La vie des chevaliers médiévaux. L'histoire de l'émergence des chevaliers

La vie d'une personne au Moyen Âge était, en fait, une épreuve continue d'endurance, même si les gens n'en étaient guère conscients, car ils vivaient sans connaître ni même assumer une réalité différente. Ils vivaient comme d'habitude, comme vivaient leurs pères et arrière-grands-pères, et arrière-arrière-arrière-grands-pères. L'exception était, peut-être, les chevaliers, dans le mode de vie desquels certains changements ont néanmoins eu lieu. Au début, être chevalier signifiait simplement être un guerrier, portant un vassal, généralement monté service militaireà son seigneur. Cependant, dans l'infini médiéval extérieur et guerres internes, une nouvelle idéologie et psychologie de la chevalerie s'est progressivement formée; une juste part d'aristocratie et de noblesse, voire un peu de courtoisie dans le meilleur sens du terme, s'ajoutait à l'image d'un militaire analphabète. Le chevalier est devenu non seulement un guerrier, mais la norme des aspirations et des sentiments nobles, le concept de chevalerie est devenu synonyme de fidélité, qui dans la société médiévale était considérée comme un luxe presque inabordable. Même le roi ne pouvait pas toujours se vanter de la loyauté de ses propres sujets, et que dire des simples mortels ?

Les chevaliers ont formé leurs propres concepts d'honneur et de noblesse. Tout d'abord, le chevalier devait être un bon chrétien et s'engager à se battre partout et partout pour la foi chrétienne et la protéger. Il devait protéger les faibles, toujours tenir parole. Le chevalier devait être fidèle à son suzerain et devait être capable de défendre sa vie et sa dignité. Et pourtant, les compétences des chevaliers pour jouer sur instruments de musique, composez des poèmes et des poèmes dédiés à la Belle Dame, qui devait simplement être avec tout chevalier qui se respecte. En même temps, il faut noter que la Belle Dame devait rester une valeur inaccessible pour le chevalier. Il pouvait composer des poèmes et des chansons en son honneur, il pouvait se battre pour son regard favorable sur les tournois et accomplir Dieu sait combien d'autres exploits militaires sur le champ de bataille, mais un chevalier, en règle générale, ne pouvait pas posséder la dame de son cœur. Ainsi, les chevaliers choisissaient souvent les femmes mariées comme belles dames et, selon toutes les règles médiévales de l'étiquette, louaient leur beauté et leur vertu et soupiraient à leur sujet de manière exclusivement platonique. Même une reine pourrait bien devenir la belle dame d'un glorieux chevalier, car, comme vous le savez, même un chat est autorisé à regarder le roi.

Bien sûr, tous les garçons du Moyen Âge rêvaient de devenir chevalier. Mais pour cela, il a fallu beaucoup de travail. Quinze ans est l'âge le plus convenable pour un écuyer. C'est à cet âge que les garçons sont entrés au service du chevalier, partout, comme une ombre, à la suite de leur maître. Les écuyers de page tenaient un bouclier, donnaient des armes de rechange pendant la bataille, s'occupaient des chevaux. Pendant plusieurs années de service, le garçon a mûri et lui-même pouvait prétendre être fait chevalier. La nuit précédant l'initiation, le futur chevalier devait prier toute la nuit à genoux, demandant au Seigneur force et courage, et noblesse de pensée, et courage, afin qu'à l'avenir il ait le courage de ne pas déshonorer le honoraire titre de chevalier. Le matin, il a avoué, effectué un bain rituel, mis les vêtements blancs comme neige d'un néophyte et, après avoir posé les mains sur saint évangile, jura solennellement d'observer toutes les lois écrites et non écrites de la chevalerie. Après cela, l'un des chevaliers (ou le père du jeune homme) a sorti une épée du fourreau et a touché trois fois les épaules du néophyte avec la lame. Ensuite, le jeune homme a reçu sa propre épée, avec laquelle il ne se sépare plus désormais. Celui qui a fait chevalier le garçon l'a frappé trois fois sur les joues en disant: "Soyez courageux!" et c'étaient les seuls coups dans la vie d'un chevalier auxquels il n'eût pas le droit de répondre. Même le roi, soumis à la chevalerie obligatoire, n'avait pas le droit de résister à ces gifles rituelles. Pendant la guerre, cependant, le rituel de la chevalerie était un peu plus modeste.

Le chevalier passait presque tout son temps libre soit à la chasse soit à la guerre. - c'est l'infirmière non seulement des chevaliers, mais aussi de tous les autres guerriers. Maraudant dans les territoires occupés, les gens se sont fait, sinon une fortune, du moins en quelque sorte compensé de nombreuses années de privation militaire. Une autre façon pour un chevalier de gagner sa vie était les tournois de joutes. Cet amusement semi-militaire - semi-sportif, dans lequel les chevaliers se sont battus, essayant de faire tomber l'adversaire de la selle avec l'extrémité émoussée de la lance. Le chevalier qui était vaincu au sol devait donner son cheval et son armure au vainqueur, mais comme il était considéré comme une honte pour le chevalier de se retrouver sans cheval ni armure, le vainqueur restituait immédiatement ses gains au perdant pendant très longtemps. bon argent (l'armure chevaleresque coûte environ le même prix qu'un petit devenu vaches, têtes, publicités, à 45). Ainsi, certains chevaliers gagnaient leur vie en voyageant de ville en ville et en participant à des tournois chevaleresques, tout en glorifiant le nom de leur Belle Dame dans toutes les villes.

L'histoire de la création de la chevalerie n'a pas été suffisamment étudiée à ce jour et ne fait l'objet d'aucune opinion commune des historiens. Il est interprété dans un large éventail et date diversement l'organisation de la chevalerie du VIIe au Xe siècle. Ce domaine militaire a reçu une reconnaissance générale du fait de son existence, lorsque les chercheurs autorisent la sémantique du mot allemand "ritter" - cavalier. Certains chercheurs voient dans les chevaliers de tous les seigneurs féodaux laïques début du Moyen Âge, d'autres ne sont qu'une partie d'entre eux - de petits seigneurs féodaux, impliquant des serviteurs militaires (cavaliers) qui étaient des vassaux de la noblesse. Considérant également qu'à mesure que la croissance fragmentation féodale, qui favorisait l'élargissement des droits des petits chevaliers, la ligne entre les chevaliers et la noblesse s'effaçait progressivement, égalisant leurs droits.

Ces exemples, présentés sur le fait déjà accompli de l'existence de la chevalerie, ne tiennent pas compte du degré d'opportunité logique d'éventuelles actions de personnages historiques entrant sur la scène du théâtre de l'histoire. Et la logique est telle que l'équipement chevaleresque est un plaisir très coûteux que tous les nobles ne peuvent pas se permettre, comme en témoigne la tradition de transférer le casque et l'armure du chevalier vaincu au vainqueur. On sait qu'au début du Moyen Âge, les relations interétatiques avaient souvent un caractère militaire, lorsque différents rois et souverains, chefs de détachements militaires, devaient manier des armes et améliorer constamment leurs compétences militaires. Par conséquent, on peut supposer que l'armure chevaleresque est une forme de combat, avant tout, d'un roi pour le protéger des armes ennemies.

Par tradition, les membres de la famille royale ne peuvent croiser les bras qu'avec une position égale, et la chevalerie s'est avérée être l'environnement même avec lequel le roi pouvait, sans perdre sa dignité, participer à des tournois sur les listes, organiser des jeux de guerre et des compétitions . Ainsi, d'après l'histoire, nous savons que lors d'un tournoi similaire, le roi français Henri II, qui a été vaincu dans un duel chevaleresque par le comte Montgomery, a été mortellement blessé par un fragment de lance. Le comte, qui, dans l'interprétation romanesque d'Alexandre Dumas, s'est avéré être le fils du comte Montgomery, qui a passé la moitié de sa vie et est mort en prison parce qu'il a tiré son arme contre Henri II, qui était alors prince, le défiant de un duel en tant que rival dans une relation avec une femme. Et en Vie courante vous ne pouvez pas faire cela - vous ne pouvez vous battre qu'avec des représentants de la maison royale sur les listes dans un duel égal, ayant une dignité sur l'échelle sociale non inférieure au titre de comte.

Ainsi, ayant reçu une éducation correspondant à son statut, un chevalier pouvait prendre sa place dans la hiérarchie du pouvoir, du baron au roi. Cette hiérarchie peut être représentée, descendant de haut en bas, comme : "Le Roi et - ses barons (ducs, comtes)". Au fil du temps et avec le début de la formation des ordres chevaleresques, le rôle du baron dans la hiérarchie chevaleresque a diminué : le roi est le chef de l'ordre. Duc - Chef du détachement (Chef de l'Ordre). Comte - Chevalier (chef d'équipe). Baron - Chevalier (chef d'équipe). Chevalier au service d'un baron.

Le nom original du chevalier - l'équestre vient du moyen de transport nécessaire à une personne armée d'une armure lourde, qui est le cheval. Ainsi, la chevalerie devient une unité militaire de choc privilégiée de la cavalerie lourde, capable de percer les rangs d'un ennemi armé de lances, tout en restant quasiment invulnérable à l'infanterie. Le thème principal de la chevalerie est le thème du service et de l'austérité, qui s'accompagnent souvent d'un culte mystique de la bien-aimée - la Dame, dont le chevalier portait les couleurs sur son armure et servait de garant de la protection de l'honneur de cette Dame dans les cas du soi-disant "jugement de Dieu", lorsque le conflit a été résolu dans un duel mortel entre les représentants accusant et défendant. Même le roi n'avait pas le droit d'annuler une telle cour.

La chevalerie était pratiquée dans une atmosphère solennelle, alors que seul le roi pouvait chevalier, plus tard le Grand Maître de l'Ordre des Chevaliers a commencé à le faire. La formation d'un chevalier a eu lieu en servant de page d'une noble dame, puis d'écuyer pour l'un des chevaliers, qui a ensuite présenté son écuyer au roi pour la chevalerie. Ainsi, chaque chevalier avait sa propre histoire et appartenait à une propriété foncière ou à un ordre chevaleresque militaire, marqué des symboles héraldiques appropriés, que le chevalier portait généralement sur son bouclier. Le premier ordre monastique militaire est né au XIe siècle en Palestine, lorsque sept chevaliers ont créé l'Ordre du Temple pour protéger les pèlerins.

Ensuite, d'autres ordres monastiques chevaleresques ont été créés, auxquels les enfants de nobles qui n'avaient pas le droit d'hériter du titre - maltais, livonien, teutonique, ont eu la possibilité de se joindre. Le maître ou grand maître, le chef de l'ordre, agissait comme abbé. Par conséquent, personne ne pouvait voir une femme parmi les chevaliers (même si c'était la reine elle-même), même dans le plus cauchemardesque, car c'était physiquement impossible. Au cours de la période historique, le sens originel de la chevalerie a été perdu et perverti à ces positions lorsque les chevaliers ont commencé à se reproduire par un coup au visage et quelques mots d'adieu oraux. Avec l'invention des armes à feu, la chevalerie a cessé d'être la principale force de frappe militaire. Et après que les femmes ont également été appelées chevaliers (maîtres), l'institut de chevalerie a généralement perdu tout sens. La franc-maçonnerie, qui se considère comme l'héritière des traditions chevaleresques, a investi un autre sens ésotérique dans le symbolisme héraldique, alors que dans l'expression allégorique le titre de chevalier sonne comme un maître. Logos contrôlant son cheval - matière. Ici, le véritable concept de la consonance sémantique du mot chevalier est inaccessible à la plupart des gens sans éducation spéciale.

Chevalier sans peur ni reproche

Le chevalier le plus célèbre était Bayard Pierre du Terail. On l'appelait "un chevalier sans peur ni reproche", son nom est devenu un nom familier, synonyme d'honneur, de désintéressement et de prouesse militaire. Bayard est né près de Grenoble dans le château familial en 1476. La dynastie Terailei était célèbre pour ses exploits chevaleresques, de nombreux ancêtres de Bayard ont fini leur vie sur les champs de bataille. Il a été élevé par son grand-père, qui était évêque et a donné au garçon une bonne éducation et une bonne éducation. L'un des principaux éléments de l'éducation à l'école à cette époque était l'entraînement physique. Dès sa naissance, Bayard ne différait pas par sa bonne santé et sa force physique, il a donc consacré beaucoup de temps à la gymnastique et à divers exercices. Depuis l'enfance, il rêvait de vouer sa vie au service de la France en tant que guerrier. Dès son plus jeune âge, Bayard s'est habitué à porter des armes lourdes, à sauter sur un cheval sans étrier, à surmonter des fossés profonds et à escalader de hauts murs, à tirer à l'arc et à se battre à l'épée. Toute sa vie, il se souviendra du conseil de ses parents : espérer en Dieu, dire toujours la vérité, respecter ses égaux, protéger les veuves et les orphelins.

Par tradition, Bayard a commencé son service comme page du comte Philippe de Beauges. Devenu chevalier, il participe à de nombreux tournois. Le duel de Bayard avec le chevalier espagnol Inigo est décrit dans le roman de D'Azeglio "Ettore Fieramosca, ou le Tournoi à Barletta": "Bayard ... fut le premier à entrer dans l'arène sur un bel étalon bai normand; L'étalon avait trois pattes blanches et une crinière noire. Selon la coutume de l'époque, il était recouvert d'une immense couverture qui couvrait son corps des oreilles à la queue ; une couverture de couleur vert clair avec des rayures rouges, et les armoiries d'un chevalier étaient brodées dessus; il se terminait par une frange qui atteignait les genoux du cheval. Des sultans de plumes des mêmes couleurs flottaient sur la tête et sur la croupe de l'étalon, et les mêmes couleurs se répétaient sur l'insigne de la lance et sur les plumes du casque... Bayard retint son cheval contre Doña Elvira et, comme un signe de salutation, incline sa lance devant elle, puis le frappe trois fois dans le bouclier d'Inigo... Cela signifie qu'il convoque Inigo pour trois coups de sa lance... Après avoir fait tout cela, Bayard se dirige vers l'entrée à l'amphithéâtre. Au même instant, Inigo était à sa place, en face de lui ; tous deux tenaient une lance à leurs pieds, pointe vers le haut...

Lorsque la trompette sonna pour la troisième fois, il sembla que la même impulsion animait les combattants et leurs chevaux. Se pencher sur une lance, éperonner un cheval, se précipiter avec la vitesse d'une flèche n'était qu'une question d'une minute, et les deux cavaliers l'exécutaient avec une vitesse et une rapidité égales. Inigo visait le casque de son adversaire ; c'était un coup sûr, mais pas facile; cependant, arrivés de front, Inigo pensa qu'en présence d'une si haute assemblée il valait mieux agir sans risque, et se contenta de briser sa lance sur le bouclier de Bayard. Mais le chevalier français... visa la visière d'Inigo et frappa si précisément que même s'ils restaient tous les deux immobiles, il n'aurait pas pu mieux frapper. Des étincelles jaillirent du casque d'Inigo, le manche de la lance se cassa presque à la base, et l'Espagnol se pencha tellement sur le côté gauche - car il perdit aussi son étrier gauche - qu'il faillit tomber. Ainsi, l'honneur de ce premier combat revint à Bayard. Les deux chevaliers continuèrent à galoper autour de l'arène pour sortir l'un vers l'autre, chacun de l'autre côté ; et Inigo, rejetant un morceau de sa lance avec colère, en tira un autre du canon en galopant. Au deuxième combat, les coups des adversaires étaient égaux... Au troisième combat... Inigo brisa sa lance sur la visière de son adversaire, et il toucha à peine sa joue avec sa lance. Les trompettes sonnèrent à nouveau et les cris de "Hurrah!" Les hérauts ont annoncé que les deux chevaliers se distinguaient par la même bravoure, et ensemble ils sont allés au lit de Doña Elvira ... La jeune fille les a rencontrés avec des mots de louange.

Dès la fin du XVe siècle, commence l'ère du déclin des chevaliers à cheval lourdement armés. Non, ils participent toujours aux guerres, ils sont considérés comme une force, mais de nouveaux types d'armes conduisent à l'émergence d'une infanterie prête au combat et la cavalerie chevaleresque commence à abandonner ses positions une par une. La milice féodale cède largement la place aux troupes mercenaires, et la cavalerie légère prend la place de la cavalerie lourde. Au XVIe siècle, l'armée française était déjà composée d'une armée permanente et d'une partie de mercenaires, la milice chevaleresque n'était recrutée qu'en cas de guerre. C'est alors que la France est en guerre contre l'Italie et Bayard « ne descend pas de cheval » jusqu'à sa mort.

Il accompagne le roi dans une campagne contre Naples. Dans des batailles fréquentes, presque quotidiennes, il a montré des miracles d'héroïsme et s'est toujours distingué par une grande honnêteté. Dans l'une des batailles, il a réussi à capturer le général espagnol Alonzo de Mayor. Selon les coutumes de l'époque, il était censé recevoir une rançon pour sa libération, mais comme l'Espagnol avait donné sa parole d'honneur qu'il ne partirait pas tant que l'argent n'aurait pas été envoyé, Bayard ordonna au général d'être relevé de sa tutelle. Mais l'Espagnol est parti, et bientôt il a été capturé à nouveau, et, après avoir payé une rançon, a commencé à dire que Bayard le traitait très strictement et calomniait le chevalier de toutes les manières possibles. Alors Bayard le provoqua en duel, au cours duquel le général espagnol fut tué. Mais c'était un cas rare où Bayard a mis fin au duel avec la mort de l'ennemi - sa générosité et sa générosité étaient incroyables. Ses adversaires le savaient aussi. Une fois, poursuivant un ennemi vaincu, Bayard fait irruption dans Milan, où il est fait prisonnier. Ayant appris qui avait été fait prisonnier, il fut immédiatement libéré sans rançon en signe de respect pour ses mérites militaires.

La chance n'a pas toujours été du côté de l'armée française. En Italie, les Français n'ont pas eu de chance et se sont retirés. Les Français se sont installés pour se reposer sur les rives de la rivière Garigliano, à travers laquelle un pont en bois a été jeté. Les Espagnols ont décidé de punir les Français pour une telle négligence. Un détachement de deux cents cavaliers se précipite sur le pont pour attaquer les Français. Bayard fut le premier à les remarquer et se précipita vers l'ennemi. Les Espagnols sont allés par trois. Bayard a défendu le pont seul jusqu'à l'arrivée des secours. Les Espagnols ne pouvaient pas croire qu'ils n'étaient opposés que par une seule personne, et le roi de France donna au brave chevalier une inscription sur les armoiries en guise de récompense : "On a la force de toute une armée". Bayard a participé à de nombreuses autres batailles. En 1512, il est grièvement blessé, puis de nouveau fait prisonnier. Ses adversaires l'empereur Maximilien et le roi Henri VIII le libèrent sans aucune rançon. L'empereur reçut Bayard avec respect, et le roi lui proposa d'aller à son service, ce qui était alors très courant. Mais Bayard répond qu'il a « un Dieu au ciel et une patrie sur la terre : il ne peut changer ni l'un ni l'autre ». En 1514, Bayard accompagne le roi de France François Ier dans une campagne militaire en Italie.Il prépare un passage audacieux à travers les Alpes et fait preuve d'une telle intrépidité au combat que le roi lui-même, âgé de vingt et un ans, souhaite être anobli par Bayard. main. Il a d'abord refusé un tel honneur, mais le roi a insisté. Après la dédicace, Bayard dit au roi : « Dieu veuille que vous ne connaissiez pas le vol. Bientôt Bayard reçut de François Ier le commandement d'une compagnie de gardes du corps. Une telle distinction n'était accordée qu'aux princes du sang.

Et encore des campagnes, des batailles, des victoires et des défaites. En avril 1524, Bayard est envoyé en Italie pour conquérir Milan. La campagne n'a pas été couronnée de succès, les Français ont été contraints de se retirer dans les Alpes de l'autre côté de la rivière Sesia. Bayard commandait l'arrière-garde. Il donna l'ordre de tenir le pont sur la rivière, et lui-même se précipita à l'ennemi. La balle a transpercé son flanc et lui a fracassé le bas du dos. Comprenant qu'il allait bientôt mourir, Bayard ordonna de se mettre sous un arbre face à l'ennemi. "Je les ai toujours regardés en face et quand je mourrai, je ne veux pas montrer mon dos", a-t-il déclaré. Il donna encore quelques ordres, se confessa et porta à ses lèvres la croix qu'il avait sur la garde de son épée. Dans cette position, les Espagnols l'ont trouvé. Bayard mourant fut approché par Charles de Bourbon, qui passa du côté des Espagnols et exprima ses regrets sur ce qui s'était passé. Surmontant la douleur, Bayard lui répondit : « Tu ne dois pas te regretter pour moi, mais pour toi-même, qui as levé les armes contre le roi et la patrie. La vie et la mort de ce glorieux chevalier ont été sans faille.

Ordre de Malte

L'un des ordres de chevalerie les plus intéressants était l'Ordre de Malte. Ce spirituel ordre chevaleresque, a été fondée à Jérusalem au XIe siècle. Il doit son origine aux marchands d'Amalfi (une ville au sud de Naples), qui obtinrent du calife de Bagdad l'autorisation de construire un hôpital à Jérusalem pour les pèlerins chrétiens qui visitaient le Saint-Sépulcre. L'hôpital était dirigé par des moines bénédictins de l'église de Jérusalem Santa Maria Latina. Lorsque Gottfried de Bouillon conquiert Jérusalem lors de la 1re croisade (1099), Gérard, le premier maître de l'ordre, organise à partir de ces moines l'ordre monastique des Hospitaliers de Saint-Pierre. Jean de Jérusalem. Les moines portaient un manteau noir avec du blanc croix à huit pointes. En 1113, le pape Pascal II a officiellement approuvé l'ordre. Cinq ans plus tard, le chevalier français Raymond Dupuis, le premier Grand Maître de l'ordre, est devenu le successeur de Gérard, et l'ordre lui-même s'est transformé en une organisation militaire - l'Ordre des Chevaliers de Saint-Pétersbourg. Jean de Jérusalem, subordonné à l'ordre des Augustins. L'ordre à cette époque avait tellement grandi qu'il était divisé en 8 "nations" ou "langues", avec des divisions dans divers pays d'Europe, et était obligé non seulement d'observer la chasteté et l'humilité, mais aussi de se battre pour la cause de Christianisme jusqu'à la dernière goutte de sang. Probablement, le même Dupuis distingue trois classes dans l'ordre : les chevaliers de l'ordre d'origine noble, qui soignent les malades et effectuent le service militaire ; les aumôniers qui étaient en charge des activités religieuses de l'ordre; et des frères qui exerçaient les fonctions de serviteurs dans l'ordre.

Les chevaliers ont défendu Jérusalem contre les infidèles, mais en 1187 ils ont été expulsés par Saladin, le sultan d'Egypte et de Syrie, et se sont installés à Akka (Akko), qu'ils ont occupé pendant cent ans. Ensuite, les chevaliers ont dû se déplacer vers l'île de Chypre. En 1310, sous le commandement du Grand Maître Devilaret, ils s'emparèrent de l'île de Rhodes, en chassant les pirates. Trois fois les Turcs assiégèrent l'île, mais les chevaliers résistèrent jusqu'en 1522, date à laquelle ils furent attaqués par Soliman le Magnifique et se rendirent dans des conditions honorables après défense héroïque sous la direction de Philippe Villiers de Lisle-Adan. En 153, l'empereur Charles Quint leur concède l'île de Malte, où en 1565 les chevaliers, sous les ordres de maître Jean de La Valeta, repoussent avec succès les Turcs. La ville de La Valette, construite à l'emplacement des fortifications détruites, porte le nom du héros de cette lutte. Pendant deux siècles, les Chevaliers de Malte ont patrouillé en Méditerranée, combattant les pirates turcs, construisant de nouveaux hôpitaux et soignant les malades. La Révolution française infligée à l'Ordre coup mortel. Par décret de 1792, leurs biens en France sont confisqués et, en 1798, Napoléon occupe Malte, obligeant les chevaliers à chercher un nouveau refuge. La plupart des chevaliers sont allés en Russie, où l'empereur Paul Ier a été élu Grand Maître afin de ressusciter l'ancienne grandeur de l'ordre, mais après la mort de l'empereur (1801), l'ordre a cessé d'exister. En 1879, une tentative a été faite pour faire revivre l'ordre lorsque le pape Léon XIII a rétabli le poste de Grand Maître, et au cours des années suivantes, trois «nations» ont été organisées - en Italie, en Allemagne et en Espagne, mais l'ordre n'a pas pu revenir à son ancien gloire. Ordre honoraire du Grand Prieuré britannique des Hospitaliers de St. Jean de Jérusalem, cet ordre protestant, fondé en Angleterre en 1830, entretient un lien lointain, bien qu'officiel, avec l'Ordre des Chevaliers de Malte. Cette organisation est connue pour ses mérites dans le domaine du travail social et du travail en milieu hospitalier, ainsi que la création de l'Association Sanitaire de St. Jean pendant la Première Guerre mondiale. Des branches catholiques de l'ordre ont existé jusqu'au XXe siècle. dans un certain nombre de pays européens et africains, aux États-Unis et en Amérique du Sud.

Bande de guerre

L'Ordre Teutonique a été fondé pendant la Troisième Croisade (1189 - 1192). Son nom latin complet est Ordo domus Sanctae Mariae Teutonicorum ("Ordre de la Maison Sainte-Marie des Teutoniques"), allemand - "Ordre Deutscher" - "Ordre allemand". Les membres de cet ordre spirituel et chevaleresque catholique allemand étaient considérés à la fois comme des moines et des chevaliers et prononçaient trois vœux monastiques traditionnels : la chasteté, la pauvreté et l'obéissance. À cette époque, les membres de l'ordre étaient complètement dépendants du pape, étant son outil puissant et non soumis à l'autorité des souverains sur le territoire desquels se trouvaient leurs possessions. En 1198, l'ordre fut établi par le pape Innocent III, et en 1221, le pape Honorius III étendit aux Teutons tous les privilèges, immunités et indulgences dont bénéficiaient les anciens ordres : les Saint-Jean et les Templiers.

La fin du XIVe - le début du XVe siècle a été l'apogée de la puissance militaire de l'Ordre teutonique, qui a reçu une grande aide des seigneurs féodaux d'Europe occidentale et du pape. Dans la lutte contre cette force redoutable, les troupes polonaises, russes et lituaniennes se sont unies. En 1409, entre l'Ordre Teutonique, d'une part, et la Pologne et la Lituanie, d'autre part, éclate à nouveau une guerre, dite la Grande. La bataille décisive entre l'armée de l'Ordre teutonique et les troupes polono-lituaniennes-russes a eu lieu le 15 juillet 1410 près de Grunwald (les Lituaniens appellent cet endroit Žalgiris et les Allemands - Tannenberg). Sous la direction du grand-duc de Lituanie Vytautas, les principales forces des Teutons ont été vaincues. Cela a mis fin à l'expansion des seigneurs féodaux allemands et des croisés vers l'Est, qui a duré 200 ans. L'importance historique de la bataille, au cours de laquelle le grand maître Ulrich von Jungingen et presque tous les membres de la direction militaire de l'ordre ont été tués, réside dans le fait que le pouvoir militaire et politique des Teutons a été brisé, leurs plans de domination en L'Europe de l'Est. L'Ordre Teutonique ne pouvait plus se remettre de la défaite qui lui avait été infligée. En vain, il demanda l'aide du pape et des conciles œcuméniques qui, à l'époque, tentaient de renforcer l'autorité brisée de l'Église catholique. Sous les coups conjugués de la Pologne et des cités rebelles, l'Ordre Teutonique est contraint de s'avouer vaincu et de renoncer à l'indépendance politique.

Dans le premier quart du XVIe siècle, des événements intéressants se sont déroulés dans l'histoire de l'Ordre Teutonique. Le 2 avril 1525, le grand maître teutonique Albrecht Hohenzollern entra à Cracovie, la capitale de la Pologne, dans un manteau blanc de la "sainte armée" orné d'une croix d'ordre noire, et déjà le 8 avril, il signa la paix avec la Pologne non pas comme un grand maître de l'Ordre Teutonique, mais en tant que duc de Prusse, qui était en vassalité sous la dépendance du roi polonais Sigismond. En vertu de cet accord, tous les anciens privilèges dont jouissaient les Teutons étaient perdus, mais tous les droits et privilèges de la noblesse prussienne restaient en vigueur. Et un jour plus tard, dans le vieux marché de Cracovie, Albrecht agenouillé a prêté serment d'allégeance au roi de Pologne. Ainsi, le 10 avril 1525, un nouvel État est né. L'Ordre teutonique a été aboli pour que la Prusse existe.

En 1834, l'ordre a été rétabli avec des tâches légèrement modifiées en Autriche (sous le grand maître Anton Viktor, qui est devenu connu sous le nom de Hochmeister), et bientôt de facto en Allemagne, bien que les autorités officielles de l'ordre affirment que les Teutons n'ont repris leurs activités dans ce pays qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale, parce que les frères chevaliers ont été persécutés sous le nazisme.

Dans la vision moderne, le chevalier est un guerrier indépendant. Ces membres de la société étaient tout à fait privilégiés et constituaient également la base de l'armée médiévale. Les chevaliers pouvaient facilement partir à l'aventure et voyager, ils formaient une auréole romantique. Théoriquement, même les plus classes inférieures s'ils servent docilement et longtemps. Pour eux, la chevalerie est devenue la véritable récompense de leur courage et de leur vaillance. La chevalerie est devenue une partie intégrante de l'histoire médiévale européenne.

Ce phénomène est né dans l'Empire romain d'Occident au 5ème siècle et a duré jusqu'au 16ème siècle, lorsqu'une révolution dans les affaires militaires a eu lieu. Les armées nationales ont commencé à se développer et le nombre de guerriers indépendants a commencé à décliner, tout comme leur importance en tant que noyau moral et physique des associations militaires. Notre liste ne contient pas seulement des personnages historiques authentiques.

Après tout, même les chevaliers fictifs ont joué un rôle important dans la théorie et la pratique de ce phénomène. Les représentants d'un tel courant médiéval peuvent être évalués selon les paramètres suivants : notoriété, trace dans l'histoire, reflet des vertus. En général, les principales caractéristiques chevaleresques suivantes sont traditionnellement connues : la justice, le courage, la générosité, la miséricorde, la foi, la noblesse et l'espérance.

La chevalerie a commencé comme une structure militaire. Un homme armé prenait sur lui l'obligation de servir son maître avec son épée. Et lui, à son tour, a fourni une protection, des terres et des avantages en retour. L'élément de service est primordial. En effet, à cette époque, il n'y avait pas de pouvoir centralisé ni d'État de droit. Et la communauté des guerriers liés par des serments d'allégeance était la plus outil efficace la cohésion sociale.

On croyait que le chevalier devait avoir une certaine habileté pour être prêt à accomplir des exploits. Il devait également prouver sa loyauté envers le maître. Le grand chevalier devait se créer une réputation d'invulnérabilité, ainsi que laisser derrière lui des mythes de grandeur et d'actes glorieux. Les chevaliers étaient également considérés comme des dirigeants. Mais leur fonction principale était toujours le gouvernement, pas les batailles. Nous parlerons ci-dessous des plus grands chevaliers qui sont entrés dans l'histoire du Moyen Âge.

Ulrich de Liechtenstein (1200-1278). Plus trait célèbre ce chevalier allemand - son narcissisme. Le nom d'Ulrich a été utilisé dans une comédie romantique historique jouée par Heath Ledger. En fait, il était un chevalier exemplaire dans la tradition occidentale classique. Il a commencé comme noble pauvre dans l'une des nombreuses principautés féodales de l'Allemagne fragmentée. Mais au fil du temps, il a eu son propre écuyer, et finalement son propre domaine. Grâce à sa persévérance et à son maniement habile de l'épée, von Lichtestein a gagné beaucoup d'argent grâce aux tournois. Cela lui a permis de faire des progrès sociaux et d'élever son statut. Ulrich est devenu un chevalier célèbre et grand, c'était considéré comme un honneur d'accepter de nombreux tournois. Grâce au grand nom et aux fonds de prix, il est devenu riche. Étonnamment, dans de vraies batailles, il ne s'est en aucun cas glorifié, ainsi que dans le mariage. L'autre côté de la renommée d'Ulrich est son talent de poète minnesang tardif. Il a chanté des chansons lyriques. Ces poètes ressemblaient à des bardes ou à des troubadours en France et en Angleterre. Ils ont chanté leurs grandes amourettes et leurs vaillantes victoires. Ulrich, basé sur ses voyages, a créé un cycle assez célèbre "Serving the Ladies". Cela suggère que le chevalier était très cultivé et doué pour la créativité. Mais comme c'est généralement le cas pour les chevaliers, il a affirmé avec arrogance que toutes ces belles histoires racontées à son sujet étaient vraies. Y compris des romans avec de nombreuses femmes et 307 victoires en tournoi. Ulrich était une véritable légende vivante à son époque, mais il est finalement décédé tranquillement sur son domaine, sans jamais avoir d'impact notable sur la scène politique. Von Liechtenstein est un exemple exemplaire d'un chevalier noble et romantique.

Don Quichotte (vers 1600). Ce chevalier espagnol est devenu célèbre pour des traits tels que la persévérance et l'auto-tromperie. En fait, Don Quichotte ne peut pas être considéré comme un chevalier au sens plein du terme. Néanmoins, notre liste serait clairement incomplète sans lui. Après tout, il a eu une influence littéraire notable par un sarcasme cruel sur toute l'institution de la chevalerie. Don Quichotte était plutôt chevalier dans ses rêves ou ses fantasmes, la littérature l'a rendu tel. Le héros du roman est devenu tellement obsédé par l'idée de la chevalerie qu'il a commencé à chercher l'aventure partout. La maison odieuse a été échangée contre de futurs exploits et amours. L'histoire de Don Quichotte rappelle à bien des égards l'histoire d'El Cid, le grand vrai chevalier espagnol. L'intrigue est similaire - un cheval, une femme bien-aimée en difficulté, une résolution de conflits et des aventures folles. Les blagues se succèdent. Don Quichotte traite un aubergiste de chevalier, sauve le fils d'un paysan et prend une laitière pour une noble dame. Son écuyer est extrêmement hypocrite. En conséquence, la recherche ne fait que souffrir le chevalier. Comme d'autres chevaliers, l'argent n'est pas du tout l'essentiel pour Don Quichotte, il rêve de batailles, et sur son chemin il y a le plus personnes différentes. À la fin, Don Quichotte redevient sensé. Il abandonne son ancienne vie dès qu'il devient clair que la chevalerie est morte et que le monde ne respecte plus ces romantiques. Dans le final, Don Quichotte meurt sans abandonner ses idéaux dépassés. La forme même du roman s'écarte des traditions romantiques médiévales ; au contraire, elles sont ici ridiculisées.

Edouard le Prince Noir (1330-1376). La meilleure chose que ce héros anglais avait était une série de grandes victoires. Edward, par le statut de sa naissance, était déjà au sommet de la culture chevaleresque, de sorte que son statut de grand lui a été donné relativement facilement. Cet homme était le fils aîné du roi Édouard III. C'est lui qui a fondé l'Ordre de la Jarretière, un ordre noble de chevalerie. Le Prince Noir portait le titre de Prince de Galles et les archives parlent de lui comme d'un puissant guerrier. Il était résolu et courageux, il s'est montré excellemment dans les batailles avec les Français. Mais ils étaient plus riches, mieux entraînés et armés que les Britanniques. Malgré cela, Edward mena les troupes de son père contre eux. Il a su gagner les batailles du Moyen Age devenues classiques - à Cressy et à Poitiers. Pour cela, son père l'a particulièrement remarqué, faisant de lui le premier chevalier du nouvel Ordre de la Jarretière. Et la vie personnelle du chevalier était assez célèbre. Il a épousé par amour sa cousine, Joanna of Kent. Ce couple est devenu l'un des plus brillants d'Europe. L'épouse spectaculaire glorifiait encore plus le chevalier, rendant son image plus riche et plus polyvalente. Edward est marqué par de nombreuses vertus chevaleresques, notamment la générosité et la piété. Cela s'est manifesté à propos du roi de France capturé à Poitiers et des prisonniers de droit commun. Mais par rapport aux gens ordinaires, Edward était plus arrogant, se souciant de sa position et de la situation dans son Angleterre natale. Edward a été constamment formé à la guerre. Cela s'est manifesté dans son pragmatisme et ses tactiques novatrices. C'était la principale différence entre le chevalier noir et les Français, qui suivaient la stratégie traditionnelle. L'approche novatrice a fait du chevalier un grand chef militaire. Et en vrai chevalier, Edouard sentit bientôt que la France et l'Angleterre étaient trop petites pour lui. Il a décidé de chercher la gloire ailleurs, en particulier en Espagne, bien qu'il n'y soit finalement pas parvenu. Le côté négatif du chevalier était que, contrairement à ses autres collègues exemplaires, il ne combattait pas les infidèles, n'écrivait pas de poésie et ne passait pas beaucoup de temps dans les romans d'amour. Et le mot "noir" dans son nom peut signifier la couleur de son armure, un caractère difficile, ou l'origine de sa mère.

Jacques de Molay (1244-1314). Ce célèbre chevalier français est devenu célèbre pour avoir dirigé le plus grand Croisade. De Molay était le dernier Grand Maître des Templiers. Cela ne suffit pas à le ranger parmi les grands chevaliers. Mais le récent roman The Da Vinci Code a attiré l'attention sur lui, et l'image du maître lui-même est devenue beaucoup plus intéressante aux yeux de ses contemporains. Qu'a-t-il fait en fait ? Il a été choisi pour mener la croisade la plus puissante de la chrétienté. C'est pourquoi de nombreuses caractéristiques chevaleresques devraient y figurer, car elles constituaient une base assez importante pour la vie dans son ordre natal des Templiers. Jacques est devenu chevalier à l'âge de 21 ans après avoir participé à la bataille. Pour consolider son statut, le jeune homme participe à la Croisade en Terre Sainte. Bientôt les croisades s'estompèrent, tout ce que de Molay pouvait faire à cette époque était de déplacer le quartier général des Templiers à Chypre après la chute d'Acre en 1291. En conséquence, l'Ordre a quitté la terre, pour la protection de laquelle il a en fait été créé à partir de musulmans. Mais ces événements étaient une occasion heureuse pour Jacques lui-même. Un chevalier respecté et pieux est devenu le Grand Maître des Templiers. De Molay s'est montré non pas comme un chef militaire ou un idole, mais comme un administrateur compétent et un politicien européen. Il a créé tout un réseau de succursales de son organisation dans toute l'Europe. Ils ont commencé à s'engager moins dans les affaires chevaleresques, et plus dans le commerce et l'usure. Le maître commença à convoquer les monarques d'Europe pour une nouvelle croisade. Les efforts ont même abouti à une attaque contre les Mamelouks en Égypte en 1300, mais bientôt la prise de pied a de nouveau été perdue sans le soutien des alliés. Fatigués des pertes militaires, Mole et les Templiers ont commencé à remporter des victoires dans le secteur bancaire. Un tel impact sur l'économie de la France récupérée commença à effrayer le roi Philippe IV. Lors de la lutte pour le pouvoir, Mole soutint également le prétendant au trône, ce qui fut la raison de son arrestation à Paris en 1307. La raison formelle était la trahison des Templiers, mais en fait, de cette manière, le roi couvrit ses dettes, prenant tous les fonds de l'Ordre pour lui-même. Jacques a défendu son indépendance jusqu'au bout, en vrai chevalier, restant jusqu'au bout fidèle au serment de l'Église. En 1308, Mole fut effectivement libéré par le pape Clément V. Après tout, la culpabilité du Magister reposait davantage sur des rumeurs et des spéculations que sur des faits. Mais de longues audiences ont conduit au fait que Mole a été brûlé vif, comme s'il était à nouveau tombé dans l'hérésie. Il a déclaré que tous ses témoignages précédents contre l'Ordre étaient faux.

Chevalier de Chaucer (vers 1400). Les principales caractéristiques de ce chevalier anglais sont plutôt stéréotypées, mais elles sont construites sur la base de Vrais gens. À la fin du Moyen Âge, l'image d'un chevalier s'est formée comme une personne dépassée. Cela est dû, entre autres, aux travaux de Geoffrey Chaucer. Cet écrivain anglais de la fin du XIVe siècle a écrit plusieurs créations fabuleuses sur les chevaliers de son temps. Ces personnes ont été montrées comme courageuses, avec des vertus traditionnelles, un bon comportement, un amour et une piété raffinés. Un tel stéréotype ambulant comprenait toutes les vertus possibles à la fois. La base du personnage était le mercenaire John Hawkwood d'Essex, que l'auteur connaissait personnellement et a simplement anobli dans ses créations. Plus histoire célèbre est l'histoire du chevalier des Contes de Canterbury. Il mélange la narration classique avec des leçons de galanterie, parlant des dangers de la dissension fraternelle ou de l'amour non partagé. Le personnage du chevalier lui-même, bien qu'agréable, est plutôt sans visage. On pense que son rôle dans la société anglaise devient de moins en moins important, et lui-même est plus un personnage idéal qu'un vrai. Les histoires du chevalier de Chaucer ont beaucoup voyagé et sont devenues célèbres pour leur utilisation des armes. Mais à la fin de sa carrière, ce guerrier est devenu pieux, c'est pourquoi il se rend avec ses compagnons de route à Canterbury afin de s'y prosterner devant les reliques d'un des saints. Bien que ce chevalier ne soit pas un personnage réel, il a néanmoins donné de nombreuses idées sur cette classe de personnes.

Gottfried de Bouillon (1060-1100). Ce chevalier français est devenu célèbre pour le fait que c'est lui qui a mené la toute première et la meilleure croisade. L'origine de Gottfried n'impliquait pas sa renommée future. Il n'était que le deuxième fils d'un comte français insignifiant. Mais c'est précisément un statut social aussi bas qui l'a poussé à la carrière d'un grand et illustre chevalier, et la croisade n'a fait qu'augmenter sa renommée. Sa famille a pu donner à Gottfried le titre de duc de Basse-Lorraine, mais au lieu de défendre cette région riche et stratégiquement importante, il a abandonné ses terres. En échange, il s'inclina devant le Saint Empereur romain et accepta d'échanger ses biens contre un territoire plus petit. L'humilité et le dévouement sont de véritables vertus chevaleresques, mais Gottfried, comme beaucoup de ses collègues, a choisi une voie indépendante. En 1095, le chevalier, avec beaucoup d'autres, a répondu à l'appel du pape Urbain II pour libérer la Palestine des musulmans. Ainsi, malgré tous ses proches et ce que l'empereur avait fait pour lui, Gottfried vendit toutes ses terres afin de fournir des armes à l'armée qui s'apprêtait à marcher. Le chevalier était si charismatique que deux de ses frères partent en campagne avec lui. Cela ne plaisait pas à la mère. Selon d'anciennes chroniques, Gottfried a pu rassembler une armée de 40 000 personnes. Tous ont croisé de la Lorraine à travers la Hongrie jusqu'à Constantinople. La renommée de Gottfried a été apportée par le fait qu'il a été l'un des premiers chevaliers francs à atteindre la Terre Sainte. C'était l'image du duc qui montrait à quel point un vrai croisé devait être désintéressé. Sa force de chevalier consistait aussi dans le fait qu'il possédait non seulement du courage et de la piété, mais aussi de la persévérance. Alors que d'autres participants à la campagne se sont plaints de la faim, de la soif ou du mal du pays, Gottfried lui-même était catégorique dans son désir d'atteindre l'objectif. Le couronnement de la carrière du chevalier fut l'assaut de Jérusalem sous sa direction en 1099. Gottfried a été choisi comme premier dirigeant du royaume par un croisé sur cette terre. Cependant, il refusa lui-même le titre de roi, prenant le titre de baron et défenseur du Saint-Sépulcre. Bien que les actions du chevalier aient été basées sur les massacres des mêmes défenseurs de la ville, cela n'a pas affecté sa réputation de glorieux guerrier de cette époque. En 1100, Gottfried, avec d'autres guerriers, a conquis la majeure partie de la Palestine. Il ordonna même que son frère Baudouin soit couronné roi de Jérusalem en cas de décès. C'est ainsi que toute une dynastie fut fondée. Alors le rejet de Lorraine a bien servi. Extérieurement, Gottfried avait des attributs chevaleresques classiques et une forme idéale. Il était grand, fort, mince et barbu. Le glorieux chevalier périt au siège d'Acre.

Sir Galahad (Ve siècle). Ce chevalier gallois, qui appartenait à la légendaire Table ronde du roi Arthur, est appelé le saint chevalier et l'oint de Dieu. Galahad est littéralement né pour la grandeur, car Lancelot lui-même est considéré comme son père. On dit que son destin a été couronné de succès en grande partie grâce à Merlin. Bien qu'il s'agisse de personnages fictifs, le cycle héroïque arthurien est devenu un phénomène culturel si riche qu'il domine toutes les autres ballades chevaleresques, non seulement en Angleterre mais aussi en France. Les chevaliers légendaires eux-mêmes, avec leur roi, sont devenus la base des premiers archétypes du chevalier idéal, voire de plusieurs chevaliers différents. Galahad lui-même est apparu à la toute fin du cycle, mais il était toujours l'un des grands chevaliers de la table ronde et des chercheurs du Saint Graal. Sir Galahad possédait certaines des chevaleries les plus précieuses. Il a grandi très religieux, galant et avec des pensées pures. Le jeune guerrier est devenu célèbre pour s'être assis sur le siège désastreux, et cet endroit n'était destiné qu'aux plus dignes, que le Seigneur protège. En conséquence, le roi Arthur l'a proclamé comme le plus grand chevalier. Ce qui empêche Galahad de devenir le meilleur, c'est qu'il était encore une figure mythologique. Cependant, son importance culturelle était très élevée, il incarnait de nombreuses vertus d'un chevalier médiéval classique. Galahad effectuait principalement des tâches qui n'étaient pas entièrement chevaleresques, comme le sauvetage de dames en détresse ou de ses camarades. On ne pouvait reprocher à ce chevalier, bien qu'on l'appelât pieux et miséricordieux, son manque de caractère. Il s'est retrouvé dans bons endroits au bon moment, faisant de lui le personnage le plus significatif de toute la Table Ronde. Il semblait que le sort de l'Angleterre était entre les mains de Galahad. Avec d'autres chevaliers, il eut des visions du Saint Graal, dans lesquelles Joseph d'Arimathie recueillit le sang du Christ. La recherche de cette relique est devenue le but de ce groupe de chevaliers. En fin de compte, Galahad a pu protéger et sauver Arthur lui-même lors de la bataille du château de Tintagel, qui a été événement important. Après tout, Arthur lui-même était le plus grand de tous les rois anglais. Selon la légende, c'est Galahad qui a pu trouver et prendre le Saint Graal dans ses mains, après quoi il est monté au ciel.

Jean le Maingre Boucicault (1366-1421). Ce chevalier français et breton a pu faire une carrière vertigineuse, devenant célèbre pour ses capacités militaires. Dès son plus jeune âge, ce noble a commencé à participer à diverses campagnes militaires. A 18 ans, il se rendit en Prusse pour aider l'Ordre Teutonique, puis il combattit les Maures en Espagne, et devint finalement l'un des participants éminents Guerre de Cent Ans avec l'Angleterre. Lors de la trêve de 1390, Boucicaut choisit la voie la plus efficace et la plus impressionnante pour devenir un chevalier célèbre. Il a joué au tournoi et a battu tout le monde là-bas. Le Mengre a non seulement gagné de gros prix en argent, mais s'est également fait un nom, ce qui est devenu une bonne étape pour sa future carrière. Puis, dans un vrai style chevaleresque, Busico a tout quitté et a commencé à voyager. Il a même commencé à écrire des poèmes sur ses exploits, ce qui était naturel pour un noble guerrier de l'époque. La gloire du pieux chevalier était si grande qu'à son retour dans sa patrie, le roi Philippe VI le nomma maréchal de France. Ce fut le plus haut sommet de la carrière d'un chevalier, sans compter la prise directe du trône. Le Maingre est devenu célèbre pour son habileté, son expérience et son courage au combat. Il était considéré comme un grand leader. Busico a été oint à son poste dans la cathédrale principale du pays, ce qui signifiait une aura sacrée spéciale de ce guerrier. Ce chevalier a toujours été au centre des batailles. Lors de la bataille de Nikopol en 1396, il fut capturé par les Turcs, mais échappa à l'exécution et fut racheté. Après cela, Boucicaut a fondé un ordre spécial de chevalerie, inspiré par les idéaux de l'amour courtois. Lors de la célèbre bataille d'Azincourt, Le Mengre est de nouveau fait prisonnier et meurt en Angleterre six ans plus tard. Ce chevalier a laissé une marque importante dans l'histoire. Il était au sommet du pouvoir, l'oint du roi luttait contre les infidèles, contribuait à la culture de la cour et devenait célèbre pour ses bonnes actions.

Richard Cœur de Lion (1157-1199). Le roi-chevalier anglais était connu comme un défenseur zélé de la foi. Bien qu'il n'aurait pas dû y avoir de rois sur la liste au départ, si vous choisissez un vrai chevalier parmi tous, alors Richard Ier d'Angleterre est le mieux adapté pour ce rôle. Il a montré toutes les vertus d'un chevalier médiéval de la meilleure façon possible. De plus, Richard a passé plus de temps dans ce rôle que dans la direction de l'État. Le roi était respecté par ses amis et ses ennemis, il se battait pour ses idéaux, et pas seulement pour la conquête habituelle de l'argent et des terres. Dès sa plus tendre enfance, Richard était déjà en selle, battant les guerriers de divers pays et nations, insufflant amour et dévotion à ses sujets. Ce roi est l'un des rares à avoir reçu un surnom fort - le Lionheart. Cela reflète son talent et sa passion en tant que chevalier, et non la justice ou la majesté en tant que roi. Mais dans une certaine mesure, son origine parle contre Richard. Contrairement à certains autres chevaliers, il a reçu son statut élevé et grand simplement par le droit de sa naissance. Après tout, Richard était la progéniture du célèbre couple - Henri II et Aliénor d'Aquitaine. Néanmoins, le jeune prince se révolta contre son père, apparaissant également sous la forme d'un chevalier errant. Mais c'était un acte plutôt mauvais du point de vue de la morale. Par la suite, Richard a consciemment adopté et pratiqué la plupart des valeurs de la chevalerie. Il écrivait de la poésie et se comportait avec galanterie. De plus, le prince était séduisant et physiquement bien bâti. Ils disent que Richard mesurait 193 centimètres, avait les yeux bleus et les cheveux blonds. Le futur roi passa la plus grande partie de sa vie en France, au cœur même de la chevalerie médiévale. C'est à partir de là qu'il se révolta contre son père, demanda pardon et accepta la chevalerie du roi de France Louis VII, ce qui ne fit qu'irriter ses parents anglais. Richard est devenu célèbre en tant que chef militaire qualifié lors de la dispersion de la rébellion des barons français. Mais de telles activités et la peur constante de son père n'étaient pas du goût du prince. Il abandonne tous ses titres et privilèges et décide de participer à la troisième croisade. Richard a dépensé beaucoup d'argent pour lever une armée de croisés. C'était une expression claire de la défense chevaleresque de la foi. Avec les chevaliers, Richard occupa le royaume de Sicile afin de restaurer les droits de sa sœur sur le trône local. Les chroniques de l'époque montrent clairement que Richard poursuivait la victoire plutôt que la conquête et était généralement un mauvais roi. Il a conquis Chypre en 1191 pour protéger sa propre armée de ce côté, mais a ensuite donné l'île aux Templiers. Cela prouva son esprit chevaleresque, et pas du tout royal, mais le rendit célèbre. Richard a vaincu les musulmans à Accra, mais s'est ensuite disputé avec ses alliés, le roi Philippe de France et le duc Léopold d'Autriche. Ensuite, le chevalier a vaincu le meilleur chef musulman Saladin, mais il n'a pas osé prendre d'assaut Jérusalem en 1192. Mais en raison de son arrogance et de son imprudence, Richard, sur le chemin du retour, a été capturé par Léopold, qu'il avait auparavant insulté. Seule une riche rançon permit au chevalier-roi de rentrer enfin chez lui. Mais le guerrier agité n'a pas connu la paix et lors de la bataille suivante, il a été mortellement blessé. Les exploits militaires de Richard ont fait de lui l'un des plus personnages célèbres histoire médiévale. Il existe de nombreuses légendes à son sujet, ses poèmes restent.

El Cid, Rodrigo Díaz de Bivar (1043-1099). Ce chevalier espagnol est devenu célèbre pour les batailles pour l'indépendance de son pays. Le surnom même "El Cid" en traduction littérale signifie "mon maître". Cet homme était connu comme un véritable chevalier pour les musulmans et les chrétiens. Ce qui n'est pas surprenant, étant donné qu'il a combattu à la fois les tyrans chrétiens et mauritaniens. Bien qu'El Cid ne soit pas un chevalier vertueux, il a plus que compensé avec des compétences de combat supérieures. En conséquence, même son propre roi lui a pardonné de changer constamment de camp. L'un des surnoms était "Champion", il était le principal commandant sur le terrain du plus puissant des nombreux royaumes espagnols chrétiens. L'histoire moderne salue El Cid comme l'incarnation de la chevalerie espagnole. Des ménestrels ont composé des ballades à son sujet, racontant ses exploits dans les batailles pour la défense de l'Église. El Cid est devenu un véritable héros populaire, ce qui était assez inhabituel pour un noble. En effet, à cette époque, les nobles exploitaient sans pitié les paysans, les forçant à effectuer tous les travaux du domaine. Rodrigo a rencontré sa jeunesse, étant d'origine modeste. Sa famille était liée au tribunal de Castille, mais il s'agissait surtout de travailler avec des documents. Mais le jeune homme lui-même a pu faire bonne impression - il a vaincu le chevalier aragonais dans un duel face à face devant ses pairs. Commençant à servir, El Cid a participé à plusieurs batailles avec les Maures qui régnaient dans le sud de l'Espagne. Là, il a montré d'excellentes compétences militaires, qu'il a également constamment améliorées. À meilleures traditions chevalerie, El Cid a commencé à faire preuve d'arrogance, se battant avec n'importe qui et de son plein gré. Pour cela, le roi Alfonso l'a dépouillé de tous ses titres et l'a envoyé en exil. Mais le « maître » doit-il demander pardon et implorer miséricorde ? Rodrigo est devenu chevalier à gages ! Bien que son nom soit synonyme de victoire sur les Maures, c'est à eux qu'El Cid offrit ses services, dirigeant l'armée à Saragosse. Après plusieurs années de lutte fructueuse avec les chrétiens, les berbères et les autres maures, le roi castillan avait besoin de Rodrigo. Après tout, il était un excellent chef militaire. Il semblerait que la demande même du roi de retourner à l'exil devrait être la plus grande faveur pour lui. Mais El Cid a en fait répondu qu'il n'en avait pas besoin, puisqu'il pouvait créer son propre royaume. Et il n'a pas besoin de respect et de faveurs en échange de loyauté. En 1094, El Cid, avec d'autres chevaliers engagés, a capturé Valence et est devenu son dirigeant de facto. Les Maures demandent la restitution de la ville et l'assiègent. Selon la légende, Rodrigo a été blessé par une flèche empoisonnée et sa femme intelligente s'est rendu compte que même après la mort, le légendaire El Cid est capable d'inspirer et de commander son armée. Elle a habillé le corps de son mari en armure et l'a mis sur un cheval, le plaçant sur les murs de la forteresse. El Cid avait également d'autres attributs nécessaires d'un chevalier : un cheval et une épée. Le cheval de guerre, surnommé Babieka, est lui-même couvert de légendes, et l'épée cordouane en acier de Tizon est devenue célèbre pour sa durabilité. Le chevalier lui-même était loin d'être stupide. Il a beaucoup lu sur la guerre, y compris les œuvres d'auteurs romains et grecs. Sa femme était une femme belle et gracieuse, et ses filles sont devenues membres de la famille royale espagnole.

Guillaume Maréchal (1146-1219). La gloire de ce chevalier anglais a été apportée par ses victoires dans de nombreux tournois. De nombreux contemporains le considèrent comme le plus grand chevalier du Moyen Âge. Malgré la situation difficile qui l'entoure, Guillaume a su conserver toutes les vertus de la chevalerie. Il maniait habilement tous les types d'armes, était fidèle à son maître, défendait sa foi et gagnait la faveur d'une grande femme. Le maréchal était respecté pour sa diplomatie et sa miséricorde. Ensuite, les tournois n'étaient pas du tout des combats en tête-à-tête, mais des guerres en miniatures entre associations de chevaliers. Pendant seize ans, Marshal a passé dans des tournois, participant parfois à de véritables guerres. William a développé sa propre tactique dans ces compétitions. Il a attrapé le cheval de l'adversaire par la bride et l'a traîné vers ses amis. Là, il a forcé l'ennemi à se rendre et à payer une rançon. Si la victime sautait et s'enfuyait, le cheval restait en récompense, ce qui était également une récompense précieuse. Le maréchal a pu améliorer ses compétences au fil des ans et, avec l'argent qu'il a gagné, il a pu acquérir des terres et les meilleures armes pour lui-même. Selon les coutumes de l'époque, le jeune maréchal était envoyé étudier en France. Là, il maîtrisa rapidement les compétences militaires nécessaires à un chevalier du Moyen Âge. Sa réputation s'est améliorée et il a finalement trouvé grâce auprès d'Aliénor d'Aquitaine. Après cela, le maréchal a commencé à servir le roi anglais Henri II en tant que compagnon de son fils, Henry Jr. Après cela, il y a eu de nombreux tournois, des guerres avec les vassaux rebelles du roi, une croisade ... En conséquence, le maréchal a été récompensé pour son service par de grands domaines en Angleterre. Tout cela a suscité la fierté chevaleresque, il a créé sa propre armée, à l'envie du roi lui-même. Mais même en dépit de cette décision audacieuse et imprudente, William a pu maintenir sa position. Le maréchal a même pu épouser avec succès, à l'âge de 43 ans, la fille de 17 ans du comte de Pembroke. Le maréchal a servi glorieusement pour le roi Richard Cœur de Lion en tant que maréchal et régent pendant sa longue absence du pays. Il a non seulement augmenté ses possessions, mais les a également améliorées. Le seul défaut de la biographie de Marshal est associé au roi Jean, qu'il a servi et opposé au célèbre Robin Hood. Cependant, le monarque détestait le serviteur populaire, en conséquence, William a été contraint de fuir en Irlande. Mais ensuite, tel un vrai chevalier, le maréchal retourna en Angleterre et, lors du soulèvement des barons, resta fidèle au roi, ne faisant que renforcer son pouvoir et sa richesse. L'archevêque de Cantorbéry a appelé le maréchal le plus grand chevalier de tous les temps, ce qui avait une base. Après la mort du roi Jean, le maréchal devint régent du jeune roi Henri III. Même à l'âge de 70 ans, ce noble chevalier avait des valeurs morales et forces physiques diriger l'armée royale dans la guerre contre la France, puis dicter les conditions de paix. La signature du chevalier est sur la Magna Carta en tant que garant de son respect. Avec la suppression de la baronnie, le Maréchal put organiser une régence réussie et transmettre ses domaines à ses fils. Le chevalier soutenait le prestige du roi et son droit au trône. C'était l'un des rares chevaliers dont la biographie a été publiée immédiatement après sa mort. En 1219, un poème intitulé "L'histoire de William Marshal" a été publié.

De nombreuses légendes sont associées aux chevaliers médiévaux, elles sont devenues la personnification des prouesses militaires, de la noblesse, de la dévotion à la dame du cœur. À cause d'elle, les héros des films historiques et des romans se sont battus sans crainte et étaient prêts à donner leur vie pour défendre l'honneur d'une femme. Où est la vérité et où est la fiction ? Quelle était la vie des chevaliers du Moyen Âge en réalité ?

Meilleur

Ils se considéraient comme tels en tout : position dans la société, comportement, manières, arts martiaux, et même dans les histoires d'amour. Les guerriers en armure percevaient souvent les citoyens ordinaires comme des abrutis, les traitaient avec condescendance, voire avec mépris.

Que dire des citadins, si une telle attitude s'est glissée même chez les prêtres. Les représentants du domaine ne considéraient beau et nécessaire que ce qui concernait directement leur vie.

Origine

Les raisons de l'attitude arrogante-condescendante, la saillie de sa propre signification doivent être recherchées dans les 6e-7e siècles. Cette période date de l'origine de la chevalerie.

La conquête de nouvelles terres à cette époque a sérieusement renforcé l'autorité et le pouvoir du roi. Avec lui, les soldats qui faisaient partie de ses escouades se sont également levés. Initialement, le mode de vie des chevaliers au Moyen Âge n'était pas très différent de la vie de leurs compatriotes, mais peu à peu la noblesse s'est emparée de terrains et y a construit des châteaux.

L'histoire connaît des centaines de cas où des terres ont été prises par la force à leurs propres voisins. Cet état de fait a persisté malgré le fait que le nombre de chevaliers en Europe était négligeable - pas plus de 3% de la population totale. Les exceptions étaient l'Espagne et la Pologne, où elles représentaient environ 10 %.

L'énorme influence de la chevalerie sur l'intérieur et police étrangère, l'étiquette, la diplomatie et presque toutes les sphères de la vie, les historiens expliquent la période où la vérité était derrière la force. Et le pouvoir était concentré entre les mains d'hommes en armure.

Peu à peu, un nouveau type de culture s'est formé dans l'Europe médiévale - les idéaux de la chevalerie. Ils ont en partie atteint les contemporains - d'où l'idéalisation des guerriers en armure et avec une épée.

dévouement

Une histoire sur la vie des chevaliers au Moyen Âge serait incomplète sans un rite de passage. À l'âge de 15 ans, les garçons, qui rêvaient de gloire et de fortune, sont devenus écuyers. Les écuyers suivaient le maître comme une ombre silencieuse, abreuvaient, nourrissaient, changeaient de chevaux, nettoyaient les armes, portaient un bouclier et, dans les batailles, donnaient au maître une arme de rechange.

Après 4 à 5 ans de service, le page connaissait déjà parfaitement les coutumes, le mode de vie, les principes de la confrérie chevaleresque et il en revendiquait lui-même l'adhésion. Avant l'initiation, il pria avec ferveur toute la nuit, et le matin il se confessa et accomplit le rituel du lavage.

Ensuite, le néophyte en robes blanches festives a prêté serment à la confrérie. Dès qu'il l'a prononcé, le père ou l'un des initiés lui a touché trois fois l'épaule avec une épée. La consécration a eu lieu. En cadeau, le converti a reçu sa propre épée, avec laquelle il ne s'est jamais séparé.

Guerres et tournois

La guerre est l'affaire d'une vie, à laquelle les membres de l'escouade royale ont consacré tout leur temps libre. Elle a nourri les guerriers et leurs familles - certains ont fait fortune sur le pillage, ce qui suffirait pour une existence confortable jusqu'à la vieillesse. D'autres se sont comportés plus modestement, mais ont essayé d'obtenir un jackpot pour compenser les années passées à la guerre.

Héros en armure et dans les tournois gagnés. Parlant les uns contre les autres, ils ont cherché à faire tomber l'adversaire de la selle. Cela devait être fait avec l'extrémité émoussée de la lance pour qu'elle tombe au sol.

Selon les termes du tournoi, le perdant devait donner le cheval et l'armure au vainqueur. Mais selon la charte chevaleresque, la perte d'une armure et d'un cheval était considérée comme une honte, alors le perdant les a achetés au gagnant pour de l'argent sérieux. Le retour des biens personnels lui a coûté le même montant qu'un troupeau de 50 vaches.

Logement

Les livres disent que leurs maisons étaient de véritables châteaux imprenables, mais où vivaient réellement les chevaliers du Moyen Âge ? Pas toujours dans les châteaux, car le guerrier avait besoin de beaucoup d'argent pour les construire.

La plupart se contentaient de modestes propriétés dans les villages et ne rêvaient pas de plus. Les maisons se composaient généralement de deux pièces : une chambre et une salle à manger. Du mobilier - le plus nécessaire: ​​tables, lits, bancs, coffres.

Chasse

La chasse est l'un des divertissements des chevaliers du Moyen Âge. Ils en ont mis en scène des performances, se livrant à des arts martiaux avec du gibier. Les prédateurs, conduits par des chiens, étaient furieux - tout faux mouvement, tout oubli d'une personne pouvait entraîner sa mort.

Les histoires de chevaliers fidèles au roi, d'une belle dame et du devoir militaire ont inspiré les hommes aux exploits pendant de nombreux siècles et les gens d'art à la créativité.

Ulrich de Liechtenstein (1200-1278)

Ulrich von Liechtenstein n'a pas pris d'assaut Jérusalem, n'a pas combattu les Maures, n'a pas participé à la Reconquista. Il est devenu célèbre en tant que chevalier-poète. En 1227 et 1240, il voyagea, qu'il décrivit dans le roman courtois Le service des dames.

Selon lui, il est allé de Venise à Vienne, défiant chaque chevalier qu'il rencontrait de combattre au nom de Vénus. Il a également créé The Ladies 'Book , un essai théorique sur la poésie amoureuse.

"Serving the Ladies" de Lichtenstein est un exemple classique de roman courtois. Il raconte comment le chevalier a cherché l'emplacement d'une belle dame. Pour ce faire, il a dû amputer son petit doigt et la moitié de sa lèvre supérieure, vaincre trois cents adversaires dans des tournois, mais la dame est restée inflexible. Déjà à la fin du roman, Lichtenstein conclut "que seul un imbécile peut servir indéfiniment là où il n'y a rien sur quoi compter et une récompense".

Richard Cœur de Lion (1157-1199)

Richard Cœur de Lion est le seul Chevalier Roi de notre liste. En plus du surnom bien connu et héroïque, Richard en avait également un deuxième - "Oui et non". Il fut inventé par un autre chevalier, Bertrand de Born, qui surnomma ainsi le jeune prince pour son indécision.

Déjà roi, Richard n'a pas du tout géré l'Angleterre. Dans la mémoire de ses descendants, il est resté un guerrier intrépide qui se souciait plus de sa gloire personnelle que du bien-être de ses biens. Presque tout le temps de son règne, Richard a passé à l'étranger.

Il participe à la troisième croisade, conquiert la Sicile et Chypre, assiège et prend Acre, mais le roi d'Angleterre n'ose pas prendre d'assaut Jérusalem. Sur le chemin du retour, Richard est capturé par le duc Léopold d'Autriche. Seule une riche rançon lui a permis de rentrer chez lui.

Après son retour en Angleterre, Richard a combattu pendant cinq ans avec le roi français Philippe II Auguste. La seule grande victoire de Richard dans cette guerre fut la prise de Gisors près de Paris en 1197.

Raymond VI (1156-1222)

Le comte Raymond VI de Toulouse était un chevalier atypique. Il est devenu célèbre pour son opposition au Vatican. L'un des plus grands seigneurs féodaux du Languedoc dans le sud de la France, il patronnait les Cathares, dont la religion était pratiquée sous son règne par la majorité de la population du Languedoc.

Le pape Innocent II a excommunié Raimund à deux reprises pour avoir refusé d'obéir et, en 1208, il a appelé à une campagne contre ses terres, qui est entrée dans l'histoire sous le nom de croisade contre les Albigeois. Raymond n'offrit aucune résistance et, en 1209, se repentit publiquement.

Cependant, trop cruelles selon lui, les exigences envers Toulouse entraînent une nouvelle discorde avec l'Église catholique. Pendant deux ans, de 1211 à 1213, il parvient à tenir Toulouse, mais après la défaite des croisés à la bataille de Muret, Raymond IV s'enfuit en Angleterre, à la cour de Jean Sans Terre.

En 1214, il se soumet de nouveau officiellement au pape. En 1215, le quatrième concile du Latran, auquel il assiste, le dépossède de ses droits sur toutes les terres, ne laissant que le marquisat de Provence à son fils, le futur Raymond VII.

Guillaume Maréchal (1146-1219)

William Marshal était l'un des rares chevaliers dont la biographie a été publiée presque immédiatement après sa mort. En 1219, un poème intitulé "L'histoire de William Marshal" a été publié.

Le maréchal est devenu célèbre non pas à cause de ses faits d'armes dans les guerres (bien qu'il y ait également participé), mais grâce à ses victoires dans des tournois chevaleresques. Il leur a donné seize ans de sa vie.

L'archevêque de Cantorbéry a appelé le maréchal le plus grand chevalier de tous les temps.

Déjà à l'âge de 70 ans, le maréchal conduit l'armée royale en campagne contre la France. Sa signature figure sur la Magna Carta en tant que garant de son respect.

Edouard le Prince Noir (1330-1376)

Fils aîné du roi Édouard III, prince de Galles. Il a reçu son surnom soit à cause de son caractère difficile, soit à cause de l'origine de sa mère, soit à cause de la couleur de l'armure.

Le "Prince Noir" a acquis sa renommée dans les batailles. Il a remporté deux batailles classiques du Moyen Âge - à Cressy et à Poitiers.

Pour cela, son père l'a particulièrement remarqué, faisant de lui le premier chevalier du nouvel Ordre de la Jarretière. Son mariage avec une cousine, Joanna de Kent, a également ajouté à la chevalerie d'Edward. Ce couple était l'un des plus brillants d'Europe.

Le 8 juin 1376, un an avant la mort de son père, le prince Edward mourut et fut enterré dans la cathédrale de Canterbury. La couronne anglaise a été héritée par son fils Richard II.

Le Prince Noir a marqué la culture. Il est l'un des héros de la dilogie d'Arthur Conan Doyle sur la guerre de Cent Ans, personnage du roman de Dumas Le Bâtard de Moleon.

Bertrand de Born (1140-1215)

Le chevalier et troubadour Bertrand de Born était le souverain du Périgord, propriétaire du château de Hautefort. Dante Alighieri a dépeint Bertrand de Born dans sa "Divine Comédie": le troubadour est en enfer, et tient sa tête coupée dans sa main en guise de punition pour le fait que dans la vie il a attisé les querelles entre les gens et aimé les guerres.

Et, selon Dante, Bertrand de Born ne chantait que pour semer la zizanie.

De Born, quant à lui, est devenu célèbre pour sa poésie courtoise. Dans ses poèmes, il glorifie, par exemple, la duchesse Mathilde, la fille aînée d'Henri II et d'Aliénor d'Aquitaine. De Born a connu de nombreux troubadours de son temps, tels que Guillem de Bergedan, Arnaut Daniel, Folke de Marseilla, Gaucelm Faydit et même le chercheur français Conon de Béthune. Vers la fin de sa vie, Bertrand de Born se retire à l'abbaye cistercienne de Dalon, où il meurt en 1215.

Gottfried de Bouillon (1060-1100)

Pour devenir l'un des chefs de la première croisade, Gottfried de Bouillon vendit tout ce qu'il possédait et abandonna ses terres. L'apogée de sa carrière militaire fut l'assaut contre Jérusalem.

Gottfried de Bouillon fut élu premier roi du royaume croisé en Terre Sainte, mais refusa un tel titre, lui préférant le titre de baron et défenseur du Saint-Sépulcre.

Il a laissé l'ordre de couronner son frère Baldwin roi de Jérusalem si Gottfried lui-même mourait - ainsi toute une dynastie a été fondée.

En tant que dirigeant, Gottfried s'est occupé d'élargir les frontières de l'État, a imposé des impôts aux émissaires de Césarée, Ptolémaïs, Ascalon et a soumis à son pouvoir les Arabes de la rive gauche du Jourdain. A son initiative, un statut a été introduit, qui s'appelait l'Assise de Jérusalem.

Il mourut, selon Ibn al-Qalanissi, lors du siège d'Acre. Selon une autre version, il serait mort du choléra.

Jacques de Molay (1244-1314)

De Molay était le dernier Maître des Templiers. En 1291, après la chute d'Acre, les Templiers transfèrent leur quartier général à Chypre.

Jacques de Molay se fixe deux objectifs ambitieux : il veut réformer l'ordre et convaincre le pape et les monarques européens de s'équiper d'une nouvelle croisade vers la Terre Sainte.

Les Templiers étaient l'organisation la plus riche de l'histoire de l'Europe médiévale, et leurs ambitions économiques commençaient à gêner les monarques européens.

Le 13 octobre 1307, sur ordre du roi de France Philippe IV le Beau, tous les templiers français sont arrêtés. L'ordre a été officiellement interdit.

Le dernier maître des Templiers est resté dans l'histoire, notamment grâce à la légende de la soi-disant "malédiction de de Molay". Selon Geoffroy de Paris, le 18 mars 1314, Jacques de Molay, montant au feu, convoqua au jugement de Dieu le roi de France Philippe IV, son conseiller Guillaume de Nogaret et le pape Clément V. Déjà enveloppé de nuages ​​de fumée, il promit le roi, conseiller et pape qu'ils ne lui survivent pas plus d'un an. Il a également maudit la famille royale jusqu'à la treizième génération.

Par ailleurs, une légende raconte que Jacques de Molay, avant sa mort, aurait fondé les premières loges maçonniques, dans lesquelles l'ordre interdit des Templiers était censé rester clandestin.

Jean le Maingre Boucicault (1366-1421)

Boucicault était l'un des chevaliers français les plus célèbres. A 18 ans, il se rend en Prusse pour aider l'Ordre Teutonique, puis il combat les Maures en Espagne et devient l'un des héros de la guerre de Cent Ans. Lors de la trêve de 1390, Boucicault participe au tournoi de joutes et y prend la première place.

Busiko était un chevalier errant et a écrit des poèmes sur ses prouesses.

La sienne était si grande que le roi Philippe VI le fit maréchal de France.

Lors de la célèbre bataille d'Azincourt, Boucicault fut capturé et mourut en Angleterre six ans plus tard.

Cid Campeador (1041(1057)-1099)

Le vrai nom de cet illustre chevalier était Rodrigo Diaz de Vivar. Il était un noble castillan, chef militaire et politique, héros national de l'Espagne, héros des contes populaires espagnols, des poèmes, des romans et des drames, ainsi que la célèbre tragédie de Corneille.

Les Arabes appelaient le chevalier le Sid. Traduit de l'arabe folklorique, "s'asseoir" signifie "mon seigneur". En plus du surnom "Sid", Rodrigo a également gagné un autre surnom - Campeador, qui se traduit par "gagnant".

La gloire de Rodrigo s'est forgée sous le roi Alphonse. Sous lui, El Cid est devenu le commandant en chef de l'armée castillane. En 1094, Cid a capturé Valence et en est devenu le souverain. Toutes les tentatives des Almorravides pour reprendre Valence se soldent par leurs défaites aux batailles de Kuart (en 1094) et de Bairen (en 1097). Après sa mort en 1099, Sid est devenu un héros folklorique, chanté dans des poèmes et des chansons.

On pense qu'avant la dernière bataille avec les Maures, El Cid a été mortellement blessé par une flèche empoisonnée. Sa femme a habillé le corps de Compeador en armure et l'a mis sur un cheval pour que son armée maintienne le moral.

En 1919, les restes de Cid et de sa femme, Doña Jimena, ont été enterrés dans la cathédrale de Burgos. Depuis 2007, Tisona, une épée qui aurait appartenu à Sid, se trouve ici.

William Wallace (vers 1272-1305)

William Wallace est un héros national de l'Écosse, l'une des figures les plus importantes de ses guerres d'indépendance de 1296 à 1328. Son image a été incarnée par Mel Gibson dans le film "Braveheart".

En 1297, Wallace a tué le shérif anglais de Lanark et s'est rapidement imposé comme l'un des chefs de la rébellion écossaise contre les Anglais. Le 11 septembre de la même année, la petite armée de Wallace bat la 10 000e armée anglaise sur le pont de Stirling. La majeure partie du pays a été libérée. Wallace a été fait chevalier et déclaré Gardien du Royaume, régnant au nom de Balliol.

Un an plus tard, le roi anglais Edouard I envahit à nouveau l'Ecosse. Le 22 juillet 1298, la bataille de Falkirk a eu lieu. Les forces de Wallace ont été vaincues et il a été contraint de se cacher. Cependant, une lettre du roi de France à ses ambassadeurs à Rome, datée du 7 novembre 1300, survit, dans laquelle il exige qu'ils soutiennent Wallace.

En Écosse, la guérilla se poursuit à cette époque et Wallace retourne dans son pays natal en 1304 et prend part à plusieurs affrontements. Cependant, le 5 août 1305, il est capturé dans les environs de Glasgow par des soldats anglais.

Wallace a rejeté les accusations de trahison lors du procès, en disant: "Je ne peux pas être un traître à Edward, car je n'ai jamais été son sujet."

Le 23 août 1305, William Wallace est exécuté à Londres. Son corps a été décapité et coupé en morceaux, sa tête accrochée au Great London Bridge et des parties du corps sont exposées dans les plus grandes villes d'Écosse - Newcastle, Berwick, Stirling et Perth.

Henri Percy (1364-1403)

Pour son personnage, Henry Percy était surnommé "hotspur" (éperon chaud). Percy est l'un des héros des chroniques historiques de Shakespeare. Déjà à l'âge de quatorze ans, sous le commandement de son père, il participe au siège et à la prise de Berik, dix ans plus tard il commande lui-même deux raids sur Boulogne. La même année 1388, il fut anobli dans la Jarretière par le roi Édouard III d'Angleterre et prit une part active à la guerre avec la France.

Pour son soutien au futur roi Henri IV, Percy devint connétable des châteaux de Flint, Conwy, Chester, Caernarvon et Denbigh, et fut également nommé justicier du nord du Pays de Galles. Lors de la bataille d'Homildon Hill, Hotspur captura le comte Archibald Douglas, qui commandait les Écossais.

Commandant hors pair de la guerre de Cent Ans, Bertrand Deguquelin, dans son enfance, ne ressemblait pas beaucoup au futur célèbre chevalier.

Selon le troubadour Cuvelier de Tournai, qui a compilé la biographie de Dugueclin, Bertrand était "l'enfant le plus laid de Rennes et de Dinan" - avec des jambes courtes, des épaules trop larges et des bras longs, une tête ronde laide et une peau de "sanglier" basanée.

Deguquelin participa au premier tournoi en 1337, à l'âge de 17 ans, et choisit plus tard une carrière militaire - comme l'écrit le chercheur Jean Favier, il fit de la guerre son métier « autant par nécessité que par inclination spirituelle ».

Surtout, Bertrand Du Guesclin est devenu célèbre pour sa capacité à prendre d'assaut les châteaux bien fortifiés. Son petit détachement, soutenu par des archers et des arbalétriers, a pris d'assaut les murs avec des échelles. La plupart des châteaux, qui avaient des garnisons insignifiantes, ne pouvaient résister à de telles tactiques.

Après la mort de Dugueclin lors du siège de la ville de Châteauneuf-de-Randon, il reçoit la plus haute distinction posthume : il est inhumé dans le tombeau des rois de France en l'église Saint-Denis aux pieds de Charles Quint.

John Hawkwood (vers 1320-1323 -1394)

Le condottiere anglais John Hawkwood était le chef le plus célèbre de la "White Company" - un détachement de mercenaires italiens du XIVe siècle, qui a servi de prototype aux héros du roman de Conan Doyle "The White Company".

Avec Hawkwood, des archers et fantassins d'armes anglais sont apparus en Italie. Hawkwood pour ses mérites militaires a reçu le surnom de l'acuto, "cool", qui est devenu plus tard son nom - Giovanni Acuto.

La renommée de Hawkwood était si grande que le roi anglais Richard II a demandé aux Florentins la permission de l'enterrer dans sa patrie à Hedingham. Les Florentins ont ramené les cendres du grand condottiere dans leur patrie, mais ont commandé une pierre tombale et une fresque pour sa tombe vide dans la cathédrale florentine de Santa Maria del Fiore.