Dictionnaire Ouchakov

Nirvana

nirva sur, nirvâna, PL. Non, femelle (Skt. nirvâna - disparition, extinction) ( livres.). Les bouddhistes ont un état d'âme bienheureux, libéré de la souffrance de l'existence personnelle.

| Mort, inexistence poète.).

Plongez dans le nirvana se dérouler) - trans. s'abandonner à un état de repos complet.

Débuts des sciences naturelles modernes. Thésaurus

Nirvana

(Sanskrit - cessation) - un état de détachement, atteint au cours de la vie en raison du rejet des aspirations terrestres. Cette condition rend impossible de renaître après la mort. Selon les enseignements des brahmanes, le nirvana signifie la communion de l'esprit individuel avec l'absolu (Brahman).

Culturologie. Dictionnaire-référence

Nirvana

(Skt.- décoloration) - le concept central du bouddhisme, signifiant l'état le plus élevé, le but des aspirations humaines. Le nirvana est un état psychologique particulier de la plénitude de l'être intérieur, l'absence de désirs, la satisfaction parfaite, le détachement absolu de monde extérieur.

Bhagavad Gita. Dictionnaire explicatif des termes

Nirvana

Nirvana

"absence de vent", "essoufflement". Le concept de Nirvana est très extensible - du sens de simplement "non-existence" au sens de "détachement de toute manifestation du monde", l'introversion la plus profonde, l'extase d'Être-Connaissance-Félicité.

Dictionnaire-Encyclopédie du bouddhisme et du Tibet

Nirvana

(skt.), nibbana (pali). En lettres. signifie l'absence d'un réseau de désirs (vana) reliant une vie à une autre. Le passage à l'état de N. est le plus souvent comparé à une flamme qui s'éteint au fur et à mesure que le carburant s'épuise : passion (lobha), haine (dosa), délires (moha).

VI Kornev

Dictionnaire philosophique (Comte-Sponville)

Nirvana

Nirvana

♦ Nirvâna

Dans le bouddhisme, le nom de l'absolu ou du salut ; c'est la relativité elle-même (samsara), l'impermanence elle-même (anicca), lorsque les barrières érigées par l'insatisfaction, l'esprit et l'attente de quoi que ce soit disparaissent. L'ego s'estompe (en sanskrit, le mot « nirvana » signifie « extinction ») ; tout reste, et à côté de tout il n'y a rien. Le concept de nirvana signifie à peu près la même chose que le concept d'ataraxie chez Épicure et le concept de félicité chez Spinoza, bien qu'il soit considéré dans un plan différent. Le Nirvana est l'expérience de l'éternité ici et maintenant.

Le monde de Lem - dictionnaire et guide

Nirvana

béatitude, dans le bouddhisme - l'état de béatitude final, le but de l'existence :

* « Nomen présage ! Amo, Amas, Amat, n'est-ce pas ? sa forme la plus pure, le monde comme attachement émotionnel de molécules, déjà à la naissance de l'économie et de l'entreprise. - Répétition *

Dictionnaire encyclopédique

Nirvana

(Sanskrit - fading), le concept central du bouddhisme et du jaïnisme, signifiant l'état le plus élevé, le but des aspirations humaines. Dans le bouddhisme - l'état psychologique de la plénitude de l'être intérieur, l'absence de désirs, la satisfaction parfaite et l'autosuffisance, le détachement absolu du monde extérieur; au cours du développement du bouddhisme, parallèlement au concept éthique et psychologique du nirvana, l'idée de celui-ci en tant qu'absolu surgit également. Dans le jaïnisme - l'état parfait de l'âme, libérée des chaînes de la matière, jeu sans fin naissances et décès (samsara).

Le dictionnaire d'Ozhegov

NIRV MAIS SUR LE, s, Bien. Dans le bouddhisme et certaines autres religions : un état heureux de détachement de la vie, de libération des soucis et des aspirations de la vie. Plongez dans le nirvana (trad. : abandon à un état de repos complet ; obsolète et livresque).

Dictionnaire de Efremova

Nirvana

1. Bien.
   1. Un état heureux de détachement de la vie, de libération des soucis et des aspirations du monde (dans le bouddhisme et certaines autres religions).
   2. La demeure des âmes dans cet état.
   3. trans. Un état de paix, de bonheur.

Encyclopédie de Brockhaus et Efron

Nirvana

(Skt. Nirvana - extinction, disparition, rédemption, puis félicité) - chez les bouddhistes et les jaïns (voir) le dernier état parfait et le plus élevé de l'âme humaine, caractérisé par un calme absolu, l'absence de passions et de mouvements égoïstes. Théoriquement parlant, un tel état pourrait être atteint non seulement dans l'au-delà, mais aussi dans l'existence terrestre. En réalité, cependant, deux types de N. sont distingués chez les bouddhistes : 1) N. secondaire, ou incomplet, et 2) final, ou absolu. Le premier peut être atteint par tout le monde arhat(croyants qui sont entrés dans la quatrième branche du chemin du salut) de leur vivant. Ce genre de . pareil avec l'état jivanmukti (jî vanmakti - rédemption dans la vie), qui est enseignée par les adeptes du Vedanta. Il est communément défini en pali par l'épithète upadisesa(Skt. upadhi ç esha - ayant un reste de la couche inférieure). Le second, ou final, N. absolu (Skt. nir ûpadhiç esha, Pal. anupadisesa), ou parinirvana, ne peut être atteint qu'après la mort. Dans cet état, toute souffrance cesse, absolument et pour toujours. Dans ce dernier sens, N. peut être interprété comme un état hautement heureux et éternel. Logiquement, il s'ensuit qu'un tel état doit s'accompagner d'une absence totale de conscience. Mais cette conséquence n'était pas admise par tout le monde et, apparemment, dans l'église bouddhiste elle-même, il y avait ambiguïté et désaccord à ce sujet. En pratique, N. est généralement compris par les bouddhistes comme une mort heureuse, sans crainte de renaître à nouveau. Cela contredit définitivement la nouvelle selon laquelle le Bouddha a vaincu Mara - la mort: mais le bouddhisme trouve un moyen de sortir de cette contradiction, arguant que le Bouddha a vaincu non pas la mort physique elle-même, mais la mort basse la crainte la mort, montrant que la mort est la félicité la plus élevée. Le concept de N. se retrouve également dans d'autres sectes religieuses indiennes, avec différentes nuances dans le sens et d'autres noms. Un autre terme pour le concept H. - nirvti(Paliisk . nibbuti ).

La littérature sur la question de N. est très abondante, ce qui s'explique par la signification principale de ce concept dans le domaine du bouddhisme. Etudes spéciales et raisonnement : M. Müller, "Sur le sens originel de N." (« Bouddhisme et pèlerins bouddhistes », 1857) ; son, "L'introduction aux Paraboles de Buddhaphosha" (1869); Barthélé mon Saint-Hilaire, "Sur le N. Bouddhique" (2e édition du Bouddha et sa Religion, 1862); article de Childers" a "Nibb â nam", dans son « Dictionnaire de la langue pâli » (L., 1876, p. 265) ; JD Alwis, "Bouddhist N." (Colombo, 1871); Foucaux, in Revue Bibliograph." 15 juin 1874. O. Frankfurter, "Buddhist. N." et "Noble Octuple Sentier" ("Journ. of the R. Asiat. Soc." 1880, vol. XII).

S. B-h.

Dictionnaires de la langue russe

Presque tout le monde a entendu le mot sonore "nirvana" dans un contexte ou un autre, mais tout le monde ne sait pas que ce n'est pas seulement le nom d'un groupe de rock culte qui a marqué la culture musicale du siècle dernier, mais aussi un sacré terme, qui est l'un des concepts les plus importants dans les pratiques spirituelles orientales.

Le niveau de culture d'une personne se manifeste, entre autres, dans son érudition, donc même si vous n'êtes pas fan de la philosophie orientale, la connaissance de la signification du mot "nirvana" ne deviendra certainement pas superflue.

Qu'est-ce que le nirvâna ?

Traduit du sanskrit, le mot "nirvana" moyens "arrêt, extinction" . Le sanskrit est l'une des anciennes langues indiennes, dans laquelle les sages légendaires ont exposé leurs enseignements, qui ont été à l'origine de nombreux enseignements philosophiques et les pratiques spirituelles de l'Orient.

Dans la culture occidentale, les mots «cessation» et «fading» sont plus négatifs que constructifs, mais la culture orientale est radicalement différente de ce à quoi nous sommes habitués. Atteindre le nirvana est un objectif souhaitable pour tout le monde, ainsi que pour les adeptes de certains autres enseignements religieux et philosophiques indiens.

Il existe de nombreuses définitions du nirvana, mais elles conviennent toutes que le nirvana est la libération de la souffrance inhérente au samsara. Autrement dit, dans ce cas, nous parlons de la cessation et de l'extinction de la souffrance et des perturbations mentales, et en cela, voyez-vous, il n'y a absolument rien de mal.

À Tradition bouddhiste le nirvâna c'est :

- libération du cercle des renaissances ;

- être libéré de la souffrance, des désirs et des attachements ;

- un état dans lequel la conscience est au repos ;

- le but le plus élevé des aspirations dans les premières écoles du bouddhisme (en écoles modernes le nirvana n'est qu'une étape intermédiaire pour atteindre les stades supérieurs de l'illumination).


Les bouddhistes appellent nirvana un état spécial dans lequel la conscience au sens habituel du mot, pour ainsi dire, s'estompe, acquérant une qualité fondamentalement différente qui vous permet de libérer complètement l'esprit des illusions, le rendant apte à la perception. vérité absolue. Le flux de pensées s'arrête, le monde illusoire perd son pouvoir sur une personne et la véritable essence des choses et des concepts devient évidente sans aucune explication.

Dans l'état de nirvana, la conscience humaine entre en parfaite harmonie avec l'univers environnant, alors qu'il n'y a tout simplement pas de place pour les soucis et les angoisses, c'est pourquoi nous pouvons dire que le nirvana est un état de bonheur absolu.

Lorsqu'il n'y a plus de passions, de désirs et d'attachements dans l'âme, rien d'autre ne peut lui causer de souffrance ou d'anxiété. Le Nirvana n'est pas une légende, beaucoup d'illuminés sont capables d'entrer dans cet état à volonté.

Quel est le chemin pour atteindre le nirvana ?

Le moyen d'atteindre le nirvana est de nettoyer votre propre conscience de tout ce qui est superflu à l'aide d'une méditation régulière. Le nirvana est un état très réel, familier à de nombreux adeptes des religions orientales, mais il est assez difficile de le décrire avec des mots, pour la simple raison que dans l'état de nirvana, les concepts et les termes qui nous sont familiers perdent tout sens, et les sensations éprouvées dans le nirvana n'ont pas de sens et d'explication dans le contexte de nos pensées et paroles habituelles.

Il y a une ancienne parabole qui illustre bien ce qui précède. Dans un lac vivait une tortue. Elle passait la plupart de son temps dans l'eau, où elle était amie avec les poissons habitant le lac. Mais parfois la tortue débarquait pour faire ses besoins, et les poissons étaient très surpris, ne comprenant pas où elle disparaissait.

Toute leur vie, les poissons n'ont rien vu d'autre que le lac dans lequel ils vivaient, donc pour eux c'était tout l'univers, et ils ne pouvaient tout simplement pas imaginer quelque chose en dehors de celui-ci.

Parfois, ils demandaient à la tortue où elle allait et d'où elle revenait, puis elle leur répondait honnêtement qu'elle était sur le rivage, mais ce mot ne signifiait rien pour le poisson, ils ne pouvaient pas imaginer comment quelque chose pouvait exister dans le monde mis à part l'eau qui les entourait et les objets qui s'y trouvaient, les mots "marcher le long du rivage" leur semblaient un ensemble de sons dénués de sens.

Le poisson dont Dans la question dans la parabole, ils n'ont tout simplement pas eu l'occasion de quitter le lac et de se promener le long du rivage. Les possibilités humaines sont plus larges. Bien que le nirvana ne puisse pas être décrit avec des mots clairs, il peut être atteint et expérimenté. Condition nécessaire atteindre le nirvana, c'est arrêter le soi-disant "dialogue intérieur".

Dans l'esprit humain, un processus se déroule presque constamment, qui est essentiellement un dialogue avec soi-même. Même lorsqu'il nous semble que nous ne pensons à rien, notre conscience se chuchote encore tranquillement, elle continue à se poser des questions et à y répondre. Il existe des techniques de méditation qui permettent d'arrêter ce dialogue et de ressentir le silence intérieur. C'est dans ce silence que se trouve l'entrée du nirvana.


En arrêtant le dialogue interne, une personne ouvre son esprit à de nouvelles sensations pour lesquelles, à l'état normal, elle n'a tout simplement pas les ressources. Ayant appris de propre volonté arrêtez le dialogue interne, vous vous rapprocherez du nirvana, mais il n'est pas possible de décrire avec des mots compréhensibles la dernière étape pour y parvenir, car tout le monde qui nous est familier est un «lac» et le nirvana est au-delà.

Pour apprendre à tomber dans le nirvana, il est préférable de trouver un guide expérimenté qui connaît les allers-retours, les tentatives indépendantes peuvent être dangereuses, car un poisson jeté à terre ne parvient pas toujours à revenir sans aide extérieure.

La rubrique est très simple d'utilisation. Dans le champ proposé, entrez simplement le mot souhaité, et nous vous donnerons une liste de ses significations. Il est à noter que notre site fournit des données de différentes sources- dictionnaires encyclopédiques, explicatifs, dérivationnels. Ici, vous pouvez également vous familiariser avec des exemples d'utilisation du mot que vous avez saisi.

Trouver

La signification du mot nirvana

nirvana dans le dictionnaire de mots croisés

nirvana

Dictionnaire explicatif de la langue russe. DN Ouchakov

nirvana

nirvâna, pl. à présent. (Sanskrit. nirvvna - extinction extinction) (livre). Les bouddhistes ont un état d'âme bienheureux, libéré de la souffrance de l'existence personnelle. ? Mort, inexistence (poète). Immergez-vous dans le nirvana (familier) - trans. s'abandonner à un état de repos complet.

Dictionnaire explicatif de la langue russe. S.I. Ozhegov, N.Yu Shvedova.

nirvana

Y, eh bien. Dans le bouddhisme et certaines autres religions : un état heureux de détachement de la vie, de libération des soucis et des aspirations de la vie. Plongez-vous dans le nirvana (trad. : abandonnez-vous à un état de repos complet ; obsolète et livresque).

Nouveau dictionnaire explicatif et dérivationnel de la langue russe, T. F. Efremova.

nirvana

Un état heureux de détachement de la vie, de libération des soucis et des aspirations du monde (dans le bouddhisme et certaines autres religions).

La demeure des âmes dans cet état.

trans. Un état de paix, de bonheur.

Dictionnaire encyclopédique, 1998

nirvana

NIRVANA (skt. - extinction) est le concept central du bouddhisme et du jaïnisme, signifiant l'état le plus élevé, le but des aspirations humaines. Dans le bouddhisme - l'état psychologique de la plénitude de l'être intérieur, l'absence de désirs, la satisfaction parfaite et l'autosuffisance, le détachement absolu du monde extérieur; au cours du développement du bouddhisme, parallèlement au concept éthico-psychologique de nirvana, l'idée de celui-ci en tant qu'absolu surgit également. Dans le jaïnisme, l'état parfait de l'âme, libérée des chaînes de la matière, le jeu sans fin de la naissance et de la mort (samsara).

Dictionnaire mythologique

nirvana

(budd.) - "extinction" - l'état de conscience le plus élevé, qui vous permet de vous débarrasser de la chaîne des renaissances (samsara). On pense que N. peut être atteint au cours de la vie, mais il n'est pleinement atteint qu'après la mort. Les êtres qui ont atteint N ne peuvent pas retourner au samsara, mais ils peuvent aider les personnes et les autres êtres cherchant à se débarrasser des chaînes du samsara.

Nirvana

(Sanskrit, littéralement - fondu, fondu), le concept central de la philosophie religieuse du bouddhisme (ainsi que du jaïnisme), signifiant l'état le plus élevé, le but ultime des aspirations spirituelles humaines. Dans les textes bouddhiques, N. est caractérisé comme quelque chose d'incompréhensible, d'inexprimable, à l'opposé de ce qui peut être dans "ce monde et l'au-delà", représentant par essence un état de plénitude intérieure et de détachement absolu de l'être extérieur. Psychologiquement, l'état de N. est décrit négativement comme l'absence de passion, une soif de vivre en général, et positivement comme un état de perfection, de satisfaction et d'autosuffisance. L'immersion en soi, qui exclut le besoin de se tourner vers l'extérieur, dans l'état de N. se caractérise par une certaine "activité" de l'intellect, des sentiments et de la volonté qui ne peut être disséquée, qui peut être définie comme un état de concentration contemplative . L'idéal bouddhiste - l'absence de pensées sur le bonheur et le malheur, le bien et le mal, l'indifférence apparente aux aspirations humaines fondamentales - peut même être décrit comme l'absence de tout objectif spécifique. Le seul sentiment distinctif dans l'état de N. est le sentiment de détachement, d'indépendance et de liberté. Cependant, ce n'est pas la liberté qui a "vaincu" le monde, mais la liberté qui "a enlevé" le monde, puisque le monde ne s'oppose pas à la personne humaine dans le bouddhisme et, par conséquent, ne nécessite pas de dépassement.

Bien que la réalisation de N. implique le rejet de l'idée de bonheur en général, les textes bouddhistes décrivent N. non seulement comme un état de paix, mais aussi comme un état de béatitude. Au 20ème siècle N. a cessé d'être identifié à l'état de néant absolu (R. Childers, Grande-Bretagne, F. I. Shcherbatskaya, URSS, etc.). Cependant, l'identification de N. avec l'état de surexistence, qui a commencé dans cette vie et se poursuit après la mort, n'est guère justifiée (dans les travaux de T. W. Rhys-Davids, Grande-Bretagne, H. Glasenapp, Allemagne et autres). L'état de satisfaction complète, en principe, écarte la question de la durée de la satisfaction et, par conséquent, de la vie future. Compte tenu de cela et, en même temps, de la non-reconnaissance bouddhiste de la mort comme annihilation, on peut supposer que N. n'a rien à voir avec la catégorie du temps.

Au cours du développement du bouddhisme, parallèlement au concept éthique et psychologique de N., des idées surgissent à son sujet en tant que réalité absolue, des tentatives sont faites pour ontologiser l'état psychologique [le concept des Sarvastivadins en Hinayana ; l'enseignement du Madhyamika dans le Mahayana, assimilant N. à shunyata (vide), etc.]. Dans le jaïnisme, N. signifie l'état parfait de l'âme, libérée des chaînes de la matière, du jeu sans fin des naissances et des morts.

Le concept de N. est conforme aux idées mystiques sur la réalisation d'un état parfait de l'âme ou de la psyché, la construction "d'un royaume qui n'est pas de ce monde en nous". Une caractéristique de l'idée bouddhiste et en partie jaïne de N., qui la distingue non seulement des idées du mysticisme chrétien, du manichéisme, du soufisme, mais aussi des concepts hindous de "libération", est (malgré une certaine similitude avec ces concepts du Mahayana) ne se fiant qu'à propres forces et la déconnexion absolue de la réalisation de N. avec l'idée du transcendant (Dieu, bonté), l'affirmation du postulat de la divinité de l'homme. Un détachement absolu de tout ce qui est extérieur, une attitude égocentrique incontestable, conduisent de nombreux adeptes de N. à l'élimination de la participation à la vie de la société.

Litt. : Vallée Poussin L. de la, Nirvana, P., 1925 ; Stcherbatsky Th., La conception du nirvana bouddhique, Leningrad, 1927 ; Frauwallner, E., Die Philosophie des Buddhismus, 3 Aufl., B., 1969; Conze E., La pensée bouddhique en Inde, L., ; Welbon G. R., The Buddhist Nirvana and its Western interpreters, Chi.≈L., 1968 ; Johansson R., La psychologie du Nirvana, N. Y., 1970. Voir aussi lit. à l'Art. Bouddhisme.

V. P. Luchin.

Wikipédia

Nirvana

Nirvana, Nibbāna- un concept dans la pensée religieuse indienne, désignant le but le plus élevé de tous les êtres vivants et jouant un rôle crucial dans le bouddhisme. Il existe de nombreuses définitions du concept de "nirvana", mais il est généralement associé à un état de libération de la souffrance inhérente au fait d'être dans le samsara.

Dans le bouddhisme, le nirvana :

• la liberté du désir, de la souffrance et de l'attachement ;
• libération de la souffrance, du cercle des naissances (samsara);
• un état de conscience dans lequel les éléments de sanatana - le courant de conscience (dharma) sont au repos ;
• l'objectif le plus élevé des aspirations des croyants du bouddhisme primitif et du Theravada, réalisable après l'éradication de toutes les obscurcissements.

En plus du "nirvana avec un reste", les suttas Pali distinguent le "nirvana sans reste" ( parinirvana ). De plus, on fait parfois référence au "nirvana impermanent", qui est décrit comme la paix ou l'état du Bouddha, qui a transcendé le nirvana et le samsara. À la fin de l'Inde et Bouddhisme tibétain le concept de "nirvana naturel" ou vacuité (shunyata) est utilisé. Longchen Rabjam a associé le nirvana à rigpa (l'état du Bouddha Primordial Samantabhadra).

Concernant exactement comment comprendre le nirvana, il y a toujours eu et il y a toujours des disputes entre les érudits bouddhistes et les adeptes du bouddhisme. Dans le brahmanisme et l'hindouisme, le nirvana est une fusion avec Brahman.

Nirvâna (film, 1997)

"Nirvana"(1997) - un film du réalisateur italien Gabriele Salvatores est considéré comme un classique du cyberpunk.

Nirvâna (film, 2008)

"Nirvana"- Film russe, drame, tourné en 2008 par le réalisateur Igor Volochine. Le film est consacré aux problèmes de la jeunesse.

Exemples d'utilisation du mot nirvana dans la littérature.

Tamba a dit : - Le Diamond Chariot - Le chemin pour les gens qui vivent de meurtre, de vol et de tous les autres péchés mortels, mais en même temps ne perdent pas l'espoir d'atteindre Nirvana.

C'est si Dieu existe, mais selon le bouddhisme, il ne semble pas exister, donc nous terminerons avec le bouddhisme, dans l'espoir que Dieu a besoin de nous dans un état assemblé, et non sous la forme de dessins d'archives de ce qui était autrefois, mais flottait dans nirvana.

Pour ceux qui ne peuvent pas atteindre nirvana, il n'y a ni paix ni béatitude : l'absolu, comme le dépassement de toute forme de nostalgie, est une récompense qui ne revient qu'à celui qui accepte de déposer les armes.

C'est pourquoi les doctrines de Brahman et Nirvana n'est pas devenu la dernière vérité révélée au monde préchrétien, et c'est pourquoi ils ont partagé un destin commun : le brahmanisme a abouti au paganisme hindou, et le bouddhisme populaire a éclipsé la philosophie de Gautama.

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Nirvana, alors il est indéniable que la philosophie bouddhique ne prêche pas l'anéantissement définitif, tout comme on prétend que Jésus est apparu à ses disciples après la mort, tout comme on croit à ce jour que Gotama descendit du Nirvana.

Omelette comme un miroir Cuisine anglaise, le renversement en Nirvana, Epos Numismatique.

Et ceux qui parviennent à cette paix parfaite appelée Nirvana, ou dans la langue des Hindous - Samadhi, le rend beaucoup plus facile avec l'aide de la musique.

O Govinda, il me semble que de tous les Samanas qui existent dans le monde, peut-être pas un n'atteindra Nirvana.

Lorsque les vagabonds dans d'autres mondes parlent d'Eden, en tant que professeurs des religions sémitiques, ou des salles de Brahma et de Vishnu, des cieux des Azurs iraniens ou des dévas hindous, de la terre bienheureuse de Sukhavati, voire de Nirvana- ils ne prennent pour but ultime que des pas individuels au sein de Shadanakar, des sommets individuels de métacultures et des plus hauts transmythes de religions, ou, enfin, la réalité du Monde Salvaterra.

À vous, qui vous faites toujours des amis inutiles, à vous, qui perdez tout sauf à patienter, à ne pas voler en avant, à sauter des pas, - le long du proche et du milieu piétinés, et de loin, à vous, en embrassant la main pure de l'hidalgo, en Christ - sans croix, sur la croix - sans tromperie , pour un huitième de feuille donnant nirvana, pour un mot insignifiant, prêt à être tué, adapté uniquement au gribouillage sur papier, atteignant le sommet posthume de la gloire - de mes ongles à ma dernière trebashina je me livre!

Les limites de sa propre essence se dissolvent dans un bonheur et une harmonie sans partage : chez une personne, cela s'appellerait l'illumination de Dieu ou nirvana.

Premièrement, il est possible de perdre toute certitude et d'entrer dans l'état 000 000 ou l'état nirvana, mais c'est aussi une forme, et de même cela ne correspond pas ou ne correspond pas à d'autres formes.

Et après quand ils sont arrivés nirvana, Georg se sépara de sa moitié et partit dans un autre monde, le monde du sommeil.

Cependant, dans ce cas, le concept Nirvana sa propre doctrine trouve l'expression religieuse la plus proche et la moins falsifiable.

Si vous rêvez de bonheur et de paix, qui sont inaccessibles dans vrai vie, alors vous n'avez qu'une seule option - devenir un bouddha.

Personne ordinaire

"Bouddha"- ce n'est pas un nom, et encore moins l'équivalent sanskrit du mot russe "dieu". "Bouddha" indique le rang développement spirituel. Par conséquent, quiconque peut atteindre l'état de nirvana a le droit de s'appeler un bouddha.

Du sanskrit, « bouddha » (le mot vient de la même racine indo-européenne que notre « réveil ») est traduit par « illuminé » ou « éveillé ». Dans la conscience de masse, le Bouddha est principalement associé à Siddhartha Gautama (623-544 avant JC), se transformant par erreur en un autre de ses noms. Siddhartha venait d'une famille princière du nord de l'Inde qui régnait sur la terre de la tribu Shakya. Il n'était ni le premier ni le dernier à atteindre l'illumination. Mais c'est Gautama qui a eu l'idée de sauver les gens de l'ignorance destructrice en leur racontant son expérience mystique et en leur expliquant les lois de l'univers. C'est ainsi qu'est né le bouddhisme.

La tragédie comme mode de vie

Les bouddhistes sont parfaitement conscients de l'hostilité du monde qui les entoure. Pour eux, être de ce monde signifie souffrir tout le temps. Et ils peuvent être compris. D'accord, vous aussi, il vous manque toujours quelque chose. Si vous obtenez ce que vous voulez, alors vous commencez à être tourmenté par la peur de le perdre. Les gens sont tourmentés par des maladies et des complexes psychologiques, l'envie ou l'indifférence des êtres chers. Et toute joie est tôt ou tard remplacée par le chagrin et l'échec. Un vrai bouddhiste est sûr : une personne ne pourra jamais vivre heureuse sur terre, car elle n'a pas été créée pour ce monde imparfait. Tous ses espoirs d'un avenir meilleur sont voués à l'échec.

Keane ne le sera pas !

Les bouddhistes croient que les croyances opposées proviennent d'une conception erronée de soi-même. Nous, Européens, sommes habitués à l'identifier avec nos pensées, nos sentiments et nos sensations. Et les bouddhistes considèrent cela comme une erreur, car, à leur avis, il n'y a pas d'âme. Imaginez les héros du film - ils pensent, vivent, aiment, etc. En fait, tout cela n'est rien d'autre qu'un jeu d'ombre et de lumière sur un écran blanc. Notre "je" est la même illusion, superposée à la vraie nature humaine, qui dans ce contexte agit comme un film non coupé. Et la nature humaine elle-même est un caillot d'énergie inconscient sans nom, et sa véritable demeure est le monde du nirvana (du sanskrit nir - "extinction"). Devenir un bouddha est un objectif ambitieux mais bien fondé. D'une part, votre "je" est placé dans environnement naturel habitation - nirvana. D'autre part, vous sortez du cercle des renaissances terrestres, qui (selon 3 millions de bouddhistes) n'apportent que de nouvelles souffrances. Il n'y a qu'un "mais". Vous devrez travailler sur vous-même pendant 3000 renaissances. C'est-à-dire des vies.

Fait intéressant. Siddhartha Gautama lui-même a pris 500 renaissances pour atteindre le nirvana. A une personne ordinaire ils en auront besoin d'au moins 3000. Trop. Et certains bouddhistes sont d'accord avec cela. Sur le Extrême Orient et au Tibet il y a même des écoles spéciales (Zen, Chan, etc.) qui s'entraînent à atteindre le nirvana en une vie. Leurs adeptes, qui ne peuvent être que des moines, se concentrent moins sur l'éthique bouddhique (première et deuxième étapes du développement spirituel dans le bouddhisme classique) que sur les techniques de méditation (troisième étape, voir ci-dessous). Ils sont sûrs que des sorts spéciaux, couplés à méthodes complexes détente et concentration suffisent pour aller au nirvana dans 50-60 ans. Cependant, même les grands maîtres réussissent rarement. Soit dit en passant, vous ne pouvez comprendre le Zen qu'avec un enseignant professionnel : de nombreux Européens qui ont essayé de le suivre par eux-mêmes sont devenus fous.

Étape 1. "Le bon look." Débarrassez-vous de votre ignorance, comprenez que l'essence de ce monde est la souffrance et que tout espoir optimiste n'est rien de plus que de l'auto-tromperie.

Étape 2. "La bonne intention." Réalisez clairement que pour suivre la voie du Bouddha, vous devrez sacrifier tout ce qui procurait habituellement du plaisir (bien qu'illusoire).

Étape 3. "La bonne chose à faire." Il faut s'abstenir de tout ce qui fait souffrir les autres êtres. Vous ne pouvez pas tuer, voler, tomber dans la colère, échanger des armes, des personnes et des créatures vivantes, ainsi que les manger.

Étape 4. "Le bon mode de vie." Résistez à vos désirs charnels. Il est interdit de manger et de dormir suffisamment, de communiquer avec les femmes et de consommer des boissons enivrantes. Ne vivez que d'un travail honnête, n'entretenez pas de tripots et ne vendez pas d'alcool. De l'argent gagné, dépensez pour vous-même exactement ce qui est nécessaire pour maintenir la vie et distribuez le reste à ceux qui en ont besoin. Pour résister aux passions spirituelles : orgueil, soif de gloire, envie et rapine.

Étape 5. "Discours correct." Surveillez votre discours : ne mentez pas, ne calomniez pas, ne jurez pas, ne répandez pas de rumeurs et de commérages.

Étape 6. "Mémoire". Commencez à maîtriser les techniques de yoga. Tout d'abord, développez la capacité de concentration. En vous concentrant sur n'importe quel sujet, vous devez vous amener à un état où vous pouvez avec yeux fermés décrire ce sujet dans tous les détails avec autant de précision que si les yeux étaient ouverts.

Étape 7. Diligence. Il est nécessaire de s'identifier à tout sujet choisi. En utilisant la technique de la concentration, vous devez ressentir votre nouvelle essence avec chaque cellule du corps et vous assurer que l'objet choisi, c'est vous-même. Revenez ensuite à la "réalité" pour vous convaincre de la "fausseté" des sensations éprouvées. C'est ainsi que vient la compréhension de la relativité des images et des attitudes de la conscience, car maintenant c'est clair : cela peut représenter n'importe quoi.

Étape 8. "Concentration". Au stade final de son croissance spirituelle commencez à méditer sur l'image du Bouddha ou d'un saint bouddhiste. Étudiez d'abord cette image dans tous ses détails, puis identifiez-vous à elle. Si l'identification réussit, vous vous dissolvez dans le nirvana.

Le Nirvana n'est pas du tout une obscurité froide et incolore. Les bouddhistes la comparent à une mer calme qui ne connaît ni tempêtes ni ouragans. C'est un état de liberté et une plénitude d'être transpersonnelle particulière.

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Selon la théorie du bouddhisme, on peut dire que l'état de nirvana est un sentiment de liberté, de paix et de béatitude. Le sens de l'individualité, dissous dans le tout, défie la description verbale disponible dans la vie de l'esprit ordinaire. Dans un sens objectif, le concept est sujet à définition, tout comme le parfum d'une fleur représentée sur du papier est ressenti.

Définition du Nirvâna

Selon le bouddhisme, le nirvana est le but ultime le plus élevé de tout être et de toute personne. Nir signifie "négation", vana - "connexion qui assure la transition d'une vie à l'autre". Ainsi, l'état de nirvana est l'être d'une personne, libéré des cycles de naissance dus à la disparition des souffrances, des attachements et des désirs.

Le nirvana est caractérisé par l'état d'illumination atteint au cours de la vie, lorsque la perception physique continue de façonner l'existence d'une personne, ainsi que l'état après la mort, lorsque les cinq types d'attachements terrestres sont perdus.

Qui peut atteindre l'illumination ?

L'âme atteignant l'illumination est la mauvaise approche de la définition du concept de nirvana dans les enseignements bouddhistes. Le véritable chemin vers l'état de nirvana est la libération de l'illusion de soi-même, et non de la souffrance. Les partisans de la doctrine comparent l'illumination à l'extinction du feu sautant de mèche en mèche. Et, si la flamme disparaît, on ne sait pas où elle brûle dans le présent.

Le Nirvana est un état de bonheur, de conscience sans objet, de libération de toutes les addictions, accessible à tous. L'illumination ne se réfère pas à un état subjectif, mais combine les possibilités du subjectif et de l'objectif.

Nirvana suprême

Le nirvana le plus élevé - l'état de l'âme du Bouddha, ou parinirvana, a des synonymes tels que amata, amarana, nitya, achala, c'est-à-dire éternel, immortel, immuable, immuable. Un saint peut suspendre la transition vers le nirvana afin d'aider les autres à s'en approcher, étant dans un état d'attente.

Grâce aux écoles spirituelles du bouddhisme, on connaît de nombreux termes d'états supérieurs qui sont synonymes de nirvana avec un aspect dominant : moksha, l'état de l'absolu, du soi, de la réalité absolue, et bien d'autres.

Les moyens d'atteindre le nirvana

Trois voies vers l'état de nirvana :

• la voie de l'Instructeur Mondial ;
• développement personnel de la perfection;
• la voie du Bouddha silencieux.

Atteindre l'état de nirvana est très difficile, c'est possible pour quelques élus.

Il est naturel que les gens s'efforcent, rêvent, surmontent les difficultés. L'illusion est qu'une personne croit au bonheur de réaliser un désir, mais tout est conditionnel. En conséquence, la vie se transforme en une poursuite de rêves changeants et l'âme ne se sent pas heureuse.

Conscience et prise de conscience

La conscience fait référence à la capacité d'être conscient - de comprendre ce qui se passe et son état, qui est associé aux capacités mentales. Mais si la pensée disparaît, que reste-t-il ? La personne percevra, mais cessera d'analyser.

Pour lui, le passé et le futur semblent s'effacer, il ne reste que le présent, qui se passe à l'instant présent. S'il n'y a pas de pensées, alors il n'y a pas d'attentes, d'expériences, d'aspirations. En même temps, une personne acquiert la capacité de voir son ego, le moi pensant et de distinguer sa partie spirituelle, monade, essence, esprit, en regardant l'âme de côté.

L'ego et le chemin vers le nirvana

Le nirvana est la perte de personnalité avec ses pensées, ses désirs, ses sentiments. Par conséquent, l'âme elle-même n'est pas capable d'atteindre le nirvana. Sur ce chemin, la mort l'attend. Et ce n'est qu'alors qu'une personne se transforme en une personne d'un ordre supérieur - être elle-même. C'est le soi-disant processus d'illumination, de libération des inclinations et des passions mondaines.

Qu'est-ce qui contribue à l'avancement vers le nirvana ? Il faut être conscient des limites de l'expérience et de la perception humaines, des connaissances, des jugements, des idées reçues au cours de la vie, qui polluent le principe spirituel.

Le nirvana est le détachement de actifs matériels, un état de joie et d'autonomie, confirmant sa capacité à s'en passer. Comme réalisations professionnelles, statut, différences, opinion publique qui distinguent la personnalité parmi les gens deviennent secondaires, et l'ego s'affaiblit également. A partir du moment où les espoirs et les aspirations associés à la place du moi dans monde matériel, vient l'illumination, ou la renaissance.

Comment se sent l'état de nirvana ?

L'état d'illumination est très agréable à vivre. Et en même temps, une personne n'est pas comparée à un programme avec une expression heureuse sur son visage. Les idées sur la vie terrestre restent dans sa mémoire, mais elles cessent de le dominer, restant sur le point de processus physique. Pour l'essence profonde de la personnalité renouvelée, toute occupation n'est pas différente des autres. La paix règne dans une personne et son esprit acquiert une vie parfaite.

Atteindre l'état de nirvana dans le bouddhisme est associé à l'obtention de la pureté en tuant sans effort la nature égoïste, et non à sa suppression. Si les aspirations immorales ont été restreintes et enfreintes, elles réapparaîtront à la première occasion. Si l'esprit est libéré des impulsions égoïstes, les états psychologiques correspondants n'apparaissent pas et la pureté ne nécessite pas d'effort.

Changer de niveau

Il existe des niveaux de changement sur le chemin du nirvana, qui sont caractérisés par le degré de perte successive de l'ego et la transformation de la conscience après avoir quitté le nirvana. A chaque entrée il y a un éveil, et avec le changement il y a une libération, une libération de la nature de l'ego.

Niveaux et caractéristiques de l'état :

1. Le premier niveau est appelé sotapanna, ou l'état de l'entrant dans le courant, acquis après que le revenant du nirvana commence à réaliser son état. Il reste dans le flux jusqu'à ce que sa capacité de perspicacité augmente au niveau suivant. On dit que la période d'un entrant dans le courant dure sept vies, et pendant ce temps, l'âme perd les manifestations suivantes : soif de sensualité, ressentiment incontrôlé, désir de gain, besoin de louanges, avidité pour les choses matérielles, perception illusoire et intérêt pour les choses impermanentes, suivi des rites, doute sur le sens de l'illumination.
2. Au deuxième niveau, le méditant est débarrassé des désirs primitifs, l'intensité des sentiments d'attirance ou d'aversion, son désir sexuel est affaibli. L'état de celui qui revient caractérise une fois de plus le détachement total pour tout et la libération dans la vie actuelle ou à venir.
3. La prochaine étape est l'état de celui qui ne reviendra pas. Ce qui reste sur le précédent est détruit. Le méditant est libéré du cycle des naissances au cours de sa vie, son dégoût pour les manifestations négatives du monde sous forme de douleur, de honte, de censure, le concept d'hostilité et d'hostilité disparaît. Toute volupté et malveillance est remplacée par une sérénité absolue.

Libéré du conditionnement social, du concept de réalité, de la souffrance, des habitudes, de l'orgueil, du refus de recevoir des avantages, de la renommée, du plaisir, des aspirations, on gagne l'amour, la compassion, l'altruisme, l'équanimité, la pureté des motifs. Pour un arhat, la réalité est perçue comme basée sur de nobles vérités, l'impersonnalité, et le bonheur et la souffrance comme deux formes d'un même état.

Réalisant le chemin vers l'illumination, le méditant devient disponible Un nouveau look sur son essence : il découvre que le « moi » ne lui a jamais appartenu.