La mythologie sumérienne brièvement. Sumériens - peuple ou Dieux...

L'une de ces religions peut être considérée comme la religion des Sumériens. Il y a environ 100 ans, la société ne comprenait ni les Sumériens ni leur civilisation. Les monuments de leur existence n'étaient même pas dans la littérature. Les premiers textes sumériens-akkadiens ont été trouvés à Ninive lors des fouilles du palais du roi Assurbanipal. En examinant ces archives, les historiens rencontrèrent pour la première fois des traces la civilisation ancienne Mésopotamie. Les concepts mêmes de Sumer et Sumériens / Sumériens sont entrés en usage scientifique à la fin des années 80 du XIXe siècle, et la sumérologie est devenue la branche la plus récente des connaissances humanitaires.

Il semble qu'à Sumer les origines de la religion aient des racines purement matérialistes et non « éthiques ». Le culte des dieux ne visait pas « la purification et la sainteté », mais était destiné à assurer une bonne collecte et un succès militaire. Le plus ancien des dieux sumériens, mentionné dans les anciennes tablettes "avec des listes de dieux" (milieu du IIIe millénaire avant notre ère), personnifiait les forces de la nature - le ciel, la mer, le soleil, la lune, le vent, etc. Puis les dieux sont apparus - patrons des villes, agriculteurs, bergers. Les Sumériens affirmaient que tout dans le monde appartient aux dieux - les temples n'étaient pas le lieu de résidence des dieux, qui étaient obligés de prendre soin des gens, mais les greniers des dieux - les granges.

Le mot "dieu" pour nous est beaucoup d'associations absurdes, mais les Sumériens ne souffraient pas d'un tel complexe. Ils appelaient leurs propres dieux AN. UNNA. KI, qui signifie littéralement : "Ceux qui sont descendus du Ciel sur la Terre". En lettres pictographiques, ils étaient désignés DIN. RIF. Le symbole pictographique GIR signifie généralement simplement un objet avec une extrémité pointue, mais sa véritable signification peut être comprise en considérant le symbole pictographique KA. GIR, qui montre clairement un GIR avec un corps profilé, installé dans une salle souterraine - une mine. Le pictogramme de la première syllabe DIN n'a aucune signification tant qu'il n'est pas combiné avec le pictogramme GIR pour former un pictogramme DIN complexe. RIF. Ces deux syllabes, écrites ensemble, s'accordent parfaitement, représentant, comme le dit Zecharia Sitchin (chercheur de la civilisation sumérienne, scientifique, écrivain), "l'image d'un vaisseau galactique propulsé par fusée avec un appareil d'atterrissage intégré". La signification complète du signe DIN.GIR, qui est généralement traduit par "dieux", est rendue dans la traduction de Sitchin par "Juste des fusées enflammées".

création du monde

Les principales divinités du panthéon sumérien étaient AN (ciel - masculin) et KI (terre - féminin). Ces deux débuts sont apparus de l'océan primordial, qui a donné naissance à une montagne du ciel et de la terre étroitement liés. Sur la montagne du ciel et de la terre, An conçut les dieux - les Anunnaki. De cette union, le dieu de l'air, Enlil, est né, divisant le ciel et la terre.

Il y a une conjecture qu'au début le maintien de l'ordre dans le monde était la fonction d'Enki, le dieu de la sagesse et de la mer. Mais ensuite, avec l'essor de la cité-état de Nippour, dont le dieu était Enlil, il a spécifiquement pris une place de premier plan parmi les dieux.

Naissance de l'homme

C'était dur au début pour les dieux, ils devaient tout faire eux-mêmes, certains devaient les servir. Ensuite, ils ont incité les gens à se servir eux-mêmes. Après que les dieux se soient plaints de leur sort difficile et aient exigé de leur créer un «serviteur des dieux», Enki, le dieu de la sagesse et des profondeurs de la mer, s'est tenu à la tête des «maîtres magnifiques et royaux», et s'est tourné vers à la Déesse - Maman (océan d'origine):

Oh, ma mère, la créature dont tu as appelé le nom existe déjà -

Imprimez-y l'image des dieux...

Pétrissez le cœur d'argile qui est au-dessus de l'abîme -

Des artisans magnifiques et royaux rendront l'argile épaisse

Vous donnez naissance à des membres ....

Ninti a pincé quatorze morceaux d'argile;

Sept des tirets qu'elle a posés à droite, Sept qu'elle a mis de côté à gauche,

Entre eux, elle a mis une forme .... Ses cheveux .... Un couteau pour couper le cordon ombilical ...

La déesse la plus sage et la plus savante a pris sept naissances deux fois,

Sept sont nés masculins, Sept sont nés féminins.

La Déesse de la Naissance invoqua l'Éclat du souffle de vie.

Ils ont été créés par paires, Ils ont été créés par paires en sa présence.

Ces créations étaient des humains Fabriqués par la Déesse Mère.

Ces nouveaux êtres sont désignés dans les textes sumériens par LU. LU, qui signifie littéralement "mixte". Zecharia Sitchin pense que les mots ci-dessus sur l'argile extraite de la terre, qui sont amenés à un état approprié par de "jeunes dieux compréhensifs", peuvent signifier que l'homme a été créé comme un hybride d'un dieu et d'un simple humanoïde.

Quelle est cette « argile » à partir de laquelle l'homme a été créé ? La Bible dit aussi que l'homme a été créé à partir de "la poussière (poussière) de la terre". D'un point de vue scientifique, c'est une affirmation flagrante, mais le matériau à partir duquel nous avons été fabriqués était-il vraiment de la "poussière" ou de l'"argile" ? Un érudit reconnaissable a souligné que le mot hébreu "tit" utilisé dans le livre de la Genèse découlait de la plus ancienne langue sumérienne. En sumérien, TI.IT signifie "ce qui a la vie". Alors, peut-être qu'Adam a été créé à partir de matière déjà vivante ?

curieux de savoir

Depuis l'Antiquité, les gens ont été intrigués par l'événement qui, selon L'Ancien Testament, Dieu a créé Eve d'une manière si typique, et spécifiquement à partir de la côte d'Adam. Après tout, Dieu avait beaucoup d'argile, à partir de laquelle il pouvait façonner une femme, comme il a façonné un homme. Des tablettes cunéiformes déterrées dans les ruines de Babylone ont donné une explication sensationnelle de cette énigme. Il s'avère que toute cette histoire est basée sur un malentendu très drôle. Précisément : dans le mythe sumérien, le dieu Enki avait une côte. Dans la langue sumérienne, le mot "rib" correspond au mot "ti". La déesse appelée à soigner la côte du dieu Enki s'appelle Ninti, autrement dit, « la dame de la côte ». Mais "ninti" signifie aussi "donner la vie". Ainsi, Ninti peut également signifier "dame de la côte" et "dame qui donne la vie". Et c'est là que réside la source du malentendu. Les anciennes tribus hébraïques ont changé Ninti en Eva, puisque Eve était pour leur célèbre ancêtre de la population terrestre, en d'autres termes, "la dame qui donne la vie". Mais le 2e sens de Ninti ("dame de la côte") a été en quelque sorte conservé dans la mémoire des Juifs. À cet égard, l'embarras est apparu dans les contes populaires. Depuis l'époque mésopotamienne, on s'est souvenu qu'il y avait quelque chose de commun entre Eve et une côte, et grâce à cela, une version étrange est née, comme si Eve avait été créée à partir de la côte d'Adam.

panthéon des dieux

Le panthéon sumérien des dieux fonctionnait comme une assemblée dirigée par un dieu-roi. L'assemblée se composait de groupes, le principal groupe populaire comme les "Grands Dieux" se composait de 50 divinités et, selon les croyances des Sumériens, décidait du sort de la population de la terre. En outre, les divinités étaient divisées en créatives et non créatives. Les dieux créateurs étaient responsables du ciel (An), de la terre (déesse mère Ninursag), de la mer (Enki), de l'air (Enli). Il semblerait qu'An, comme d'autres dieux créateurs, aurait dû avoir un rôle de premier plan dans la mythologie sumérienne. Et, en effet, il était vénéré, bien que très probablement symboliquement. Son temple à Ur s'appelait E.ANNA - "Maison d'AN". Le 1er royaume s'appelait le "Royaume d'Anu". Mais selon les idées des Sumériens, An ne s'immisce pas dans les affaires des gens, et donc le rôle principal dans la "vie quotidienne", elle courait vers d'autres dieux, dirigée par Enlil. Mais Enlil n'était pas non plus tout-puissant, car le pouvoir suprême appartenait à un conseil de cinquante dieux principaux, parmi lesquels se distinguaient particulièrement sept dieux principaux « qui décident du destin ».

On pense que la structure du conseil des dieux répétait la "hiérarchie terrestre" - où les dirigeants, ensi, régnaient avec le "conseil des anciens", dans lequel un groupe de plus dignes se distinguait.

Commandements sumériens

L'un des fondements de la mythologie sumérienne, dont la signification exacte n'a pas été établie, est « MOI », qui a joué un rôle gigantesque dans le système religieux et éthique des Sumériens. Dans l'une des légendes, plus de 100 "ME" sont nommés, dont moins de la moitié étaient capables de lire et de déchiffrer. Il existe des concepts tels que la justice, la gentillesse, la paix, la victoire, l'hérésie, l'horreur, l'artisanat, etc. - tout, d'une manière ou d'une autre, lié à la vie publique. Certains chercheurs pensent que "moi" sont des modèles de tous les êtres vivants, rayonnés par les dieux et les temples, des "règles divines".

Me est un ensemble de règles données à chaque fonction galactique et paradoxe culturel dans le but de maintenir perpétuellement leur fonction selon les clans de la divinité qui les a créés. Moi règles:

royalties

art

En général, à Sumer, les Dieux étaient comme les Humains. Dans leur relation, il y a matchmaking et guerres, viol et amour, tromperie et colère. Il existe même un mythe sur un homme qui possédait la déesse Inanna dans un rêve. Accrocheur, mais tout le mythe est empreint de sympathie pour l'homme.

Le paradis sumérien manque d'eau douce

Il est curieux que le paradis sumérien ne soit pas destiné aux hommes - c'est la demeure des dieux, où les chagrins, la vieillesse, la maladie et la mort sont inconnus, et le seul problème qui préoccupe les dieux est le problème de l'eau douce.

Soit dit en passant, dans l'ancienne Égypte, le concept de paradis n'existait pas du tout. Enfer sumérien - Kur - un monde souterrain sombre et noir, où trois serviteurs se dressaient sur le chemin - "l'homme de la porte", "l'homme de la rivière souterraine", "le porteur". Rappelle l'ancien Hadès grec et le Sheol des anciens Juifs. Ce lieu vide, séparant la terre de l'océan primordial, rempli des ombres des morts, errants sans espoir de retour, et des démons.

Abzu(Apsu) - l'océan mondial souterrain d'eaux douces. Le maître de l'Abzu est le dieu de la sagesse. L'Abzu était compris comme un lieu inaccessible même aux dieux, où se trouvent les causes et les débuts de tout, y compris les origines de la culture humaine. Ces derniers, sous forme de "tables du destin" spéciales - moi - sont les porteurs de la sagesse d'Enki. La déesse ou (ce qui d'ailleurs n'est pas tout à fait la même chose), la fille d'Enki, va vers elle, me kidnappe et les livre aux gens. Enki ne parvient pas à rendre les tables et les gens reçoivent les cadeaux de la civilisation.
Dans la mythologie babylonienne ultérieure, l'Abzu joue un rôle important dans la création du monde. Selon la légende, des océans d'eau douce Absu et d'eau salée qui existaient à l'origine, les dieux sont nés : Lahma et Lahama, qui, à leur tour, ont donné naissance à Apshara et Kishar. D'eux sont nés (le ciel) et (le dieu de la terre, de l'eau et de la sagesse). Mécontent du bruit que font les dieux inférieurs, Apsu veut les détruire. Mais Eya est devant lui, il berce et frappe Apsu, puis construit une demeure sacrée en son honneur, où il accouche. Ce dernier combat plus tard Tiamat et la tue.
Abzu agit ainsi comme un symbole du principe de vie instinctif, qui s'élève à la lumière et à la sagesse du fait que sa retenue est adoucie par les dieux plus raisonnables qui sont apparus plus tard.

Adad, Addu, Ishkur - le dieu du tonnerre, de la tempête, du vent (son nom est écrit avec le signe "Im", "vent"). Ishkur est déjà mentionné dans les listes sumériennes des dieux de Fara au 26ème siècle. avant JC e. (bien que peut-être pas sumérien), son équivalent sémitique est connu depuis l'ancienne période akkadienne. Le père d'Adad est le dieu du ciel (An), sa femme est la déesse Shala (Hurrian ?). Les satellites d'Adad sont Shullat et Hanish. L'Adad akkadien personnifie à la fois les forces destructrices et fécondes de la nature : le déluge qui détruit les champs, la pluie féconde ; dans sa compétence et la salinisation du sol; si le dieu du vent enlève la pluie, la sécheresse et la famine commencent (le mythe d'Atrahasis) ; le résultat d'une tempête de pluie (et non d'une inondation de la mer) est une inondation. L'une des épithètes d'Adad est "seigneur du barrage du ciel". Le sumérien Ishkur (son rôle est beaucoup moins indépendant que l'Akkadien Adad) est généralement décrit comme un "taureau sauvage de rage" et, contrairement à l'Akkadien, n'agit pas comme une divinité de la pluie fertile (apparemment, cela était dû à le fait que la culture agricole du sud de la Mésopotamie n'était pas basée sur l'irrigation naturelle, mais sur l'irrigation artificielle). Les principaux lieux de culte d'Adad sont Enegi, près de la ville d'Ur, la ville de Murum (non localisée) et Babylone, au nord - Ashur, où Adad avait un temple commun avec Anu. Dans l'iconographie, le taureau est associé à l'image du dieu de la tempête comme symbole à la fois de fertilité et d'indomptable. L'emblème d'Adad était généralement un bident ou un trident de foudre.
Adad sont identiques au Baal-Haddad sémitique occidental, le Hittite Teshub.

Anunnaki- divinités générées par . On croyait qu'ils déterminent les destinées humaines, sont des intermédiaires entre les dieux et les gens. Plus tard, ce nom a commencé à désigner des dieux terrestres et souterrains, par opposition aux divinités célestes.

Arzanis- dieu des eaux fluviales, fils de Kumarbi.

Aruru- la déesse mère, qui crée à partir d'argile (l'épopée de Gilgamesh «À propos de qui a tout vu»), ainsi que le créateur de personnes qui ont déterminé leur destin (selon certaines versions du mythe sur la création de personnes). Aruru a probablement des racines anciennes d'origine pré-sumérienne.

Asalluhi, une divinité - le patron de la ville de Kuara, le fils d'un dieu (ce dernier, peut-être pas à l'origine), l'intercesseur d'une personne pendant les sorts, la sorcellerie et la guérison, expulsant les démons maléfiques. Avec l'essor de la ville de Babylone et le rôle grandissant d'Asalluhi, il s'identifie à lui, et aux formules d'incantation traditionnelles, où Asalluhi demande à son père Enki des conseils sur la manière d'agir (ce à quoi il répond : « mon fils.. ., tout ce que je sais, vous savez tout cela et vous") faites référence à Asalluhi-Marduk.

bau, Baba (Sumérien), la déesse de la ville de Lagash, la divinité de la fertilité. Moins connue sous le nom de déesse guérisseuse, « guérisseuse des points noirs » (dans une chanson sumérienne, elle est nommée ainsi avec la déesse guérisseuse Nininsina ; à partir de l'ancienne période babylonienne, elle est identifiée à Nininsina). Son épithète fréquente est "la mère de Bau". Les parents de Bau sont le dieu du ciel et la déesse Gatumdug, son mari est une divinité militaire, le patron de la ville de Lagash Ningirsu, elle-même est la mère de sept filles.

Bel(du sémitique général. Balu, "seigneur", "seigneur"), la désignation de certains dieux, principalement; puis, à partir de la période paléo-babylonienne, il pourrait s'agir d'une épithète de n'importe quel dieu, de la période kassite - exclusivement (dans la transmission grecque par rapport à Marduk - Blanc) ; au 2ème-1er millénaire avant JC e. Enlil et Marduk fusionnent en une seule image du "seigneur" - Bela (en Assyrie - Enlil et Ashur). Cette désignation de dieux individuels noms communsétait également caractéristique d'autres peuples sémitiques.

Rois de Beleth(«maîtresse de la steppe») - l'épouse du dieu des tribus nomades Martu (Amurru), une femme scribe des enfers. Identifié à la déesse sumérienne Geshtinanna.

Dumuzi- une divinité associée à la fertilité de la terre et au monde végétal (Dumuzi est également considéré comme un analogue). Le père de Dumuzi est le dieu de la sagesse. La déesse devient sa femme (ce qui d'ailleurs n'est pas tout à fait la même chose). La déesse se retrouve dans le monde souterrain et ne peut en sortir sans laisser quelqu'un en retour. Elle permet aux démons d'emmener son mari aux enfers. Après être descendu dans le monde souterrain de Dumuzi, le chaos et la désolation s'installent sur terre. Cela oblige Ishtar à descendre dans le monde souterrain et à en sauver son mari.

Igigi, pas un groupe très défini (apparemment lié les uns aux autres) des dieux de nature cosmique (céleste). Dans les textes bilingues sumériens-akkadiens de la période babylonienne moyenne, l'équivalent sumérien d'Akkad. "Igigi" est "nungalène" (c'est-à-dire "grands princes"), apparemment un néoplasme créé pour s'opposer aux Igigi en tant que dieux célestes, qui dans de tels cas sont toujours notés comme des dieux souterrains et terrestres. Parfois sept "grands dieux des Igigi" sont appelés : , , , , , , (mais ces mêmes dieux peuvent aussi être appelés Anunnaki).

Inanna- déesse de la fertilité, de l'amour et des guerres. En même temps, elle était vénérée comme la déesse du ciel et l'étoile du lever du soleil - la planète> Vénus (Inanna est comparée ou contrastée - également la déesse de la fertilité et des guerres.) Elle s'appelait la fille du dieu du ciel, le dieu de la lune Nanna, et aussi le dieu de la sagesse.Le mythe le plus célèbre d'Inanna et. La déesse décide de descendre aux enfers, voulant apparemment subjuguer les enfers, dans lesquels sa sœur, la déesse, règne. Voulant s'assurer contre tout événement imprévu, elle ordonne à son conseiller, en son absence de plus de trois jours, de se tourner vers les dieux supérieurs et de les appeler à l'intercession. Passant les sept portes menant aux enfers, Inanna enlève à chaque fois une partie de ses vêtements ou de ses bijoux, de sorte qu'elle apparaît devant Ereshkigal et les juges des enfers déjà sans vêtements. Ces derniers regardent Inanna avec des regards mortels, et le corps sans vie de la déesse céleste est suspendu à un crochet.
Au bout de trois jours, le conseiller d'Inanna informe le dieu Enki de son malheur. Enki envoie alors un être spécial aux enfers, qui, avec l'aide de l'eau vive, ramène Inanna à la vie. Mais la déesse ne peut pas revenir sur terre sans laisser quelqu'un à sa place. Le choix tombe sur l'épouse d'Inanna Dumuzi. Il ne parvient pas à échapper aux démons des enfers et se retrouve dans le royaume des morts, où il passe la moitié des jours de chaque année.

Ishtar- une divinité féminine correspondant au Sumérien. Ishtar déesse de la guerre et de l'amour. Elle offre son amour et son patronage au célèbre héros Gilgamesh. Mais il refuse, sachant le mal d'enseigner à ses anciens amants. Ishtar se venge de Gilgamesh en envoyant un terrible taureau céleste dans sa ville. Cependant, Gilgamesh et Enkidu le tuent. Ishtar descend également aux enfers pour son amant, menaçant la déesse des enfers de libérer tous les morts sur terre. Mais Ereshkigal tue la déesse de la fertilité et, n'acceptant que la persuasion de ses conseillers, l'asperge d'eau vive. Après cela, Ishtar revient sur terre avec Tammuz sauvé.

Clé- la déesse de la terre. En union avec donne naissance à un dieu.

Lama- bonne déesse - patronne et protectrice. On croyait que chaque personne avait son Lama. Semblable en fonction aux pénates romains, larai et genii.

Lahar et Ashnan- la déesse du bétail (Lahar, peut-être un ancien emprunt au général sémitique "mouton", la personnification de la "mère brebis") et du grain (Ashnan). Dans le mythe étiologique sur Lahar et Ashnan, il est dit que le dieu sur la "montagne du ciel et de la terre" (Duku) a créé les dieux, puis les déesses Lahar et Ashnan ont été créées, censées satisfaire la faim et la soif de nouveaux dieux. Les Anunnaki mangent des céréales, boivent du lait, mais ne peuvent satisfaire leur faim et leur soif. Puis, par l'ordre sacré des dieux, Lahar et Ashnan descendent sur terre et s'installent parmi les gens; l'abondance règne sur terre. Après avoir bu du vin, les déesses entament une dispute sur la supériorité de l'agriculture ou de l'élevage. Enki et Enlil déclarent Ashnan vainqueur. Le mythe fait référence au genre de dialogues-arguments courant dans la littérature sumérienne.

Mardouk- dans la mythologie babylonienne, la divinité principale. Il était vénéré comme le seigneur des dieux, le dieu de la sagesse, de l'ordre mondial et était également considéré comme le dieu du soleil et de la lumière. Fils du dieu de la sagesse et du pouvoir magique. Marduk accepte à la demande des dieux de détruire l'ancienne déesse de l'eau salée, cherchant à réprimer les jeunes dieux pour avoir tué son mari, mais il exige que les dieux le dotent de tous les pouvoirs. Devenant une flamme et créant sept ouragans déchaînés, Marduk capture Tiamat dans son filet et frappe son cœur avec une flèche. Il coupe le corps de Tiamat en deux parties, fixant l'une d'elles au-dessus de la terre sous la forme du ciel.
Marduk obtient également les tables du destin, et il en devient l'arbitre. Il construit la demeure des dieux Eshargu et procède à l'aménagement de l'Univers : il établit l'ordre du changement des mois, détermine les chemins des dieux-luminaires et crée une personne à partir du sang du monstre Kingu qu'il a tué.

Nunn- le dieu du clair de lune.

Ninsar- fille de la déesse de la terre et du dieu. Déesse des plantes et des pousses.

Ninhursag, déesse - mère, épouse de dieu. Selon le mythe, Enki, le dieu de l'eau, et Ninhursag, la terre-mère, se trouvent dans une terre bienheureuse.
Les Dilmun donnent naissance à Ninsar, déesse des plantes. Sa petite-fille Utta, également la déesse des plantes, acceptant la cour d'Enki, lui demande des concombres, des pommes et des raisins en cadeau. À la suite de l'union d'Enki et d'Utta, huit plantes surgissent, mais Ninhursag n'a pas le temps de leur donner des noms, car Enki les mange.Ninhursag maudit Enki, et Enki est atteint de huit maux. Puis les dieux, avec l'aide du renard, persuadent la déesse mère en colère de guérir son mari. Pour cela, Ninhursag crée huit divinités, une pour chaque partie affectée du corps d'Enki, et avec leur aide le guérit.

Sina- Dieu de la lune et de la nuit.

Sumukan, Shakkan, divinité, patronne et protectrice des animaux sauvages et du bétail, "roi des montagnes". Reçoit le pouvoir sur les animaux d'un dieu errant autour de Sumer (le mythe sumérien "Enki et Sumer"). L'apparence du héros Enkidu est comparée à Sumukan (qui semblait être nu ou vêtu d'une peau), dans son rêve mourant Enkidu rencontre Sumukan dans le monde souterrain (l'épopée akkadienne de Gilgamesh). Dans le monde souterrain, il rencontre Gilgamesh (le texte sumérien "Mort de Gilgamesh"). L'origine de l'aspect chtonien de Sumukan n'est pas entièrement claire et ne peut être expliquée.

Tamouz- dans la mythologie des peuples d'Asie occidentale, la divinité de la fertilité et de la végétation, l'épouse de la déesse (ce qui, soit dit en passant, n'est pas tout à fait la même chose), le dieu berger, dont l'épouse va aux enfers au lieu de lui-même. Après cela, Tammuz est obligé de passer sous terre tous les six mois. Son retour des enfers est marqué par la croissance rapide de tous les êtres vivants, l'éveil du monde végétal. Tammuz est comparé et, dans certains endroits, considéré comme le même dieu.

Tiamat- (« mer »), dans la mythologie akkadienne (poème cosmogonique « Enuma Elish ») la personnification de l'élément primordial, l'incarnation du chaos mondial ? déesse ressemblant à un dragon de l'élément primordial. Dieu était considéré comme son mari. Avec lui, Tiamat donne naissance à d'autres dieux. Dans une bataille cosmique entre une génération de dieux aînés (dirigés par Tiamat) et des dieux plus jeunes, dirigés par Marduk; il coupe le corps de Tiamat en deux parties, faisant le premier ciel, le second - la terre .. Représenté (vraisemblablement) sous la forme d'un dragon monstrueux ou d'une hydre à sept têtes.

Utta- fille de Ninsar, petite-fille de la déesse de la terre et du dieu. Selon le mythe, Utta, également la déesse des plantes, comme sa mère, acceptant la cour d'Enki, lui demande des concombres, des pommes et des raisins en cadeau. À la suite de l'union d'Enki et d'Utta, huit plantes surgissent, mais Ninhursag n'a pas le temps de les nommer, car Enki les mange.Ninhursag maudit Enki, et Enki est atteint de huit maux. Puis les dieux, avec l'aide du renard, persuadent la déesse mère en colère de guérir son mari. Pour cela, Ninhursag crée huit divinités, une pour chaque partie affectée du corps d'Enki, et avec leur aide le guérit.

Utu il est le dieu du soleil, le fils du dieu de la lune Nanna, le frère de la déesse. On croyait que le matin, Utu apparaît à l'est et traverse la voûte céleste, et la nuit se déplace dans le monde souterrain d'ouest en est et apporte la lumière aux morts. Utu qui voit tout est le dieu de la justice. L'un de ses descendants est Gilgamesh.

Carpanitu, Sarpanita ("argent étincelant"), dans la mythologie akkadienne épouse, la principale déesse de la ville de Babylone. Assistante pendant la grossesse et l'accouchement (sous son deuxième prénom Erua). L'étymologie populaire a interprété son nom comme Zerpanitum, "le créateur de la graine", ce qui rapproche cette image de l'image de la déesse mère.

Shamach il est Utu - était le dieu du soleil et de la chaleur. Shamash (akkadien, "soleil" ; sémitique commun dans le même sens - shams, shaps), dans la mythologie sumérienne-akkadienne, le dieu du soleil, fils du dieu de la lune Nanna (Akkadian Sin), frère d'Inanna (). Sa femme est la sumérienne Shenirda (ou Sudanga), akkadienne (a une épithète constante "Aya - la mariée"), l'ambassadeur est Bunene. Dans le voyage quotidien à travers le ciel, Utu-Shamash se cache le soir, et le matin ressort de derrière les montagnes (selon la tradition akkadienne, de derrière les montagnes de Mashu). Habituellement cette sortie lui est ouverte par deux dieux gardiens. La nuit, Utu-Shamash voyage à travers le monde souterrain, apportant lumière, boisson, nourriture aux morts (son épithète akkadienne est « le soleil des âmes mortes »). En tant que divinité de la lumière qui voit tout, Utu-Shamash est le juge, le gardien de la justice et de la vérité. Déjà à partir de la période de Farah (26ème siècle avant JC), des noms comme "C'est là mon juge" sont notés. Utu est aussi un dieu protecteur et donneur d'oracles. La destructivité, la chaleur torride des rayons du soleil ne sont pas associées à Utu = Shamash, mais à Nergal ou Gibil. Le rôle de Shamash dans le culte akkadien est plus important que le rôle du sumérien Utu, dont la position subordonnée est affectée par sa dépendance au dieu de la lune (en conséquence, le culte lunaire a joué un rôle plus important que le solaire). Le culte d'U. en tant que divinité locale s'est développé dans la ville d'Uruk. Selon la tradition, Utu est le fondateur de la première dynastie d'Uruk. D'où l'importance du rôle d'Utu dans la tradition mytho-épique d'Uruk (les mythes du cycle Inanna-Dumuzi, où il aide Dumuzi, les épopées sur Enmerkar, Lugalband et Gilgamesh). Utu est l'assistant, le dieu gardien personnel des héros épiques de cette dynastie. Dans le mythe akkadien sur Etana, Shamash est un juge qui aide le serpent à se venger de l'aigle pour avoir rompu le serment, mais en même temps l'assistant d'Etana, qui sauve l'aigle. Les lieux de culte de la divinité solaire sont Sippar au nord et Larsa au sud. À Assur, Shamash avait un temple commun avec la divinité de la lune. Dans l'iconographie sur reliefs et dans la glyptique, la sortie du dieu soleil de derrière les montagnes est particulièrement souvent représentée, ainsi que la cour d'Utu = Shamash sur divers créatures mythiques. Les caractéristiques du dieu sont des rayons derrière son dos et un couteau dentelé en forme de faucille dans sa main.

Enki- la divinité suprême. La personnification des eaux douces vivifiantes, le dieu de la sagesse, le gestionnaire du destin des gens et leur assistant. Enki aménage la terre, établit l'ordre du changement des phénomènes naturels, apprend à une personne à cultiver la terre, ainsi que l'artisanat et l'art.

Enlil« C'est un conseiller des dieux et un souverain. Gouverne la terre. Son père était et. Enlil a inventé la houe et "tout ce qui est utile", a créé des arbres et des céréales, établissant la prospérité sur la terre.

Éreshkigal- déesse des enfers. Il s'assure que les morts ne sortent pas vers la liberté et ne s'enfuient pas sur Terre. Apparemment, dans ses fonctions, il est similaire à l'Hadès grec.

ouais- Seigneur des eaux et de l'océan.

Au début du IV millénaire av. en Basse Mésopotamie, un nouveau peuple, venu dans cette région, s'est installé - les Sumériens, qui, selon l'hypothèse des scientifiques modernes, se sont déplacés de l'est. Néanmoins, la question de la patrie ancestrale des Sumériens reste en suspens, car. leur langue n'a d'analogues avec aucun des groupes linguistiques actuellement connus.

Avec l'avènement des Sumériens, la culture Ubeid est remplacée en Basse Mésopotamie par la culture Uruk (IVe millénaire av. J.-C.). Les Sumériens se sont mélangés aux Subariens locaux et les ont assimilés, en adoptant des éléments d'artisanat et d'art. Par exemple, les bâtiments du temple de la période Uruk continuent les bâtiments de l'ère Ubeid. La même chose s'est produite dans la culture religieuse, donnant les bases du développement d'une des religions dominantes de l'Orient au tournant du 4e - 3e millénaire av. J.-C. : « Au cours du 3e millénaire av. e. Les Sumériens ont développé des idées religieuses et des concepts spirituels qui ont eu un impact énorme sur monde moderne surtout à travers le judaïsme, le christianisme et le mahométisme. Sur le plan intellectuel, les penseurs sumériens et les saints pères, à la suite de réflexions sur l'origine et la nature de l'univers et de ses forces motrices, ont développé une cosmologie et une théologie si convaincantes qu'elles sont devenues le credo et le dogme de base de la plupart des Moyen-Orient », a déclaré le chercheur orientaliste S .N.Kramer.

Déjà les premiers documents sumériens témoignent du fait que le temple occupait une place centrale dans la vie de la cité. A la tête de la ville se trouvait un homme respecté qui portait le titre d'ensi ("prêtre chargé de poser les fondations du temple"). Caractéristique est le fait que les Sumériens ne parlent pas de l'ensi de la ville, mais de l'ensi du dieu (dieu - le patron de la communauté urbaine et de son territoire). Le temple de Sumer antique n'était pas seulement une organisation religieuse, mais représentait également un certain système socio-politique - une organisation qui forme la conscience idéologique des masses. Le temple était autorisé à avoir ses propres terres, serviteurs du temple, budget, archives du temple, écoles, groupes armés, ce qui était déterminé par la compréhension de l'église comme une sorte de pont entre les dieux et l'homme. En témoignent les monuments de l'art sumérien - des figurines en argile des dieux et de leurs admirateurs. Les dieux sont dotés de divers attributs qui témoignent de leur grandeur (coiffes, signes astraux, etc.). Leurs admirateurs terrestres sont complètement impersonnels et dépourvus de toute individualité. La seule chose qu'expriment leurs mains jointes en signe de prière sur leur poitrine est la dévotion à la crainte de Dieu. Les relations avec Dieu n'ont pas le caractère d'un lien personnel : une personne n'est qu'un participant à un culte communautaire.

Dans le patrimoine source qui nous est parvenu, il n'y a pas une seule source documentaire qui reflète de manière holistique le concept philosophique du panthéon divin et le système de l'ordre mondial de la société de l'ancienne Mésopotamie. Ainsi, les chercheurs modernes doivent obtenir presque toutes les informations sur la philosophie religieuse, la théologie et la cosmologie des anciens Sumériens à travers analyse critique une masse importante de mythes, d'épopées et d'hymnes. Le travail des chercheurs est également compliqué par le fait que peu de documents de l'Ancien Sumer avec un contexte religieux remontant au 3e millénaire av. J.-C. ont survécu sous leur forme originale à l'époque moderne. La plupart des œuvres survivantes ont été réécrites par des prêtres au 2ème - 1er millénaire avant JC, après la crise de la civilisation sumérienne et la chute de l'État des anciens Sumériens, lorsque les principales dispositions de la religion sumérienne ont été acceptées et assimilées par d'autres tribus. et les peuples, principalement le groupe sémitique.

Les fonctions du panthéon des dieux, selon la théologie sumérienne, comprenaient la gestion de tous les processus qui se déroulaient dans l'univers et ses éléments constitutifs - les grandes sphères (ciel, terre, mer), les principaux corps célestes (soleil, lune, planète), phénomènes atmosphériques (vent, tempête, ouragan, etc.), unités culturelles civilisation humaine(ville, état). Chacun de ces processus était au pouvoir de l'un ou l'autre être anthropomorphe, mais surhumain - Dieu.

Dans la philosophie religieuse sumérienne, les principaux éléments de l'univers étaient la terre et le ciel, qui ont déterminé pendant une longue période la domination du panthéon divin des Sumériens, ainsi qu'une compréhension du rôle dominant de l'univers en tant que "an-ka". " ("ciel - terre"), l'océan mondial ("abzu"), la terre, le firmament, le soleil, la lune. Ces forces de la nature étaient inégalement réparties dans le système de croyances religieuses des anciens Sumériens et dominées en fonction de l'évolution de la situation géopolitique dans la région de Mésopotamie. Une place distincte dans la vision du monde des anciens Sumériens formait l'Autre Monde, où les âmes des morts trouvaient la paix. L'Univers a été conçu sous la forme d'une boule ou d'une bulle entourée d'un océan primaire salin.

Une hiérarchie structurelle claire des dispositions de la philosophie religieuse et des vues théologiques des anciens Sumériens a été donnée par le chercheur I.M. Dyakonov.

Selon le chercheur, l'espace sacré Culture sumérienne avait une orientation verticale et horizontale et varie selon le rôle dominant de l'un ou l'autre dieu. La verticale divine selon I.M. Dyakonov est la suivante :

Le monde supérieur (an) se compose de sept niveaux du firmament et est contrôlé par le sage aîné des dieux, la divinité du Ciel An, qui est assis sur un trône au septième ciel et contrôle l'univers entier. Le monde supérieur du panthéon sumérien était considéré comme un modèle de stabilité et d'ordre, le centre des lois de l'univers.

Le monde du milieu se composait de la soi-disant. "notre pays" (kalam), "steppes" (eden) et "terres étrangères" (kur). Il était gouverné par le dieu de l'air et du vent Enlil.

"Notre pays" (kalam) est le territoire d'une cité-état sumérienne spécifique avec un temple de la divinité patronne au centre et avec une clôture en adobe de la ville. À l'extérieur des murs de la ville, il y avait une "steppe" - une zone qui n'est ni mauvaise ni bonne, où les bons dieux et les forces maléfiques des démons peuvent agir.

Toutes les terres étrangères situées en dehors de la "steppe" sont appelées de la même manière que le pays des morts dans le monde inférieur, parce que. les «terres étrangères» sont inconnues de la personne de «notre pays», et les lois de leur vie lui sont tout simplement incompréhensibles.

Le monde inférieur est formé de deux zones : la zone des eaux souterraines fraîches (abzu) et la zone des morts (kur).

Le domaine des eaux souterraines est soumis à Enki, le dieu-sage, le créateur de l'humanité, le gardien de l'artisanat, de l'art et du savoir

La région du monde des morts est le lieu de résidence des âmes, le royaume d'un couple terrible - le dieu et la déesse de la mort Nergalal et Ereshkital, où les sept dieux des Anunnaki jugent pour les péchés de l'humanité, tout en lisant le dispositions du "Livre des Destins" - un analogue du "Livre des Morts" égyptien.

De plus, chaque clan, communauté, cité-état de Sumer avait ses propres dieux protecteurs, considérés comme des ancêtres mythiques. Chaque personne avait le sien, plus bas dans le panthéon positif des dieux, des esprits personnels - gardiens - shedu et lamassu - et des dieux et déesses protecteurs, qui protégeaient la personnalité et l'âme d'une personne des esprits négatifs - nikub, lilu, lilith.

Le destin d'une personne était écrit en cunéiforme par les dieux dans la «Table des destins», et à l'heure de la mort, le dieu du destin, Namtar («voleur»), vint chercher son âme, emmenant l'âme aux enfers - le domaine du dieu Nergal et de la déesse Anunnaki.

Une place centrale dans la religion des anciens Sumériens dès le 4e millénaire av. avait un firmament avec un conseil des dieux. Les dieux sumériens sont souvent mentionnés dans les documents anciens, mais trois d'entre eux avaient une signification sumérienne générale : Enlil, An, Enki.

Pendant longtemps, le dieu principal fut Enlil - le dieu dont le culte était pratiqué par les Sumériens de l'ère d'Uruk, qui formèrent une union tribale avec le centre de Nippur - la proto-ville.

Enlil ("Seigneur du Vent", "Seigneur du Souffle") est une divinité dotée d'un grand nombre de fonctions : le seigneur du vent et de l'air ; souverain du monde situé entre ciel et terre; le second après An, la personne dominante dans l'Assemblée des dieux, approuvant le roi sur le trône ; maître des pays étrangers; chef de toutes les forces extérieures; organisateur de l'inondation désastreuse; patron du pouvoir d'État des rois, punissant les rois pour avoir négligé les anciennes fêtes et les sacrifices constants; Dieu de la guerre.

Progressivement, avec un changement de situation géopolitique sur le territoire de l'ancienne Mésopotamie, le statut de la vénération d'Enlil change également, qui devient supérieur à la vénération du dieu suprême An. Ainsi, Enlil devient désormais le chef de tout le panthéon divin des Sumériens.

Les théologiens de Nippur, cependant, ont fait d'Enlil le souverain de toute l'humanité, le "roi des rois". Si An conservait formellement les insignes du pouvoir royal, alors c'est Enlil qui a choisi et mis sur le trône les souverains de Sumer, « plaçant la couronne sacrée sur leur tête ».

Cependant, le dieu Enlil n'était pas un despote souverain. Sur des questions importantes, tout le conseil des dieux s'est réuni et parfois, comme en témoignent les mythes sumériens, il a été contraint de céder à d'autres dieux. Ainsi, les ordres du panthéon des dieux sumériens ressemblent système social période de "démocratie militaire", caractéristique d'une société barbare, au seuil de la formation d'un État.

Il convient de souligner que toutes les activités d'Enlil n'étaient pas bénéfiques pour l'humanité. L'hostilité potentielle d'Enlil est liée à la double nature du vent.

An (Anu) - le dieu du ciel, personnifiant le firmament, Enki (Ea) - la divinité des eaux souterraines et du monde océanique, la personnification de tout l'élément eau, n'était pas moins important dans le panthéon des trois principaux dieux.

An (Anu) était considéré comme la divinité la plus puissante du ciel et occupait une place centrale et dominante dans le panthéon divin des anciens Sumériens. Il est considéré comme le père et l'ancêtre de tous les autres dieux, ainsi que des démons et des esprits négatifs. An est considéré comme la source première et le détenteur de tout pouvoir : parental, domestique (maître), étatique.

« An est la force qui sort du chaos et de l'anarchie l'existence et la transforme en un tout ordonné. De même qu'un bâtiment repose sur une fondation et révèle la fondation qui y est posée, de même l'ancien univers mésopotamien est soutenu par la volonté créatrice d'An et la reflète.

Cependant, dans la mythologie sumérienne classique, il n'a pas joué un rôle important dans les affaires terrestres et est toujours resté à l'écart d'eux, étant situé dans les salles célestes, tout en représentant une figure majestueuse et quelque peu abstraite.

Le nom d'une divinité importante du panthéon sumérien - le dieu Enki, est traduit par "Seigneur de la Terre" "Maison des Eaux", qui est directement lié à la situation géographique et au climat de la Mésopotamie - un territoire largement désertique et une température soudaine changements, où la présence de l'eau était une condition nécessaire pour que l'humanité puisse vivre dans la plaine mésopotamienne. Enki (Ea) était également en charge des eaux de l'Océan Mondial, au fond duquel, selon la légende, il aurait construit son palais.

Dans la vision du monde des anciens Sumériens, Enki se tenait au-dessus des autres dieux dans son apprentissage et sa sagesse, tout en étant le patron de l'artisanat, des arts, de la science, de la littérature, de la magie et de la sorcellerie, des écoles et des scribes sumériens et de la pratique médicale.

C'est Enki qui a compilé et gardé "moi" - les lois divines qui régissent l'univers. Il existe également un mythe sur l'implication d'Enki dans l'acte de création humaine.

Les Sumériens ont prescrit la création de l'univers, de la terre, de l'eau, etc. à ces trois dieux. et vénéré, une longue période de son histoire.

DANS croyances religieuses les Sumériens reflétaient des traits de la réalité sociale ou des traces d'une époque révolue. Un rôle énorme dans les rituels quotidiens était joué par les divinités féminines, dont les noms sumériens incluaient le mot "nin" ("dame"): Ninhursag - déesse - ancêtre, déesse mère, Inana - déesse de la fertilité.

Inanna, selon une version, était la fille du dieu du ciel An, et selon une autre, la fille du dieu de la lune Nanna (Sina) et de la déesse Ninlil, la sœur du dieu du soleil Utu (Shamash).

La mythologie sumérienne ancienne appelait Inanna la reine du ciel, la déesse de l'amour, la déesse de la planète Vénus, la patronne de la luxure charnelle, la fertilité terrestre, les conflits et la discorde, l'épouse du dieu berger Dumuzi. Inanna est une divinité complexe des Sumériens. Initialement, Inanna était considérée comme la déesse de la nourriture et un symbole des récoltes abondantes, la déesse du tonnerre et de la pluie. Néanmoins, plus tard, le culte de cette déesse supplanta à Uruk le culte du dieu An. Ayant pris la place d'Ana, le dieu patron d'Uruk, Inanna remplit simultanément les fonctions de la déesse de la victoire, de la déesse de la moisson, de la déesse de la justice et la patronne de la vie familiale. C'est à elle que le culte de la mort et de la renaissance de la vie était associé.Cependant, en même temps, la déesse Inanna était aussi la déesse des conflits et des conflits.

On peut être d'accord avec l'opinion de certains scientifiques qui soutiennent que les origines de ce culte étaient la connexion du souverain légendaire d'Uruk, le berger Dumuzi, avec la déesse de la fertilité et des récoltes, la patronne de sa ville, Inanna. Le culte de ce couple est né à Uruk. Ayant occupé une position dominante dans le pays à une certaine période de l'histoire sumérienne, les prêtres d'Uruk ont ​​créé une théorie religieuse et politique, selon laquelle l'un des anciens rois d'Uruk a épousé une déesse, qui a assuré la prospérité de la ville. Comme ce concept n'entrait pas en conflit avec les croyances et les rites magiques d'autres régions du pays, il était accepté partout. Le mariage du roi de Sumer avec la déesse Inanna s'est transformé en un rite, clairement formé par le 3ème millénaire avant JC, qui dans la pratique religieuse des Sumériens était présenté sous la forme de mystères accomplis lors de la célébration du Nouvel An. Un rituel complexe s'établit : le roi contracta solennellement mariage avec la déesse ; son rôle était joué par une prêtresse choisie pour cela. Le roi est devenu Dumuzi, la prêtresse - Inanna, qui a assuré la confirmation du pouvoir royal avec la protection divine. Ainsi, l'inviolabilité du pouvoir tsariste était assurée, l'illégalité des actions qui lui étaient opposées.

Les dieux forts et vénérés des anciens Sumériens et cités-polis sumériennes comprenaient: Utu (Shamash) - le dieu du Soleil, de la justice, un devin des destinées humaines dans la divination et les prédictions des oracles; dieu de la lune - Nanna (Sin); Inanna (Ishtar); Addu - dieu du tonnerre; Enlil; Ninurtu est le saint patron des guerriers et Era est le dieu de la peste et de la maladie. Ainsi, dans chaque communauté, dans chaque "nome" ils honoraient leur dieu (déesse) local, le considérant avant tout comme une divinité de la fertilité. À Uruk, ces divinités principales étaient le dieu du Ciel An et sa fille - la déesse Inanna (Ishtar), à Ur - le dieu de la lune Nanna et sa femme Ninlil, à Sippar - le dieu du Soleil Utu (Shamash).

En général, on peut soutenir que histoire politique Au cours de la période de Sumer antique, sur toute sa longueur, elle est marquée par une tendance à une lutte progressivement croissante entre les politiques-États individuels pour l'hégémonie. Un trait caractéristique de cette lutte était la tendance des dirigeants - hégémons à rechercher la reconnaissance officielle de leur hégémonie et le titre de "lugal" du temple Nippur d'Enlil. Les rois de Sumer tentèrent longtemps de suivre les traditions de l'unité générale sumérienne de l'ère d'Uruk et se rendirent compte que la seule institution capable d'affirmer et de renforcer le pouvoir étatique du roi était le temple de Nippour.

Au cours du IIIe millénaire av. de nombreuses villes sumériennes ont déclaré leurs prétentions à la suprématie dans la région. Les alliances inégales des cités-États qui en résultaient étaient très fragiles. Cependant, aucun centre n'a pu affirmer sa propre hégémonie pendant une longue période.

Les dieux sumériens, la connaissance initiale de la cosmologie, de la mythologie et des idées sur les divinités anthropomorphes se sont formés au moment de la formation de l'État sumérien. Les Sumériens sont un peuple d'origine inconnue qui, à la fin du quatrième millénaire avant notre ère, maîtrisa la vallée des fleuves Tigre et Euphrate et forma les premières cités-États de l'histoire de l'humanité. Les dieux des anciens Sumériens étaient principalement les patrons de la communauté, l'incarnation des éléments de la nature et des forces que les habitants de l'ancien empire rencontraient dans la vie quotidienne. Des sources écrites dont la religion sumérienne était riche, on peut apprendre les noms de dieux tels qu'Innana et Enlil, qui incarnaient les forces de la terre et du ciel. Les premiers textes religieux et littéraires, qui sont des hymnes aux dieux, des prières aux dieux de Sumer, des légendes et des légendes, des listes de proverbes, provenant des fouilles d'Abu Salyabih et de Fara, donnent une idée de la mythologie et du culte de les divinités de l'État sumérien.

Les dieux sumériens sont des prototypes des créateurs de l'univers.

La civilisation sumérienne est un état avec une longue histoire. liste la plus ancienne Les divinités découvertes à Farah, qui contenaient des informations sur tous les dieux des anciens Sumériens de cette époque, distinguaient six êtres suprêmes, à savoir Ennil, Anu, Inanna, Nanna, Utu et Enki.

Les dieux des Sumériens à travers l'histoire ont conservé la fonction de patrons de la fertilité des terres, des récoltes. L'une des images les plus courantes des dieux sumériens est l'image de la terre mère, la protectrice de l'humanité avec un enfant dans ses bras.

Dans la mythologie du peuple sumérien, et plus tard du peuple babylonien, les déesses sumériennes nourrissant leurs enfants étaient connues sous le nom de Ninhursag, Ninmah, Nintu, Mami et Damgalnuna. Cette image de l'ancêtre du peuple et des dieux sumériens se retrouve également dans les légendes akkadiennes - la déesse Beletili, dans les mythes assyriens - Aruru, et même dans les légendes babyloniennes ultérieures - la déesse mère Enkidu. Il est possible que le visage de la déesse-terre, à qui les dieux sumériens doivent la vie, ait également été associé aux déesses qui ont servi de patronnes aux cités-états sumériennes, par exemple, Bau et Gatumdug. Soit dit en passant, les Sumériens, les dieux féminins qui ont défendu les colonies de peuplement, sont mentionnés dans les légendes et les hymnes sous les épithètes «mère» et «mère de toutes les villes».

Dans les légendes du peuple sumérien, révélant quels dieux les anciens Sumériens adoraient, il y a une dépendance étroite de la mythologie sur le culte et vice versa, le culte sur la mythologie. Les chants cultes de la ville d'Ur, datant du troisième millénaire avant notre ère, parlent de l'amour de la prêtresse pour le roi et, surtout, soulignent le statut officiel et la nature de leur relation. Des hymnes qui mentionnent les dieux sumériens, des contes dédiés aux souverains déifiés d'Ur, montrent qu'entre le roi et la grande prêtresse une cérémonie de mariage annuelle était célébrée, au cours de laquelle le roi, le représentant des dieux sumériens, apparaissait sous la forme de Dumuzi , et la prêtresse sous les traits d'Inanna. L'intrigue des œuvres du cycle "Inanna et Dumuzi" contient des descriptions de la parade nuptiale et du mariage des héros, qui étaient les patrons des Sumériens, les dieux de ce peuple, ainsi que les détails de la condescendance de la déesse envers les enfers et son salut au prix de la vie du dieu-époux. Des récits de même nature, décrivant les obstacles rencontrés par les dieux sumériens, sont en fait un drame-action qui fonde le rituel métaphorique « vie-mort-vie ». La multitude de mythes tragiques affectant la vie des dieux sumériens et des divinités elles-mêmes rencontrées dans ces récits est principalement due à la désunion des communautés religieuses sumériennes.

Dieux sumériens, les enfers et les épreuves de l'âme.

Les légendes directement liées au culte des dieux sumériens de la fertilité donnent des idées sur le monde souterrain mythologique. Presque rien n'est connu sur l'emplacement du monde souterrain, appelé Eden, Irigal, Arali ou Kur-Nu-Gi, qui signifie «pays sans retour». Il est clair que les déesses et divinités sumériennes ont créé le monde souterrain de telle manière que vous pouvez non seulement y descendre, mais aussi échouer. La mythologie créée par les Sumériens, la religion de ce peuple, dit que la frontière des enfers était une rivière souterraine à travers laquelle les âmes des gens étaient transportées à l'aide d'un porteur. Les dieux sumériens pouvaient être bienveillants ou cruels. destin les mortsétait lourd, leur pain était amer, mais l'eau n'était pas de l'eau. Le monde souterrain que les dieux sumériens ont créé est un monde sombre, un monde plein de poussière.

Les légendes sur les dieux sumériens ne contiennent pas de description spécifique du tribunal des morts, où les morts seraient jugés selon les règles et normes établies par les divinités, il n'y a que des suppositions et des théories de chercheurs. On peut affirmer qu'une vie tolérable dans vie après la mort les dieux sumériens n'honoraient que les personnes enterrées ou sacrifiées, ainsi que celles qui sont mortes au combat. Les juges des enfers étaient les anciens dieux sumériens, les Anunnaki, qui étaient assis sur un piédestal devant la maîtresse des enfers. Dieu suprême de la pègre sumérienne, la déesse Ereshkigal n'a prononcé que des condamnations à mort. Les noms des morts ont été inscrits dans le livre par les dieux sumériens - les Anunnaki, ainsi que par une femme scribe appelée Geshtinanna. Selon les légendes, les habitants "honoraires" des enfers comprenaient les dieux sumériens, de nombreux héros légendaires et figures de la civilisation sumérienne, par exemple Sumukan et Gilgamesh, le premier était le fondateur de la troisième dynastie d'Ur, le second était un dieu par origine.

Les dieux sumériens, qui règnent dans le monde souterrain, ont ramené sur terre les gens qui ont apporté le malheur non enterré à la mort, et ceux qui ont été enterrés selon les règles ont été envoyés de l'autre côté de la frontière du monde souterrain, une rivière sombre, dans royaume des morts douche. Les âmes des morts et tous les dieux des Sumériens, qui n'ont pas eu la chance d'être dans le monde souterrain, ont traversé la rivière Ur-Shanabom en bateau.

Religion sumérienne - cosmologie et mythologie de l'origine de l'homme.

La civilisation sumérienne était à sa manière un peuple pratique. Cependant, la cosmologie possédée par les Sumériens, la religion de ce peuple, assez curieusement, ne contient pas de théories spécifiques et d'hypothèses sans ambiguïté sur l'origine de l'homme. Presque tous les dieux des anciens Sumériens ont participé à la création de l'homme, du moins cette conclusion peut être atteinte avec une étude superficielle de la mythologie des empires sumérien et babylonien. Plus précisément, dans la religion sumérienne, on ne peut juger que du moment de la création de l'humanité et de la création des enfers. Le texte que la religion sumérienne a créé, "Gilgamesh, Enkidu et le monde souterrain", dit que les événements sacrés, à savoir la création de l'humanité, ont eu lieu à une époque où la terre était séparée du ciel et où les dieux de la civilisation sumérienne, An et Enlil se sont partagé les dominions du monde. La légende de la houe et de la hache dit que la terre a été séparée par le dieu Enlil, après quoi le panthéon des dieux sumériens s'est déplacé pour vivre au ciel, et ceux qui n'avaient pas le temps sont allés sur la terre et en dessous. Un autre fait sur lequel opère la religion sumérienne est également connu : le paradis primordial avant la division de l'univers était l'île de Tilmun.

À propos de la création des personnes, plusieurs mythes ont survécu à ce jour que la religion sumérienne a créés. Mais un seul d'entre eux est complètement indépendant - à propos d'Enki et de Ninmah. Les légendes sumériennes disent que les dieux Enki et Ninmah ont façonné un homme en argile. Ils ont été aidés par Nammu, la déesse à qui tous les dieux des Sumériens et, en fin de compte, l'humanité doivent la vie. Le but pour lequel les gens ont été créés est de travailler pour la gloire des dieux. À partir de cette légende, il devient clair pourquoi et quels dieux les Sumériens adoraient. La mythologie sumérienne a une perspective unique sur la vie humaine et son rôle dans ce monde. La religion sumérienne dit que les gens étaient obligés de cultiver la terre, de récolter des fruits, de faire paître le bétail et, surtout, de nourrir les dieux de leur vie en les sacrifiant. Le chant religieux, qui arrangeait les Sumériens, les prières aux dieux étaient également un devoir intégral de l'homme du commun. A la naissance du premier peuple, créé par les dieux dont la religion sumérienne est riche, les habitants du panthéon déterminèrent leur sort futur et organisèrent une grande fête à cette occasion. Les Sumériens adoraient des dieux qui contrôlaient complètement leur vie. Des contes anciens, des légendes, des mythes sumériens et des photos des dieux sumériens montrent que les créateurs ivres de Ninmah et Enki ont créé de mauvaises personnes lors de la fête. C'est ainsi que les Sumériens expliquaient les maladies et maux humains : stérilité, difformités, etc.

Dans les mythes, et plus particulièrement dans la légende de la houe et de la hache, qui décrit l'ancienne religion sumérienne, la nécessité de créer une personne s'explique principalement par le fait que les premiers dieux étaient incapables de gérer le ménage. La même légende mentionne les Sumériens et les noms des dieux, qui auraient germé du sol et ne savaient donc rien du travail. Les personnes qui sont également apparues du sol étaient déjà dotées de connaissances sur agriculture, ce qui signifie qu'ils pourraient bien servir leurs créateurs.

Les dieux des anciens Sumériens sont à l'origine des habitants du panthéon.

Une partie importante des mythes des anciens Sumériens et de Babylone est consacrée à l'origine des êtres divins. Les dieux des anciens Sumériens sont généralement largement représentés dans la mythologie. Les dieux des anciens Sumériens Enlil et Enki, qui ont ensuite créé l'humanité, agissent en tant que créateurs-démiurges dans les légendes. Également visité comme les premiers dieux qui ont créé l'ancien Sumer, les déesses Ninkasi et Uttu, responsables du brassage et du tissage. Mentionné dans les légendes sumériennes sur la création du monde et des dieux est un autre personnage important, le roi archaïque Enmeduranki, qui était considéré comme un prédicteur de l'avenir. En général, la civilisation sumérienne et ses dieux ont clairement divisé les rôles, par exemple, l'un des premiers dieux Ningal-Paprigal était l'inventeur de la harpe, et le grand Gilgamesh était le créateur de l'urbanisme et l'ancêtre de l'architecture. La lignée des pères et des mères, des créateurs et des géniteurs, se référant aux dieux des anciens Sumériens, est clairement tracée dans les mythes sur le déluge et la «colère d'Inanna».

Malheureusement, dans la mythologie sumérienne, très peu d'informations ont été conservées sur les dieux des anciens Sumériens, qui ont accompli des actes héroïques, sur la destruction des forces naturelles et des grands monstres. Seules deux légendes sont connues qui racontent de grandes actions divines, à savoir la lutte de Ninurta avec le démon Asag et la confrontation d'Inanna avec le monstrueux Ebih. En fait, les actes héroïques étaient l'apanage des gens.

Les dieux-sumériens, les photos, les gravures et les images les décrivant représentent les anciens créateurs du monde comme des êtres à deux humeurs et hypostases. Certains des dieux des anciens Sumériens étaient mauvais envers l'humanité et passifs, d'autres étaient gentils et condescendants. Ainsi, les images les plus vivantes des dieux étaient Inanna, Enki, Dumuzi et Ninhursag, ainsi que quelques divinités mineures et locales. Les dieux sumériens, photos, tablettes et textes anciens, disent qu'An, Enlil et Enki étaient mauvais, et donc passifs envers les gens. Ces dieux des anciens Sumériens, leurs visages et leurs images, possédaient des éléments de comédie : les gens ne les aimaient pas, et les représentaient donc sous un jour approprié et inventaient des légendes et des contes ambigus à leur sujet. Il est en partie évident que l'union dans laquelle les dieux des Sumériens et 2012 sont conclus est dotée de prédictions aussi défavorables.

Le développement de la tradition épique, caractéristique de nombreux systèmes mythologiques et cosmologiques, de représentation des dieux comme des figures héroïques, n'est pas caractéristique de l'empire sumérien. La civilisation sumérienne et ses dieux se sont développés selon leur propre scénario unique. Leur relation ne se distinguait pas par l'amour, et les Sumériens n'étaient pas imprégnés d'un profond respect pour leurs créateurs, au contraire, les dieux des anciens Sumériens, du moins aujourd'hui, apparaissent comme des tyrans qui empêchaient de toutes les manières possibles un style de vie calme. Est-ce bon ou mauvais? Qui sait? Mais une chose est certaine: le peuple sumérien avec un panthéon de divinités aussi ambigu a existé pendant de nombreux siècles, tandis que des civilisations avec des dieux plus indulgents et de bonne humeur ont été effacées de la surface de la terre presque immédiatement après leur formation.

De l'avis de l'ancien habitant de la Mésopotamie, le monde était habité par des esprits bons et mauvais, ainsi que par de puissantes divinités qui contrôlent toutes les forces de la nature. Chaque clan, communauté, cité-état de Sumer avait ses propres dieux protecteurs, parfois considérés comme des ancêtres mythiques. Chaque personne avait ses propres esprits gardiens personnels - horaire Et lamassu - et les dieux et déesses patrons. Mais, d'autre part, la vie humaine était menacée par de nombreux démons maléfiques - la personnification de la maladie et de la mort ( nikub, lilu, lilith). Le destin d'une personne était écrit en cunéiforme par les dieux dans la "Table des Destins", et à l'heure de la mort, "Fate" - le dieu Namtar ("Le Kidnappeur") - vint après lui et emmena la personne condamnée à le royaume de la mort - le monde souterrain, où le dieu Nergal et la déesse Ereshkigal ont régné avec un conseil des sept dieux de la terre - les démons des Anunnaki. Dans le monde souterrain, l'âme du défunt était vouée à une existence misérable dans les ténèbres éternelles, la faim et la soif. En pensant à une vie après la mort aussi sombre, une personne ne pouvait que se consoler avec le fait que, selon le type de mort, elle recevrait une sentence plus ou moins miséricordieuse du tribunal anunnaki et pourrait profiter de la nourriture et des boissons de ceux cadeaux sacrificiels que des parents restés sur terre lui ont apportés.

Le ciel avait aussi son propre royaume "céleste" avec un conseil des dieux. Le chef d'entre eux est Enlil, le dieu de l'air, le seigneur de la terre ("Monde du Milieu"), le roi de tous les dieux et patron rois terrestres. Son culte avait lieu dans un temple spécial de la ville sainte de Nippour, et ce dieu énergique et tout-puissant était honoré dans tout Sumer.

Non moins important dans le panthéon était An (Anu) - le dieu du ciel, ainsi que le sage et très favorable au peuple d'Enki (Ea), la divinité des eaux souterraines et du monde océanique. Le quatrième des "grands dieux" est fermé par la déesse mère Ninhursag.

malade. 73. Sun God Shamash, naviguant sur son bateau magique.

Dessin d'une empreinte d'un joint de cylindre.

Dites-le à Asmar (Eshnunna). Période akkadienne

Les dieux les plus forts comprenaient également Utu (Shamash) - le dieu du Soleil, le gardien de la justice, qui révèle l'avenir aux gens dans la divination et les prédictions des oracles ; le dieu à barbe bleue de la lune - Nanna (Sin); la beauté capricieuse Inanna (Ishtar) est la déesse de la planète Vénus, la patronne de la luxure et de l'amour charnels, de la fertilité terrestre, mais en même temps la déesse des conflits et de la discorde.

D'autres divinités importantes incluent le dieu du tonnerre Addu, qui apporte des nuages ​​​​d'orage et des pluies torrentielles; le fils militant d'Enlil - le dieu de la guerre, le saint patron des guerriers Ninurta; le dieu de la peste et de la maladie Er.

Dans chaque communauté, dans chaque « nome », ils honoraient leur dieu (ou déesse) local, le considérant avant tout comme une divinité de la fertilité. À Uruk, ces divinités principales étaient le dieu du ciel An et sa fille, la déesse Inanna (Ishtar), à Ur, le dieu de la lune Nanna et sa femme Ninlil ; à Sippar, le dieu solaire Utu (Shamash).

Ainsi, en plus de la divinité patronne "nome" locale avec sa femme et sa suite, tous les habitants de Sumer vénéraient également les quatre "grands" dieux "cosmiques". Il s'agissait d'An (Anu) - le dieu du Ciel, Enlil - le dieu de l'air, Enki - le dieu des eaux souterraines et, enfin, la déesse mère Ninhursag, qui portait dans divers "nomes" sumériens noms différents(Ninhursang, Ninmah, Dingirmah). Ce sont eux qui ont créé l'univers, la terre, l'eau, les canaux, la végétation, les animaux et les hommes. Ce sont eux qui occupaient le sommet de "l'Olympe" mésopotamien.

malade. 74. Génie à tête d'aigle, tenant un vase avec eau propre et pomme de pin. Il accompagnait une personne dans sa vie quotidienne et la protégeait des maladies et forces maléfiques. Nimroud.

Relief assyrien. 885 avant JC e.

An (Anu) - le roi des cieux

Il était considéré comme la divinité la plus puissante du ciel et classé premier dans le panthéon sumérien. Il était le père et l'ancêtre de tous les autres dieux, ainsi que de nombreux démons et mauvais esprits. An est la source première et le détenteur de tout pouvoir : parental, maître et royal.

« An », écrit l'historien bien connu Thorkild Jacobson des États-Unis, « est la force qui fait sortir l'existence du chaos et de l'anarchie et la transforme en un tout ordonné. De même qu'un bâtiment repose sur une fondation et révèle la fondation qui y est posée, de même l'ancien univers mésopotamien est soutenu par la volonté créatrice d'An et la reflète.

Cependant, An, du moins dans la mythologie sumérienne classique, n'a joué aucun rôle important et efficace dans les affaires terrestres et est toujours resté à l'écart d'elles, assis dans ses salles célestes et représentant une figure majestueuse et quelque peu abstraite.

Enlil - Seigneur du monde habité

Son nom se traduit par « Seigneur du vent » ou « Seigneur du souffle ». C'est une divinité aux multiples fonctions. Enlil est le seigneur de l'air et du vent, le souverain du monde situé entre le ciel et la terre ; il est le deuxième chef de l'Assemblée des dieux, confirmant le roi sur le trône ; il est le maître des pays étrangers ; il est le chef de toutes les forces extérieures ; mais il est aussi l'organisateur du désastreux déluge. Il est le dieu patron du pouvoir royal, punissant le roi pour avoir négligé les fêtes anciennes et les sacrifices constants.

Avec le temps, Enlil réussit à intercepter la barre pouvoir suprême dans la communauté des dieux, même avec le «seigneur du ciel», le chef du panthéon - Ana.

malade. 75. Un monstre à tête de lion, l'un des sept démons maléfiques, né dans la Montagne de l'Est et demeurant dans des fosses et des ruines. Il provoque la discorde et la maladie parmi les gens. Les génies, mauvais et bons, ont joué un grand rôle dans la vie des Babyloniens. Ier millénaire av. e.

Les théologiens de Nippur, cependant, ont fait d'Enlil le souverain de toute l'humanité, le "roi des rois". Si An conservait encore formellement les insignes du pouvoir royal, alors c'est Enlil qui a choisi et mis sur le trône les souverains de Sumer et d'Akkad, « plaçant la couronne sacrée sur leurs têtes ».

malade. 76. Enlil

Les divinités agenouillées près de l'arbre sacré, les mains levées dans un geste protecteur, représentent probablement Enlil ou Bel, le dieu de la terre. Soulagement de Nimrud. 900 avant JC e.

Il convient également de souligner que toutes les activités d'Enlil n'étaient pas bénéfiques pour la race humaine. L'hostilité potentielle d'Enlil est liée à la double nature du vent, qui est à la fois une douce guimauve rafraîchissante et un ouragan destructeur. C'est dans la tempête que s'expriment la férocité et le tempérament destructeur inhérents à ce dieu :

Puissant Enlil,

sa parole est indestructible,

c'est un ouragan qui détruit la grange,

enclos de balayage pour moutons.

La grande tension entre les côtés clairs et obscurs de la nature d'Enlil est clairement révélée dans le mythe "Enlil et Ninlil", qui raconte comment la jeune et belle jeune fille Ninlil, désobéissant à sa mère, se baigne seule dans le canal, et Enlil qui la voit de force prend possession d'elle. Pour ce crime, l'Assemblée des dieux le condamne à l'exil de Nippur (où cet événement a eu lieu) aux Enfers. Enlil, obéissant à un verdict sévère, se rend aux Enfers, et Ninlil, qui a conçu un fils (le dieu de la Lune - Nanna ou Sin), le suit à quelque distance. Ne voulant pas donner son futur fils aux démons de Nergal, Enlil convainc encore et encore Ninlil de coucher avec lui et conçoit à chaque fois un nouvel enfant qui pourrait prendre la place de Nanna dans le monde souterrain et le sauver de l'emprisonnement. Ainsi, trois autres divinités de caractère chthonien sont nées : Meslamtaza, Ninazu et Ennush.

Enfin, dans le mythe du déluge (version sumérienne) et en partie dans l'épopée de Gilgamesh, Enlil est invariablement de mauvaise humeur et enclin à des accès de colère violente. C'est lui qui envoie un déluge catastrophique sur la terre, destiné à exterminer toute l'humanité.

Enki (Ea) - "Seigneur de la Terre" (et de l'eau)

Le nom de cette importante divinité du panthéon sumérien est littéralement traduit par "Seigneur de la Terre", apparemment parce que la terre sans eau en Mésopotamie est morte, et Enki n'était que le dieu de l'eau douce qui coulait dans les rivières, les ruisseaux et les sources, apportant vie et prospérité aux habitants de la plaine mésopotamienne. Les Sémites l'appelaient Ea, ce qui peut être traduit par "Maison (ou Temple) des Eaux". Enki-Ea était également en charge des eaux de l'Océan Mondial, au fond duquel, près de l'antique cité d'Eredu (Enki est le patron de cette cité), il bâtit son palais imprenable et luxueux.

Enki se tenait au-dessus des autres dieux dans son savoir et sa sagesse, était le patron (et l'inventeur) de l'artisanat, des arts, de la science et de la littérature, le patron des magiciens et des sorciers :

Grand Frère des dieux qui procure la prospérité,

Qui dresse les comptes de l'univers,

Oreille et cerveau de toutes les terres et de tous les pays.

C'est Enki qui a compilé et conservé moi - lois divines régissant l'univers. Il prend soin de la charrue, du joug et de la herse, nomme un dieu

Enkimdu pour s'occuper et prendre soin de ces outils. Il invente et introduit dans la culture toutes les céréales et tous les fruits de la terre.

Il existe un mythe selon lequel Enki était (avec la déesse Ninhursag) le principal participant à l'acte de création de l'homme. Le récit commence par une histoire sur les difficultés rencontrées par les dieux de "l'Olympe" sumérien pour se procurer de la nourriture. Les dieux se plaignent amèrement de leur sort peu enviable. Mais Enki, le dieu de l'eau et, en même temps, le dieu de la sagesse, qui, logiquement, aurait dû aider ses semblables, repose calmement dans son palais au fond de la mer et n'entend pas ces plaintes et ces lamentations. Puis sa mère Ninhursag se rend à apsu("Abyss"), le réveille et lui fait chercher une issue à la situation dramatique actuelle. Ensemble, ils ont fait de l'argile et sang divin les premières personnes, mais elles n'ont pas entièrement réussi. Seule la deuxième tentative a été couronnée de succès et les gens ont commencé leur principale vocation sur terre - servir fidèlement les dieux, en leur fournissant tout ce dont ils ont besoin.

Enki, comme indiqué dans la plupart des mythes, a toujours été très favorable aux gens. Il n'est pas seulement le créateur et le patron de l'humanité. Essayant de transmettre certains des secrets de sa sagesse aux gens, Enki enseigne d'abord ses arts à un groupe de jeunes dieux, afin qu'ils apportent ensuite sa sagesse à la race humaine. Enki est le patron des écoles sumériennes et le patron des scribes sumériens. Il aimait (au mépris d'Enlil) vaincre et même violer la loi naturelle : c'est son conseil opportun qui sauve la famille des justes (Utnapishtim, Ziusudra) du déluge destructeur. Enki guérit les malades, aide les gens dans toutes les bonnes actions et entreprises.

Deux mythes sumériens plus importants sont liés au nom d'Enki : "Enki et Inanna" et "L'histoire des sept plantes divines".

malade. 77. Le dieu des eaux souterraines, Ea ou Enki, représenté au centre avec l'oiseau Anzu.

À droite se trouve la déesse ailée Inanna avec une branche de dattier à la main et le dieu solaire Utu-Shamash, né de la Montagne de l'Est. Ier millénaire av. e.

Le contenu du premier mythe est le suivant : dans les temps anciens, la déesse Inanna, la « reine des cieux » et « reine d'Uruk », souhaitant exalter son nom et accroître le pouvoir de sa ville, décida de faire d'Uruk la centre de tout Sumer. Pour ce faire, il fallait se faire du bien ou tromper moi - de merveilleuses tablettes d'argile avec les lois divines de la vie écrites dessus, qu'Enki gardait avec soin dans son palais sous-marin. Et la déesse va à Eredu, à la maison du Seigneur de la Sagesse, vêtue auparavant de sa meilleurs vêtements et porter les bijoux les plus chers. La voyant de loin, Enki appela son serviteur Isimud et lui dit :

Laissez la jeune fille entrer dans l'Abzu de la ville d'Eredu,

Laissez Inanna entrer dans l'Abzu d'Eredu.

Offrez-lui un gâteau d'orge beurré,

Versez-la eau froide coeur rafraîchissant,

Boire sa bière au pichet

A la table sacrée, à la Table du Ciel

Rencontrez Inanna avec des mots de salutation.

Le serviteur fit tout ce que son maître ordonna. Enki s'est assis avec la belle Inanna à la "table sacrée", l'a soignée et lui-même a dévoré beaucoup de nourriture et de boissons enivrantes. Ayant bu et devenu fou, le dieu succombe facilement aux charmes de la "reine d'Uruk" et pendant la fête, une à une, lui donne les tablettes sacrées moi, après quoi il s'endort profondément. La déesse chargea à la hâte son précieux butin sur le "Heavenly Barca" et navigua vers "Uruk cher à son cœur". En convalescence, Enki constate la perte des lois divines et envoie à la poursuite d'Inanna - Isimud et plusieurs monstres marins avec l'ordre d'emporter "ce qui appartient à l'Abzu", de noyer la barge, et de laisser la jeune beauté partir en paix : laissez-la aller dans sa ville à pied. Cependant, avec l'aide du héros Ninshubur, Inanna a réussi à repousser ses poursuivants et a navigué en toute sécurité vers Uruk avec son précieux butin - des tablettes moi.

Le mythe d'Enki et de Ninhursag raconte comment le Seigneur Eaux souterraines a reçu, avec la déesse Ninhursag, la possession de l'île de Dilmun (Telmun). Mais il n'y avait pas du tout d'eau douce sur l'île, et Enki l'a fournie en abondance, transformant cette terre déserte et auparavant stérile en un merveilleux coin de paradis, immergé dans la verdure des jardins et des palmeraies. Ici, il a construit une belle maison spacieuse pour la déesse et une nuit, il a essayé de prendre possession d'elle. Mais, ayant rencontré une rebuffade décisive, il a été contraint de faire une proposition officielle à Ninhursag et de contracter un mariage légal avec elle. Le fruit de leur union était la déesse Ninsar ("Dame des Plantes"). Une fois, en tant que fille adulte, elle se promenait le long du bord de mer, où elle a été rencontrée par Enki. Le dieu lubrique a séduit la jeune beauté, et en conséquence, Uttu, la déesse du tissage, est née. La jeune fille grandit rapidement, devint plus jolie et, inquiète, Ninhursag décida de la protéger des empiètements de son mari dissolu. Elle l'a enfermée étroitement dans sa maison, lui interdisant de sortir. Cependant, ici, Enki a réussi à surmonter tous les obstacles, a attiré sa fille et a pris possession d'elle.

Puis il a commis un autre crime grave : il a mangé huit plantes magiques que Ninhursag avait longtemps et soigneusement cultivées. En apprenant cela, la déesse tomba dans une rage sauvage et maudit son mari : huit plantes se transformèrent en huit maladies mortelles dans le ventre d'Enki, et il commença à mourir lentement dans une terrible agonie. Ninhursag elle-même, sachant que d'autres dieux qui voulaient aider son frère souffrant, la chercheraient, se cacha dans l'endroit le plus reculé. De longues recherches n'ont donné aucun résultat. Mais un renard rusé est intervenu dans cette affaire. Elle a trouvé Ninhursag, lui a transmis la demande du Conseil des Dieux d'aider le "Seigneur" mourant eau fraiche», et la déesse calmée guérit rapidement Enki.