Qu'est-ce que la suggestion. Suggestion, suggestibilité, mécanismes neuropsychologiques de la suggestion

Suggestion et auto-hypnose

La suggestion (suggestion) est définie comme le transfert et l'induction d'une personne à une autre de pensées, d'humeurs, de sentiments, de réactions végétatives et motrices, de comportements. Moins celui qui est inspiré pense à ce qui lui est suggéré, plus la suggestion est réussie. Deux parties sont impliquées dans le processus de suggestion. L'inspirateur a généralement de telles qualités mentales et physiques avec lesquelles il peut influencer l'état de la psyché d'une autre personne. La suggestion se produit à travers des mots, ainsi que des expressions faciales et des gestes. Le cadre revêt une importance particulière. Si nous parlons de suggestion thérapeutique, la notoriété du psychothérapeute joue un rôle important dans ce processus. Le connaître en tant que spécialiste de haut niveau prépare d'une certaine manière le patient à la séance.

Pour le processus de suggestion, le degré de suggestibilité est également d'une grande importance, c'est-à-dire la susceptibilité à la suggestion de la part de celui qui lui servira d'objet. Habituellement, une suggestibilité accrue est observée chez les personnes ayant un type de système nerveux faible et une impressionnabilité accrue. Les alcooliques et les toxicomanes ont un système nerveux particulièrement faible.

Axel Munte, un Scandinave, a travaillé à Paris comme médecin, assistant du célèbre neuropathologiste, psychiatre et hypnotiseur Charcot. Dans le livre San Michele, il décrit comment il a une fois mis à sa place un patient très obsessionnel et arrogant. Le médecin lui a demandé de montrer sa langue, constamment striée par l'abus d'alcool et de tabac, et a déclaré que le patient était gravement malade. Le comportement arrogant a été immédiatement remplacé par un état de dépression et d'anxiété. De cette façon, les patients et les médecins ont été épargnés par une personne désagréable. On sait que des symptômes tels que maux de tête, vomissements indomptables, manque d'appétit, insomnie, paralysie névrotique, sont traités par un psychothérapeute qualifié à l'aide de suggestions mieux que de médicaments. La Bible ne décrit la scène de la guérison du boiteux qu'avec la phrase "Lève-toi et marche", qui est un exemple typique de guérison par suggestion pour les personnes qui ont une foi profonde en leur guérisseur.

Malheureusement, la suggestion est souvent utilisée à des fins criminelles. Les faibles et les perdants deviennent les esclaves de dirigeants déshonorants ou psychopathes qui en font des criminels. Il y a quelques années, les médias américains ont été littéralement inondés de reportages sur une tragédie de masse. A l'initiative d'un psychopathe, une secte s'est formée. Cet homme a conduit une centaine d'adultes et d'enfants dans la jungle, où ils ont établi une colonie. À un moment donné, il a commencé à leur inspirer l'idée d'un suicide de masse, et ceux qui n'osaient pas le faire étaient tués par des injections empoisonnées par des membres fanatiques de la secte.

Alors que se passe-t-il ? Est-il possible de faire à la fois le bien et le mal à l'aide d'un « simple » mot ? Il s'avère que oui. Voici quelques exemples instructifs ou des histoires plutôt curieuses sur la suggestion et l'auto-hypnose.

Ils disent qu'un musicien, licencié de la fanfare, a décidé de se venger de ses camarades et a choisi cette méthode pour cela. Il a attendu que l'orchestre soit censé jouer une marche solennelle lors d'un festival, s'est approché des musiciens et a commencé à manger ... un citron. La simple vue d'un citron et la façon dont cet homme l'a mangé ont fait tellement saliver les membres du groupe qu'ils ne pouvaient pas jouer !

J'ai donné cet exemple par curiosité. Il est possible que l'histoire exagère quelque peu l'action du spectacle. Mais il fallait qu'il dise : non seulement le goût et l'apparence d'un citron peuvent provoquer la salivation, mais aussi sa mention. Quel est le problème ici?

Faisons connaissance avec les réflexes dits conditionnés et inconditionnés. Vous vous êtes brûlé le doigt avec une allumette et retirez immédiatement votre main sans réfléchir. L'irritation douloureuse de la peau était transmise par les fibres nerveuses à un groupe de cellules du système nerveux central qui sont en charge des fonctions motrices des muscles des mains. L'excitation qui s'est produite en eux a été immédiatement transmise le long d'autres fibres nerveuses aux muscles. Ils se sont fortement contractés - la main a tremblé, le feu ne brûle plus le doigt.

C'est un réflexe inconditionnel. Nous en avons beaucoup. Ils sont innés.

Et les réflexes conditionnels doivent être créés, élaborés. La recherche dans ce domaine est associée au nom de notre célèbre physiologiste IP Pavlov. Il a montré que si une sorte de réflexe inconditionné est accompagné à plusieurs reprises d'un certain stimulus, alors après un certain temps, le stimulus commencera à provoquer ce réflexe.

Voici un exemple. On vous pique avec une aiguille et en même temps on sonne la cloche. Après un certain nombre de répétitions, le son de la cloche devient un signal pour retirer la main. L'aiguille n'a pas piqué et la main a tremblé involontairement. Le réflexe conditionné a été créé.

Les réflexes conditionnés jouent un rôle important dans la vie des animaux et des humains. L'enfant, ayant été brûlé par le feu, retire encore sa main avant que le feu ne lui brûle à nouveau la peau. Un animal de la forêt, ayant pris connaissance intimement d'une sorte de danger, se comporte plus prudemment à un autre moment. IP Pavlov a appelé cette perception de la réalité environnante par le cerveau humain et animal le premier système de signalisation.

De plus, une personne dispose d'un deuxième système de signalisation. Dans ce cas, le stimulus conditionné est des mots-images et des concepts. Si, par exemple, une personne a connu la peur la plus forte associée à un incendie, alors avec elle, il suffit de crier "Au feu!" Pour provoquer la même peur.

Les deux systèmes de signalisation de notre corps sont étroitement interconnectés. Ils représentent le travail de notre système nerveux central. Et ce dernier régule toutes les activités du corps. On sait que diverses expériences émotionnelles (peur, chagrin, joie, etc.) peuvent entraîner des modifications du travail du cœur (accélération et ralentissement du rythme cardiaque, constriction ou dilatation des vaisseaux sanguins, rougeur ou blanchissement de la peau), peuvent conduire à des cheveux gris, etc. Cela signifie que d'une manière ou d'une autre, nous pouvons influencer le travail de nombreux organes internes, y compris le mot. Cela peut affecter de manière significative le psychisme et, par conséquent, le travail de tout l'organisme.

Et c'est ainsi que cela se produit : vous entendez le mot "citron", et cela vous fait tout de suite saliver.

L'impact des mots s'appelle suggestion. Il est particulièrement sensible aux personnes dont le système nerveux est affaibli, plus excitable. Il n'est pas difficile pour une telle personne, par exemple, d'inspirer un sentiment de peur de quelque chose ou, au contraire, de lui remonter le moral, de le rendre joyeux.

Un effet tout aussi fort, et parfois même plus fort, sur le corps peut avoir auto-hypnose. Sous l'influence de celui-ci, vous pouvez à la fois récupérer et tomber malade. Comment ça se passe ?

L'homme nerveux et méfiant ressentit un léger malaise. Mais il commence à penser à une maladie grave. Par exemple, il est enroué par un rhume et il lui semble déjà que sa voix va complètement disparaître. Cette pensée hante une personne impressionnable, comme si elle se convainquait qu'elle allait bientôt perdre la voix. Et il perd vraiment sa voix !

On connaît l'histoire d'un criminel condamné à mort qui, alors qu'il avait les yeux bandés, a été inspiré que sa veine avait été ouverte et qu'il saignait. Quelques minutes plus tard, il mourut, malgré le fait qu'au lieu de sang, de l'eau chaude coulait à travers son corps !

Au cours des siècles passés, le pouvoir du mot effrayait les gens superstitieux. Ceux qui pouvaient le faire étaient appelés sorciers, capables de rattraper les "dommages" à une personne. Il y a un demi-siècle, dans un village près de Moscou, les vaches ont commencé à être piquées. Les paysans ont décidé que c'était l'œuvre d'un sorcier (un vieil homme était considéré comme tel). Ils ont pensé à traiter avec lui. Mais lorsqu'ils se sont rassemblés près de sa hutte, le vieil homme est sorti de la maison et a crié avec autorité : « Je peux tout faire avec toi ! Vous allez maintenant avoir la diarrhée ! - Et il a pointé du doigt un paysan. "Et tu vas commencer à bégayer !" il désigna un autre paysan. Et en effet: l'un a immédiatement ressenti des maux d'estomac et l'autre s'est mis à bégayer.

Le tout était que les paysans étaient convaincus de la toute-puissance du vieil homme, croyaient qu'il était un sorcier et qu'il pouvait "envoyer" la maladie. C'est cette foi qui a fait l'extraordinaire. Les paroles du vieil homme, sa suggestion ont eu un effet si fort sur le psychisme des gens, sur leur conscience, qu'ils ont en fait commencé à avoir divers troubles dans le corps.

Une histoire encore plus extraordinaire est racontée à propos d'un soldat napoléonien qui est devenu célèbre pour guérir instantanément les maladies. Lorsqu'un homme avec une jambe paralysée est venu vers lui, il l'a regardé d'un air menaçant, puis a ordonné à haute voix: "Lève-toi!" Et cela a fonctionné miraculeusement pour certains : le patient a jeté ses béquilles et s'est mis à marcher !

Le soldat est devenu si célèbre pour ses incroyables guérisons que des centaines de personnes souffrant de maladies graves se sont tournées vers lui. Il n'a pas guéri tout le monde, mais certains l'ont laissé guéri. Il s'agissait de personnes atteintes de diverses maladies nerveuses : paralysie des bras et des jambes, etc.

Qu'en est-il de l'auto-hypnose ? Le célèbre acteur I. N. Pevtsov a bégayé, mais sur scène, il a surmonté ce manque de parole. Comment? L'acteur s'est inspiré que ce n'était pas lui-même qui jouait et parlait sur scène, mais une autre personne - un personnage de la pièce qui ne bégayait pas. Et cela a toujours fonctionné.

Le médecin parisien Mathieu a fait une expérience si intéressante. Il a annoncé à ses patients qu'il recevrait bientôt d'Allemagne un nouveau médicament qui guérirait rapidement et de manière fiable la tuberculose. A cette époque, il n'y avait pas de remède pour cette maladie.

Ces paroles avaient un effet fort sur les malades. Personne, bien sûr, ne pensait que ce n'était qu'une invention du médecin. La suggestion du médecin s'est avérée si efficace que lorsqu'il a annoncé qu'il avait reçu le médicament et commencé à le traiter, beaucoup ont commencé à se sentir beaucoup mieux et certains ont même récupéré.

Comment traitait-il les malades ? L'eau claire!

La suggestion et l'auto-hypnose peuvent sevrer une personne d'une mauvaise habitude, lui faire ne pas avoir peur de ce qui lui fait peur, etc.

Probablement, et vous vous souvenez d'un cas de votre vie où vous vous êtes convaincu de quelque chose et cela a aidé. Disons que c'est un exemple. Une personne a peur du noir et sait en même temps que c'est stupide. Il entre dans une pièce sombre et se dit : « Il n'y a rien à craindre ! Il n'y a personne !" L'auto-hypnose fonctionne et la peur inconsciente disparaît.

Sous l'influence de l'auto-hypnose, une personne peut perdre ses jambes et ses bras, et une surdité et une cécité soudaines peuvent survenir. En médecine, ces maladies sont appelées psychogènes. Ils surviennent facilement chez les personnes sujettes à l'hystérie. Et c'est cela qui est significatif : par exemple, chez une personne qui a perdu la vue, ce ne sont pas les nerfs optiques qui sont endommagés, mais seule l'activité de cette partie du cerveau qui contrôle la perception visuelle est perturbée. Dans celui-ci, sous l'influence de l'auto-hypnose, un foyer persistant d'inhibition douloureuse se développe, c'est-à-dire que les cellules nerveuses cessent de fonctionner pendant une longue période. Ils cessent de recevoir des signaux entrants et d'y répondre.

La suggestion et l'auto-hypnose ont une grande influence sur ces maladies psychogènes. Avec l'hystérie, des convulsions, des convulsions, des vomissements, un mutisme, une surdité, une paralysie des membres peuvent être observés. Tous ces troubles sont souvent associés à l'auto-hypnose.

Il existe de nombreuses histoires fiables sur les fakirs, les fanatiques religieux, les sorcières et les sorciers médiévaux, indiquant que dans un état d'extase, ils ont perdu leur sensibilité à la douleur et ont enduré les plus incroyables auto-tortures ou tortures avec une endurance incroyable.

Vous pouvez vous rappeler des histoires encore plus incroyables, à première vue. Au printemps 1956, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées devant la maison d'une paysanne dans la ville allemande de Konnerreit. Certains ont parcouru des dizaines, des centaines de kilomètres. Tout le monde n'aspirait qu'à une seule chose - voir Teresa Neumann, dont les blessures s'ouvrent sur son corps - des stigmates, similaires par leur emplacement et leur caractère aux blessures du Christ crucifié.

Cette étrange histoire a commencé en 1926, alors que Teresa avait 28 ans. Sur son côté gauche, juste en face de son cœur, elle a soudainement eu une blessure qui saignait abondamment. Il y avait des blessures à la tête, aux mains et aux pieds. Le docteur Otto Seidl a été appelé de la ville la plus proche. Le médecin a examiné Teresa. Son rapport indique que la plaie contre le cœur mesure environ 4 cm de long Après avoir enduit les endroits saignants de pommade, le médecin perplexe est parti. Après cela, la femme a été examinée par de nombreux médecins.

Teresa a ressenti une douleur atroce jusqu'au 17 avril, date à laquelle la douleur a commencé à s'atténuer et a rapidement disparu. Les blessures ont cicatrisé sans laisser de cicatrices. Cependant, ils pouvaient difficilement être qualifiés de guéris: ils étaient recouverts d'un film transparent à travers lequel le tissu musculaire était visible. Le Dr Seidl a de nouveau été appelé et il a écrit : « C'est le cas le plus inhabituel. Les blessures ne s'enveniment pas, ne s'enflamment pas. Il n'y a pas la moindre possibilité de contrefaçon, comme certains l'ont dit."

Après cela, Teresa Neumann a été examinée à plusieurs reprises par des médecins. On a découvert qu'elle avait des plaies ouvertes sur les mains, les pieds, le front et les côtés. Chaque année, peu avant Pâques, ces blessures commençaient à saigner, et le saignement continuait toute la semaine suivant Pâques, parfois pendant plusieurs jours de plus. L'examen a montré qu'il s'agissait bien de sang et qu'il commençait à couler spontanément.

Pour une personne qui a entendu cela pour la première fois, tout cela ressemblera à une tromperie intelligente. En attendant, il n'y a pas de fiction dans l'histoire. L'histoire des stigmatisés compte plus de 300 cas de ce genre. Ainsi, vers les mêmes années, dans les régions occidentales de l'Ukraine, l'ouvrier stigmatisé du village de Mlyny, région de Lviv, Nastya Voloshina, était connu. Elle souffrait d'une forme sévère d'hystérie et, comme Teresa Neumann, elle avait "les blessures de Jésus-Christ" sur les bras et les jambes.

En 1914, 49 cas de stigmatisation sont décrits : 41 chez les femmes et 8 chez les hommes. Et dans la plupart des cas, la stigmatisation est née pour des motifs religieux. Mais un tel cas est également connu: la sœur était présente au châtiment cruel avec des fouets de son frère bien-aimé - et son dos était couvert des mêmes cicatrices saignantes que les siennes.

Malgré toute l'improbabilité apparente de tels phénomènes, ils ont leur propre explication. Devant nous se trouve le même résultat de l'auto-hypnose. Bien sûr, cela n'est possible que chez les personnes ayant une psyché exceptionnellement excitable, très perturbée et maladive. Non seulement les souffrances réelles, mais aussi les souffrances imaginaires, affectent si fortement ces personnes qu'elles se reflètent dans le travail des organes internes. Nous avons déjà expliqué comment, chez les personnes suspectes de morbidité, les pensées sur la maladie provoquent une maladie qui, en apparence, ressemble fortement à l'une ou l'autre maladie. Il y a des cas où des saignements de la gorge ont commencé, comme dans le cas de la tuberculose, des ulcères sont apparus sur le corps, ressemblant à diverses maladies de la peau, etc.

Le même mécanisme d'apparition des ulcères chez les stigmatisés. Tous ces malades qui croient fanatiquement. Au cours de la dernière semaine avant Pâques, lorsqu'ils lisent dans les églises comment le Christ a été crucifié, cela peut avoir un effet si fort sur une personne malade que son psychisme ne peut pas le supporter : une pensée obsessionnelle apparaît sur les tourments que le Christ a subis lorsqu'il a été cloué à la croix. Les hallucinations commencent. Devant les yeux de cet homme, comme vivant, se trouve une image de la crucifixion. Tout le système nerveux est ébranlé. Et voici le résultat: dans ces endroits où, selon la légende, le Christ avait des blessures, des plaies saignantes ouvertes apparaissent chez un homme tourmenté par une maladie mentale.

Dans le traitement de tels patients, la foi en celui qui soigne et la foi en ce qu'il dira peuvent jouer un rôle décisif. V. M. Bekhterev a écrit à ce sujet:

"Le secret de la suggestion de guérison était connu de beaucoup de gens du peuple, parmi lesquels il se transmettait de bouche à bouche pendant des siècles sous couvert de sorcellerie, de sorcellerie, de complots, etc. L'auto-hypnose explique, par exemple, l'effet de de nombreux moyens dits sympathiques, qui ont souvent une action curative. Ferraus guérit la fièvre avec un morceau de papier sur lequel étaient inscrits deux mots : « Contre la fièvre ». Le patient devait ouvrir une lettre par jour. Il existe des cas connus de l'effet curatif des « pilules de pain », « l'eau de Neva », « l'imposition des mains », etc. »

Aujourd'hui encore, on entend souvent : la vieille femme a « parlé » de la verrue, et elle a disparu. Cela arrive, et il n'y a rien de miraculeux à cela. Le guérisseur ici est la suggestion et l'auto-hypnose. Ou plutôt, la croyance qu'un guérisseur peut guérir une personne. Quand elle vient voir le patient, il a déjà entendu parler d'elle, sait qu'elle a guéri quelqu'un et aspire à une guérison.

Et peu importe que la guérisseuse attache la verrue avec du fil ou des cheveux et ce qu'elle chuchote sur cette verrue. Tout est décidé par la conviction que la verrue disparaîtra après un tel «complot».

Un homme détruit sa verrue par auto-hypnose ! La suggestion du guérisseur fonctionne également ici, lorsqu'elle dit avec confiance que la verrue se détachera.

Les psychiatres ont répété à plusieurs reprises cette méthode de traitement. Un médecin, par exemple, a humidifié une verrue avec de l'eau ordinaire et a dit à la personne qu'il s'agissait d'un nouveau médicament puissant, à partir duquel la verrue devrait disparaître. Et cela a fonctionné pour beaucoup. Les gens croyaient au médicament, qu'il les aiderait, et les verrues ont disparu.

Ceci explique les guérisons « miraculeuses » connues dans l'histoire dans divers « lieux saints ». Ainsi en fut-il notamment en France sur la tombe du diacre catholique François de Paris, décédé en 1728. La première à venir sur la tombe fut l'enrouleur de soie Madeleine Begni, dont le bras fut enlevé. Elle a été amenée ici par la conviction que le corps d'un diacre qui a vécu une vie « juste » a acquis la capacité de guérir les maladies. Après avoir embrassé la tombe, elle a ressenti un certain soulagement, et quand elle est rentrée chez elle, elle était déjà si fluide dans sa main qu'elle s'est immédiatement mise au travail à deux mains. Après cela, les personnes souffrant de divers maux ont commencé à affluer vers la tombe et certaines d'entre elles ont en fait été guéries.

Depuis plus de cent ans, une petite ville du sud de la France, Lourdes, est célèbre parmi les catholiques pour ses guérisons « miraculeuses ». Un pouvoir miraculeux serait possédé par une source d'eau. Baigné dedans, vous pouvez être guéri. En fait, un système bien pensé d'influence sur la conscience des pèlerins est à la base des "miracles" de Lourdes.

Qui va à Lourdes ? En règle générale, les gens qui espèrent vraiment une guérison miraculeuse. Après tout, les « miracles » de Lourdes sont évoqués du haut des chaires des cathédrales, écrits dans les journaux, des témoins oculaires en parlent.

Et les malades sont en route. Depuis ce temps, toutes les attentions, toutes les discussions - sur les guérisons miraculeuses. Et ici, les « saints pères » prennent le pèlerin. Chaque wagon des trains à destination de Lourdes est accompagné de moines, de « sœurs » et de « frères » de miséricorde particuliers. Ils font connaissance avec chaque patient, avec ses proches, leur racontent toutes sortes d'histoires sur les miracles de Lourdes, distribuent des livres spéciaux, des photographies de ceux qui se sont remis du pèlerinage.

Lorsque les pèlerins arrivent à Lourdes, ils sont accueillis par de nouveaux ecclésiastiques et conduits à la "grotte sainte". Ils sont silencieux, chacun de leurs mouvements semble significatif.

Pendant la prière à la grotte, tous les malades répètent en chœur les mêmes paroles : « Seigneur Jésus ! Guérissez nos malades ! Vierge toute puissante, sauvez-nous !" Ces mots résonnent avec plus de foi et d'espoir, l'excitation nerveuse grandit, et maintenant de grands soupirs et des cris hystériques se font entendre dans la foule des fidèles.

Il n'est pas difficile de voir à quel point la suggestion et l'auto-hypnose sont ici importantes. Un environnement propice à l'émergence d'un état hypnotique est créé. A Lourdes, Émile Zola a excellemment décrit une telle guérison dans un lieu aussi célèbre :

«... Les yeux de la patiente, encore dépourvus de toute expression, se sont élargis et son visage pâle s'est déformé, comme par une douleur insupportable. Elle ne dit rien et semblait désespérée. Mais à ce moment-là, quand les dons sacrés furent portés et qu'elle vit l'ostensoir scintiller au soleil, elle fut comme aveuglée par la foudre. Les yeux ont clignoté, la vie est apparue en eux et ils se sont illuminés comme des étoiles. Son visage s'éclaira, rougit, s'illumina d'un sourire joyeux et sain. Pierre a vu comment elle s'est immédiatement levée, redressée dans son chariot...

Une joie débridée s'empara de milliers de pèlerins excités, s'écrasant les uns les autres pour voir le guéri, emplissant l'air de cris, de paroles de gratitude et de louanges. Il y eut une tempête d'applaudissements, et leur tonnerre roula dans la vallée.

Le père Furkin lui serra la main, le père Massias cria quelque chose du haut de la chaire ; enfin entendu :

Dieu nous a visités, chers frères et sœurs… »

Tout en faisant la promotion des "miracles" de Lourdes, le clergé prétendait qu'il y avait là plusieurs guérisons miraculeuses. Pendant cent ans, des milliers de noms de personnes soi-disant guéries ont été consignés dans un livre spécial. Or, un contrôle de ce livre (vérifié par une commission spéciale composée de médecins) a montré qu'en cent ans il n'y a eu que 14 guérisons à Lourdes. Tous sont expliqués par la science.

Eh bien, comment le soldat napoléonien a-t-il traité? Pour ce faire, il faut rappeler qu'une guérison miraculeuse peut engendrer... la peur. Un cas est connu lorsqu'une femme qui a sauté d'une fenêtre est tombée aux pieds d'un vieil homme avec une moitié paralysée de son corps et avec une perte de la parole. Cela l'a tellement touché qu'il a recommencé à parler ! Les guérisseurs ont également recours au traitement par la peur. Par exemple, un chat est soudainement jeté sur une personne malade. La médecine du soldat fonctionnait de la même manière. Quand il ordonna à haute voix et avec autorité : "Lève-toi !" - ce mot a tellement touché les autres (rappelez-vous sa renommée en tant que médecin) que la paralysie hystérique des jambes a soudainement disparu. Le foyer d'inhibition, qui frappait les centres moteurs du système nerveux, a été supprimé et les muscles ont commencé à fonctionner.

Si l'on se rappelle l'histoire des peuples, il n'est pas difficile de voir que de telles méthodes de traitement étaient déjà connues dans le monde antique. Docteur en sciences médicales, le professeur V. E. Rozhnov écrit :

"Les anciens Grecs priaient pour la santé et la force du dieu guérisseur Asclépios. Le plus célèbre des temples qui lui sont dédiés était situé à 8 km de la ville d'Epidaure. Le temple avait une salle spéciale pour les pèlerins endormis qui affluaient de tout le pays. Cela s'appelait "abaton". Il n'était possible d'entrer ici qu'après avoir passé des cérémonies préliminaires complexes de «purification» de l'âme et du corps. Les prêtres du temple ont longuement parlé à tout le monde, demandant ce qui l'avait amené ici, renforçant l'espoir de guérison, la foi en la puissance et la bonté de Dieu - le dispensateur de santé. L'emplacement et toute l'atmosphère du temple y ont beaucoup contribué. Il était situé dans un bosquet vert dense, parmi lequel des dizaines de ruisseaux cristallins gargouillaient. Le vent y transportait l'odeur fraîche de la mer. Le charme fabuleux de la nature fusionnait en harmonie indestructible avec la beauté majestueuse et austère du bâtiment blanc comme neige du temple lui-même. Au centre se dressait une immense statue en marbre d'Asclépios. Les murs extérieurs du temple étaient constitués d'énormes dalles de pierre, sur lesquelles étaient gravées des inscriptions racontant les guérisons les plus remarquables qui ont eu lieu ici. Ces dalles ont été trouvées par des archéologues lors de fouilles, et selon les inscriptions survivantes, il est possible d'établir quelles maladies et pourquoi ont été guéries ici. Voici, par exemple, l'un d'entre eux : « La fille est stupide. Courant autour du temple, elle vit un serpent rampant sur un arbre dans un bosquet ; dans l'horreur, elle a commencé à appeler son père et sa mère et est partie d'ici en bonne santé. Un autre : « Nikanor est paralysé. Alors qu'il était assis et se reposait, un garçon lui a volé sa béquille et s'est enfui. Il a sauté, a couru après lui et est devenu en bonne santé.

Les psychiatres savent à quel point l'action des stimuli émotionnels soudains est parfois curative (dont le rôle dans le premier cas a été joué par la peur soudaine, dans le second par la colère), et ils les utilisent avec succès pour traiter diverses manifestations de l'hystérie et même pour éliminer certains paralysie, cécité, surdité et mutisme. . Il n'y a donc, bien sûr, rien de surnaturel dans ces faits de guérison du muet et du paralytique. Et, bien sûr, de telles guérisons ne sont pas du tout fréquentes et ne conduisent en aucun cas toujours à une restauration complète de la santé du patient.

Le scientifique L. L. Vasiliev a parlé d'un incident qui s'est produit sous ses yeux. Un jeune homme, sortant d'un bain de village chauffé à chaud, a remarqué un insecte dégoûtant qu'il n'avait jamais vu auparavant - un perce-oreille. Avec un sentiment de dégoût, il prit l'insecte avec les doigts de sa main droite afin de l'examiner de plus près. Le perce-oreille s'est plié et a essayé de pincer le doigt qui le tenait avec sa "pince à épiler", mais cela n'a pas réussi, car l'homme, hurlant de surprise, a secoué l'insecte au sol d'un mouvement brusque. Et après un certain temps, des taches violettes distinctement visibles sont apparues sur les zones cutanées des doigts avec lesquels il a touché l'insecte - une sur l'index et deux sur le pouce. Ni brûlure ni douleur dans les zones rougies de la peau n'ont été ressenties. Impossible d'enlever les taches.

Qu'est-il arrivé?

Une forte peur et une auto-hypnose ont joué un rôle ici, que le perce-oreille avait mordu un doigt, bien qu'en réalité ce n'était pas le cas. La peur et l'auto-hypnose ont provoqué une expansion locale des vaisseaux sanguins de la peau.

Une fois, un automobiliste circulant sur une route semi-abandonnée a subitement eu une crevaison. À sa grande consternation, il découvrit qu'il n'avait pas apporté le cric avec lui. Cependant, le conducteur frustré s'est souvenu qu'il avait dépassé une station-service cinq kilomètres plus tôt et a décidé de s'y rendre. En chemin, des doutes ont commencé à le submerger: «Il n'y a pas d'autres stations ici ... Si le propriétaire de cette station ne veut pas m'aider, je n'aurai nulle part où me tourner. Je suis tout à fait en son pouvoir... Il peut m'arracher trois peaux pour ce satané valet. Il peut exiger 100, 200, voire 500 roubles, et je ne peux rien faire avec lui ! .. Mon Dieu, comme certaines personnes savent encore habilement utiliser le malheur des autres ! .. "En colère, notre héros s'est approché de la station et en réponse à une question amicale du propriétaire sans méfiance : « Bonjour. Comment puis-je vous aider?" - a crié: "Oui, tu t'étouffes avec ton maudit cric!"

Cette histoire amusante nous montre ce qui peut arriver si nous ne sommes pas suffisamment conscients de nos pensées, et elles peuvent progressivement devenir fantastiques. Dans ce cas, nous avons affaire à une utilisation destructrice du fantasme : d'abord, nous dépensons tellement d'énergie à créer du fantasme qu'il commence à créer le plein effet de la réalité, puis nous nous comportons comme si c'était vraiment la réalité.

Une variante typique de l'histoire avec un valet est jouée dans son imagination par un homme jaloux. Le mari soupçonne sa femme de tricherie. Il commence à imaginer les circonstances dans lesquelles elle pourrait avoir un amant, pense à la façon dont elle occupe son temps libre, aux jeunes gens séduisants qu'elle est sûre de rencontrer dans la journée, etc. Si le mari ne se rend pas compte qu'il répète en fait l'histoire de jack, il se convaincra rapidement que sa femme a vraiment une histoire d'amour, et agira en conséquence. Les choses peuvent en arriver au point qu'il accuse ouvertement sa femme de trahison et demande le divorce, ou en "représailles" il va lui-même lui trouver une maîtresse.Et c'est quand même de l'auto-hypnose.

Certaines idées, certains mots, voire certaines réponses peuvent être facilement inculqués à une personne.

Par exemple, demandez à quelqu'un :

Comment s'appelle un fil composé de plusieurs brins torsadés ensemble ?

Câble, - ils vous répondront.

Comment s'appelle le formulaire d'inscription ?

Qui a tué Caïn ?

La grande majorité répond à cette question : « Abel », bien que tout le monde sache que selon la légende biblique, Caïn a tué Abel. Mais cette réponse erronée sera inspirée par le stéréotype des terminaisons des réponses précédentes.

L'une des variétés de suggestion est l'idée dite « contagieuse », ou, comme disent les psychologues, la contagion mentale :

"... Une grand-mère aimante, après avoir lu la littérature désormais répandue sur les forces d'un autre monde, a tué son seul petit-fils: il lui a semblé que le garçon était un démon et "elle a reçu un signal d'en haut pour débarrasser le monde du mal."

... Trois jeunes de Voronezh ont tué leur petite amie de 20 ans : ils étaient sûrs que la fille était un « cyborg ».

... À Orenbourg, le frère, avec un médium certifié, a chassé les démons de sa sœur, la torturant à mort. Et puis pendant 40 jours, il s'est assis près du cadavre en décomposition, attendant la "résurrection".

La contagiosité psychique, ou, si c'est assez scientifiquement, les psychoses induites, est connue depuis des temps immémoriaux. Ils viennent de toutes sortes - de l'extase de la danse de Saint-Guy aux hoquets vulgaires, qui soudain "malade" tout le village. Pendant la Première Guerre mondiale, on a observé les troupes scintillantes - écho moteur, répétition de mouvements, grimace - c'est aussi l'une des formes d'épidémie mentale. Les psychiatres de tous les temps et de tous les peuples ont décrit ce phénomène, lorsqu'une personne, excitée par une idée, comme si elle en infectait d'autres, l'inspire - et ils commettent des actes dictés par cette idée.

Des épidémies similaires se sont propagées parmi les personnes en bonne santé mentale, mais lorsqu'elles sont isolées de l'inducteur, les personnes sortent rapidement de cette psychose. Ils ont une perception critique de ce qui s'est passé. Le bonheur, c'est quand les conséquences de ce "zombie" sont réversibles.

Inducteur- une personne qui propage une épidémie mentale autour de lui - en règle générale, jouit d'une autorité dans son environnement, est trop active, a la capacité de convaincre. Mais, comme le montre la pratique, il n'est nullement nécessaire que cette personne soit d'un niveau intellectuel particulièrement élevé. Les anciens auteurs de monographies sur la psychiatrie ont décrit de nombreux cas où la personne la plus primitive, souvent mentalement malsaine, induisait des personnes beaucoup plus développées. Par exemple, les bonnes des maisons riches, souvent des malades mentaux, inculquaient à leurs dames une idée clairement délirante, et elles en étaient facilement infectées.

Les études du phénomène de contagion psychique montrent que le contenu de l'idée « contagieuse », son insignifiance ou, au contraire, sa grandeur, sa fausseté ou sa justice, n'ont pas une importance décisive. Il peut s'agir des motifs psychologiques complexes de la démonologie et de l'Inquisition du Moyen Âge, ou de l'infection générale par l'épilepsie. Aujourd'hui nous présente un assortiment d'épidémies mentales - la "Fraternité Blanche" et d'autres sectes totalitaires. Se balançant devant la télé, à partir de laquelle de nombreux «guérisseurs» et médiums diffusent, un mélange explosif d'idées de résurrection et de transmigration des âmes, l'existence de forces d'un autre monde, etc.

Et vous ne devez pas penser que vous et moi pourrons certainement éviter cette contagion mentale, car, comme le prétendent les classiques de la psychiatrie, il n'y a pas d'hystérie en tant que maladie, mais seulement des réactions hystériques qui ne sont pas douloureuses en elles-mêmes - chaque personne est plus ou moins enclins à ces réactions hystériques.

Ainsi, une personne en tant qu'être social est suggestible en principe, et sa soumission à l'idée sociale actuelle ou à l'idée qui est à la mode dans sa microsociété est une chose naturelle »Et, bien sûr, toutes les psychoses induites ne se terminent pas par un crime. Mais néanmoins, les spécialistes du Centre. V. P. Serbsky argumente: jamais auparavant la propension des gens à la contagion mentale ne s'était transformée en crimes aussi sanglants et cruels que ces derniers temps. Donnons des exemples.

"Almetievsk. Trois adultes (âgés de 30 à 40 ans) ont sauvagement torturé leur mère pendant plusieurs jours jusqu'à ce qu'elle meure d'un choc douloureux. Une des sœurs, engagée dans la perception extrasensorielle, a suggéré: la mère est une sorcière, tous les ennuis qui incombent aux membres de cette famille viennent de son mauvais œil, il faut exorciser le démon d'elle. Les bourreaux étaient dans une psychose hystérique si profonde qu'ils se brûlaient avec un fer rouge ("pour se purifier"), alors qu'ils ne ressentaient pratiquement pas de douleur. Ensuite, ils ont versé de l'eau bouillante sur eux-mêmes en une quantité telle que l'eau s'est infiltrée sur les voisins par le bas. Aucun des participants à cette tragédie n'était auparavant sujet à des troubles mentaux. Mais au moment du crime, ils étaient tous fous, provoqués. La sœur, qui a inspiré l'idée d'exorciser les démons, et son mari (un policier, soit dit en passant), puisqu'eux-mêmes n'ont pas participé au meurtre, ne sont pas soumis à la juridiction et continuent de "traiter". Et, disent-ils, ils ont réussi à sauver les gens des maux, car ils ont des capacités extrasensorielles.

Voici ce que leur dit un employé du Centre. V. P. Serbsky Evgeny Makushkin:

"Ce n'est pas le travail des psychiatres d'établir si ces personnes ont vraiment une capacité de guérison, tout comme la question de l'existence de forces d'un autre monde n'est pas de notre ressort. Mais il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui les idées les plus contagieuses qui conduisent aux crimes les plus graves sont les idées de perception extrasensorielle, les idées de l'existence des démons, et diverses modifications des idées religieuses. Auparavant, on croyait qu'il s'agissait principalement d'enfants et de femmes induits, souvent hystériques, souvent des personnes ayant un faible niveau intellectuel. Mais nous sommes de plus en plus confrontés à des hommes induits qui ont reçu une bonne éducation. On ne peut pas dire qu'ils soient trop suggestibles, au début ils sont assez critiques sur ce qui se passe. Et pourtant... Tous les classiques de la psychiatrie s'accordent sur une chose : une épidémie mentale survient dans un certain milieu clos. Mais on ne sait pas exactement ce qui le cause exactement, quel type de champ il y a, quel genre de « virus » il y a. Prévoir? Il y aura une stabilisation sociale, politique, économique, et ces conditions deviendront moins courantes.

La candidate en sciences médicales Dina Demonova, qui s'occupe également de ce problème, estime que, néanmoins, les formes cliniques des psychoses induites affectent principalement les femmes d'une certaine couche culturelle et qui ne sont pas installées dans leur vie personnelle :

"L'hypnose télévisée de masse a considérablement déstabilisé le psychisme de notre population. Des expériences montrent que même dans un état hypnotique, une personne ne peut pas être provoquée à tuer. Mais les psychoses induites sont plus difficiles que l'hypnose. Premièrement, les tabous sont détruits chez une personne, les valeurs sont déplacées. Et alors seulement ... Maintenant, la société est soumise à la pensée magique. Tout ce qui est lié à la magie est perçu par nous pratiquement sans critique.

Alors que les scientifiques recherchent un "virus" de contagion psychique, tandis que les médecins légistes sont horrifiés par la gravité de l'acte induit, de plus en plus d'écoles de "magie et de magie" s'ouvrent, de plus en plus de médiums reçoivent des diplômes et soignent la souffrance. Certains pourraient réellement aider. L'aide de Dieu. Et pourtant, au 21ème siècle N'est-il pas possible d'être un peu plus critique vis-à-vis des sorciers et sorcières, des nouveaux "Jésus" et des "Vierges Maries" ?

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Chapitre Six Auto-hypnose La suggestion est une influence psychologique sur la conscience, mais en même temps, la psyché humaine perçoit toutes les attitudes et croyances sans évaluation critique. L'auto-hypnose est, comme il est clair, également un processus de suggestion, mais elle s'adresse déjà à soi-même.

L'influence psychologique est un processus qui modifie le comportement et le type de pensée d'une autre personne. Il existe différents types d'influence (persuasion, infection, suggestion, imitation, etc.) et d'opposition à l'influence (ignorance, critique, refus, etc.).

La notion d'influence

L'influence psychologique est un concept souvent utilisé en psychologie et en sociologie. Cela signifie un processus qui aboutit à un changement dans le comportement, les attitudes, les intentions, les désirs et les idées d'un étranger.

Les mécanismes d'influence psychologique aident à réaliser le potentiel d'interaction intra-groupe ou de masse. Le concept implique l'utilisation de méthodes de désintégration ou de différenciation de groupe.

Caractéristiques de l'influence psychologique:

  • est spontané, inconscient;
  • non soumis au contrôle social;
  • utilisé à des fins spécifiques (positives ou négatives) ;
  • est un état intermédiaire de l'homme.

Le sujet de l'influence psychologique intéresse particulièrement les entrepreneurs, les annonceurs, les spécialistes du marketing et les hommes d'affaires. Avec l'aide de mécanismes d'influence, ils peuvent vendre leurs biens. Les résultats des activités des représentants de ces professions dépendent de la capacité à utiliser les outils d'influence psychologique.

Le concept d'influence psychologiquement constructive implique que l'influence ne doit pas affecter négativement l'individu. Exigences obligatoires - littératie psychologique et exactitude.

L'impact sur une personne est souvent utilisé par les gens dans la vie de tous les jours. Habituellement avec des intentions égoïstes ou dans le but d'obtenir des avantages. Connaissant les caractéristiques de votre interlocuteur, il n'est pas difficile d'obtenir le résultat souhaité.

Types principaux

En psychologie et en sociologie, on distingue l'influence psychologique dirigée et non dirigée. Les méthodes dirigées comprennent des méthodes d'influence psychologique telles que la persuasion et la suggestion. Aux non dirigés - infection et imitation.

Vous devez connaître la différence entre la critique et la suggestion. La critique indique directement comment ne pas faire, et la suggestion - comment le faire. La critique et la suggestion diffèrent également par leur sujet.

Conçu pour soulager certaines peurs. Il est nécessaire d'éliminer les obstacles sur le chemin de l'information vers la conscience humaine.

La persuasion est un type d'influence dont le but est l'impact d'un individu sur le psychisme humain en faisant appel à son jugement personnel, la satisfaction de ses besoins avec l'aide d'autres personnes.

Il est mis en œuvre par la communication avec l'objet souhaité. Le but principal est de changer le point de vue d'une personne sur certaines choses. Le premier à tenter de parler est l'initiateur de la conversation.

La base de la persuasion est l'attitude consciente de l'individu face à certaines informations, son introspection, sa critique et son évaluation. La persuasion repose sur un système d'arguments. Ils sont formés selon les lois de la logique et doivent être étayés par ceux qui induisent la conviction.

Ce type d'influence est mieux introduit lors de discussions, de discussions de groupe et de conflits. Exigences de base pour la persuasion :

  • logique;
  • sous-séquence ;
  • raisonnement;
  • validité basée sur des matériaux scientifiquement fondés sur des preuves.

Le succès de ce type d'influence dépend directement des compétences de la personne qui la mène. Si la croyance a été introduite avec succès, alors l'individu acceptera et continuera à être guidé dans le choix de quelque chose par de nouvelles informations. Dans le processus, la vision du monde est transformée.

La persuasion est le plus couramment utilisée dans l'éducation des enfants et la controverse scientifique. Cela demande beaucoup d'efforts et l'utilisation de diverses techniques oratoires.

Infection

La plus ancienne méthode d'influence. Le plus souvent utilisé en relation avec de grands groupes de personnes - dans les stades, les concerts. Particulièrement efficace lors de rassemblements, manifestations, grèves. Il se développe plus rapidement dans une équipe peu cohésive, où le niveau d'organisation est faible ou totalement absent. Le principal signe d'infection est la spontanéité.

Au cours d'une telle influence, le communicateur transmet à la personne son humeur, son humeur, ses émotions, ses motivations. Cela se réalise non pas par la communication, mais par l'environnement émotionnel. Le processus de transition de l'humeur d'une personne à une autre est inconscient.

En psychologie, le phénomène d'infection est expliqué comme un moyen de transmettre l'état émotionnel d'un individu à un autre au niveau psychologique. Il arrive que les deux personnes veuillent infecter en même temps. Celui dont la charge émotionnelle est la plus forte réussira.

Le degré d'infection de la foule dépend de:

  • niveau de développement;
  • la force de la charge énergétique du communicateur;
  • état psychologique;
  • âge;
  • croyances;
  • degré de suggestibilité;
  • connaissance de soi;
  • humeur émotionnelle, etc.

L'infection est comme une réaction en chaîne. Au départ, une personne peut être infectée, ce qui transfère une charge émotionnelle à une autre, etc.

Ce type d'influence est le plus facile à mettre en œuvre dans une foule, car dans une telle situation une personne devient plus vulnérable. La criticité pour l'évaluation et la perception de l'information se rétrécit.

Parfois, les orateurs utilisent l'infection dans leurs formations. Leur but est de motiver les auditeurs, littéralement de les infecter avec leur énergie vitale.

Suggestion

La suggestion est considérée comme le type d'influence le plus dangereux. C'est le principal instrument d'influence dans divers types d'hypnothérapie. Avec son aide, vous pouvez forcer une personne à exécuter certaines fonctions, changer le type de comportement, de pensée ou d'opinion sur un objet.

La suggestion consiste à réduire la criticité de l'individu vis-à-vis de l'information reçue. Parce qu'il n'y a aucun désir de vérifier son authenticité.

La suggestion est très efficace si une relation de confiance entre l'interlocuteur et le médecin est établie. Par conséquent, l'hypnologue, avant d'introduire des suggestions, essaie d'établir un contact avec le patient et ne procède qu'ensuite à l'introduction dans une transe et à l'imposition de certains schémas de comportement ou de pensées.

Une caractéristique importante de la suggestion est qu'elle ne vise pas la capacité de penser, mais la volonté d'accepter une proposition, de nouvelles pensées, des déclarations contradictoires et de les mettre en œuvre. Il existe 2 formes de ce type d'influence - l'autosuggestion (autosuggestion) et l'hétérosuggestion (influence de l'extérieur). La caractéristique de l'autosuggestion est qu'il s'agit d'une autorégulation consciente.

Les résultats de l'utilisation de la suggestion sont influencés par les indicateurs suivants (par rapport au locuteur) :

  • autorité;
  • statut;
  • qualités volitionnelles;
  • confiance en soi;
  • ton catégorique;
  • intonation expressive;
  • foi en sa force;
  • la capacité de convaincre, etc.

La suggestion est activement utilisée lors de la présentation d'informations aux médias. Une autre source populaire de l'introduction de cet outil d'influence est la publicité. Il est mis en œuvre à l'aide de slogans brillants, courts et mémorables. Cela est nécessaire pour obtenir vos propres avantages.

Imitation

L'une des formes de comportement les plus populaires dans les contacts interpersonnels. Il se développe en raison des complexes de l'un des interlocuteurs. Voulant devenir meilleur, il commence à copier le comportement, la manière de communiquer, la marche, l'intonation, la prononciation et d'autres caractéristiques uniques d'une autre personne.

L'imitation affecte le processus de socialisation de l'individu, son éducation et son développement. Les jeunes enfants et les adolescents qui n'ont pas encore une vision précise d'eux-mêmes ou un caractère formé sont très vulnérables à ce type d'influence. Ils imitent ceux qui les entourent et ceux qu'ils considèrent comme faisant autorité. Ce sont des manifestations d'imitation consciente.

L'imitation inconsciente est le résultat d'une influence active sur le psychisme. Comptant sur une certaine réaction, les initiateurs la stimulent de diverses manières. Cet impact est double. Selon la personne qui utilise l'imitation comme outil d'influence, le résultat peut être positif ou négatif pour l'autre individu.

La manifestation la plus célèbre de l'imitation est la mode. C'est une forme de comportement humain de masse standardisé. Il survient en raison de l'imposition de certaines préférences gustatives.

Types mineurs d'influence psychologique

L'une des méthodes d'influence couramment utilisées est la rumeur. Ce sont des messages qui proviennent d'une personne spécifique. Ils sont généralement faux et sont utilisés pour humilier un autre individu. Souvent, ils ne sont étayés par aucun fait. Les gens perçoivent les rumeurs en raison du désir d'obtenir rapidement les informations dont ils ont besoin.

Favoriser la formation

Cette technique est souvent utilisée par les commerçants et vendeurs pour écouler leurs marchandises. Ils expriment des jugements favorables sur une personne, notamment sur son apparence. Ils peuvent en outre utiliser l'imitation, copier le comportement d'une personne, ses gestes, ses expressions faciales et sa manière de communiquer.

Le communicateur fait cela pour former une impression positive de lui-même. Dans le processus de formation de faveur, les techniques suivantes sont utilisées:

  • Attention;
  • compliments ;
  • Chercher des conseils;
  • jouer avec des complexes identifiés, etc.

Le succès de ce type d'influence dépend de la première impression. La deuxième clé importante du succès est la présentation de soi.

Pour que la formation de la faveur ait l'effet souhaité, vous devez avoir d'excellentes compétences en communication. Il faut être capable de trouver une approche à une personne, de voir ses faiblesses et de lui faire pression moralement.

Demande

Une situation où un communicateur fait une demande à quelqu'un. Il peut le faire calmement ou obsessionnellement. Le résultat de l'influence dépend de la relation entre les individus.

Il s'agit souvent d'un appel visant à satisfaire les besoins du communicateur. Les armes secrètes sont une voix douce, un ton calme, un sourire et un maximum de sincérité et d'ouverture.

Il est important de savoir dire « non ». La présence d'une telle capacité aidera à éviter les situations conflictuelles et évitera à une personne de discuter de son choix. Il n'y aura pas non plus de cris les uns contre les autres.

auto-promotion

Il s'agit d'un type ouvert d'influence. Conçu pour montrer leurs meilleures qualités, compétences professionnelles et capacités. Cette méthode est utilisée par des personnes ayant un sentiment d'estime de soi. Dans le processus d'exposition, il y a une démonstration ouverte de professionnalisme et de qualifications.

Un objectif fréquent de l'autopromotion est d'obtenir l'avantage concurrentiel nécessaire pour atteindre ses propres objectifs. Cela peut se produire volontairement et involontairement.

L'autopromotion est souvent mise en œuvre sur :

  • conférences;
  • réunions ;
  • négociations;
  • entretiens ;
  • art oratoire.

Cette technique d'influence est souvent utilisée par les politiciens lorsqu'ils se présentent aux élections. Leur but est d'obtenir la reconnaissance des citoyens.

Compulsion

Ce type d'influence est nécessaire pour forcer les gens à travailler ou à effectuer certaines actions. Sous les formes de la coercition, des menaces, du chantage, l'emprisonnement peut être utilisé. Les formes les plus grossières sont la violence physique, la violence, la restriction de la liberté d'action.

En plus des moyens physiques d'influence, des moyens moraux peuvent être utilisés. Ce sont des humiliations, des insultes, des critiques subjectives sous une forme grossière.

La victime perçoit la coercition comme une forte pression psychologique et lui enlève les bénéfices nécessaires à une vie normale. La menace peut être mortelle ou d'avertissement. La possibilité d'appliquer des sanctions sociales ou des coups physiques est implicite.

Attaque

Une des formes de décharge de stress émotionnel. Une attaque soudaine et délibérée contre la psyché humaine est menée pour le rendre irritable, nerveux et agressif.

Ce type d'influence est souvent utilisé par les sportifs, notamment lorsque le sport implique un contact physique entre 2 personnes ou plus. En parlant d'attaque, il faut dire que l'opposition à l'influence d'autrui est une résistance à l'influence de la suggestion.

Les principaux outils d'influence dans une attaque :

  • déclarations négatives;
  • jugements grossiers et offensants ;
  • ridicule de la vie ou de certaines qualités;
  • un rappel des défaites ou des cas honteux de la biographie.

La personne utilisant l'attaque peut imposer son opinion au communicant ou lui donner des conseils. Souvent, un tel individu jouit parce qu'il en a blessé un autre.

Argumentation

Habituellement utilisé pour convaincre une personne du caractère erroné de ses pensées. L'orateur, à l'aide d'arguments précis, tente de convaincre une personne de changer d'avis.

Les principales exigences pour l'argumentation:

  • précision;
  • exactitude ;
  • renforcement par des faits rapportés et reconnus ;
  • brièveté.

Ce type d'influence est souvent utilisé par les enseignants dans les établissements d'enseignement. En essayant d'amener l'élève ou l'étudiant à son erreur, ils commencent à suggérer de nombreux arguments. Le droit de réponse est généralement accordé lorsque la personne a déjà tout réfléchi et est prête à annoncer un contre-argument.

Une autre option pour appliquer l'argumentation est le domaine de la publicité. Fait avec persuasion. Dans un premier temps, les annonceurs décrivent un produit ou un service, et la nécessité de l'acheter est prouvée à l'aide d'arguments. Ils sont une description détaillée des avantages de l'objet annoncé.

Manipulation

L'une des méthodes d'influence les plus couramment utilisées dans la vie de tous les jours. Les manipulations sont des envies cachées de vivre certains états.

À l'aide de certaines phrases, le communicateur tente d'influencer le choix, la prise de décision d'une autre personne. Il le fait pour des motifs égoïstes pour atteindre ses propres objectifs.

Types de résistance psychologique à l'influence

Le premier type est l'ignorance. C'est une inattention délibérée, une distraction par rapport à l'interlocuteur. Se distingue par l'absence de réaction à toute action d'une autre personne.

Il est perçu comme un signe d'irrespect de la part de l'interlocuteur. Dans certains cas, c'est le seul comportement correct dans une situation délicate. Utilisé pour pardonner le manque de tact de la part.

Autres types de résistance psychologique à l'influence :

  1. Critique constructive. Il est utilisé dans une situation controversée pour prouver sa propre innocence. Avec l'aide de la critique, ils justifient l'inexactitude des actions, des pensées ou des objectifs. Doit être étayé par des faits. Sinon, ce ne sera pas une critique constructive, mais un avis subjectif obsessionnel.
  2. Contre-argumentation. Il s'agit d'une tentative de convaincre quelqu'un avec le renforcement de certains faits. Utilisé pour contester l'opinion de quelqu'un d'autre, ce qui est complètement contraire aux pensées de l'interlocuteur. Une condition préalable doit être étayée par des faits scientifiques ou internationalement reconnus.
  3. Affrontement. C'est une opposition directe de pensées. Il est réalisé sous une forme directe (dure et verbale) ou sous une forme cachée avec l'introduction de techniques non verbales. Souvent utilisé par les psychologues en thérapie cognitivo-comportementale.
  4. Refus. Désignation précise par l'interlocuteur de son insatisfaction ou de son désaccord. Généralement pris dans le but de refuser de répondre à la demande d'une autre personne. Peut être exprimé sur un ton doux et calme. Dans un autre cas, d'une voix autoritaire et menaçante. Aide à éviter le fait d'être renvoyé ou battu.
  5. Self-défense psychologique. Désignation concrète de leurs limites sans écouter les autres. Aide à prévenir les comportements qui contrôlent toutes les actions humaines. Dans le processus, des techniques verbales et non verbales sont introduites sous la forme de formules verbales et d'intonations. Le but pour lequel l'autodéfense psychologique est utilisée est la nécessité de s'empêcher de participer à des conflits, de rester calme. Ainsi, une personne a plus de temps pour réfléchir aux critiques qu'elle a entendues, aux manipulations.
  6. Création. La création d'un état d'esprit peut également être arbitraire. Cela implique la mise en œuvre de décisions précédemment inutilisées, d'actions imprévisibles. Manifesté comme un désir d'être unique plutôt que de se conformer aux autres. Utilisé contre l'imitation. Formé sous l'influence de la soif d'expression de soi.
  7. Évasion. Cette volonté d'éviter toute forme d'interaction avec l'initiateur. Les raisons peuvent être une hostilité personnelle ou une attitude négative envers un tel interlocuteur. Toute rencontre est évitée. Il y a une réduction des règles du temps, des conditions de la conversation. Une attitude similaire d'un partenaire envers un autre dans une tentative d'éluder les réunions est nécessaire pour la tranquillité d'esprit personnelle.

Une autre méthode de confrontation fréquemment utilisée est la mobilisation de l'énergie. Elle se manifeste par une résistance aux tentatives de suggérer, de transférer, d'imposer certaines actions, des modèles de comportement, un type de pensée et d'autres facteurs.

C'est la transformation de toute émotion négative en colère, rage et agressivité. Parfois, cela est dû au fait qu'une personne ne sait pas comment réagir à une certaine situation dans la mesure de son manque d'information. Cela aide à mettre votre état émotionnel dans le ton.

Les entrepreneurs utilisent souvent une telle technique de résistance à l'influence que la créativité. Cela leur donne un avantage concurrentiel sur les autres et leur permet de créer des produits uniques. L'imitation est la première chose dont un jeune entrepreneur doit se débarrasser.

Conclusion

En psychologie et en sociologie, il existe différentes méthodes pour influencer une personne. Les principaux d'entre eux sont la persuasion, la contagion, l'imitation et la suggestion. Des techniques telles que la créativité, la contre-argumentation, la critique constructive, la confrontation, le refus, l'évasion, etc., aident à leur résister.

Introduction
Chapitre 1. Fondements théoriques pour étudier le problème de la suggestion
1.1 Définitions
1.2 Classement
1.3 Théories de l'hypnose
1.4 Mécanismes neuropsychologiques de la suggestion
résultats
Conclusion
Littérature

Introduction

La suggestion est un élément essentiel des relations. Cette idée a été exprimée par V.M. Bekhterev, en avance sur son temps à bien des égards. On suppose que la suggestion se produit inconsciemment lors d'une communication directe entre les personnes. La pertinence de la question de la suggestion et du contrôle d'une autre personne a toujours été. Ce travail vise à comprendre une partie de la communication telle que la suggestion, car avec l'aide de ces connaissances, la qualité de la communication augmente et la possibilité s'ouvre de résoudre des tâches socialement importantes. Un exemple d'une telle tâche est l'intervention pédagogique dans le processus éducatif. Comprendre les mécanismes de la suggestion débloquera le potentiel de l'élève et ouvrira peut-être de nouvelles voies de transfert des connaissances. Comprendre le processus de suggestion aidera en psychothérapie, comprendre les causes des conflits intrapersonnels et fournir une assistance psychothérapeutique. Travail correctif des troubles obsessionnels compulsifs causés par les promotions et les médias, tels que les accros du shopping. Un point important est la sécurité de l'utilisation de la suggestion et l'élimination des conséquences négatives.
Objet d'étude: le phénomène de suggestion.
Sujet d'étude: mécanismes de suggestion.
But de l'étude: l'étude du phénomène psychologique de la suggestion et de ses mécanismes.
Tâches:

  1. Étudier la littérature nationale et étrangère sur le sujet choisi.
  2. A partir du matériel étudié, définir les notions de "suggestion", "suggestibilité", "hypnose".
  3. Analyser le phénomène de la suggestion comme l'une des formes de communication.

Hypothèse: la suggestion est l'une des formes de communication qui ouvre des opportunités supplémentaires pour résoudre des problèmes sociaux importants.

Chapitre 1. Fondements théoriques pour étudier le problème de la suggestion

1.1 Définitions

Dans la littérature mondiale, il existe deux concepts approximativement identiques : "suggestion" et "suggestion". Le mot "suggestion" vient de l'ancien slave "vn oreilles", qui signifie littéralement mettre dans les oreilles. Le mot "suggestion" est d'origine latine, vient du mot suggestio, qui se traduit par suggestion, indice. Il existe une autre traduction qui rend plus fidèlement compte du concept même de suggestion : addition, augmentation, indication. Différents auteurs utilisent ces deux concepts comme un tout, ce qui signifie un seul processus.
La suggestion (suggestion) est une forme de communication interpersonnelle et intergroupe, dans laquelle les informations sont transmises par un signal partiellement inconscient et dirigé aux niveaux verbal et / ou non verbal. Elle se distingue de la persuasion par un niveau de criticité réduit et la nécessité de vérifier les informations. La suggestibilité, ou la susceptibilité à l'influence suggestive, dépend de l'état de conscience du suggesteur (objet) et des conditions extérieures dans lesquelles S. est réalisé. Ainsi, l'efficacité de S. augmente dans un état de transe, avec fatigue, dans des conditions d'incertitude, dans des conditions extrêmes, dans une foule, lors de l'utilisation des médias. S. affecte à la fois les processus neuropsychiques et les représentations sociales, les attitudes, les normes sociales, les valeurs, les opinions, ainsi que la conscience de soi individuelle. Ils partagent l'hétérosuggestion - une suggestion faite par une autre personne, et l'autosuggestion - l'autosuggestion.
S. peut être direct et indirect. Avec S. direct, la source de la suggestion est reconnue et un lien est tracé entre elle et son action. Avec S. indirect, la suggestion est faite indirectement à l'aide de facteurs intermédiaires, sur lesquels l'accent est mis. L'efficacité indirecte de S est plus élevée que directe. La prévalence des méthodes et techniques de S. dépend du niveau de développement de la conscience sociale et de la culture de la société.
Suggestion(ou suggestion - du lat. suggestio - suggestion) - une méthode d'influence basée sur la perception non critique d'une personne des informations entrantes.
V., comme la persuasion, vise à éliminer les filtres particuliers qui font obstacle aux nouvelles informations et protègent une personne contre les délires et les erreurs. Cependant, contrairement à la persuasion, V. suppose l'assimilation par l'objet de V. d'un message sans exiger la preuve de sa véracité. Avec V., les mots du sujet de V. évoquent précisément ces mêmes idées, images, sensations que l'inspirateur a en tête. En même temps, la pleine clarté et l'absence de réserve de ces représentations exigent des actions avec la même nécessité, comme si ces représentations étaient obtenues par observation directe.
Étant accepté sans réflexion critique appropriée, le comportement inspiré par une personne peut ne pas être conforme à ses croyances, ses habitudes, ses inclinations. Alors que la persuasion, étant une influence largement intellectuelle, fait principalement appel à la connaissance et à l'expérience de l'auditeur, V., qui est de nature émotionnelle-volontaire, est basée sur la foi (ou sur la confiance - la différence ici est dans le degré de non -perception critique des paroles et des actions d'un autre significatif).
V. est largement utilisé en médecine et en pédagogie. En médecine, V. est utilisé pour corriger l'état mental et somatique du patient et donne un effet clinique élevé. En pédagogie, on tente d'utiliser V. dans le processus d'apprentissage, par exemple dans la méthode dite suggestopédique de G. K. Lozanov. V. est utilisé dans l'éducation des enfants lorsque l'autorité d'un adulte et la criticité réduite de l'enfant contribuent à l'acceptation inconsciente et à l'assimilation ferme des normes de comportement et des valeurs sociales.
L'auto-hypnose est la suggestion à soi-même d'idées, de pensées, de sentiments. Par exemple, recommandé par un médecin et visant à éliminer les phénomènes douloureux et à améliorer le bien-être général. L'auto-hypnose est réalisée par l'entraînement autogène, que le patient apprend avec l'aide d'un psychothérapeute. Une personne lit indépendamment (pour elle-même ou à haute voix) ou réfléchit simplement et prononce certains mots ou des phrases entières afin de s'influencer.
L'auto-hypnose peut avoir un effet incomparablement plus puissant sur une personne par rapport à la suggestion étrangère. Cela est dû au fait qu'une personne peut s'auto-hypnoser pendant une durée illimitée.
Suggesteur - celui qui produit la suggestion, la suggestion.
Suggestion - celui qui est affecté par le suggérant.
Suggestibilité, suggestibilité, suggestibilité - le degré de sensibilité à la suggestion.
A. Gontcharov complète cette définition comme suit: "... déterminé par la volonté subjective de se soumettre et de se soumettre à une influence suggestive."

1.2 Classement

Attribuez la classification suivante des suggestions :
Suggestions directes

  • Direct explicite - "Je compterai jusqu'à cinq et ça arrivera ..."
  • Direct camouflé (quelque chose est offert ouvertement, mais en même temps il est camouflé, puisqu'une partie vient du client ; apprend au client à agir d'une manière spéciale) - "Un sentiment qui se rapporte à la période avant la maladie remplacera sensations moins agréables"
  • Post-hypnotique

suggestions indirectes

  • Séquence d'acceptation, "oui ensemble" (plusieurs déclarations avec lesquelles la personne est d'accord)
    • "Tu es venu vers moi, maintenant tu es assis dans ce fauteuil, en écoutant ma voix, aujourd'hui tu te sentiras beaucoup mieux" ("aujourd'hui tu te sentiras beaucoup mieux" - ceci, en fait, est une suggestion, et les mots suivants cela a mis la personne à un accord)
    • "Pourquoi ne pas laisser faire ?"
    • "N'entrez pas en transe tant que vous n'êtes pas à l'aise dans cette chaise" (sous-entendu ajouté)
    • "Ne respirez pas profondément jusqu'à ce que la main touche le visage" (sous-entendu ajouté)
    • "Vous ne savez pas à quel point vous pouvez être agréable en transe jusqu'à ce que votre main soit complètement sur votre hanche" (implication ajoutée)
    • "Vous n'avez pas besoin de faire (quoi que ce soit) jusqu'à ce que ça arrive (comportement client inévitable dans un futur proche)»
  • Choc, surprise, moments créatifs
  • Truisme, banalité (difficile à rejeter)
    • "Lorsque vous êtes confortablement assis, vous pouvez vous détendre"
    • "Chaque personne entre en transe à sa manière"
    • « Les gens oublient tellement. Clés, numéros de téléphone, rendez-vous… » (amnésie structurée)
    • Tous les proverbes et dictons
    • "Votre mal de tête peut disparaître maintenant, dès que votre esprit inconscient est prêt à le laisser partir"
    • "Votre symptôme peut maintenant disparaître dès que votre inconscient comprend que vous pouvez traiter ce problème de manière plus constructive"
  • Idéomoteur (nous voulons provoquer des réactions idéomotrices - mouvement) - "Beaucoup de gens peuvent sentir qu'une main est plus légère que l'autre"

Ouvert (il dit que quelque chose va se passer, mais il n'est pas précisé quoi exactement)

  • Mobilisant (des cadres mobilisateurs indéfinis sont proposés, que la personne remplit elle-même, en fonction de ses propres ressources ; une pause est faite après les mots mobilisateurs)
    • "Votre inconscient mettra en place tout ce qu'il faut"
    • "Utiliser vos ressources inconscientes vous permettra (pause) mettre en œuvre (pause) ce travail"
    • "Votre inconscient peut s'harmoniser (pause) tout ce qui doit être harmonisé"
  • Ouvert limité (offrant des choix limités qui ne sont pas spécifiés ; généralement des truismes ; difficile à rejeter)
    • "Vous pouvez apprendre de plusieurs façons"
    • "Il y a différentes manières de travailler"
    • "Certaines poses sont réconfortantes"
  • Englobant toutes les fonctionnalités de la classe (après avoir listé toutes les fonctionnalités, ajoutez "ou autre chose")
    • « Je ne sais pas ce que votre esprit inconscient utilise pour vous aider à résoudre votre problème. Peut-être certains des mots que je dis ou ne dis pas, peut-être des images, peut-être des sons, peut-être des sensations, peut-être des émotions, peut-être des souvenirs ou autre chose.

1.3 Théories de l'hypnose

Permettez-moi de commencer par parler de l'hypnose. L'hypnose et la suggestion sont des concepts très proches. Puisqu'il y a encore un débat sur le sujet, l'hypnose est une conséquence de la suggestion, et la suggestion est une conséquence de l'hypnose. En parlant des théories de la suggestion ou de l'hypnose, je comprends un phénomène général comme conséquence, qui est un changement dans le comportement du suggérant. Mais il n'y a pas de corrélation unique entre l'hypnotisabilité et la suggestibilité.
Différents auteurs identifient différents ensembles de théories pour expliquer l'hypnose. L'hypnologue russe R.D. Tukaev identifie quatre théories pour expliquer l'hypnose :

  • Direction réflexologique
  • direction expérimentale-psychologique
  • direction psychanalytique
  • direction neurophysiologique

Direction réflexologique
D'après les travaux d'I.P. Pavlov à propos de l'hypnose, qui considérait l'hypnose comme une inhibition du cortex cérébral. La communication avec le suggesteur s'effectue par rapport - un point sentinelle excité dans le cortex cérébral. D'après I.P. Le poste sentinelle pavlovien est un phénomène courant pour assurer la sécurité pendant le sommeil des animaux. Des expériences ont été menées sur un chien qui se réveillait à un certain son pour manger. Rapport, d'après I.P. Pavlova vous permet d'influencer l'esprit avec un stimulus super faible, comme un mot, tandis que l'activité du reste de l'afferentation est inhibée. IP Pavlov a identifié quatre phases principales d'inhibition :

  • égalisation - la phase la moins profonde, dans laquelle les stimuli faibles et forts provoquent la même réponse;
  • paradoxal - les stimuli forts provoquent une réaction insignifiante ou complètement nulle, et les faibles donnent un effet plus important par rapport à la norme;
  • ultra-paradoxal - basé sur les phénomènes d'inhibition transcendantale et de relations inductives perverties, dans lesquels tous les stimuli inhibiteurs provoquent un effet positif et les signaux positifs deviennent inhibiteurs;
  • narcotique - l'effet est réduit sur les stimuli forts et faibles.

LP Grimak interprète l'hypnose comme la somme de deux phénomènes : l'état entre le sommeil et l'éveil et le « réflexe » de suivre le leader.

Direction expérimentale-psychologique
Basé sur l'approche comportementale. L'hypnose a été définie comme une suggestion, car de nombreux effets pouvaient être obtenus sans un état formel d'hypnose.
L'approche cognitive est représentée par trois théories : néodissociative (Ernst Hilgard), contrôle dissocié (K.S. Bowers) et sociocognitive (I.Kirsch, S.J.Linn). Dans la théorie néodissociative, la suggestion relève d'un autre courant de conscience. Ces flux sont séparés par une barrière amnésique. Dans la théorie du contrôle dissociatif, la suggestion affaiblit le contrôle frontal des schémas comportementaux existants. Cela permet l'activation directe du modèle de comportement suggéré. La théorie sociocognitive est construite sur l'intégration de l'influence sociale (suggestions) et des théories cognitives de l'automaticité du comportement ordinaire dirigé vers un but. Les suggestions actuelles provoquent un comportement situationnel précédemment suggéré. A. Dobrovich a décrit la suggestion à travers les rôles. Puisque le rôle est perçu inconsciemment et est perçu instantanément, son propre rôle et, par conséquent, les relations de rôle peuvent être imposées. Entrant dans une relation de jeu de rôle avec un seigneur ou une divinité, le rôle exige que l'on se comporte de manière soumise. A. Dobrovich a identifié une douzaine de rôles : divinité, maître, mécène, autorité, idole, diable, virtuose.

Direction psychanalytique
Même Z. Freud lui-même a tenté d'expliquer l'état d'hypnose par la projection de la figure du père sur l'hypnotiseur. La dernière théorie la plus complète appartient à Erich Fromm. Cette théorie repose sur cinq thèses : 1) l'hypnose comme régression adaptative au service du moi ; 2) activité, passivité, réceptivité du moi ; 3) processus de pensée primaire et secondaire ; 4) attention, absorption et orientation dans la réalité ; 5) catégories de structure et de contenu. La régression adaptative au service de l'ego signifie un retour d'un niveau tardif d'activité et de contrôle à un niveau antérieur, permettant à l'ego de s'intégrer aux attitudes de l'hypnotiseur. Les processus de pensée primaires et secondaires sont des processus qui se produisent dans la petite enfance et à l'âge adulte. Dans la petite enfance, il s'agit de l'accomplissement immédiat du désir, de l'indifférenciation, de la non-verbalité et de la pensée illogique. À l'état adulte, la pensée est verbale et tournée vers le monde. Fromm a étudié les caractéristiques de l'auto-hypnose. Dans l'auto-hypnose, la capacité de travail, l'imagination et la résolution de problèmes personnels augmentent. Dans le sens psychanalytique, une théorie structuralo-sémiotique se distingue. Selon cette théorie, une personne vit dans un système de symboles et de signes de culture. J. Lacan croit [comme beaucoup d'autres - D.K.] qu'une personne devient otage du langage et de la parole avant même sa naissance. Une personne est obligée d'accepter les suggestions des autres concernant ses actions et ses actes afin de devenir une personne. En revanche, conduit les patients autistes. J. Lacan a nié l'hypnose en tant que méthode et s'est battu pour son interdiction, car il croyait qu'elle nuisait aux gens.
Direction neurophysiologique
Cette direction étudie les lectures EEG du cerveau. De nouvelles méthodes de recherche ont également été développées. Je.Je. Razygraev utilise la méthode de mesure des niveaux de potentiels constants du cerveau. Cela vous permet de déterminer la consommation d'énergie cérébrale des processus mentaux. Par exemple, lors du traitement du bégaiement selon sa méthode, la consommation d'énergie entre certaines zones du cerveau est réduite ou détermine le stade de l'hypnose. La tomographie par émission de positons est également utilisée pour étudier l'activité cérébrale. La plupart des données à l'heure actuelle ont été accumulées sur la base des résultats de l'EEG. Dans les années 1980, un lien a été montré entre l'hypnotisabilité et la production d'EEG dans la gamme des 40 hertz, et un lien entre l'hypnotisabilité et l'activité thêta de l'EEG. Il est certain que dans l'hypnose, l'hémisphère droit acquiert la prédominance. Vadim Rotenberg considère que les données sont insuffisantes pour affirmer que seul l'hémisphère droit est impliqué dans l'hypnose.

R.D. Tukaev crée son théorie intégrative hypnose. La théorie est basée sur les dispositions, dont le but est un effet hypnothérapeutique plus réussi. Dans le premier paragraphe, un parallèle est établi selon lequel le mécanisme d'hypnotisation des humains et des animaux est basé sur une situation hypnotique d'insuffisance de ressources mentales pour évaluer l'information (situation). La situation hypnotique se développe sur la base de mécanismes de type "choc". L'action de ces mécanismes repose sur la limitation de l'activation excessive du cerveau à l'évaluation d'une situation hypnogène dans laquelle la prise de décision et (ou) son exécution est impossible. De plus, la situation hypnotique se développe sur la base de mécanismes limitant l'activation sensorielle-distributive externe du cerveau avec le besoin continu de maintenir un certain niveau d'activation d'un - auditif, visuel ou de plusieurs analyseurs. Un autre point qui sera utile concerne le stress hypnogène. Les mécanismes à l'origine du stress sont l'appréciation par le sujet de l'importance de la situation hypnotique et le second mécanisme basé sur le déclenchement de la réaction de stress de restructuration fonctionnelle. Le premier mécanisme approfondit l'état d'hypnose, le second augmente les niveaux de stress avec l'approfondissement. Les points restants font référence aux descriptions des étapes de l'hypnose et aux mécanismes d'autorégulation activés par l'hypnose. Cette théorie s'adresse exclusivement aux activités pratiques de la thérapie et n'explique pas la nature de l'hypnose et de la suggestion. En plus des facteurs de choc liés à l'entrée en transe, il en existe d'autres, comme la rêverie, qui sont considérés comme propres aux humains. Et si une personne après un état d'hypnose peut se sentir mieux, alors pour un animal l'hypnose est une stupeur.

De bons ouvrages descriptifs sont cités par V.M. Bekhterev. Il établit des parallèles entre l'auto-observation, l'observation en clinique et les "psychoses" de masse dans l'histoire. Et il tire une conclusion sur l'influence des gens les uns sur les autres. La suggestion est omniprésente dans nos vies.
Lorsque j'ai commencé à écrire cet ouvrage, j'ai voulu faire un parallèle, après avoir lu les vues de V.M. Bekhtereva, I.P. Pavlova, L. S. Vygotsky qu'une personne se développe sous l'influence de la suggestion. Après les travaux de L.S. Vygotsky et d'autres auteurs savent qu'une personne assimile l'environnement culturel dans lequel elle se trouve. Les phénomènes et processus mentaux externes deviennent internes - intrapsychiques. Une personne peut apprendre n'importe quelle langue, n'importe quelle culture en tant que natif, cela dépend de son environnement culturel. En psychologie, deux phénomènes sont proches de la suggestion. Le phénomène de contagion émotionnelle et de vrai conformisme interne. La contagion émotionnelle est la tendance automatique à imiter l'expression faciale, la posture et les réponses vocales d'une autre personne. A l'aide de techniques électromyographiques (EMG), il a été montré que l'imitation des émotions est très finement différenciée et peut ne pas être perceptible « à l'œil ». Le phénomène de conformisme suggère que 1/3 des sujets ont montré un véritable conformisme dans les expériences. L'opinion du groupe est devenue la leur, c'est-à-dire qu'on pourrait dire qu'ils ont succombé à la suggestion du groupe. Il y a beaucoup d'autres auteurs dont je reviendrai plus tard sur les théories. Jusqu'à présent, ces déclarations donnent de bonnes raisons de croire que la suggestion est un fait social d'interaction interpersonnelle, et pas seulement une condition cliniquement induite. En étudiant la nature de la suggestion, B.F. Porshnev, qui pour une raison quelconque est oublié par beaucoup. Sa théorie, formée pour l'essentiel sur la généralisation des connaissances scientifiques de l'économie domestique dans les années 1970, reste à mon sens encore à l'avant-garde dans nombre d'explications. Les explications ne sont pas seulement historiques, mais aussi physiologiques et psychologiques. Malheureusement, je n'ai trouvé aucune critique de sa théorie. Et n'a trouvé que trois de ses disciples en psychologie. En parallèle, B.F. Porshnev dans le monde trace une approche de l'étude d'une personne à travers le pouvoir sur elle de la société et de la situation. Des ouvrages tels que : Berger P., Lukman T. « Construction sociale de la réalité. Un traité sur la sociologie de la connaissance Ross L., Nisbett R. Man and Situation. Perspectives de la psychologie sociale", Hoffman I. "Se présenter aux autres dans la vie de tous les jours", Bern E . "Jeux auxquels les gens jouent. Les gens qui jouent à des jeux". Tous ces livres explorent le comportement humain à travers l'interaction sociale et voient la racine des problèmes dans le comportement programmé ou la mauvaise réponse aux attentes de la société. Considérez la théorie de B.F. Porshnev et définir son caractère scientifique, son utilité et sa validité à la lumière des nouvelles données scientifiques.

Théorie de B.F. Porshneva se base sur des études objectives de l'activité nerveuse d'I.P. Pavlov et l'école neurophysiologique du XXe siècle. BF Porshnev présente son propre concept - "frein dominant". "Dominante inhibitrice" est une "dominante Ukhtomsky" réciproque. BF Porshnev a étudié ce phénomène dans le système nerveux pendant environ vingt-cinq ans, avec ses collègues - physiologistes. Il a utilisé ses propres expériences et une énorme quantité de matériel accumulé décrivant les expériences de l'école pavlovienne. Dans les expériences, lors du développement d'un réflexe conditionné, des actions "étranges" d'animaux (réflexes inadéquats) se produisent. BF Porshnev a suggéré que pour que le comportement fonctionne et que le dominant ne soit pas surexcité (il se transformerait alors en inhibition), il doit y avoir un centre qui est surexcité et détourne vers lui-même tous les signaux inadéquats. Il a mené une série d'expériences, quand d'abord un comportement était renforcé, puis il n'était pas renforcé, et un comportement antagoniste apparaissait à la surface. De l'antagoniste au moyen du renforcement, un réflexe conditionné a été fait. Cette action a été répétée plusieurs fois. Ensuite, l'animal a été amené à un état ultraparadoxal, lorsque le corps réagit de manière opposée au stimulus. Un animal affamé peut montrer de l'agressivité envers la nourriture ou fuir la nourriture. Dans les expériences de B.F. Porshnev à l'état ultraparadoxal s'est manifesté, un réflexe préalablement fixé, c'est-à-dire inhibé à l'état normal. Ce réflexe latent, qui se manifeste dans un état ultraparadoxal, B.F. Porshnev l'a appelé "frein dominant".
BF Porshnev a suggéré que le deuxième système de signalisation n'est pas quelque chose de parallèle au premier système de signalisation, mais son opposé. Que le deuxième système de signal est basé sur l'inhibition du premier système de signal et, en fait, ces deux systèmes sont en concurrence constante. Le germe du deuxième système de signalisation chez les animaux est un réflexe d'imitation ou une imitation du comportement de quelqu'un d'autre. À l'appui de la théorie de B.F Porshnev, j'ajouterai, puisqu'il suppose seulement que cela est possible, qu'il existe actuellement des cas chez les chimpanzés où, dans la hiérarchie de la meute, un comportement non standard provoque non seulement une imitation universelle, mais rend également l'auteur un meneur. Un cas est décrit lorsqu'un membre moyen du troupeau a trouvé des boîtes de fer et, frappant bruyamment les boîtes, a couru dans le troupeau. Ainsi, la meute a fait de lui son nouveau chef, déplaçant l'ancien vers le bas. Ce comportement biologique, à première vue, non bénéfique, a radicalement changé l'attitude du groupe. BF Porshnev n'a pas supposé que des réactions d'imitation inter-espèces étaient possibles, mais en 2005, la Wildlife Conservation Society (WCS) et l'Université fédérale d'Amazonas (UFAM) ont enregistré les cris d'une marga de chat sauvage imitant les sons émis par les tamarins piebald (pied tamarin ). Ainsi, le chat chassait les singes, faisant les pleurs de la femelle, et les singes percevaient ces sons comme leurs signaux. Ainsi, non seulement les individus d'une espèce ont la capacité d'imiter, mais d'autres espèces peuvent également copier des sons biologiquement significatifs. BF Porshnev suggère que si une réaction ultraparadoxale se produit chez un individu, elle peut être biologiquement bénéfique pour lui, car elle inhibe un comportement biologiquement significatif pour un autre individu par imitation. Vous pouvez commencer à gratter sur l'agressivité, et si le grattage est la dominante inhibitrice de l'agressivité, alors l'agressivité se transformera en grattage. Ceci n'est qu'une hypothèse basée sur l'augmentation de l'imitation des animaux vers les humains. Dans les bancs de poissons, si vous découpez les lobes frontaux de l'un d'eux, le privant ainsi du réflexe d'imitation, le reste du banc suivra les mouvements de ce poisson anormal. On peut avancer sa propre hypothèse à cela, que si le singe apprend à inhiber l'envie d'imiter, il aura la possibilité de mettre en action quelque chose qui lui est propre, ce qui lui est biologiquement bénéfique. Plus loin B.F. Porshnev fait l'hypothèse que dans des circonstances favorables, un réflexe inadéquat d'un animal peut provoquer un réflexe d'imitation d'un autre, évinçant ainsi d'autres réactions. Cet acte B. F. Porshnev appelle l'interdiction. L'interdiction, étant utile à l'organisme, peut se fixer en dehors de l'état ultraparadoxal et devenir un réflexe utile d'influence sur un autre organisme. BF Porshnev établit un parallèle, car un signal d'interdiction s'étend facilement à toutes les actions chez un chien et chez un enfant. Il cite des recherches selon lesquelles le premier mot d'un enfant est associé aux actions qui lui sont le plus souvent interdites. Le plus haut niveau d'interdiction B.F. Porshnev appelle l'interdiction généralisée, un état qui inhibe toute activité. Il peut être défini comme la forme la plus basse de suggestion. Pour parer la première interdiction, il faut qu'il y ait une autre action qui annulerait la première, serait pour elle une dominante inhibitrice. À son tour, le troisième a annulé l'action du second. BF Porshnev considère cela sur la base des sons. Puis remonter la sémantique. BF Porshnev établit de nombreuses analogies entre différents auteurs sur le développement du langage et de la parole, sur la base desquelles il note sa volonté envers l'autre comme primordiale. Will est une tentative directe de donner un ordre ou de faire une suggestion directe. Suggestion B.F. Porshnev le comprend comme un impact sur les individus protégés de ce phénomène et en constante évolution dans le processus de l'histoire. Suggestion selon B.F. Porshnev peut être caractérisé comme un discours moins une contre-suggestion. Ainsi, B.F. Porshnev assimile la persuasion et la preuve à la suggestion. En lisant son livre, j'étais d'abord sceptique et méfiant à son égard, j'ai vérifié de nombreuses références, mais au fur et à mesure qu'elles se confirmaient, je me suis de plus en plus imprégné de ses idées. Comme B.F. Porshnev écrit dans son article "contre-suggestion et histoire" - la méthode scientifique de preuve, basée sur le premier système de signal (observation, expérience), est la dernière étape du développement de la suggestion pour le monde moderne.
Au stade initial, la suggestion s'est développée comme un ensemble d'interdictions - "donner", "ne pas toucher", "ne pas regarder". De plus, la zone de parole du cerveau s'est développée plus tardivement ou parallèlement à la zone d'actions graphiques élémentaires. Des zones de parole se sont développées dans le cortex moteur - pour B.F. Porshneva est un signe que les zones de la parole contrôlent le cortex moteur. Sur la base de documents sur la pathologie de la parole B.F. Porshnev conclut que la répétition des mots (écholalie) peut sous-tendre l'interdit qui empêche l'action automatique sur le mot. Les choses étaient à l'origine des désignations ou des séparateurs de mots, et après que les mots ont commencé à désigner des choses. L'argument est que même maintenant, une dent, comme une amulette, peut ne pas signifier du tout une dent, mais quelque chose d'autre. La prochaine étape, qui C est la clé en "sélection suggestive", se caractérise par le fait que l'individu perçoit la situation à travers la réaction d'un autre individu. Et qu'ont une autre provoque une réaction d'activation et d'inhibition - dans son esprit, des phénomènes incomparables. L'individu percevant peut être utilisé comme un complexe et provoquer un autre état de choc. BF Porshnev l'appelait "diplastie". « La diplastie est un phénomène humain unique, neurologique ou psychique, d'identification de deux éléments qui simultanément s'excluent absolument. Dans le langage de la physiologie de l'activité nerveuse supérieure, il s'agit d'une situation prolongée et stabilisée d'une «collision» de deux processus nerveux opposés, c'est-à-dire excitation et inhibition. Le mécanisme mis en œuvre dans la métaphore artistique y correspond directement : il assure l'identité de plusieurs sens dans un élément (« trop, mais pas trop »). Ce facteur, qui provoque une dépression nerveuse sur le système de premier signal, est la norme communications humaines. C'est la base du deuxième système de signalisation. Le deuxième système de signaux se distingue non pas par des signaux biologiquement déterminés, mais par des symboles socialement déterminés. Dans le concept de B.F. Porshnev, le développement de l'humanité peut être considéré comme le développement de la privation (normes, tabous, interdits, règles, lois) et son dépassement. A ce stade, il est possible de distinguer la prise de conscience de la société de ses limites à répondre aux besoins (certains problèmes) et de dépasser cet état en résolvant ces problèmes (augmentation de la fertilité des sols, exploration de l'espace). Revenons à la diplasie. "La diplastie du point de vue des processus physiologiques est une émotion, du point de vue de la logique c'est absurde." BF Porshnev nie l'existence d'émotions chez les animaux au sens strictement scientifique. L'émotion d'un animal est vue comme un ensemble de réflexes inadéquats. La fusion facile des éléments chez les enfants est due au fait que chaque élément est une diplastie distincte. Les diplasties peuvent se fondre, si elles ont un élément en commun, en triplastie. Il s'avère que deux éléments sont interchangeables, mais clairement opposés au troisième. Il peut y avoir beaucoup de tels éléments, qui forment le sens de l'élément opposé. « La diplastie est une telle opération où entre deux objets ou représentations il y a 1) une différence évidente ou un être indépendant et 2) une similitude ou une fusion ; si les deux ne sont pas présents au moins dans une certaine mesure, l'identification est impossible.

Une autre remarque intéressante est la nature des choses, qu'elles, formées selon le principe d'interdiction, n'avaient pas de relation directe avec l'objet, mais signifiaient quelque chose de complètement différent, comme nous l'appellerons maintenant « magie ». La conséquence de cela était des amulettes, des amulettes. Pour une personne, la dominante dans un état ultra-paradoxal est réalisée dans le monde des choses, en raison de l'inversion constante du discours. De ce fait, il est possible de contenir simultanément deux concepts opposés.
Malheureusement, mes connaissances actuelles ne sont pas suffisantes pour comprendre ou réfuter cette théorie. Par conséquent, je considérerai les mécanismes généraux proches de la suggestion.

En parlant de suggestion, nous avons plusieurs processus sociaux unis par un même mécanisme. Après avoir généralisé et isolé ce mécanisme, on peut trouver le mécanisme de la suggestion et l'exécution de cette suggestion. Ce sont les processus : stéréotypage ; conformité interne ou vraie; Contagion émotionnelle; effet de première impression ; effet de halo; Véra ; influence des émotions sur la mémoire; suggestibilité.

  • Stéréotype- non seulement comme une « fusée » qui distingue le groupe, mais aussi comme un mécanisme de réflexion et de formation des attitudes. Les stéréotypes sont utilisés et apparaissent chez une personne sur la base de la composante émotionnelle et sont utilisés de la même manière. Rarement pensé spécifiquement.
  • - sous l'effet de l'émotion, probablement la peur du rejet par le groupe, un changement « hallucinatoire » d'opinions et leur acceptation sur la foi.
  • Contagion émotionnelle- voici un processus plus subtil d'adoption des émotions des autres. De plus, il est possible qu'une personne crée ses émotions et leurs collisions donnent naissance à de nouvelles nuances. Il est possible d'imposer ses propres états, transe ou états hypnotiques (profonds).
  • Première impression- elle repose sur une sorte de généralisation émotionnelle proche du reste, qui forme la foi.
  • effet de halo- attacher des qualités positives à une image positive d'une personne et des qualités négatives à une image désagréable.
  • Foi- en quelque chose, en tant que propriété de la psyché, qui a une sorte de mécanisme émotionnel sous-jacent ou qui est associé à des émotions.
  • L'effet des émotions sur la mémoire- la mémoire comme processus utilisant l'énergie des émotions. Les événements plus émotionnels et significatifs sont mémorisés plus longtemps. Des informations moins émotionnelles ou moins significatives sont cachées derrière la chaîne d'associations. On peut dire que la mémoire est attachée à un événement émotionnellement riche à travers les émotions. Complexe selon Z. Freud.
  • Suggestibilité- avant d'examiner la suggestion elle-même, il est nécessaire d'enquêter sur les facteurs qui la provoquent.
  • Suggestion- comme une séquence de connexions émotionnelles qui démarre un processus en chaîne de liaison émotionnelle. Association inverse - pas lorsque certaines images en provoquent d'autres, mais lorsqu'elles commencent à exciter et à attacher de nouveaux liens.

Ces processus peuvent être basés sur quelque chose d'enfantin, clairement exprimé au stade de l'enfance. À l'âge de 3 ans, la formation primaire de la conscience de soi se produit. Avant la puberté, l'enfant est facilement suggestible. À la puberté, le rythme alpha correspond parfaitement au rythme alpha d'un adulte. Le rythme alpha est associé à la créativité, à l'intuition et aux états hypnotiques.
Examinons tous les points en détail.
Stéréotype- la formation de stéréotypes. Le concept de stéréotype a été décrit pour la première fois par Walter Lippmann. W. Lippman a défini un stéréotype comme des « images du monde » ordonnées, schématiques et déterminées par la culture dans la tête d'une personne, ce qui économise ses efforts lorsqu'il perçoit des objets sociaux complexes et protège ses valeurs, ses positions et ses droits.
Les stéréotypes ont été explorés à la fois par la direction occidentale et par la direction domestique en la personne de l'école pavlovienne de physiologie. Le point commun aux deux directions est que le stéréotype est présenté comme un casting de certaines des qualités les plus brillantes de la réalité pour s'adapter à la diversité. Ce que ces qualités ne sont pas importantes, l'essentiel est qu'elles soient essentielles. Les stéréotypes sociaux ont aussi pour fonction de protéger « l'image de soi » et l'image du groupe. C'est peut-être pour cela que les stéréotypes sont si bien véhiculés. En plus du rôle de catégorisation, ils jouent un rôle protecteur, le sens du stéréotype n'étant pas utilisé pour comprendre ou modifier le sens du stéréotype, mais pour un gain personnel. Ainsi, nous obtenons un renforcement direct et, par conséquent, le stéréotype persistera jusqu'à ce qu'il entre en conflit avec un stimulus plus significatif. La formation des stéréotypes repose sur plusieurs processus cognitifs.
Catégorisation.
La catégorisation est "le processus mental d'assignation d'un objet, d'un événement, d'une expérience unique à une certaine classe, qui peut être des significations verbales et non verbales, des symboles, des normes sensorielles et perceptuelles, des stéréotypes sociaux, des stéréotypes comportementaux, etc." . Si nous rappelons J. Piaget et la formation des concepts chez les enfants, alors l'enfant pense initialement dans une catégorie. Rappelez-vous l'expérience avec de l'eau et des verres de différentes formes. L'eau est versée d'un verre large dans un verre haut et étroit, et ils demandent : "Quel verre a plus d'eau ?" A ce stade, pour l'enfant, la taille signifie plus, et il n'y a pas de notion de volume. Ce n'est qu'à l'avenir que se forme le concept de quantité, qui comprend tous les paramètres. Expliquer ce mécanisme de la pensée est l'un des moments les plus difficiles. Pourquoi une personne a-t-elle besoin de tout généraliser et de distinguer UNE caractéristique essentielle ? (Un, puisqu'au début c'est le plus émotif, à l'avenir un tas de signes formulant une loi) B.F. Porshnev explique cela par la primauté du concept de "ils". La catégorisation peut aussi être qualifiée d'inductive ou similaire, elle est aussi primitive, pensante, lorsque sur la base d'une observation elle est extrapolée à d'autres similaires. Sans cette opération, la pensée d'une personne ne serait pas aussi complète, mais cette opération, sans vérification, est lourde d'un jugement erroné. Il est plein d'erreurs, car parfois il ne prend pas en compte tous les composants, mais procède immédiatement à la généralisation.
Schématisation - développement de schémas de comportement pour des situations typiques. Comme vous pouvez le voir, c'est le prochain niveau de catégorisation, seulement au lieu d'attribuer des qualités, un modèle de comportement est formé.
Attribution causale - "l'interprétation par le sujet de la perception interpersonnelle des causes et des motifs du comportement d'autrui". Les gens ont tendance à expliquer le comportement des autres, car cela réduit l'anxiété. Non seulement les gens ont tendance à explorer de nouveaux objets inconnus.
Lors de la formation d'un stéréotype, la composante émotionnelle est très importante : si une personne est mordue par un chien, elle aura peur de tous les chiens pendant un certain temps. Ce signe, qu'il s'agit d'un chien, sera pour lui le plus significatif.
Conformité interne ou véritable- "la transformation effective des attitudes individuelles par suite de l'acceptation intérieure de la position d'autrui, jugée plus raisonnable et objective que son propre point de vue." Ce phénomène lui-même peut être attribué à la suggestion. Un autre fait intéressant étudié par A.M. Svyadoshch, dans l'étude des informations supplémentaires, suggère que si plusieurs personnes parlent d'une voix incertaine, la conformité n'apparaît pas.
Contagion émotionnelle- "la tendance à imiter et à synchroniser automatiquement les expressions faciales, les réactions vocales, les postures et les mouvements corporels avec les expressions faciales, les réactions vocales, les postures et les mouvements d'autres personnes, conduisant à un rapprochement émotionnel avec lui." (Hetfield E.) Ce processus est utilisé à la fois dans l'hypnose ericksonienne et dans les pratiques de la PNL, appelée réglage. Peut-être qu'à travers ce canal de perception, il est possible d'influencer la psyché humaine. L'école Erickson parle d'un état de transe spécial pour le thérapeute. Les capacités psychiques peuvent exister sur ce bord : comme un état spécial qui provoque une forte suggestibilité. Mais ce ne sont pas des phénomènes étudiés.
Première impression - se forme dans les premières secondes de la réunion et affecte toute communication ultérieure. Malheureusement, jusqu'à présent, je n'ai trouvé aucune recherche sur la façon dont il se forme. Il existe des études sur la grande inertie du changement de la première impression, par rapport au contexte d'origine : formel ou informel. Peut-être que les émotions qui surgissent lors de la première rencontre et qui sont difficiles à changer à l'avenir jouent ici un rôle important. Et les images sont soutenues par des émotions.
effet de halo - cet effet peut être vu comme une conséquence de l'extrême de la pensée inductive : si une partie est bonne, alors tout est bon. Ou mauvais, par analogie.
Foi. Le dictionnaire Wiki donne cette définition : un sentiment irrationnel, une confiance intérieure en quelque chose sans s'appuyer sur des faits ou sur la logique. Le dictionnaire de Yaroshevsky est axé sur la foi religieuse. Je tiens à souligner que la foi, dans une certaine mesure, est également caractéristique de la connaissance scientifique, à savoir dans la construction de théories et d'hypothèses qui doivent être testées. Même les mathématiques ont dans leur arsenal des méthodes non rigoureuses qui ne prennent pas en compte tous les faits, mais ne parlent que de la possibilité. C'est la théorie des probabilités et des statistiques mathématiques. Ce sont des méthodes qui ne peuvent pas donner une certitude complète comme les lois de la physique mécanique. Ces méthodes ne donnent qu'un degré de probabilité, généralement différent de l'unité. Lors du test d'une théorie dans la pratique, la science a toujours une erreur, qui sert à corriger la théorie. Par conséquent, par foi, je comprends une certaine hypothèse, non encore vérifiée par la réalité. Et dans un sens plus large, pas encore rencontré la réalité. L'épistémologie traite de la théorie de la connaissance. La théorie de la connaissance est basée sur le schéma selon lequel nous supposons que quelque chose est vrai et ne le confirmons qu'au moyen d'une vérification expérimentale. Mais il y a des conclusions qui ne se prêtent pas encore à une vérification expérimentale. Par conséquent, ils restent vrais dans la conjecture et non réfutés. Ces hypothèses peuvent être appelées croyance rationnelle. Si vous renoncez et considérez que ce n'est pas vrai, cela signifie ne pas acquérir de nouvelles connaissances. Le processus de cognition m'apparaît comme un processus de correction constante de l'expérience ancienne. Si une personne est isolée de la société, alors elle apparaît sans défense non seulement en tant qu'animal, mais semble également pauvre en moyens de connaître la réalité. La connaissance scientifique est toujours basée sur la connaissance d'un autre individu et son autorité dans la communauté scientifique. En même temps, la théorie de l'autorité est considérée comme vraie jusqu'à ce qu'elle soit réfutée ou partiellement réfutée et corrigée. En même temps, lorsqu'on perçoit l'expérience sociale, on doit la considérer comme vraie jusqu'à ce qu'un certain niveau de sa vérification soit atteint. Et la vérification est possible avec votre propre expérience ou l'expérience de l'autorité. Croire à l'autorité est dicté par le public, par la pression du groupe et l'impossibilité de tout contrôler. Et une personne n'a pas besoin de tout vérifier alors que le système de sa connaissance personnelle assure sa stabilité biologique. Il est possible de décrire ce phénomène d'un point de vue purement biologique, selon lequel une personne accepte les données comme une expérience qu'elle utilise comme un moyen. Et seulement si l'outil ne fonctionne pas ou ne fonctionne pas assez efficacement, est obligé de prendre des mesures.
La foi et la suggestion dans ce cas assurent la socialisation et la correction des connaissances. En psychologie, on peut distinguer "l'effet Barnum". L'américain Phineas Barnum fut le premier à remarquer cet étrange phénomène. L'« effet Barnum » est qu'une personne a tendance à prendre personnellement des déclarations générales, vagues et banales si on lui dit qu'elles sont obtenues à la suite de l'étude de certains faits qu'elle ne comprend pas. Cet effet est aussi appelé effet Bertram Forer. Bertram Forer en 1948 a mené une expérience sur ses étudiants. Après des tests préliminaires, l'enseignant a distribué aux élèves le même texte tiré de l'horoscope. Et il a demandé de déterminer à quel point il correspondait à leur idée de lui-même, sur une échelle de cinq points. La note moyenne était de 4,26. Les principaux facteurs influençant l'acceptation d'un texte sont :

  • Le sujet est convaincu que la description ne s'applique qu'à lui.
  • L'imprécision de la caractéristique la rend applicable à presque n'importe qui.
  • Le sujet est convaincu de l'autorité de celui qui a formulé la description.
  • La description contient principalement des caractéristiques positives.

Les prédictions sont également basées sur cet effet. Ils sont perçus comme des formules dans lesquelles, en substituant les faits, on obtient une similitude. La prédiction de Nostradamus "Bientôt la terre tremblera" est aujourd'hui qualifiée de tremblement de terre au Japon.

Suggestibilité
La suggestibilité est une propriété particulière de la psyché humaine, qui lui permet de percevoir des informations sans évaluation critique de celles-ci. Ici, nous divisons l'hypnotisabilité et la suggestibilité. Selon des recherches pratiques, la plus grande suggestibilité se manifeste plus souvent dans des états hypnotiques superficiels. À partir des données d'observation, nous pouvons conclure que la théorie de l'I.P. Pavlova sur les stimuli sous-liminaires n'est pas correct. Fait intéressant, V.M. Bekhterev (Le rôle de la suggestion dans la vie publique - discours de V. M. Bekhterev le 18 décembre 1897) devant I.P. Pavlov. A. T. Filatov a révélé les différences de suggestibilité suivantes. Chez les enfants, les suggestions aux muscles mimiques sont meilleures, et chez les adultes, aux muscles des mains. Cela a à voir avec la corticalisation. La suggestion est directement corrélée à la corticalisation. Aussi, la suggestion est plus efficace sur les zones de dominantes physiologiques ou pathologiques. Les suggestions fonctionnent mieux dans les membres amputés. Les suggestions peuvent être bien réalisées, difficilement, pas du tout réalisées, et réalisées dans le sens opposé.
I. Velvovsky en 1984 a défini la barrière anti-suggestive comme une installation qui empêche la suggestion. Cette barrière dépend de la capacité à vérifier la vérité du suggestible, s'il est impossible de vérifier ou des critères objectifs, ou la connaissance ne suffit pas, alors la contre-suggestibilité diminue.
Kandyba identifie les facteurs suivants qui contribuent à la suggestion :

  1. Organisationnel - posture, présuggestion, absence d'interférence, etc.
  2. Agir sur le premier système de signal - musique, passages de mains, éclairage, métronome, odeurs, etc.
  3. Agir sur le deuxième système de signalisation - suggestion verbale de somnolence et de sommeil, compter jusqu'à 10, textes suggestifs et thérapeutiques, correction pédagogique, codage, post-suggestion, etc.
  4. Facteurs psychophysiologiques - relaxation musculaire, paix psychologique et absence de pensées étrangères, concentration sur les mots de l'hypnotiseur, exercices de respiration, etc.
  5. Établir un contact suggestif (rapport) avec l'hypnotique et transférer son attention, sentir certaines parties de son corps, etc.
  6. Pharmacologique (psychédélique) - l'utilisation de médicaments pharmacologiques spéciaux qui inhibent l'activité du cortex cérébral hypnotique et provoquent la passivité, la somnolence et le sommeil,
  7. Narcotique - l'utilisation de drogues (LSD, etc.) pour induire une hypnose médicamenteuse.
  8. Toxique - l'utilisation d'alcool, de poisons, de toxines, etc. pour provoquer un état de stupeur, d'inhibition, de "high", etc.
  9. Émotionnel - facteurs agissant sur les émotions : religieux, extatiques, à travers les œuvres d'art, etc.
    Un facteur particulièrement important est le préréglage - une attente basée sur l'expérience personnelle, les connaissances, la foi, etc.

E. Coue a noté que si ceux qui sont hautement influençables résistent à la suggestion, alors la suggestion échoue. Il en conclut qu'il n'y a pas de suggestion, mais seulement de l'auto-hypnose. À mon avis, la suggestion est un processus social et peut-être y a-t-il une concurrence entre différentes suggestions, différentes significations émotionnelles.
Ils notent également une suggestibilité accrue des enfants de moins de 12 ans, des femmes en situation de privation prolongée. La suggestibilité est notée dans un état de stress, de fatigue, de relaxation. Dans un état d'anxiété, la suggestibilité est réduite. Les personnes ayant un état d'esprit analytique, logique et synthétique sont moins influençables. Compte tenu des recherches d'E. Coue, on peut supposer que la suggestibilité dépend directement du système d'attitudes et de compétences de l'individu. D'une manière ou d'une autre, les états actuels peuvent être le résultat d'attitudes antérieurement inspirées.

Suggestion
Goncharov G.A., comme beaucoup d'autres, pense que l'imagination émotionnelle est l'un des principaux critères de suggestion et de pensée hypnotique. Comme L.S. La pensée réaliste et l'imagination de Vygotsky sont étroitement liées et les deux peuvent être très émotives. "Essentielle pour l'imagination est la direction de la conscience, qui consiste en un départ de la réalité vers une activité connue relativement autonome de la conscience, qui diffère de la cognition directe de la réalité." Ainsi, la transe ne provoque pas d'émotivité. L'émotivité peut causer de la confusion lorsque les émotions s'affrontent et induisent une transe, mais c'est une manière différente. D'après L.S. Pour Vygotsky, l'imagination elle-même s'éloigne de la réalité si elle n'interagit pas avec la réalité. Et, supposons, cela déplace l'individu dans la réalité intérieure des significations intérieures. Nous avons deux processus parallèles de cognition de la réalité : sensuel aller actif et par l'imagination. De plus, l'imagination est un processus supérieur, qui dans certaines circonstances (stress, choc, choc) peut bloquer la réalité de ce qui se passe, c'est-à-dire l'information qui vient des sens. Au détriment de l'imagination, une personne peut créer et inventer quelque chose de nouveau dans la réalité, mais d'abord, avant la vérification de la réalité, cela doit devenir intérieurement réel. Ainsi, il s'avère que nous avons une réalité interne, en tant qu'attitudes, idées, significations, et une réalité externe, en tant que moyen de réaliser des attitudes internes. Les enfants, connaissant la réalité, se forment sur la base de son espace intérieur de la psyché, fonctionnant avec laquelle ils reçoivent de nouveaux éléments de réalité. Nous avons deux processus de perception mutuellement dirigés, tels que la formation de représentations internes et la création de quelque chose de nouveau dans la réalité. Mais entre eux, nous en avons deux autres reliant l'imaginaire au réel. L'un d'eux vise à mélange les représentations internes selon les lois internes et la production de nouveaux internes, et la seconde vise à vérifier la correspondance de l'interne avec le réel et à corriger l'interne. J'ai divisé artificiellement ces processus, puisqu'en réalité ils se déroulent simultanément. Et souvent, une personne elle-même ne sait pas quelle est la réalité et quelle est sa fiction intérieure, jusqu'à ce que l'intérieur se heurte à une contradiction extérieure. En pathologie, lorsque la réalité n'a pas son effet correctif sur le monde intérieur, le monde intérieur peut se substituer au monde extérieur.
Pour l'analyse des suggestions hypnotiques, j'ai pris le modèle Ericksonien de l'hypnose. Puisque cette pratique reflète le processus graduel et reflète en même temps la nature sociale de la suggestion. Il utilise les méthodes quotidiennes de communication entre les personnes. Il existe de nombreuses disputes et distinctions entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose clinique. Dans ce cas, je me référerai à l'autorité de l'hypnologie - A. Weizenhoffer. En 1992, l'un des anciens les plus respectés de l'hypnologie américaine, A. Weizenhoffer, a pris la parole lors d'une conférence sur l'hypnose et la psychothérapie ericksoniennes. Son thème était "Erickson et l'unité de l'hypnotisme". A. Weizenhoffer considère la doctrine de Bernheim comme le fondement de l'hypnotisme du XXe siècle. La doctrine comprend les dispositions suivantes.

  1. La suggestion est l'agent principal qui détermine tous les phénomènes hypnotiques, y compris l'hypnose, c'est-à-dire le sommeil suggéré.
  2. L'hypnose, comme le sommeil suggéré, est une sorte de sommeil.
  3. L'hypnose ne génère pas de suggestion, mais la renforce.
  4. En général, tous les états qui améliorent la suggestibilité sont des composants de l'état d'hypnose.
  5. L'hypnose, en tant qu'état de sommeil, est caractérisée par la profondeur, et la suggestibilité manifeste cette dernière.
  6. La suggestibilité se manifeste à travers une classe comportementale holistique de caractéristiques qui peuvent être classées comme des « automatismes » et qui sont par nature des réflexes.
  7. « L'action idéomotrice », qui est la transformation réflexe de la pensée en action, est l'automatisme principal sous-jacent à tous les phénomènes suggérés.
  8. Tous les automatismes expriment le « psychisme interne », qui s'oppose au « psychisme externe », qui est le foyer de toute conscience, des actes arbitraires.
  9. Tout comportement hypnotique appartient au domaine du comportement normal, de la psychologie normale.

Plus tard, I. Bernheim a défini l'hypnose comme l'induction d'un état physique spécifique qui augmente la suggestibilité.
I. Bernheim a fait plusieurs tentatives pour définir la suggestion. En 1886, il a soutenu que la suggestion est l'influence intense d'une idée qui a été suggérée et acceptée par l'esprit. En 1903, que toutes les idées sont perçues par le cerveau à travers des suggestions. Toutes les suggestions tendent à devenir des actions, à se manifester. Bernheim n'est pas le premier à associer le phénomène de l'hypnose à la suggestion. Parmi ses prédécesseurs, A. Weizenhoffer nomme Faria, Braid, Philips. Dans le concept d'action idéomotrice en réponse à la suggestion, Bernheim n'est pas non plus original. Ses prédécesseurs sont Carpenter, Braid, Chevril.
Comme on peut le voir dans le rapport, A. Weizenhoffer pense qu'Erickson n'a combiné que les méthodes pratiquées avant lui dans l'hypnose ordinaire. Par conséquent, on peut considérer l'ensemble des techniques d'Erickson comme la somme des techniques hypnotiques.
Plusieurs techniques sont utilisées pour induire une transe hypnotique. La plus courante est la fixation de l'attention, lorsque l'hypnotisé fixe son attention sur quelque chose et écoute la voix de l'hypnotiseur. Comme de nombreux auteurs décrivent ce processus, il y a une fatigue de l'attention et un passage à un état de sommeil (imagination active) avec formation d'un rapport à la voix. Le flux de l'imagination peut être contrôlé par la voix. Dans ce processus, la personne hypnotisée coopère avec l'hypnotiseur, a une attitude positive envers ce processus, croit que cela l'aidera, se sent en sécurité. Ce processus peut être expliqué comme une fatigue du contrôle de l'attention, donc chez les enfants, l'attention est constamment en mouvement, dans cet état, l'attention se déplace vers la sphère intérieure et s'endort. Il existe des méthodes folkloriques pour s'endormir - compter les moutons, à peu près la même chose. En fait, la suggestion par la fatigue de l'attention est plus difficile à expliquer et certaines études physiologiques sont nécessaires. Par conséquent, ma seule correction à cela est qu'il y a une percée de l'imagination, après une longue concentration. L'imagination transforme activement les paramètres internes aux mots de l'hypnotiseur. Dans ce cas, les paroles de l'hypnotiseur sont un correcteur de sens interne. Et ils sont la seule source d'information actuellement disponible. Comme l'écrivent plusieurs auteurs, la suggestibilité augmente après l'isolement, dans des conditions d'information insuffisante.
La deuxième méthode de suggestion est la confusion, lorsque les attentes d'une personne sont sérieusement en décalage avec la réalité. Il est possible que les stéréotypes opèrent dans les comportements ordinaires, qui sont en eux-mêmes des significations internes, et il faut du temps et une ressource de conscience pour restructurer la signification interne. Par conséquent, au moment de la correction active des significations internes, on peut choisir la direction de leur correction.
La prochaine façon de saturer ou de surcharger les informations. Si au début une personne peut encore percevoir et corriger la réalité intérieure par rapport à de nouvelles informations, alors au fil du temps, il y a trop de nouvelles entrées. La vitesse de conversion de l'interne ne suit pas la vitesse des nouvelles données. Si une personne essaie de comprendre cela, elle entre complètement dans la restructuration des significations internes, perdant même de nouvelles données. Dans ce cas, il y a une contradiction entre ce que vous avez besoin d'écouter et l'inconfort de partir. Dans le même temps, les mots généralisants sont utilisés comme technique principale pour approfondir la transe, lorsque vous pouvez substituer des synonymes de votre expérience à la place. Par exemple, "tu prends un outil", la personne représente un marteau ou un tournevis, mais quelque chose de précis. Ainsi, la barrière de la méfiance est levée, puisqu'il s'avère que l'hypnotiseur ne contredit rien.
Il existe également une méthode de comptage, mais vous pouvez compter de différentes manières. En règle générale, le but du compte est de transférer une personne dans un état de correction des significations internes. Étant donné que les nombres eux-mêmes sont abstraits et lorsqu'ils ne sont attachés à rien, ils sont un moyen de refléter la réalité intérieure. Autrement dit, le but de toutes les techniques d'hypnose est de transférer l'attention sur le contenu intérieur de la conscience.
Les suggestions directes peuvent ne pas être acceptées, car elles peuvent provoquer une résistance ou une indisponibilité de l'hypnotiseur. Peut-être que la voix de l'hypnotiseur et la vôtre sont identifiées. La plupart des pensées des phrases intérieures sont des phrases extérieures que quelqu'un a dites ou qu'une personne a lues. La plupart des comportements sont façonnés par des mots, les mots sont particulièrement bons pour influencer un nouveau comportement. Galperin propose un double accompagnement verbal lors de la formation d'une compétence. Toute activité, sauf automatique, est souvent accompagnée de mots. Lorsqu'une personne réfléchit à une pensée, le plus souvent, elle la renforce verbalement en interne. On peut conclure que le changement dans les significations internes se produit avec une part non négligeable de la participation des mots. Et tout développement dès le plus jeune âge enseigne la maîtrise de l'activité, l'attention à l'aide de la parole. Nous pouvons également corriger les mots eux-mêmes et changer leur sens. Quels processus se produisent dans ce cas dans le système nerveux reste un mystère. Si l'on considère la théorie de B.F. Porshnev, alors la majeure partie de notre comportement est le contrôle appris de notre comportement par les autres, et sur cette base, nous pouvons déjà nous-mêmes être des sujets de notre conscience. Erickson a distingué la "séquence d'acceptation" lorsqu'un cadre pour une réponse positive est formé. Une série de questions dont la réponse est positive entraîne une propension à répondre positivement à la question suivante. Cela peut s'expliquer par l'illusion de contraste dans l'installation d'Uznadze, mais cet effet lui-même n'a pas été expliqué. On sait seulement qu'après une série d'expériences avec des boules de poids ou de volume différents, des boules identiques continuent d'être perçues comme dans les expériences précédentes. Cela est peut-être dû à la formation et à l'utilisation de stéréotypes dans la pensée.
M. Erickson possède la méthode de la suggestion par implication, quand le fait de ce qui arrivera est énoncé à travers la possibilité. Par exemple, "dès que vous comprenez, vous le faites immédiatement." Il ne s'agit plus d'une suggestion, mais d'une manipulation - un jeu de mots. Il n'y a aucun droit d'être mal compris dans cette déclaration. D'un autre côté, tôt ou tard, tout peut être compris. Le seul choix qui reste est de le faire ou de ne pas le faire. Mais s'il n'y a pas d'attitudes sérieuses sur le chemin de l'action, une personne le fera. Ici, en raison d'un mécanisme, la vérité de la première affirmation se confond avec la seconde. Cela peut peut-être s'expliquer par le concept de B.F. Porshnev, mais jusqu'à présent, je ne peux pas le faire.
L'indication implicite - se compose de trois éléments :

  • Introduction liée au temps;
  • Une référence implicite à quelque chose qui se passe à l'intérieur du client ;
  • Une réponse comportementale qui signale qu'une instruction implicite a été exécutée.

Stephen Gilligan a classé les questions posées par un hypnotiseur. Les questions peuvent évoquer des processus mentaux entiers de la mémoire, par exemple, un état de transe, même une hypnose profonde peut être induite si une personne a vécu cet état et se sent en sécurité maintenant. Les questions sont basées sur le défi du test de capacité ou le défi de l'auto-test. "Peux-tu?" « Quand avez-vous eu votre transe la plus profonde ? Ces questions forcent une personne à se tourner vers sa mémoire. Revivez ces états. D'autres questions et soit celles-ci sont des tests alternatifs ou de capacité (Pouvez-vous fixer votre attention sur un point).
Il est également possible d'utiliser le déni comme une suggestion. "Ne pense pas au singe blanc." D'après B. F. Porshnev voit le déni comme une opération de logique survenue plus tard, donc pour ne pas le faire, vous devez d'abord le faire.
Renforcement et acceptation. La méthode implique le transfert d'émotions positives à l'ensemble du contexte : "Aujourd'hui est une merveilleuse soirée, allons pêcher !" ou alors « Vous pouvez continuer, vous avez fait du bon travail ».
Suggestions contingentes (continues) - attacher la suggestion à un processus qui aura lieu. "Vous respirez et à chaque expiration vous vous détendez."
Les truismes ou les platitudes sont des déclarations auxquelles une personne souscrit parce qu'elle ne peut pas les réfuter. Par exemple, les proverbes et les dictons. "Vous ne pouvez même pas attraper un poisson dans un étang sans travail." Par exemple, pour remonter le moral d'une personne : "Nous avons tous remarqué comment quelqu'unsourit à ses pensées, et souventsouriait en réponse à leur sourire. Un état agréable est appelé de mémoire.
Les suggestions liées au temps peuvent être reportées indéfiniment.
Suggestion ouverte - on dit que quelque chose va se passer, mais on ne dit pas quoi exactement. "Votre inconscient peut harmoniser... tout ce qui doit être harmonisé."
La métaphore comme moyen d'influence est également utilisée dans la littérature. Avant l'avènement des romans et de la littérature, la majeure partie des histoires étaient des histoires métaphoriques. Le mot métaphore est formé de deux racines grecques :'meta' signifie 'à travers' et 'fore' signifie 'transfert'. Dans l'hypnose ericksonienne, il est utilisé comme une histoire proche de la situation du client, dans l'espoir que cette histoire ne concerne pas le client, mais que le client verra les caractéristiques de sa situation dans l'histoire. Erickson dit que la métaphore peut prendre beaucoup de temps à fonctionner ; c'est un outil à long terme.
Comme le notent les praticiens de l'hypnose, un point important de l'hypnose est la transe spécifique du thérapeute lui-même. Comme le dit M. Erickson : « Si le client ne présente pas de signes de transe, comportez-vous comme s'il était en transe. L'hypnotiseur doit avoir confiance en lui-même et dans le succès de la suggestion. Cela est peut-être directement lié à l'infection émotionnelle et le complexe d'émotions de l'hypnotiseur (hypnotiseur de transe) est transmis au client par imitation.
Comme R.D. L'hypnose conventionnelle et ericksonienne de Tukaev sont divisées du fait que les ericksoniens considèrent la méthode d'hypnose clinique comme trop autoritaire et dure. En fait, en science, l'hypnose ericksonienne et l'hypnose clinique sont identifiées. L'hypnose ericksonienne se distingue par l'entrée progressive et en douceur dans une transe, qui expose les mécanismes de suggestion dans la communication humaine ordinaire. Selon les techniques décrites d'induction de transe et de suggestion, on peut remarquer que les mots et les concepts sont extrêmement vagues, on peut dire que le sens n'est pas entièrement défini. Ces mots sont toujours des généralisations, par exemple inconscient, ressources. Peut-être à cause d'un tel flou et d'une telle généralisation, le cerveau fonctionne en mode hémisphère droit, car il ne peut pas créer de séquences logiques claires ou mettre en évidence quelque chose de spécifique, ce qui est principalement fait par l'hémisphère gauche. J'ai étudié la logique binaire - c'est pourquoi la logique est binaire, qui fonctionne avec deux valeurs opposées. Et lorsqu'un élément peut avoir plusieurs valeurs, la logique binaire cesse de fonctionner et une autre opération plus ancienne de la pensée fonctionne. Ou si la probabilité d'un événement intermédiaire est plus grande, c'est-à-dire la synthèse des positions que leur isolement les unes des autres, alors la logique ne fonctionne pas dans sa forme pure. Le blanc et le noir ne s'excluent pas mutuellement, si ce sont des peintures et que leur composition donne une couleur grise, n'y a-t-il aucune logique dans cet exemple ? Et il y a soit expérience, soit synthèse créative. La logique opère avec les concepts de vrai et de faux. Dans le cas de la suggestion, la vérité est la vérité, le plaisir, la sécurité, en tant que vérité biologiquement significative. Avec des informations correctes, l'animal conserve sa force, sa vie et s'amuse. Le mensonge est tout le contraire - associé à l'évitement, au danger, et non à l'intérêt personnel. La vérité peut être désignée dans les processus nerveux comme renforcement, plaisir, désir de répétition. Le mensonge comme inhibition, évitement, renforcement négatif. Il découle de la situation biologique que les lois de la logique opéreront si elles sont vraies et fausses, et, par conséquent, les opérations logiques concernent un objet et seulement lui, avec une valeur, spécifiée au maximum. Mais avec l'ambiguïté et le flou, il s'avère que tout est vrai. Deux processus qui s'excluent mutuellement n'ont nulle part où se rencontrer. Dans une telle situation, une focalisation interne sur le plaisir commence à renforcer les suggestions de l'hypnotiseur. S'il n'y a pas de direction positive, l'animal ne survivra pas. Il s'avère que moins le corps est expérimenté, plus il est facile d'inspirer quelque chose. Jusqu'à ce qu'il y ait une collision avec la réalité objective, qui nous obligera à différencier les informations internes.
La suggestion et l'état d'hypnose sont également expliqués à l'aide de l'installation selon Uznadze. Cependant, les mécanismes de mise en place n'ont pas été suffisamment étudiés. Et peut-être que la suggestion elle-même, s'appuyant sur d'autres attitudes, forme elle-même l'attitude.
Les attitudes psychologiques ont les caractéristiques suivantes :

  1. Excitabilité d'un ensemble fixe (combien de répétitions sont nécessaires pour qu'un ensemble se produise).
  2. La force d'une installation fixe.
  3. Variabilité des séries (différents jours peuvent nécessiter un nombre différent de répétitions pour développer la même série).

Tout comportement humain est divisé en opérations qui l'aident à atteindre un objectif donné. Ainsi apparaissent des attitudes opérationnelles qui, dans la vie ordinaire, opèrent dans des situations standard pour une personne, déterminant la nature habituelle du comportement. Par exemple, le contrôleur de tram pendant la journée de travail a effectué les mêmes actions, vérifié les tickets. Si, au lieu d'un billet, on lui tend un papier de couleur, il hésitera un moment, car le système de perception sensorielle échouera. Ainsi, les normes d'évaluations et de relations lors d'actions répétitives sont introduites dans la conscience et, agissant sous la forme d'attitudes opérationnelles qui répondent à la gamme standard de conditions, guident une personne dans la vie quotidienne, éliminant la nécessité de décider à chaque fois quelles actions doivent être exécuté. . Ainsi, l'académicien D.N. Uznadze a montré que la psyché inconsciente se compose de nombreuses attitudes. En même temps, il faut rappeler que, malgré le fait que toutes les attitudes (primaire, cible, impulsive, sémantique et opérationnelle) sont en interaction et s'influencent mutuellement, l'avantage des attitudes plus anciennes est encore plus perceptible.
La suggestibilité et l'hypnotisabilité d'une personne dépendent des attitudes psychologiques. L'émergence d'une attitude psychologique inconsciente face à la suggestibilité a un impact sur l'hypnotisabilité. Sous l'influence d'une attitude positive à l'égard de la suggestion, un mécanisme se déclenche inconsciemment qui exclut les comportements contraires à cette attitude. Ainsi, le dernier motif de restriction qui contrôle le comportement disparaît et un état hypnotique s'installe, dans lequel les informations verbales de l'hypnotiseur sont perçues sans critique de la conscience.

1.4 Mécanismes neuropsychologiques.

La plupart des auteurs se réfèrent aux travaux d'I.P. Pavlova. IP Pavlov note que la suggestion est due à l'inhibition du cortex et à l'émergence d'un état paradoxal, lorsque les impulsions faibles des mots de l'hypnotiseur sont plus fortes que les stimuli externes. Comme indiqué ci-dessus, cette théorie contredit la pratique, puisque l'approfondissement de l'état hypnotique conduit souvent à une diminution de la suggestibilité. Cependant, des recherches supplémentaires sont encore nécessaires, car il peut s'avérer que les zones séparant les facteurs de bruit doivent être impliquées pour la perception de la parole.
La deuxième théorie neurophysiologique de l'hypnotisme et de la suggestion est basée sur l'asymétrie EEG de l'hémisphère droit. Selon cette théorie, l'hémisphère droit est responsable de la pensée imaginative, de la perception holistique, de l'irrationalité et l'hémisphère gauche de la logique, de la cohérence et de la parole. Cependant, selon V.S. Les données de Rotenberg sur le travail de l'hémisphère droit sont assez controversées. Un fait intéressant est que la fonction de la parole est développée dans l'hémisphère droit au niveau d'un enfant d'âge préscolaire. A cela on peut rappeler les conjectures de B.F. Porshnev que le mécanisme de la suggestion se formait alternativement dans les hémisphères.
Le mécanisme même d'exécution des suggestions et, en général, de toute activité consciente et de l'activité d'exécution d'instructions, de tâches, d'ordres est attribué à l'activité des lobes frontaux du cerveau. Les études IRMf de l'Université de Genève ont montré qu'en état d'hypnose l'activité des zones responsables de l'attention, de la mémoire et du contrôle des tâches change.

résultats

À l'heure actuelle, la suggestion est un phénomène, car le processus de son apparition est mal compris. Mais les données obtenues à partir de la littérature et les questions connexes donnent donc des raisons de croire que la suggestibilité n'est pas seulement due à des causes biologiques et héréditaires. Pas une petite influence n'a une façon de penser. Cela donne le droit de croire que la vision alternative de B.F. Porshneva donne une large place à l'étude de la suggestibilité en tant que mécanisme social. Pour ma part, je suppose la présence de traits du processus cognitif dans le processus de suggestion. La base même de la suggestion doit être cachée dans le développement de la pensée, de l'attention, de la mémoire et des émotions, et dans l'interaction de tous ces processus. L'étude de la pensée prélogique et des processus neurophysiologiques qui lui sont associés est particulièrement intéressante dans ce processus. C'est aussi le phénomène de la diplasie selon B.F. Porshnev. Il est possible que des suggestions de «profondeur» différente se forment au cours de la vie. Et des suggestions plus « profondes » ont un impact sur la vie et le comportement.

Conclusion

Ce travail montre le manque de polyvalence de la recherche. La plupart des recherches sur la suggestion sont nées de l'approche pratique des thérapeutes. Cette analyse montre que le phénomène de suggestion est beaucoup plus large que l'interaction entre le client et le thérapeute. Le phénomène de la suggestion est étroitement lié à d'autres phénomènes sociaux peu étudiés. À ce stade de l'étude du phénomène de suggestion, la suggestion ne peut pas être appliquée en masse dans le processus d'apprentissage, car les conséquences peuvent être imprévisibles. Dans cet article, l'hypothèse a été faite que la base de la suggestion sont les mécanismes de la pensée. Pour bien comprendre le phénomène de la suggestion, il faut étudier la formation des processus de pensée et ces processus eux-mêmes. En lien avec le développement des processus de la mémoire, de l'attention et de la sphère affective. Il convient également de le comparer aux cas pathologiques de ces processus chez les enfants et les adultes. Les études d'imagerie par résonance magnétique de ces processus sont très prometteuses.

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Le pouvoir du regard

Les touristes américains John Gelfreich et Otto Buteshude ont parcouru les jungles de l'État brésilien du Mato Grosso. Après avoir passé la nuit d'une manière ou d'une autre sur la rive du fleuve Xingu, le matin, ils ont commencé à préparer le petit déjeuner. Buteshude est allé chercher de l'eau. Il n'est pas apparu pendant longtemps et Gelfreich est allé chercher un camarade. Il le trouva près de l'eau. Otto marchait lentement vers les buissons épais, ses mouvements étaient comme ceux d'un robot, sa tête immobile dirigée vers les fourrés. Suivant la direction de son regard, Gelfreich vit la tête d'un serpent qui sortait du buisson. La réaction de John fut fulgurante : d'un coup de pistolet, il tua un reptile. Otto sursauta soudain et rit nerveusement. Plus tard, il a dit: près de l'eau, il a senti les yeux de quelqu'un sur lui, mais il ne se souvient pas de ce qui s'est passé ensuite.

Je me souviens d'une image vue par l'auteur dans son enfance: au zoo - un boa constrictor se nourrissant. Une souris a été relâchée dans le terrarium. Le boa constrictor la fixa sans ciller. La souris est devenue engourdie, puis a lentement commencé à se déplacer directement dans la bouche du boa constrictor. En même temps, les pattes arrière le poussaient vers l'avant et les pattes avant se reposaient. Inoubliable dans son spectacle dramatique!

Les deux cas décrits montrent que son propre regard peut subjuguer à la fois une personne et un animal, leur imposer certaines actions.

Regard

Dans le monde des affaires, un examen plus approfondi a des applications pratiques. Le président de la chaîne de restauration rapide McDonald's a déclaré : « Nos restaurants à Moscou nourrissent chaque jour cinquante mille personnes. Et nous accordons une attention individuelle à chaque visiteur. Nous lui disons en le regardant dans les yeux : « Reviens à nous.

L'histoire racontée plus tôt sur la façon dont le sénateur Robert Kennedy a salué montre que les politiciens ont aussi habilement utiliser le regard pour suggérer une attirance pour soi.

Regard magique

Environ regard direct un halo mystique s'est formé depuis longtemps. On l'appelle même le "look magique". Naturellement, il y a recettes d'apprentissage. Igor Vostokov raconte l'un d'eux dans son livre "Secrets des guérisseurs de l'Est".

« Prenez une feuille dactylographiée et dessinez au centre de celle-ci à l'encre ou à l'encre noire un cercle de la taille d'une pièce de deux kopecks (1,5 cm).

Accrochez cette feuille à une distance de 2-2,5 m de vous et pendant 15 minutes en continu et sans ciller regardez ce cercle noir (le cercle doit être ombragé en noir).

En faisant cela quotidiennement, vous développerez un "look magique" en vous-même. Si une femme, par exemple, regarde un homme avec un tel regard pour l'ensorceler, alors il deviendra à jamais le sien.

Une autre façon est avec un miroir. En relâchant légèrement les muscles du visage, regardez votre reflet. Regardez dans vos yeux ou l'arête de votre nez. En évitant les manies fréquentes, regardez le point pendant 20 à 25 secondes.

Dans la vie de tous les jours, il ne faut pas abuser d'un regard, car les personnes sous celui-ci commencent à devenir nerveuses. Habituellement, lors d'une conversation, il est de coutume de détourner périodiquement le regard pour ne pas gêner.

Si vous voulez déséquilibrer l'interlocuteur, choisissez un point faible sur son corps ou ses vêtements (par exemple, des jambes tordues, de mauvaises dents, des ongles sales, des chaussures sales, une tache, une mouche, etc.) et regardez-y attentivement. Votre interlocuteur deviendra immédiatement nerveux. Eh bien, si vous décrivez en plus un sourire sarcastique à peine perceptible et que vous rejetez la tête en arrière avec arrogance, seule une personne très réservée pourra garder son sang-froid. Un distrait ou dirigé devant les yeux de l'interlocuteur (au niveau de l'oreille, du front, du menton, des lèvres) fera de même, mais sous une forme plus délicate et douce.

suggestion de mots

Les mots sont le principal outil de suggestion. Les techniques visuelles sont auxiliaires, facilitant la réalisation de l'objectif. Le pouvoir écrasant de la langue se reflète dans l'épître de Jacques (3:5, 6, 8):

Donc la langue est un petit membre, mais elle fait beaucoup...

La langue est le feu, l'embellissement du mensonge...

C'est un mal irrésistible : il est plein de poison mortel.

Depuis l'Antiquité, on sait que le traitement du corps et de l'âme d'une personne repose sur trois fondements : un couteau, de l'herbe et une parole. Le couteau est utilisé en chirurgie; l'utilisation d'herbes a conduit à l'émergence de médicaments; le mot est le principal "outil de travail" du psychologue et du psychothérapeute. Mais pas seulement eux. Un bon médecin est celui dont une visite soulage déjà l'état du patient.

Les personnes âgées se plaignent que les médecins n'ont même plus le temps d'écouter correctement le patient. Les médecins, qui trouvent l'occasion d'écouter patiemment les plaintes, d'encourager, d'inspirer l'espoir d'une amélioration, jouissent du plus grand respect parmi ce contingent.

"Le mot tue" - dit à juste titre dans le proverbe. C'est exactement ce qui se produisait souvent lorsqu'un sorcier jetait un sort sur une personne en particulier, perçant son image avec un objet pointu, et à l'heure convenue, la personne tombait vraiment malade et mourait. Certaines mères croient encore que le « mauvais œil » peut nuire à leur enfant. Il s'agit alors de mécanismes de suggestion directe ou indirecte.

proposition directe

Il est directement lié au discours de la personne influente. Comme exemple de suggestion directe, rappelons le cas de la mort d'une patiente que nous avons décrite plus tôt immédiatement après la mort du spécialiste qui l'a soignée, qui l'a "calmée" avec les mots : "Tu mourras après moi".

suggestion indirecte

Avec la suggestion indirecte, une action ou un stimulus intermédiaire est utilisé pour renforcer son effet (par exemple, percer avec un clou ou brûler l'image d'une personne sur laquelle un sort a été jeté). Souvent, la suggestion indirecte est plus efficace que la suggestion directe, car elle n'agit pas « sur le front » et ne provoque donc pas de résistance interne dans la suggestion.

Illustrons la puissance de la suggestion indirecte avec les données de trois expériences. Dans l'une d'elles, menée dans une clinique psychiatrique aux États-Unis, les patients ont été divisés en deux groupes : le premier a suivi une psychothérapie pendant six mois, tandis que le second était en attente de traitement à ce moment-là. Lorsque les résultats ont été comparés, il s'est avéré que le pourcentage d'amélioration était le même dans les deux groupes. L'espoir d'une guérison était égal à la guérison elle-même.

Dans une autre expérience, des patients atteints de névrose ont reçu des pilules de sucre (complètement inutiles en termes de traitement) au lieu de médicaments, avec l'assurance qu'ils "aideront de la même manière que les autres médicaments". Un groupe de quatorze personnes a pris des pilules de sucre trois fois par jour pendant une semaine, après quoi treize patients se sont améliorés sur tous les critères...

Un effet similaire est largement connu en médecine sous le nom d '«effet placebo» (c'est-à-dire sucettes).

Dans la troisième expérience, deux groupes d'étudiants ayant des problèmes psychologiques ont été formés. Des psychologues et des psychiatres professionnels travaillaient d'un côté et des professeurs d'université appréciés des étudiants de l'autre. Ces enseignants devaient dire tout ce qui leur venait à l'esprit dans le processus de travail pour « aider ». Des séances similaires ont eu lieu 2 à 3 fois par semaine pendant trois mois. Le pourcentage d'amélioration était le même dans les deux groupes.

Suggestibilité

C'est purement individuel pour chaque personne. Vous pouvez déterminer le niveau de suggestibilité à l'aide de tests spéciaux, appelés «échantillons». Ces tests sont nécessairement effectués par des hypnotiseurs, choisissant eux-mêmes le «matériel» approprié pour la séance.

Mais avant de décrire ces essais, donnons quelques indications sur la suggestibilité en tant que telle. Lorsqu'ils suggèrent, ils font principalement appel aux sentiments de l'auditeur et comptent sur une perception non critique de l'information. Par conséquent, les enfants sont les plus influençables. Étant donné que les femmes ont tendance à être beaucoup plus émotives que les hommes, ce sont elles qui sont plus sensibles aux suggestions.

Les personnes moins éduquées sont plus faciles à suggérer, ainsi que celles qui ont l'habitude de faire ce que le patron ordonne au service.

En général, les activités liées à l'exécution des ordres et des exigences (soldats, athlètes, fonctionnaires du parti) développent la suggestibilité.

La fatigue et le stress l'augmentent également.

Les alcooliques et les toxicomanes sont encore plus influençables. Foule facilement suggestible. Elle a "beaucoup de têtes, mais peu de cerveaux".

Plus le public des auditeurs est massif, plus il est faible et suggestible. Il est difficile de dire au premier : "Mais le roi est nu !" Et, puisque tout le monde se tait, l'illusion se crée que tout le monde est pour. Les idéologues des systèmes politiques totalitaires ont utilisé ce phénomène pour simuler un "soutien" à leurs décisions. Il s'est avéré: chacun individuellement - "contre" et tous ensemble - "pour".

"Combattre le feu par le feu"

Une femme peu éduquée s'est inspirée qu'un vrai crapaud s'était installé dans son estomac : comme si, après avoir bu de l'eau d'un étang, elle avait avalé son embryon, qui a grandi et ne permet plus à la pauvre femme de respirer.

Aucun argument ne pouvait la convaincre de l'absurdité de ces déclarations. Et elle est allée voir un médecin bien connu, qui exerçait en privé, avec une demande de "chasser" le crapaud: après avoir parlé avec elle, il a compris quel était le problème, et n'a pas discuté, mais a nommé le lendemain une "opération pour extraire » la créature maudite. Il a dit à la femme de manger plus pendant tout ce temps. Il a lui-même demandé aux garçons voisins d'attraper un crapaud pour lui pour une récompense décente. Bientôt, la créature capturée languissait déjà dans la banque.

L '«opération» consistait en ce que le médecin donnait à la patiente un puissant émétique et la faisait asseoir sur le gros bassin. Un long vomissement épuisant a émoussé la vigilance de la victime et un crapaud a été placé dans son bassin, sans qu'elle s'en aperçoive.

En la voyant, la patiente s'exclame : « Ici ! Je te l'ai dit! Docteur, vous m'avez sauvé. Je suis tellement soulagé maintenant !

mécanisme de suggestion

Lors de la suggestion, l'effet sur une personne est construit de telle manière qu'une forte excitation est d'abord provoquée dans une zone limitée du cerveau avec une inhibition simultanée dans le reste de celui-ci, puis une décharge délibérée est effectuée, qui fixe la pensée suggestible dans l'esprit.

Tests de suggestibilité

Bienvenue à Braid. Le sujet fixe son regard sur un objet brillant qui lui est présenté (une bille de métal, la pointe d'un marteau médical, etc.), fixé en face et légèrement au-dessus de son arête nasale (pour une plus forte tension des muscles oculaires). Après une longue concentration d'attention, une fatigue de l'analyseur visuel et un sommeil peuvent survenir.

Réceptions de Coué et Baudouin.

Première expérience : on propose à une personne debout de rester droite afin que ses talons soient son appui principal ; vous pouvez également demander de jeter votre tête en arrière. C'est une position d'équilibre instable dans laquelle toute poussée entraînera une chute. Dans le même temps, il est suggéré calmement mais fermement : "Tu retombes, tu es tiré en arrière, tu tombes déjà, tu tombes..." La plupart des gens tombent, donc l'hypnotiseur doit se tenir derrière la personne afin de le rattraper à temps. Pour renforcer l'effet du test avec la paume située à l'opposé du front, vous pouvez légèrement pousser le patient ou, en touchant l'arrière de sa tête avec la paume de votre main, reculer progressivement votre main, ce qui provoque également un déséquilibre dans le corps . Si le test a fonctionné, la personne commence à ressentir beaucoup plus de «respect» et de confiance par rapport à l'hypnotiseur, ce qui aura par la suite un effet positif sur les résultats de la séance elle-même.

Deuxième expérience : le sujet est placé face à l'hypnotiseur ; le centre de gravité du corps est cette fois déplacé vers les orteils. Les deux se regardent, dans les yeux (des spécialistes expérimentés, pour moins fatiguer leur vue, regardent l'arête du nez). Ensuite, la personne qui effectue le test étend ses paumes vers l'avant pour atteindre les tempes de la salle et dit: "Vous êtes déjà en train de tomber, de tomber ..." Lors de l'exécution de cette technique, vous pouvez toucher les tempes du sujet (les doigts doit être froid).

La réalisation de telles techniques nécessite le respect de certaines règles qui assurent la sécurité physique du sujet : il doit être sans lunettes ; vous devez supprimer les objets proches avec des angles vifs ; l'hypnotiseur doit avoir une force suffisante pour retenir la personne en cas de chute.

Troisième expérience: le sujet reçoit un fil avec un objet lourd à la fin, on lui propose de fermer les yeux et de penser constamment au cercle. Très vite, le pendule commence à décrire des mouvements circulaires. Si on dit au patient de penser à un ovale, alors le pendule commence à tourner le long d'une trajectoire ovale. Ainsi, le "dispositif" par lequel "l'énergie négative" est déterminée a son prédécesseur, mais dans un domaine d'application complètement différent.

Accessoires "soins"

La croyance dans les propriétés curatives des bracelets, assiettes, boucles d'oreilles, amulettes et talismans magnétiques (et autres) est largement répandue. Vous vous souvenez de "Gardez-moi, mon talisman" ?

Des résultats impressionnants au 18ème siècle ont été obtenus par le médecin viennois F. Mesmer. Au début, il était sûr que l'aimant aidait à guérir divers maux et obtenait d'excellents résultats en appliquant un aimant en forme de fer à cheval sur l'organe malade du patient. À l'avenir, Mesmer a magnétisé divers objets avec lesquels les patients sont ensuite entrés en contact. Il « facturait » l'eau dans laquelle les malades se baignaient, la vaisselle qu'ils utilisaient, les lits dans lesquels ils dormaient. «L'énergie magnétique» a été collectée même dans des accumulateurs spéciaux, à partir desquels les patients l'ont ensuite «récupérée» lors de procédures de bien-être.

Par la suite, F. Mesmer est arrivé à la conclusion de l'absence d'une certaine force de guérison dans l'aimant - «fluide». Admettant franchement ses délires, il a concentré son attention sur l'étude des "courants nerveux" dans le corps humain lui-même, qui peuvent être renforcés par la suggestion.

Le médecin s'est repenti de ses délires passés, ce que l'on ne peut pas dire de nombreux «magiciens» modernes qui continuent de «charger» prétendument des crèmes, des onguents, des journaux, des magazines et d'induire en erreur des millions de personnes (cette question sera abordée plus en détail ci-dessous). Il semble y avoir une ressemblance extérieure avec certaines procédures psychothérapeutiques (rappelons « l'effet placebo »), cependant, le caractère de masse, le manque de spiritualité et le fond commercial prononcé de toutes ces procédures ne permettent pas de traiter les auteurs avec respect.

guérisseurs traditionnels

Croire en quelque chose de mieux conduit vraiment à ce que quelque chose de mieux se produise. Les guérisseurs expérimentés se caractérisent par une observation habile et une utilisation subtile de ces schémas psychologiques. Les conspirations folkloriques bien écrites pour diverses maladies ont beaucoup en commun avec les suggestions adoptées dans la psychothérapie moderne. Ils commencent, en règle générale, par le contexte psychologique du patient pour «recevoir» l'impact, puis la partie principale suit - la suggestion réelle avec l'exigence de «chasser la maladie» du corps humain. L'utilisation de diverses représentations figuratives dans cette partie du complot ("Je conduis la maladie de tel ou tel dans un marais pourri, dans des sables meubles ...") permet d'impliquer plus pleinement divers systèmes de perception (visuel, kinesthésique, etc. .), renforcer et consolider la suggestion. Dans la dernière partie, des phrases peuvent être prononcées dans le but de prolonger la conspiration dans le futur, contribuant ainsi au déploiement de processus de guérison dans le corps du patient.

Croyances religieuses

L'influence positive que la foi en Dieu a sur les gens est basée sur des principes similaires. Les croyants voient dans l'image de Dieu une source inépuisable d'amour et de bonté et, pour ainsi dire, puisent de l'énergie dans ce puits. En fait, l'énergie est reconstituée par chacune de ses propres réserves. Simplement avec l'aide de la foi en Dieu, il est plus facile d'obtenir des « clés d'accès », car Dieu, aux yeux des croyants, est un être idéal, omnipotent et « énergétiquement inépuisable » (contrairement aux idées religieuses sur la personne en tant que personne). être, souvent pécheur et faible).

C'est la trouvaille ingénieuse des pères fondateurs des doctrines de Dieu (Christ, Mahomet, Bouddha) - créer l'opportunité de puiser à sa propre source, en pensant qu'ils puisent au divin. Comment ne pas se souvenir : Dieu est en nous.

Une autre découverte - une suggestion sur l'insignifiance de l'homme - permet aux saints pères de conduire le troupeau au nom de Dieu.

Suggestibilité naturelle et situationnelle

Nous avons vu que la suggestibilité est un trait individuel et varie considérablement. Il est donné à chacun par nature, éducation, éducation, expérience de vie. Appelons cela la suggestibilité naturelle par souci de brièveté.

La suggestibilité n'est pas une constante. Elle est influencée par l'environnement et l'état momentané de la personne.
On sait que dans une foule une personne est plus influençable. Il en est de même pour le stress. La panique (c'est-à-dire des sentiments hypertrophiés de peur) éclate souvent précisément dans la foule: premièrement, sous l'effet d'une infection mentale, et deuxièmement, sous l'influence du stress, qui survient souvent en raison d'un danger mineur. Sous la pression de l'opinion du groupe, les participants sont plus susceptibles d'être d'accord avec le jugement qui leur est proposé.

Ainsi, il est possible de créer un environnement dans lequel la suggestibilité en réaction à la situation (c'est-à-dire la suggestibilité situationnelle) augmentera considérablement.

La suggestion (et toute autre action de contrôle) dépend largement de "soutien en arrière-plan", c'est-à-dire de l'état psychologique des interlocuteurs et du contexte environnant. À cet égard, un certain nombre d'états de fond peuvent être distingués.

Relaxation

L'arrière-plan le plus simple et le plus fiable pour une conversation est musclé relaxation(relaxation). Son essence réside dans le fait que pendant la relaxation, le cortex cérébral humain est dans une certaine mesure libéré des effets secondaires et préparé à la perception de la parole. Cela se produit mieux lorsque les enquêteurs sont dans un environnement confortable et assis dans une position détendue face à face (sur le canapé, à la table basse). Ceci est facilité par une lumière douce et tamisée, un mobilier confortable, l'absence de sons forts et la disponibilité de suffisamment de temps. Les poses des interlocuteurs doivent être naturelles. Un cas particulier de relaxation est un état de transe chez le destinataire de l'impact.

le suspense

La figure penchée sur la table, les jambes fléchies, les yeux errants, les rides sur le front et les rides verticales sur l'arête du nez indiquent tenduétat. La tension émotionnelle améliore également la perception des idées de l'orateur. Dans ce cas, bien sûr, les méthodes de suggestion pour ces deux états seront différentes.

Le réalisateur américain A. Hitchcock était un maître exceptionnel de la création d'attentes tendues parmi le public. Il partait de la règle : ce n'est pas le coup lui-même qui est terrible, mais l'attente de celui-ci. Dans les "films d'horreur" mis en scène par ce maître, il y a très peu de crimes (par rapport notamment aux films d'action actuels), mais le réalisateur a maintenu le public dans un état d'attente intense si longtemps que cela les a plus choqués que des meurtres sanglants.

"Explosion"

En psychologie, cette technique est connue comme une restructuration instantanée de la personnalité sous l'influence d'expériences émotionnelles fortes. Le phénomène de "l'explosion" est décrit en détail dans la fiction (la rééducation de Jean Valjean, le héros du roman "Les Misérables" de V. Hugo). La justification scientifique de la technique de «l'explosion» a été donnée par le professeur exceptionnel A. S. Makarenko.

L'utilisation de «l'explosion» nécessite la création d'un environnement spécial dans lequel surgiraient des sentiments susceptibles d'étonner une personne par leur caractère inattendu et inhabituel. Dans un tel environnement, une collision de processus nerveux se produit chez une personne. Un stimulus inattendu (spectacle, information, etc.) provoque chez lui la confusion. Cela conduit à un changement radical de regard sur les événements, les individus et même le monde dans son ensemble. Par exemple, des informations sur l'infidélité de l'un des conjoints dans des familles « prospères » peuvent conduire l'autre au bord du gouffre. Dans les familles où l'infidélité est considérée comme une farce, cela n'arrive pas.

Dit le maître de l'école professionnelle. Il avait un élève dans son groupe qui, avec ses bouffonneries, épuisait l'âme des professeurs.

Bien sûr, le maître a été particulièrement touché - à la fois par l'administration, par ses collègues enseignants et par les parents des élèves concernés.

Il n'y avait aucun contrôle sur cet imbécile. Et puis un jour, après une ruse particulièrement vile de sa part, le maître le trouva dans la chaufferie. Le sang lui montait à la tête, sa rage était si grande que, ayant perdu tout contrôle de soi, le maître attrapa l'adolescent et le traîna jusqu'au foyer en criant: «Ça y est, bâtard, dis adieu à la vie. Je n'ai plus de force ! J'irai au tribunal, mais je sauverai tout le monde d'un tel reptile !!

L'adolescent est devenu blanc, a eu des sueurs froides et a crié : « Non ! Ce n'est pas nécessaire! je ne le ferai plus! Désolé! Aaah !"

Le jetant à terre, le maître s'enfuit.

Depuis que l'adolescent a été remplacé, il ne faisait plus de sales coups.

"Scène"

Contrairement à "l'explosion" spontanée, la "scène" peut être produite intentionnellement. André Maurois a déclaré: "Les meilleures scènes sont créées délibérément et avec une grande habileté." A titre d'exemple, citons un récit du temps des campagnes napoléoniennes. Lyonne, l'un des maréchaux de l'armée de Napoléon, avait une certaine "étrangeté". Homme très égal et maître de lui, il s'emporte parfois devant ses subordonnés, arrache son bicorne, le jette par terre et le piétine avec rage.

Ces explosions de colère se produisaient toujours à des moments où il était nécessaire de déplacer les subordonnés vers une décision difficile.

Et seul le batman a remarqué un tel schéma - à chaque fois la veille, le maréchal lui a dit: "Jacques, apporte mon vieux bicorne." Le maréchal était du peuple et ne pouvait pas piétiner une coiffure coûteuse. Pas étonnant qu'ils disent : « Le meilleur impromptu est celui qui est bien préparé.

Ces intrigues démontrent l'efficacité des actions persuasives qui combinent les techniques du « suspense » et de « l'explosion ».

Identification

Si l'interlocuteur ne montre aucun signe évident de relaxation ou de tension, une compréhension mutuelle avec lui peut être réalisée dans le contexte de identification, c'est-à-dire sur l'idée d'expérience mutuelle de certaines circonstances.

On sait que les personnes qui ont un certain point commun entre elles sont plus susceptibles de s'aimer. Ainsi, un médecin avec un médecin, un commerçant avec un commerçant, un ingénieur avec un ingénieur, etc. trouver un terrain d'entente plus rapidement. Et s'ils ont aussi un certain destin commun, alors la réalisation de l'attraction sera encore plus accélérée. Pour la plupart des gens, un compagnon d'infortune (même maladie, deuil commun, etc.) se rapproche. L'une des raisons du succès retentissant des émissions de télévision d'Anatoly Kashpirovsky était l'identification de ceux qui voulaient se débarrasser de leurs maladies avec ces chanceux qui avaient déjà de la chance : « S'ils le sont, alors pourquoi pas moi » ?

Télésessions de A. M. Kashpirovsky

Le nom d'Anatoly Mikhailovich Kashpirovsky dans un passé récent était sur les lèvres de beaucoup. Et presque tout le monde a regardé ses émissions de télévision.

Le succès de ce psychothérapeute de talent, qui fit polémique dans les milieux médicaux, fut le résultat d'une conjonction de plusieurs facteurs.

Le rôle principal a été joué par sa méthode choisie pour influencer le public, très similaire à celle qui, en psychothérapie, porte le nom de deux scientifiques - Kretschmer et Erickson. La technologie de la méthode réside dans l'absence de pression « directe » sur les participants à la séance. Le thérapeute « tricote un maillage de mots » et n'insère que par intermittence une phrase dont le contenu est une suggestion directe. Dans le contexte de stimuli «indifférents», une telle phrase fonctionne avec une force particulière, car les auditeurs ont l'impression d'une implication conjointe avec le psychothérapeute dans le processus de traitement. Voici un bon exemple d'une des variantes de l'influence hypnotique selon cette méthode (les phrases représentant la suggestion directe sont en gras dans le texte).

« Tu peux faire ce que tu veux : t'asseoir ou bouger, tu peux m'écouter ou pas, tu peux garder les yeux fermés ou ouverts. Asseyez-vous confortablement sur une chaise et détendez-vous. Vous pouvez penser à quelque chose d'agréable, vous souvenir d'événements agréables de votre vie. Vous pouvez m'ignorer du tout. Le traitement a déjà commencé. tu peux dormir; si tu ne veux pas, ne dors pas mais vos paupières sont lourdes. Les réserves de votre corps sont infinies. Ce n'est pas le pouvoir du médecin qui fonctionne, mais vos propres capacités. Vous êtes maintenant détendu, votre respiration est régulière, votre cœur bat régulièrement et calmement. Je ne vous impose rien, je ne vous inspire rien. Vous choisirez vous-même parmi mes mots tout ce dont vous avez besoin. Mais l'environnement ne vous dérange plus ; il s'est estompé à l'arrière-plan, dissous. Vous pouvez faire une pause dans mes paroles pendant un moment, imaginez-vous au bord de la mer. Le soleil vous réchauffe agréablement, votre corps est chaud et lourd. Tu n'as pas besoin de dormir, mais c'est tellement agréable. Vous voulez juste vous détendre et dormir.

Cette méthode, des données externes appropriées et une construction compétente de la session ont aidé de nombreux téléspectateurs à activer les réserves internes du corps, dont nous avons déjà parlé. Tout d'abord, les personnes facilement influençables et émotives ont pu le faire. Le nombre principal de "guérisons" tombe sur leur part.

Au cours des séances télévisées, un nombre élevé de remèdes pour diverses maladies ont été cités. Bien que par rapport au nombre total de téléspectateurs possibles, ce pourcentage est faible, mais le chiffre a renforcé la foi en Anatoly Mikhailovich. D'abord, il se tenait en toute confiance devant les caméras de télévision, tout en parvenant à conserver les accessoires extérieurs de l'hypnotiseur : le regard, la posture, la gestuelle, le timbre de la voix, l'intonation appropriés. Deuxièmement, la grande majorité de la population ne savait rien du tout du travail des psychothérapeutes, de sorte que de nombreuses séances télévisées étaient perçues comme une «action magique», ce qui, bien sûr, augmentait leur effet. Troisièmement, le comportement inhabituel de certaines personnes dans la salle a eu un effet indirect considérable sur la perception du public. Pendant que les caméramans montraient, certains tournaient la tête, d'autres agitaient les bras, d'autres lentement, comme s'ils dansaient, se déplaçaient dans la salle. De telles actions de spectateurs facilement suggestibles, en raison de leur foi illimitée dans les possibilités d'A. Kashpirovsky, ont provoqué la soi-disant induction parmi les personnes présentes, les infectant des mêmes sentiments.

Séances par A. Chumak

À la lumière de ce qui précède, les effets obtenus par A. Chumak en "chargeant" de l'eau, de la crème, des onguents, des journaux et des magazines s'expliquent facilement. Bien sûr, ce n'étaient pas les objets qui étaient "chargés", les esprits des téléspectateurs étaient "chargés". Ceux qui avaient augmenté la suggestibilité et croyaient ardemment en A. Chumak ont ​​reçu des changements positifs dans leur état de santé, car les objets «chargés» apportaient un «effet placebo» prononcé.

Ceux qui ont traité la procédure de «rechargement» (ou A. Chumak lui-même) ont reçu de manière très négative des preuves du préjudice de telles séances par autohypnose. Dans les deux cas, le mécanisme d'influence était le même et était à l'intérieur du peuple lui-même, et leurs âpres disputes n'ont fait qu'une bonne publicité pour A. Chumak.

Médiums

L'afflux de sorciers, de magiciens et de médiums qui a suivi les discours d'A. Kashpirovsky était, en fait, une perversion des fondements de la psychologie scientifique et de la psychothérapie, puisqu'il était basé sur l'analphabétisme élémentaire des gens et leur habitude de créer une autre idole.

Le psychologue de Minsk, Leonid Levit, donne le conseil suivant aux personnes trop crédules: «Lorsque vous rencontrez un autre médium, posez-lui une question spécifique (par exemple, sur quelle dent avez-vous une couronne ou qu'est-ce qui vous a fait mal dans l'enfance) et observez attentivement la réaction de l'interlocuteur. Beaucoup de choses deviendront claires pour vous dans les premières secondes. Si vous êtes plus gêné par la situation d'exposer un tel «guérisseur» qu'il ne l'est, alors au moins ne lui faites pas confiance avec votre personnalité et votre santé - la chose la plus précieuse que vous ayez.

À propos des dangers et des avantages de jurer

De temps en temps, il faut tomber sur des déclarations que les plantes "sentent" quand elles vont "faire quelque chose de mal", "comprendre" les mots qui leur annoncent un danger.

Le mot a-t-il une force physique similaire ? Des linguistes de l'Institut de recherche en linguistique de Moscou, en collaboration avec des biologistes, ont finalement décidé de répondre à cette question et ont mené une expérience sur les plantes. Arabidopsis, qui fait office de cobaye en botanique, a été maudit. L'Evil Fury a été remplacé par un générateur d'ondes, qui a augmenté l'intensité émotionnelle des mots ordinaires au stade de la chaleur blanche. Il s'est avéré qu'en termes de force d'impact, les jurons étaient comparés à des radiations puissantes : les chaînes d'ADN se brisaient, les chromosomes se brisaient et les gènes se mélangeaient. La plupart des graines sont mortes et celles qui ont survécu ont muté. La chose la plus intéressante est que le résultat ne dépendait pas du tout du volume sonore. Je me suis immédiatement souvenu des sorciers qui chuchotent leurs complots.

Il y a longtemps eu une croyance parmi les gens : une personne envieuse et méchante avec un gros mot peut causer du tort. Pour cela, ils ont même composé un dicton : « Pip on your tongue ! ».

Si jurer a un tel pouvoir que même les plantes inconscientes peuvent l'attraper, alors la question se pose : quel rôle ont les jurons sur la santé humaine ?

Le fait qu'ils fassent du mal à celui sur qui ils tombent est clair. Ce n'est pas un hasard si nous réagissons douloureusement aux injures qui nous sont adressées. Et pour la santé des maudits eux-mêmes ?

Il n'y a pas si longtemps, les linguistes ont trouvé une société "idéale" - ce sont les sherpas himalayens : ils ont interdit les bagarres, les meurtres, la violence, les jurons. Cependant, il s'est avéré que cette nation apparemment prospère est la plus inconfortable au monde. Les sherpas sont comme une bombe prête à exploser. Une fois par an, ils sont autorisés à franchir la ligne de ce qui est permis dans la langue lors de concours de rhétorique, ce qui se transforme en plusieurs jours de bagarres sanglantes.

Il s'avère que les jurons sont une valve à travers laquelle le corps se débarrasse de l'énergie destructrice.

Nous avons besoin de mots obscènes et grossiers comme du lait pour un organisme en pleine croissance. Sans blasphème, notre énergie nous brûlerait de l'intérieur. L'Institut de linguistique a conseillé: si vous voulez jurer, mieux vaut ne pas vous retenir, mais vous enterrer dans un coin ou une clôture pour ne pas pulvériser d'ondes nocives et jurer fort. Et pour les délinquants, vous devez garder la formule à portée de main : "Je vous souhaite la même chose." Inoffensif pour les autres, mais en fait - "du tac au tac". Mais nous devons nous rappeler que les malédictions ont aussi un lien inverse : celui qui les prononce s'attire des ennuis sur sa propre tête.

Codage

Il ne représente rien de plus qu'une sorte de suggestion directive, un ordre. Si une personne ne veut pas arrêter de boire et que sa volonté résiste à la volonté du médecin, le codage n'aura aucun effet. Une telle procédure aide avant tout les personnes qui décident vraiment de «s'attacher». Afin d'augmenter le niveau de suggestibilité des patients avant et pendant le codage, divers "rituels" effrayants peuvent être utilisés. (Rappelez-vous que dans un état de stress nerveux, la criticité d'une personne vis-à-vis des informations entrantes diminue et, par conséquent, la suggestibilité augmente.)

Ainsi, un psychothérapeute ingénieux a mis deux mecs costauds vêtus de blouses blanches à la porte du bureau dans lequel le codage a eu lieu. "Protection" percé du regard de chaque visiteur entrant dans le bureau, créant en lui un état de stress. À la fin du codage, le médecin "à des fins médicales" a irrigué la bouche du patient avec une solution qui a formé des cloques. Lorsqu'une telle personne avec "de la mousse à la bouche" quittait le bureau, cela faisait une forte impression sur ceux qui attendaient encore leur tour. Inutile de dire que l'effet de codage était très grand !

Dans les pays développés, ces méthodes directives en psychologie et en psychothérapie s'estompent désormais au second plan, laissant la place à la psychothérapie de groupe et à la PNL (programmation neurolinguistique ; lisez-la ci-dessous). La raison en est que, dans les États démocratiques, la liberté humaine est l'une des principales valeurs. Dans notre pays, des générations entières ont été élevées de telle manière qu'elles sont prêtes (et même disposées) à obéir aux ordres.

Suggestion par ordinateur

En 1998, le Japon a été secoué par un scandale concernant la diffusion de dessins animés pour enfants. L'alternance d'éclairs rouges vifs a fait que les enfants ont perdu l'appétit, sont devenus renfermés, irritables, certains se sont même retrouvés à l'hôpital avec un diagnostic d '«épuisement nerveux». Ce dessin animé a été réalisé sur ordinateur.

Les programmes « envoûtants » sur ordinateur sont apparus à la fin des années 80, lors de la commercialisation des premiers moniteurs couleur. L'un des programmes les plus populaires de l'époque a été écrit aux États-Unis, appelé "Dazzle" et a été installé sur des dizaines de milliers d'ordinateurs. Il est douteux que ses créateurs aient poursuivi des objectifs malveillants. C'était un bel économiseur d'écran qui pouvait décorer l'intérieur pendant que l'ordinateur ne fonctionnait pas. Des rayures colorées couraient sur l'écran, formant des motifs complexes qui ne se répètent jamais. Cependant, les spécialistes de l'influence psychophysique de «Dazzle» l'ont assez rapidement amélioré, rationalisant le changement d'images, choisissant le bon schéma de couleurs pour eux et une musique spéciale. Le programme a commencé à hypnotiser le spectateur, à le mettre en transe.

"Un ami m'a donné une disquette avec ce programme, il m'a seulement averti de ne pas l'allumer à pleine capacité", a déclaré Igor Serov, l'un de ceux qui étudient les effets "secondaires" des nouveaux programmes informatiques. - Je me souviens bien de mon état lorsque je me suis assis sur une chaise devant le moniteur et que j'ai cliqué sur la "souris". Au début, je n'ai semblé rien remarquer, puis il m'a semblé qu'un entonnoir est apparu au milieu de l'écran, les murs de la pièce ont commencé à se plier, le sol a commencé à se balancer et il y avait un douleur sauvage dans mes yeux. J'ai trouvé la force en moi d'atteindre le bouton "Power" avec le bout de ma botte et de couper le courant.

De tels programmes atteignent le résultat souhaité en combinant des effets vidéo et audio, provoquant une résonance à la fréquence alpha du cerveau. Ces économiseurs d'écran sont appelés psioniques. Cependant, rien ne prouve que ces programmes aient causé autre chose que des problèmes de santé temporaires.

Comment les programmes psioniques entrent-ils dans un ordinateur ? Vous pouvez l'acheter sur un plateau qui vend "à gauche", c'est-à-dire des disques piratés. Maintenant, il existe de nombreux programmes proposant de les activer et de se détendre, de se reposer, de "se connaître". Ce qui est vraiment écrit dessus et quel effet peut avoir lors de l'exécution de ces programmes est inconnu. Mais très probablement, ces programmes peuvent pénétrer dans votre ordinateur avec un virus. Et c'est cette technologie de transfert de logiciels destructeurs qui se développera à un rythme fantastique dans un futur proche.

"Je n'ai pas encore rencontré de virus qui affectent le psychisme de quelqu'un qui est assis devant un ordinateur", a déclaré Kirill Zhuchkov, directeur de Kaspersky Lab. « Cependant, ces derniers temps, dans la nouvelle génération de virus, il y a eu une tendance notable à ne pas détruire vos programmes, mais à prendre le contrôle de ce que vous faites sur votre ordinateur. Par exemple, l'un des virus les plus courants au cours du mois dernier, Back Orifice, s'est engagé à supprimer les mots de passe, les adresses et les paramètres techniques de votre machine à votre insu. Et puis ceux qui vous ont envoyé le virus obtiennent un accès complet à votre ordinateur et sont capables de surveiller immédiatement les commandes que vous exécutez, les textes que vous tapez.

Tout naturellement, suite au désir de contrôler votre ordinateur, des programmeurs secrets peuvent également vouloir vous contrôler. Le développement de la technologie offre des possibilités vraiment illimitées pour cela. Déjà dans les premières années du nouveau millénaire, des ordinateurs devraient apparaître qui ne sont pas inférieurs aux humains en termes de vitesse de traitement des données et d'intelligence. Le renforcement de ces capacités ira de façon exponentielle.

Il existe de grandes perspectives pour zombifier ceux qui travaillent sur un ordinateur, en particulier ceux connectés à Internet.

g hypnose et détection de crime

L'un des premiers criminologues russes à avoir utilisé l'hypnose pour résoudre des crimes était le célèbre détective Nikolai Petrovitch Arkharov, qui dirigeait la police de Moscou à la fin du XVIIIe siècle. Comme le rappellent les contemporains, « il suffisait à Arkharov de regarder dans les yeux la personne prise en flagrant délit pour qu'elle admette sa culpabilité ou jurât son innocence ». Dans une conversation calme, Arkharov a même réussi à parler au prisonnier Emelyan Pugachev, qui jusqu'à présent était resté silencieux dans les cachots de la police politique secrète.

À la fin du 19e - début du 20e siècle, la police métropolitaine s'est souvent tournée vers le célèbre psychiatre russe Vladimir Mikhailovich Bekhterev pour obtenir des conseils. En utilisant l'hypnose et d'autres techniques, Bekhterev a tiré des conclusions sur la santé mentale et le caractère des meurtriers, violeurs, escrocs et autres criminels les plus dangereux. Bekhterev a également collaboré avec les "autorités" sous le régime soviétique.

L'un des meilleurs étudiants de Bekhterev et employé à temps partiel du Département spécial de l'OGPU, engagé dans des développements secrets dans le domaine des sciences secrètes, était Alexander Vasilyevich Barchenko. Dans les années 1920, il effectue plusieurs voyages secrets en Sibérie et dans l'Altaï pour se familiariser avec les capacités psychiques des chamans et des moines bouddhistes. Petit à petit, Barchenko a également recueilli les connaissances secrètes des sectes russes eunuques, coureurs, fouets, etc., qui pratiquaient largement l'hypnose. Il a développé pour l'OGPU des méthodes d'influence psychologique sur les arrêtés, qui ont ensuite été utilisées pour préparer les procès des "ennemis du peuple" - avec leur repentir public. En 1937, Barchenko a été arrêté et fusillé, avec le chef du Département spécial, Gleb Bokiy. Et ses archives ont été confisquées par les services secrets et, selon des informations divulguées à la presse, ont été utilisées à des fins pratiques jusque dans les années 1990.

Délits d'hypnose

Il existe de nombreuses légendes sur les criminels hypnotiseurs. Mais peu de gens savent que toutes ces histoires ne sont pas que des histoires. Il y a quelques années, la direction du ministère de l'Intérieur de la Fédération de Russie a créé une unité dans son institut de recherche, que l'on aimerait appeler le «département de lutte contre l'hypnotisme». Il comprend plusieurs grands spécialistes de l'hypnose qui aident les agents à résoudre des crimes liés à l'utilisation de la suggestion. Le professeur, colonel du service médical, docteur en sciences médicales Leonid Grimak travaille dans ce département en tant que chercheur en chef. Et sur la base des éléments d'affaires pénales, il a écrit le livre «Hypnosis and Crime».

– Leonid Pavlovitch, d'où est venue l'idée de créer votre département ?

- Au début des années 90, de nombreux médiums sont apparus qui ont affirmé qu'ils pouvaient retrouver des personnes disparues, des voitures, résoudre des meurtres. Le ministère de l'Intérieur nous a demandé de nous occuper d'eux afin de comprendre s'il est possible de travailler sérieusement avec eux. Et nous avons petit à petit remarqué des choses étonnantes. Par exemple, en février 1993, l'un des médiums (au fait, un sergent de police supérieur) a réussi à résoudre 16 crimes d'affilée. Il est venu au centre de détention provisoire d'Ekaterinbourg et des personnes faisant l'objet d'une enquête ont été appelées à lui. Il a regardé tout le monde et a presque immédiatement commencé à décrire en détail les circonstances du crime. Il s'agissait pour la plupart de cambriolages - et il a décrit en détail la situation et l'intérieur des maisons cambriolées. Cette affaire est documentée, il y a même des tournages. Mais quand, trois mois plus tard, nous avons amené le médium à Moscou pour l'impliquer dans la résolution de crimes plus compliqués, il ne pouvait plus rien faire. Apparemment, de temps en temps, il tombait dans des états limites. Il n'était plus possible de répéter le succès, de plus, il est devenu fou ... Puis à quelques reprises, nous avons rencontré des phénomènes similaires, mais il s'est avéré impossible de rationaliser le processus de résolution de crimes à l'aide de médiums, et le ministère de l'Intérieur a cessé de travailler avec eux.

- Avez-vous rencontré des médiums criminels ?

"Nous avons vu des crimes commis avec l'aide de l'hypnose, mais il n'y a pas que les médiums qui l'ont utilisé. C'étaient des professeurs d'école, des hypnotiseurs pop, des médecins. Et le plus souvent, ils ont commis des viols. Par exemple, il y a plusieurs années, non sans notre aide, nous avons réussi à mener à bien l'affaire pénale d'un médecin de district qui exerçait dans une ville du centre de la Russie. Il a hypnotisé deux écolières venues le voir. Il leur a inspiré une obéissance complète, leur a ordonné de venir à la clinique. Et les violait à chaque visite. Maintenant purger son temps.

Dans notre production, il y a eu plusieurs cas où des hypnotiseurs pop ont repêché des filles particulièrement suggestibles dans la salle où elles se produisaient, puis ont simplement sculpté à partir d'elles, comme leur argile, ce qu'ils voulaient. Tout a été révélé lorsqu'une des filles est soudainement tombée enceinte. En général, il est très difficile de prouver un tel crime, car la victime ne se souvient de rien. Par exemple, il y a un cas où un garçon, qui a accidentellement remarqué des capacités hypnotiques en lui-même, a mis son cousin en transe pendant plusieurs années et l'a séduit. Et tout a été découvert par hasard : quelqu'un l'a surpris en train de faire ça.

Par conséquent, lorsque la bacchanale télévisée de Kashpirovsky a eu lieu dans notre pays, j'avais très peur que les écoliers utilisent massivement l'hypnose pour séduire leurs camarades de classe.

Heureusement, cela ne s'est pas produit. Bien que, peut-être, certains cas nous soient tout simplement inconnus.

"Les banques n'ont-elles pas été cambriolées à l'aide de l'hypnose ?"

- Pas dans ma mémoire, bien que de tels cas soient décrits dans la littérature spécialisée. Les criminels ont mis le caissier en transe, il leur a lui-même donné l'argent, puis il ne se souvenait plus de rien. Nous avons vu d'autres crimes, par exemple, comment une sorte d'urka de camp subjugue les détenus à l'aide de l'hypnose.

- Et comment les criminels connaissent-ils l'hypnose ?

- Ils n'utilisent pas l'hypnose scientifique, mais la soi-disant «folk», qui a longtemps été utilisée dans la magie, la divination. Lorsqu'une vieille femme du village "enlève les dégâts" d'un voisin, elle essaie de neutraliser une suggestion hypnotique par une autre. Les voleurs en droit opèrent de manière similaire. Mais ils donnent d'autres installations - pour une soumission complète. Au fait, j'ai remarqué que les fabricants d'images politiques modernes utilisent des techniques similaires.

- Un hypnotiseur peut-il établir complètement son pouvoir sur une autre personne ?

- Habituellement, même en transe profonde, une personne n'exécutera pas la suggestion d'un hypnotiseur si elle va à l'encontre de ses principes moraux. Mais il y a des groupes de personnes qui sont prêtes à succomber à toute influence étrangère - des criminels, des sans-abri, des toxicomanes.

- Il y a une opinion que la programmation neuro-linguistique (PNL), une psychotechnologie nouvelle génération, permet de faire quelque chose de similaire avec une personne.

– C'est une technique très sérieuse, je l'utilise pour soigner des patients. Un maître PNL compétent peut mettre une personne en hypnose dans n'importe quelle situation.

– Avez-vous rencontré des crimes commis avec l'aide de la PNL ?

- Je pense que personne ne peut encore résoudre de tels crimes. Ils ne remarqueront même pas. Alors je vous rencontre, vous salue, et tout en vous serrant la main, en la serrant d'une manière spéciale, je vous mets en transe. Ensuite, je nettoie vos poches. Alors je te donne l'ordre d'oublier tout ça et de te réveiller. Et vous vous souvenez seulement que vous avez dit bonjour à quelqu'un, poursuivi et soudain constaté que le portefeuille avait disparu ...

- Les enquêteurs utilisent-ils l'hypnose pour forcer un criminel à avouer ?

- Du point de vue du Code criminel, c'est illégal. Cependant, il existe un arrêté du ministre de l'Intérieur qui autorise l'utilisation de l'hypnose lors de l'interrogatoire de témoins ou de victimes. Très souvent, les victimes oublient les signes de l'agresseur, et nous les aidons à s'en souvenir. L'accusé peut également tomber sous hypnose, mais uniquement sur demande personnelle. Et les témoignages faits sous hypnose n'ont aucune valeur juridique.

– Est-il possible de transformer un criminel en une personne normale à l'aide de l'hypnose ?

- Je pense qu'une personne commet des crimes dans un état d'auto-hypnose. Il est authentiquement connu que c'est à l'aide de l'hypnose que les peuples primitifs ont été contrôlés. Il y a un élément d'hypnose dans toute action de masse - rappelez-vous les marches ou défilés nazis sur la Place Rouge. Il existe plus de programmes hypnotiques dans la société humaine qu'on ne le pense généralement.

Avez-vous pratiqué l'hypnose vous-même ?

C'est ainsi que j'ai commencé ma carrière médicale. Avant de travailler au ministère de l'Intérieur, j'ai utilisé l'hypnose pour mener des recherches avec des astronautes et des pilotes d'essai.

- J'ai entendu dire que vous avez traité Shchelokov, l'ancien chef du ministère de l'Intérieur.

- Il avait une névrite du nerf brachial, j'ai soulagé sa douleur par suggestion. Et regardez ce portrait - c'était mon patient le plus important.

- Kozhedub ?!
- Quinze ans traités - une maladie grave des vaisseaux cérébraux. Jusqu'à la fin de sa vie, il passa de temps en temps avec lui des séances d'hypnothérapie.

Hypnose et mémoire

En 1993, comme le tonnerre, l'Amérique a été secouée par l'affaire d'une certaine Meryl A. Une malheureuse vieille fille qui avait passé ses jeunes années à s'occuper de son père adoré s'est soudainement présentée devant le tribunal pour exiger qu'il soit reconnu coupable de violences contre elle alors qu'elle était un enfant et payer un procès de plusieurs millions de dollars. . Quelques jours plus tôt, dans un centre psychiatrique, sous hypnose, ils l'ont aidée à mettre en lumière les souvenirs de son enfance. Et Meryl se rappelait comment, l'été, dans une clairière près du vieux garage, son père avait commis avec elle des actes indécents.

« Avez-vous vraiment une villa à cet endroit ? » Monsieur A. a été interrogé dans la salle d'audience.

- Elle l'était jusqu'à l'âge de 4 ans de Meryl.

« Y a-t-il un garage dans la clairière ?

- Probablement, oui, ça l'était.

Le tribunal a reconnu le père coupable.

Une avalanche de tels procès a balayé non seulement l'Amérique, mais aussi les pays d'Europe occidentale. "Les psychanalystes modernes peuvent soulever les couches les plus profondes de la mémoire", écrivent les journaux. Et en conséquence, les réclamations contre les parents d'enfants offensés dans l'enfance ont commencé à se développer comme une boule de neige. Il suffisait aux tribunaux d'avoir une confirmation des médecins pour engager des poursuites pénales sur les réclamations de ceux qui étaient passés par l'hypnose. Sur la résurrection des souvenirs, des dizaines de milliers de psychanalystes ont fait leur carrière. La dégrisement n'est survenue qu'après la publication d'un livre intitulé « Victimes de la mémoire », dans lequel le père accusé écrivait : « J'ai été reconnu coupable de quelque chose qui ne s'est jamais produit. Je n'ai jamais offensé mes filles. Des centaines d'histoires de parents calomniés y ont également été recueillies... La société s'est immédiatement posée la question : comment cela a-t-il pu arriver ?

Le neurochirurgien canadien Walter Penfield a été le premier à remarquer que si, au cours de l'opération, le scalpel touche certaines zones de la partie temporale du cerveau, les patients commencent soudainement à se souvenir des moindres détails d'événements de longue date. Dès que le scalpel a été retiré, les visions se sont arrêtées à partir du même moment. "On n'oublie rien du tout !" - cette sensation à la fin des années 80 a fait exploser la communauté scientifique.

Le cas d'un homme de 62 ans a été le premier à tonner. L'ancien maçon a rappelé qu'en tant que garçon, aidant à restaurer une église dans une ville, il avait posé la sixième brique avec une fissure dans la cinquième rangée. Un psychiatre méticuleux s'est rendu dans cette église et s'est assuré que c'est bien cette brique qui est aujourd'hui fendue en deux. Le rapport sensationnel suivant était qu'une certaine Sibyl N., sous hypnose, se souvenait que son père, lorsqu'elle était enfant, avait tué une femme inconnue sous ses yeux. La brigade de police qui s'est rendue à l'endroit indiqué a trouvé un cadavre enterré sous un pommier. Le père de Sibylla a été condamné.

"Parfois, les enfants parviennent à demander au cerveau d'oublier des informations", commente Konstantin Anokhin, directeur du laboratoire conjoint russo-britannique pour les neurosciences de la mémoire. - Cela peut se produire lorsque les concepts opposés de « père » et « violeur » ou « père » et « meurtrier » ne correspondent pas à l'imagination des enfants. Il s'agit d'un mécanisme de défense qui transmet des informations au subconscient afin que l'enfant puisse devenir une personne normale. Mais le processus inverse peut aussi se produire : le cerveau, à la suite d'une défaillance inconnue, produit des pseudo-souvenirs.

... L'idée de l'expérience, dont les résultats ont de nouveau transformé toutes les idées sur la mémoire, est née un jour où toute l'Amérique était sous le choc de la catastrophe du Challenger. Un groupe de psychologues américains a demandé à des étudiants universitaires de décrire en détail le moment où ils ont entendu parler de la catastrophe. Quatre ans plus tard, le même groupe a été chargé de répéter leurs souvenirs. Et il s'est avéré que chacun des étudiants a décrit avec confiance ... une situation complètement différente.

Les techniques et les méthodes d'influence psychologique sur les personnes constituent la partie principale de la psychologie pratique. Grâce à cela, chaque jour la science découvre, étudie, teste, généralise et propose d'utiliser les méthodes psychologiques d'influencer les gens les uns sur les autres dans leur vie. Il peut s'agir d'une sphère familiale, industrielle, ouvrière et publique. Toutes les personnes, lorsqu'elles communiquent entre elles, s'influencent, volontairement ou non, et utilisent certains mécanismes dans la pratique.

Quelles sont les techniques et les méthodes pour influencer une personne ?

Parmi les principaux, nous soulignons les suivants :

  • infection;
  • suggestion;
  • la croyance;
  • compulsion;
  • imitation;
  • promotion.

Le plus ancien d'entre eux est le mécanisme de l'infection. C'est un transfert d'humeur émotionnelle et mentale de l'un à l'autre (rire, panique). L'effet de l'infection dépend dans une large mesure de l'intensité de l'état émotionnel de la personne affectée.

Suggestion : une caractéristique de la méthode

La suggestion sous-tend l'appel à la sphère émotionnelle-inconsciente d'une personne. Il a un caractère verbal, ce qui signifie qu'il est réalisé à l'aide de mots.

Ces informations, qui sont destinées à la suggestion, doivent être très courtes, mais avoir le maximum de sens et de richesse. Et utilisez également le moment d'expression pour qu'une personne croie instantanément à ce qu'on lui dit. De plus, la personne influente ne doit pas être en transe émotionnelle, mais doit être saine d'esprit, se sentir confiante, car l'autorité de la source d'information est la base de la suggestion. Si l'influenceur (inspirateur) n'a pas d'autorité pour le percepteur (suggéré), alors la session ne se terminera pas avec succès.

Il est important de se rappeler que l'efficacité de la suggestion peut dépendre de l'intonation de la voix de la personne. Il devrait montrer la confiance, l'autorité et l'importance des mots.

Méthodes de persuasion: l'influence de facteurs externes sur une personne

Chaque jour, nous sommes confrontés à la persuasion. Par exemple, les fabricants de produits alimentaires veulent que nous achetions leur beurre et leur fromage, et les studios de cinéma veulent que nous assistions à la première de leurs films dans les salles.

Étant donné que les méthodes de persuasion sont la principale composante de notre vie, nous ne pouvons souvent pas toujours remarquer comment nous avons été influencés par elles et l'influence de facteurs externes. Cette science est étudiée depuis l'Antiquité, son but ultime était de faire assimiler calmement à l'autre un certain argument et accepter un nouveau jugement sur les éléments de son système de vision du monde.

Quelles sont les principales méthodes de persuasion et quelle est leur efficacité ?

Voici quelques techniques de persuasion très efficaces. En plus d'eux, ils sont également utilisés: récompenses, punitions, expériences positives ou négatives, appel aux qualités morales d'une personne.

Les méthodes de persuasion comprennent :

  1. Instruction. Lorsque la personne convaincue est positivement disposée envers la personne qui convainc (s'il a autorité), il instruit les auditeurs, les convainc de se comporter d'une manière spécifique dont il a besoin. Sous forme d'instruction, le directeur donne des recommandations directes à ses subordonnés: "Faites-le de la manière suivante, et nous obtiendrons tels ou tels résultats."
  2. Commandes et ordres. Ces méthodes sont très souvent utilisées s'il y a autorité devant le public. L'essentiel est que les commandes soient exécutées. Mais pour réussir, le convaincu ne doit pas critiquer les tâches fixées. Par exemple, à la demande des parents ou de la grand-mère de récupérer des jouets, le bébé réagira différemment si la mère est stricte avec lui et la grand-mère est douce.
  3. Conseils. Quand il y a confiance, proximité, compréhension entre les gens. Bien sûr, vous devez donner des conseils correctement et le faire de manière à ne pas offenser un être cher.
  4. Indice. Ce type d'influence est indirect, puisque l'information n'est pas communiquée directement, mais sous forme de plaisanterie ou de comparaison. Pour la plupart, l'indice ne vise pas la pensée de la personne, mais s'adresse à son état émotionnel. Il est préférable de l'utiliser lorsque la personne est d'humeur enjouée et optimiste.
  5. approbation indirecte. Cette technique peut être utilisée lorsqu'une personne dans son ensemble agit correctement. L'objectif principal est de ne pas vous laisser quitter le bon chemin. Mais pourquoi l'approbation est-elle indirecte ? Si on dit tout à une personne directement et ouvertement, cela ressemblera à de la flatterie et peut effrayer. Il est absolument inapproprié de regarder une personne droit dans les yeux et de lui dire : « Tu es formidable ! De cette façon, vous obtiendrez ce que vous voulez." Il serait préférable d'utiliser une phrase persuasive. Par exemple : "Cette approche produit généralement d'excellents résultats."
  6. placebo. Cet effet est connu depuis longtemps en médecine. En règle générale, le médecin donne au patient de l'acide ascorbique ordinaire au lieu d'un médicament sérieux et dit qu'il s'agit d'un médicament de nouvelle génération, et qu'il aidera à résoudre tous les problèmes. Le patient croit au bon résultat du traitement et est ainsi guéri. Vous pouvez également utiliser cette technique pour convaincre l'interlocuteur que tout ira bien pour lui. Par exemple, donnez à un enfant un talisman et dites que tant qu'il le gardera, il pourra réaliser tout ce dont il rêve. Bien sûr, si vous faites des efforts. Et vous verrez, l'enfant réussira certainement.

Toutes ces techniques sont connues de tous, elles n'ont rien d'étonnant, l'essentiel est de les utiliser correctement, puis le succès est garanti. Il existe des méthodes psychologiques de persuasion, dont le but principal est d'influencer l'esprit humain et d'accepter votre point de vue.

Astuces psychologiques

La méthode de persuasion, dont des exemples sont présentés dans l'article, est largement utilisée par les psychologues. Reprenons leurs bases :

  1. Fondamental. Discours direct à l'interlocuteur, qui est ouvertement présenté aux informations nécessaires, qui servent de base pour prouver la vérité.
  2. Contradictions. Identification des incohérences dans les arguments du persuadé et vérification approfondie de la cohérence des arguments personnels afin d'éviter une contre-attaque.
  3. Extraire des conclusions. Les arguments ne sont pas révélés immédiatement, mais progressivement. Rechercher un accord à chaque étape.
  4. Des morceaux. Les arguments du persuadé sont divisés en fort, moyen, faible. Les premiers ne sont pour la plupart pas concernés, l'objectif principal est le second.
  5. Accent. Insister sur certains points dans les arguments donnés par l'interlocuteur (« vous parlez vous-même »).
  6. Ignorer. Il est utilisé si le fait invoqué par l'interlocuteur ne peut être réfuté.
  7. Argumentaire bilatéral. Par souci de persuasion, ils parlent d'abord des avantages, puis des inconvénients de la méthode proposée pour résoudre ce problème.
  8. méthode du boomerang. L'interlocuteur est renvoyé ses propres arguments, mais dirigés dans l'autre sens. Les arguments "pour" se transforment en arguments "contre".

À propos de la coercition

Les méthodes de persuasion et de coercition exigent leur utilisation correcte sur l'interlocuteur. Ces deux méthodes ne peuvent absolument pas être séparées l'une de l'autre, il existe un lien dialectique entre elles, une même objectivité de caractère, et leur utilisation est déterminée par le niveau de développement des relations dans la société.

La technique de coercition est une méthode d'influence qui a deux facteurs : moral - psychologique et physique. C'est essentiellement similaire à la persuasion. En effet, dans les deux cas, la tâche principale du présentateur est que l'interlocuteur commence à penser comme lui. Comme lors de l'utilisation de la méthode de persuasion, dans la coercition, une personne justifie d'abord son point de vue immédiat, en recourant à diverses preuves. Par conséquent, ils sont considérés comme les principaux moyens d'influence psychologique sur votre interlocuteur.

L'acte de persuasion est presque l'un des plus difficiles et nécessite certaines règles. La place principale dans ce processus est l'argumentation de la position et le désir de la faire accepter par d'autres personnes. Les méthodes de coercition et de persuasion sont conçues pour forcer l'interlocuteur à faire ce dont vous avez besoin.

À propos des promotions

Il devient définitivement clair à quoi visent les méthodes de persuasion. Les méthodes de récompense - ont-elles un impact psychologique sur une personne ? La technique de cette méthode vise à stimuler et à consolider le comportement positif de l'élève. Mais il est important de se rappeler que les encouragements ne doivent pas se transformer en éloges, car cela ralentira le désir d'activité. Cela est particulièrement nécessaire pour les enfants d'âge préscolaire, scolaire et adolescent.

Le psychologue O. Zaporozhets, après avoir étudié cette méthode, est arrivé à la conclusion que les encouragements et les éloges des enseignants et des proches avaient un effet positif sur les activités des enfants. Cette influence comprend deux étapes. Sur le premier, les éloges agiront comme un renforcement positif direct de l'activité. À la deuxième étape, le renforcement direct acquerra une motivation interne subconsciente pour d'autres actions. Pour appliquer cette méthode, il faut tenir compte de l'objectivité et de l'équité. N'oubliez pas non plus l'âge et les caractéristiques individuelles de l'élève. La pratique consistant à récompenser une personne avec des moyens matériels dans la famille entraîne souvent de gros problèmes.

Exigences d'incitation

Vous devez faire attention aux points suivants :

  1. Il faut encourager les actions de l'enfant, qui sont un exemple pour les autres.
  2. Avec cette méthode, l'âge et les caractéristiques personnelles doivent être pris en compte.
  3. L'encouragement n'est efficace que de la part de personnes faisant autorité ou de la micro-société.
  4. Vous ne pouvez pas appliquer la méthode par rapport aux mêmes enfants.

Dans ce principe, l'essentiel est que les enfants ou les employés ressentent un sentiment de fierté et de satisfaction pour de bons résultats au travail ou aux études.

La relation entre la persuasion et la suggestion

Méthodes de suggestion et de persuasion - quelle est la relation entre elles ? Parfois, il semble que dans les deux cas, les pensées ou les sentiments des autres s'imposent à une personne. Y a-t-il une différence entre les deux méthodes et quelle est-elle ?

La persuasion est un élément de la vision du monde d'une personne qui l'encourage à agir d'une manière particulière (par exemple, ne pas accepter d'intimité lors d'un premier rendez-vous parce que les bonnes filles se comportent comme ça). Influencer une personne dans ce cas signifie transférer la vision du monde à une autre personne (convaincre un ami qu'il n'y a pas de sexe à un rendez-vous, parce que c'est tellement juste). La suggestion n'affecte pas le système de croyance de la personne. Considérons cela plus en détail.

Subtilités de la méthode de suggestion

La suggestion est un autre processus, c'est avant tout un impact psychologique agressif. En contournant la conscience et la pensée critique d'une personne, elle s'impose avec confiance une attitude qui doit être acceptée. Ce processus passe par le subconscient. Suggested absorbe aveuglément les informations. Cela peut se produire à l'aide de l'hypnose, de la pression ou d'une manifestation émotionnelle-volontaire. Beaucoup pensent qu'il est possible d'inspirer une personne avec quelque chose même mentalement.

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