qui ne cause pas de difficultés et ne nécessite pas de s'appuyer sur la perception.

La base physiologique de la reproduction est le renouvellement des connexions neuronales formées antérieurement lors de la perception des objets et des phénomènes. La reproduction peut avoir lieu sous la forme d'un rappel séquentiel, c'est un processus volontaire actif. En se souvenant de quelque chose, nous repassons en quelque sorte en mémoire les faits liés au sujet de la reproduction. Le rappel chez l'homme se produit selon les lois de l'association.

Le rappel demande une concentration d'attention, il se fait parfois avec beaucoup de difficulté. La reproduction peut être arbitraire et involontaire. Le rappel est une reproduction intentionnelle arbitraire : une personne a pour but de se souvenir à l'avance et pour cela elle applique les efforts de la pensée et de la volonté. La reproduction involontaire se produit comme d'elle-même. Elle repose sur des associations par contiguïté dans le temps ou dans l'espace, dans certains cas aussi des associations par similitude et contraste.

Distinguer reproduction directe et reproduction indirecte. La perception directe procède sans associations intermédiaires (par exemple, c'est ainsi qu'une table de multiplication mémorisée est reproduite). Avec la perception médiatisée, une personne s'appuie sur des associations intermédiaires - mots, images, sentiments, actions, auxquelles l'objet de reproduction est associé.

Oubli.

Parallèlement aux processus ci-dessus, l'oubli n'est pas moins important, nécessaire et naturel. Elle s'exprime dans l'impossibilité de se souvenir ou dans une reconnaissance ou reproduction erronée. La base physiologique de l'oubli est constituée de certains types d'inhibition corticale qui interfèrent avec l'actualisation (la relance) des connexions nerveuses temporaires.

L'oubli est utile et organiquement lié à la formation de l'expérience de l'individu. Toutes ces informations qui ne sont pas pertinentes, non répétées, non reproduites par une personne même dans le plan interne, doivent être oubliées. Sans oublier, des informations personnellement significatives et aléatoires, des connaissances correctement et incorrectement mémorisées, coexisteraient côte à côte dans l'esprit. Des expériences émotionnelles désagréables et difficiles seraient constamment dans l'esprit, opprimant la vie normale d'une personne.

Le fondateur de la psychanalyse, Z. Freud, a accordé une grande attention à l'analyse des mécanismes de l'oubli qui se produisent dans la vie quotidienne. Il écrivait qu'un de ces mécanismes très fréquents consiste en « la perturbation du cheminement de la pensée par la force de la protestation interne émanant de quelque chose de refoulé ». Il a fait valoir que dans de nombreux cas d'oubli, il est basé sur le motif de la réticence à se souvenir. On peut contester une telle affirmation, mais il ne faut pas nier qu'un tel mécanisme d'oubli ne fonctionne pas dans la vie.

Des exemples d'oubli motivé, selon Z. Freud, sont des cas où une personne perd involontairement, dépose quelque part des choses liées à ce qu'elle veut oublier et oublie ces choses pour qu'elles ne lui rappellent pas des circonstances psychologiquement désagréables.

La tendance à oublier le désagréable est en effet très répandue dans la vie. Particulièrement souvent, un tel oubli motivé d'intentions et de promesses désagréables se manifeste dans les cas où elles sont associées à des souvenirs qui génèrent des expériences émotionnelles négatives.

Modèles d'oubli.

1. L'oubli progresse de manière inégale dans le temps. La plus grande perte de matière se produit immédiatement après sa perception, et à l'avenir, l'oubli va plus lentement.

2. Oublié immédiatement après la perception peut être restauré après un certain temps. Ce phénomène s'appelle la réminiscence. Son essence réside dans le fait que la reproduction ultérieure est reconstituée avec des faits et des concepts qui étaient absents lors de la première reproduction du matériel.

3. L'oubli est plus rapide si le matériel n'est pas suffisamment compris par la personne.

4. L'oubli est plus rapide si le matériel n'est pas intéressant pour une personne, n'est pas directement lié à ses besoins pratiques.

5. La vitesse d'oubli dépend directement de la quantité de matière et du degré de difficulté à la maîtriser.

processus de mémorisation.

Relecture- le processus de recréation de l'image d'un objet perçu par nous plus tôt, mais non perçu dans ce moment. Une condition préalable nécessaire à la reconnaissance et à la reproduction est impression, ou mémorisation, ce qui a été perçu, ainsi que ses conséquences ultérieures préservation.

Mémoire- est un processus mental complexe, composé de plusieurs processus privés associés les uns aux autres.

Dans l'histoire de la psychologie, des tentatives ont été faites depuis l'Antiquité pour expliquer le lien entre les processus mentaux de mémorisation et de reproduction. Même Aristote a essayé de déduire les principes par lesquels nos représentations peuvent communiquer entre elles. Ces principes, appelés plus tard les principes les associations(mot "association" moyens "lien", "composé") se sont répandus en psychologie. Ces principes sont :

1. Association par contiguïté. Les images perceptives ou toutes les représentations évoquent les représentations qui, dans le passé, ont été vécues simultanément avec elles ou immédiatement après elles. Par exemple, l'image de notre ami d'école peut rappeler des événements de notre vie qui ont une connotation émotionnelle positive ou négative.

2. Association par similarité. Les images perceptives ou certaines représentations évoquent dans l'esprit des représentations qui leur ressemblent d'une certaine manière. Par exemple, en voyant le portrait d'une personne, une idée de lui-même surgit. Ou un autre exemple : lorsque nous voyons un objet, cela peut nous rappeler une personne ou un phénomène.

3. Association par contraste. Les images perceptives ou certaines représentations évoquent dans l'esprit des représentations à certains égards opposées à elles, contrastant avec elles. Par exemple, en présentant quelque chose de noir, on peut ainsi appeler dans la représentation une image couleur blanche, et en imaginant un géant, on peut ainsi évoquer dans la représentation l'image d'un nain.

L'existence d'associations est due au fait que les objets et les phénomènes sont réellement imprimés et reproduits non pas isolément les uns des autres, mais en relation les uns avec les autres. La reproduction des uns entraîne la reproduction des autres, laquelle est déterminée par les liens objectifs réels des objets et des phénomènes. Sous leur influence, des connexions temporaires apparaissent dans le cortex cérébral, qui servent de base physiologique à la mémorisation et à la reproduction.

La doctrine de l'association s'est généralisée en psychologie, notamment dans la psychologie dite associative, qui a étendu le principe d'association à tous les phénomènes mentaux (D. Hume, W. Jame, G. Spencer). Les représentants de cette direction scientifique ont surestimé l'importance des associations, ce qui a conduit à une idée quelque peu déformée de nombreux phénomènes mentaux, dont la mémoire. Ainsi, la mémorisation était considérée comme la formation d'associations, et la reproduction comme l'utilisation d'associations déjà existantes. Une condition particulière pour la formation d'associations est la répétition répétée des mêmes processus dans le temps.

Malheureusement, dans la plupart des cas, les théories de la psychologie associative représentent une variante de l'interprétation mécaniste des phénomènes mentaux. Dans la compréhension des associationnistes, les processus mentaux sont connectés, unis les uns aux autres eux-mêmes, indépendamment de notre conscience des connexions internes essentielles des objets et des phénomènes eux-mêmes, dont ces processus mentaux sont le reflet.

En même temps, l'existence de liens associatifs ne peut être niée. Cependant, vraiment justification scientifique le principe des associations et la divulgation de leurs régularités ont été donnés par I. M. Sechenov et I. P. Pavlov. Selon Pavlov, les associations ne sont rien de plus qu'une connexion temporaire résultant de l'action simultanée ou séquentielle de deux ou plusieurs stimuli. Il est à noter qu'à l'heure actuelle, la plupart des chercheurs ne considèrent les associations que comme l'un des phénomènes de la mémoire, et non comme son principal, encore moins son unique mécanisme.

L'étude de la mémoire a été l'une des premières branches de la science psychologique où la méthode expérimentale a été appliquée. Retour dans les années 80. 19ème siècle le psychologue allemand G. Ebbinghaus a proposé une méthode par laquelle, croyait-il, il était possible d'étudier les lois de la mémoire "pure", indépendamment de l'activité de la pensée. Cette technique mémorise des sfffzlogs sans signification. En conséquence, il a déduit les principales courbes de mémorisation (mémorisation) du matériau et a révélé un certain nombre de caractéristiques dans la manifestation des mécanismes d'association. Ainsi, par exemple, il a découvert que des événements relativement simples qui ont fait une forte impression sur une personne peuvent être mémorisés immédiatement, fermement et pendant longtemps. Dans le même temps, une personne peut vivre des dizaines de fois des événements plus complexes mais moins intéressants, mais ils ne restent pas longtemps en mémoire. G. Ebbinghaus a également constaté qu'avec une attention particulière à un événement, une seule expérience de celui-ci suffit pour le reproduire avec précision dans le futur. Une autre conclusion était que lors de la mémorisation d'une longue rangée, le matériau aux extrémités est mieux reproduit (l'"effet de bord"). L'une des réalisations les plus importantes de G. Ebbinghaus a été la découverte de la loi de l'oubli. Cette loi a été dérivée par lui sur la base d'expériences de mémorisation de syllabes de trois lettres sans signification. Au cours d'expériences, il a été constaté qu'après la première répétition sans erreur d'une série de telles syllabes, l'oubli se produit d'abord très rapidement. Déjà pendant la première heure, jusqu'à 60 % de toutes les informations reçues sont oubliées, et après six jours, moins de 20 % d'entre elles restent en mémoire. nombre total syllabes apprises à l'origine.

Parallèlement aux recherches de G. Ebbinghaus, des recherches ont été menées par d'autres scientifiques. En particulier, le célèbre psychiatre allemand E. Kraepelin a étudié le déroulement de la mémorisation chez les malades mentaux. Un autre scientifique allemand bien connu - le psychologue G. E. Müller - a mené une étude fondamentale sur les lois fondamentales de la fixation et de la reproduction des traces de mémoire chez l'homme. Il convient de noter qu'au début, l'étude des processus de la mémoire humaine était principalement limitée à l'étude de l'activité mnémonique consciente spéciale (le processus de mémorisation délibérée et de reproduction de matériel) et de manière significative moins d'attention s'est consacrée à l'analyse des mécanismes naturels d'empreinte des traces, qui se manifestent aussi bien chez l'homme que chez l'animal. C'était lié à répandu dans la psychologie de la méthode introspective. Cependant, avec le développement d'une étude objective du comportement animal, le champ d'étude de la mémoire s'est considérablement élargi. Ainsi, à la fin du XIX - début du XX siècle. Au début des années 1900, des études sont apparues par le psychologue américain E. Thorndike, qui a pour la première fois fait de la formation de compétences chez un animal un sujet d'étude.

En plus de la théorie des associations, il y avait d'autres théories qui considéraient le problème de la mémoire. Ainsi, la théorie associative a été remplacée par théorie de la gestalt. Le concept initial de cette théorie n'était pas l'association d'objets ou de phénomènes, mais leur organisation originale et intégrale - la gestalt. Selon les partisans de cette théorie, les processus de mémoire sont déterminés par la formation de la gestalt.

Apparemment, il convient de préciser que "gestalt" traduit en russe signifie "tout", "structure", "système". Ce terme a été proposé par des représentants de la direction apparue en Allemagne dans le premier tiers du XXe siècle. Dans le cadre de cette direction, un programme a été proposé pour étudier la psyché du point de vue des structures intégrales (gestalts), c'est pourquoi cette direction de la science psychologique a commencé à s'appeler la psychologie de la Gestalt. Le postulat principal de ce domaine de la psychologie stipule que l'organisation systémique de l'ensemble détermine les propriétés et les fonctions de ses parties constituantes. Ainsi, lors de l'étude de la mémoire, les partisans de cette théorie partaient du fait que tant lors de la mémorisation que lors de la reproduction, le matériel auquel nous avons affaire apparaît sous la forme d'une structure intégrale, et non d'un ensemble aléatoire d'éléments qui se sont développés sur une base associative, comme l'interprète la psychologie structurale (B Wundt, E. B. Titchener). La dynamique de la mémorisation et de la reproduction du point de vue de la psychologie de la Gestalt a été conçue comme suit. Certains, pertinents à un moment donné dans le temps, l'état crée un certain cadre chez une personne pour la mémorisation ou la reproduction. Une attitude appropriée ravive certaines structures intégrales dans l'esprit, sur la base desquelles, à leur tour, le matériel est rappelé ou reproduit. Ce paramètre contrôle le déroulement de la mémorisation et de la reproduction, détermine la sélection des informations nécessaires.

Il convient de noter que dans les études où des tentatives ont été faites pour mener des expériences à partir de la position de la psychologie de la Gestalt, de nombreux faits intéressants ont été obtenus. Ainsi, des études de B.V. Zeigarnik ont ​​montré que si les sujets se voyaient proposer une série de tâches, et que certains étaient autorisés à terminer, tandis que d'autres étaient interrompus par des tâches incomplètes, alors plus tard, les sujets se souvenaient de tâches incomplètes deux fois plus souvent que celles terminées au moment de l'interruption. . Ce phénomène peut être expliqué comme suit. Lorsqu'il reçoit une tâche, le sujet a besoin de la terminer. Ce besoin, que K. Levin appelait quasi-besoin augmente au fur et à mesure de l'avancement de la tâche. Il est réalisé lorsque la tâche est terminée et reste insatisfait si la tâche n'est pas terminée. Par conséquent, la motivation affecte la sélectivité de la mémoire en y gardant des traces de tâches inachevées.

Cependant, il convient de noter que, malgré certains succès et réalisations, la psychologie de la Gestalt n'a pas été en mesure de donner une réponse raisonnable aux questions les plus importantes de l'étude de la mémoire, à savoir la question de son origine. Les représentants de deux autres directions n'ont pas pu répondre à cette question : behaviorisme et psychanalyse.

Les représentants du comportementalisme dans leurs opinions se sont avérés très proches des associationnistes. La seule différence était que les comportementalistes mettaient l'accent sur le rôle du renforcement dans la mémorisation du matériel. Ils sont partis de l'affirmation selon laquelle pour une mémorisation réussie, il est nécessaire de renforcer le processus de mémorisation avec une sorte de stimulus.

À leur tour, le mérite des représentants de la psychanalyse est d'avoir révélé le rôle des émotions, des motifs et des besoins dans la mémoire et l'oubli. Ainsi, ils ont constaté que les événements les plus facilement reproductibles dans notre mémoire sont ceux qui ont une connotation émotionnelle positive, et inversement, les événements négatifs sont vite oubliés.

À peu près à la même époque, c'est-à-dire au début XX c., se pose théorie sémantique de la mémoire. Les représentants de cette théorie ont fait valoir que le travail des processus pertinents dépend directement de la présence ou de l'absence de connexions sémantiques qui unissent le matériel mémorisé en structures sémantiques plus ou moins étendues. Les représentants les plus éminents de cette tendance étaient A. Binet et K. Buhler, qui ont prouvé que le contenu sémantique du matériel est mis en avant lors de la mémorisation et de la reproduction.

Endroit spécial dans l'étude de la mémoire est le problème de l'étude formes supérieures de mémoire volontaire et consciente, permettant à une personne d'appliquer consciemment les techniques de l'activité mnémotechnique et de se référer arbitrairement à n'importe quel segment de son passé. Il convient de noter que pour la première fois l'existence d'un problème aussi intéressant a été remarquée par des philosophes idéalistes, qui, essayant de décrire ces phénomènes, les ont opposés formes naturelles mémoire et considérée comme une manifestation de la mémoire consciente supérieure. Malheureusement, ces tentatives de philosophes idéalistes n'ont pas fait l'objet d'une attention particulière. recherche scientifique. Les psychologues ont soit parlé du rôle que jouent les associations dans la mémorisation, soit souligné que les lois de la mémorisation des pensées diffèrent considérablement des lois élémentaires de la mémorisation. La question de l'origine, et plus encore du développement des formes supérieures de la mémoire chez l'homme, n'a presque jamais été posée.

Pour la première fois, une étude systématique des formes supérieures de mémoire chez les enfants a été réalisée par le remarquable psychologue russe L. S. Vygotsky, qui à la fin des années 1920. a commencé à étudier la question du développement des formes supérieures de mémoire et, avec ses étudiants, a montré que les formes supérieures de mémoire sont une forme complexe activité mentale d'origine sociale. Dans le cadre de la proposition Théorie de Vygotsky l'origine des fonctions mentales supérieures, les stades du développement phylo- et ontogénétique de la mémoire, y compris la mémoire volontaire et involontaire, ainsi que la mémoire directe et indirecte, ont été identifiés.

Il convient de noter que les travaux de Vygotsky étaient un développement ultérieur des études du scientifique français P. Janet, qui fut l'un des premiers à interpréter la mémoire comme un système d'actions axé sur la mémorisation, le traitement et le stockage de matériel. C'est le français école psychologique la conditionnalité sociale de tous les processus de mémoire, sa dépendance directe à l'activité pratique d'une personne, a été prouvée.

Les psychologues domestiques ont continué à étudier les formes les plus complexes d'activité mnémonique volontaire, dans lesquelles les processus de mémoire étaient associés aux processus de pensée. Ainsi, les études de A. A. Smirnov et P. I. Zinchenko, menées du point de vue de la théorie psychologique de l'activité, ont permis de révéler les lois de la mémoire en tant qu'activité humaine significative, ont établi la dépendance de la mémorisation à la tâche et identifié les principales méthodes de mémorisation de matériel complexe. Par exemple, Smirnov a constaté que les actions sont mieux mémorisées que les pensées, et parmi les actions, à leur tour, celles associées au franchissement d'obstacles sont plus fermement mémorisées.

Malgré le réel succès des recherches psychologiques sur la mémoire, le mécanisme physiologique d'impression des traces et la nature de la mémoire elle-même n'ont pas été complètement étudiés. Philosophes et psychologues de la fin du XIX - début du XX siècle. se bornent à souligner que la mémoire est " propriété commune question." Vers les années 40. 20ième siècle En psychologie domestique, il existe déjà une opinion selon laquelle Mémoire est une fonction du cerveau base physiologique de la mémoire est un Plastique système nerveux . Plasticité du système nerveux exprimé dans le fait que chaque processus neuro-cérébral laisse derrière lui Piste, modifiant la nature des processus ultérieurs et provoquant la possibilité de leur récurrence, lorsque le stimulus qui a agi sur les sens est absent. La plasticité du système nerveux se manifeste également en relation avec les processus mentaux, ce qui se traduit par l'émergence de connexions entre processus. En conséquence, un processus mental peut en provoquer un autre.

Au cours des 30 dernières années, des études ont été menées qui ont montré que l'empreinte, la conservation et la reproduction des traces sont associées à des processus biochimiques profonds, notamment à la modification de l'ARN, et que les traces de mémoire peuvent être transférées de manière humorale, biochimique chemin. Des recherches intensives ont commencé sur les soi-disant processus excitations de réverbération, qui a commencé à être considéré comme le substrat physiologique de la mémoire. Tout un système d'études est apparu, dans lequel le processus de consolidation progressive (consolidation) des traces a été soigneusement étudié. De plus, des études ont émergé qui ont tenté d'isoler les zones du cerveau nécessaires à la rétention des traces et les mécanismes neurologiques sous-jacents à la mémoire et à l'oubli.

Malgré le fait que de nombreuses questions restent non résolues dans l'étude de la mémoire, la psychologie dispose désormais d'une documentation abondante sur ce problème. Aujourd'hui, il existe de nombreuses approches pour l'étude des processus de mémoire. En général, ils peuvent être considérés comme multi-niveaux, car il existe des théories de la mémoire qui étudient ce système d'activité mentale des plus complexes aux niveaux psychologique, physiologique, neuronal et biochimique. Et plus le système de mémoire étudié est complexe, plus la théorie qui tente de trouver le mécanisme sous-jacent est naturellement complexe.

Mémoire- Il s'agit d'un processus cognitif mental, qui consiste à mémoriser, conserver, reconnaître ultérieurement et reproduire par une personne diverses informations.
Ainsi, la mémoire est un processus mental complexe, composé de plusieurs processus privés associés les uns aux autres.

Des processus distincts peuvent être distingués comme faisant partie de la mémoire. Les principaux sont - mémorisation, conservation, reproduction, reconnaissance et oubli.

L'activité de la mémoire commence par le souvenir.

mémorisation - c'est le processus d'impression et de préservation ultérieure de l'information perçue, c'est-à-dire de la fixation des images et des impressions qui surgissent dans l'esprit sous l'influence d'objets et de phénomènes de la réalité dans le processus de sensation et de perception. Selon le degré d'activité de ce procédé, il est d'usage de distinguer deux types de mémorisation : involontaire (ou involontaire) et intentionnel (ou arbitraire).

involontaire la mémorisation est une mémorisation sans but prédéterminé, sans l'utilisation de techniques et la manifestation d'efforts volontaires. C'est une simple empreinte de ce qui nous a touchés et a gardé une trace d'excitation dans le cortex cérébral. Par exemple, après une promenade dans les bois ou après être allé au théâtre, nous pouvons nous souvenir d'une grande partie de ce que nous avons vu, bien que nous ne nous soyons pas spécifiquement assignés la tâche de nous souvenir.

En principe, chaque processus qui se produit dans le cortex cérébral à la suite d'une exposition à un stimulus externe laisse des traces, bien que leur degré de force soit différent. La meilleure chose à retenir est celle qui a une importance vitale importance pour une personne : tout ce qui est lié à ses intérêts et besoins, aux buts et objectifs de son activité. Par conséquent, même la mémorisation involontaire, dans un certain sens, est sélective et déterminée par notre attitude envers l'environnement.

Contrairement à la mémoire involontaire arbitraire La mémorisation (ou intentionnelle) se caractérise par le fait qu'une personne se fixe un objectif précis - se souvenir de certaines informations - et utilise des techniques de mémorisation particulières. La mémorisation arbitraire est une activité mentale particulière et complexe, subordonnée à la tâche de se souvenir. De plus, la mémorisation volontaire comprend une variété d'actions effectuées afin de mieux atteindre l'objectif.

Il est d'usage d'allouer significative et mécanique mémorisation.

Mémoire mécanique - il s'agit d'une mémorisation sans prise de conscience du lien logique entre les différentes parties du matériau perçu. Un exemple d'une telle mémorisation est la mémorisation, la mémorisation de données statistiques, dates historiques etc. La base de la mémorisation par cœur est la répétition répétée du matériel.

En contraste avec ceci mémorisation significative est basé sur la compréhension des connexions logiques internes entre les différentes parties du matériau. Deux positions dont l'une est une conclusion de l'autre sont retenues non parce qu'elles se succèdent dans le temps, mais parce qu'elles sont logiquement liées. Par conséquent, la mémorisation significative est toujours associée aux processus de pensée et repose principalement sur des connexions généralisées entre les parties du matériel au niveau du deuxième système de signal.

La compréhension du matériel est réalisée par les méthodes suivantes:

o mettre en évidence les principales pensées du matériel étudié et les regrouper sous forme de plan ;

o la mise en évidence des points forts sémantiques ;

o comparaison ;

o méthode de répétition : concentrée et distribuée ;

o mode de reproduction lors de la mémorisation ;

Les avantages de la mémorisation arbitraire ne sont évidents qu'à première vue. célèbre recherche psychologue domestique P. I. Zinchenko a prouvé de manière convaincante que l'état d'esprit, qui en fait le but direct de l'action du sujet, n'est pas en soi déterminant pour l'efficacité du processus de mémorisation. Dans certains cas, la mémorisation involontaire peut être plus efficace qu'arbitraire. Dans les expériences de Zinchenko, la mémorisation involontaire d'images au cours d'une activité dont le but était leur classement (sans tâche de mémorisation) s'est avérée nettement plus élevée que dans le cas où les sujets étaient chargés de se souvenir spécifiquement des images.

Préservation - c'est la rétention de ce qui a été appris en mémoire, c'est-à-dire la préservation des traces et des connexions dans le cerveau. Dans le cerveau, des connexions neuronales s'établissent entre les cellules, entraînant la formation d'une voie neuronale.

Oubli - disparition, perte de mémoire, c'est-à-dire processus d'extinction, élimination, "effacement" des traces, inhibition des connexions. Ces deux processus, de caractère opposé, sont en fait différentes caractéristiques un processus : on parle de conservation du matériel en mémoire quand il n'y a pas d'oubli, et l'oubli est une mauvaise conservation du matériel en mémoire. La conservation n'est donc rien d'autre qu'une lutte contre l'oubli.

L'oubli est un expédient très naturel et processus requis et ne doit pas toujours être évalué négativement. Si nous n'avions pas la capacité d'oublier, notre mémoire serait remplie d'une masse de petites informations inutiles, de faits, de détails, de détails. Notre cerveau serait surchargé d'informations. Et l'oubli permet au cerveau de se débarrasser des informations redondantes. De nombreuses personnes dotées d'une mémoire phénoménale (exceptionnelle) se plaignent que leur cerveau est littéralement "bouché" par de nombreux faits inutiles, ce qui les empêche souvent de se souvenir des informations nécessaires et nécessaires.

Université d'État de service et d'économie de Saint-Pétersbourg.

abstrait

par discipline :

Psychologie et pédagogie.

" Mémoire. Processus de base de la mémoire. Types et formes

Mémoire. La loi de la mémoire. »

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Responsable Commodité - Expert ______

Levanovskaya L.I. __________

1. Introduction…………………………………………………………………………………………………………………………… …..3

2. Mémoire………………………………………………………………………………………………………………………………… ……….4

3. Processus de base de la mémoire …………………………………………………………………………………………………….5

4. Types et formes de mémoire……………………………………………………………………………………………………………… 8

5. Loi de la mémoire……………………………………………………………………………………………………………………. … ..onze

6. Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………….. …treize

7. Références……………………………………………………………………………………………………….…….…14

Introduction.

La mémoire est la plus durable de nos capacités. Dans la vieillesse, nous nous souvenons des événements de l'enfance d'il y a quatre-vingts ans, voire plus. Un mot tombé accidentellement peut ressusciter pour nous, semble-t-il, des traits de visage oubliés depuis longtemps, un nom, un paysage de mer ou de montagne. La mémoire définit notre individualité et nous fait agir d'une manière ou d'une autre, plus que toute autre caractéristique de notre personnalité. Toute notre vie n'est rien d'autre qu'un chemin du passé vécu vers le futur inconnu, sanctifié seulement dans ce moment insaisissable, ce moment de sensations réellement vécues, que nous appelons "présent". Néanmoins, le présent est une continuation du passé, il naît du passé et est façonné par lui grâce à la mémoire. C'est la mémoire qui sauve le passé de l'oubli, l'empêche de devenir aussi incompréhensible que l'avenir. En d'autres termes, la mémoire donne une direction au cours du temps.

Pour chacun de nous, la mémoire est unique. La mémoire nous permet d'être conscients à la fois de notre propre individualité et de la personnalité des autres. Ayant perdu la mémoire, une personne perd son propre "je", cesse d'exister. C'est pourquoi les cas cliniques de perte de mémoire sont si infiniment intéressants et effrayants. La mémoire humaine est encodée dans les dix milliards de cellules nerveuses qui composent notre cerveau et dans les dix billions de connexions entre ces cellules. Les traces de mémoire sont des processus vivants qui se transforment et se remplissent de nouveau contenu chaque fois que nous leur donnons vie.

Mémoire.

La mémoire est une forme de réflexion mentale, qui consiste à fixer, préserver et reproduire ensuite l'expérience passée, la rendant possible. réutilisation en activité ou retour dans la sphère de la conscience. La mémoire relie le passé du sujet à son présent et à son avenir et est la plus importante Fonction cognitive développement et apprentissage sous-jacents.

La mémoire est la base de l'activité mentale. Sans cela, il est impossible de comprendre les fondements de la formation du comportement, de la pensée, de la conscience, du subconscient. Par conséquent, afin de mieux comprendre une personne, il est nécessaire d'en savoir le plus possible sur notre mémoire.

Au cours des dernières décennies, en lien avec le développement de la génétique et de la physiologie moléculaire, ainsi que de la cybernétique, l'étude des fondements biologiques et mécanismes physiologiques Mémoire. Certaines de ces études ont été menées au niveau neuronal, c'est-à-dire au niveau de l'étude du travail des cellules nerveuses individuelles et de leurs ensembles en cours de mémorisation. Il a été démontré que des traces de mémoire se retrouvent dans les changements qui se produisent dans le processus de mémorisation dans cellules nerveuses structures individuelles du cerveau. Cela se traduit notamment par une augmentation de la plasticité (réactivité) des neurones de l'hippocampe, de la formation réticulaire et du cortex moteur aux influences excitatrices dans le processus de mémorisation.

Il existe des hypothèses sur le rôle des éléments gliaux, des molécules d'ARN et d'ADN dans les processus de mémoire. Certains scientifiques pensent que la glie - des cellules du cerveau et de la moelle épinière qui remplissent l'espace entre les neurones et les vaisseaux sanguins - est liée au fonctionnement de la LTP. On suppose également que la mémoire est associée à des modifications de la structure des molécules d'ARN, ainsi qu'au contenu en ARN de certaines formations cérébrales.

Cependant, il existe des réponses assez claires et convaincantes aux questions sur le rôle de diverses cellules cérébrales dans les processus de mémorisation et de reproduction de l'information, ainsi que sur l'importance pour la mémoire des changements qui se produisent sur niveau moléculaire pas encore reçu. Par conséquent, les hypothèses ci-dessus ne peuvent être considérées que comme des hypothèses intéressantes. À cet égard, plus utiles pour comprendre les lois de la mémoire et développer des moyens de la contrôler sont théories psychologiques Mémoire.

L'une des premières théories de la mémoire, qui n'a pas perdu de son importance à ce jour, est la théorie associative, apparue dès le XVIIe siècle. Cette théorie est basée sur le concept d'association - la connexion entre les phénomènes mentaux individuels, ainsi qu'entre eux et les phénomènes (objets) du monde extérieur.

La mémoire, conformément à cette théorie, était comprise comme un système complexe des associations à court et à long terme, plus ou moins stables par contiguïté, similarité, contraste, proximité temporelle et spatiale, qui sous-tendent CP et DP. Grâce à cette théorie, de nombreux schémas de fonctionnement et mécanismes de la mémoire ont été découverts et décrits (par exemple, les lois de G. Ebbinghaus). Mais au fil du temps, cette théorie s'est heurtée à un certain nombre de problèmes insolubles, dont le principal était le problème de l'explication de la sélectivité de la mémoire humaine.

A la fin du XIXème siècle. La psychologie de la Gestalt a remplacé la théorie associative de la mémoire. Pour elle, le concept initial et en même temps le principe fondamental sur la base duquel il faut expliquer les phénomènes de la mémoire n'était pas l'association des éléments primaires, mais leur organisation intégrale - la gestalt. Ce sont les lois de la formation de la conservation de la gestalt, selon les tenants de cette théorie, qui déterminent la mémoire. Conformément à cette théorie, une importance particulière a été accordée à la structuration du matériau. La dynamique de la mémorisation et de la reproduction dans leurs nombreuses manifestations a été vue comme suit. L'état de besoin d'une personne crée en elle un certain cadre de mémorisation ou de reproduction ; elle ravive certaines structures de l'esprit, sur la base desquelles, tour à tour, on se souvient ou

un certain matériel est reproduit par une personne.

Ayant trouvé une explication psychologique à certains faits de sélectivité de la mémoire, cette théorie a cependant été confrontée au problème de la formation et du développement de la mémoire humaine dans la phylo- et l'ontogenèse.

La question de la genèse de la mémoire n'a pas été répondue par les représentants d'autres domaines de la recherche psychologique - le comportementalisme et la psychanalyse.

Les vues des comportementalistes se sont avérées proches des vues des partisans de la théorie associative. La seule différence significative est que les comportementalistes ont mis l'accent sur le rôle du renforcement dans la mémorisation du matériel et ont accordé beaucoup d'attention à l'étude du fonctionnement de la mémoire dans le processus d'apprentissage.

Le mérite de Z. Freud et de ses disciples peut être considéré comme l'élucidation du rôle des émotions dans les processus mnémoniques d'oubli et de remémoration. Grâce à la psychanalyse, beaucoup d'intéressantes mécanismes psychologiques oubli subconscient associé à la sphère motivationnelle d'une personne.

Avec le début du développement de la cybernétique, l'avènement de la technologie informatique et de la programmation mathématique dans ces domaines de la connaissance, les processus de mémoire, les mécanismes de mémorisation, les méthodes de stockage et de reproduction des informations à l'aide d'un ordinateur ont commencé à être modélisés. En psychologie a commencé à se développer nouvelle théorie mémoire, que l'on peut qualifier d'information-cybernétique. Cette direction est très prometteuse, car. Le cerveau humain est aussi une sorte d'ordinateur complexe. Comprendre les processus se produisant dans la mémoire, ainsi que les processus de cognition et de pensée en général, aide à créer de nouvelles générations d'ordinateurs, dont le fonctionnement est basé sur des processus similaires aux neurones.

Dans la psychologie soviétique, la tendance à l'étude de la mémoire, qui est liée à la théorie psychologique générale de l'activité, a été principalement développée. Dans le contexte de cette théorie, la mémoire agit comme un type particulier d'activité psychologique, comme un système d'actions humaines théoriques et pratiques visant à mémoriser, préserver et reproduire diverses informations.

Le début de l'étude de la mémoire en tant qu'activité a été posé par les travaux de chercheurs français, en particulier P. Janet. Il fut l'un des premiers à interpréter la mémoire comme un système d'actions centrées sur la mémorisation, le traitement et le stockage d'informations. L'école française de psychologie a prouvé le conditionnement social de tous les processus de mémoire, sa dépendance aux activités pratiques des personnes.

Dans notre pays, ce concept a reçu son la poursuite du développement dans la théorie culturelle et historique de l'origine des fonctions mentales supérieures d'une personne, développée par L.S. Vygotsky et ses étudiants les plus proches A.N. Leontiev et A.R. Luria.

P.I. Zinchenko et A.A. Smirnov ont également apporté une contribution significative à l'étude de la mémoire. Ils ont étudié en détail la dépendance de la mémorisation involontaire et volontaire à l'organisation de l'activité pratique et aux autres conditions dans lesquelles une personne mémorise ou reproduit des informations.

Selon la théorie active de la mémoire, la formation de liens-associations entre différentes représentations, ainsi que la mémorisation, la conservation et la reproduction du matériel, s'expliquent par ce qu'une personne fait avec le matériel mémorisé en train de travailler avec lui, et aussi par la place qu'occupent les processus mnémoniques dans la structure intégrale de l'activité.

Processus de base de la mémoire.

Les principaux processus de la mémoire sont la mémorisation, la conservation, la reconnaissance et la reproduction.

La mémorisation est un processus visant à stocker les impressions reçues en mémoire, condition préalable à la sauvegarde.

Préservation - le processus de traitement actif, de systématisation, de généralisation du matériel, de sa maîtrise Psychologie.

La reproduction et la reconnaissance sont les processus de restauration de ce qui était perçu auparavant. La différence entre eux réside dans le fait que la reconnaissance a lieu lorsque l'objet est à nouveau rencontré, lorsqu'il est à nouveau perçu. La reproduction a lieu en l'absence d'objet.

Mémorisation. La mémorisation peut être arbitraire et involontaire, selon la présence ou l'absence du but de la mémorisation.

La mémorisation involontaire est une mémorisation involontaire, dans laquelle une personne ne se fixe pas d'objectif de mémorisation, ne fait pas d'efforts pour mémoriser, n'utilise aucune technique particulière pour assurer la mémorisation. Le matériau est mémorisé comme par lui-même.

Les événements sont involontairement rappelés vie privée surtout ceux qui ont fait forte impression. Ce qui est involontairement retenu est ce qui est lié au but de l'activité, son contenu principal.

La mémorisation arbitraire se caractérise par la présence d'un objectif conscient - se souvenir du matériel. Pour ce faire, le processus de mémorisation est organisé, des efforts déterminés sont appliqués. Dans le processus de mémorisation, des techniques spéciales sont utilisées pour contribuer à la mémorisation: mise en évidence des pensées principales, élaboration d'un plan, répétition, etc.

Selon une autre caractéristique - selon la nature des liaisons (associations) sous-jacentes à la mémoire - la mémorisation se divise en mécanique et signifiante.

La mémorisation mécanique est basée sur la fixation des connexions externes par répétition répétée.

La mémorisation significative est basée sur l'établissement de connexions sémantiques avec du matériel déjà connu et entre des parties. ce materiel. Des parties séparées sont analysées et résumées.

La mémorisation est plus rapide et plus durable.

Cependant, parfois, la mémorisation significative seule ne suffit pas, il est nécessaire d'utiliser à la fois une mémorisation significative et mécanique, c'est-à-dire de répéter le matériel plusieurs fois après qu'il a été compris lors de la mémorisation de poèmes, mots étrangers, dates, etc. Il est impossible de se passer complètement de la mémorisation par cœur dans l'apprentissage.

La force de la mémoire est due à de nombreuses raisons.

La mémorisation dépend des propriétés de l'individu, de ses intérêts et de ses inclinations. Ce qui est gardé en mémoire est ce qui correspond aux intérêts d'une personne, et ce qui n'est pas d'une importance significative pour elle, ce qui lui est indifférent, est oublié.

La mémorisation devient réussie aussi en présence d'un stock de connaissances nécessaires pour

leur associant de nouvelles connaissances. Une lacune dans les connaissances ne permet pas d'assimiler la matière ultérieure. Non seulement la connaissance dépend de la mémoire, mais la mémoire dépend également des connaissances existantes.

Le succès de la mémorisation est également affecté par l'objectif auquel une personne est confrontée : est-il nécessaire de mémoriser le matériel proche du texte ou « dans vos propres mots », dans le même ordre ou non ? Selon l'objectif, la mémorisation est également organisée de différentes manières : en mettant l'accent sur la conscience de l'exactitude de la reproduction, des phrases et des mots individuels seront répétés mentalement, en mettant l'accent sur la séquence de reproduction, des connexions sémantiques seront établies, la logique du matériel sera compris.

La concentration de la conscience sur la force de la mémorisation a également son importance : s'il n'y a pas d'objectif à retenir pendant une longue période, le matériel est mémorisé et immédiatement oublié.

Conservation et oubli. La rétention de ce qui a été appris dépend de la profondeur de la compréhension. Le matériel bien intentionné est mieux mémorisé. La préservation dépend aussi de l'attitude de l'individu. Le matériel important pour l'individu n'est pas du tout oublié. L'oubli se produit de manière inégale : immédiatement après la mémorisation, l'oubli est le plus fort, puis il va plus lentement. C'est pourquoi la répétition ne doit pas être retardée, elle doit être répétée peu de temps après la mémorisation.

Parfois, pendant la conservation, une réminiscence est observée, lorsque la reproduction retardée de 2-3 jours s'avère meilleure qu'immédiatement après la mémorisation. La réminiscence est particulièrement prononcée si la reproduction initiale n'était pas suffisante.

Avec point physiologique la réminiscence s'explique par le fait qu'immédiatement après la mémorisation, selon la loi de l'induction négative, l'inhibition se produit, puis elle est supprimée.

L'oubli peut être partiel. Elle se manifeste dans l'impossibilité de reproduire, mais la possibilité de connaître. Il est plus facile d'apprendre que de reproduire. Lors de la relecture ou de l'écoute, le matériel semble familier, mais cela ne suffit pas pour une reproduction indépendante. L'assimilation ne peut être considérée que comme ce qu'une personne peut non seulement apprendre, mais aussi reproduire.

La force de conservation est assurée par la répétition, qui sert de renfort et empêche l'oubli, c'est-à-dire l'extinction des connexions temporaires dans le cortex cérébral. La répétition doit être variée, effectuée en différentes formes: dans le processus de répétition, les faits doivent être comparés, opposés, ils doivent être mis en système. Avec la monotonie des répétitions, l'intérêt pour la mémorisation diminue et il n'y a pas d'activité mentale, et donc aucune condition n'est créée pour une conservation durable.

L'application des connaissances est encore plus importante pour la conservation. Lorsque la connaissance est mise en pratique, réalisée, elle est mémorisée involontairement.

Relecture. La reproduction peut être involontaire et arbitraire.

L'involontaire est une reproduction involontaire, sans but de mémorisation, lorsque des images surgissent d'elles-mêmes, le plus souvent par association.

La reproduction arbitraire est un processus délibéré de restauration des pensées, des sentiments, des aspirations et des actions du passé dans l'esprit.

Parfois, la lecture aléatoire est facile, parfois cela demande des efforts.

La reproduction consciente associée au dépassement de certaines difficultés qui nécessitent des efforts volitionnels est appelée rappel.

Les qualités de la mémoire se révèlent le plus clairement lors de la reproduction. C'est le résultat à la fois de la mémorisation et de la rétention. On ne peut juger de la mémorisation et de la conservation que par la reproduction.

La reproduction n'est pas une simple répétition mécanique de ce qui est imprimé. Une reconstruction a lieu, c'est-à-dire un traitement mental du matériel : le plan de présentation change, l'essentiel est mis en évidence, du matériel supplémentaire connu d'autres sources est inséré.

Le succès de la reproduction dépend de la capacité à restaurer les connexions formées lors de la mémorisation et de la capacité à utiliser le plan lors de la reproduction.

La base physiologique de la reconnaissance et de la reproduction est la renaissance de traces, d'excitations antérieures dans le cortex cérébral. Lors de la reconnaissance, une trace d'excitation est ravivée, qui a été battue lors de la mémorisation. Lors de la lecture, l'animation de la trace peut se produire en fonction de l'association. La renaissance de la trace d'excitation peut également se produire avec des stimuli de second signal ; explication, la parole de l'enseignant anime des liens préalablement formés.

Types et formes de mémoire.

Types de mémoire (selon la nature de la participation de la volonté à la mémorisation et à la reproduction) :

1. Mémoire involontaire (l'information est mémorisée d'elle-même sans mémorisation particulière, mais au cours de l'exécution d'activités, au cours du travail sur l'information). Fortement développé dans l'enfance, s'affaiblit chez l'adulte.

2. Mémoire arbitraire (les informations sont mémorisées à dessein à l'aide de

trucs spéciaux).

L'efficacité de la mémoire arbitraire dépend de :

1. Des objectifs de la mémorisation (avec quelle fermeté, pendant longtemps une personne veut se souvenir). Si l'objectif est d'apprendre pour réussir l'examen, alors peu de temps après l'examen, beaucoup de choses seront oubliées, si l'objectif est d'apprendre pendant longtemps, pour l'avenir activité professionnelle, l'information est peu oubliée.

2. Des techniques d'apprentissage. Les méthodes d'apprentissage sont :

a) répétition multiple verbatim mécanique - la mémoire mécanique fonctionne, beaucoup d'efforts, du temps est dépensé et les résultats sont faibles. La mémoire mécanique est une mémoire basée sur la répétition d'un matériau sans le comprendre ;

b) le récit logique, qui comprend : la compréhension logique du matériel, la systématisation, la mise en évidence des principales composantes logiques de l'information, le récit dans vos propres mots - la mémoire logique (sémantique) fonctionne - un type de mémoire basé sur l'établissement de connexions sémantiques dans le matériel mémorisé. L'efficacité de la mémoire logique est 20 fois supérieure, meilleure que celle de la mémoire mécanique (voir Fig. 1) ;

c) techniques de mémorisation figurative (traduction d'informations en images, graphiques, diagrammes, images) - travaux de mémoire figurative. La mémoire figurative est différents types: visuel, auditif, moteur-moteur, gustatif, tactile, olfactif, émotionnel ;

d) techniques de mémorisation mnémotechnique (techniques spéciales pour faciliter

mémorisation).

La mémoire motrice est la mémorisation et la conservation, et, si nécessaire, la reproduction exacte de divers mouvements. Il est impliqué dans la formation des habiletés motrices humaines et des capacités.

Une bonne mémoire visuelle est possédée par les personnes ayant une perception eidétique, c'est-à-dire ceux qui sont capables pendant longtemps de "voir" une image ou un objet absent du champ visuel réel. La mémoire visuelle est associée à la conservation et à la reproduction des images. Ce type de mémoire présuppose une capacité humaine développée d'imagination. Il est basé, en particulier, sur le processus de mémorisation et de reproduction du matériel : ce qu'une personne peut imaginer visuellement, en règle générale, il s'en souvient et le reproduit plus facilement.

La mémoire auditive est une bonne mémorisation et une reproduction précise de divers sons, tels que la parole, la musique.

La mémoire émotionnelle est la mémoire des expériences passées. Elle est impliquée dans le travail de tous les types de mémoire, mais elle se manifeste surtout dans les relations humaines. La force de la mémorisation matérielle est directement basée sur la mémoire émotionnelle : ce qui provoque des expériences émotionnelles fortes chez une personne est rappelé par elle plus fort et plus longtemps.

Riz. 1. Les étapes de la mémorisation logique

Il existe aussi la mémoire à court terme, la mémoire à long terme, la mémoire vive, la mémoire intermédiaire.

Toute information entre d'abord dans la mémoire à court terme, ce qui garantit que l'information présentée une fois est mémorisée pendant une courte période (5-7 minutes), après quoi l'information peut être complètement oubliée ou transférée dans la mémoire à long terme, mais sous réserve de 1- 2 répétitions d'informations. La mémoire à court terme (TS) est limitée en volume, avec une seule présentation, une moyenne de 7 ± 2 objets est placée dans le TS. C'est la formule magique de la mémoire humaine, c'est-à-dire qu'en moyenne, à un moment donné, une personne peut se souvenir de 5 à 9 mots, chiffres, nombres, chiffres, images, informations. L'essentiel est de s'assurer que ces «morceaux» sont plus saturés d'informations en regroupant, en combinant des nombres, des mots en une seule «image-morceau» holistique. Le volume de mémoire à court terme pour chaque personne est individuel, selon le volume de mémoire à court terme, on peut prédire le succès de l'entraînement selon la formule :

(OKP / 2) + 1 = score de formation.

La mémoire à long terme permet le stockage à long terme des informations : il en existe deux types :

1) DP avec accès conscient (c'est-à-dire qu'une personne peut volontairement extraire, rappeler les informations nécessaires);

2) DP fermé (personne en vivo n'y a pas accès, mais seulement avec l'hypnose, avec irritation de certaines parties du cerveau, il peut y accéder et actualiser des images, des expériences, des images de toute la vie d'une personne dans tous les détails).

RAM - un type de mémoire qui apparaît lors de l'exécution ; une certaine activité, servant cette activité en raison de la conservation des informations provenant à la fois du CP et du DP, qui est nécessaire pour mener à bien l'activité en cours.

Mémoire intermédiaire - assure la conservation des informations pendant plusieurs heures, accumule des informations pendant la journée et l'heure du sommeil nocturne est donnée par le corps pour nettoyer la mémoire intermédiaire et catégoriser les informations accumulées au cours de la dernière journée, en les transférant à long terme Mémoire. A la fin du sommeil, la mémoire intermédiaire est à nouveau prête à recevoir de nouvelles informations. Une personne qui dort moins de trois heures par jour