La vie après la spiritualité. La vie de Noé après le déluge

Le monde après le déluge

Source - « Comment notre monde est né » par W. Gladshauer

L’inondation a pris fin et la terre a de nouveau émergé sous l’eau. Noé et sa famille quittèrent l'arche. Ce qu’ils voyaient devant eux, en fait, était un monde complètement nouveau et différent : « le monde d’alors » (2 Pierre 3 :6) avait complètement disparu. Beaucoup ne réalisent pas pleinement que Dieu a puni par le déluge non seulement le monde des êtres vivants, mais aussi la Terre entière : il a pris une apparence complètement différente. Autrefois luxuriante de végétation, la Terre est désormais devenue un désert. Les mers et les montagnes qui existaient avant le déluge ont disparu et d'autres complètement différentes sont apparues à leur place. Noé et ses fils posent le pied à la surface d'une nouvelle planète, totalement inconnue d'eux, et dont la formation est toujours en cours. Pendant plusieurs siècles après le déluge, de nouvelles populations ont beaucoup souffert des conséquences de cette catastrophe mondiale. La surface de la Terre a été secouée par des tremblements de terre constants, le déplacement des plaques continentales a conduit à la formation de nouvelles montagnes et de nouvelles failles, les vents marins ont provoqué de graves inondations et de fortes pluies prolongées. Il a fallu plusieurs centaines d’années avant que les transformations tectoniques qui ont commencé simultanément avec le déluge ne prennent fin et que les conditions de vie sur Terre ne se rapprochent de celles d’aujourd’hui. Les périodes glaciaires et les mouvements continentaux dont parlent souvent les uniformitaristes ont en effet dû se produire, mais pas dans les temps anciens, mais plusieurs siècles après le déluge. Dans le troisième tome de cette série, nous examinerons de plus près l'histoire de l'humanité après le déluge : la construction de la Tour de Babel, l'implantation des hommes sur toute la terre, les périodes archéologiques (Âge de la Pierre, du Bronze, du Fer), l’émergence de civilisations anciennes, les cultures d’Égypte et de Mésopotamie et, enfin et surtout, l’émergence du peuple israélien. Dans ce dernier chapitre du deuxième livre, nous souhaitons poursuivre le raisonnement commencé dans le premier chapitre. Jusqu’alors, nous regardions le monde principalement du point de vue des sciences naturelles. Nous avons retracé l'émergence de la flore, de la faune et de l'homme, exploré les causes et les forces qui ont façonné l'apparence actuelle de notre planète : d'abord lors de la semaine de la création, puis lors du déluge. En poursuivant cette ligne, nous souhaitons compléter ce livre. Comment le monde d’après le Déluge est-il devenu le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui et qui est accessible à la recherche scientifique naturelle ?

Livre de travail

Avec toutes nos questions, nous nous sommes jusqu’à présent tournés vers la Bible pour glaner des informations vitales pour nos recherches. Faisons-le maintenant. C'est véritablement un miracle : on trouve dans la Bible un livre entier contenant de précieuses descriptions de phénomènes naturels survenus peu après le déluge. Nous parlons du livre de Job. Il s'agit d'un livre très spécial de la Bible - non seulement en raison de son caractère unique littéraire et de sa profonde sagesse (il est dédié au thème émouvant de la profonde douleur humaine), mais également en raison des informations météorologiques et géophysiques qu'il contient. Nous sommes absolument sûrs que Job a vécu au cours du premier millénaire après le déluge. Son livre nous donne une description impressionnante des gigantesques transformations qui se sont produites sur la terre quelque temps après le déluge. Sans entrer ici dans de longues preuves, soulignons fortement que le livre de Job a été écrit au temps de Moïse ou même avant lui. Si l’on se souvient que Moïse, selon toute vraisemblance, possédait des documents écrits très anciens sur lesquels il a basé la première partie du livre de la Genèse, alors il se pourrait bien qu’il ait eu le livre de Job (peut-être écrit dans une langue différente). Grâce à l'autorité de Moïse, convaincu de l'inspiration de ce livre non juif, il put prendre place dans le canon de la Bible. Quoi qu’il en soit, tout indique que le livre de Job a été écrit peu après les événements qui s’y sont déroulés. Les sciences naturelles et la description historique de cette époque sont visibles dans le livre même à travers des formes poétiques sublimes. Cela nous amène à la question de savoir à quelle époque vivait Job. Que Job était un personnage historique ressort clairement de la lecture d’Ézéchiel. 14 : 14-20 et Jacques. 5.11. Nous pensons que Job a vécu au plus tard en 2000 avant JC. Ce qui suit plaide en faveur de cette hypothèse :

A) L'âge avancé de Job (cf. Job 42:16). Si l’on se souvient que l’espérance de vie des gens a progressivement diminué après le déluge, alors Job aurait dû vivre avant Terah, le père d’Abraham.

B) Le livre ne mentionne aucune forme de culte autre que le culte familial ; Job, en tant que chef de famille, en était également le prêtre (Job 1 : 5). Comme les patriarches, il ne connaissait que l'holocauste, sans faire de distinction entre celui-ci et le sacrifice spécial pour le péché (Job 1:5; cf. Gen. 8:20; 22:1-13; Lév. 1:4-6).

C) Nous rencontrons la vraie connaissance de Dieu en dehors du peuple juif, principalement dans des temps très anciens : souvenons-nous d'Abraham, Melchisédek, Jethro et Abimélec. De plus, dans ce livre, le nom de Dieu « Tout-Puissant » est utilisé, ce qui n'est caractéristique que du Pentateuque.

D) D'autres parallèles avec le livre de la Genèse, indiquant la grande antiquité du livre de Job, sont notamment la mention des anges comme « fils de Dieu » (Job 1-2, Gen. 6), la similitude du vocabulaire et le style des livres, ainsi que l'absence de livres, il n'y avait aucune mention de la Loi et de l'exode des Juifs d'Egypte.

E) Le livre de Job ne mentionne que les formes d'idolâtrie les plus anciennes : le culte du Soleil et de la Lune (Job 31 :26). Nous trouvons déjà ces cultes dans les civilisations égyptienne, akkadienne et sumérienne (cf. Ésaïe 24 :2 ; Deut. 4 :19 ; 17 :2-7).

Les événements du livre de Job se déroulent au pays d'Uz (Job 1 : 1), correspondant probablement à Édom (Genèse 36 : 28). La Septante mentionne le pays d'Uz comme le pays des Aïsites, un peuple que le géographe Ptolémée appelle habitants du désert d'Arabie (ils étaient donc voisins des Édomites qui vivaient dans les montagnes de Séir). Certains écrivains anciens ont même identifié Job avec Jobab, le roi d'Édom (Genèse 36 : 33). Ce qui parle également en faveur d'Édom, c'est que l'ami de Job, Éliphaz, était originaire de Théman, un endroit célèbre d'Édom (Gen. 36 : 4.11.15.42), et Élihu était des Buzites, un peuple qui vivait à proximité des Chaldéens dans le nord-est de l'Arabie (cf. (Job 1:17; 32:2). Enfin, le livre des Lamentations de Jérémie (4:21, cf. Jér. 25:20) indique un lien avec Édom.

Le climat à l’époque de Job

Sachant maintenant où se trouvait l’ancienne terre d’Uz, nous remarquons immédiatement que les conditions climatiques de cette époque étaient très différentes de celles d’aujourd’hui. Aujourd'hui, il y a un désert étouffant. Les animaux mentionnés par Job (lions, ânes sauvages, licornes, chacals et autruches - voir Job 30.29 ; 38.39 - 39.18) ne se trouvent pas du tout dans la péninsule arabique, mais sont très communs, par exemple, dans les savanes d'Afrique de l'Est. Cela doit signifier que le pays de Job devait avoir un climat tempéré et humide. Le livre parle également de nombreuses rivières et ruisseaux, mais aujourd'hui, au sud de la mer Morte, il est difficile de trouver même des oueds (ravins secs) qui se remplissent d'eau pendant les pluies, sans parler d'un ruisseau ou d'une rivière. Cette région est aujourd’hui l’un des endroits les plus chauds et les plus secs de la planète. Le deuxième signe notable d'un climat différent sont les grandes quantités de précipitations mentionnées dans le livre, non seulement de fortes pluies (36,26-33), mais même de la neige (6,15-18 ; 37,6-11 ; 38,28-30). Le fait que les habitants du pays d’Uz connaissaient la neige et la glace ne peut qu’indiquer que la péninsule arabique jouissait autrefois d’un climat beaucoup plus tempéré. Un changement climatique aussi marqué ne peut s’expliquer que par un changement majeur des zones climatiques. À l'époque de Job, les pluies étaient non seulement fréquentes, mais aussi si abondantes qu'elles détruisaient les récoltes. De fortes pluies ont parfois complètement emporté les plantes des champs (14,18-19). Apparemment, avant Job, les pluies étaient encore plus intenses, car il se souvient que les gens, poussés à l'extrême par la pauvreté et la faim, cherchaient de la nourriture dans la steppe. Ces malheureux furent chassés par leurs parents les plus riches et condamnés à vivre dans des grottes et des gorges (30 : 1-8). Comme nous le verrons plus tard, ces parias nous sont tous familiers en tant qu’hommes des cavernes du Pléistocène ! Les raisons du sort de ces personnes pourraient ne pas résider uniquement dans les fortes pluies, qui ont provoqué de mauvaises récoltes. Les grands tremblements de terre et les déplacements de la croûte terrestre ont également joué un rôle. Imaginons ce que c'était que de vivre dans un pays où les huttes en terre battue des pauvres étaient simplement balayées de la surface de la terre de temps en temps (4 :19-21) ! Certaines zones ont été complètement dépeuplées à cause des tremblements de terre et des éruptions volcaniques constantes, et seuls quelques exclus ont osé s'y installer (15.28). Aujourd’hui encore, dans de nombreux endroits au sud de la Palestine, on peut voir les ruines de bâtiments primitifs en pierre, attribués par les uniformitaristes à l’âge de pierre. Dans le troisième livre de cette série, nous nous attarderons plus en détail sur ces découvertes en analysant les couches culturelles des villes les plus anciennes de la planète, comme Jéricho.

La mer était une autre source de danger constant pour Job et ses contemporains. Aujourd’hui, le pays d’Uz est éloigné de la mer, mais Job en parle souvent. Pouce. 6.3 il parle du sable des mers, au ch. 9.8 - sur les « hauteurs » (vagues) de la mer. Que pouvait dire Job, un habitant de la savane, à propos de la hauteur des vagues ? Pouce. 12 : 15, il dit même à propos de Dieu qu’Il ​​« arrêtera les eaux, et tout séchera ; Il les laissera aller, et elles retourneront (déterreront) la terre ». Job connaissait donc le pouvoir destructeur des inondations ? Faisons attention à ses paroles au ch. 7:12 : « Suis-je la mer ou le dragon, pour que tu m'aies gardé ? » Apparemment, il était d'usage que les personnes qui vivaient avec Job installaient des postes afin d'informer rapidement les gens de l'approche des inondations, ainsi que des « monstres marins » - d'énormes dinosaures qui vivaient encore sur terre pendant un certain temps après le déluge (voir chapitre 4 et Job 40-41). Alors, comment les contemporains de Job sont-ils devenus si familiers avec la mer ? Peut-être leur pays bordait-il une mer aujourd’hui disparue ? Les géologues pensent en effet qu'il existait autrefois une grande mer à ces endroits, remplissant toute la vallée du Jourdain, y compris le lac Génésaret et la mer Morte, et située à des dizaines de mètres au-dessus de son niveau actuel. Aujourd'hui encore, on peut y voir des terrasses et des plages, formées par des vagues autrefois déchaînées. À cette époque, il y avait des pluies torrentielles en Palestine et des blizzards faisaient rage au nord. La forte érosion des sols provoquée par ces précipitations a conduit à la formation d'un grand nombre de grottes et de cavernes calcaires, qui à l'époque de Job servaient d'habitation aux « hommes des cavernes ».

Mouvement des continents

Pourquoi les gens installaient-ils des postes au bord de la mer ? Parce que, comme nous l’avons déjà vu, la mer a provoqué à maintes reprises de terribles inondations sur la terre. Le chapitre 12.15 décrit précisément l’apparition de ces raz-de-marée : peu de temps avant eux, l’eau se retire, exposant le fond humide de la mer. Avertis par les observateurs, les habitants quittent précipitamment la zone dangereuse. Puis les vagues reviennent à grande vitesse, s’écrasent sur le rivage et inondent de vastes étendues de terre. Eliphaz fait également référence aux vagues du déluge dans son discours, même s'il faut considérer qu'il ne fait peut-être qu'évoquer les vagues destructrices du déluge : « Ténèbres dans lesquelles vous ne voyez rien, et de nombreuses eaux vous ont couvert (allégorie ?). Pas au-dessus Y a-t-il Dieu au ciel ? Regardez les étoiles, comme elles sont hautes ! Et vous dites : « Que sait Dieu ? peut-il juger à travers les ténèbres ? Les nuages ​​​​sont son rideau, de sorte qu'il ne voit pas, mais fait seulement le tour du cercle céleste. " Adhérez-vous vraiment au chemin des anciens, le long duquel marchaient les gens sans loi, qui ont été prématurément détruits lorsque l'eau s'est déversée sous leur fondation?" (22.11-16). Job avait également un souvenir très vif des inondations, comparant ses amis à elles : « Ils sont venus vers moi comme par un large trou ; ils se sont précipités sur moi avec bruit » (30 : 14). Job et ses contemporains vivaient au bord de la mer et connaissaient cet élément redoutable.

Dans la Palestine d'aujourd'hui, dans les montagnes, se trouvent des plages de sable qui s'étendent jusqu'au Liban et sur la côte sud de la Turquie. Leur position élevée est due à l'élévation du terrain, mais on peut encore aujourd'hui voir des traces de vagues de crue frappant les rochers. L'actuelle ceinture cotonnière de la Turquie, la chaude côte méditerranéenne, n'est rien d'autre qu'une plage du Pléistocène formée par de puissantes marées. Les vagues ont écrasé le rivage rocheux et, au fil du temps, l'ont transformé en un sol fertile. Comment se forment de tels raz-de-marée ? Ils sont provoqués par des déplacements locaux de la croûte terrestre. Nous avons déjà beaucoup parlé des processus tectoniques sur terre : ils se produisent également de la même manière au fond des océans. À propos de la terre ferme, Job dit : « Il déplace les montagnes, et on ne les reconnaît plus ; il les transforme dans sa colère » (9 : 5). Ailleurs, il est écrit : « Quand une montagne tombe, elle est détruite, et le rocher est enlevé de sa place ; l'eau efface les pierres ; son flot emporte la poussière de la terre : ainsi tu détruis l'espérance de l'homme » (14 : 18). -19). À propos des océans, Job dit : « (Dieu) remue la mer par sa puissance » (26 : 12). En considérant les chapitres précédents, on peut associer ces affirmations à une époque historique précise : l'époque de Job correspond à la fin du Pléistocène ou au début de l'Holocène, les dernières périodes géologiques de l'histoire de la Terre. À cette époque, de gigantesques processus tectoniques provoqués par le mouvement des continents auraient dû se produire. L’une des raisons pour lesquelles la Palestine et l’ensemble du Moyen-Orient ont grandement souffert de la séparation des continents est l’immense rift de la vallée du Jourdain. Le mouvement de la croûte terrestre a conduit ici à la formation d'une faille géante, s'étendant sur 8 000 km des monts Ararat au nord-est de la Turquie jusqu'à Johannesburg en Afrique du Sud. Il s'agit déjà d'une faille géante, mais elle ne peut être comparée à la faille au fond de l'océan Atlantique, qui atteint une longueur de 67 000 km. On peut imaginer ce que c'était pour les habitants du pays d'Uz, qui ont vécu à l'époque de transformations aussi gigantesques. La recherche d'échos de ces événements dans le livre de Job est souvent compliquée par le fait que les traducteurs de la Bible ne connaissaient pas le contexte historique des catastrophes naturelles qui y sont décrites : considérant de nombreux événements comme des métaphores, ils n'ont pas pleinement transmis nous le sens de l'original. Par exemple, l’éminent interprète de la Bible Karl Buddha (1913) a voulu exclure complètement Job 12.22 de la traduction, le considérant trop abstrait. En traduisant littéralement ce verset, nous obtenons : « Il expose les profondeurs des ténèbres et met en lumière les ombres de la mort. » De plus, le mot « profondeurs » peut signifier quelque chose d’insondable (voir Eccl. 7 :24 ; Ps. 63 :7), mais il dérive du sens spécifique de « abîme profond » (Prov. 22.14 ; 23:27) ou « eaux profondes » (Proverbes 18:4 ; 20:5). Le verset 11 : 8 se situe à mi-chemin entre les significations concrètes et abstraites de ce mot. Le deuxième mot clé de ce verset, « ombres de la mort », peut être compris comme une description des ténèbres profondes (3.5 ; 16.16 ; 24.17 ; 34.22), du monde souterrain (10.21-22 ; 38.17) ou des profondeurs de la terre (28.3). , alors que les deux dernières interprétations sont difficiles à distinguer strictement. Dans le contexte de tout le chapitre 12, le sens concret du verset 22 l'emporte encore sur le sens abstrait (cf. tout d'abord vv. 7-9, 14, 23-25). Nous parlons ici de la puissance illimitée et parfois même apparemment incontrôlable de Dieu, commandant les éléments eau et dispersant les nations. Par conséquent, le verset 22 peut être lu comme suit : « Il ouvre les abîmes des ténèbres et fait apparaître les profondeurs obscures. » C’est tout à fait compréhensible : après tout, la fracture syro-africaine s’est formée sous les yeux de Job. Les chercheurs de la faille du Jourdain pensent qu'à cette époque, la croûte terrestre était simplement déchirée au sens littéral du terme. De nombreuses couches rocheuses à l’ouest du Jourdain sont encore dans l’ordre où elles étaient avant la faille. Les couches de la croûte terrestre ont été formées principalement par le Déluge, tandis que des déplacements géants des plaques continentales se sont produits pendant de nombreux siècles après celui-ci.

Dans la leçon de cosmologie de Dieu

À cet égard, la description de l’origine du monde et de son histoire ultérieure, que Dieu révèle à Job au chapitre 38, est extrêmement intéressante. La première partie du chapitre (où Dieu demande à Job ce qu'il sait de la création du monde afin de le juger) parle de la création de la Terre (vv. 4-7), de l'émergence de la mer (v. 8), et la formation de la couche de vapeur d'eau dont nous avons déjà parlé dans l'atmosphère (v. 9), la séparation de la terre et de la mer (v. 10) et quelques autres aspects de la création (aube, lumière, précipitations) . Mais, en rappelant les conclusions formulées au chapitre 4 sur le climat du monde d'avant le déluge, nous concluons que celles mentionnées à l'Art. 22 grêle et neige indiquent le temps qui a suivi l'inondation. Ensuite, nous lisons le verset 25, qui est très intéressant pour notre réflexion : « Qui fait des canaux (canaux) pour que l'eau se déverse (vagues de crue) ? On retrouve le mot « eau » avec la même signification dans le livre du prophète Nahum (« déluge accablant » ; 1.8) et le Psaume 31.6 (« débordement de nombreuses eaux »), le mot « canaux » avec la même signification se retrouve dans 1 Rois. 18,32.35.38 ; Ézéchiel. 31.4, et au sens de « approvisionnement en eau » dans 2 Rois. 18h17 ; 20h20 ; Est. 7.3 ; 36.2. Nous pouvons maintenant traduire notre verset comme suit : « Qui a fait un canal pour les eaux qui débordent ? » Le verbe utilisé dans ce verset est d'une grande signification : c'est une forme renforcée du mot hébreu « peleg » (peleg), trouvé dans un sens différent uniquement dans le Ps. 54:10, sous sa forme habituelle, il est utilisé dans Gen. 10h25 et 1 Par. 1 : 19, où nous lisons deux fois : « Éber naquit deux fils : le nom de l’un était Peleg, car de son temps la terre était divisée ; le nom de son frère était Joktan. » De nombreux grands esprits ont travaillé sur l’interprétation de ce verset, mais avant de l’étudier plus en détail, listons les faits que nous avons déjà établis :

A) Nommé dans Gen. 10h25, l'événement doit avoir eu lieu à l'époque de Job (voir ci-dessus).

B) Le verbe « peleg » (peleg) au verset 38.25 signifie division, division de la croûte terrestre et création d'un canal pour un grand ruisseau.

C) Les formes apparentées de mots dérivés du verbe « peleg » peuvent signifier « séparation », mais dans la plupart des cas, elles signifient « source » ou « canal creusé ». Ainsi, le mot « peleg » est en effet le plus souvent utilisé pour désigner l’écoulement de l’eau. Ceci est confirmé par des recherches sur les langues sémitiques apparentées.

D) La connexion supposée de ce mot avec le grec « pelagos » (mer), que l'on retrouve dans notre langue dans le mot « archipel », est également intéressante.

Nous n'excéderons donc pas notre autorité en reliant le verset 38.25 au mouvement des continents et à la formation des failles, expliquant Gen. dans le même esprit. 10h25. L'explication courante selon laquelle la division du territoire à l'époque de Peleg est liée à la colonisation et à l'isolement des peuples qui ont commencé après la confusion babylonienne des langues est, à notre avis, inacceptable ici. Du Gén. 10 :8-12, il est évident que la confusion des langues s'est produite au plus tard lors de l'établissement du royaume de Nimrod - mais Nimrod était le troisième après Noé, tandis que Peleg appartenait déjà à la cinquième génération, c'est-à-dire qu'il a vécu de manière significative (peut-être même plusieurs siècles) plus tard que la confusion des langues. De plus, nous ne lisons pas ici la division des nations (comme au v. 5, où un verbe complètement différent est utilisé pour cela), mais la division de la terre elle-même - la terre ferme, qui, comme dans Gen. 6-9, aurait dû former un tout (cf. chapitre 8). Nous parlons donc ici de la division mondiale de la croûte terrestre associée à la formation de failles remplies d’eau.

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Documentaires de science chrétienne qui soutiennent la Bible. Opinions de scientifiques et découvertes d'archéologues.

LES CROYANCES SCIENTIFIQUES ET RELIGIEUSES SONT-ELLES COMPATIBLES ?

(Préface)

Les croyances scientifiques et religieuses sont-elles compatibles ? Durant presque toute l’histoire des sciences, cette question ne pouvait que faire sourire. Quelle autre tâche pourrait être la tâche de la science si ce n’est l’étude de l’univers afin d’identifier les modèles existants ? Et puisque nous entreprenons d'étudier les lois de la nature, alors nous présupposons bien sûr à l'avance leur existence. Toute expérience scientifique confirme l'exactitude de cette hypothèse, témoignant de la beauté, de la rationalité et de l'harmonie qui règnent dans la nature.

Par conséquent, le jugement sur un sage législateur semble beaucoup plus plausible que la spéculation sur l’apparition aléatoire de toute splendeur naturelle. En d’autres termes, s’il existe des lois de la nature et que ces lois sont raisonnables (et toute l’expérience scientifique nous en convainc), alors inévitablement il y a un Législateur, et ce Législateur est également raisonnable. Car Ses choses invisibles, Sa puissance éternelle et Sa Divinité ont été visibles depuis la création du monde à travers la considération de la création (Rom. 1 : 20).

Un scientifique athée est comme un pêcheur malchanceux qui, d'une part, étant absolument sûr qu'il n'y a pas de poisson dans l'étang, pour une raison inconnue, y jette une canne à pêche, et d'autre part, malgré une prise constante, continue prétendre qu'il n'y a pas de poisson.

Une touche respectueuse aux mystères de l'existence, la compréhension du plan le plus élevé du Créateur a toujours été le véritable objectif et le plus grand plaisir d'un scientifique. Des scientifiques tels que Newton, Kepler, Planck, Copernic, Lomonossov, Pascal, Joule, Pasteur, Boyle, Mendel, Cuvier, Galilée et bien d'autres se sont entièrement consacrés à cet objectif. Un athée est aussi rare sur cette liste qu’une personne sourde l’est parmi les musiciens célèbres. Des siècles d'expérience ont montré que lorsque les résultats des recherches des naturalistes entraient en conflit avec les idées bibliques, ceux qui se hâtaient de déclarer la Bible comme un mythe ou d'y chercher seulement un sens allégorique se retrouvaient finalement honteux.

La véritable cause de la contradiction a toujours été l'inexactitude ou l'incomplétude des connaissances scientifiques, et les textes créés il y a des milliers d'années émerveillent à nouveau par l'authenticité et la poésie de la description de l'image physique du monde.

Une grave crise spirituelle a frappé la science au siècle dernier. Le moment clé de cette crise peut être considéré comme la publication en 1859, après vingt ans de doutes, par le marguillier Charles Robert Darwin de son ouvrage « L’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ». Les principaux experts de l'époque dans le domaine de la biologie et de la paléontologie ont soumis l'ouvrage à des critiques acerbes et constructives. De plus, Darwin lui-même était parfaitement conscient que ses travaux étaient purement spéculatifs et non prouvés.

« Ce livre vous laissera très perplexe ; il sera incroyablement hypothétique », écrivait l'auteur à l'un de ses collègues en 1858. "Cela ne servira probablement à rien d'autre qu'à un recueil de quelques faits." Même s'il me semble avoir trouvé ma façon d'aborder l'origine des espèces. Mais très souvent, presque toujours, l’auteur se convainc de la véracité de ses propres hypothèses. Jusqu'à la fin de ses jours, Darwin a continué à douter de l'exactitude des conclusions tirées : « Je suis sûr que dans ce livre il n'y a pratiquement aucun point sur lequel il est impossible de sélectionner des faits qui conduiraient à des conclusions directement opposées à celles que je trouvé." Et en effet, depuis plus de cent ans, la science n'a confirmé aucune des dispositions de cet ouvrage si sensationnel.

Cependant, le travail d'un naturaliste amateur est arrivé à un moment très opportun pour les tendances sociales émergentes de l'époque, et de nombreux adeptes de la théorie de Darwin, contrairement à son créateur lui-même, ont cessé de se demander si la construction spéculative qu'ils acceptaient comme base correspondait au moins à des faits scientifiques élémentaires comme, par exemple, l'absence de toute forme biologique transitionnelle dans les archives fossiles, ou, disons, ce qui est observé dans la pratique n'est pas le développement et l'émergence, mais au contraire la dégradation et l'extinction des espèces conformément aux lois fondamentales de la nature.

D'une manière ou d'une autre, à la fin du siècle dernier, le système mécaniste de vision du monde, basé sur la primauté des processus aléatoires, était devenu si répandu que les termes « athée » et « scientifique » ont souvent commencé à être utilisés comme synonymes. . En excluant le concept de Divine Providence de l'arsenal de la science, les scientifiques se sont volés non seulement méthodologiquement, mais aussi spirituellement. Et parallèlement à la science non spirituelle, l’art non spirituel, l’éducation non spirituelle, la production non spirituelle et la médecine non spirituelle ont grandi et se sont développés.

Cependant, la vision matérialiste du monde ne peut être qualifiée d'athée que sous certaines conditions. Le concept même de matière, infinie dans l’espace et dans le temps, est un objet de foi et non un objet de connaissance. Aussi paradoxal que cela puisse paraître pour des personnes qui, dès l'enfance, ont appris mécaniquement la thèse idéologique sur la supériorité de l'athéisme sur la conscience religieuse, la croyance en la non-existence de Dieu est le même type de pensée religieuse que la croyance en l'existence de Dieu. . Les deux ne sont que de la foi, car ces deux dispositions sont, en principe, non démontrables expérimentalement. Le matérialisme est la même forme de vision idéaliste du monde que toute autre, basée sur des constructions spéculatives. L'évolutionnisme n'est pas moins hypothétique que le créationnisme (la doctrine des sciences naturelles sur la création du monde), puisque notre observation des processus initiaux d'origine est impossible, et nous ne pouvons construire que certaines hypothèses basées sur l'interprétation des données expérimentales observées aujourd'hui.

Ainsi, la confrontation entre la foi en Dieu et le matérialisme n’est pas du tout une confrontation entre religion et science, mais une confrontation entre deux religions. L'un d'eux est basé sur la Révélation du Créateur - naturelle (à travers la possibilité de compréhension expérimentale des fondements de l'univers) et surnaturelle (à travers les Saintes Écritures). L’autre (le matérialisme) est dépourvu de tout fondement et, basé uniquement sur les propres inventions d’une personne, n’est essentiellement rien d’autre qu’une superstition. En même temps, la véritable science repose sur une représentation objective de faits observés et expérimentaux et ne doit en aucun cas dépendre des convictions du scientifique.

Alors pourquoi, parmi toutes les formes possibles de conscience religieuse, l’athéisme, le matérialisme et l’évolutionnisme ont-ils dominé au cours du siècle dernier ? Aussi triste que cela soit à admettre, l'humanité a attiré la seule chose qui unit ces directions - l'absence du concept de responsabilité personnelle d'une personne à la fois directement pour ses activités, ses pensées et ses actions, ainsi que pour leurs résultats futurs. Aujourd’hui, à la fin du XXe siècle, nous récoltons amèrement les fruits de ce que la science sans Dieu – c’est-à-dire la science athée – a donné à l’humanité. Dans le même temps, les scientifiques qui se déclarent athées ne remarquent même pas que, reconnaissant inévitablement l'existence des lois de la nature qu'ils étudient, ils, rejetant un Créateur intelligent, sont obligés d'attribuer les propriétés de rationalité et de détermination à la nature elle-même, ainsi glisser vers la position de la forme la plus primitive de vision religieuse du monde - le panthéisme. « Se disant sages, ils sont devenus insensés et ont changé la gloire du Dieu incorruptible en une image faite comme un homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles... Ils ont échangé la vérité de Dieu contre un mensonge et j’ai adoré et servi la créature au lieu du Créateur » (Rom. 1 : 22-25).

Mais même si - pour les raisons déjà mentionnées - les idées du matérialisme, de l'évolutionnisme et de l'athéisme étaient fermement ancrées dans la conscience publique, dans le système éducatif, dans la politique, dans le système de production et de distribution des biens, la science n'est pas restée immobile dans ces cent années et accumulé un énorme arsenal de données, ne laissant aucune place à de telles théories.

La cosmologie est parvenue à la ferme conviction que notre monde matériel n’a pas existé éternellement – ​​il est apparu instantanément à un moment initial précis.

La thermodynamique a confirmé la même conclusion, établissant qu'avec le temps, la quantité d'énergie utile dans le système diminue inévitablement, tendant vers zéro à la limite. Il y a encore assez d'énergie utile dans l'Univers, comme le prouve son âge limité et relativement jeune - sinon la soi-disant « mort thermique » de l'Univers se serait produite depuis longtemps, le Cosmos se serait transformé en Chaos.

La physique des particules élémentaires a atteint un niveau où les formes de matière (matière et champ) deviennent indiscernables les unes des autres et où apparaît le caractère secondaire des propriétés matérielles par rapport à des caractéristiques idéales, décrites uniquement en termes d'information. (Rappelez-vous ? : « Au commencement était la Parole... » (Jean 1 : 1) ; Au commencement « par la parole de Dieu les cieux et la terre furent formés » (2 Pierre 3 : 5) ;... « Les siècles ont été bâtis par la parole de Dieu, de sorte que de ce qui est invisible est né ce qui est visible » (Hébreux 11 : 3), etc.)

La microbiologie a suffisamment pénétré dans l'étude de la structure des organismes unicellulaires dits les plus simples pour être convaincue de l'impossibilité de l'émergence par hasard d'un mécanisme aussi complexe et fonctionnant bien.

La paléontologie a découvert et étudié des millions de restes fossilisés d'organismes anciens et n'a trouvé aucun (!) exemple de formes transitionnelles de développement d'espèces.

La génétique a démontré que les mutations au niveau génétique sont uniquement dégénératives. De plus, la quantité d'informations dans une molécule d'ADN est si grande que pour son apparition aléatoire, il n'y aurait pas assez de temps, des milliards de milliards de fois plus grands que l'âge de notre Univers, même selon les estimations les plus optimistes.

La systématique a établi que la sélection naturelle ne vise pas à corriger les écarts, mais à préserver les caractéristiques naturelles de l'espèce (sinon la systématique elle-même serait impossible).

Toutes ces réalisations et bien d'autres de la science moderne nous permettent, à la suite du physicien exceptionnel de notre temps, lauréat du prix Nobel, fondateur de la physique quantique Max Planck, d'admettre :

La religion et la science ne s’excluent pas du tout, comme on le croyait auparavant et comme le craignent beaucoup de nos contemporains ; au contraire, ils sont cohérents et se complètent. Et plus loin : toutes deux - la religion et les sciences naturelles - nécessitent la foi en Dieu pour leur justification, mais pour la première (religion) Dieu est au début, pour la seconde (science) - à la fin de toute pensée. Pour la religion, il représente le fondement, pour la science, la couronne du développement de la vision du monde.

Cependant, la reconnaissance d’un tel point de vue entraîne inévitablement certaines décisions d’ordre moral. Peut-être est-ce la peur de ces décisions qui est précisément la principale raison pour laquelle, malgré l'évidence des données disponibles, de nombreux scientifiques préfèrent encore porter en eux l'image d'un singe au lieu de l'image de Dieu ?

Essayons de ne pas rejeter catégoriquement telle ou telle version uniquement sur la base de l'argument largement répandu « cela ne peut pas être, car cela ne peut jamais arriver » et essayons de voir comment l'un des passages clés de la Bible s'accorde avec les données de la science moderne - l'histoire du Déluge Mondial ?

PAIX OU CATASTROPHE ?

Au cours des deux cents années qui se sont écoulées depuis que Lyell a publié ses travaux, les théories uniformitaristes des sciences naturelles ont atteint une domination presque totale sur les idées humaines. Selon l'approche adoptée, tous les processus sur Terre et dans l'Univers se sont toujours produits et se produiront de la même manière qu'à l'heure actuelle. À l’instar du légendaire sage aveugle qui toucha la queue de l’éléphant et affirma que l’éléphant était quelque chose de long et de mince, les naturalistes uniformitaristes nous dressent le tableau de milliards d’années de prospérité calme et monotone dans le passé et dans le futur.

Cependant, depuis peu, un nombre croissant de scientifiques reviennent aux positions traditionnelles du catastrophisme. Ils affirment que l’histoire de la Terre ne représente que des périodes distinctes relativement calmes, séparées par des événements catastrophiques – à l’échelle locale et mondiale. Et que ce sont ces catastrophes qui ont joué un rôle décisif dans la formation de l'apparence moderne de notre planète. Selon l'expression figurative de l'un des partisans du catastrophisme, l'histoire géologique de notre planète est semblable à la vie d'un soldat, dans laquelle de longues périodes d'ennui sont entrecoupées de courtes périodes d'horreur.

Lorsqu’on parle de cataclysmes mondiaux, on pense immédiatement au Grand Déluge, décrit dans les sixième, septième et huitième chapitres du livre de la Genèse, qui ouvre la partie de l’Ancien Testament de la Bible. Dans un premier temps, les critiques antibibliques, ayant découvert des similitudes avec le récit biblique dans les anciens récits sumériens et babyloniens sur le déluge, se sont empressés d'attribuer au livre de la Genèse le rôle d'un recueil de mythes et de légendes empruntés aux peuples voisins. Cependant, après avoir découvert les mêmes éléments décrivant un déluge global dans le folklore de cinquante-neuf tribus nord-américaines, quarante-six parmi les habitants de l'Amérique centrale et du Sud, dix-sept en Afrique et au Moyen-Orient, vingt-trois en Asie, trente-trois sept en Australie et dans les îles, ainsi que parmi les trente et un groupes ethniques des anciens habitants de l'Europe, peu de gens doutaient que l'écrivain ordinaire Moïse aurait difficilement pu entreprendre de telles expéditions folkloriques sur de longues distances. Il est bien plus probable que la mémoire de toute l’humanité contienne une histoire sur le même événement.

En effet, presque tous les peuples de la Terre qui ont une tradition de folklore épique, ou des textes sacrés vénérés par ces peuples, conservent le souvenir d'un gigantesque déluge mondial. Et toutes les légendes découvertes conservent trois caractéristiques principales communes de présentation :

1. Toute vie originelle sur terre a été détruite par un cataclysme grandiose et incomparable.

2. Toute la vie actuelle est venue d'une seule personne qui,

3. Ayant été prévenu de manière surnaturelle de la catastrophe imminente, il a construit un navire spécial et a survécu au déluge avec sa famille.

La plupart des récits contiennent même des détails indiquant que le Déluge a été causé par le péché ; que le juste sauvé a reçu un avertissement surnaturel de la catastrophe imminente ; que des animaux et des oiseaux ont été embarqués à bord du navire (ces derniers sont utilisés pour la reconnaissance dans les récits les plus détaillés) ; que le navire s'est arrêté sur une montagne ; que les aventures des habitants du navire se terminaient par un sacrifice d'action de grâce.

Il n'est pas surprenant que dans les traditions orales de différents peuples, cette histoire ait été déformée à des degrés divers et ait acquis des éléments folkloriques caractéristiques. Néanmoins, le témoignage biblique écrit l’a conservé dans sa plus grande intégralité.

TERRE ANTERIEURE

En quoi la Terre d’avant le Déluge était-elle différente de la planète d’aujourd’hui ?

Dans la description de la création du monde, nous lisons : « Et Dieu créa le firmament ; et il sépara l'eau qui était au-dessous du firmament de l'eau qui était au-dessus du firmament. Et c’est devenu ainsi. Et Dieu appela l’étendue ciel » (Genèse 1 : 7).

Ainsi, en passant au langage et aux idées modernes, lors de la création de l'atmosphère (firmament) le deuxième jour de la Création, certaines des réserves d'eau de la Terre étaient situées sur sa face extérieure, c'est-à-dire qu'au-dessus de la couche d'air, le globe était entouré d'une couche de vapeur d'eau : « J'ai fait des nuages ​​son vêtement et des ténèbres sur ses langes » (Job 38 :9). Un expert dans le domaine de la physique atmosphérique, le Dr Joseph Dillow (États-Unis), a évalué mathématiquement la quantité de vapeur d'eau qui pouvait être localisée de manière stable au-dessus de la couche d'air terrestre. Il s'est avéré qu'une telle couche devrait avoir une épaisseur équivalente à une couche de douze mètres d'eau liquide à la surface de la Terre. Si elle était détruite, une telle couche aurait dû provoquer de fortes pluies continues pendant une quarantaine de jours, ce qui, en fait, s'est produit ultérieurement, selon la chronologie biblique du Déluge. A titre de comparaison, disons qu'en cas de condensation soudaine de toute la vapeur d'eau de l'atmosphère moderne, il ne pleuvrait que quelques heures et la quantité totale de précipitations ne dépasserait pas cinq centimètres.

Quel impact une telle couche pourrait-elle avoir sur la vie terrestre ? De toute évidence, un tel écran d'eau, transmettant librement la partie visible de la lumière solaire, retardait le rayonnement (thermique) réfléchi à ondes longues, créant ainsi un effet de serre global. Dans ce cas, un climat tropical aurait dû être observé sur toute la surface de la planète d’un pôle à l’autre. En effet, l’étude des fossiles végétaux et des empreintes végétales indique clairement la présence dans un passé lointain d’une végétation tropicale similaire tant à l’équateur que dans les régions polaires. En témoignent également les abondants gisements de charbon dans l'Arctique et l'Antarctique, formés à partir d'énormes masses de plantes tropicales.

En outre, un réchauffement uniforme de la surface de la Terre aurait dû éliminer la possibilité de vents, d'ouragans, de précipitations, d'inondations et d'autres troubles météorologiques. Les données paléontologiques, quant à elles, confirment que la flore ancienne était dominée par des plantes géantes au système racinaire très peu développé, ce qui aurait été impossible en présence de vents et de précipitations. La Bible dit directement qu'avant le déluge, « le Seigneur Dieu n'a pas envoyé de pluie sur la terre... mais de la vapeur s'est élevée de la terre et a arrosé toute la surface de la terre » (Genèse 2 : 5-6). La pluie à venir sur la terre (Genèse 6 :4) fut une révélation à Noé de quelque chose que personne n'avait jamais observé (Hébreux 11 :7). Le manque d'activité météorologique est également confirmé par le fait qu'avant le Déluge, aucun arc-en-ciel n'était observé sur terre (Gen. 9 : 8-17). Même l'alternance des saisons, si familière à nous, n'est apparue qu'après le Déluge comme conséquence de la destruction de cette couche : « désormais, tous les jours de la terre, semailles et récoltes, froid et chaud, été et hiver, le jour et la nuit ne cesseront pas » (Genèse 8 : 22).

De plus, la couche de vapeur d’eau pourrait constituer un excellent bouclier naturel contre les radiations cosmiques dures, conduisant à des mutations dégénératives au niveau génétique, ce qui, à leur tour, raccourcirait la durée de vie des organismes vivants. En effet, dès le cinquième chapitre de la Genèse, nous pouvons voir que l'espérance de vie des ancêtres qui vivaient avant le Déluge était de :

Adam - 930 ans,
Sif - 912 ans
Enosh – 905 ans
Kainan - 910 ans,
Maleleil - 895 ans,
Jared - 962 ans
Mathusalem – 969 ans
Lémec – 777 ans,
Noé - 950 ans.

L’affirmation selon laquelle ces chiffres indiqueraient l’âge non pas en années, mais en mois ne résiste pas à la critique : dans ce cas, au moment de la naissance de Mathusalem, son père Enoch n’aurait eu que cinq ans. À propos, il n’est pas difficile de calculer, sur la base des données fournies dans le cinquième chapitre de la Genèse, que Lémec, le père de Noé, pendant les 56 premières années de sa vie, était un contemporain d’Adam, son ancêtre de la septième (!) génération.

Immédiatement après le Déluge (la destruction de la coque protectrice), l'espérance de vie commence à décliner rapidement et déjà pour Jacob elle n'est que de 147 ans, atteignant à l'époque de Moïse un niveau maximum proche de celui moderne : « nous perdons notre des années comme un son. Les jours de nos années sont de soixante-dix ans, et avec une plus grande force - de quatre-vingts ans ; et leur meilleur moment est le travail et la maladie, car ils passent vite, et nous fuyons » (Ps. 89 :9-10). Seuls les anciens surmontent cette barrière, mais même leur durée de vie dépasse rarement la limite de cent vingt ans. Dans les Écritures, cette limite est déclarée avant même le déluge et le raccourcissement de la durée de vie qui en a résulté : « Et le Seigneur [Dieu] dit ; Mon Esprit ne sera pas éternellement négligé par [ces] gens ; parce qu'ils sont chair; que leurs jours soient de cent vingt ans » (Genèse 6 : 3). Il est peu probable que l'auteur du livre de la Genèse, qui a été éduqué il y a trois mille cinq cents ans dans l'Égypte ancienne, connaisse quoi que ce soit en génétique, en gérontologie ou même en rayonnement cosmique lui-même. Une falsification délibérée est donc totalement exclue ici. Cependant, le graphique de réduction de la durée de vie a la forme d’une description d’un véritable processus physique dégénératif. La fluidité et la continuité de ce graphique constituent en elles-mêmes un bon argument en faveur du caractère naturel de la tendance qu'il décrit.

Une autre conséquence de l’existence d’une grande quantité d’eau au-dessus de l’atmosphère serait une augmentation de la pression atmosphérique, plus de deux fois (plus précisément 2,14 fois) supérieure à sa valeur actuelle. Nous en trouvons la confirmation dans les bulles d'air « préservées » dans l'ambre, dans lesquelles la pression partielle des principaux gaz qui composent l'atmosphère dépasse largement celle actuelle. La taille des fossiles et des empreintes d’insectes indique également une pression plus grande dans l’atmosphère ancienne que dans l’atmosphère actuelle. On sait que les organismes d'insectes reçoivent l'oxygène nécessaire à la vie directement par les capillaires de leur enveloppe chitineuse. Plus la pression atmosphérique est élevée, plus l’oxygène peut pénétrer en profondeur et, par conséquent, plus la taille des insectes peut atteindre. Et les spécimens fossiles sont en effet plus gros que les spécimens modernes. Par exemple, les libellules d'une envergure d'un demi-mètre ne sont pas si rares parmi elles.

L'hypothèse d'une pression atmosphérique plus élevée avant le Déluge est indirectement confirmée par le fait qu'avant le Déluge, le maintien des fonctions vitales des organismes humains et animaux ne nécessitait pas de nourriture animale (« Et Dieu dit : Voici, je vous ai donné toute plante produisant des graines qui est sur toute la terre, et tout arbre qui a des fruits et qui donne de la semence, ceci sera votre nourriture, ainsi qu'à tous les animaux de la terre, et à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui rampe. rampe sur la terre, dans laquelle se trouve une âme vivante, j'ai donné toute herbe verte pour nourriture" (Genèse 1:29-30). Mais immédiatement après le Déluge - dans un air plus raréfié que d'habitude - la même activité cela a nécessité une dépense d'énergie beaucoup plus importante (comme si vous deviez vous déplacer d'une vallée vers les hauts plateaux), ce qui, en fait, aurait pu être la raison de l'autorisation ultérieure de manger de la viande animale : tout ce qui bouge et qui vit sera à manger : comme des herbes vertes, je vous donne tout (Genèse 9 : 3).

Néanmoins, une couche d’eau de douze mètres ne suffirait clairement pas à recouvrir toutes les hautes montagnes qui existent sous tout le ciel (Genèse 7 : 19). La majeure partie des eaux du Déluge était sans aucun doute l’eau qui se trouvait sous le firmament. Apparemment, seule une petite partie était concentrée dans l’ancien océan. Une étude de la composition chimique de la substance météoritique de l'Univers montre que 19 % de celle-ci est constituée d'eau sous une forme ou une autre. Il n’y a aucune raison de croire que la teneur originelle en eau de la matière terrestre était très différente de ce niveau. Dans ce cas, le réchauffement rapide de l'intérieur de la Terre par des réactions de haute pression et de désintégration radioactive aurait dû conduire à la libération d'une partie importante de l'eau et à la dérive d'une grande quantité de solution aqueuse sursaturée dans un état surchauffé vers la croûte terrestre. . En surface, cela a dû s’accompagner d’une activité géothermique intense.

Mais dans le texte hébreu, le mot « ed », désignant la vapeur qui arrosait toute la surface de la terre (Gen. 2 : 6), peut également être traduit par source chaude, fontaine ou geyser. De plus, les quatre rivières qui coulaient dans des directions différentes depuis l’Eden (Pishon, Gihon (Geon), Hiddekel (Tigre) et Euphrate (Gen. 2 : 10-14) ne pouvaient avoir aucune origine autre que géothermique en l’absence de pluie. Et dans Apocalypse (14 :7), les sources d’eau sont spécifiquement mentionnées parmi les autres créations de Dieu : le ciel, la terre et la mer.

Ainsi, le modèle de la Terre antédiluvienne décrit dans la Bible ne contredit en rien les données scientifiques, même si la plupart de ces contradictions n'auraient pas été évidentes pour un falsificateur de cette époque. Très probablement, en effet, « au commencement, par la parole de Dieu, les cieux et la terre furent faits d'eau et d'eau » (2 Pierre 3 :6).

POURQUOI NOAH EST-IL IVRÉ ?

Une confirmation indirecte intéressante de la valeur plus élevée de la pression atmosphérique dans le passé (et en même temps de la fiabilité du texte biblique) est le trouble décrit dans le neuvième chapitre de la Genèse qui est arrivé à Noé immédiatement après le déluge.

Jusqu’à très récemment (lorsque la pasteurisation, la mise en conserve et la réfrigération ont été inventées), la vinification était le seul moyen de préparer et de conserver les boissons. En règle générale, on préparait du vin obtenu par fermentation naturelle du jus de raisin et ayant un titre d'environ 12% vol. Il n’est pas surprenant que lorsque Noé a recommencé à cultiver après le déluge, il ait rapidement planté une vigne. Mais dans les conditions changées, cela a conduit à des conséquences assez graves pour l'histoire de l'humanité : « Et il but du vin, s'enivra et se coucha nu dans sa tente. Et Cham, le père de Canaan, vit la nudité de son père, et sortit et le rapporta à ses frères. Sem et Japhet prirent la robe, et la mettant sur leurs épaules, ils reculèrent et couvrirent la nudité de leur père ; leurs visages étaient tournés vers l'arrière, et ils ne voyaient pas la nudité de leur père. Noé se réveilla de son vin et apprit ce que son plus jeune fils lui avait fait ; et il dit : Maudit soit Canaan ! Il sera le serviteur des serviteurs de ses frères » (Genèse 9 :21-25).

De la description ci-dessus, on a l'impression que l'effet produit par la consommation de vin a été une surprise pour Noé lui-même (nous savons que Noé était un homme juste et irréprochable (Genèse 6 : 9), et une telle caractéristique dans toute société présuppose modération et abstinence des excès), et pour sa famille - c'est précisément ce qui peut déterminer la réaction inadéquate de son fils le plus petit (c'est-à-dire le milieu des trois - par opposition au « plus jeune »), qui à cette époque avait déjà son ses propres enfants et la vue d'une personne nue n'était pas à son goût une curiosité. Il semble que Ham ait vu une personne ivre pour la première fois de sa vie. De plus, ce qui est arrivé à Noé était le premier cas d’intoxication alcoolique décrit dans toute l’histoire de l’humanité.

Les effets qui se produisent sur le corps humain à la suite d'une exposition à l'alcool (éthanol) dépendent principalement du degré d'accumulation d'acétaldéhyde, formé à la suite de l'oxydation de l'éthanol.

Le métabolisme de l’éthanol peut être schématiquement représenté comme suit :

éthanol –> acétaldéhyde –> acide acétique –> acétylcoenzyme A –> cycle de Krebs –> CO2 + H2O + énergie
↓
synthèse d'acides gras et de cholestérol;
diverses réactions biosynthétiques.

L'acétaldéhyde est une substance hautement toxique, et bien que le degré d'intoxication soit généralement mesuré par la concentration d'éthanol dans le sang, c'est la teneur en acétaldéhyde dans le sang et la rapidité de son élimination qui détermine le tableau clinique de l'intoxication alcoolique. Le corps s’efforce de se débarrasser le plus rapidement possible de l’acétaldéhyde libre grâce à une réaction d’oxydation pour former de l’acide acétique. Cette réaction nécessite la participation de l'enzyme aldéhyde déshydrogénase, qui utilise le NAD+ (nicatinamide adénine dinucléotide) comme cofacteur :

O O
CH3-C + NAD+ + H2O -> CH3-C + NADH + H+ (1)
\ \
N OH
(acétaldéhyde-acide acétique)

NAD+ accepte les électrons du substrat d'oxydation (en particulier de l'acétaldéhyde) et les transfère le long de la chaîne porteuse d'oxygène, ce qui s'accompagne de la génération d'énergie stockée sous forme d'ATP (adénosine triphosphate). Ce processus, appelé oxydation biologique, se produit dans les mitochondries des cellules. La chaîne de transport d'électrons est constituée de NAD, FAD (enzyme flavine), de coenzyme Q (ubiquinone), ainsi que de cytochromes : b, cl, c et a.

L'oxygène est l'accepteur final d'électrons, et lorsqu'il est déficient (par exemple diminution de la pression partielle dans l'air inspiré, notamment due à une baisse de pression), le système biologique enzymatique d'oxydation fonctionne à charge réduite, comme un résultat de quoi l'équilibre de la réaction (1) se déplace vers la gauche avec l'accumulation d'acétaldéhyde dans l'organisme et le développement des effets inhérents à l'intoxication alcoolique, plus prononcés qu'avec une quantité normale d'oxygène.

Mais l’effet de l’alcool sur le corps dépend directement de la quantité d’oxygène dans le sang d’une personne et, à son tour, de la pression partielle d’oxygène dans l’air. De nombreux voyageurs qui ont visité les régions de haute montagne du Caucase du Sud ont connu le fardeau de « l’hospitalité » locale. Les résidents locaux les impliquent souvent dans un jeu qui est presque devenu un élément de culture, lorsque le refus de partager et de boire du vin de manière égale est déclaré un manque de respect pour les traditions populaires séculaires. Le but ultime de ce divertissement est de conduire l’invité à la folie afin de vérifier l’avantage des montagnards sur les « faibles d’en bas ». Sans s'en rendre compte, les propriétaires, dont le corps est adapté aux conditions de haute altitude, profitent de l'effet de l'hypoxie sur le métabolisme de l'alcool, qui se produit lorsque la pression diminue, provoquée par une augmentation d'environ un an et demi à deux mille mètres.

Dans quelle mesure une réduction de la pression atmosphérique de 1,14 atmosphère aurait-elle dû avoir un impact plus significatif sur les processus métaboliques du corps, soit plus de deux fois plus ?! Il semble qu'avant le Déluge, l'effet alcoolique du vin sec n'était peut-être pas beaucoup plus important qu'aujourd'hui - du fait de la consommation de kéfir et d'autres produits laitiers fermentés : le niveau actuel d'oxygène dans notre sang est tout à fait suffisant pour le traitement direct du l'alcool qu'ils contiennent. Quoi qu’il en soit, Noé n’est pas blâmé pour cette ivresse accidentelle, même si l’attitude générale de la Bible à l’égard de l’ivresse est clairement négative.

Ainsi, nous voyons que le cas décrit est tout à fait cohérent avec nos idées modernes sur l'influence des changements de pression atmosphérique sur l'effet de l'alcool sur le corps humain. Mais tout cela n’était pas connu il y a plusieurs milliers d’années, donc la seule explication de la cohérence du récit biblique est qu’il décrit des événements qui se sont réellement produits.

"MÉCANISME" DE L'INONDATION

Quels processus ont réellement eu lieu lors de l’événement catastrophique que nous appelons le « déluge biblique » ?

En répondant à cette question, il faut comprendre que la correspondance des phénomènes surnaturels avec les lois de la nature n'enlève rien à leur caractère miraculeux. D’ailleurs, le fait le plus surprenant n’est pas la « violation », mais la présence même de ces lois, dont la seule explication ne peut être que l’existence d’un Créateur intelligent, et non la soumission de l’univers au hasard, comme le font le matérialisme et le matérialisme. théorie de l’évolution.

Voici comment le début de la catastrophe est décrit dans l'Écriture : « L'année six cents de la vie de Noé, le deuxième mois, le dix-septième jour du mois, ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, le les fenêtres du ciel furent ouvertes ; et la pluie tomba sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits » (Genèse 7 : 11-12).

C’est ainsi que les géophysiciens décriraient ce même phénomène. Le réchauffement continu de l'intérieur de la Terre a amené la croûte terrestre dans un état de stress proche du critique. Même un impact externe mineur, qui pourrait être la chute d'une grosse météorite ou une simple déformation de marée, provoquait inévitablement une fissure dans la croûte terrestre. Cette fracture, se propageant à la vitesse du son dans la roche, n'a mis que deux heures pour faire le tour de la planète entière. Sous l'influence de la pression, les roches en éruption se sont précipitées dans les failles résultantes - les sources du grand abîme - avec les eaux souterraines surchauffées (même à notre époque, environ quatre-vingt-dix pour cent des produits d'une éruption volcanique sont de l'eau). Selon les calculs, l'énergie totale de cette éruption était 10 000 fois supérieure à l'énergie de l'éruption du volcan Krakatoa. La hauteur de l'éjection de la roche était d'environ vingt kilomètres et les cendres qui s'élevaient dans les couches supérieures de l'atmosphère entraînaient une condensation active et la destruction de la couche protectrice d'eau et de vapeur tombée au sol sous de fortes pluies. Les eaux souterraines constituaient la part du lion de toutes les eaux du Déluge - la quantité totale d'eau jaillie des profondeurs est égale à environ la moitié de l'approvisionnement en eau des mers et océans modernes. Les sources du grand abîme ont inondé d'eau la surface de la terre pendant cent cinquante jours (Genèse 7 : 24), tandis que la pluie est tombée pendant seulement quarante jours et quarante nuits, inondant la terre, selon les calculs, d'une intensité de 12,5 millimètres par heure.

La disparition de la couverture naturelle des serres a entraîné un refroidissement quasi instantané dans les régions polaires de la planète et l'apparition d'une puissante glaciation. De nombreux représentants de la flore et de la faune tropicales ont été gelés dans les glaciers polaires. Les paléontologues trouvent constamment dans le pergélisol des restes parfaitement conservés d'animaux et de plantes anciens - mammouths, tigres à dents de sabre, palmiers et pruniers aux feuilles vertes et aux fruits mûrs, etc.

Selon certaines preuves, les Aléoutes nourrissaient à plusieurs reprises leurs chiens avec de la viande de mammouth congelée. Les découvertes de mammouths avec de la nourriture conservée non digérée dans l'estomac et même de la nourriture non mâchée dans la bouche étaient sensationnelles. Le pergélisol en général n'est rien de plus que des couches de masse d'eau et de boue instantanément gelées d'une profondeur totale de plusieurs à plus de dix cents mètres (à certains endroits, le forage à une profondeur de 1 200 mètres n'a pas permis d'atteindre la roche mère rocheuse), et tous sont littéralement saturés de restes végétaux et animaux surgelés parfaitement conservés. En fait, ce sont les mêmes couches géologiques sédimentaires, mais non gelées, mais gelées. C’est pourquoi tout ce que l’on trouve actuellement ailleurs, au mieux sous forme de fossiles, est présenté ici sous une forme « fraîchement congelée ». Les experts estiment qu'un tel effet ne pourrait être obtenu qu'en abaissant instantanément la température à -50-100 degrés Celsius. Tout cela témoigne incontestablement de la soudaineté de la catastrophe et réfute la théorie d'une glaciation progressive.

D’énormes tempêtes et raz-de-marée ont fait rage dans l’océan géant qui en a résulté. Tous les êtres vivants ont été emportés des zones de terre restantes et transportés dans les basses terres, où, ensevelis par des coulées de boue boueuse, des cendres volcaniques et des matières sédimentaires, se sont formés ce que l'on appelle les « cimetières de dinosaures » - des lieux où de gigantesques accumulations de restes fossilisés d'une grande variété d'espèces de grands et petits animaux. Le caractère chaotique des accumulations et la localisation non naturelle des restes fossiles indiquent clairement la mort soudaine et violente des créatures ensevelies.

Les eaux géothermiques chaudes, légèrement acides, sursaturées de substances dissoutes, se mélangent aux eaux légèrement alcalines de l'océan froid. Cela a provoqué une précipitation intense à la fois des substances initialement dissoutes ramenées à la surface et des produits de la réaction de neutralisation. En conséquence, notre planète entière était recouverte d’épaisses couches de roches sédimentaires. À la surface de l'eau, des « îles » flottantes géantes d'arbres et de plantes flottantes dérivaient, qui, devenant du bois flotté, formèrent ensuite des gisements de charbon modernes.

À l'époque du triomphe de la théorie de l'uniformitarisme, il était généralement admis que des roches sédimentaires se sont formées au fond des océans du monde sur des millions d'années. Cependant, la science moderne n'a pas donné de réponse de ce point de vue aux questions :

– Pourquoi les roches sédimentaires couvrent-elles presque uniformément la quasi-totalité de la surface de la Terre si la planète n’a jamais été complètement recouverte d’eau ?

– Comment se sont formés les fossiles s'il faut des millénaires pour recouvrir les restes de sels minéraux à précipitation lente, et qu'un mois suffit pour la pourriture et la destruction par les bactéries et les nécrophages ?

– Pourquoi la plupart des fossiles et des empreintes montrent-ils la mort et l’enterrement instantanés des organismes ? Il n'est pas rare de trouver des poissons fossilisés se nourrissant de poissons plus petits, ou enfouis dans les sédiments au moment de l'accouchement.

– Comment expliquer l’existence d’arbres fossilisés dans les strates sédimentaires, traversant plusieurs couches sédimentaires différentes ?

– Pourquoi les roches sédimentaires carbonatées sont-elles blanches et pratiquement dépourvues d’impuretés en quantité qui aurait dû s’accumuler lors du dépôt progressif de ces roches sur des millions d’années ?

Au fil du temps, le nombre de ces questions ne fait qu'augmenter et un nombre croissant de spécialistes reviennent à la théorie auparavant généralement acceptée de l'origine des inondations des dépôts sédimentaires, des veines de charbon et des fossiles de la Terre.

L'ARCHE

Cependant, le Déluge n’a pas complètement détruit la vie. Selon la Bible, « Noé et ses fils, sa femme et les femmes de ses fils avec lui entrèrent dans l’arche après les eaux du déluge. Et [des oiseaux purs et des oiseaux impurs, et] du bétail pur, et du bétail impur, [et des bêtes] et de tout ce qui rampe sur la terre, deux par deux, mâle et femelle, entrèrent dans l'arche de Noé » ( Gen. 7 , 7-9). Est-ce possible? Quelle était l’arche ? Combien d’animaux peut-il accueillir ? Combien d’animaux fallait-il emmener sur l’arche ?

La Bible décrit ainsi la construction de l’arche : « Fais-toi une arche en bois de gopher ; faites des compartiments dans l'arche et enduisez-la de poix à l'intérieur et à l'extérieur. Et faites ainsi : la longueur de l'arche est de trois cents coudées ; sa largeur est de cinquante coudées et sa hauteur de trente coudées. Et tu feras un trou dans l'arche, et tu la feras d'une coudée au sommet, et tu feras une porte dans l'arche sur le côté ; construisez-y une [habitation] inférieure, une deuxième et une troisième » (Genèse 6 : 14-16). Ainsi, l'arche (en russe moderne, ce mot signifie simplement « boîte » ou « cercueil ») était un grand navire à trois ponts dont les dimensions hors tout étaient d'environ 150 x 25 x 15 mètres. Le déplacement de l'arche, à moitié immergée dans l'eau, était d'environ 20 000 tonnes. Les bateaux à moteur « Ivan Franko », « Alexandre Pouchkine », « Taras Shevchenko » et « Shota Rustaveli » ont le même déplacement. Il n'avait pratiquement aucun analogue jusqu'à l'avènement des navires modernes entièrement métalliques. Cependant, il est surprenant que le rapport entre la longueur et la largeur de l'arche ait la valeur désormais largement connue de 6/1, ce qui confère au navire des performances optimales en dérive. Le rapport entre la largeur et la hauteur de l'arche lui confère une stabilité, éliminant ainsi la possibilité de rouler dans toutes les conditions de mer. La superficie totale des ponts de l'arche était de 9 300 mètres carrés et le volume était de 43 000 mètres cubes, ce qui équivaut à 569 wagons spéciaux pour le transport du petit bétail, pouvant accueillir - selon les normes en vigueur dans le monde - 240 animaux chacun. Les animaux ont très probablement été capturés alors qu'ils n'avaient pas encore atteint l'âge adulte, car on s'attendait à ce qu'ils donnent naissance à autant de descendants que possible après « l'atterrissage ».

Combien d’animaux Noé devait-il emmener avec lui dans l’arche ? Selon les experts, il existe 1 075 100 espèces d’organismes vivants sur Terre. Cependant, beaucoup d’entre eux n’avaient pas besoin de l’arche. Il s’agit de 21 000 espèces de poissons, 1 700 espèces de tuniciers, 600 espèces d’échinodermes, 107 000 espèces de mollusques, 10 000 espèces de coelentérés, 500 espèces d’éponges, 30 000 espèces de protozoaires. La plupart des 838 000 espèces d'arthropodes et des 35 000 espèces de vers, de nombreux mammifères aquatiques, amphibiens, reptiles et insectes pourraient prendre soin d'eux-mêmes.

Ainsi, environ 35 000 animaux ont dû être embarqués à bord de cette ferme à fourrure géante et flottante, qui ne remplissait le navire qu'au quart, laissant suffisamment d'espace pour un équipage de huit personnes, des vivres et des aliments pour animaux. Cependant, certains experts estiment qu'il n'était pas particulièrement nécessaire de disposer de très grandes réserves de nourriture - une diminution de plus de deux fois de la pression atmosphérique en seulement quarante jours en raison de la disparition de la couche d'eau et de vapeur au-dessus de l'atmosphère aurait dû entraîner une forte diminution. dans les processus métaboliques chez les organismes vivants peu habitués à de tels phénomènes (même aujourd'hui, alors que l'instabilité de la pression atmosphérique est constamment vécue par chacun dès la naissance, beaucoup savent par eux-mêmes à quel point il est difficile de le tolérer), et de nombreux animaux pourraient être dans un état inhibé, proche de l'animation suspendue.

D'ailleurs, des dimensions aussi grandes de l'arche données dans l'Écriture remettent une fois de plus en question le caractère mythique ou la falsification du texte. En effet, à l’époque de Moïse, la navigation n’était considérée comme possible qu’à bord de petits bateaux, et le nombre d’espèces animales connues s’élevait à peine à plusieurs centaines. Il serait peut-être plus naturel pour un falsificateur ou un écrivain de décrire Noé comme une sorte de grand-père Mazai, sauvant les animaux sur son petit bateau. Une structure aussi gigantesque n'était pas nécessaire en cas d'inondation non pas mondiale, mais locale - au cours des décennies consacrées à la construction de l'arche, il aurait été beaucoup plus facile de migrer vers une zone non sujette aux inondations.

Malheureusement, l’histoire n’a conservé aucune indication sur l’arbre qui portait le nom de gopher à l’époque de Noé (et peut-être même de Moïse). Les opinions des chercheurs modernes sur cette question diffèrent considérablement. L'un des points de vue extrêmes affirme que le gopher est un type de chêne, l'autre autorise l'existence d'un matériau synthétique sous ce nom, par exemple des résines végétales spécialement traitées renforcées de fibres de roseau comme la fibre de verre moderne. Peut-être qu'avec le temps, des fouilles archéologiques régulières dans la région d'Ararat nous révéleront ce secret. Mais que l’arche ait survécu ou non jusqu’à ce jour, aucune autre explication ne peut être trouvée quant à la manière dont la vie a été préservée lors de ce cataclysme mondial.

OÙ EST PASSÉE L'EAU ?

Ainsi : « Et toute chair qui se remuait sur la terre perdit la vie, ainsi que les oiseaux, et le bétail, et les bêtes sauvages, et tous les reptiles qui rampaient sur la terre, et tous les hommes ; tout ce qui avait le souffle de l'esprit de vie dans ses narines sur la terre ferme est mort. Toute créature qui se trouvait à la surface de la terre fut détruite ; depuis l'homme jusqu'au bétail, en passant par les reptiles et les oiseaux du ciel, tout fut détruit de la terre : seul Noé resta et ce qui était avec lui dans l'arche... L'eau revint peu à peu de la terre, et l'eau commença à diminuer. au bout de cent cinquante jours. Et l'arche reposa le septième mois, le dix-septième jour du mois, sur les montagnes d'Ararat. L'eau diminua continuellement jusqu'au dixième mois ; le premier jour du dixième mois, les sommets des montagnes apparurent... La six cent unième année [de la vie de Noé], le premier [jour] du premier mois, l'eau de la terre tarit » (Gen. .7, 21-23 ; 8, 3-5, 13).

Il semble souvent naturel de se demander : où est passée l’eau après le Déluge ?

La réponse est très simple : nulle part ! Toute l’eau qui a recouvert la terre pendant le Déluge reste encore aujourd’hui à la surface de la terre. Il couvre encore la planète à plus de soixante-dix pour cent, avec un volume total de 1,1 milliard de kilomètres cubes. Si la topographie de la Terre s'aplatissait soudainement pour former une boule lisse, au sommet de cette boule se trouverait une couche d'eau de 3 700 mètres d'épaisseur. Dans la Bible, vous pouvez trouver à plusieurs reprises des indications selon lesquelles les mers et les océans d'aujourd'hui sont les mêmes eaux avec lesquelles la terre a été noyée aux jours de Noé (Job 38 :8-11 ; Ps. 103 :6-9 ; Ésaïe 54 :9). .

Comment la terre est-elle à nouveau sortie de l’eau ? Cette question devient plus ou moins claire lorsque l'on découvre une propriété intéressante de la lithosphère, appelée le mot grec « isostasie », qui signifie « équilibre », la même position de la balance, l'équilibre. Il est plus facile d’expliquer de quoi il s’agit en expliquant ce que serait son absence. Dans ce cas, le poids de la même charge (par exemple, une boule de billard) dépendrait de l'endroit sur Terre où nous la mesurons - dans l'océan, dans une plaine ou sur une colline. Plus l'épaisseur de la croûte terrestre à cet endroit est forte, plus notre poids serait attiré vers le sol et plus le poids mesuré serait important. Pouvez-vous imaginer ce qui se passerait dans ce cas ? L'eau coulerait des vallées vers les montagnes. Un terrain accidenté pourrait perturber les animaux, les poissons et les oiseaux qui utilisent la gravité pour naviguer dans l'espace. Et les commerçants auraient tendance à acheter des marchandises sur la côte et à les revendre plus haut dans les montagnes (en utilisant uniquement des balances à ressort, puisque le poids des poids changerait également).

Cependant, comme le montrent des études gravimétriques précises, la force de gravité est quasiment la même sur toute la surface de la Terre. Ce phénomène est appelé isostasie. Cela se manifeste par le fait que la croûte terrestre relativement mince (environ 70 km) et légère (principalement du granit) repose sur une couche épaisse (2 900 km) d’un manteau terrestre beaucoup plus lourd. Et bien que le manteau terrestre soit composé de matière solide (la viscosité de la substance du manteau est 100 fois supérieure à celle du granit), aux températures et pressions élevées régnant dans les entrailles de la terre, toute matière solide présente la propriété de plasticité. Plus une partie de la croûte terrestre est épaisse, plus sa limite inférieure (les bases des montagnes - voir : Deut. 32, 22 ; Ps. 17, 8 ; Jonas 2, 7, etc.) s'enfonce, déplaçant la substance de la croûte terrestre. manteau. En revanche, plus elle s'élève au-dessus de la surface par rapport aux zones voisines. Ainsi, le poids total de la croûte et du manteau sur des surfaces égales de la surface terrestre reste presque le même dans les montagnes, dans les plaines et dans les océans.

Mais comment cet équilibre est-il atteint ? Qui... a pesé les montagnes avec une balance et les collines avec une balance ? (Ésaïe 40, 12). Le fait est que les blocs lithosphériques se comportent exactement de la même manière que des cubes de bois d’épaisseurs différentes flottant dans une mare d’eau. Nous pouvons influencer ce système comme nous le souhaitons. Par exemple, remplacez l'eau par du mercure ou modifiez d'une manière ou d'une autre le poids ou le volume des cubes eux-mêmes. Le système reviendra inévitablement à un état d’équilibre isostatique. Certes, la plasticité du système « croûte terrestre – manteau terrestre » est nettement inférieure à celle du système « bassin – cubes ». C'est pourquoi il a fallu si longtemps pour que l'épaisse lithosphère continentale « flotte », rétablissant à nouveau un état isostatique stable, en pleine conformité avec l'Écriture : Vous avez posé la terre sur des fondations solides : elle ne tremblera pas pour toujours. « Tu l'as recouvert de l'abîme comme d'un vêtement ; il y a des eaux sur les montagnes. Ils fuient devant Ta réprimande, ils s'en vont promptement devant la voix de Ton tonnerre ; Les montagnes s'élèvent, les vallées descendent jusqu'au lieu que tu leur as fixé. Tu as fixé une limite qu'ils ne franchiront pas, et ils ne reviendront pas couvrir la terre » (Ps. 103 : 5-9).

Il fallut soixante-quatorze jours, soit deux mois et demi, pour que la masse continentale s'élève depuis le niveau maximum du déluge, « lorsque l'eau sur la terre augmenta extrêmement, de sorte que toutes les hautes montagnes qui étaient sous le ciel furent couvertes ; l'eau s'élevait au-dessus d'eux de quinze coudées » (Gen. 7, 19-20), jusqu'au moment où apparurent les cimes des montagnes. Ainsi, la vitesse moyenne de « montée » pendant cette période était d’environ neuf centimètres par jour.

Parallèlement à la montée du massif continental, une quantité importante d'eau s'est accumulée dans les calottes polaires, qui ont commencé à croître immédiatement après la destruction de la couche eau-vapeur : l'effet de serre a été perturbé, et ces zones n'ont pas été suffisamment réchauffées par les rayons solaires tombant obliquement.

INONDATIONS ET SECOURS DE LA TERRE

Descendant des terres ascendantes, l'eau a lavé des vallées et des canyons géants dans les couches sédimentaires encore non durcies, à travers lesquelles coulent encore aujourd'hui les rivières modernes. Bien que les vues uniformitaristes prétendent que tous ces reliefs ont été créés sur des millions d’années par les rivières elles-mêmes, la taille des caractéristiques d’érosion observées suggère fortement que des volumes d’eau beaucoup plus importants les ont traversés dans le passé.

Jusqu'à récemment, la discussion entre les partisans des idées de l'uniformitarisme et du catastrophisme sur le taux possible de formation de reliefs d'érosion géants (en particulier les vallées fluviales et les canyons) était purement théorique. Cependant, tous les i ont été mis sur les points en 1980, lorsque le mont St. Helens est entré en éruption dans l'État de Washington, aux États-Unis. Il s'agissait, d'une part, de l'événement géologique le plus important et, d'autre part, le plus documenté du 20e siècle et a permis d'expliquer de nombreux éléments qui se trouvaient auparavant dans le domaine de la formation de l'apparence moderne de la Terre. de conjectures.

L'éruption était vraiment d'une ampleur grandiose. L'énergie totale de l'éruption du seul premier jour - le 18 mai 1980 - était l'équivalent de 400 millions de tonnes de trinitrotoluène (TNT), ce qui équivaut à la puissance de vingt mille bombes comme celles larguées sur Hiroshima. De plus, vingt mégatonnes ont été libérées lors de la première explosion, qui a abattu une forêt sur une superficie allant jusqu'à 390 kilomètres carrés en six minutes. La vague qui s'est formée sur le lac Spirit voisin à la suite de l'effondrement d'un demi-kilomètre cube de roche a emporté les arbres de la pente jusqu'à une hauteur de 260 mètres au-dessus du niveau d'avant l'éruption.

Cet événement a radicalement changé le point de vue de nombreux scientifiques sur la dynamique de formation des structures géologiques. L'épaisseur de la couche de roches sédimentaires formée à la suite de l'éruption était de 180 mètres avec un taux de formation pouvant atteindre huit mètres par jour. Il n'a fallu que quelques mois pour former une couche de tourbe à partir de laquelle, comme on le sait, à une température et une pression appropriées, du charbon se forme en quelques minutes seulement. Et un seul jour - le 19 mars 1982 - a suffi à la coulée de boue des pentes du même St. Helens pour former un canyon de 43 mètres de profondeur dans le cours supérieur des rivières North Fork et Toutle, qui s'appelait désormais en plaisantant le « modélisez le Grand Canyon sur une échelle de un à quarante.

Si les géologues ne pouvaient pas observer la formation du Toutle River Canyon, alors, conformément aux vues uniformitaristes, on dirait que, comme le Grand Canyon, comme toutes les vallées géantes des rivières modernes, il s'est formé sur des centaines de milliers d'années. par les mêmes eaux qui coulent le long de lui jusqu'à ce jour. Cependant, nous avons toutes les raisons de croire que, très probablement, toutes les grandes structures d'érosion se sont formées assez rapidement dans des roches qui n'étaient pas encore renforcées à cette époque, à la suite de l'écoulement des eaux de crue ou de diverses catastrophes locales post-inondations.

LA TERRE APRÈS LE DÉluge

Il ne fait aucun doute qu’un cataclysme mondial tel que le Grand Déluge aurait dû apporter des changements significatifs à l’apparence de la Terre. Premièrement, les conditions climatiques à travers la planète ont radicalement changé. Si avant le Déluge, sous le couvert d'un écran naturel eau-vapeur d'un pôle à l'autre, on observait un climat tropical humide stable, alors immédiatement après la destruction complète de la couche protectrice, le chauffage de la surface aux différentes latitudes devenait inégal, ce qui, à son tour, a conduit à l’activation d’une activité de vent fort inédite. « Et Dieu fit venir un vent sur la terre, et les eaux s'arrêtèrent. Et les fontaines de l’abîme et les fenêtres du ciel furent fermées, et la pluie tombant du ciel cessa » (Genèse 8 : 1-2). En conséquence, différentes zones climatiques et la dépendance des conditions météorologiques aux saisons se sont établies sur Terre, et les zones de glaciation formées dans les régions polaires ont accumulé une partie importante de l'eau océanique.

Le changement climatique ne pourrait qu'affecter l'apparence de la biosphère. Certaines espèces de plantes et d'animaux, caractéristiques des conditions antérieures, se sont révélées incapables de s'adapter à un changement aussi radical et se sont dégradées (beaucoup au point d'extinction complète). D'autres, qui existaient auparavant dans un état dépressif, se sont retrouvés dans des conditions plus favorables et ont commencé à dominer. Ainsi, le climat tropical humide antédiluvien était favorable aux plantes géantes sporulées, qui régnaient en maître sur la planète entière. Le climat contrasté qui l'a remplacé s'est avéré le plus favorable aux gymnospermes et aux angiospermes.

Mais si nous nous souvenons de ce que dit un cours de biologie scolaire sur le développement de la vie sur Terre, il s'avère qu'un changement aussi « brutal » de la flore et de la faune, qui n'a pas trouvé d'explication intelligible du point de vue uniformitariste, est observé. en comparant la flore et la faune fossiles et modernes. La conclusion suggère naturellement que c'est le Déluge qui a provoqué cette étape d'extinction massive d'espèces la plus ambitieuse sur une période de temps assez courte dans l'histoire géologique de la Terre. Mais comment alors le Déluge lui-même s’est-il reflété dans les archives géochronologiques de la planète ? Pour répondre à cette question, il convient d’abord de rappeler ce qu’est une échelle géochronologique.

GÉOLOGIE, PALÉONTOLOGIE ET ​​ÉVOLUTION

Peu de gens à notre époque savent que toute la surface de la Terre est recouverte de nombreuses couches de roches sédimentaires, et bien que la séquence de ces couches ne soit pas du tout la même dans différentes régions de la planète, on pense que ces couches correspondent à différentes périodes du développement évolutif de la biosphère. L'hypothèse d'une telle correspondance est apparue comme une conséquence de la diffusion des idées de la théorie de l'évolution en paléontologie et repose sur le fait réel que différentes couches sont caractérisées par différents types de restes fossilisés d'organismes vivants qui s'y trouvent. Il a été suggéré que la séquence de couches caractéristique des couches successives représente une chronique du développement séquentiel du monde animal de certaines formes de vie (supposément primitives) à d'autres (par conséquent, plus développées). L'idée était si populaire qu'il a été jugé inutile de réfléchir au fait que si le développement de la vie se déroulait sans heurts d'une forme à une autre, alors pourquoi :

– est-il généralement possible d'observer des couches avec des limites nettes au lieu d'une diminution douce des représentants de certaines espèces et d'une augmentation d'autres espèces ?

– les représentants de chacune des espèces inédites apparaissent-ils immédiatement dans les archives fossiles en grand nombre et sous une forme entièrement formée, sans être précédés d’aucune forme de transition ?

– de nombreux types de fossiles trouvés dans les couches antérieures ne sont pas plus primitifs que de nombreux types « ultérieurs » ?

Prenons par exemple la toute première couche géologique dans laquelle des fossiles peuvent être trouvés : le Cambrien. Les représentants typiques de cette couche sont les trilobites - des « parents » des écrevisses et des homards modernes. Aucun semi-trilobite ou sous-trilobite, ni quoi que ce soit rappelant même de loin les ancêtres des trilobites, n'a pu être trouvé ni dans la couche sous-jacente elle-même, ni à la limite des couches. Les trilobites apparaissent dans la colonne géologique en quantités énormes sous une forme entièrement formée. Leurs membres assurent aux animaux la mobilité nécessaire. La conception étonnante de la coque dure lui permet de se rouler en boule si nécessaire, protégeant ainsi son abdomen vulnérable. Mais la chose la plus frappante est que les trilobites ont des organes de vision entièrement formés et à part entière : les yeux. La vision est à juste titre considérée comme l'une des capacités fonctionnelles les plus complexes des organismes vivants. Même Darwin a admis : « Supposer que l'œil, avec ses systèmes les plus complexes – changement de mise au point à différentes distances, capture différentes quantités de lumière, correction des aberrations sphériques et chromatiques – un mécanisme aussi complexe s'est formé à la suite de la sélection naturelle, je dirais honnêtement, c’est une pure absurdité. » . Mais même à la suite d'une combinaison aléatoire de circonstances, un tel dispositif ne peut survenir ni dans un délai plusieurs fois supérieur aux estimations les plus audacieuses de l'âge de l'Univers (que les astrophysiciens suggèrent à 15-18 milliards d'années), ni encore moins instantanément. . Il serait beaucoup plus probable de supposer qu'à partir d'un ensemble aléatoire d'atomes, un système beaucoup plus primitif, maladroit et encombrant pourrait être formé par lui-même - une caméra vidéo automatique Sony.

Et en général, comment pouvez-vous déterminer quelle espèce du monde vivant étonnant est la plus simple et laquelle est la plus complexe ? Quel pourrait être un critère pour une position plus élevée dans la chaîne dite évolutive de développement ? Des recherches en microbiologie ont montré que même les organismes unicellulaires, auparavant considérés comme les plus simples, représentent un système incroyablement complexe d'éléments fonctionnels avec une spécialisation caractéristique pour chacun d'eux et une cohérence impeccablement organisée de leur interaction.

Peut-être que la complication de l'organisation se produit au niveau génétique ? Essayons de disposer les représentants du monde vivant en « chaîne évolutive » par ordre croissant de nombre de chromosomes. Voici la séquence que vous obtenez :

Espèce - Nombre de chromosomes

plasmodies du paludisme 2
ascaris du cheval 4
moustique 6
Drosophile 8
mouche domestique 12
arc 16
chou, radis 18
perche 28
vison 30
abeille 32
chat, renard, cochon 38
souris domestique 40
rat 42
lapin 44
HOMME, lézard 46
buffle, chimpanzé 48
bélier 54
ver à soie 56
chèvre, vache, yack 60
âne 62
cheval, cobaye 64
pintade 76
poulet, chien 78
pigeon, oie, canard 80
dinde 82
poisson rouge 194
carpe 104
écrevisse 116
crevettes 254

Au début, il y avait les plasmodes du paludisme. Derrière eux, l'ascaris du cheval « est apparu » ; moustique; Drosophile; mouche domestique; perche; vison; abeille; chat, renard et cochon ; souris domestique; rat; lapin. De ce dernier sont venus l’HOMME et le lézard. Puis les buffles et les chimpanzés « ont émergé » ; RAM; ver à soie; chèvre, vache et yack; âne; cheval et cochon d'Inde; pintade; poulet et chien; pigeon, oie et canard; dinde; ainsi que la carpe. Même certaines plantes ne sont pas inférieures aux humains en termes de nombre de chromosomes dans une cellule. Ce sont le frêne (également 46), le poivre noir, la prune et la pomme de terre (48 chacun), le tilleul (82). Notre séquence « évolutive » est couronnée par les écrevisses et les crevettes, dont les « parents » les plus proches sont précisément les trilobites « primitifs » mentionnés ci-dessus. Nous ne voyons rien de tel dans les archives sédimentaires de la Terre.

Cependant, malgré la connaissance générale des faits ci-dessus, la plupart des géologues modernes continuent d'affirmer que l'âge des roches cambriennes est de 500 à 570 millions d'années, comme en témoigne la présence de trilobites dans ces roches. Les paléontologues, quant à eux, pensent que les trilobites existaient il y a 500 à 570 millions d'années, car ce type de fossile se trouve dans les roches cambriennes. Et ni l'un ni l'autre ne remarque obstinément ni le cercle vicieux du système de preuve, ni le fait que ce système lui-même repose uniquement sur une hypothèse qui n'a jamais reçu sa confirmation.

L'INONDATION ET LA GÉOLOGIE DE LA TERRE

Quelle séquence de formes de vie dans les couches sédimentaires pourrait-on observer si l’on accepte l’hypothèse de l’origine des crues de ces couches ? Selon toute vraisemblance, les flux troubles initialement formés de limon et de boue, ainsi que les matériaux sédimentaires d'origine chimique et transportés des entrailles de la Terre par les eaux thermales, auraient dû capturer les habitants marins des fonds marins, et principalement des invertébrés. De plus, lors du développement du cataclysme, les habitants des grands fonds marins devraient être enterrés, puis des bandes côtières peu profondes. À leur suite, les précipitations capturent les habitants terrestres des fourrés côtiers. Ensuite, les grandes plantes terrestres, arrachées du sol, agglutinées et précipitées, auraient dû former des couches de dépôts de charbon. Dans les couches supérieures, devraient être représentées les espèces d'êtres vivants qui, en raison de leur organisation et de leur habitat caractéristique, pourraient résister le plus longtemps aux éléments déchaînés. De plus, plus la couche se forme tard, plus les eaux géothermiques entrantes participent à sa formation en profondeur à l’intérieur de la Terre. Par conséquent, plus elles contiennent d’éléments radioactifs et plus ces roches doivent être âgées beaucoup plus jeunes lors de l’utilisation des méthodes de datation radio-isotopique, bien que la différence réelle dans l’âge de toutes les couches puisse être extrêmement faible.

Mais c’est précisément cette séquence d’alternance de fossiles que l’on observe dans les couches géologiques modernes. Ils nous montrent une dépendance non pas chronologique, mais écologique : plus l’écosystème auquel appartenaient désormais les créatures fossiles est « profond », plus dans les couches profondes on retrouve désormais leurs restes fossilisés. Cela nous permet de croire avec un degré élevé de confiance que les couches géologiques actuellement observées se sont en réalité formées dans un laps de temps assez court à la suite du Grand Déluge et, en partie, des catastrophes ultérieures à plus petite échelle.

LES DINOSAURES SONT-ILS CONTEMPORAINS DE L’HOMME ?

Ainsi, nous avons vu que l’hypothèse sur l’origine des crues des couches géologiques sédimentaires est en excellent accord avec les données paléontologiques. Mais nous savons aussi grâce aux manuels scolaires que l’ère Mésozoïque qui a suivi le Paléozoïque était l’ère des reptiles géants – les dinosaures. Les dépôts mésozoïques indiquent qu'autrefois (quand ?) de « terribles lézards » (c'est ainsi que le mot « dinosaure » est traduit du grec) habitaient presque toute la Terre.

Mais si toutes les espèces d'animaux à respiration aérienne (y compris les dinosaures) ont survécu au déluge et ont été embarquées à bord de l'arche par Noé, alors il s'avère que les dinosaures étaient contemporains de l'homme et ne sont pas morts 65 millions d'années avant son apparition, comme prétend la théorie de l’évolution. Existe-t-il des preuves scientifiques pour étayer une telle affirmation ? La réponse peut être donnée sans équivoque : oui, ils existent. En même temps, ils sont très convaincants et en quantité suffisante.

« Empreintes sur la théorie de l'évolution », c'est ainsi que le journal Star Telegram du 17 juin 1982 décrivait la découverte faite dans la vallée de la rivière Paluxy, à six kilomètres de la petite ville de Glen Rose, au Texas. L'eau qui est montée après de fortes pluies a emporté une partie des roches sédimentaires, exposant une couche calcaire dont l'âge, selon l'échelle géochronologique évolutive traditionnelle, aurait dû être de 108 millions (!) d'années. À la surface de la couche ont été trouvées de nombreuses empreintes de pattes de dinosaures et de pieds humains ! Des découvertes similaires ont déjà été découvertes (pour la première fois - en 1910), mais c'est la première fois qu'un tel nombre de traces laissées par des humains et des dinosaures dans l'émulsion carbonatée alors non durcie sont découvertes. Des empreintes « doubles » ont également été découvertes, lorsqu'un dinosaure a marché sur une empreinte humaine, et vice versa - une personne a marché sur l'empreinte déjà laissée par le dinosaure. D'éminents anthropologues ont été contraints d'admettre que ces traces, supposées laissées il y a cent millions d'années, sont presque identiques aux traces de l'homme moderne.

Un coup encore plus dur pour les partisans des théories de l'âge ancien de la Terre et de l'origine de l'homme à partir des singes a été une découverte faite dans la région de Londres (Texas), qui appartient à la même élévation de Llano que la vallée de Paluxy. Lors de la fissuration du grès de l'Ordovicien datant d'il y a 438 à 505 millions d'années, un marteau en fer forgé avec les restes d'un manche en bois a été découvert enfoui dans la pierre ! Naturellement, il ne pouvait y arriver qu'avant la formation du grès. Il y a plus d’un demi-milliard d’années ? À peine. Apparemment, ces roches se sont formées beaucoup plus tard et l’échelle géochronologique nécessite une révision importante. Cette découverte ne contredit pas du tout le point de vue selon lequel toutes les roches du Paléozoïque (y compris l'Ordovicien) se sont formées très rapidement à la suite d'une inondation mondiale.

Mais revenons à nos dinosaures. Soit par hasard, soit parce que les doutes avaient été dissipés, dès l'année suivante, une publication parut sur l'existence de découvertes similaires dans les montagnes Kugitang-Tau sur le territoire du Turkménistan. « Une expédition de l'Institut de géologie de l'Académie des sciences de la RSS turkmène a découvert plus de 1 500 traces laissées par des dinosaures dans les montagnes du sud-est de la république. Les empreintes humaines, exactement identiques aux empreintes modernes, trouvées parmi les traces d'animaux préhistoriques, sont impressionnantes", écrit le journal "Moscow News" (1983, n° 24. P. 10, traduction de l'anglais). Cependant, pour des raisons que l’on ne peut que deviner, ces publications n’ont pas été développées davantage. La vallée de Paluxy est bien plus chanceuse - année après année, des expéditions massives y sont envoyées, comprenant non seulement des spécialistes, mais aussi des étudiants, des écoliers, des femmes au foyer - en un mot, tout le monde. La liste des découvertes ne cesse de s'allonger, et les plus sensationnelles d'entre elles sont des dents humaines fossilisées et un doigt provenant de la même couche géologique. Le parc national des dinosaures Glen Rose a été créé, célèbre pour ses reconstitutions grandeur nature en fibre de verre de monstres géants.

Qu'est-ce qui est le plus probable : les humains existaient il y a plus de soixante-cinq millions d'années ou les dinosaures vivaient plus récemment ? Récemment, les paléontologues eux-mêmes se sont de plus en plus surpris en découvrant du « frais », c'est-à-dire des os de dinosaures qui n'étaient pas encore fossilisés, et le 7 juillet 1993, un groupe de chercheurs de l'Université de Newcastle a réussi à isoler des protéines qui n'étaient pas encore décomposées de ces os. Mais les protéines se décomposent très rapidement - il est peu probable qu'elles puissent survivre plus de cinq mille ans. Il est ici beaucoup plus difficile d’accuser de crédulité les représentants de l’interprétation traditionnelle de l’Écriture que les partisans de la géochronologie « traditionnelle ».

Une question raisonnable se pose : si l’homme et les dinosaures se connaissaient bien il n’y a pas si longtemps, alors pourquoi n’en reste-t-il aucune preuve dans la culture humaine ? Hélas, c’est aussi une idée fausse très répandue ! Il n'y a pratiquement aucun groupe ethnique sur terre qui n'ait conservé des souvenirs de dragons géants, de monstres et de monstres dans la littérature, le folklore ou les arts visuels. Des chercheurs américains ont réussi à identifier presque tous les types de géants fossiles à partir des peintures rupestres indiennes. Des images similaires se retrouvent sur des monuments archéologiques babyloniens, sumériens, bretons et même romains. De plus, l'exactitude de l'image indique souvent que l'artiste a personnellement vu les animaux représentés et ne les connaît pas uniquement grâce aux légendes.

Les dinosaures n'ont pas eu la chance d'accéder à des sources écrites slaves sérieuses - rappelez-vous que les Slaves ont acquis leur propre écriture assez tard, au milieu du IXe siècle. Cependant, de nombreux contes oraux regorgent de créatures légendaires plutôt que mythiques telles que le Serpent Gorynych. Dans les chroniques et la littérature épique des peuples d’Europe occidentale, on trouve de nombreuses références à toutes sortes de dragons.

Ainsi, selon les anciennes chroniques celtiques, le roi Morydd (dans l'interprétation latine - Morvidus) fut tué et avalé en 336 av. le monstre géant BELOUA (rappelons que le terme « dinosaure » n'est apparu qu'en 1841, et avant cela différents peuples étaient obligés d'appeler ces animaux à leur manière). Le monstre "a avalé le corps de Morvidus, comme un gros poisson en avale un petit". Le premier roi breton Peredar a eu plus de chance: il a remporté une bataille contre un monstre similaire dans la région de Llyn Llyon (Pays de Galles). Les chroniques bretonnes parlent également de nombreux endroits de l'actuel Pays de Galles qui étaient autrefois habités par les monstres AFANC et CARROG et qui portaient le nom de ces créatures. L'un des derniers Afancs fut tué en 1693 par Edward Lloyd à Llain ar Afanc sur la rivière Conway.

Les dragons occupent également une place importante dans l’épopée scandinave. Par exemple, la saga Volsunga glorifie l'exploit d'un guerrier nommé Sigurd, qui a vaincu le monstre FAFNIR. Fafnir marchait à quatre pattes, traînant son corps lourd sur le sol. Sachant que la peau du dos du fafnir était invulnérable à une épée ou à une lance, Sigurd creusa un trou sur le chemin le long duquel le monstre marchait jusqu'au point d'eau et, assis dedans, frappa l'animal rampant au-dessus de lui dans le ventre.

Dans la littérature européenne du début du Moyen Âge, nous voyons que les combats avec des dragons étaient presque l'activité la plus populaire des chevaliers, en dehors des tournois et des aventures romantiques. Le poème anglo-saxon Beowulf occupe une place centrale dans la littérature chevaleresque. Selon l'opinion unanime des chercheurs, le héros de ce poème, le petit-fils du roi Grethel Beowulf (495-583 après JC), est une personne réelle qui a participé à de nombreux événements historiques qui ont réellement eu lieu. Cependant, la principale « profession » de Beowulf – la chasse saisonnière au dragon – restait en dehors du champ de la recherche. Nous pouvons même établir la date exacte de la principale réalisation de Beowulf - la victoire sur le monstre GRENDEL - 515 après JC. (c'est cette année-là que le chevalier entreprit son célèbre voyage auprès du roi danois Grothgar). La durée de vie d'un grendel pouvait dépasser trois cents ans et, à la fin de sa vie, le monstre était plusieurs fois plus grand qu'un homme, qu'il n'avait aucune difficulté à avaler. La peau du corps de l’animal ne pouvait pas être percée avec une épée ou une lance. Le monstre géant se déplaçait rapidement et silencieusement sur deux membres postérieurs puissants, tandis que les membres antérieurs étaient petits, fragiles et suspendus impuissants dans les airs. Qu'est-ce qui n'est pas une description fiable d'un tyrannosaure ? Beowulf, qui connaissait les côtés les plus vulnérables de l'ennemi, a coupé la patte avant faible et maladroite du Grendel au corps à corps, après quoi la créature est morte en saignant (pas étonnant - la tension artérielle du T-Rex devait être considérable pour fournir de l'oxygène à une tête si haute). Beowulf et son équipe, comme il sied aux professionnels, ont accordé suffisamment d'attention à l'étude de la structure, des habitudes et du mode de vie des dragons. Les descriptions données dans le livre nous permettent d'identifier presque tous les types de dragons mentionnés dans le poème avec des reptiles fossiles.

Un personnage historique fiable est également le grand martyr Georges, originaire de Cappadoce, qui a accédé au poste de comite (chef militaire supérieur et conseiller) sous l'empereur Dioclétien. Les chroniques nous ont conservé la biographie ainsi que la date et le lieu exacts du martyre de Saint-Georges - le 23 avril 303 dans la ville de Nicomédie (aujourd'hui Ismid). Cependant, un autre exploit ajoutait au nom du héros tant vénéré dans tout le monde baptisé la définition retentissante de Victorieux. Selon la légende, au cours d'une de ses campagnes, le guerrier se serait retrouvé à Beyrouth, qui était alors une ville phénicienne. Non loin de la ville, dans les montagnes libanaises, se trouvait un lac. Un dragon prédateur y vivait, terrifiant toute la région. À l'instigation des prêtres païens, les habitants amenaient quotidiennement un jeune homme ou une jeune fille au lac, les laissant là pour être dévorés par le dragon. Ayant appris cela, Saint Georges entra en combat singulier avec le dragon et, perçant la gorge de l'animal avec une lance, le cloua au sol. Ensuite, il a attaché le monstre blessé (le reptile, comme il se doit, s'est avéré très tenace) et l'a traîné jusqu'à la ville, où il l'a décapité devant une grande foule de personnes. La victoire de Saint-Georges sur le dragon est devenue un grand symbole de la victoire du christianisme, qui sauve les hommes, sur le paganisme, qui dévore l'homme. Bien que la légende elle-même ne prête pas beaucoup d'attention au dragon lui-même, le canon pictural le représente plus ou moins sans ambiguïté. Saint Georges le Victorieux, terrassant le dragon, orne les armoiries, les palais et les temples de toute l'Europe, de Perm à Lisbonne et au-delà. Il est très intéressant de noter qu'en règle générale, un reptile vaincu ressemble au dinosaure carnivore Baryonyx.

Les épisodes de rencontres avec des dragons mentionnés dans les chroniques ecclésiales sont aussi fréquents que dans les sources laïques. En particulier, ils durent combattre le grand martyr Théodore Tiron († 17 février 305, ville d'Anasia, Pont) et le gouverneur (stratilé) d'Héraclée Théodore Stratelates († 8 février 319). Et dans les chroniques du temple de Canterbury (Grande-Bretagne) il est noté que le vendredi 16 septembre 1449, près du village de Little Conrad à la frontière des comtés de Suffolk et d'Essex, de nombreux habitants ont observé un combat entre deux reptiles géants. .

Un trait caractéristique de toutes les histoires ci-dessus est l'abondance de détails purement quotidiens et l'absence de propriétés surnaturelles caractéristiques de la mythologie chez les animaux décrits. Ce ne sont là que quelques extraits de rencontres humaines avec des dinosaures, tirés de sources européennes.

Combien y en a-t-il encore en Indochine et au Japon, en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient ? Et tous, ainsi que de nombreux exemples sortis du cadre de notre récit, indiquent que les ancêtres pas si lointains de nos contemporains, contrairement à la chronologie de l'évolution et à la théorie de l'anthropogenèse, étaient, comme l'exige l'approche biblique, « personnellement » familier avec les dinosaures. Le plus étonnant est que l’on peut même trouver de nombreuses références aux dinosaures dans la Bible.

LES DINOSAURES ET LA BIBLE

La Bible n’est pas une taxonomie et seul un petit nombre d’animaux y est directement répertorié. Les créatures qui ne sont pas directement liées au récit ou aux prescriptions bibliques ne sont mentionnées qu'indirectement. Cependant, lisons attentivement le passage suivant, écrit sous forme d'adresse de Dieu : « Voici l'hippopotame que j'ai créé comme toi ; il mange de l'herbe comme un bœuf ; voici, sa force est dans ses reins, et sa force est dans les muscles de son ventre ; tourne sa queue comme un cèdre ; les veines de ses cuisses sont entrelacées ; ses jambes sont comme des tuyaux de cuivre ; ses os sont comme des barres de fer ; c'est le summum des voies de Dieu ; seul Celui qui l'a créé peut rapprocher de lui son épée ; les montagnes lui apportent de la nourriture, et là toutes les bêtes des champs jouent... Alors il boit à la rivière et n'est pas pressé ; reste calme, même si le Jourdain se précipite à sa bouche. Est-ce que quelqu'un le prendra devant lui et lui percera le nez avec un crochet ? (Job 40, 10-19).

Le Livre de Job aurait été écrit 2 000 ans avant la naissance du Christ (bien qu'il existe des tentatives pour d'autres datations - allant de 500 à 2 500 ans avant JC). Dans l’original, à la place du mot bête se trouve son équivalent hébreu – BEHEMOTH. Dans d'autres endroits de la Bible, on le trouve uniquement au pluriel, désignant généralement de grands animaux et traduit en conséquence (Deut. 32 :24 ; Job 12 :7 ; Ps. 49 :13 ; Jér. 12 :4 ; Hab. 2 :17). ). Mais de quel animal parle-t-on ici ? Apparemment, cet « hippopotame » était assez familier aux contemporains de Job, mais il est peu probable qu’un des animaux terrestres existants corresponde à cette description. Les traducteurs, ne trouvant pas de sens convenable à ce mot, l'ont sagement laissé dans sa forme originale.

À l'époque de l'exploration européenne de l'Afrique, des tentatives ont été faites pour identifier « hippopotame » avec un hippopotame (en russe, ces mots sont même devenus synonymes) ou avec un éléphant. Mais ni l’un ni l’autre ne correspondent réellement à la description donnée. La queue en forme de cèdre est particulièrement déconcertante. De nombreux experts sont enclins à croire que les caractéristiques données de « l'hippopotame » décrivent le plus précisément les reptiles géants tels que le diplodocus. De plus, ils le font de manière si convaincante qu'à l'été 1993, le personnel du British Museum, considérant la description donnée comme un témoignage oculaire fiable, a apporté quelques corrections au modèle du squelette de Diplodocus. En particulier, la queue du monstre, qui semblait auparavant traîner sur le sol, est désormais représentée se balançant dans les airs.

Plus loin dans le livre de Job, il y a une description de la plus grande des créatures marines - LEVIATHAN, dont l'identification avec un crocodile ou avec le plus grand animal marin moderne connu - une baleine - semble également naïve : « Pouvez-vous retirer le Léviathan avec un poisson et lui attraper la langue avec une corde ? Veux-tu lui mettre un anneau dans les narines ? Allez-vous lui percer la mâchoire avec une aiguille ?.. Je ne garderai pas le silence sur ses membres, sur leur force et leur belle proportionnalité. Qui peut ouvrir sa robe, qui peut s'approcher de ses doubles mâchoires ? Qui peut ouvrir les portes de son visage? le cercle de ses dents est une horreur. Ses puissants boucliers sont splendeurs ; ils sont scellés comme avec un sceau ferme. L’un touche l’autre de près, afin qu’aucun air ne passe entre eux. L'un contre l'autre, ils sont étroitement serrés, agrippés et ne s'écartent pas... Le pouvoir habite son cou et l'horreur court devant lui. Les parties charnues de son corps sont fermement unies entre elles et ne bronchent pas. Son cœur est dur comme une pierre et dur comme une meule. Lorsqu’il se lève, les hommes forts sont effrayés, complètement engourdis d’horreur. L'épée qui le touche ne tiendra pas, ni la lance, ni le javelot, ni l'armure. Il considère le fer comme de la paille, le cuivre comme du bois pourri... Il fait bouillir l'abîme comme un chaudron, et change la mer en un onguent bouillant... Il n'y a personne comme lui sur terre, il a été créé sans peur » (Job 40, 20 ; 41, 14-25 ).

De toute évidence, nous parlons du plus grand des reptiles marins fossiles – le Kronosaure. Des mentions répétées du Léviathan dans d’autres endroits de l’Ancien Testament (Job 3 :8 ; Ps. 74 :14 ; 104 :26 ; Ésaïe 27 :1) indiquent que de telles créatures étaient bien connues des anciens habitants du Moyen-Orient.

À première vue, des caractéristiques du Léviathan peuvent susciter des doutes telles que : « Lorsqu'il éternue, de la lumière apparaît... Des flammes sortent de sa bouche, des étincelles de feu apparaissent ; de la fumée sort de ses narines, comme d'une marmite ou d'un chaudron bouillant. Son souffle réchauffe les braises et des flammes sortent de sa bouche » (Job 41 : 10-13).

Rappelons cependant que les légendes de nombreux autres peuples parlent aussi de dragons cracheurs de feu. Est-ce possible? Les êtres vivants sont-ils capables de cracher du feu ? Évidemment, la plupart des animaux modernes ne se livrent pas à de telles absurdités. Mais au moins un représentant de la faune, doté d'une propriété aussi inhabituelle, a survécu jusqu'à ce jour. Il s'agit d'un coléoptère gallois appelé coléoptère Brachinus, également appelé coléoptère bombardier. L'insecte, qui ne mesure pas plus de deux centimètres de long, est doté d'un étonnant mécanisme de défense. Dans des poches musculaires spéciales, le bombardier stocke un mélange d'hydroquinone avec une solution forte (25 %) de peroxyde d'hydrogène, qui ne réagissent pas entre eux dans des conditions normales. En cas de danger, ce mélange pénètre dans une « chambre de réacteur » située à l’arrière du corps du coléoptère et contenant une enzyme spéciale qui agit comme un catalyseur. Une réaction d'oxydation explosive instantanée se produit - et un jet de gaz chaud est projeté sur le délinquant.

Il existe également des êtres vivants (poissons, insectes) capables d'émettre de la lumière et des décharges électriques. Actuellement, les paléontologues ne disposent que de squelettes (et souvent de fragments de squelettes) de reptiles fossiles. Malheureusement, il est impossible de déterminer de quels organes de tissus mous ils disposaient. Qui sait, peut-être que certains monstres anciens (principalement des herbivores) avaient des mécanismes de défense similaires. En effet, par exemple, dans les crêtes crâniennes osseuses de certains hadrosaures (notamment Parasaurolopus), on trouve des systèmes de passages creux se connectant dans le nasopharynx, qui pourraient bien remplir la même fonction que chez un petit insecte.

Un autre grand reptile - RAHAB, n'est pas inférieur au Léviathan en termes de nombre de mentions dans le texte hébreu de la Bible (cinq fois en trois livres). De plus, les Écritures indiquent clairement que, malgré son apparence et sa taille terrifiantes, cet animal est très paresseux et facilement vulnérable. Cela donne aux auteurs de textes bibliques une raison d'utiliser son nom au sens figuré, en particulier pour désigner l'Égypte (comme, par exemple, dans Ps. 86 : 4). Même aujourd'hui, nous utilisons souvent de manière allégorique les noms de certains animaux - renard, serpent, ours, âne, agneau... Cependant, nous ne pouvons le faire que parce que nos interlocuteurs connaissent bien ces animaux eux-mêmes et leurs habitudes. Autrement, nous ne serions tout simplement pas compris. Par conséquent, Rahab, à cette époque, n’avait pas encore besoin du Livre rouge. Pour nos contemporains, ce mot ne dit rien, et dans le texte synodal russe de la Bible, il est traduit une fois par insolence (Job 26 : 12), une fois par force (Ésaïe 30 : 7), et dans les trois autres cas ( Ps. 86.4 ; 88.11 ; Ésaïe 51.9) laissé sans traduction.

Le détenteur du record du nombre de mentions dans la Bible parmi les noms d'anciens reptiles (vingt-neuf fois dans douze livres), et aussi, peut-être, le principal prétendant au droit d'être appelé l'équivalent hébreu du mot moderne dinosaure est FANNIN. Il est intéressant de noter que ce mot a non seulement une racine commune avec le mot levia-FAN, mais semble également être étymologiquement apparenté à FA-f-Nir de l'épopée scandinave et à aFAN-com des chroniques bretonnes.

Le fannin, aujourd'hui disparu, posait de nombreux problèmes aux traducteurs de la Bible. Dans la Bible King James (1611), il a été traduit 22 fois par dragon, 3 fois par serpent, 3 fois par baleine et une fois par monstre marin. Dans la traduction synodale russe (1876), fannin devient un dragon cinq fois (Néh. 2:13 ; Deut. 32:33 ; Ps. 43:20 ; 90:13 ; Jér. 51:34) ; quatre fois - un serpent (2 Rois 14 :4 ; Ps. 73 :13 ; Proverbes 23 :32 ; Ésaïe 27 :1) ; trois fois - un monstre marin (Job 7 :12 ; Ésaïe 27 :1 ; Ézéchiel 32 :2) ; deux fois - par un crocodile (Is. 51:9; Ézéch. 29:3) et un grand (grand) poisson (Gen. 1:21; Ps. 148:7) et, enfin, une fois - par une hyène (Is. 13h22) . Dans les onze cas restants, les fannins sont appelés chacals.

D’après les caractéristiques données dans la Bible, nous pouvons apprendre que le Léviathan est aussi un type de fannin. Il existe des fannins à la fois courbés et droits. Certains d’entre eux vivent dans l’eau, d’autres dans le désert, d’autres encore aiment habiter des villes abandonnées. Beaucoup d'entre eux peuvent émettre des sons forts - respiration sifflante, hurlement, rugissement ; Certains ont un bon odorat. Il existe des variétés vénéneuses de fannins, et la force de leur poison est comparable à celle des vipères. Il est sous-entendu à plusieurs reprises que les fannins sont quelque chose de puissant et de terrifiant, et que certains d'entre eux sont même capables de consommer puis de vomir une personne. Apparemment, le mot fannin, comme dinosaure, désigne un groupe très diversifié d'espèces de reptiles, qui ne sont pas des serpents ordinaires.

Cependant, les serpents « ordinaires » trouvés dans la Bible (dans le texte hébreu – Nachash et Saraf) ne sont pas toujours aussi ordinaires. Quel genre de créature, par exemple, les serpents volants (Ésaïe 30 :6), capables de nicher, de pondre, de se reproduire et d'en prendre soin (Ésaïe 34 :15) peuvent-ils signifier ? Dans le livre du prophète Isaïe (Is. 14, 29), cette expression est même traduite en russe par >> dragon volant. Certains chercheurs ont tendance à y voir une référence aux reptiles volants. De plus, le verset 19 du chapitre 14 du Deutéronome est interprété dans les traductions traditionnelles (y compris le Synode russe) comme une interdiction de manger tous les reptiles ailés. Malheureusement, les auteurs sacrés ne donnent aucune explication à ce sujet, estimant que leurs lecteurs contemporains, à qui s'adressaient principalement les lois et les prophéties, devraient déjà comprendre de quelles créatures ils parlent.

La plupart des animaux répertoriés exigeaient clairement un traitement « respectueux » de la part des humains. Mais étaient-ils tous si redoutables et invulnérables ?

Nous pouvons trouver une histoire intéressante liée au dragon dans la traduction grecque ancienne du texte biblique, généralement désignée LXX et appelée la Septante ou « Traduction des soixante-dix interprètes » (c'est ainsi que de nombreux spécialistes furent réunis à Alexandrie en 271 avant JC au ordre du pharaon égyptien Ptolémée Philadelphie de mettre en œuvre ce projet grandiose à cette époque). La fiabilité de la Septante est parfaitement confirmée à la fois par les données archéologiques (les manuscrits hébreux découverts dans la région de Khirbet-Qumran correspondent presque entièrement au texte de la LXX), et indirectement : elle est directement citée par le Christ et les apôtres. Cependant, avec les nombreuses réécritures qui ont suivi, la révision des textes par le concile de Jamnia vers 100 après JC, le passage à l'écriture assyrienne carrée du « nouvel » hébreu et l'introduction des voyelles dans l'écriture, ce fragment a été perdu de les livres hébreux. Par conséquent, il n'a pas été inclus dans la composition canonique de la Bible, dans la formation de laquelle la source massorétique de l'hébreu tardif (9e siècle après JC) a été utilisée. De nos jours, ce fragment est donné en annexe dans les éditions de la Bible basées sur divers textes anciens, et est également présent dans les Bibles slaves et latines, basées à l'origine sur la Septante. Bien que certains chercheurs considèrent ce fragment comme apocryphe (c'est-à-dire ayant une origine différente du texte original), le plus ancien manuscrit hébreu le contenant ne remonte pas plus de cinquante ans après la création du Livre original du prophète Daniel, qui ne nous est pas parvenu. Ainsi : « Il y avait un grand dragon à cet endroit, et les Babyloniens l’honorèrent. Et le roi dit à Daniel : « Ne diras-tu pas de cela qu'il est d'airain ? voici, il est vivant, il mange et boit ; on ne peut pas dire que c'est un dieu sans vie ; Alors, inclinez-vous devant lui. Daniel a dit : J'adore le Seigneur mon Dieu, car Il est le Dieu vivant. Mais toi, roi, donne-moi la permission, et je tuerai le dragon sans épée ni bâton. Le roi dit : Je te le donne. Alors Daniel prit de la poix, de la graisse et des poils, les fit bouillir ensemble et, en faisant un morceau, le jeta dans la gueule du dragon, et le dragon s'assit (mourut). Et Daniel dit : « Voici vos choses saintes ! » (Dan. 14, 23-27).

La description donnée frappe par sa simplicité et l'authenticité quotidienne des détails. Une technique similaire à celle utilisée par Daniel était utilisée il n'y a pas si longtemps par les Esquimaux pour chasser le géant polaire - l'ours polaire. Les os de baleine roulaient avec la graisse en un morceau et étaient jetés à l'animal, qui l'avalait immédiatement. La graisse fondait dans l'estomac de l'animal, et la moustache, se redressant, le transperça. Daniel aurait également pu utiliser du crin de cheval ou quelque chose de similaire dans le même but. De plus, il ressort clairement du texte que cette méthode de combat contre les dragons était très familière à Daniel - il a décidé de parier sans hésitation et était confiant en son succès. Apparemment, Daniel (ou l'auteur de ce fragment, si le texte est apocryphe) a eu l'occasion de l'observer au préalable, et peut-être même de l'appliquer. Ce dragon n’était donc probablement pas le seul.

Les données archéologiques mettent également en doute l’éventuelle affirmation selon laquelle ce complot serait mythique. En effet, le culte des dragons était très répandu dans l’ancienne Babylone. Leurs images, trouvées sur divers objets et structures, peuvent être facilement identifiées avec l'une ou l'autre espèce de reptiles aujourd'hui disparus. Par exemple, les pattes du dragon qui décorent la célèbre porte d'Ishtar rappellent beaucoup les pattes en forme d'oiseau de l'iguanadon. Et si les dragons, ou en langage moderne, les dinosaures, existaient encore à l'époque de Daniel, il est probable que l'un des sanctuaires en ait contenu un.

LES DINOSAURES SONT-ILS EN EXTINCTION ?

Cela soulève la question suivante : si des dizaines d’espèces de reptiles géants ont peuplé la Terre récemment, quand, comment et pourquoi ont-elles disparu ?

Tout d’abord, il faut clarifier : ont-ils vraiment disparu ? Il s’avère que ce n’est pas le cas de tous. Les crocodiles « vivants », ainsi que les dragons de l'île de Komodo, peuvent à juste titre être qualifiés de dinosaures qui ont survécu jusqu'à ce jour.

Dragon de Komodo

Un nombre considérable de reptiles exotiques se cachent (mais pas toujours avec succès) dans les profondeurs des mers et des océans. Depuis l’Antiquité, nous avons reçu de nombreuses preuves continues de rencontres avec des monstres marins. Depuis la Première Guerre mondiale, ces preuves ont souvent été bien documentées. L'événement le plus marquant de ces dernières années dans cette zone a été la capture du navire de pêche japonais "Zuro Maru" dans la région de Christchurch (Nouvelle-Zélande), dont les filets ont été ramenés le 10 avril 1977 d'une profondeur de trois cents mètres. récemment décédé (le cadavre avait à peine commencé à se décomposer) plésiosaure ! La longueur du corps de l'animal était d'environ 10 mètres et son poids d'environ deux tonnes. Les ailerons de quatre mètres sont parfaitement conservés. Naturellement, le plésiosaure ne pouvait pas vivre dans les profondeurs de la mer en un seul exemplaire. Il existe sûrement toute une population de ces créatures qui évitent les rencontres avec les navires modernes grondants et puants. Et ce n'est que par hasard qu'un cadavre pris dans un filet a légèrement révélé l'un des secrets des profondeurs marines. La découverte a été déclarée la principale découverte scientifique de l'année et un timbre-poste spécial a même été émis en l'honneur de cet événement.

En ce qui concerne les monstres terrestres fossiles, il convient de noter que l’existence dans le passé d’un nombre inimaginable d’espèces diverses de grands dinosaures terrestres et amphibiens est en partie une illusion. Alors que les paléontologues découvraient de plus en plus de nouveaux vestiges, ils cherchaient à identifier chaque fragment au moins quelque peu différent avec une espèce jusqu'alors inconnue - tant la soif de découverte était grande. Le nombre de nouvelles espèces de dinosaures soupçonnées, jusque-là inconnues, est en constante augmentation. Il y a même eu des falsifications, intentionnelles et inconscientes.

Le plus grand canular de la paléontologie a été la découverte d'un lézard géant, le Brontosaure. Aux fragments de squelette découverts en 1879 ont été complétés par un crâne découvert à six kilomètres de la première découverte dans des couches complètement différentes. On ne pouvait que deviner comment il pourrait y arriver. Et ce n'est qu'en 1979 qu'il a été possible d'établir avec certitude que ce crâne appartenait réellement à un Apatosaurus, tandis que le squelette lui-même appartenait à un Diplodocus. Mais même aujourd'hui, alors que le Brontosaure a été retiré de l'exposition de la Carnegie Institution et n'est plus mentionné dans le Nouveau Dictionnaire des Dinosaures de Donald Gluth (1982), dans de nombreux pays, les écoliers continuent d'étudier et les musées exposent un animal qui n'a jamais existé.

Parmi les monstres qui ont réellement existé, on ne distingue que quelques espèces de lézards géants. Il s'agit tout d'abord des brachiosaures, des tyrannosaures, des diplodocus et des allosaurus. Cependant, au fil du temps, la taille maximale des plus gros individus de ces espèces a inévitablement dû diminuer. Il y a au moins cinq raisons pour lesquelles ces animaux ont dû progressivement diminuer en taille et en nombre dans le monde post-Déluge.

Premièrement, il s’agit d’une dégradation génétique directe sous l’influence du rayonnement cosmique, qui n’a plus été retardée par l’écran eau-vapeur détruit lors du Déluge.

Lézard Moloch de la famille des agamidae

Deuxièmement, la dégradation génétique a affecté indirectement la taille des reptiles. Comme nous l'avons déjà évoqué ci-dessus avec l'exemple des humains, la durée de vie des organismes vivants a commencé à diminuer rapidement après le déluge et les reptiles, comme nous le savons, continuent de croître tout au long de leur vie. Plus l’animal mourait tôt, plus il parvenait à atteindre une taille réduite.

Basilic Lézard

Troisièmement, les organismes des individus les plus gros étaient les moins capables de faire face au problème de la thermorégulation, dont la nécessité était due à la variabilité quotidienne et saisonnière de la température environnementale apparue après le déluge (il n'y avait plus d'effet de serre).

Quatrièmement, les gymnospermes et angiospermes dominants après le déluge ont produit moins de biomasse que la végétation tropicale antédiluvienne. Les grands animaux devaient déployer beaucoup plus d’efforts pour se nourrir.

Queue de ceinture géante (Smaug giganteus)

Et pourtant, la principale raison de la disparition de ces anciens géants n’était apparemment pas une raison environnementale. Les populations de lézards terrestres ont très probablement été remplacées par une population en croissance continue de créatures d'une espèce complètement différente - l'homo sapiens. Nous trouvons des échos des dernières batailles pour l'habitat dans les chroniques anciennes, les épopées et les légendes sur les dragons, dont les gens sortent généralement victorieux.

L'INONDATION ET LA POPULATION DE LA TERRE

Comme vous le savez, la population mondiale ne cesse de croître. Même à notre époque de crise démographique, la croissance démographique dans seulement une petite partie des régions fortement urbanisées est légèrement inférieure à 1 pour cent par an, tandis que dans d'autres régions, elle atteint le niveau de 3 pour cent ; et si en 1981 la population de la planète s'élevait à 4,5 milliards d'habitants, en 2000 l'humanité avait franchi la barre des six milliards. Où y a-t-il de la place pour un dinosaure ? Trouvez un endroit pour nous adapter !

Il serait logique de supposer qu'autrefois, lorsqu'il n'y avait pas de problème de surpopulation sur Terre, il n'y avait pas d'armes de destruction massive, pas de moyens et de programmes modernes de contrôle des naissances, et que les guerres avaient des résultats « ridicules » par rapport aux résultats modernes. "Réalisations" en détruisant des nations entières, l'augmentation moyenne de la population humaine était légèrement plus élevée qu'aujourd'hui. Mais même si nous supposons que le taux de croissance démographique moyen a toujours été de seulement 0,5 % par an (c'était approximativement la croissance démographique moyenne de l'Allemagne dans la première moitié du 20e siècle, en tenant compte des deux guerres mondiales perdues). ), il s'avère que selon la chronologie biblique, 5 à 5 500 ans après le déluge sont plus que suffisants pour que le nombre de personnes habitant la Terre atteigne le niveau moderne avec le nombre initial de seulement huit personnes (c'est le nombre de personnes embarquées l'arche - Noé, ses fils Sem, Cham et Japhet, ainsi que les épouses des quatre).

Non seulement le nombre, mais aussi la composition de la population moderne de notre planète confirme que c'est à partir d'elle que les peuples se sont répandus sur la terre après le Déluge (Gen. 10, 32). Ceci est également confirmé par l'étude du folklore et de l'épopée des peuples anciens. Ce n'est pas un hasard si le dixième chapitre de la Genèse a reçu le nom de « Table des Nations » de la part des chercheurs. Les noms des fils et petits-fils de Noé, qui sont devenus les pères des nations, qui y sont donnés, sont, en règle générale, clairement visibles :

1. aux noms propres des peuples ;

2. dans les noms géographiques des terres, des grandes villes, des rivières, où vivaient les peuples qui en descendaient ;

3. les noms des divinités dans le culte desquelles la vénération de l'ancêtre fondateur a dégénéré au fil du temps.

Bien que les opinions des historiens diffèrent ou se chevauchent sur certains détails (ce qui est naturel dans le cas de l'assimilation de tribus de tribus différentes), nous pouvons retracer l'image globale avec un degré de fiabilité assez élevé.

Ainsi, Japhet (Iapet) est le père de tous les groupes ethniques japhétiques (indo-européens). Nous le reconnaissons dans l'ancêtre légendaire des Grecs nommé Iapetos (« fils du ciel et de la terre »), dans l'ancêtre des Aryens indiens Pra-Japati, et dans le « Pape Iu » des Romains Iu-Pater (plus tard Jupiter ). De ces derniers, apparemment, les rois pontiques ont hérité du nom (Eu-Pator, « bon père »), qui a été conservé au nom de la ville d'Evpatoria, fondée par l'un d'eux.

« Fils de Japhet : Gomer, Magog, Madaï, Javan, [Elisée,] Tubal, Méschec et Tiras. Fils de Gomer : Askenaz, Riphat et Togarmah. Fils de Javan : Élisée, Tarsis, Kittim et Dodanim. De là, les îles des nations furent habitées dans leurs pays, chacun selon sa langue, selon ses tribus, parmi ses nations » (Gen. 10 : 2-5).

Les fils d'Homère se sont installés depuis les frontières du nord (Ézéchiel 38 : 6). Selon l'historien antique Josèphe, les Gomérites sont l'ancien nom des Galates (Asie Mineure) et des Gaulois (France). Les descendants d'Homère se sont installés en Galice (nord-ouest de l'Espagne), en Cimmérie (Crimée) et au Pays de Galles. Selon les vieilles chroniques galloises, Homère est arrivé de France sur les îles britanniques 300 ans après le déluge. La langue galloise s'appelle encore aujourd'hui Gomereg. Askenaz a laissé son nom sous les noms Ashkenaz (comme l'Allemagne est encore appelée en hébreu à ce jour), Scandinavie, Saxe ; Scythie (selon Hérodote ; au temps de Josèphe, les Grecs considéraient les descendants de Magog comme des Scythes - il semble que ces deux tribus aient été assimilées), Ascanie. Au nom de Rifat vinrent la Paphlogonie et les Carpates ; de Togarm - Arménie et Turquie.

Madai - Médine, Midia (Iran), Inde. Yavan - Ionie, Grèce (en hébreu Yavan). Elisée - Hellas, Tarsis (Tarsis) - Tartez, Carthage, Tare (Cilicie) ; Kittim – Chypre, Macédoine ; Dodanim - Dardanelles, Rhodes.

Le roi assyrien Tiglath-Pallasar I (vers 110 avant JC) mentionne le peuple Tabali (descendants de Tubal [Tubal]). À l'époque de Josèphe, leur terre s'appelait Iberia (Iveria est l'ancien nom de la Géorgie, et du nom de Tubal vient le nom de sa capitale, Tbilissi). Certains des descendants de Tubal se dirigent vers le nord, jusqu'à la rivière Tobol, d'où Tobolsk reçut plus tard son nom.

Ham est l'ancêtre des groupes ethniques hamitiques (afro-asiatiques). « Fils de Cham : Cush, Mizraïm, Puth et Canaan. Fils de Cusch : Seba, Havila, Sabtah, Raam et Sabteh. Fils de Raam : Saba et Dedan. Cush engendra aussi Nimrod ; celui-ci commença à être fort sur terre ; il était un puissant chasseur devant le Seigneur [Dieu], c'est pourquoi il est dit : un puissant chasseur, comme Nimrod, devant le Seigneur [Dieu]. Son royaume comprenait d’abord Babylone, Erech, Akkad et Chalneh au pays de Shinar. De ce pays sortit Assur et bâtit Ninive, Rehobothir, Kalah et Resen entre Ninive et entre Kalah ; c'est une grande ville. De Mitsraïm venaient Ludim, Anamim, Legavim, Naftuhim, Patrusim, Kasluchim, d'où sont venus les Philistins, et Caphtorim. De Canaan sont nés Sidon, son premier-né, Heth, le Jébusien, l'Amoréen, le Gergésite, le Hibéite, l'Arkeite, le Bleu, l'Arvadéen, le Zemarite et l'Himathite. Par la suite, les tribus cananéennes se dispersèrent, et les frontières des Cananéens s'étendaient de Sidon à Guérar jusqu'à Gaza, d'ici à Sodome, Gomorrhe, Adma et Zeboim jusqu'à Lashi. Ce sont là les fils de Cham, selon leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pays, selon leurs nations » (Gen. 10 : 6-20).

Cush était l'ancêtre de l'Ethiopie (en hébreu - Cush), Mizram - Egypte (voir Gen. 50, 11 : C'est pourquoi le nom de ce lieu fut appelé : [Abel Mizram,] la lamentation des Egyptiens). Foote fonda la Libye (Josèphe). Les descendants de Canaan sont les Philistins (Palestine) ; Sidon - Sidoniens, Ludim - Lydie ; Heth - Hittites, Hitta, Katya ; Bleu - Sinit, Sinaï, Chine ; Rasen - Étrusques ; Nimrod - Marduk (fondateur déifié et patron de Babylone).

Enfin, Shem a donné naissance aux groupes ethniques sémitiques (Moyen-Orient) :

« Les fils de Sem : Élam, Assur, Arphaxad, Lud, Aram [et Caïnan]. Fils d'Aram : Uz, Hul, Gepher et Mash. Arphaxad engendra [Caïnan, Caïnan engendra] Salah, Salah engendra Eber. Eber a eu deux fils ; le nom de l'un d'eux est Peleg, car de son temps le pays était divisé ; Le nom de son frère était Joktan. Joktan engendra Almodad, Shaleth, Hatzarmabeth, Jerah, Hadoram, Uzal, Ziklah, Oval, Abimael, Sheba, Ophir, Havila et Jobab. Ce sont tous les fils de Joktan. Leurs colonies s'étendaient de Mésha à Séfar, la montagne orientale. Ce sont là les fils de Sem, selon leurs familles, selon leurs langues, dans leurs pays, selon leurs nations » (Gen. 10 : 22-31).

Les liens suivants peuvent être retracés ici : Elam - Elamites (anciens Perses qui se sont assimilés aux descendants des Japhetites Madai - voir Actes 2 :9) ; Assur - Assyrie (où se pratiquait le culte de l'esprit d'Assur) ; Arphaxad - Chaldéens ; Yoktan - habitants de l'Arabie ; Pélasges (Peleg) Eber - Juifs, Evla ; Lud - Lydia (une région de ce qui est aujourd'hui l'ouest de la Turquie avec pour capitale Sardes) ; Aram - Araméens, Syriens.

En retraçant les destinées historiques de ces peuples, il n'est pas difficile de remarquer leur correspondance avec la prophétie donnée par Noé à ses fils : « Maudit soit Canaan ; Il sera le serviteur des serviteurs de ses frères... Béni soit le Seigneur Dieu de Sem ; Canaan sera son esclave. Que Dieu étende Japhet ; et qu'il habite dans les tentes de Sem ; Canaan sera son esclave » (Genèse 9 : 25-27).

Le plus remarquable est le fait que les chroniques « préhistoriques », les légendes et les œuvres épiques décrivant la généalogie de divers groupes ethniques, à partir du premier ancêtre qui a survécu au Déluge, s'intègrent harmonieusement et même se chevauchent avec les données historiques et archéologiques accumulées jusqu'à présent. . Il en va de même pour la Bible, puisque depuis l’époque d’Abraham, les descriptions bibliques et historiques vont de pair et se complètent parfaitement. Cela pose un dilemme à ceux qui considèrent la Bible comme un recueil de mythes : si le mythe se transforme en douceur en réalité, alors où est la frontière entre eux ? Soit le récit biblique est la réalité, soit nous sommes un mythe. Mais dans les deux cas, nous sommes un phénomène du même monde que Moïse, Abraham, Noé et Adam.

CATASTROPHE APRÈS L'INONDATION

Le Grand Déluge a été le plus grand cataclysme mondial de l’histoire de notre planète. Ses conséquences se reflètent dans la géologie, la paléontologie, le climat, l'écologie, ainsi que dans les légendes, les contes, les sources écrites de presque tous les peuples habitant la Terre à notre époque. Mais était-ce la seule catastrophe gigantesque de mémoire humaine ? Bien sûr, l’histoire, l’archéologie, la géologie et l’Écriture nous ont apporté de nombreuses preuves de catastrophes de toutes sortes, pour ainsi dire, à « l’échelle locale » : tremblements de terre, éruptions volcaniques, tsunamis, tempêtes et crues soudaines, coulées de boue, glissements de terrain. , etc. Naturellement, toutes ces catastrophes ont également, à un degré ou à un autre, laissé leur marque sur l'apparence de la Terre. Cependant, les recherches menées au cours des dernières décennies ont établi qu'au moins un autre événement mondial s'est produit dans un passé pas si lointain, qui, même s'il n'est pas aussi détaillé, est également reflété dans la Bible. C’est en fait cela qui a achevé la formation de l’apparence post-déluge de la Terre elle-même et des écosystèmes qui l’habitent.

Comme on le sait, l’axe de rotation de la Terre est incliné par rapport au plan de l’écliptique (le plan dans lequel la Terre tourne autour du Soleil) et fait actuellement avec lui un angle de 23,5 degrés. Cette position n’est pas stable et on pense que l’angle d’inclinaison de l’axe terrestre subit des oscillations harmoniques entre des valeurs de 22 et 24,5 degrés sur une période d’environ 40 mille ans. Mathématiquement, ce mouvement est décrit par la formule dite de Newcomb. Cependant, lorsque George Dodwell, un scientifique très respecté qui a été astronome gouvernemental pour l'Australie du Sud de 1909 à 1952, a collecté et tracé les valeurs de l'angle d'inclinaison de l'axe de la Terre réellement observées par les astronomes de différents pays et époques au cours de la période. Au cours des 3000 dernières années, il s'est avéré que le graphique résultant diffère considérablement du graphique attendu de la formule de Newcomb. La toupie de la Terre s'est comportée comme si elle avait subi un coup puissant il y a environ quatre mille cinq cents ans, déviant son axe de rotation à un angle de 27 degrés, après quoi elle est revenue lentement et en douceur à sa position normale actuelle, ce qui elle n'est atteinte qu'au milieu du siècle dernier.

C'est ainsi qu'est née l'hypothèse d'une collision entre la Terre et un grand corps cosmique, ou, comme on l'appelle aussi, l'hypothèse d'un impact d'astéroïde. Elle fut bientôt étayée par certaines données archéologiques et historiques.

De nombreuses personnes ont entendu parler de l'instrument astronomique géant en pierre Stonehenge au Royaume-Uni. Les archéologues datent sa construction vers 350 avant JC. Mais lorsque les astronomes ont analysé la disposition de ses éléments, il s'est avéré que, conformément aux idées traditionnelles, les observations visuelles des luminaires de Stonehenge ne pouvaient être réalisées que vers 1900 avant JC. Si nous appliquons pour l'analyse non pas la formule classique de Newcomb, mais la courbe obtenue par Dodwell, l'âge « astronomique » de Stonehenge coïncide avec la datation archéologique - 350 ans.

La situation est similaire avec les œuvres de l'astronome grec Eudoxe, qui a créé un poème-traité sur la disposition des étoiles dans le ciel. Les astronomes modernes ont noté avec perplexité que l'image décrite par Eudoxe aurait pu être observée non pas à son époque - au milieu du 4ème siècle avant JC, mais jusqu'à 1600 ans plus tôt. La prise en compte de la déviation découverte de l'axe terrestre par rapport à la position précédemment supposée permet de résoudre l'énigme d'Eudoxe.

Des études sur l'ancien temple égyptien d'Amen-Ra à Karnak ont ​​permis de clarifier la date de l'impact. En forme de couloir de colonnes d'un demi-kilomètre, le temple est dédié au Dieu Soleil Ra et est situé de telle manière qu'une fois par an, au solstice d'été, le soleil levant entrant par les portes du temple l'éclaire complètement. Cependant, au fil du temps, les rayons du soleil ont cessé de briller le long de l'axe du temple et les portes ont dû être déplacées. De plus, la position la plus ancienne des portes correspondait à un angle d'inclinaison de l'axe terrestre de 25,2 degrés, alors que, selon la formule de Newcomb, sa valeur ne pouvait jamais dépasser 24,5 degrés. Les dates archéologiques de l'installation des portes du Temple d'Amen-Ra et les valeurs correspondantes de l'angle d'inclinaison de l'axe de la terre, tracées sur le graphique, s'inscrivent parfaitement dans la courbe construite par Dodwell, la poursuivant dans le passé. La date actualisée de l’impact de l’astéroïde était 2345 avant JC. avec une précision de plus ou moins cinq ans.

Que s’est-il passé à cette époque selon la chronologie biblique ? Il s’avère que cet événement se produit précisément pendant la vie du descendant de Noé de la cinquième génération, Peleg. Le mot « peleg » (peleg) en hébreu signifie division (il vient encore aujourd'hui du grec dans le mot « archipel »). Peleg l'a reçu comme nom parce que - comme le dit l'Écriture - « de son temps, la terre était divisée » (Gen. 10 :25). Le même nom « parlant » a été donné à son frère : Joktan (ibid.), qui signifie réduction, scission.

Les géophysiciens notent depuis longtemps la complémentarité frappante (complémentarité mutuelle) des blocs existants du plateau continental, ce qui indique que toutes les terres du passé constituaient un seul continent. Le même point de vue est soutenu par la Bible : « Que les eaux qui sont sous le ciel soient rassemblées en un seul lieu, et que la terre ferme paraisse » (Genèse 1 : 9). Quand s'est-il séparé ?

Au début du XXe siècle, Alfred Wegener a proposé la théorie d’une dérive lente des continents sur plusieurs millions d’années. Par la suite, dans les années 60, elle se généralise à nouveau sous le nom de théorie de la tectonique des plaques. Cependant (en raison du manque à la fois de preuves factuelles claires et d'un modèle convenu du mécanisme d'un processus aussi lent), seul un petit nombre de géophysiciens de premier plan (à l'exception, historiquement parlant, de la sympathique école soviétique des géosciences) ) acceptez-le sans condition. De plus en plus de scientifiques soutiennent le point de vue de la séparation catastrophique des continents, qui a globalement achevé la formation de l'apparence post-déluge de notre planète.

L'impact de l'astéroïde a divisé un seul monolithe continental, « soulageant » les contraintes mécaniques apparues lors de « l'ascension » du massif continental. Le long des failles qui en ont résulté, il y a eu un soulèvement de systèmes montagneux modernes auparavant inexistants, qui ont rétabli plus en détail l'équilibre isostatique de la croûte terrestre (rappelez-vous qu'avant le Déluge, il n'y avait pas de hautes montagnes et que l'eau, ayant une profondeur moyenne de trois kilomètres, couvrait de quinze coudées les sommets des plus hautes montagnes).

PÉRIODE GLACIAIRE

Les calculs effectués par J. Dodwell ont montré que pour un changement aussi important de l'inclinaison de l'axe terrestre, la Terre devait entrer en collision avec un objet d'un diamètre d'au moins 80 kilomètres ! Comme la plupart des comètes et astéroïdes connus, cet objet semblait être principalement composé de glace, qui s'est très probablement brisée lors de son impact avec l'atmosphère. Une telle quantité de glace ne pouvait pas s'évaporer immédiatement et la majeure partie devait tomber à la surface de la Terre. Dans ce cas, ses particules électrifiées auraient dû être déviées par le champ magnétique terrestre vers les pôles.

La chute d'une énorme masse de glace, la dispersion de particules dans l'atmosphère qui absorbent le rayonnement solaire, l'augmentation de la différence entre les températures moyennes au cours des différentes saisons provoquée par une augmentation de l'inclinaison de l'axe de la Terre - tout cela a provoqué une forte crise mondiale. refroidissement, traditionnellement appelé l’ère glaciaire.

Dans le Livre de Job, nous trouvons les mots suivants : « des ruisseaux rapides, noirs de glace et dans lesquels la neige est cachée ; Il dit à la neige : « Sois à terre »... Un orage vient du sud, un froid vient du nord. Du souffle de Dieu vient la glace, et la surface de l'eau se contracte... Êtes-vous entré dans les entrepôts de neige et avez-vous vu les trésors de grêle ?.. Du ventre de qui sortent la glace et le gel du ciel, qui lui donne naissance ? Les eaux deviennent fortes comme une pierre, et la surface de l’abîme gèle » (Job 6 :16 ; 37 :6-10 ; 38 :22-30). Il n'est pas surprenant que Job, un habitant de l'Arabie désormais chaude, ait compris ce qui se disait ici : après tout, Job (Job du pays d'Uz) était le fils de Joktan et le neveu de Péleg (Gen. 10, 23-29). ; Job 1, 1) - témoins oculaires du cataclysme . Job était pleinement conscient de ce que signifiaient ces mots : « Il… déplace la terre de sa place, et ses colonnes tremblent » (Job 9 : 6). La traduction littérale (Job 38 :25) se lit comme suit : « Qui a fendu la terre et fait des canaux pour que l’eau s’écoule. » Dans le même temps, la division de la Terre est indiquée par le même mot « peleg » (dans la version russe - « phalek ») que dans le Livre de la Genèse (Gen. 10, 25).

Bien sûr, Job a capté les échos de ce refroidissement global et a pu observer à plusieurs reprises la mer Rouge glaciale, les fortes chutes de neige et les tempêtes glaciales. Les tempêtes tectoniques ne s'étaient pas complètement apaisées à son époque : « Il enlève les montagnes, et on ne les reconnaît plus : il les transforme dans sa colère... La montagne, en tombant, est détruite, et le rocher descend de sa place » (Job 9 , 5 ; 14, 18).

LES GENS DES GROTTES

Les processus qui ont accompagné l’impact de l’astéroïde ont provoqué toutes sortes de catastrophes et de destructions sur Terre. De nombreuses personnes, laissées sans abri, ont été forcées - comme Lot et ses filles qui ont échappé à l'incendie de Sodome (Genèse 19 :30) - d'aller dans les montagnes et de se réfugier dans des grottes. Au début, ayant perdu tout ce qu'ils possédaient, les gens ont dû utiliser ce qui était à leur disposition - pierres, os - comme outils et instruments. Ce n’est que plus tard, à mesure que les compétences métallurgiques furent restaurées et que des minerais furent découverts, qu’il devint à nouveau possible d’utiliser le cuivre, le bronze, puis le fer. Ainsi, les colonies des cultures de la pierre, du bronze et du fer ont dû exister presque simultanément.

Contrairement à ce scénario, de nombreuses publications populaires rapportent que les principaux habitants des grottes anciennes étaient des Néandertaliens, qui conservaient encore les caractéristiques extérieures de leurs ancêtres simiesques. Ils ont apporté une contribution significative au développement des outils en silex depuis la culture acheuléenne brute jusqu'à l'élégante culture moustérienne. Il y a environ 20 000 à 40 000 ans, les Néandertaliens ont été supplantés par les Cro-Magnons, plus nobles. Cependant, leurs descendants n'ont utilisé que des outils en pierre jusqu'au cinquième millénaire avant JC. (on pense que c’est au cours de cette période – il y a 10 à 12 000 ans – que la fin de la glaciation a eu lieu). C’est alors que la pierre fut remplacée par le cuivre, et quelques milliers d’années plus tard par le bronze.

Bien qu’une telle chronologie repose en grande partie sur des idées purement spéculatives sur le développement de la culture humaine, c’est précisément cette chronologie qui est utilisée pour dater les artefacts. Ainsi, grosso modo, si le produit que nous avons trouvé est en cuivre, il sera attribué à l'âge du cuivre (3 à 5 000 ans avant JC), et s'il est en pierre, alors au Paléozoïque, au Mésozoïque ou au Néolithique, selon sur la technique de traitement. D'autres trouvailles découvertes au même endroit seront datées en fonction de ces artefacts. Mais l'époque de la production de ces instruments est-elle vraiment séparée par des millénaires, ou appartenaient-ils tous à des contemporains moins chanceux du Moyen-Orient survivant (cette zone est devenue le centre géométrique de la « dispersion » des continents, et la destruction y a été minime ? ) civilisations ?

En l’absence de preuves claires, on pourrait débattre longtemps sur la validité de tel ou tel point de vue. Pourtant, les faits sont tenaces et apportent parfois des surprises absolument étonnantes. Jusqu'à récemment, les scientifiques n'avaient à leur disposition que des squelettes isolés d'habitants des périodes glaciaires et préglaciaires, et ils devaient parler davantage non pas de ce qui est disponible, mais de ce qui manque (cependant, comme vous le savez, c'est toujours plus facile et plus agréable - surtout pour les personnes ayant une imagination bien développée). La situation a radicalement changé le 19 septembre 1992, lorsque la nature a offert un cadeau absolument luxueux aux anthropologues qui avaient encore peur de croire en leur chance. Dans les Alpes, sur le glacier Similaun dans la région d'Erzthaler, près de la frontière italo-autrichienne, au sud d'Innsbruck, à la suite d'une fonte des glaces inhabituellement intense, un corps parfaitement conservé d'un homme préhistorique a été découvert. La découverte a été nommée l'Homme de Similaun, l'Homme des Glaces du Tyrol, Homo tyrolensis ou simplement Erzi.

Erzi est mort de mort naturelle (apparemment d'épuisement) avant même le début de la glaciation. Le climat alpin a conduit à la momification du corps émacié, et seulement après cela, il a été recouvert d'un glacier, grâce auquel les tissus du corps d'Erzi ne se sont pas transformés en cire de cadavre, comme cela se produit habituellement lorsqu'ils sont enterrés dans la glace. Pendant plusieurs milliers d'années, le glacier a coulé sur la crevasse où se trouvait Erzi, jusqu'à ce que, à la suite du retrait continu des glaciers alpins depuis l'époque de la glaciation jusqu'à nos jours, il ait tellement fondu que le corps a été découvert, sculpté. de la glace et - après un grave différend entre les gouvernements autrichien et italien, la propriété de la découverte a été transférée au Musée romano-germanique de Mayence (Allemagne) pour la recherche.

Comment était Erzi ? Tout d'abord, c'était un homme de petite taille (158 cm), âgé de 25 à 30 ans, et il n'était pas différent (à l'exception de deux caractéristiques qui seront discutées ci-dessous) des Européens modernes. Il avait presque la même forme de crâne, les mêmes traits du visage et même la même composition d'ADN que les habitants actuels de ces régions. Des cheveux atteignant 9 cm de long (environ 1 000 collectés au total), séparés de la tête après le décès de leur propriétaire, indiquent qu'il s'agissait d'un homme bouclé aux cheveux brun foncé qui se faisait régulièrement couper les cheveux. Des tatouages ​​ont été trouvés sur le corps d'Erzi, une boucle d'oreille en pierre polie avec un ornement coloré à l'oreille et un ornement ou un talisman fait de la même pierre polie avec un pompon en fil sur sa poitrine.

Erzi était vêtu de guêtres en cuir avec une ceinture et d'une robe de fourrure plutôt élégante, habilement composée de morceaux de peaux de plusieurs animaux - cerf, chamois et chèvre sauvage, cousus ensemble avec une couture à motifs. Le vêtement d'extérieur était une robe de fourrure sans manches qui descendait jusqu'au niveau des genoux. Sur le manteau était jetée une cape de pluie en herbe tressée, semblable à celle que portaient les bergers tyroliens au début de ce siècle. À leurs pieds se trouvaient des bottes en cuir bourrées d’herbe pour les isoler. Le col des bottes était enveloppé de couvre-chaussures en fourrure, cousus aux extrémités inférieures des guêtres. L'ensemble était complété par un bonnet de fourrure.

À en juger par son équipement, Erzi n’était en aucun cas nouveau dans les montagnes. Dans son sac de ceinture se trouvaient des outils en silex (grattoir, perforateur et lame fine), un poinçon en os et un morceau d'amadou pour allumer un feu, et à sa ceinture pendait un poignard en silex avec un manche en bois et un retoucheur (un dispositif pour affûter) . Un arc assez grand (180 cm) en if traité a été découvert à proximité. Veuillez noter que l'if, un arbre idéal à cet effet et utilisé pour fabriquer des arcs anglais de renommée mondiale au Moyen Âge, n'a jamais été particulièrement répandu dans ces endroits, c'est pourquoi le matériau pour fabriquer des armes a été spécialement sélectionné.

Sur le dos, Erzi portait un sac à dos en cuir sur une armature en forme de U composée de deux barres verticales en noisetier, reliées en bas par deux planches horizontales (pour plus de rigidité) en mélèze. C'est dans le sac à dos que se trouvait la plus grande partie de ses affaires, parmi lesquelles, tout d'abord, il convient de souligner une hache en cuivre presque pur (longueur de la lame 9,5 cm), fixée à un manche de hache en if avec des lanières de cuir et colle de goudron. La forme de la hache est similaire aux découvertes de la sépulture de Remedello Sotto dans le nord de l'Italie, datée de 2700 avant JC.

Le carquois en cuir contenait 14 flèches en aubépine et en cornouiller, mais seulement deux d'entre elles avaient des pointes et des empennages en silex, fixés avec une substance semblable à du caoutchouc selon un angle qui donnait à la flèche volante une rotation axiale, ce qui garantissait la stabilité balistique en vol. Il est également intéressant de noter que l'une des flèches s'est avérée combinée, c'est-à-dire composé de deux essences de bois différentes. On ne sait toujours pas s'il s'agit d'un élément de conception qui a permis à la flèche de se diviser en deux lorsqu'elle atteint la cible, ou d'une tentative de réutilisation de deux anciennes flèches cassées.

Parmi les autres biens d'Erzi, une corde de rechange provenant d'un tendon, une pelote de ficelle, une pointe de bois de cerf (très probablement pour écorcher les carcasses), un paquet de quatre pointes de flèches en bois sur un fil d'herbe, une réserve de silex et de résine, une herbe filet (peut-être un sac en ficelle, peut-être - un piège à oiseaux, peut-être d'un usage plus universel), un petit couteau en silex sur un manche en bois, ainsi que deux boîtes en écorce de bouleau, dont l'une contenait vraisemblablement du charbon de bois fumant, tapissé de feuilles. Au fond du sac à dos se trouvaient les restes de provisions - plusieurs céréales et une baie épineuse (cette dernière indique qu'Erzi est apparemment mort à l'automne). La chose la plus frappante dans les bagages du vagabond était la présence d'une « trousse médicale » - deux champignons Piptoporus betulinus sur un cordon en cuir. Cette plante est connue pour contenir à la fois un antibiotique et de la vitamine C.

Divers laboratoires qui ont procédé à la datation au radiocarbone de la découverte ont déterminé que son âge se situait entre 4,5 et 5,5 mille ans. Cependant, de nombreux experts estiment qu'un tel âge dépasse l'applicabilité de la méthode au radiocarbone, de sorte que ces chiffres ne peuvent être utilisés qu'à titre approximatif (cela est également indiqué par la répartition des estimations de 20 %) et en indiquent davantage sur l'ancienneté générale de la découverte. que sur son véritable âge. Ce qui est plus ou moins incontestable, c'est qu'à la mort d'Erzi, le glacier sous lequel il a été découvert n'existait pas encore.

Qu'est-ce qui distingue l'homme de glace d'un Européen moderne ? Comme déjà indiqué, il existe deux principales caractéristiques distinctives, la première d’entre elles étant le volume du crâne. Bien qu'Erzi n'ait pas les caractéristiques raciales d'un Néandertalien, le volume de son crâne n'est pas inférieur à 1 500-1 560 cm3, il semble donc que tous les peuples anciens étaient « plus grands » que les peuples modernes. Que la taille de la tête soit associée ou non à des capacités intellectuelles, cela reste totalement flou : quel processus évolutif pourrait conduire d'abord à l'augmentation (prétendue) de la taille de cet organe du singe au supérieur, puis soudainement à la diminution (réellement observée) par rapport à la nôtre chez vous en moyenne de 1200 cm3. Les faits sont donc plus susceptibles d’indiquer une dégradation qu’une évolution.

Un autre point intéressant, qui relie également Erzi aux Néandertaliens, est que, malgré l'âge de 25 à 30 ans, son corps n'a pas encore atteint la maturité physique : il existe un certain nombre de signes de formation squelettique en cours, ce qui indique - contrairement à la croyance populaire - la durée globale de la vie des personnes de cette époque, dépassant largement celle d'aujourd'hui. Il semble que la réduction constante de la durée de vie et l’accélération de la maturation physique des personnes mentionnées dans la Bible soient en réalité des processus observables. Et bien que le premier d'entre eux ait été récemment quelque peu compensé par le développement rapide de la médecine, le second, appelé « accélération », inquiète toujours les médecins, les psychologues, les sociologues et, en premier lieu, les parents d'adolescents.

Ceci est cohérent avec les recherches antérieures menées par l’orthodontiste John Cuozzo. En étudiant les traits caractéristiques des dents et des mâchoires de l'homme de Néandertal, il est arrivé à une conclusion intéressante : l'homme de Néandertal est complètement identique à l'homme moderne, à la seule exception qu'il n'a atteint la maturité sexuelle et physique qu'à l'âge de 28-32 ans, et par conséquent son espérance de vie moyenne était plus longue. Mais ce sont précisément ces caractéristiques que la Bible donne aux ancêtres et descendants les plus proches de Péleg et de Job - comparez la description de la vie des descendants de Sem dans le livre de la Genèse (Genèse 11, 12-24) avec la remarque suivante du Livre de Job : « Après cela, Job vécut cent quarante ans et vit ses fils et les fils de ses fils jusqu'à la quatrième génération » (Job 42 : 16).

Il n’est pas surprenant que les archéologues modernes associent la plupart des sites « d’hommes des cavernes » à la période glaciaire. En effet, même à l’époque de Job, il y avait des gens qui « dormaient nus la nuit, sans couverture et sans vêtements, dans le froid ; ils sont mouillés par les pluies des montagnes et, n'ayant pas d'abri, se blottissent contre le rocher » (Job 24 :7-8). De nombreux représentants de la génération précédant Job (c’est-à-dire les contemporains de Peleg) « épuisés par la pauvreté et la faim, s’enfuient dans la steppe sans eau, sombre et déserte ; ils cueillent la verdure près des buissons et les baies de genièvre sont leur pain. Ils les expulsent de la société, les traitent de voleurs, de sorte qu'ils vivent dans les ornières des ruisseaux, dans les gorges de la terre et des falaises. Ils rugissent parmi les buissons, ils se blottissent sous les épines » (Job 30 : 3-7).

Même sous Abraham (vers 2000 avant JC), la tribu des Horites (traduits par « habitants des grottes ») vivait encore dans leur montagne (Genèse 14 : 6).

Il ne fait aucun doute que lors de catastrophes futures, où les villes seront détruites, les grottes et les surplombs rocheux redeviendront un refuge pour les hommes, comme Jean l'a vu : « Et les rois de la terre, et les nobles, et les riches, et les capitaines de des milliers, et tous les serviteurs, et tous ceux qui étaient libres, se cachaient dans les grottes et dans les gorges des montagnes » (Apocalypse 6 : 15).

De nombreux facteurs suggèrent que « l'homme des cavernes » n'est pas un « lien » entre l'homme et le singe, mais est semblable aux personnes modernes qui ont survécu, mais ont perdu leur abri dans un cataclysme. En particulier, les squelettes connus de ces mêmes Néandertaliens indiquent un manque de vitamine D chez leurs propriétaires, qui pourrait bien être causé par un manque de rayonnement solaire, mais en aucun cas par une position intermédiaire entre l'homme et le singe.

La découverte d'Erzi a soulevé une autre question intéressante. L'homme des glaces transportait une gamme complète d'outils en silex, une hache en cuivre et un arc et des flèches de style médiéval, du plus rudimentaire au plus fin. Si un seul de ces objets avait survécu, Erzi aurait été classé soit au Paléolithique, au Mésolithique, au Néolithique ou à l'Âge du Cuivre, voire au Moyen Âge. Mais le même homme préhistorique possédait tout cela en même temps. Et ne voit-on pas aujourd’hui sur le continent australien la coexistence simultanée d’une voiture chez un descendant des colonialistes et d’un boomerang chez un aborigène ? Sur notre continent bourré de missiles ultramodernes, le pavé ne continue-t-il pas d’être l’arme favorite de certaines couches de la population ? Il semble que la fiabilité de la datation des cultures archéologiques à l’aide d’artefacts soit une question très discutable.

La principale conclusion que nous suggère toute cette histoire est que l’homme préglaciaire différait très peu de l’homme moderne. L'homme a toujours été l'homme. Et si, dans le contexte du développement indéniable de la culture matérielle associée à la science et à la technologie, l'homme lui-même a subi des changements, alors on peut moins les appeler progrès, c'est-à-dire évolution au sens darwinien du terme.

UNE NOUVELLE INONDATION MONDIALE EST-ELLE POSSIBLE ?

Ce qui est étonnant, c'est que la Bible donne non seulement un récit détaillé et scientifiquement précis du Déluge qui s'est produit dans le passé, mais prédit également que les derniers jours viendront où les gens refuseront de croire que le Déluge ou tout autre événement différent de ceux-là. nous pouvons l'observer aujourd'hui. Ils insisteront sur le fait que « depuis que les pères ont commencé à mourir, depuis le commencement de la création, tout est resté pareil » (2 Pierre 3 : 4). Ainsi, l’attitude critique qui prévaut aujourd’hui à l’égard des textes bibliques est également tout à fait conforme à l’Écriture. Eh bien, qu'en est-il de l'avenir ? Est-il possible qu’une catastrophe similaire se reproduise sur Terre ?

Les preuves scientifiques suggèrent qu’un événement exactement comme le Grand Déluge ne se reproduira probablement plus jamais. Les failles lithosphériques apparues pendant et après le Déluge ne permettent pas à la croûte terrestre d’atteindre d’un coup une valeur de contrainte critique sur l’ensemble de sa superficie, alors que les contraintes locales sont régulièrement « réinitialisées » par les tremblements de terre survenant ici et là. La coquille d'eau et de vapeur de la Terre qui existait avant le déluge s'est complètement effondrée. Cependant, cela n’exclut pas la possibilité d’autres cataclysmes globaux ou cosmiques.

La Bible donne une réponse encore plus catégorique : « J’établirai mon alliance avec vous, afin que toute chair ne soit plus détruite par les eaux du déluge, et qu’il n’y ait plus de déluge pour détruire la terre » (Gen. 9). :11). « Tu as fixé une limite que [les eaux] ne franchiront pas et ne reviendront pas couvrir la terre » (Ps. 104 : 9). « J'ai juré que les eaux de Noé ne couleraient plus sur la terre » (Ésaïe 54 :9). «J'ai mis le sable comme limite à la mer, limite éternelle, qu'elle ne franchira pas» (Jér. 5:22). « Au commencement, par la parole de Dieu, les cieux et la terre furent faits d'eau et par l'eau : c'est pourquoi le monde qui était alors péri, étant noyé par l'eau, et les cieux et la terre d'aujourd'hui étant contenus par l'eau. même Parole, sont réservés au feu pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies » (2 Pierre 3, 5-7).

EST-CE SI IMPORTANT ?

(Conclusion)

Est-ce vraiment si important : le déluge a-t-il réellement eu lieu ou non ? Cette question est constamment entendue aussi bien par les matérialistes « spirituellement éclairés » que par les théologiens « scientifiquement formés ».

« La Bible est un monument unique de littérature instructive, contenant de nombreux conseils utiles d'ordre moral et éthique. Devons-nous exiger davantage d’elle ? - le premier à demander.

« La Bible n’est pas un manuel d’histoire ou de physique. Il serait insensé de chercher dans son contenu autre chose que du contenu spirituel, mystique et allégorique », estiment ces derniers.

Heureusement, tous deux se trompent. La religion et la science ont un objectif commun : la connaissance de la vérité. Et bien que leurs méthodes et domaines d’activité soient quelque peu différents, la Bible se situe à l’intersection de ces domaines. Oui, l’homme – image et ressemblance de Dieu – a la grande joie d’apprendre par sa propre expérience les lois de l’harmonie établies dans le monde matériel par son Créateur. La Bible ne lui enseigne que la loi principale : la loi du Salut. Mais, étant la parole de Dieu, elle est étonnamment précise dans tous les détails de l’histoire et de l’histoire naturelle qu’elle concerne. En raison du caractère incomplet des connaissances scientifiques, le processus de cognition est un changement constant d'hypothèses. Souvent – ​​mutuellement exclusifs. La théorie de la génération spontanée de la vie - vers, souris, homoncules (petits hommes), etc., populaire au Moyen Âge, semble déjà naïve. de toutes sortes de mélanges de saletés, chiffons, paille, etc. Louis Pasteur a brillamment réfuté la théorie de la génération spontanée, démontrant que la vie ne naît pas de la matière inanimée. Mais cette théorie a été relancée au cours de notre siècle après les expériences de Miller et Fox, qui ont réussi à synthétiser des acides aminés à partir d'un mélange d'azote, d'ammoniac et de vapeur d'eau. Cela aurait prouvé la possibilité d'une vie issue de la matière non vivante. Cependant, des recherches plus approfondies ont montré que le mélange d'acides aminés ainsi obtenu non seulement ne forme pas lui-même de protéines, mais empêche même leur formation lorsqu'il est ajouté à des mélanges d'origine naturelle. La Bible a toujours adopté le même point de vue, à savoir que seul « Dieu, qui a créé le monde et tout ce qui y est, étant Seigneur du ciel et de la terre… Lui-même donne à toutes choses la vie, le souffle et toutes choses » (Actes 17, 24-25).

Les bribes de connaissances sur l’image physique du monde que nous pouvons trouver dans la Bible sont étonnantes par leur exactitude. « Il étendit le nord sur le vide, suspendant la terre au néant » (Job 26 : 7) - lit-on dans le livre, les contemporains de l'auteur savaient avec certitude que la terre reposait sur trois éléphants.

« Je multiplierai ta semence comme les étoiles du ciel et comme le sable au bord de la mer » (Genèse 22 : 17) – écrit il y a quatre mille ans. Mais il n'y a pas si longtemps - avant l'invention du télescope - le nombre d'étoiles dans le ciel était considéré comme connu et ne dépassait pas un millier et demi (seuls les luminaires observés à l'œil nu étaient comptés). Il y a d'innombrables sables au bord de la mer.

Seules des observations astronomiques précises des derniers siècles ont permis de comprendre le sens de la remarque de Job : « Pouvez-vous lui faire le nœud et dénouer les liens de Kesil ? (Job 38, 31). Les anciens appelaient les constellations Pléiades et Orion respectivement par les noms de Hima et Kesil et considéraient que les formes des constellations étaient inchangées au fil du temps. Cependant, il s'est avéré que toutes les constellations, y compris Orion, changent progressivement leurs contours observés depuis la Terre en raison du mouvement de leurs étoiles constitutives les unes par rapport aux autres. Et seules les Pléiades ont toujours été et seront vues inchangées.

"Quand Il donna du poids au vent" (Job 28, 25) - cela fut dit bien avant les expériences de Torricelli pour déterminer le poids de l'air.

De nombreux astronomes anciens considéraient que la Lune et le Soleil avaient à peu près la même taille, bien qu'il y ait aussi eu des penseurs « progressistes » qui affirmaient que la Lune était beaucoup plus grande que le Soleil, mais qu'elle était plus éloignée et que sa chaleur n'atteignait donc pas nous. Mais le livre de la Genèse déclare clairement que Dieu a créé deux grandes lumières : la plus grande lumière pour gouverner le jour et la moindre lumière pour gouverner la nuit (Genèse 1 : 16).

Bien sûr, quel que soit le développement de la science, elle accumule constamment de nouvelles connaissances, et à tout moment nous « connaissons en partie et prophétisons en partie » (1 Cor. 13 : 9). Mais même du point de vue de notre connaissance incomplète actuelle, comme ces paroles semblent vastes et belles : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Gen. 1 : 1). En plus du message sur la création des mondes d'en haut et d'en bas, cette phrase contient également une profonde signification scientifique naturelle. Après tout, les mots hébreux utilisés pour désigner le ciel et la terre sont respectivement simultanément synonymes d’espace et de matière. L’utilisation du mot « au commencement » introduit simultanément une troisième catégorie fondamentale : le temps. Et est-il possible de donner une description plus précise, plus simple et en même temps poétique de cette matière primordiale, pas encore organisée, que : « la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient sur l'abîme » (Gen. 1, 2) . Mais pour organiser cette masse amorphe, il fallait introduire de l’énergie dans le système. C'est comme ça que ça se passe. « Et Dieu dit : Que la lumière soit. Et la lumière fut » (Genèse 1 : 3). Du point de vue des concepts physiques que nous connaissons, la création de matière dans le système espace-temps et sa systématisation par l'introduction d'informations énergétiques de l'extérieur conformément à un plan préexistant semblent bien plus plausibles que les récits scientifiques. ce « rien absolu » (quand il n’y avait ni espace, ni temps, ni matière, ni énergie, ni information), explosant sans aucune raison, a donné naissance à notre monde dans toute la complexité et l’harmonie qui y sont observées.

Cependant, la Bible nous met clairement en garde contre ces fictions : « Le temps viendra où ils ne supporteront pas un enseignement solide, mais selon leurs propres désirs ils s'accumuleront des docteurs, ayant les oreilles qui leur démangent ; et ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables » (2 Tim. 4 : 3-4). « Les ignorants et les instables déforment les Écritures pour leur propre destruction. C’est pourquoi, bien-aimés, étant avertis de ces choses, prenez garde de ne pas vous laisser entraîner par l’égarement des méchants et de ne pas vous détourner de votre propre affirmation » (2 Pierre 3 : 16-17).

Mais alors que tous les livres scientifiques qui étaient autrefois considérés comme le summum de la compréhension du monde, à mesure qu'ils vieillissent, semblent de plus en plus naïfs, la Bible trouve de plus en plus de nouvelles confirmations - à la fois scientifiques naturelles et historiques. Et vous pouvez trouver de nombreux exemples similaires.

Les archéologues découvrent de plus en plus de preuves sur des villes, des pays, des peuples et des événements qui ont existé dans le passé et qui nous sont connus depuis longtemps grâce à la Bible. La découverte des anciens manuscrits de Qumran en 1947 dans la région de la mer Morte a finalement réfuté les affirmations selon lesquelles toutes les prophéties et révélations bibliques seraient des post-scriptums ultérieurs. Les manuscrits écrits bien avant la naissance du Christ se sont révélés tout à fait cohérents avec les textes bibliques modernes. « En vérité, je vous le dis, jusqu'à ce que le ciel et la terre soient passés, pas un iota ni un seul trait ne passera de la loi, jusqu'à ce que tout soit accompli » (Matthieu 5 : 18).

Sinon, cela ne peut pas être le cas. Si la Bible est la révélation d’un Dieu omniscient, elle ne peut manquer d’être précise dans ses détails. Même s’ils ne concernent pas le but principal de l’Écriture. Le déluge est un passage clé de la Bible. Ce n'est pas un hasard si quatre chapitres du Livre de la Genèse (Genèse 6-9) sont consacrés à sa description, dont chacun trouve des références dans chacun des auteurs du Nouveau Testament - dans un total de vingt livres du Nouveau Testament. Et ce n'est pas un hasard si Jésus-Christ lui-même parle du déluge non pas comme d'un mythe, mais comme d'un événement réel : « Mais ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car comme avant le déluge, ils mangèrent et burent, ils se marièrent et furent donnés en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils n’ont pas réfléchi jusqu’à ce que le déluge vienne et détruise tout le monde : ainsi en sera-t-il de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24 :37-39 ; Luc 17 :26-27).

La lecture des chapitres de la Bible qui décrivent le déluge nous fait réfléchir au jugement à venir et à la possibilité accordée du salut. Cependant, cela ne signifie pas du tout que le Déluge n'est qu'une allégorie, une allégorie, mais en réalité cela ne s'est pas produit. Si nous acceptons un tel point de vue, alors la vie terrestre elle-même, le martyre et la résurrection de notre Créateur, Sauveur et Juge - le Seigneur Jésus-Christ - peuvent également être considérées comme une allégorie qui n'a jamais existé dans le monde réel. Qui peut indiquer la frontière entre allégorie et réalité ? Alors le Jour du Jugement n’est qu’une allégorie. Mais dans ce cas, pourquoi serait-il nécessaire de décrire le Déluge ?

Le Créateur a fait à l’homme un cadeau inestimable : la liberté. En utilisant ce don, une personne elle-même est libre de faire un choix : accepter inconditionnellement la Bible entière comme la Parole de Dieu et la Bonne Nouvelle du salut ou la rejeter. Mais dans ce choix, il n’y a pas de place pour des options intermédiaires ni pour des compromis. « Que votre parole soit : oui, oui ; non non; et tout ce qui va au-delà vient du Malin » (Matthieu 5 : 37). Les enjeux de ce choix sont très importants. Cela ne monte pas plus haut.

(Extrait du livre : « La Bible et la Science », M. : « Dar », 2006)

Le chroniqueur du KP a étudié les textes sacrés et a fait une incroyable découverte

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Tournons-nous vers la généalogie du premier homme sur terre, Adam. Dans l’Ancien Testament, il est écrit noir sur blanc : « tous les jours de la vie d’Adam furent neuf cent trente ans ; et il est mort."

Seth, le fils d'Adam, vécut 912 ans. Petit-fils Enos - 905. Arrière-petit-fils Caïnan - 910. Arrière-arrière-petit-fils Malaleel - 895. Arrière-arrière-arrière-petit-fils Jared - 962. Le prochain descendant Enoch - 365. Mathusalem et tous - 969 ! Détenteur du record de la vie la plus longue de la planète. Ce n’est pas pour rien qu’il existe une expression des siècles de Mathusalem. Lémec - 777. Noé – 950.

Par simple addition et division, nous découvrons : l'espérance de vie moyenne des patriarches des neuf générations antédiluviennes était de 912 ans. (Le dixième, Enoch, ne compte pas ; il a été emmené vivant au ciel à l’âge de 365 ans. Mais il a réussi à donner naissance à Mathusalem lui-même !)

Chacun de ces respectables pères de famille avait également des fils et des filles. Mais seuls les premiers-nés de la lignée d’Adam sont mentionnés dans la généalogie. Il faut supposer que les autres enfants ont vécu longtemps.

Il est étrange que l’Ancien Testament ne précise pas combien de temps ont vécu l’ancêtre de l’humanité, Ève et ses héritiers. Peut-être parce qu'il a été créé à partir d'une côte d'Adam. Désolé, féministes, mais vous ne pouvez pas effacer des mots de la Bible. Le patriarcat de fer a régné jusqu'au déluge, les femmes connaissaient leur place...

LES CALENDRIERS DE TOUT LE MONDE MENTENT-ILS ?

Mais pourquoi, pourquoi les premiers hommes ont-ils vécu si longtemps ?

Je me souviens que le principal gérontologue du pays (spécialiste du vieillissement), académicien de l'Académie russe des sciences médicales, en « ligne directe » avec les lecteurs de Komsomolskaya Pravda, a répondu succinctement et avec autorité à une question similaire : « Alors dans la Bible, un mois était considéré une année!" Je me suis assis à côté de l'académicien et je l'ai laissé douter. « Fait scientifiquement prouvé ! » - a déclaré le scientifique émérite de la Fédération de Russie.

Oui, on ne peut pas contester la science.

L'autre jour, après avoir repris ce roman policier biblique, j'ai posé une question brûlante sur l'âge de Mathusalem à un autre gérontologue, généticien et docteur en sciences respecté. "La Bible a été réécrite dans différentes langues au cours de différents siècles", a clairement expliqué le scientifique. - Il y a eu une erreur de traduction. Dans l'original, il s'agissait de « mois lunaire », mais l'ancien traducteur a mis le mot « année ». Puis ça s'est passé comme ça. Et si l’on recalcule, l’espérance de vie était d’environ 80 ans, ce qui est réaliste.»

Il s’avère que le légendaire Mathusalem n’a vécu qu’un peu plus de 80 ans ?! Le reste des patriarches le sont encore moins. C’est ce que signifie la science omnisciente !

Pas autrement, le démon a trompé l'ancien traducteur. Il lui apportait du vin fort ou le poussait par inadvertance sous le coude. Le malin a semé la confusion dans le livre sacré. Oh, ce Satan ! Tout d’abord, sous l’apparence d’un serpent, il a tenté Ève de manger le fruit défendu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C'est pour cela que le Seigneur s'est mis en colère contre Adam et sa femme frivole et les a chassés de l'Eden. Ainsi, le premier peuple et tous ses descendants, y compris vous et moi, ont perdu la vie éternelle et sans fin, violant le plan originel du Créateur. Et puis le démon a remplacé le mois dans la Bible par une année, et les gens de différents pays se demandent depuis des milliers d'années pourquoi les gens ont vécu neuf siècles avant le déluge, mais maintenant, seuls quelques-uns peuvent à peine en atteindre un.

Vous pouvez clôturer l'enquête journalistique en toute sécurité.

PÈRES DE CINQ ANS !

Mais un problème est apparu. À en juger par la chronique de l'Ancien Testament, Adam a donné naissance à Seth à l'âge de 130 ans. Si l’on en croit nos gérontologues, en effet, le premier père de la planète n’avait pas encore onze ans. Mais avant Seth, pendant une minute, il réussit à donner naissance à deux fils. Je les ai perdus à l'âge adulte. Souvenez-vous de l'histoire de la façon dont Caïn a tué Abel et s'est lui-même exilé. Ce n'est d'ailleurs qu'après cette perte qu'Adam a conçu Seth. Pour prolonger la course. Il donna à Adam son petit-fils Enos à l'âge de 105 ans. Divisez par 12. Alors, le jeune parent a-t-il moins de 9 ans ? Eh bien ! Un mystère encore plus grand concerne l'arrière-arrière-petit-fils d'Adam, Malleleil. Il est devenu père de Jared à 65 ans. Si vous suivez la version scientifique selon laquelle l'année antédiluvienne était égale à notre mois, il a conçu son premier-né alors qu'il n'avait même pas cinq ans. La science en elle-même n’est-elle pas drôle ? Soit dit en passant, dans l’année antédiluvienne 65, Enoch a donné naissance à Mathusalem lui-même.

Il y a donc une incohérence, camarades scientifiques, dans votre formule scientifique : « un an pour un mois ».

"POUR DEBROKE, POUR IVRONNEMENT, POUR LARGE!"

Puis vint le Déluge Universel. Eh bien, je suppose que tout le monde a entendu parler de lui. Le Seigneur était en colère contre le peuple à cause de ses péchés et a décidé de noyer tout le monde.

Une petite question : pour quels péchés spécifiques ? Je pense que la plupart des gens ne le savent pas.

Lorsque les descendants d’Adam commencèrent à se multiplier sur terre, « les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils les prirent pour épouses selon leur choix ». Et les filles des hommes commencèrent à enfanter des géants aux fils de Dieu. Ces squelettes géants sont-ils encore périodiquement découverts par les archéologues dans différentes parties du monde ? Et qui sont les fils de Dieu eux-mêmes ? La Bible ne donne pas la réponse. Certains les considèrent comme des Atlantes, d'autres comme des extraterrestres d'autres planètes, le même Nibiru. Cependant, il s’agit là d’un sujet faisant l’objet d’un roman policier biblique distinct, dépassant le cadre de notre enquête d’aujourd’hui.

« Et le Seigneur vit que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre, et que toutes les intentions des pensées de son cœur n'étaient continuellement que mauvaises... Et le Seigneur dit : « Je détruirai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’à la bête, et je détruirai les reptiles et les oiseaux du ciel… »

Il n’a gracié qu’au pieux petit-fils de Mathusalem, Noé, six cents ans, et sa femme, ainsi que ses trois fils et leurs épouses. Il ordonna à Noé de construire une immense arche, pour y emmener au jour fixé sa nombreuse famille et une paire de chaque créature. Pour le divorce après le déluge.

Et maintenant, citoyens, attention !

« L’an six cents de la vie de Noé, le deuxième mois, le dix-septième jour du mois, ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses du ciel s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits... Toute créature qui était à la surface de la terre fut détruite ; depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel ; il ne resta que Noé et tout ce qui était avec lui dans l'arche. Et les eaux commencèrent à baisser au bout de cent cinquante jours. Et l'arche reposa le septième mois, le dix-septième jour du mois, sur les montagnes d'Ararat.

À en juger par la Bible, l'arche a navigué jusqu'à s'arrêter au-dessus d'Ararat pendant exactement 5 mois - 150 jours. Un mois faisait donc 30 jours. Un peu comme aujourd'hui.

Et s’il n’y avait que 7 mois dans l’année de l’Ancien Testament, se demandera le lecteur méticuleux ? Alors l'âge de Mathusalem sera presque deux fois moins long, et avec de jeunes pères de 65 ans, tout ira bien !

« L'eau a constamment diminué jusqu'au dixième mois. Le premier jour du dixième mois apparurent les sommets des montagnes. Au bout de quarante jours (presque le milieu du onzième ! - Auteur) Noé ouvrit la fenêtre de l'arche qu'il avait faite. Et il a relâché une colombe pour découvrir s'il y avait de la terre ferme quelque part. Il revint sans la trouver. Après avoir hésité pendant sept jours, Noah a relâché l'oiseau. Le soir, il arrivait avec une feuille d'olivier dans le bec. Après avoir attendu encore sept jours, le patriarche relâcha la colombe, et elle ne revint jamais. Apparemment, il a trouvé un morceau de sushi quelque part et est resté. Et Noah a continué à attendre. Jusqu'à la fin du douzième mois. Et seulement « l’an six cent un, le premier jour du premier mois, l’eau de la terre tarit et Noé ouvrit le couvercle de l’arche ». La terre ne sécha que le vingt-septième jour du deuxième mois. C'est alors que Dieu ordonna à Noé de quitter l'arche avec sa famille, tout le bétail, les reptiles, et de se disperser sur toute la terre pour être féconds et se multiplier.

PEINE - 120 ANS À VIE

Au moins, nous avons réglé le calendrier. Il s'avère qu'avec la chronologie de l'Ancien Testament, tout était comme aujourd'hui. Je ne nomme pas spécifiquement l'académicien et docteur en sciences que je respecte vraiment, qui m'a induit en erreur avec la formule « scientifique » - l'année biblique est égale au mois moderne. Eux-mêmes n'ont clairement pas lu la Bible, même si le sujet de la longévité qui y est abordé est l'œuvre de leur vie. Ils ont simplement repris une version répandue dans les milieux scientifiques, qui réfute astucieusement le siècle Mathusalem, inexplicable pour les scientifiques. C’est pourquoi j’ai cité la Bible avec autant de détails et cité des faits. Tu n'es pas obligé de me croire. Et n’y croyez pas, il vaut mieux le vérifier vous-même. Aujourd’hui, nous ne sommes pas à l’époque athée soviétique ; toute personne intéressée peut facilement trouver et lire la Bible.

Il existe également une version selon laquelle les 10 années d'alors se sont écoulées au cours d'une année en cours. Mais comment expliquera-t-elle que Mallelel et Enoch aient donné naissance à leur premier enfant à 6,5 ans ?

Même avant le déluge, en colère contre les gens qui ont péché avec les fils de Dieu, le Seigneur a dit : « Mon Esprit ne sera pas toujours méprisé par les hommes ; parce qu'ils sont chair; Que leurs jours soient de cent vingt ans. » Chers lecteurs, c’est ici que tous les scientifiques parlent de la façon dont une personne devrait vivre 120 ans. De la Bible. (Si nous prenons les « formules scientifiques de la chronologie biblique », il s’avère que Dieu nous a accordé 10 à 12 ans. C’est absurde !!!)

Examinons maintenant de près comment la sentence stricte du Seigneur à l’encontre de l’humanité pécheresse de raccourcir la vie de 969 années Mathusalem à 120 a été accomplie.

L'accomplissement ne s'est pas produit instantanément, par la méthode d'un Miracle Divin, comme on pourrait le penser : quelqu'un atteint 120 - donnez immédiatement votre âme à Dieu ! Et progressivement. Évolutionniste. Déjà après le déluge mondial.

Noé lui-même, descendu de l'arche avec sa famille et son bétail, n'a plus connu la joie de la paternité. Bien qu'il ait vécu encore 350 ans après le cataclysme universel. Et il se reposa en Dieu en 950. La terre était peuplée de nombreux descendants de ses fils : Sem, Cham et Japhet. Mais dans l'Ancien Testament, selon la tradition, la généalogie du seul premier-né Noé est décrite en détail.

Sem lui-même, né avant le Déluge, a vécu 600 ans, son fils Arphaxad, né deux ans après le déluge universel - 438, son petit-fils Sal - 433, l'arrière-petit-fils Eber - 464, l'arrière-arrière-petit-fils Peleg - 239, Raghav - 239, Serukh - 230, Nahor - 148, Terah - 205. Le fils de Terah - le légendaire "père de nombreuses tribus" Abraham - 175, sa femme Sarah - 127. Le fils d'Abraham Isaac - 180, petit-fils Jacob - 147, arrière-petit-fils Joseph - seulement 110. Le même Joseph sage qui a prédit sept années de graisse et sept années de faim pour le pharaon égyptien. Après sa mort, son corps fut embaumé et placé dans une arche en Égypte.

Et bientôt, le prophète Moïse conduira tous les Juifs de la captivité égyptienne vers la Terre promise. Moïse lui-même a vécu exactement 120 ans, désignés par le Seigneur. Mais voici son curieux psaume :

« Les jours de nos années sont de soixante-dix ans,

et avec une plus grande force - quatre-vingts ans ;

et leur meilleur moment est le travail et la maladie,

car ils passent vite, et nous volons.

Cela a été dit avant la naissance du Christ, mais comme s'il s'agissait de nous, les malheureux du 21e siècle.

À en juger par le pedigree de Shem, il n'a fallu qu'une douzaine de générations de descendants du patriarche Noé, âgé de 950 ans, pour que l'espérance de vie diminue fortement et régulièrement. Congelé à notre niveau moderne. Qu'est-ce qui ne va pas? Inondation universelle ? Mais l’eau a disparu, la terre s’est asséchée. Et les gens n’ont pas arrêté de pécher après le Déluge. L’incendie de Sodome et Gomorrhe pour homosexualité s’est produit sous Abraham.

Il existe des hypothèses pseudo-scientifiques spéculatives selon lesquelles, avant le déluge, il y avait un énorme dôme d’eau et de vapeur au-dessus de l’atmosphère terrestre. 12 mètres d'épaisseur ! Il, disent-ils, comme un écran, a protégé de manière fiable la planète et les premiers habitants des rayons cosmiques nocifs et des rayons ultraviolets, absorbant plus de 70 % du fond radioactif. Dans le même temps, cela a créé un effet de serre et une pression atmosphérique supplémentaire. Il y avait 50 pour cent d’oxygène en plus sur Terre. Les gens vivaient comme dans une serre géante combinée à une chambre hyperbare de guérison. Toute l'année, soi-disant, tout était fleuri et parfumé. C'était facile de respirer. Par conséquent, une personne pourrait courir des centaines de kilomètres sans relâche. Pas de maladie pour vous, dit-on. Et si une maladie survenait, les gens se rétablissaient rapidement. La nourriture est entièrement naturelle, enrichie de toutes les vitamines et autres additifs.

Lors du déluge, le ciel s’est ouvert, toute la couche d’eau s’est déversée sur la terre, l’inondant. L’écran de protection a disparu et les descendants de Noé n’ont eu aucun salut contre les mauvais rayonnements cosmiques, les rayons ultraviolets ou les rayons gamma-bêta. Des mutations, des changements dégénératifs, des maladies et des épidémies ont commencé. Et puis le climat a changé, l’axe de la Terre s’est déplacé, le froid est apparu régulièrement… C’est pourquoi la vie humaine, dit-on, est devenue difficile et courte.

Mais, je le répète, ce sont toutes des hypothèses d'amateurs qui ne sont pas confirmées par la Bible.

MANGER DES ANANAS, Mâcher de l'herbe !

Mais c’est ce qui est indiqué dans la Bible elle-même en texte clair ! Après avoir créé l’homme et la femme au cours de la première semaine, Dieu dit : « Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence qui est sur toute la terre, et tout arbre qui a des fruits et portant de la semence : vous en mangerez. »

Il s’avère que le Créateur a créé les premiers peuples végétariens. Faire le ménage. Les soi-disant végétaliens. Pas d'œufs, de caviar, de lait, de fromage et autres astuces gastronomiques avec les produits de l'élevage et de la volaille, comme le font de nombreux végétariens modernes. Uniquement des fruits, des légumes et des céréales. De la naissance jusqu'à la mort. Pas de « jours de jeûne ». Carême éternel !

De plus, le Créateur a également fait des animaux des herbivores. «Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui rampe sur la terre et en quoi il y a de la vie, j'ai donné toute herbe verte pour nourriture. Et c’est ainsi que c’est devenu.

Imaginez une idylle : des lions, des tigres, des vaches, des loups, des lièvres, des gens marchant calmement ensemble. Personne ne mange personne ! Et tout le monde vit des siècles.

Mais les gens n’appréciaient pas une telle grâce. Ils sont devenus doux et se sont livrés à la débauche et à d'autres indécences. Et le Seigneur, indigné par cette noire ingratitude, décida de noyer les pécheurs. Et les générations futures verront leur vie réduite à 120 ans. Pour ne pas trop les gâter. Et par conséquent, il a donné une alliance différente à Noé et à sa famille qui sont sortis de l’arche qu’à son lointain ancêtre Adam. « Que toutes les bêtes de la terre, et tous les oiseaux du ciel, et tout ce qui se meut sur la terre, et tous les poissons de la mer, aient peur et tremblent devant vous ; ils sont remis entre vos mains. Tout ce qui bouge et qui vit sera pour vous une nourriture ; Je te donne tout comme des herbes vertes. Plus tard, par l’intermédiaire de Moïse, le Seigneur a donné aux gens une longue liste d’animaux, de poissons, d’oiseaux et de reptiles purs et impurs, spécifiant qui peut être mangé et qui ne le peut pas.

Comme vous pouvez le constater, seul le régime alimentaire a radicalement changé après le déluge. Une personne était autorisée à abandonner le véganisme, à manger de la viande, du lait, des œufs et d'autres aliments d'origine animale qui, selon la science, donnent la force, les graisses et les protéines nécessaires au corps. Après seulement une douzaine de générations de descendants directs du patriarche antédiluvien Noé, âgé de 950 ans, l'espérance de vie a fortement et inexorablement diminué grâce à l'alimentation animale. Il y a 120 ans avant ceux accordés par le Créateur. Et c'est dans des cas exceptionnels. Notre destin habituel est encore de 70 à 80 ans. De quoi Moïse pleurait-il dans les temps anciens dans son célèbre psaume ?

Il faut penser que c’est précisément la consommation de viande qui est devenue l’instrument humain du Créateur pour exécuter sa sentence sans appel visant à raccourcir radicalement la vie des pécheurs.

Et en souvenir de l’âge d’or du végétarisme dans le christianisme, je crois, les jeûnes ont été préservés. Le 14 mars commence le plus strict d'entre eux - le Grand. Cela durera jusqu'au 1er mai.

Vous vous demandez peut-être pourquoi les végétariens ne vivent pas beaucoup plus longtemps que les mangeurs de viande. Honnêtement, je ne sais pas. Bien que la médecine trouve de petits avantages à la nutrition végétale par rapport à la nutrition animale. Peut-être parce qu’il n’existe pas de générations de végétaliens purs qui mangeraient de cette façon pendant plusieurs siècles sans une seule infraction. Il serait alors possible de regarder les résultats, de comparer les statistiques, les généalogies, comme dans la Bible avant et après le Déluge. C'est une affaire de scientifiques. Il y en a désormais beaucoup parmi les végétariens. Laissez-les comprendre. Mon travail en tant que journaliste consiste à résoudre le roman policier biblique sur les centenaires.

AUTRE AVIS

PAS DE VIANDE, MAIS LES PÉCHÉS ONT RÉCOURC NOTRE VIE

Sergueï ZUBOV, professeur à l'Académie théologique de Moscou :

En effet, au départ, la nourriture de l’homme était à base de plantes : Et Dieu dit : Voici, je vous ai donné toute herbe portant de la semence qui est sur toute la terre, et tout arbre qui a du fruit et portant de la semence ; - [ceci] sera votre nourriture (Gen. 1:29).

Les animaux non plus ne mangeaient pas de viande.

Initialement, l'homme était potentiellement immortel, c'est-à-dire que l'immortalité lui avait été donnée par Dieu, la raison en était en Dieu. La tâche de l’homme était, en devenant comme Dieu en prenant soin de la création, en obéissance à Dieu, de s’élever de force en force et d’atteindre sa ressemblance. Puisque Dieu est la source de la vie, une personne, devenant de plus en plus semblable à Dieu, révélerait en elle-même des propriétés divines - ce processus est sans fin, car Dieu lui-même est infini.

Le problème dans son ensemble n’est pas un « régime », mais une violation des commandements de Dieu. La Chute s’est produite et la route vers l’immortalité a été fermée à l’homme. Après la Chute, l’homme ne peut s’empêcher de pécher. En conséquence, s’il reçoit la vie éternelle, cela signifie alors la possibilité d’une amélioration sans fin de ses péchés.

C'est pourquoi Dieu expulse l'homme du Paradis : Et le Seigneur Dieu dit : Voici, Adam est devenu comme l'un de Nous, connaissant le bien et le mal ; et maintenant, comme s'il n'avait pas étendu la main, et avait aussi pris de l'arbre de vie, et n'en avait pas mangé, et avait commencé à vivre éternellement (Gen. 3:22). - Dieu limite l'âge humain afin que l'homme ne puisse pas pécher éternellement.

Veuillez noter que ce n'est pas après le déluge que Dieu raccourcit la durée de la vie, mais avant cela : Et le Seigneur dit : Mon Esprit ne sera pas toujours méprisé par les hommes ; parce qu'ils sont chair; que leurs jours soient de cent vingt ans (Gen. 6:3).

Et la permission de manger de la viande est donnée après le déluge, plutôt pour renforcer une personne, car, probablement, le monde et les conditions d'existence ont changé.

Ainsi, selon la théologie orthodoxe, la durée de la vie terrestre d’une personne était raccourcie non pas à cause de la consommation de viande, mais à cause des péchés commis :

1. la chute d'Adam et Ève au paradis - une personne devient mortelle ;

2. les péchés de l'humanité antédiluvienne - l'âge de l'homme est raccourci.

Dans les deux cas, la réduction est due à une diminution du temps de confirmation des péchés.

Dans le livre de la Sagesse de Salomon, nous lisons :

Ne hâtez pas la mort par les erreurs de votre vie et n'attirez pas sur vous la destruction par les œuvres de vos mains (Sg 1 : 12).

La justice est immortelle, mais l'injustice cause la mort : les méchants l'ont attirée par leurs mains et leurs paroles, l'ont considérée comme une amie et ont dépéri, et ont conclu une alliance avec elle, car ils sont dignes d'être son lot (Sagesse 1, 15- 16).

La Bible dit ceci à propos de l'impact sur l'espérance de vie : Honorez votre père et votre mère, afin que vos jours sur terre soient longs (Ex. 20 : 12). Au tout début, l’homme n’honorait pas le Père. Et c’est ainsi que l’homme est devenu mortel.

CINQ PLUS ANCIENS RÉSIDENTS DE LA TERRE

Tous étaient des femmes et leur âge était documenté.

1. Jeanne KALMAN, France. 122 ans, 164 jours. (1875-1997)

2. Sarah KNAUSS, États-Unis. 119 ans, 97 jours. (1880-1999)

3. Lucy HANNA, États-Unis. 117 ans, 248 jours (1875-1993)

4. Maria Louise MAILER, Canada. 117 ans, 230 jours (1880-1998)

5. Misao OKAWA, Japon. 117 ans et 27 jours (1898 – 2015)

D'AILLEURS

CROIRE - NE PAS CROIRE ?

Le Déluge n’apparaît pas seulement dans la Bible chrétienne. Des légendes à son sujet sont conservées dans les mythes et les textes religieux de nombreux peuples d'Australie, d'Amérique du Nord et du Sud, d'Inde, d'Europe, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, du Japon, de Chine, du Moyen-Orient... L'anthropologue et historien des religions britannique J. J. Fraser a recueilli des informations sur une centaine de versions de ce type à travers le monde. Les légendes sur les premiers foies anciens - dieux, rois - étaient également répandues parmi différents peuples. Souvenons-nous au moins de notre Kashchei l'Immortel.

Les scientifiques athées appellent souvent la Bible un ensemble de mythes, de légendes sur l'origine de la Terre et de l'homme, qui n'ont rien à voir avec la science. Mais soyons d’accord, la théorie profondément scientifique du Big Bang sur l’origine de l’Univers n’est aussi qu’une hypothèse, bien que la plus répandue à ce jour. Elle suscite de nombreuses critiques dans la communauté scientifique. Et des versions alternatives. L’essentiel est qu’il n’y a toujours pas de réponse, que s’est-il passé avant l’explosion ? Après tout, un espace vide n’explose pas. Il existe également des critiques à l'égard de la théorie scientifique sur l'origine de l'homme à partir des singes. Quelle est l'origine ? Les gérontologues et biologistes modernes ne peuvent toujours pas expliquer clairement pourquoi une personne vieillit. Il existe des dizaines de théories profondément scientifiques et intelligentes sur ce sujet, parfois mutuellement exclusives. Certains universitaires pensent qu'une personne, comme un missile militaire, est programmée pour s'autodétruire, d'autres accusent les radicaux libres qui provoquent la « rouille » dans le corps, et d'autres encore accusent les « scories » qui obstruent le corps...

Chacun a donc le droit de croire en ce qu’il veut.

Après la fin du déluge, Noé quitta l’arche avec ses fils. Ses fils s'appelaient Sem, Cham et Japhet.

Noé commença à cultiver la terre et à cultiver la vigne. Il fit du vin avec du jus de raisin et, après l'avoir goûté, s'enivra, car il ne connaissait pas encore le pouvoir du vin. Il gisait nu dans sa tente et son fils Cham le vit. Il a traité son père de manière irrespectueuse et en a parlé à ses frères. Ses frères Sem et Japhet prirent des vêtements, s'approchèrent de leur père pour ne pas voir sa nudité et le couvrirent. Lorsque Noé s'est réveillé et a appris l'action de son plus jeune fils Cham, il l'a condamné et maudit en la personne de son fils Canaan.

Il a dit que ses descendants seraient réduits en esclavage par les descendants de ses frères. Et il bénit Sem et Japhet et prédit que la vraie foi serait préservée chez les descendants de Sem, et que les descendants de Japhet se répandraient sur toute la terre et accepteraient la vraie foi des descendants de Sem.

Tout ce que Noé avait prédit à ses fils s’est réalisé exactement. Les descendants de Sem sont appelés Sémites ; ils comprennent avant tout le peuple juif, en qui seul la foi au vrai Dieu a été préservée. Les descendants de Japhet sont appelés Japhétides, et parmi eux figurent les peuples habitant l'Europe, qui ont accepté la foi des Juifs dans le vrai Dieu.

Les descendants de Cham sont appelés Hamites ; ceux-ci incluent les tribus cananéennes qui habitaient à l’origine la Palestine, de nombreux peuples d’Afrique et d’autres pays.

Le pandémonium babylonien et la dispersion du peuple

Les descendants de Noé ont longtemps vécu ensemble dans un même pays, non loin des monts Ararat, et parlaient la même langue.

Lorsque la race humaine est devenue nombreuse, les mauvaises actions et les conflits entre les hommes se sont multipliés, et ils ont compris qu’ils devraient bientôt se disperser sur toute la terre.

Mais avant de se disperser, les descendants de Cham, entraînant d'autres avec eux, décidèrent de construire une ville et une tour, comme un pilier, avec une hauteur atteignant le ciel, afin de devenir célèbres et de ne pas être subordonnés aux descendants. de Sem et Japhet, comme Noé l'avait prédit. Ils ont fabriqué des briques et se sont mis au travail.

Cette idée fière des gens ne plaisait pas à Dieu. Pour que le mal ne les détruise pas complètement, le Seigneur a mélangé le langage des bâtisseurs afin qu'ils commencent à parler des langues différentes et cessent de se comprendre.

Ensuite, les gens ont été contraints d’abandonner la construction qu’ils avaient commencée et de se disperser à travers la terre dans différentes directions. Les descendants de Japhet partirent vers l’ouest et s’établirent dans toute l’Europe. Les descendants de Sem restèrent en Asie, les descendants de Cham allèrent en Afrique, mais certains d'entre eux restèrent également en Asie.

La ville inachevée a été surnommée Babylone, ce qui signifie « confusion ». Tout le pays où se trouvait cette ville commença à être appelé le pays de Babylone, ainsi que le pays des Chaldéens.

Les gens qui se sont installés à travers la terre ont progressivement commencé à oublier leurs liens de parenté, et des peuples ou des nations séparés et indépendants avec leurs propres coutumes et langues ont commencé à se former.

Le Seigneur a vu que les gens apprennent les uns des autres plus de mauvaises actions que de bonnes, et c'est pourquoi il a mélangé les langues, divisé les gens en nations distinctes et a donné à chaque nation une tâche et un but distincts dans la vie.

L'émergence de l'idolâtrie

Lorsque les gens se sont dispersés sur toute la terre, ils ont commencé à oublier le vrai Dieu invisible, le Créateur du monde. La principale raison en était les péchés qui éloignent les gens de Dieu et assombrissent leur esprit. Il y avait de moins en moins de justes et il n’y avait personne pour enseigner aux gens la vraie foi en Dieu. Puis une fausse croyance (superstition) a commencé à apparaître parmi les gens.

Les gens ont vu beaucoup de choses merveilleuses et incompréhensibles autour d'eux, et au lieu de Dieu, ils ont commencé à adorer le soleil, la lune, les étoiles, le feu, l'eau et divers animaux, à en faire des images, à les adorer, à faire des sacrifices et à leur construire des temples ou des temples.

De telles images de faux dieux sont appelées idoles ou idoles, et les peuples qui les adorent sont appelés idolâtres ou païens. C'est ainsi que l'idolâtrie est apparue sur terre.

Bientôt, presque tout le monde devint païen. Ce n’est qu’en Asie, parmi les descendants de Sem, qu’il y avait un juste nommé Abraham qui restait fidèle à Dieu.

Inondation.

: Eau décroissante.

Bref historique - La quête de l'Arche de Noé :

Dans son enthousiasme, il fonda une société pour financer une deuxième expédition, munie du matériel nécessaire, mais à la condition que l'arche, descendue d'Ararat, soit livrée à l'exposition de Chicago.

En fin de compte, Nurri a dû abandonner son brillant projet parce que ses actionnaires se sont retirés en raison du refus du gouvernement turc d'autoriser le retrait de l'Arche de Noé du pays.

Après cela, il n'y a plus eu de traces d'expéditions jusqu'à la Première Guerre mondiale.

Mais en août 1916, l'aviateur russe Vladimir Roskovitsky, explorant la frontière turque, se retrouva au-dessus d'Ararat (cette zone faisait alors partie de l'Empire russe). Il a observé un lac de montagne gelé dans la partie orientale du sommet enneigé. Au bord de ce lac se trouvait la charpente d’un navire géant. Une partie du navire restait recouverte de glace, mais les flancs étaient ouverts. Certains d'entre eux ont été endommagés. Un des battants de la porte était visible. Lorsque Roskovitsky annonça sa découverte à ses supérieurs (qu'il avait vu un « grand navire couché » depuis un avion), ils en voulaient une confirmation exacte.

Après avoir survolé la montagne, ils se convainquirent de leur côté de l'existence de l'objet indiqué et firent leur rapport à Moscou et Petrograd. L'empereur souverain Nicolas II a ordonné (malgré la guerre) d'envoyer une expédition gouvernementale à Ararat. 150 soldats ont travaillé pendant un mois pour permettre l'ascension de la montagne.

Puis une mission scientifique a été envoyée dans cette zone. Elle a mené des recherches : mesuré et photographié l’arche et collecté des échantillons. Tout cela fut envoyé à Petrograd. Malheureusement, toute la collection de ces documents inestimables a apparemment péri pendant la révolution. Et le territoire du Grand Ararat a été capturé par les troupes turques.

« L’affaire Roskovitsky a dû avoir une certaine résonance pendant la Seconde Guerre mondiale. Le chef des services de sécurité soviétiques, le major Jeaspar Maskalin, affirme qu'un de ses hommes était curieux de survoler l'Ararat pour voir s'il y avait quelque chose de similaire à la vérité rapportée par Roskovitsky il y a 25 ans. Le pilote soviétique a effectivement remarqué une structure partiellement immergée dans un lac glacé.

"Tout cela n'a pas empêché l'expédition soviétique de définir l'histoire de l'Arche de Noé comme un mythe qui n'a rien à voir avec la science."

« Des expéditions ont également été entreprises dans l’après-guerre, mais elles n’ont pas été couronnées de succès en raison des obstacles mis en place par le gouvernement turc sous la pression du monde musulman, puisque le Coran indique une autre montagne où l’arche de Noé aurait été arrêtée. »

(Au cours de l'été 1949, deux expéditions se sont rendues à l'arche en même temps. La première, des 4 missionnaires dirigés par le Dr Smith de Caroline du Nord, n'a observé qu'une étrange « vision » au sommet. Et la seconde, composée des Français , ont rapporté avoir "vu l'arche", mais pas sur le Grand Ararat, mais sur le sommet voisin de Jubel Judi, au sud-est de Sevan. Cependant, les résidents locaux affirment que des visions d'un "navire fantôme" recouvert d'une couche de boue ont été souvent observées. ici, là-bas, deux journalistes turcs ont vu un navire mesurant 500 x 80 x 50 pieds (165 x 25 x 15 m).

Au cours de l'été 1953, le pétrolier américain George Jefferson Green, depuis un hélicoptère à une hauteur de 30 mètres, a pris 6 photographies très nettes d'un grand navire à moitié enfoui dans les rochers et glissant le long d'un rebord de montagne dans la glace. Greene n'a par la suite pas réussi à équiper une expédition à cet endroit et, à sa mort 9 ans plus tard, tous les originaux de ses photographies ont disparu.

Mais au même moment, des photographies paraissent dans la presse montrant les contours clairement visibles du navire pris depuis l'espace (« Daily Telegraph », 13/09/1965). – NDLR).

F. Navarre devait participer à l'expédition mentionnée du missionnaire Dr Smith. Après avoir subi plusieurs échecs, F. Navarra décide d'agir seul, même sans l'autorisation du gouvernement turc. Il a décrit de manière passionnante cette épopée héroïque de la dernière expédition dans son livre.

Ayant atteint de nuit la frontière de la glaciation, sous la direction de son ami arménien, il y installe un campement afin de partir le matin à l'assaut des falaises inaccessibles, entièrement recouvertes de glace. La nuit, une terrible tempête éclata avec de fortes gelées et F. Navarre et son fils Gabriel faillirent geler, recouverts d'un abri d'une grande couche de neige, à une température de 30 degrés en dessous de zéro.

Le matin, avec l'aide de Dieu, comme l'écrit Navarre, il se rendit à un endroit qu'il avait vu de loin lors d'une de ses premières expéditions. Le temps était défavorable - tout était recouvert de glace et recouvert de neige, mais malgré cela, il a réussi à trouver l'arche et, avec beaucoup de difficulté et de risque, a découpé dans la glace un morceau de charpente en chêne de 1 m de long et 20 centimètres. épais, dont l'antiquité a ensuite été déterminée à 5 mille ans. Il n'y avait pas de planches de bardage à cet endroit, elles étaient à un autre endroit, d'où elles ont été découpées.

Cette dernière fois, Navarre a été visé par des tirs et arrêté par les gardes-frontières, mais a été relâché sain et sauf avec toutes les pellicules photo et un morceau du cadre. Telles étaient les conditions de cette expédition héroïque.

Le livre de F. Navarra est illustré de ses photographies de découpe du cadre, de la zone où se trouve l'arche sous la glace, de photographies de preuves de laboratoire et autres : dessins, plans, etc.

Après 14 ans, F. Navarra a répété sa tentative avec l'aide de l'organisation américaine « Search » et a ramené plusieurs autres planches de l'arche.

Nous espérons que ce n'est pas la dernière expédition de F. Navarra et que l'avenir nous apportera des informations encore plus détaillées.

Farhettin Kolan, propriétaire d'un hôtel à Dogubayazit au pied de l'Ararat, a participé comme guide à des expéditions vers l'arche, dont plusieurs ont réussi.

Mais c'est Eril Cummins qui a réalisé le plus d'ascensions : 31 ascensions depuis 1961.

Dans les années 1970, Tom Crotser fut parmi les derniers à effectuer 5 ascensions vers l'arche. Revenant avec une planche de l'arche, il dit devant la presse : « Oui, il y a 70 000 tonnes de ce bois », et en même temps il jura. Une fois de plus, la datation au radiocarbone a montré que l'âge des planches de bois était d'environ 5 000 ans.

L'histoire des expéditions vers l'arche a pris fin en 1974, lorsque le gouvernement turc a fermé la zone aux visiteurs, plaçant des postes d'observation le long de la frontière d'Ararat.

En 1995, une expédition américaine atteignit de nouveau l'Arche de Noé, rapportant du Mont Ararat une partie du cadre et d'autres preuves irréfutables de la véracité du récit biblique.

La vie de Noé après le déluge

Généalogie des peuples

Pandémonium babylonien – Confusion des langues et dispersion des nations

Devoirs

DEUXIÈME PÉRIODE – Du Déluge à Abraham

Répétez les questions :

1 . Inondation mondiale.

2 . Noé après le déluge.

3 . Généalogie des peuples.

4 . Le pandémonium babylonien est une confusion des langues et de la généalogie des peuples.

Quiz sur la période du déluge à Abraham

1 . Que signifie le prénom Noé ?

2 . Parlez des événements du déluge.

3 . Quelles personnes étaient sur l’arche ?

4 . Combien de temps a-t-il fallu pour que l'eau monte ?

5 . Combien de temps a duré l’inondation ?

6 . Quelles ont été les premières actions de Noé en quittant l’arche ?

7 . : L'alliance de Dieu avec Noé - par cœur.

8 . Quel signe de l’Alliance le Seigneur donne-t-il à Noé et au peuple ?

9 . Que signifie le nom Japhet ? Parlez-nous brièvement de lui.

10 . Que signifie le prénom Sim ? Parlez-nous brièvement de lui.

11 . Que signifie le prénom Ham ? Parlez-nous brièvement de lui.

12 . Qui est Canaan ? Quel était le crime de Ham ?

13 . : La bénédiction de Noé sur ses fils - par cœur.

14 . Révélez la signification prophétique de la bénédiction que Noé accorde à ses fils.

15 . Quel était le but de la construction de la Tour de Babel ?

16 . Montrez la ville de Babylone sur la carte.

17 . Que signifie le mot Babylone ?

18 . Quelles sont les raisons de la dispersion des populations sur toute la planète et de la formation de frontières nationales ? trente

Le nom Sim signifie « nom », « titre ». Il était le fils aîné de Noé et l’ancêtre de nombreux descendants. Sem est né lorsque son père avait 500 ans. Ses fils étaient : Élam, Assur, Arphaxad, Lud et Aram. Sem est devenu le fondateur des peuples sémitiques. Selon la chair, le Christ lui-même est issu de cette famille et a passé toute sa vie terrestre parmi eux. Sem vécut jusqu'à 600 ans et survécut à la naissance d'Isaac. Les cinq fils de Sem habitaient les beaux pays de l'Orient, et les langues de ces peuples sont encore appelées langues sémitiques, notamment : l'hébreu, le chaldéen, le syriaque, l'arabe, l'éthiopien.

Le nom Ham signifie « foncé », « bronzé », « basané ». Les empires assyrien et égyptien furent fondés par les descendants de Cham. De lui viennent aussi les Philistins, les Cananéens, les Sidoniens, les Amoréens et d'autres. Les fils de Cham étaient : Cush, Mizraim, Kut (ou Fut) et Canaan (). Selon l'ancienne tradition juive, Cham est considéré comme l'inventeur des idoles, et certains l'identifient même à la divinité païenne Ammon, idolâtrée en Égypte.

Le nom Japhet signifie « que cela se répande ». Il est à noter que lors de la liste des lignées généalogiques des fils de Noé, ils suivent l'ordre suivant : Japhet, Cham et Sem (;), bien que le fils aîné de Noé soit Sem. Les descendants de Japhet habitaient l'Europe et l'Asie du Nord-Est, ce qui explique pourquoi il existe une similitude remarquable entre les langues européennes et les langues de l'Asie de l'Est, à l'exception du chinois et de celles qui lui sont associées. On retrouve des traces du nom Japhet dans le nom du mont Nepat ou Nifan (Arménie). Il existe une légende selon laquelle Japhet aurait construit la ville de Joppé ou Jaffa (aujourd'hui Tel-Aviv).

Le nom Babylone signifie « confusion ». La Tour de Babel a été construite dans la vallée de Shinar. La tribu Ham, par crainte de la dispersion et de l'esclavage qui la menaçait, entreprit d'empêcher l'accomplissement du décret divin et, en alliance avec d'autres tribus, commença à construire une grande ville, et avec elle une haute tour, qui pourrait servir de le centre de toutes les tribus et en même temps un signe d'égalité universelle. La hauteur et le volume de la tour, selon les dessins originaux qui nous sont parvenus, étaient vraiment énormes. Les chronologues calculent que les descendants de Noé ont dû consacrer 3 ans à une seule collection de matériaux et au moins 22 ans à la construction de la tour elle-même. Selon une ancienne légende, les briques, ou, comme on pourrait les appeler plus précisément, les dalles utilisées pour construire la tour, mesuraient environ 6 mètres de long, 4,5 mètres de large et 2 mètres d'épaisseur.

Dans la littérature protestante, on croit souvent à tort que la période de dispersion des peuples marque l’époque de la formation géologique des continents. Mais l’histoire de la dispersion des peuples décrit plutôt la formation de frontières politiques, la formation d’États.