Analyse des causes et des circonstances d'un accident • Projet pédagogique "Le bon conducteur"

Il vaut mieux ne pas faire d'erreurs en conduisant - tout le monde le sait. Cependant, très peu de personnes sont capables de conduire parfaitement une voiture. Selon les recherches, un conducteur fait en moyenne 5 à 10 erreurs en 15 minutes de conduite en ville. Bien sûr, leur danger est différent, mais chacune de ces erreurs augmente dans une certaine mesure la probabilité d'un accident de la circulation, ainsi que l'intensité globale du travail du conducteur.

La plupart des erreurs commises par le conducteur passent inaperçues pour lui, car elles, du fait des actions compensatoires d'autres conducteurs ou d'un heureux concours de circonstances, n'entraînent pas immédiatement situations dangereuses ou incidents. Par conséquent un grand nombre les répétitions d'erreurs sont fixées dans un style stable de comportement du conducteur et, finalement, deviennent cause de l'accident. Par conséquent, connaître vos erreurs de conduite, comprendre leurs causes et les prévenir est très important pour chaque conducteur.

Les erreurs de pilotage sont assez nombreuses et variées. Nous nous concentrerons sur les plus courants. Pour ce faire, nous analysons des situations typiques dans lesquelles ces erreurs sont devenues raison principale accident de voiture.

Erreurs d'observation

Cas 1. Le conducteur de la voiture A remonte la route secondaire jusqu'à l'intersection avec la route principale, où il va tourner à droite (Fig. 38). Devant lui se trouve la voiture B, dont le conducteur a donné un clignotant à droite et s'arrête, laissant passer le trafic circulant sur la route principale. Lorsqu'il y a un intervalle, le pilote de la voiture B commence le virage. Le conducteur de la voiture A démarre immédiatement derrière lui et ne surveille en même temps que le trafic circulant sur la route principale. En partant dessus, il entre en collision avec une voiture B brusquement arrêtée.

L'erreur du conducteur A est qu'il a cessé de regarder la voiture de tête et n'a pas remarqué comment il s'est soudainement arrêté. Estimant s'il avait suffisamment de temps pour terminer la manœuvre, il a oublié la voiture qui le précédait, supposant qu'il avait déjà terminé la manœuvre.

Les raisons de l'arrêt soudain de la voiture B peuvent être causées par les circonstances suivantes : le moteur a calé ; le conducteur de la voiture B a décidé d'attendre des conditions plus sûres pour le virage ; mouvement a été entravé.

La probabilité d'erreur augmente avec un flux de trafic élevé sur la route principale, une grande file de voitures (en attente de l'opportunité d'entrer dans la route principale), faible éclairage. Les collisions avec des voitures sont encore plus probables sur des routes glissantes.

Cas 2. Le conducteur de la voiture A, devant le bus qui s'est mis en mouvement depuis l'arrêt, a soudainement aperçu un piéton traversant la route à proximité immédiate de lui (Fig. 39). Évitant une collision avec un piéton, ainsi qu'une collision frontale avec une voiture B venant en sens inverse, le conducteur de la voiture A a commencé à freiner et à tourner à droite, tout en heurtant un bus, qu'il a complètement oublié.

L'erreur du conducteur est qu'il n'a pas remarqué à temps le piéton qui avait commencé à traverser la route et qu'il n'a pas ralenti dans une telle situation. La raison de la détection tardive du piéton est qu'il n'a pas examiné toute la situation devant lui, y compris la zone en bordure de route, sur laquelle se trouvait un groupe de personnes attendant l'occasion de traverser la route pour monter dans le bus s'approchant de l'arrêt. Le conducteur s'est concentré uniquement sur les véhicules sur la chaussée.

La probabilité d'erreur est augmentée s'il existe des "points d'attraction" pour les piétons du côté opposé à l'arrêt de bus, tels que des magasins, des cinémas, etc.

Cas 3. Le conducteur de la voiture A, roulant à une vitesse de 90 km/h sur une route de banlieue, commence à dépasser le véhicule (Fig. 40). Le conducteur d'un gros véhicule venant en sens inverse a tourné à droite sur le côté de la route et a ralenti pour faciliter la manœuvre. Le conducteur de la voiture B, ne voyant pas la voiture A, commence à doubler le camion. En conséquence, les voitures A et B entrent en collision.

L'erreur des pilotes des voitures A et B est due à la détection tardive l'une de l'autre. Observer la situation à proximité immédiate de votre voiture est une erreur typique des conducteurs novices. L'absence de contrôle de la situation à une distance suffisamment importante conduit à la détection tardive de dangers évitables.

Cas 4. Le conducteur de la voiture particulière a amorcé un demi-tour non loin de l'autobus stationné à l'arrêt de bus (Fig. 41). En regardant dans le rétroviseur, il n'a pas remarqué qu'une autre voiture s'approchait par derrière dans la même direction, car le bus qui se tenait derrière réduisait la vue sur la route. En faisant demi-tour, le conducteur a concentré son attention sur la circulation venant en sens inverse, surveillant le camion. La voiture qui a laissé le bus est entrée en collision avec une voiture qui tournait.

L'erreur du conducteur ici est due au manque de ré-observation du lieu apparence possible danger. La raison en était une sous-estimation de la probabilité d'un danger, ainsi qu'une distraction complète de l'attention sur d'autres objets de la situation de la circulation. La probabilité d'erreur augmente avec une petite distance entre une voiture qui tourne et un bus à l'arrêt, ainsi qu'avec une forte intensité de trafic dans la voie venant en sens inverse, une petite largeur de la chaussée et une grande longueur d'un véhicule qui tourne.

Afin de remarquer le danger à temps, il est nécessaire d'examiner pleinement toute la situation visible sur la route et autour d'elle, en déplaçant constamment votre regard d'un endroit à un autre.

Cas 5. Le conducteur d'une voiture veut changer de voie pour un virage à gauche (Fig. 42). Après avoir regardé dans le rétroviseur et en même temps donné un clignotant à gauche, il commence à rouler dans la voie adjacente gauche, où il entre en collision avec une autre voiture circulant sur la même voie dans la même direction.

L'erreur du conducteur est due au fait qu'il n'a pas tenu compte de la situation dans la zone non visible à travers le rétroviseur à gauche de sa voiture.

La probabilité d'une telle erreur augmente dans les cas suivants : si le rétroviseur est mal réglé ; confiance que lorsqu'un clignotant à gauche est donné, le conducteur d'un véhicule qui se déplace derrière cédera le passage ; avec un manque de temps et d'espace restant pour reconstruire sur la voie de gauche ; mauvaise connaissance de l'itinéraire, forte densité de trafic, vitres de voiture sales.

Cas 6. Chauffeur de bus s'arrêtant à l'arrêt de bus transport public, a commencé l'embarquement des passagers (Fig. 43). Le bus était déjà presque entièrement rempli de passagers, il y a donc eu des difficultés lors de la fermeture des portes : certains passagers n'ont pas pu monter dans le bus.

Le conducteur a signalé un virage à gauche et a arrêté la voiture, tout en continuant à surveiller les portes. Au moment du départ, l'autobus est entré en collision avec une voiture circulant sur la voie adjacente de gauche.

L'erreur du chauffeur de bus est qu'il n'a pas contrôlé la situation à gauche, se concentrant sur l'embarquement des passagers.

Cas 7. Conducteur un camion s'approche d'un carrefour réglementé avec l'intention de tourner à droite (Fig. 44). Après avoir signalé un virage à droite, il s'arrête en attendant un feu vert. Avec côté droit il laisse un peu d'espace pour éviter de heurter le trottoir en tournant. Après avoir déménagé d'un endroit à un feu de circulation, la voiture entre en collision avec une moto qui a également commencé à rouler.

L'erreur du camionneur est liée au manque de contrôle de la situation à sa droite. Le motocycliste, debout à droite, pénètre dans une zone non accessible au conducteur d'un véhicule lourd, il a donc dû regarder par la fenêtre de droite.

L'erreur est plus susceptible de se produire lors d'un virage sans s'arrêter d'abord à une intersection, lorsqu'il y a une grande quantité d'espace libre entre le camion et le bord droit de la route.

Erreurs de communication

Cas 8 Le conducteur d'une voiture se tenant sur le bord droit de la route commence à se déplacer après s'être garé (Fig. 45). Lorsqu'il part sans donner de signal d'avertissement, le conducteur tourne brusquement le volant vers la gauche afin de contourner le camion qui le précède. En même temps, il oublie de contrôler la situation derrière et à gauche. En conséquence, il y a une collision avec une voiture, dont le conducteur n'a remarqué la manœuvre de la voiture particulière que lorsqu'elle a presque pénétré dans sa voie.

L'erreur du conducteur ici est qu'il a commencé à se déplacer sans vérifier la situation à gauche et derrière et sans allumer le clignotant gauche. Les erreurs contribuant à l'accident sont également inattendues pour les autres usagers de la route une sortie rapide vers la voie voisine de gauche en raison d'un virage serré du volant et d'une forte accélération au début du mouvement.

La probabilité d'erreurs augmente en raison de la précipitation ou de la fatigue extrême, en présence d'objets ou d'événements qui détournent l'attention du conducteur. Par exemple, il peut être gêné par ceux qui le précèdent Véhicules, petite marge de manœuvre, debout derrière un grand train routier ou un bus.

Cas 9. Le camionneur a l'intention d'effectuer un virage dans un passage étroit jouxtant la route sur la gauche (fig. 46). Comme la route n'est pas large, il décide d'amorcer le virage par l'extrême droite. Pour ce faire, comprend un indicateur de virage à droite.

Après avoir pris à droite, il s'arrête contre le passage. Après avoir jeté un rapide coup d'œil dans le rétroviseur latéral et ne voyant pas la voiture de tourisme derrière lui dans l'angle mort, il amorce le virage en oubliant d'éteindre le clignotant droit. Le conducteur, croyant que le camion s'est arrêté, commence à le contourner. Il y a collision.

Le chauffeur du camion a commis les erreurs suivantes : il a oublié d'éteindre le clignotant droit, ce qui a induit en erreur le conducteur de la voiture ; n'a pas bien regardé à l'arrière.

La probabilité de commettre une telle erreur augmente avec une mauvaise connaissance de l'itinéraire, un mauvais réglage des rétroviseurs extérieurs, une mauvaise visibilité, une difficulté accrue à tourner en raison d'un espace insuffisant et de grandes dimensions du véhicule. La probabilité d'un accident à la suite d'une erreur augmente avec un début brusque de la manœuvre après un arrêt, la présence de trafic venant en sens inverse.

Cas 10. Le conducteur du train routier, à l'approche d'un carrefour non réglementé, a donné un signal de virage à droite juste avant le début du virage (Fig. 47). Afin de ne pas rouler sur le côté droit du trottoir, le chauffeur a laissé une distance de 1,5 m sur la droite.Comme le chauffeur n'a pas remarqué d'obstacles visibles à manœuvrer, il commence à tourner en roulant, sans s'arrêter. Il y a une collision avec un motocycliste, également en mouvement essayant de passer l'intersection dans direction vers l'avant. Comme le clignotant a été donné par le conducteur de la voiture juste avant la manœuvre, le motocycliste ne l'a pas vu et a cru que le véhicule avancerait tout droit.

Le conducteur du train routier a commis les erreurs suivantes: il a allumé le clignotant à droite tardivement, n'a pas contrôlé la situation à droite. Une erreur connexe tourne à grande vitesse.

La probabilité d'un accident à la suite d'une erreur augmente à des vitesses de virage élevées, ainsi que par mauvais temps, lorsque les indicateurs de direction peuvent être éclaboussés de boue!

Cas 11. Le conducteur du camion, ayant l'intention de prendre la voie la plus à gauche, a regardé dans le rétroviseur et a donné un clignotant à gauche, a immédiatement commencé à changer de voie (Fig. 48), où il est entré en collision avec une voiture qui suivait cette voie.

Le chauffeur du camion a commis les erreurs suivantes : il a sous-estimé la vitesse de la voiture et la distance qui la sépare ; tard a donné un signal avertissant de l'intention de faire une manœuvre, ce qui n'a pas permis au conducteur de la voiture de réagir à temps et d'agir correctement. Les erreurs concomitantes d'un conducteur de camion peuvent être : un changement brusque de direction du mouvement (un virage serré du volant vers la gauche) et un freinage brusque après un changement de voie, provoqué par une diminution du débit due à l'approche de le carrefour.

La probabilité de commettre une erreur augmente avec une densité de trafic élevée, une mauvaise dynamique du véhicule, des vitesses élevées, une mauvaise visibilité et la nuit. La probabilité d'un accident à la suite d'une erreur augmente avec une grande différence dans les caractéristiques de freinage des véhicules, de grandes dimensions du camion, glissant trottoir.

Cas 12. Se déplaçant à une vitesse de 50 km / h le long de la route avec un trafic venant en sens inverse, le conducteur d'une voiture, sans ralentir, commence à contourner le bus à l'arrêt de bus (Fig. 49). Soudain, un piéton apparaît devant lui, sortant de derrière le bus. Le conducteur de la voiture entre en collision avec lui, essayant d'éviter une collision, entre dans la voie de circulation venant en sens inverse et entre en collision avec un véhicule venant en sens inverse.

L'erreur du conducteur est de choisir une vitesse trop élevée lors du contournement du bus. La vitesse de déplacement choisie dans une telle situation ne lui permet pas d'empêcher une collision avec un piéton sans quitter la voie de circulation venant en sens inverse. La vitesse recommandée lors du dépassement d'un bus à un arrêt de bus est de 15 à 20 km/h. De plus, un signal d'avertissement des phares peut être donné pour avertir d'un éventuel conflit.

Les causes des erreurs des conducteurs sont généralement associées à une sous-estimation de la probabilité que les piétons descendent à cause de l'autobus et de la vitesse de leur déplacement. La probabilité d'une erreur augmente en raison du fait que le conducteur est distrait de l'observation de la situation, ainsi qu'en raison de la forte intensité du trafic.

La probabilité d'un accident à la suite d'une erreur augmente avec une masse et des dimensions importantes de la voiture, un court intervalle avec le bus, une mauvaise visibilité de la situation à venir en raison de conditions atmosphériques défavorables ou de la pollution pare-brise, chaussée étroite, chaussée glissante, vitesse élevée des piétons.

Cas 13. Un automobiliste, circulant à une vitesse de 60 km/h, s'approche d'un passage piéton banalisé (Fig. 50). Plusieurs personnes se tiennent à gauche du passage pour piétons. Un camion roule en sens inverse.

Le conducteur de la voiture, sans ralentir, se dirige vers le passage pour piétons. Dans le même temps, la visibilité de la situation à gauche au passage à niveau lui est bloquée par un véhicule venant en sens inverse, à cause duquel un piéton apparaît soudainement, traversant rapidement la route le long du passage pour piétons. Le conducteur de la voiture n'a pas pu empêcher la collision.

L'erreur du conducteur est de choisir une vitesse élevée lorsqu'il traverse un passage piéton balisé en présence de véhicules obstruant la vue. La raison de l'erreur est liée à une sous-estimation de la probabilité d'apparition d'un piéton au moment du franchissement d'un passage piéton ou à la détection intempestive d'un passage piéton.

La probabilité de heurter un piéton à la suite d'une erreur augmente avec une faible largeur de chaussée, la présence d'un gros véhicule obscurcissant la vue de la situation. La gravité des conséquences d'une erreur augmente avec des surfaces glissantes et une faible largeur de chaussée.

Cas 14. Un camionneur, circulant sur la route principale, s'apprête à s'engager sur la route adjacente à droite (Fig. 51). Tournant à une vitesse de 30 km / h, il entre dans la voie de circulation venant en sens inverse, où il entre en collision avec une voiture s'approchant de la route principale.

Dans cette situation, il est également possible de croiser un piéton debout au milieu de la route attendant le passage d'un camion.

L'erreur du conducteur du camion est le mauvais choix de vitesse, ce qui entraîne une augmentation du rayon de braquage de la voiture. La raison en est une sous-estimation des conséquences de l'exécution d'une manœuvre à une vitesse donnée.

La probabilité d'un accident à la suite d'une erreur du conducteur augmente en présence d'objets obstruant la vue (bâtiments, plantes), de la faible largeur de la chaussée de la route adjacente et d'un trafic piétonnier important sur la route adjacente.

Cas 15. Le conducteur d'une voiture s'approche du carrefour réglementé le long de la voie libre d'extrême droite de la route au moment où le feu rouge passe au jaune (Fig. 52). Plusieurs véhicules se tiennent aux lignes d'arrêt en attendant un feu vert. Parmi eux se trouve un grand


le véhicule ferme la vue de la situation à l'intersection. Le conducteur, sans ralentir, entre dans l'intersection lorsque le signal jaune passe au vert et entre en collision avec le bus qui termine l'intersection dans le sens de la traversée. Un autre type d'incident dans une telle situation pourrait être une collision avec un piéton effectuant une traversée de route.

L'erreur du conducteur consiste à choisir une vitesse élevée à l'approche de l'intersection dans des conditions de visibilité limitée de la situation, ce qui entraîne une avance significative des autres véhicules qui commencent à se déplacer au feu de circulation.

La raison de l'erreur est liée à la sous-estimation de la probabilité que d'autres participants à la circulation apparaissent à l'intersection au moment où le feu jaune passe au vert.

La probabilité d'un accident en conséquence (erreurs) augmente avec une courte phase de passage du signal jaune au vert, avec une grande intersection, avec un trafic intense dessus.

Freinage

Cas 16. Le conducteur d'une voiture se déplaçant le long d'un rond-point de la route voit que le bus qui le précède ralentit et s'arrête (Fig. 53). Avant de le contourner, le conducteur d'une voiture décide de ralentir, ce pour quoi il appuie brusquement sur la pédale de frein.

En conséquence, la voiture dérape, entre dans la voie venant en sens inverse et se renverse sur le bord de la route. Cette situation menace également une collision avec un véhicule venant en sens inverse ou une collision avec un obstacle inamovible ou un véhicule à l'arrêt suite à un dérapage.

L'erreur du conducteur de la voiture est d'appliquer (pour ralentir) un freinage d'urgence avec blocage complet des roues, qui est la cause la plus fréquente de dérapage d'une voiture. Un accident de la circulation peut être facilité par le choix d'une vitesse élevée, d'une distraction, d'une courte distance, d'une technique de freinage d'urgence mal formée.

La probabilité d'un accident de la circulation à la suite d'une erreur augmente avec un petit rayon de braquage, une chaussée glissante, des pneus usés de la voiture, une largeur de route étroite, une circulation dense.

Cas 17. Un camion avec remorque roule sur une route étroite (Fig. 54). Une voiture approche à grande vitesse. Le camionneur tire son véhicule vers la droite et freine fort avec les roues complètement bloquées. La remorque fait un écart vers la gauche et entre en collision avec une voiture.

Erreur du conducteur - freinage avec blocage complet des roues. La raison contribuant à l'accident peut être le choix d'une vitesse trop élevée.

La probabilité d'un accident à la suite d'une erreur augmente avec une pente raide, des surfaces de route mauvaises et glissantes et des dysfonctionnements du système de freinage de la remorque.

D'autres types d'accidents dans cette situation peuvent être: renversement, collision avec une voiture devant.

La probabilité de faire un accident à la suite d'erreurs augmente avec des surfaces de route glissantes, une densité de trafic élevée, une grande différence dans les caractéristiques de freinage des véhicules et l'incapacité du conducteur à éliminer le dérapage de la voiture.

Cas 18. Un camion, se déplaçant à une vitesse de 50 km/h derrière la voiture particulière de tête, arrive à un carrefour réglementé (Fig. 55). Le feu passe du vert au jaune.
Le chauffeur du camion estime que la voiture de tourisme ne s'arrêtera pas avant l'intersection, mais la dépassera au signal jaune. Par conséquent, cela ne réduit pas la vitesse de déplacement. La voiture freine brusquement devant l'intersection. Le conducteur du camion appuie fortement sur la pédale de frein, bloquant complètement les roues du véhicule. En conséquence, la voiture dérape et il part pour la voie de gauche adjacente, où il entre en collision avec le véhicule qui s'y trouve.

Le chauffeur du camion a commis les erreurs suivantes: n'a pas ralenti à l'approche de l'intersection, a choisi une petite distance par rapport à la voiture de tête; freinage d'urgence appliqué avec blocage total des roues.

Cas 19. Une voiture à une vitesse de 80 km/h s'approche d'une pente raide de la route (en 4ème vitesse) et, sans ralentir, commence à surmonter la pente. En raison des imperfections de la surface de la route, le conducteur est obligé de freiner, à la suite de quoi la voiture commence à perdre de la vitesse et le moteur cale. Le conducteur essaie de démarrer le moteur en mettant la voiture sur le frein à main. Cependant, à cause de la glace, la voiture commence à reculer et, après avoir quitté la chaussée, se renverse.

L'erreur du conducteur est le mauvais choix de rapport pour surmonter la montée. Il est recommandé de surmonter les montées raides en deuxième vitesse.

La probabilité d'un accident à la suite d'une erreur augmente avec une masse importante de la voiture, des pneus usés, une pente et une durée de montée importantes et un freinage brusque lors de la montée.

Sélection des distances

Situation 20. Une voiture de tourisme se déplace dans un flux de circulation dense derrière un camion et s'approche d'un carrefour réglementé (Fig. 56). Le feu est vert
signal, de sorte que le conducteur de la voiture a l'intention, sans ralentir, de passer l'intersection dans le sens de l'avant. La distance au camion est de 6 m. Juste avant l'intersection, le chauffeur du camion donne soudainement un clignotant à droite et freine. Une collision se produit.

L'erreur du conducteur d'une voiture est le mauvais choix de distance. Il n'a pas tenu compte de la possibilité de freiner la voiture de tête. La probabilité de faire une erreur augmente avec une intensité de trafic élevée.

La probabilité d'un accident dû à une erreur est augmentée lorsque le signal d'avertissement de virage du véhicule de tête est en retard ou n'est pas signalé. Ici, la différence dans les caractéristiques de freinage des voitures, les surfaces glissantes et la vitesse élevée sont également importantes.

Situation 21. Une voiture particulière roule à une vitesse de 50 km/h derrière un camion (Fig. 57). Le conducteur d'un véhicule de tourisme décide de dépasser un camion
voiture. Ayant commencé à dépasser, il voit un bus venant en sens inverse, ce qui peut interférer avec la manœuvre. En attendant que ce bus passe, le conducteur de la voiture réduit fortement la distance au camion, s'en approche presque. Le camion freine brusquement, alors qu'un piéton apparaît sur la chaussée devant lui, traversant la route (il peut y avoir d'autres raisons de freinage : une fosse ou une inégalité sur la chaussée ; une manœuvre inattendue du trafic venant en sens inverse ; se tenir, s'arrêter, entrer dans la route de la cour ou de la voiture de route adjacente). Il y a une collision de passage entre une voiture et un camion, ou le conducteur d'une voiture, essayant d'éviter une collision avec un camion, entre dans la voie venant en sens inverse, puis sa voiture entre en collision avec un bus.

L'erreur du conducteur d'une voiture de tourisme est le mauvais choix de la distance au véhicule de tête. La raison en est peut-être une sous-estimation de la probabilité de freiner la voiture de tête, ainsi qu'une distraction lors d'un dépassement.

La probabilité d'une erreur augmente lorsque vous conduisez derrière un gros véhicule qui obstrue la vue vers l'avant. La probabilité d'un accident avec une erreur dans le choix d'une distance augmente sur une chaussée glissante, une faible largeur ou un rétrécissement de la chaussée, une vitesse élevée, des différences dans les caractéristiques de freinage des véhicules et un freinage inapproprié.

Choix de trajectoire

Cas 22. Le conducteur d'une voiture roule jusqu'à l'intersection avec la route principale, avec l'intention de tourner à gauche (Fig. 58). Voyant un camion s'arrêter par la gauche et
à droite se trouve un autobus, il décide de tourner sans ralentir afin de pouvoir faire le Mayeur avant que ces véhicules n'atteignent l'intersection. Dans la phase finale de la manœuvre, le conducteur entend un signal aigu du conducteur du bus, exigeant que la voie soit dégagée pour la circulation. Le conducteur d'une voiture de tourisme tourne brusquement le volant vers la gauche pour dégager la voie et, ce faisant, son véhicule entre dans la voie venant en sens inverse, où il entre en collision avec un camion.

Le conducteur a commis les erreurs suivantes : premièrement, il a sous-estimé la vitesse du bus et a mal estimé la distance qui le sépare, et deuxièmement, il a tourné le volant trop brusquement.

Les raisons des erreurs sont liées au développement insuffisant des compétences dans la détermination de la vitesse et de la distance par rapport aux autres véhicules, avec une mauvaise technique de roulage.

La probabilité d'un accident en cas d'erreur augmente avec la vitesse élevée des véhicules en mouvement et une petite zone de l'intersection.

Situation 23. Le conducteur d'une voiture, tournant sur la route principale, décide de contourner un camion lent. Après un détour, la voiture brusquement
part pour la deuxième voie, où il y a une collision avec une autre voiture, qui a terminé l'avance de l'autobus (Fig. 59).

L'erreur du conducteur est de choisir une trajectoire dangereuse du virage avec la sortie immédiate sur la deuxième voie. La raison de l'erreur est le manque de surveillance constante de la situation (gauche, arrière) et la sous-estimation du danger examen fermé généré par le bus.

La probabilité d'un accident dû à une erreur augmente à grande vitesse et avec une circulation dense sur la route principale.

Cas 24. Un camionneur, circulant sur une route étroite à deux voies, a vu qu'une voiture de tourisme circulant en sens inverse est soudainement partie
dans la voie opposée. Pour éviter une collision frontale, le conducteur tourne à gauche. Au même moment, la voiture de tourisme retourne dans sa voie où la collision s'est produite (Fig. 60). La sortie de la voiture de tourisme dans la voie venant en sens inverse a été associée à une déviation de la section endommagée de la route.

Les erreurs du conducteur sont que, pour éviter une collision, il s'est engagé dans la voie venant en sens inverse. La raison de l'erreur est une sous-estimation de la probabilité que la voiture particulière revienne dans sa voie. La bonne solution dans cette situation est de ralentir et de se déplacer vers la droite.

La probabilité d'un accident à la suite d'une erreur augmente à des vitesses élevées du véhicule, ainsi que si le conducteur ne donne pas de signal d'avertissement.

Cas 25. Une voiture de tourisme, circulant sur la voie de gauche, rattrape un autobus. Après avoir donné un signal avec des phares pour que le bus dégage la voie, le conducteur de la voiture
décide qu'il sera plus rapide de doubler le véhicule par la droite. Après être entré dans la voie de droite, la voiture de tourisme entre en collision avec le bus, car elle a également commencé à changer de voie vers la droite (Fig. 61).

L'erreur du conducteur est de choisir une trajectoire de dépassement dangereuse (à droite). La raison de l'erreur est une hypothèse erronée selon laquelle le bus ne changera pas de voie vers la droite.

La probabilité de faire une erreur augmente lorsque le conducteur du bus donne un clignotant à gauche en retard. La probabilité d'un accident en cas d'erreur augmente avec un dépassement brusque à grande vitesse, des surfaces de route glissantes et l'absence d'accotements à droite.

Autotests

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• Compétences et sécurité routière Compétences professionnelles du conducteur et sécurité routière. Caractéristiques de la conduite dans des conditions routières et météorologiques difficiles.
• Conduire sous la pluie et les chutes de neige Lorsqu'il pleut, les conditions de la route se détériorent considérablement - la visibilité et la visibilité sont limitées, le revêtement devient non seulement humide, mais de la boue liquide apparaît souvent dessus, ce qui agit comme une couche «lubrifiante» et augmente considérablement la distance de freinage. Ces endroits se forment principalement là où des routes secondaires non revêtues jouxtent la route asphaltée principale.
• À période d'automne se lève souvent vents forts. Par conséquent, le conducteur doit être conscient des caractéristiques de conduite d'une voiture associées à la charge du vent.
• Techniques de freinage sécuritaires sur surfaces glissantes De nombreux conducteurs pensent maîtriser les techniques de freinage d'urgence. Pendant ce temps, selon les données de recherche, dans 25% des cas de collisions avec des piétons, il y avait une possibilité technique de l'éviter. La raison en est que dans cette situation particulière, une méthode de freinage erronée a été choisie.
• Caractéristiques de la conduite dans des conditions routières et météorologiques difficiles Les conditions météorologiques et climatiques ont un impact significatif sur la sécurité routière, en particulier pendant la période automne-hiver, lorsque la pluie, les chutes de neige et le verglas de la chaussée compliquent considérablement le fonctionnement de la voiture.

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Analyse des causes et des circonstances des accidents de la route Le problème de la réduction des conséquences négatives de la motorisation ne perd pas sa pertinence et son acuité pour tous les pays développés, y compris la Biélorussie.

Problème de réduction conséquences négatives la motorisation ne perd pas sa pertinence et son urgence pour tous les pays développés, y compris la Biélorussie.

Chaque crash se produit à la suite d'une ou plusieurs causes interdépendantes.

La plupart des accidents sont dus à de mauvaises actions de conducteurs qui ne respectent pas les exigences de sécurité routière. Le plus souvent, les mauvaises actions du conducteur s'expliquent par une attitude insuffisamment attentive à l'évaluation des conditions de conduite, l'ignorance ou la prise en compte insuffisante des capacités du conducteur et de la voiture dans ces conditions, l'ignorance ou la négligence des exigences du Règlement . Circulation.

La prévention d'un accident dépend le plus souvent du conducteur, de son attention dans des conditions défavorables. conditions routières etc.

L'analyse de la structure des accidents par types et catégories montre que près de la moitié des accidents sont des collisions avec des piétons. En deuxième lieu, il y a une collision entre véhicules. Ces accidents représentent près d'un tiers de leur nombre total, et environ la moitié d'entre eux sont frontaux. Les tonneaux, les collisions avec des obstacles et les collisions avec un cycliste représentent environ 30 % du nombre total d'accidents.

La plus grande gravité des conséquences est notée dans la collision d'un train avec un véhicule, la collision d'un véhicule avec un cycliste et un piéton.

Il est à noter que dans les collisions de passage, les collisions avec un obstacle, un grand gravité spécifique conducteurs qui ont pu intoxication alcoolique.

L'analyse de la répartition des accidents selon les heures de la journée, les jours de la semaine et les mois de l'année n'est pas sans importance.

Les statistiques à long terme montrent que le pic d'accidents tombe sur la période de la journée de 17 à 19 heures. La gravité la plus élevée des conséquences est notée pour les incidents de nuit dans l'intervalle de 01h00 à 06h00, malgré le fait que l'intensité du trafic diminue de dix fois. Plus de 25% des accidents de la route à l'heure actuelle sont commis par des conducteurs en état d'ébriété.

Les jours les plus chargés de la semaine sont le vendredi, le samedi et le dimanche. Ces jours-ci, près de la moitié des accidents de leur nombre total ont été commis. Une augmentation significative de l'intensité du trafic, en particulier le vendredi, le désir des conducteurs de quitter rapidement les villes pour des vacances ou de revenir d'un vol entraîne des violations des exigences du code de la route, en particulier des limites de vitesse, ce qui entraîne souvent des conséquences tragiques.

Le plus grand nombre d'accidents s'est produit d'août à novembre. Les mêmes mois sont caractérisés par une forte gravité des conséquences d'un accident.

Une analyse des accidents de la route par lieu de survenance montre qu'une partie importante d'entre eux (environ 70 %) a été commis dans des agglomérations et que la plupart des gens meurent dans des accidents de la route dans des agglomérations rurales. Haute performance la gravité des conséquences des accidents de la route a été enregistrée dans les agglomérations rurales et les agglomérations de type urbain. Dans les villes de subordination régionale, ils sont presque deux fois inférieurs.

La grande majorité des accidents se sont produits sur des routes à revêtement en béton bitumineux (plus de 90 %) avec une gravité des conséquences relativement faible. Les conséquences les plus graves ont été enregistrées dans des accidents commis sur une chaussée en béton de ciment.

Les deux tiers des collisions se produisent sur une chaussée sèche et environ un quart des collisions se produisent sur une chaussée mouillée. Un nombre relativement faible d'accidents (5 à 7 %) sont survenus sur des chaussées enneigées et dans des conditions verglacées. Dans le même temps, les plus sévères conséquences d'un accident.

Près de la moitié des accidents se sont produits pendant la journée. Dans le même temps, les conséquences les plus graves de l'accident ont été observées la nuit. En l'absence d'éclairage sur la route, environ un tiers des accidents de leur nombre total se sont produits.

La grande majorité des accidents se sont produits sur des tronçons rectilignes horizontaux de routes (environ 90 %). 5 à 6 % des accidents ont été commis aux carrefours, la majorité aux carrefours non réglementés.

La réglementation de la circulation des piétons influe également sur le nombre d'accidents. Si sur non réglementé passages piétons 8 à 10% des accidents se sont produits, puis réglementés - près de deux fois moins.

Le plus grand nombre d'accidents en dernières années s'est produit en raison d'un excès de vitesse. Un nombre important d'accidents ont été commis en raison de la violation des règles de manœuvre et de conduite dans la voie venant en sens inverse.

Les conducteurs de véhicules sont responsables des deux tiers des accidents de la route. Dans le même temps, deux fois plus de piétons meurent des suites d'accidents de la route que de conducteurs.

Il est caractéristique que plus de la moitié de tous les accidents commis par des conducteurs se produisent au cours de la première heure de conduite, et au cours de la même période, respectivement, ils meurent. Suite de personnes. Cependant, cette période se caractérise par une gravité minimale des conséquences. Alors que les incidents survenus à 5-6 8-9 heures de mouvement correspondent à la plus grande sévérité des conséquences.

Plus d'un quart des accidents de la route sont commis par des conducteurs âgés de 19 à 28 ans. Les conséquences les plus graves d'un accident sont typiques pour les conducteurs de plus de 45 ans.

Un accident sur neuf est commis par des conducteurs en état d'ébriété. Pour les conducteurs en état d'ébriété, des types d'accidents tels qu'une collision, heurter un obstacle, renverser sont typiques. A noter que la majorité des accidents (environ 80%) commis par des conducteurs en état d'ébriété sont le fait de propriétaires de véhicules individuels. Il y a une tendance à augmenter ce type d'accident avec une augmentation de l'expérience de conduite. Le nombre minimum d'accidents de ce type concerne les conducteurs ayant moins d'un an d'expérience.

Les piétons sont responsables d'environ un tiers des accidents de leur nombre total.

Il existe cinq principaux éléments de rues et de routes sur lesquels se produit le plus grand nombre d'accidents avec des piétons. Par ordre décroissant du nombre d'accidents, il s'agit de :

Arrêt des transports en commun ;

Passage pour piétons non réglementé ;

Intersection non réglementée ;

Passage pour piétons réglable ;

Carrefour réglable.

Parmi les infractions au code de la route par les piétons, les plus courantes sont : le franchissement de la chaussée en un lieu non précisé, l'ivresse, l'apparition soudaine sur la chaussée due à des objets gênant la visibilité.

La répartition des accidentés de la route par catégorie montre qu'un accidenté sur cinq est un passager. Analyse comparative montre que presque autant de passagers meurent que de conducteurs de véhicules et presque deux fois plus que de cyclistes et de charretiers. Il y a une tendance à augmenter le nombre de passagers mourants.

Les enfants sont impliqués dans 10 à 12 % des accidents de la route.

L'analyse montre que la moitié des accidents sont la faute des enfants eux-mêmes. De plus, la raison principale, comme auparavant, est un comportement à risque sur la route, à savoir traverser la chaussée en dehors des lieux établis et apparaître de manière inattendue devant des véhicules en mouvement.

le plus dangereux enfance en raison de la participation à un accident tombe sur la période de 8 à 11 ans.

Selon des recherches, parmi toutes les catégories d'usagers de la route dans de nombreux pays, les enfants passagers voitures représentaient la plus grande proportion d'enfants tués sur la route (plus de 70 % en Suède, plus de 50 % en Autriche, en Espagne et en France), dépassant la proportion de décès de piétons. En République de Biélorussie, en moyenne, un enfant sur quatre impliqué dans un accident est un passager. L'utilisation de dispositifs de retenue spéciaux pour enfants réduit de 45 % le risque de blessures mortelles pour les enfants passagers.

Une analyse détaillée de tous les types d'accidents de la route est impossible sans identifier toutes les causes et les facteurs concomitants. Toute la variété des accidents qui se produisent et peuvent se produire sur les routes peut être décrite par un schéma (Fig. 7.1). Pour lire ce schéma, les explications suivantes doivent être apportées.

Une situation de circulation routière sûre est une position et une vitesse des véhicules sur la route dans laquelle il n'y a aucune menace pour l'un des usagers de la route.

Une situation de circulation dangereuse est une position et une vitesse des véhicules sur la route, dans laquelle, à la suite des mauvaises actions de l'un des usagers de la route, il existe une menace réelle d'accident de la circulation, mais en même temps il est possible pour l'empêcher.

Une situation de circulation routière d'urgence est une situation dangereuse dans laquelle il est impossible d'éviter un accident.

Les facteurs concomitants sont des circonstances qui influencent l'évolution de la situation de la circulation et qui atténuent ou aggravent les conséquences d'un accident de la circulation.

Riz. 7.1. Schéma de l'origine et du développement d'un accident

8. Premiers secours

8.1. Idées de base sur les systèmes corporels et leur fonctionnement

Pour déterminer correctement la nature et les conséquences des blessures et prodiguer des premiers soins efficaces, il est nécessaire de connaître la structure du corps et l'activité de ses organes. Le corps humain est composé de plusieurs organes. Leur partie principale est la cellule. Ainsi, le corps humain est un ensemble de cellules. Un ensemble de cellules de même nature et ayant la même fonction forme un tissu. Il existe des tissus nerveux, musculaires, conjonctifs et tégumentaires. Les tissus sont combinés en formations qui exercent un certain type d'activité. Ce sont les soi-disant appareils, organes. À cet égard, le corps en tant qu'ensemble d'organes est appelé un organisme. Les organes dont l'activité est mutuellement connectée forment des complexes appelés systèmes. Dans le corps humain, on distingue les systèmes suivants : osseux, musculaire, digestif, respiratoire, génito-urinaire, vasculaire, nerveux, sensoriel, endocrinien et cutané. Chaque système remplit une fonction spécifique qui lui est propre, mais l'activité de tous les systèmes est interconnectée.

Le corps humain fonctionne comme un tout. L'intégrité du corps s'exprime dans le fait que non seulement les organes ou parties du corps malades ou endommagés souffrent pendant la maladie et les blessures, mais que la réaction générale du corps se manifeste toujours. Cela se traduit par une modification des fonctions des cellules nerveuses et des centres nerveux, ce qui entraîne l'entrée dans le sang des hormones, vitamines, sels et autres substances nécessaires à la régulation de l'activité vitale du corps. En conséquence, ses capacités énergétiques et protectrices augmentent. Cela aide à surmonter les violations qui se sont produites, contribue à leur compensation ou à leur restauration. L'attitude d'une personne vis-à-vis de son état a également un effet positif ou négatif sur l'évolution d'un processus pathologique ou d'une blessure. Lutte active contre la maladie, l'optimisme améliore le cours de tous processus vitaux, réduire le temps de récupération et, en cas de blessure, aider à restaurer les fonctions altérées.

Pour évaluer la nature des blessures et l'état des victimes d'accidents de la route, il est nécessaire de connaître les bases de la physiologie et de l'anatomie humaines. L'anatomie est la science de la structure corps humain. Physiologie - la science du fonctionnement des organes et des systèmes corps humain. La connaissance des bases de ces articles vous permet de fournir les premiers soins avec compétence, en temps opportun et d'évacuer correctement les victimes vers un établissement médical. Ceci est d'une importance primordiale pour le rétablissement de leur santé, et souvent pour la préservation de la vie.

Squelette. Le squelette est l'ensemble de tous les os du corps. Le squelette sert de support pour le corps, de base solide et de couverture pour les organes importants. La solidité et la dureté des os sont déterminées par des composés minéraux, principalement le phosphore et le calcium, ainsi que des substances organiques.

Le squelette humain est composé de plus de 200 os. La surface des os est recouverte d'un périoste fibreux contenant de nombreux vaisseaux et nerfs. Dans les fractures, des fragments d'os irritent les nerfs du périoste, provoquant une douleur importante.

Musculature. Les mouvements du corps sont effectués à l'aide du système musculaire qui, avec les os, forme ce que l'on appelle l'appareil moteur.

La principale propriété des muscles est leur capacité à se contracter, à se comprimer. De cette façon, le muscle et l'os, et avec eux toute la partie correspondante du corps, sont mis en mouvement. Les muscles qui s'attachent aux os sont appelés muscles squelettiques et sont contrôlés par la volonté.

Appareil sanguin et vasculaire. Le sang est un liquide rouge et opaque. En fait, c'est le seul tissu liquide du corps. Il transporte l'oxygène et les nutriments dans le corps, combat les infections, maintient la température corporelle et aide à éliminer les déchets du corps. Un adulte a 5 à 6 litres de sang, soit environ 7 % du poids corporel total.

Le sang dans les vaisseaux est en mouvement constant, contrôlé par l'organe principal de la circulation sanguine - le cœur.

Le cœur et les vaisseaux sanguins forment le système cardiovasculaire. La circulation sanguine a pour tâche de fournir la quantité de sang nécessaire aux organes du corps afin de satisfaire leurs besoins en oxygène et en nutriments. Sang par système vasculaire mouvements dus au travail continu du cœur. Il fonctionne comme une pompe à pression et à aspiration.

Le mouvement du sang s'effectue dans un système fermé à travers les grands et les petits cercles de la circulation sanguine.

En cas de blessure, l'intégrité des parois vasculaires est violée et des saignements se produisent. Avec des saignements importants et des blessures graves, une violation de la pression artérielle se produit. Un coup violent à la poitrine (par exemple, sur le volant d'une voiture en heurtant un obstacle fixe ou en heurtant une autre voiture) peut provoquer une rupture cardiaque. Les vaisseaux du foie, de la rate, des reins et du pancréas ont une caractéristique importante: ils ne tombent pas lorsque l'organe se rompt et que le saignement qui a commencé ne s'arrête pas. Lorsqu'il est touché dans la région de l'arc costal sur l'hypochondre droit et droit, une rupture du foie est possible, dans la région de l'arc costal gauche et de l'hypochondre gauche - une rupture de la rate. Un coup à la région lombaire peut provoquer une rupture des reins et du pancréas.

Système respiratoire. Le corps humain consomme en permanence de l'énergie, dont la source est constituée de nutriments (protéines, lipides et glucides) provenant des aliments. L'énergie cachée dans ces substances est libérée lorsqu'elles sont oxydées en présence d'oxygène, qui pénètre dans les poumons par les poumons dans le sang et est transportée dans tous les tissus du corps.

La consommation quotidienne d'oxygène du corps au repos est de 360 ​​litres. Une personne inhale à chaque respiration 300 à 500 ml, soit environ 0,5 litre d'air, avec une respiration profonde - 1,5 à 2 litres.

Les organes respiratoires comprennent les voies respiratoires (cavité buccale, pharynx, larynx, trachée, bronches) et les poumons. Les bronches dans les poumons sont divisées en bronches de plus en plus petites et les plus petites d'entre elles se terminent par des vésicules - alvéoles.

En cas de blessure, les voies respiratoires peuvent être obstruées, ce qui entraîne un arrêt respiratoire. La vie de la victime dans de tels cas ne peut être sauvée que par une assistance rapide.

Une blessure dangereuse aux organes respiratoires est un coup de couteau ou une blessure par balle pénétrant dans la cavité pleurale. La pénétration d'air dans cette cavité provoque l'affaissement des poumons et l'arrêt de leur activité. Cette condition est appelée pneumothorax. Dans les accidents de la route, des ecchymoses à la poitrine et des fractures des côtes surviennent souvent. Les bords des fragments de côtes peuvent provoquer une rupture des poumons, ce qui peut entraîner des saignements dans la région pleurale ou un pneumothorax.

Organes digestifs. La digestion consiste en un traitement mécanique (broyage, hydratation, broyage) et chimique des aliments. La digestion commence dans la cavité buccale, puis les aliments pénètrent dans l'estomac, le duodénum, ​​l'intestin grêle et le gros intestin par l'œsophage.

Un type particulier de dommages aux organes du tube digestif sont les corps étrangers, qui sont principalement avalés par les enfants. L'ingestion de poisons - acides, alcalis - dans le tube digestif provoque la corrosion de la membrane muqueuse de la cavité buccale, de l'œsophage et de l'estomac, et il existe même des cas de perforation. Un coup sec à l'estomac avec un estomac plein peut provoquer sa rupture.

Cuir. La peau est le revêtement du corps. Il protège le corps des effets néfastes de l'environnement extérieur - bactéries, froid, chaleur, régule la température corporelle ; les produits nocifs sont éliminés par la peau, la sueur s'évapore, il contient un appareil de sensibilité qui permet de percevoir le toucher, la chaleur, le froid, la douleur.

L'action mécanique des objets coupants et perçants, des corps étrangers, des chocs, du froid, de la chaleur, des produits chimiques se manifeste essentiellement au niveau de la peau. Ainsi surgissent différentes sortes dégâts. Cependant, la peau a une excellente capacité à réparer les cellules endommagées lors du processus de cicatrisation.

Les corps sensibles à la douleur sont situés non seulement dans la peau, mais également dans le périoste, le péritoine et la plèvre. Lorsque la cause de la douleur est supprimée, la douleur elle-même disparaît. Il ne faut pas l'oublier lors des premiers secours.

Système nerveux. La relation entre les organes, les réponses rapides, précises et coordonnées du corps à divers stimuli, ainsi que divers actes moteurs coordonnés sont assurés grâce à système nerveux personne. Il est divisé en systèmes nerveux central, périphérique et autonome. Le système nerveux central comprend le cerveau et la moelle épinière. Le système nerveux périphérique est les nerfs le long desquels les impulsions nerveuses se propagent de la périphérie vers les centres nerveux et dans la direction opposée des centres nerveux vers tous les organes. Le système nerveux autonome ou autonome régule les processus vitaux des organes internes.

Lorsque le cerveau est endommagé, il y a des violations des fonctions motrices, des troubles mentaux et, dans les cas graves, la mort. En cas de lésions des gros nerfs et de la moelle épinière, il se produit une paralysie complète ou partielle des parties du corps en dessous de la blessure, c'est-à-dire incapacité aux mouvements volontaires.