Turkmenator: Aventures incroyables et pouvoir incroyable du président du Turkménistan . Président du Turkménistan Gurbanguly Berdimuhammedov Président turkmène

Selon la Commission électorale centrale du Turkménistan, lors des élections présidentielles du dimanche 12 février, cet homme de 59 ans a été réélu à la tête du Turkménistan.En plus de Berdimuhamedov, huit autres candidats se sont affrontés pour la présidence.

Selon la nouvelle version de la Constitution, le mandat présidentiel sera de sept ans au lieu de cinq.

Gurbanguly Berdimuhamedov. Photo : www.globallookpress.com

Dossier

Gurbanguly Myalikgulyevich Berdimuhamedov est né le 29 juin 1957 dans le village de Babarab, district de Gekdepe, région d'Achgabat, au Turkménistan.

En 1979, il est diplômé de l'Institut médical d'État du Turkménistan. Docteur en sciences médicales.

Il a commencé sa carrière en 1979 en tant qu'interne dentaire à la polyclinique n° 5 d'Achgabat.

De 1980 à 1982, il a travaillé comme dentiste dans une clinique externe rurale du village d'Errik-Kala, dans la région d'Achgabat.

De 1982 à 1985, il était le chef dentiste indépendant de la région d'Achgabat.

De 1985 à 1987, il a été chef du service dentaire de l'hôpital central du district du conseil du village de Keshi de la région d'Achgabat et chef dentiste indépendant de la région d'Achgabat.

En 1990-1995, il a été assistant au Département de dentisterie thérapeutique, professeur agrégé, doyen de la faculté dentaire de l'Institut médical d'État du Turkménistan.

De 1995 à 1997, il a été directeur du centre dentaire du ministère de la santé et de l'industrie médicale du Turkménistan.

Depuis 1997 - Ministre de la santé et de l'industrie médicale du Turkménistan.

Le 3 avril 2001, par décret du président du Turkménistan Saparmurat Niyazov, il a été nommé vice-président du cabinet des ministres du Turkménistan (Niyazov lui-même était président du cabinet des ministres du Turkménistan).

En novembre 2006, il a représenté le Turkménistan au sommet de la CEI à Minsk.

Le 21 décembre 2006, par décision du Conseil de sécurité de l'État du Turkménistan et du Cabinet des ministres du Turkménistan, il a été nommé président par intérim du Turkménistan, commandant suprême des forces armées du Turkménistan, en relation avec le décès du premier président du Turkménistan, Saparmurat Niyazov (1940-2006).

Le 11 février 2007, Gurbanguly Berdimuhamedov a été élu deuxième président du Turkménistan. Le 14 février, la cérémonie d'inauguration a eu lieu. Par tradition, Berdymukhammedov a reçu un certificat présidentiel et un signe distinctif sous la forme d'une chaîne en or avec un emblème octogonal. Le nouveau président a marché sur un tapis blanc, symbolisant un chemin lumineux. On lui a présenté du sachak - du pain enveloppé dans une nappe, un carquois avec des flèches, le Coran et le Rukhnama.

En mars 2007, il a été élu à la tête du plus haut organe représentatif et législatif du pouvoir au Turkménistan - le Conseil du peuple (Halk Maslakhaty).

Le 12 février 2012, les deuxièmes élections présidentielles alternatives ont eu lieu au Turkménistan. Gurbanguly Berdimuhamedov a obtenu 97,14% des voix.

En 2017, il remporte l'élection présidentielle pour la deuxième fois.

Culte de la personnalité

Parmi le peuple, le président porte le titre officieux de "chef de la nation" et Arkadag (traduit du turkmène Arkadag - "patron"). De nombreux objets sociaux et culturels du Turkménistan portent son nom, ainsi que les noms des membres de sa famille. Des images et des portraits de Berdimuhamedov sont placés sur des milliers d'affiches et de banderoles, d'innombrables photographies dans les locaux des institutions, dans les cabines des véhicules.

Relations avec la Russie

Le président russe Vladimir Poutine Poutine a salué la contribution de Berdimuhamedov au développement des relations amicales entre les deux pays.

Plus tôt, Gurbanguly Berdimuhamedov a déclaré que la Russie et le Turkménistan entretiennent des relations amicales séculaires, qui sont constamment renforcées par de nouveaux accords et interactions dans divers secteurs : l'économie (en 2015, les échanges entre les pays ont doublé), l'éducation et la culture. En particulier, environ 17 000 étudiants turkmènes étudient chaque année dans les universités russes.

« Bien sûr, la sphère culturelle et humanitaire est très importante pour nous, car ce sont des questions d'éducation, de science, de culture et de sport. Aujourd'hui encore, nous nous souvenons comment vous (Vladimir Poutine) avez vous-même fondé l'école russo-turkmène, qui porte le nom du grand poète Alexandre Sergueïevitch Pouchkine. Au fil des ans, une galaxie de diplômés a été libérée qui non seulement veut apprendre le russe, mais aime la langue russe. Dans beaucoup de nos écoles d'enseignement général et dans les établissements d'enseignement supérieur, une grande importance est attachée à l'étude de la langue russe. Les périodiques, les expositions, les expositions de photos sont très bien chez nous, le travail sur la presse éditoriale, notamment sur les périodiques russes, se poursuit à un niveau élevé », a déclaré le président du Turkménistan lors d'une réunion avec Poutine en novembre 2016.

En matière de politique étrangère, le Turkménistan et la Russie se sont toujours compris, a déclaré Berdimuhamedov.

« Nous sommes un pays neutre. Nous vous sommes reconnaissants de nous avoir soutenu à deux reprises, vous êtes même co-auteur du document sur la neutralité permanente du Turkménistan. C'est pourquoi, en tant que pays neutre, et seul pays neutre au monde, nous menons notre politique étrangère sur la base de la Charte des Nations unies : c'est pacifique dans notre pays - et à cet égard, nous faisons également beaucoup avec vous et, bien sûr, nous poursuivrons cette politique à l'avenir », a souligné Berdimuhamedov à l'époque.

J'ai demandé un jour à un Turkmène en quoi le culte de la personnalité de Turkmenbashi (le titre de Saparmurat Niyazov, traduit par « Chef des Turkmènes ») diffère du culte de la personnalité d'Arkadag (le titre de Gurbanguly Berdimuhamedov, traduit par « Patron »).

Vous savez, avant nous avions des portraits de Turkmenbashi accrochés partout. Accroché une fois - et oublié. Et puis, dans sa vieillesse, il a décidé de se teindre les cheveux en noir, et on a annoncé au peuple que le chef avait commencé à rajeunir. Ensuite, tous les portraits à travers le pays ont été changés. Et quand Arkadag est arrivé, nous changeons de portraits chaque année. Non, il ne se teint pas les cheveux tout le temps, il prend juste ses photos très soigneusement. Soit contre un tapis blanc, soit contre un tapis rouge. Et vous devez constamment courir et acheter de nouveaux portraits. Nous achetons des portraits avec notre propre argent. Nous l'appelons en plaisantant "l'impôt sur l'amour des gens".

En général, il est très intéressant d'observer à quel point les gens sont époustouflés par le pognon illimité et l'impunité. Je peux encore imaginer comment Turkmenbashi a pris le pouvoir et a commencé à ériger des statues dorées de lui-même. Une personne a une enfance difficile (il a grandi dans un orphelinat), toute sa vie, il a été fonctionnaire du parti. Il a donc décidé de se séparer et de se venger de tout le monde. Mais Berdimuhamedov semble être issu d'une famille d'enseignants, il est lui-même docteur en sciences médicales, dentiste, il a travaillé comme médecin toute sa vie, puis il est devenu ministre de la Santé. Il semblerait qu'une personne instruite puisse sortir le pays des rituels médiévaux. Mais plusieurs années se sont écoulées depuis que Berdymoukhammedov s'est assis sur le trône, et maintenant, avec une grande foule de gens, un monument en or lui est ouvert, et des portraits de Berdymoukhamedov se retrouvent plus souvent dans les rues que des panneaux de stationnement payants dans le centre de Moscou .

Mais commençons dans l'ordre.

Le premier président du Turkménistan, Saparmurat Niyazov, a dirigé le pays pendant plus de 30 ans. En 1985, il est devenu le premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de la RSS turkmène, avant cela, il a dirigé le comité municipal d'Achgabat pendant cinq ans.

Lorsque l'URSS a chancelé, Niyazov est devenu président du Soviet suprême de la république, qui a proclamé son indépendance. Et déjà en juin 1992, l'ancien ouvrier du parti a été élu président du Turkménistan. Ils disent que c'était une élection complètement démocratique avec un seul candidat et un vote équitable de 99,5 %.

Juste un an plus tard, le Mejlis, c'est-à-dire le parlement, a décerné à Niyazov le titre de Turkmenbashi, ce qui signifiait qu'il était désormais le chef de tous les Turkmènes du monde. Plus tard, le mot "Great" a été ajouté au titre pour plus de persuasion. Sous le règne de Turkmenbashi, des titres tels que "sauveur de la nation" et "messager d'Allah", couramment utilisés (y compris dans les médias) - Serdar, ou "chef", étaient facultatifs. De plus, Niyazov, qui n'a pas servi dans l'armée, avait le grade de maréchal et a reçu cinq fois le titre de héros du Turkménistan. Les fonctionnaires, lors de leur rencontre avec Turkmenbashi, devaient embrasser sa main droite, parsemée d'anneaux d'émeraudes et de diamants.

Vous pensez que ce ne sont que des titres, mais non. Sous les titres, l'hymne national a été modifié. Un Turkmène m'a dit qu'à l'école, sur le tableau noir où se trouvait l'hymne, une ligne était tout le temps enduite de peinture blanche, puis "Turkmenbashi", puis "Great Turkmenbashi", ou quelque chose d'autre y était entré manuellement.

Au milieu des années 1990, Niyazov a sérieusement envisagé de se déclarer Shah, mais on dit que les anciens, ainsi que les chefs d'Iran, de Russie et d'Ouzbékistan, s'y sont opposés. Pour se consoler, en 1999, Turkmenbachi contraint le Conseil populaire de la République à le proclamer président à vie.

Pour souligner sa grandeur, Turkmenbashi a ordonné d'ériger un monument géant de 83 mètres, connu sous le nom d'Arc de la Neutralité, au centre d'Achgabat. À son sommet se trouvait une statue dorée de Niyazov lui-même, qui tournait après le soleil.

Après la mort de Turkmenbashi, l'arche a été démantelée et déplacée à la périphérie de la ville. Maintenant, la statue ne tourne pas, car sinon la figure dorée du chef aurait été renvoyée vers la capitale pendant une demi-journée. Laid.

En 2000, une autre statue géante de Turkmenbashi est apparue dans la capitale turkmène, cette fois devant le Monument de l'Indépendance.

Près du monument de l'indépendance, il y a l'allée des présidents, où les dirigeants en visite plantent des pins. C'est le pin de Medvedev, par exemple.

Et voici le pin de Ianoukovitch.

Au total, 14 000 statues et bustes de Turkmenbashi sont apparus dans le pays en quelques décennies. Leur nombre n'a commencé à diminuer qu'avec l'arrivée au pouvoir de Berdimuhamedov. Mais même maintenant, il y a beaucoup de statues.

Golden Turkmenbashi est assis près de l'entrée du KGB local, son profil orne les bâtiments du ministère de la Santé et du ministère de la Presse. Et voici sa statue devant le ministère de l'Intérieur du Turkménistan.

Une autre statue se dresse dans le parc du 10e anniversaire de l'indépendance du Turkménistan en plein centre d'Achgabat.

La ville de Turkmenbashi (anciennement Krasnovodsk) et le sommet du Grand Turkmenbashi (pic d'Ayribaba, le plus haut sommet de la crête de Koytendag) ont été nommés d'après Niyazov. Toutes les rues des villes turkmènes portaient les noms et titres de Turkmenbashi lui-même ou de ses proches. Les autres étaient soit numérotés, soit portaient des noms qui n'étaient pas liés à des personnes (par exemple, Neutral Turkmenistan Street), ou portaient le nom de deux ou trois personnages historiques.

Dans tous les bureaux des fonctionnaires, auditoriums, locaux industriels et vestibules, des portraits du chef devaient être placés. Bien sûr, le visage brillant de Turkmenbashi a regardé ses sujets à partir des billets de banque de la monnaie nationale.

Le pays vendait de la vodka "Serdar" (leader) et de l'eau de toilette "Turkmenbashi", produites en France. Le parfum, semble-t-il, a été choisi par Niyazov lui-même.

Nom cognac

Yanardag Niyazov a décidé de placer son cheval Akhal-Teke au centre des armoiries du Turkménistan. Après la mort de Turkmenbashi, son héritier a ordonné de remplacer le cheval par le sien.

Décidant que tout cela ne suffisait pas, Turkmenbashi a écrit un grand travail, qu'il a appelé "Rukhnama". Niyazov lui-même l'a appelé "le livre principal du peuple turkmène" et "guide".

"Rukhnama" a été publié pour la première fois en 2001, mais en cinq ans, ils ont réussi à le traduire dans plus de 40 langues du monde et son tirage total a dépassé 1 million d'exemplaires. Pour étudier le livre, une matière distincte a été introduite dans les écoles et les universités du pays, la connaissance du "Rukhnama" a été testée lors des examens d'entrée, ainsi que lors de la candidature à un emploi.

En 2002, le mois de septembre au Turkménistan a été renommé Rukhnama, et en 2005, la construction de l'université a commencé. Ruhnama. Mais un an plus tard, Niyazov est décédé et ce plan n'a pas pu être mis en œuvre. Mais à Achgabat, ils ont réussi à ériger un monument au Ruhnama.

Peu de gens croient que Turkmenbashi lui-même a écrit le "livre saint": on pense qu'il s'agit de l'œuvre de Noirs littéraires. Cependant, cela n'est plus possible à prouver. L'héritier de Turkmenbashi, Berdymukhammedov, a partiellement démystifié le culte du Ruhnama, mais a plutôt ravi ses sujets avec des œuvres de sa propre composition.

Soit dit en passant, non seulement septembre a reçu un nom réel. Niyazov a renommé toute l'année, sans oublier ni lui-même (janvier est devenu connu sous le nom de "Turkmenbashi"), ni sa mère: le mois de Gurbansoltan-eje se tient désormais au Turkménistan, et pas avril du tout.

Les Turkmènes ont même eu une blague: "Venez à Turkmenbashi (ville) à Turkmenbashi (mois) le long de Turkmenbashi (rue) à Turkmenbashi (hôtel)".

Le culte de la mère de Niyazov fait partie du culte de Turkmenbashi lui-même. Tout d'abord, avec la main légère du président, ses parents sont devenus des héros du Turkménistan. Chorek, le pain national turkmène, a été nommé d'après Gurbansoltan-edje. De plus, c'est la mère de Turkmenbashi qui a commencé à personnifier la Justice à la place de la déesse Thémis.

À Achgabat, bien sûr, il y avait des monuments à Gurbansoltan-eje et au père du chef, Atamurat Niyazov, mais en 2014, ils ont été démantelés.

En 2004, dans la ville de Kipchak, où Niyazov est né, la mosquée Turkmenbashi Ruhy a été construite, à l'époque la plus grande mosquée à dôme unique du monde. Sur les murs de la mosquée, il y avait une place pour les citations du Ruhnama.

À côté de la mosquée, un mausolée a été prudemment construit, dans les coins duquel le père, la mère et les deux frères de Niyazov ont été enterrés, et Turkmenbashi lui-même a été enterré dans le sarcophage central en 2006.

Après la mort de Niyazov, Gurbanguly Berdimuhamedov (qui serait son fils illégitime) est devenu président du Turkménistan. Depuis le début de son règne, Berdymukhammedov essaie de remplacer le culte de la personnalité de Niyazov par un culte de la personnalité de lui-même.

Mais les statues dorées de Turkmenbashi se dressent toujours à l'extérieur des bâtiments de la plupart des institutions de l'État. Berdimuhamedov n'a pas encore décidé de les retirer.

Deux ans après le début de la présidence de Berdymukhammedov, l'un des responsables a rapporté que de tout le pays, il y avait "de nombreux souhaits de citoyens, de collectifs d'entreprises, d'institutions et d'organisations publiques avec une proposition de conférer au président le titre de Héros du Turkménistan ."

Les médias locaux ont écrit que "ces mots ... les personnes présentes à la réunion du gouvernement ont été accueillies par une standing ovation, un tonnerre d'applaudissements incessants".

Berdymukhammedov était gêné et a déclaré qu'il était trop jeune pour le rang le plus élevé du pays :

Je suis encore jeune, je suis prêt à travailler un peu plus, pour que vous puissiez ensuite me donner une note aussi élevée.

Le Conseil des Anciens du Turkménistan a docilement retardé et lui a décerné le titre de Héros du Turkménistan seulement deux ans plus tard. Berdymukhammedov a quatre autres récompenses Hero pour rattraper Turkmenbashi en termes de nombre de récompenses majeures.

Pour que le nouveau président suive Turkmenbashi à d'autres égards, des sujets fidèles lui ont donné le titre "Arkadag", qui signifie "Patron" en traduction. Il a été remis à Berdimuhamedov lors d'un défilé militaire en 2010.

Les journalistes de l'édition turkmène de Radio Liberty, selon un blogueur anonyme, racontent comment cela s'est passé :

Un important détachement de l'armée turkmène, passant devant Gurbanguly Berdimuhamedov, s'est arrêté et s'est tourné pour lui faire face, et ils se sont tous agenouillés de manière désintéressée devant lui. Peut-être était-ce censé symboliser une nation qui s'agenouillait devant son Patron (Arkadag). Fait intéressant, lors du défilé après le passage des militaires, des cavaliers serviles ont amené un cheval Akhal-Teke sur le podium avec le "Patron des Turkmènes" et ont tenté à plusieurs reprises de le forcer à s'agenouiller devant lui, mais ils ont échoué. Soit le cheval s'est avéré être un pur-sang, soit ils ne lui ont pas expliqué qui était devant lui.

Mais le site Internet du gouvernement "Turkmekspo" a déclaré que "s'arrêtant devant la tribune centrale, le beau cheval s'est incliné devant le chef de la nation dans une révérence gracieuse".

Il y a encore peu de monuments à Berdimuhamedov, la campagne pour leur installation en masse ne fait que commencer.

Mais Arkadag utilise les dernières avancées du progrès et aime placer ses portraits sur des écrans multimédias le long des rues. Habituellement, il est représenté soit sur le fond d'un tapis de couleur claire, soit sur le fond d'un drapeau flottant.

Mais parfois, il se dirige vers un avenir meilleur sur le tapis vert. Ici, pour plus de persuasion, les principaux sites touristiques d'Achgabat ont été placés derrière le dos de Berdimuhamedov.

Dans le principal journal du pays "Turkménistan neutre", l'écrivain Gozel Shagulyeva a publié "Une chanson de joie en l'honneur de l'attribution à l'honorable président du Turkménistan Gurbanguly Berdimuhamedov du titre élevé de "Personne de l'année - 2010"" ( ce titre lui a été décerné par l'Institut des relations internationales et de la coopération économique de Roumanie, et beaucoup se perdent dans la conjecture pourquoi l'a-t-il fait). Voici ce qui y était écrit :

Tout d'abord, je veux dire à propos de l'essentiel : je suis heureux parce que je suis un témoin oculaire des grandes actions de la grande ère du Grand Fils. Je suis heureux parce que je considère qu'il est de mon devoir de chanter les jours de la Renaissance de mon pays, plein de grandes actions, dont la renommée s'est répandue dans le monde entier.

L'Arkadag de renommée mondiale, notre bastion, notre soutien, notre espoir, faisant revivre l'ancienne route de la soie du peuple turkmène avec son cœur sympathique, a aujourd'hui transformé sa patrie en un centre de maintien de la paix.<...>

Quand je vois comment les plans grandioses de notre estimé Président sont mis en œuvre, quand j'écoute ses discours historiques, je ne peux retenir des larmes de bonheur et de fierté d'excitation. Et de légères larmes coulent sur mes joues - comme des gouttelettes de mon inspiration. Lorsque de grands mots fusionnent avec de grands actes, un véritable miracle se produit qui peut étonner notre conscience.

Arkadag vous souhaite la bienvenue, voyageur.

Parfois, on peut voir la continuité des générations : la statue dorée de Turkmenbashi obscurcit le portrait de Berdimuhamedov.

En 2013, Berdymukhammedov a assisté aux courses de chevaux à l'occasion du festival du cheval Akhal-Teke. Il voulait participer lui-même aux courses et le jury l'a inclus dans la course des mentors. Il est monté sur son propre cheval nommé Berkarar et, contre toute attente pour tout le monde, a pris la première place. La seule chose qui a éclipsé la liesse du public a été la chute inattendue de Berkarar et de son cavalier juste après l'arrivée.

Pendant quelques secondes, les gens étaient engourdis, mais ensuite des gardes, des officiers du renseignement et des ministres se sont précipités vers Berdimuhamedov, qui gisait immobile. Il a été emmené dans une ambulance, pendant environ une heure, le public a attendu avec impatience des nouvelles. À la fin de l'événement, le président, vivant et presque indemne, est néanmoins apparu en public et a même parlé avec le cheval incriminé :

À la fin, Berkarara a été emmené sur le tapis roulant. Le chef du Turkménistan, connu pour son amour des chevaux, a essayé d'embrasser le cheval, mais il a reculé. Le président ne recula pas, remontant son cheval. Le cheval a été pardonné. La foule a applaudi.

À la fin de l'événement, le personnel de sécurité de sortie a commencé à passer au crible la foule. Ceux qui avaient des caméras ont été emmenés dans une pièce sous les gradins et invités à effacer toutes les vidéos et photos. Pour que personne ne puisse cacher les cartes mémoires, des étudiants bénévoles surveillaient la foule. De plus, l'événement a été suivi par des citoyens étrangers et des journalistes : leurs ordinateurs portables, tablettes et téléphones ont déjà été confisqués à l'aéroport. Le ministère de l'Intérieur du Turkménistan a indiqué que plusieurs dizaines de personnes avaient alors été arrêtées pour avoir tenté d'emporter des "matériels interdits" à l'étranger.

Quoi qu'il en soit, gagner la course a rapporté au président 11,05 millions de dollars. Il a promis de les transférer à l'association d'État "Chevaux turkmènes". Soit dit en passant, les chevaux qui ont pris la deuxième et la troisième place appartenaient également à Berdimuhamedov.

Le président participe non seulement aux courses de chevaux, mais aussi aux courses automobiles. Sur eux, il gagne aussi invariablement et établit même des records. Habituellement, ces événements sont décrits comme suit :

Sous les applaudissements tonitruants du public dans les tribunes, le leader de la nation entre en piste. Les boules de feu décollent et accélèrent immédiatement à grande vitesse, couvrant rapidement la distance .... Mais le septième numéro [sous lequel Berdimuhamedov conduit habituellement, car 7 est son numéro préféré] ne laisse plus aucune chance à l'adversaire.<...>Comme vous le savez, passionné de conduite automobile depuis son enfance, le leader de la nation s'est imposé comme un pilote de course de grande classe. Après avoir montré une grande classe de conduite d'une voiture de sport, le pilote a remporté une victoire confiante ... au numéro sept - le président Gurbanguly Berdimuhamedov!

En général, Berdimuhamedov ne manque pas une occasion de démontrer à ses sujets qu'il est en excellente forme athlétique.

Berdimuhamedov aime aussi tout ce qui est en or. Matériel de jardin inclus. Voici une sangsue dorée.

Et c'est une voiture en or. Il est clair que la personne n'est pas facile.

Berdimuhamedov écrit également des livres. Il a appelé l'un d'eux «Le bon nom est impérissable» et l'a dédié à son grand-père Berdimuhamed Annaev, qui était enseignant. Il existe d'autres œuvres sous les titres "Turkménistan - un pays de personnes saines et hautement spirituelles", "Akhal-Teke - notre fierté et notre gloire", "Vol de chevaux célestes" et "Plantes médicinales du Turkménistan". À l'initiative du président, en 2009, des exemplaires du Rukhnama écrits par Turkmenbashi ont été confisqués dans les écoles turkmènes. En échange, les livres de Berdymukhammedov y sont apportés.

En 2016, deux nouveaux livres ont été publiés à la fois: "La source de la sagesse" (un recueil de proverbes et dictons turkmènes) et "Thé - médecine et inspiration". Berdymukhammedov présente généralement ses nouveautés à leurs vice-premiers ministres et chefs de ministère, qui en retour s'inclinent à sa taille et placent le cadeau sur leur front.

Berdimuhamedov aime se représenter dans le contexte du peuple, dans le contexte des enfants et/ou des personnes âgées. Il y a beaucoup de portraits où il va quelque part, jeune et gai, et conduit les gens.

Une photo classique du leader contre un tapis de couleur claire. C'est juste la norme d'un portrait, que presque tout le monde au Turkménistan a.

Lorsque cela est possible, le portrait est accroché directement sur le tapis. Le cadre, bien sûr, doit être en or.

C'est la billetterie du complexe de divertissement avec une grande roue. Ici, tout le monde est à nouveau rencontré par Arkadag sur fond d'enfants.

Les portraits accrochent absolument tout. Ils sont suspendus dans les aéroports, les gares, de nombreux bâtiments administratifs et, bien sûr, dans les bureaux de l'État et pas seulement des entreprises. C'est, par exemple, le bureau de MTS. Arkadag ici est adjacent au drapeau et à l'emblème du Turkménistan.

À l'hotel.

Voici à quoi ressemblait le stand lors de l'une des expositions de notre KamAZ. Toutes les entreprises doivent équiper leur stand d'un portrait de Berdymukhammedov sur fond de tapis, sinon, disent-ils, les choses ne fonctionneront pas dans le pays.

Chaque année, les institutions et entreprises de l'État doivent mettre à jour les portraits du président. Le pays a une commission spéciale qui commande, évalue et approuve les nouveaux portraits. Pour différentes institutions, ils sont différents: pour les portraits d'hôpitaux, Berdymukhammedov est photographié en blouse blanche, pour les départements militaires et les services spéciaux - en uniforme marron et avec un visage sérieux, et pour les façades des bâtiments du président, ils sont photographiés en costume et avec une main levée en guise de salutation. Les portraits de l'organisation doivent être achetés à leurs frais. Par exemple, les enseignants de l'année dernière ont acheté des portraits présidentiels pour 33 manats (environ 650 roubles) pour leurs classes.

En général, le culte universel de Turkmenbashi s'estompe progressivement dans le passé, mais le culte de la personnalité de son successeur continue de se renforcer. Berdymukhammedov a récemment décidé d'ériger un monument à lui-même.

Le voilà! Le monument "Arkadag" est un monument équestre à vie de Berdimuhamedov. Me rappelle Saint-Pétersbourg Peter I, seulement plus grand)

Il a été ouvert comme ça.

Les autorités ont présenté la collecte de fonds pour le monument comme volontaire. Mais selon les journalistes des "Chroniques du Turkménistan", en fait, l'argent nécessaire à sa construction a été simplement retenu sur les salaires des personnes de la fonction publique. Selon le plan, le monument devait éclipser le célèbre Arc de la Neutralité avec la figure dorée de Turkmenbashi au sommet, qui avait été déplacé à la périphérie de la ville quelques années auparavant.

La période du premier mandat présidentiel de Berdimuhamedov a été appelée l'époque de la Grande Renaissance. La période du second mandat a été déclarée l'Epoque de la Puissance et du Bonheur.

Bonne chance à vous, chers amis. Continuez demain.

La logique des décisions prises par les dirigeants du pays, et dans certains États le système politique, est largement déterminée par la personnalité du dirigeant principal. le site continue de parler des biographies, des familles et des loisirs des dirigeants des républiques post-soviétiques. Les articles précédents étaient consacrés aux chapitres de l'Ouzbékistan. Aujourd'hui, le matériel concerne le président du Turkménistan Gurbanguly Myalikgulyevich Berdimuhamedov.

fils de communiste

Le futur détenteur du titre Arkadag ("patron") est né en 1957 dans le village de Babarap, à cinquante kilomètres d'Achgabat, dans une intelligente famille d'instituteurs. Le dirigeant du Turkménistan est fier de ses parents, il apparaît périodiquement avec eux lors d'événements publics. En l'honneur du grand-père et du père d'Arkadag au Turkménistan, des unités militaires, des rues et des places sont nommées, leurs biographies détaillées ont été publiées il y a plusieurs années. Dans les livres, vous pouvez apprendre que le grand-père du président Berdimuhamed Annaev était un enseignant de village et directeur d'école, a combattu au rang de caporal pendant la Grande Guerre patriotique et a reçu l'Ordre de l'insigne d'honneur pour son activité professionnelle. Le père du président, Myalikguly Berdimuhamedov, est historien de formation, a travaillé dans une école, puis a fait carrière comme agent correctionnel, a atteint le grade de lieutenant-colonel du service intérieur et a travaillé dans l'appareil du ministère des Fruits et des L'économie végétale de la RSS turkmène. Le livre "Le fils fidèle de la patrie" note spécifiquement que le père du président était candidat membre du PCUS, au sein du comité du parti du ministère, il était membre de la commission de préparation des vacances, a participé à divers partis et Komsomol réunions.

Après avoir obtenu son diplôme, le futur leader a décidé de se consacrer à la guérison des gens. À l'âge de 23 ans, il est diplômé de la Faculté de médecine dentaire de l'Institut médical d'État turkmène et a commencé à travailler comme dentiste dans des cliniques rurales et urbaines. En 1987, il est allé à Moscou pour des études de troisième cycle, et trois ans plus tard, il a soutenu son doctorat. De retour chez lui, le futur chef de la république continue de soigner les dents des patients, approfondit en même temps ses connaissances et devient progressivement professeur adjoint, puis doyen de la Faculté de médecine dentaire. En 2007, alors qu'il avait déjà pris la présidence, il a été annoncé que Berdymukhammedov avait reçu le diplôme de docteur ès sciences en médecine.

A 40 ans, il est nommé ministre de la Santé. Ce fait, ainsi que le fait qu'à l'avenir il ne soit pas tombé sous de nombreuses purges au sein du gouvernement, a donné lieu à divers commérages. Apparemment, l'ascension rapide a été facilitée par le fait que Gurbanguly Berdimuhamedov est en fait le fils illégitime de l'ancien président du Turkménistan, Saparmurat Niyazov. De plus, la ressemblance extérieure des dirigeants anciens et actuels est frappante. Si nous imaginons hypothétiquement qu'une telle version est vraie, il s'avère que le leader actuel est né alors que Niyazov n'avait que 17 ans.

kremlin.ru

Famille

Le président a de nombreux parents, mais on sait très peu de choses sur ce qu'ils font. Certaines informations peuvent être glanées dans une note d'employés de l'ambassade des États-Unis à Achgabat aux employés du département d'État à Washington, qui a été publiée par le portail Wikileaks. Il ressort du document que le dirigeant turkmène a deux filles et un fils, Serdar. La fille aînée Guljakhon vit à Londres et est mariée à Ilasgeldy Amanov, un représentant de l'Agence d'État turkmène pour la gestion et l'utilisation des ressources en hydrocarbures au Royaume-Uni. Le jeune Gulshan vit à Paris et est marié à Derya Atabaev, un employé de l'ambassade turkmène en France, le couple possède une villa sur la Côte d'Azur. Des diplomates américains ont également écrit que, selon des rumeurs, Berdymukhammedov aurait une épouse russe non officielle nommée Marina, qui travaillait comme infirmière dans la même clinique dentaire où travaillait le chef de l'État. Marina, comme sa fille de 22 ans commune avec le président, selon les employés de l'ambassade américaine, vivait à Londres au moment de la rédaction de la note en 2010.

Plus d'informations sur son fils Serdar, né en 1981. En 2001, il a obtenu un diplôme d'ingénieur de l'Université agricole turkmène et depuis lors, il a réussi à devenir docteur en sciences, député, lieutenant-colonel, entraîneur honoré du pays et, en mars 2018, il a été nommé vice-ministre. des affaires étrangères. Serdar a une femme, trois filles et un fils.

Gurbanguly était le fils unique de ses parents, mais il a cinq sœurs. Certains d'entre eux occupent des postes à responsabilité, par exemple, Gulnabat dirige l'organisation nationale du Croissant-Rouge.

Récemment, son petit-fils Kerimguly, le fils de sa fille aînée Guljahon, est souvent apparu en public avec le président. En été, la télévision turkmène a montré comment le chef de l'État, avec son petit-fils, interprète un rap de leur propre composition.

La seule chose connue à propos de la femme du président est qu'elle s'appelle Ogulgerek et qu'elle a le même âge que son mari. Parfois Berdimuhamedov apparaît en public avec sa femme, mais très rarement, elle ne donne pas d'interviews. Arkadag n'aime pas laisser les autres entrer dans sa vie de famille. Mais lui-même a récemment été présent sur presque toutes les photos de mariage du pays : depuis 2013, tous les jeunes mariés sont obligés de se prendre en photo à l'état civil sur fond de portrait du président.

Bricoleur

Le président du Turkménistan a une grande variété d'intérêts. Dans la liste des passe-temps et des sports auxquels il participe depuis son enfance. À l'âge de 15 ans, le futur leader de la nation est devenu le champion d'Achgabat en lutte libre, et un an plus tard, le champion de la république en tir. Maintenant, il a de nombreux titres sportifs dans diverses associations et fédérations sportives internationales, participe personnellement à des courses de chevaux et de voitures et regarde les compétitions de football avec intérêt.

Un autre domaine de passe-temps est la musique. Le chef de l'Etat joue de la guitare, de l'accordéon, des claviers et de la batterie, il compose lui-même des chansons dans divers genres, de la pop et de la pop au rap. Il aime aussi chanter, à la fois des chansons de sa propre composition et celles d'autres auteurs. Cette année, le président a félicité les femmes de la république le 8 mars en chantant la chanson "Kara-Kum" d'Igor Sarukhanov.

Berdimuhamedov aime aussi inventer et assembler la technologie. Récemment, la télévision d'État a montré comment le président a personnellement conçu puis construit une voiture de course à partir de ses dessins.

Mais le plus grand passe-temps du dirigeant du Turkménistan est d'écrire des livres, qui sont traduits dans de nombreuses langues du monde par une équipe spéciale de traducteurs dans le pays. Berdimuhamedov a écrit des volumes sur l'importance du sport, la nécessité de s'instruire, les avantages de boire du thé, la beauté de la musique et de la nature, l'importance de l'eau pour l'économie nationale, l'élevage de chevaux et l'amélioration de soi spirituelle. La collection encyclopédique en 9 volumes "Herbes médicinales du Turkménistan" est recommandée pour une utilisation par toutes les institutions médicales de la république. Son dernier opus, publié en 2018, s'intitule "L'Enseignement d'Arkadag - la base de la santé et de l'inspiration".

"Chaque jour je comprends de plus en plus quel riche héritage mes parents m'ont laissé. Il n'est comparable à rien, à aucune bénédiction du monde. Toute ma vie j'essaie d'être digne de cet héritage, toute ma vie je me fixe le objectif d'être un fils, digne de ses parents...

Grand Saparmurat Turkmenbashi.

Le Grand Saparmurat Turkmenbashi est le nom donné par les habitants de S.A. Niyazov, le premier et indéfini président du Turkménistan. Il appartient à une génération de personnes qui ont fermement établi le nom d'"enfants de la guerre et de l'après-guerre", des années dures et affamées qui ont laissé une empreinte profonde sur toute leur vie, laissant des entailles mémorables dans leurs âmes et leurs cœurs. La grande majorité des gens de cette génération étaient les enfants de soldats de première ligne, des participants directs à la Grande Guerre patriotique, qui ont défendu leur patrie contre les envahisseurs fascistes, beaucoup d'entre eux ont perdu leurs pères, mères, frères et sœurs aînés, ont connu le plein sort amer de l'orphelinat, de la privation, de l'âge adulte prématuré.

S.A. n'a pas non plus échappé à ce sort. Niyazov est la future Grande Pluie du peuple turkmène Saparmurat Turkmenbashi. Dans le Rukhnama sacré, il évoque son destin et les pages tragiques de la vie de sa famille, qui coïncident avec les pages dramatiques de l'histoire du peuple turkmène : l'arrestation de son grand-père Annaniyaz Artyk dans les années 30. répressions de masse, mort du père d'Atamurat aga pendant la 2e guerre mondiale, perte de sa mère Gurbansoltan eje et de ses deux frères lors du tremblement de terre d'Achgabat en 1948, enfance et adolescence difficiles. Mais rien, aucune amertume ne pouvait saper l'esprit, durcir le caractère du futur Grand Serdar. Les pages de l'histoire du peuple turkmène qui lui ont traversé le cœur l'ont aidé, après avoir pleinement bu la coupe des épreuves les plus dures qui lui sont arrivées, à résister avec succès à toutes les adversités. Ayant dépensé beaucoup de force, de santé, de patience et de volonté, il a pu accomplir ce qui a fait de lui un fils exceptionnel et un chef généralement reconnu du peuple turkmène. L'auteur du sacré Ruhnama remercie sans cesse son destin pour le fait qu'aucune difficulté de la vie ne l'a brisé ou affaibli, mais, au contraire, l'a rendu plus fort, tempéré, le succès l'a aidé non seulement à survivre, mais aussi à développer les principes moraux inhérents en lui: honneur, conscience et assiduité". Un rôle non moins important dans la formation du Grand Saparmurat Turkmenbashi en tant que chef, chef de l'État et de la société a été joué par des codes génétiques particuliers transmis d'ancêtres en descendants. Dans le Rukhnama sacré, il souligne qu'il n'a hérité de ses parents qu'un bon nom et tout au long de sa vie, j'ai entendu de différentes personnes qui ne connaissaient son père, sa mère et son grand-père que les meilleurs mots à leur sujet en tant que personnalités exceptionnellement honnêtes, décentes et justes. Ces mots s'il vous plaît, pénétrez dans le cœur et réchauffer l'âme du Grand Serdar, pour qui un tel héritage est incomparable avec quelles bénédictions du monde et plus cher que tous les trésors terrestres.La plus haute autorité de sept générations d'ancêtres, père-mère a joué un rôle énorme rôle important dans la formation du caractère et la détermination des positions de vie du futur président du Turkménistan, l'ont obligé à suivre constamment leur exemple, poursuivant leur noble cause. "Ni de mon père ni de mon grand-père, j'ai hérité d'une richesse matérielle. Mais ils m'ont laissé beaucoup plus en héritage. Toute ma vie, j'ai entendu des compatriotes qui les connaissaient de près qu'ils étaient des gens merveilleux ... Que demander de plus précieux qu'un bon nom - note fièrement le Grand Saparmurat Turkmenbashi dans le Rukhnama sacré. Lorsqu'on lui a demandé ce qui l'avait aidé, malgré les innombrables hauts et bas de la vie, ". .gardez en vous ce noyau qui vous a permis de cultiver la volonté, le courage et la détermination ", répond-il fermement:" Une source inépuisable de désirs bat dans mon cœur - vivre pour mon peuple, mon pays, pour ma terre natale, au nom de son histoire sacrée pour le bien d'aujourd'hui pour les générations futures. Cette source est progressivement devenue une coulée de boue, une rivière... ""

Saparmurat Atayevich Niyazov est né le 19 du mois Baidak (février) 1940. à Achgabat dans une famille modeste et travailleuse. Ses parents, originaires du village de Kipchak, district d'Askhabad (aujourd'hui Rukhabat etrap, Akhal velayat) sont des travailleurs honnêtes et consciencieux. Le père Atamurat Niyazov est un professeur d'école et un travailleur financier bien connu, la mère Gurbansoltan Atamuradova est une couturière, brodeuse et tisseuse de tapis inégalée. Ils se sont mariés et en 1937, ils ont déménagé à Achgabat, où Atamurat a acheté une petite maison. Le mariage s'est avéré heureux. Les époux s'aimaient beaucoup, l'harmonie des sentiments et des actes nobles régnait dans une famille amicale, les traditions et coutumes nationales étaient respectées. Les enfants sont partis. Trois garçons sont nés l'un après l'autre : Niyazmurat, Saparmurat et Muhammetmurat.

Lors de la rédaction d'une biographie d'une personnalité publique politique exceptionnelle, il est bien sûr important de connaître son arbre généalogique, de trouver des informations sur ses ancêtres. La connaissance du pedigree, de l'arbre généalogique d'une personne permet d'identifier les relations héréditaires qui ont objectivement influencé les capacités et le caractère de l'enfant.

La société turkmène se composait traditionnellement de grandes et petites familles socialement connectées, considérées comme liées à la 7e génération. Depuis l'Antiquité, les Turkmènes sont très jaloux, soucieux de leur ascendance, fiers de leurs ancêtres. Il y avait une longue et forte tradition - chaque Turkmène devait connaître ses ancêtres jusqu'à la septième génération, les respecter, suivre leurs préceptes, leurs traditions familiales. Cela a été transmis de génération en génération. Par conséquent, selon le Grand Saparmurat Turkmenbashi, "le slogan -" chaque personne doit connaître ses ancêtres jusqu'à la septième génération" - devrait devenir la devise de notre retour à nos origines, nos racines".

Être héréditaire par profession a toujours été vénéré. Lorsqu'une entreprise se transmet de père en fils, de grand-père en petit-fils, cela seul évoque une disposition bienveillante envers le porteur de la tradition familiale. Surtout si l'occupation elle-même est respectueuse et honorable. Ainsi, depuis des temps immémoriaux, zergars héréditaires (bijoutier), tailleurs de pierre, chasseurs et traqueurs, brodeurs et tisserands de tapis, agriculteurs, mirabs (officiel distribuant l'eau du système d'irrigation), chanteurs et musiciens bakhshi, conteurs de destans, dutarchi et gidzhakchi et etc Les guerriers héréditaires, les commandants, les serdars étaient particulièrement appréciés, car le travail militaire est non seulement difficile, mais aussi mortel. Et ici, une formation spéciale est requise: sévère, infatigable et profondément patriotique.

La chaîne des occupations tribales, allant du fond des siècles, de génération en génération, a fourni de manière fiable de nombreuses réalisations humaines, des découvertes sauvegardées, des secrets de créativité, des traditions et des compétences utiles. Les arrière-petits-enfants ont utilisé les réalisations d'ancêtres lointains, parfois même sans connaître leurs noms. Hélas, le destin historique du peuple turkmène s'est développé loin des conditions favorables. Qui étaient les architectes qui ont construit les temples et les palais de Nisa, Merv, Kunya-Urgench ? Qui a élevé la race de chevaux Akhal-Teke de renommée mondiale, créé des gels, d'une beauté et d'une grâce étonnantes - des ornements de tapis turkmènes, élevé et nourri le blé blanc de renommée mondiale - Ak bugday? Saurons nous un jour? Allons-nous ressusciter la mémoire d'ancêtres merveilleux ? ...En attendant, les scientifiques recherchent...

Compiler une généalogie d'une famille turkmène est une tâche très laborieuse et difficile. Ce n'est pas ce que, disons, les seigneurs anglais ou les nobles russes. Oh, ils savaient déjà garder la mémoire de leurs ancêtres, et comment ! Des galeries entières de portraits ont été créées, des lettres, des journaux intimes, des objets ménagers des ancêtres ont été sauvés. Les Turkmènes, en raison d'un certain nombre de conditions et de circonstances historiques, n'avaient pas cela. Depuis l'Antiquité, ils sont en mouvement constant, contraints par la nature et les razzias de leurs voisins de changer de lieu de résidence. Involontairement, une telle situation s'est développée que la mémoire des ancêtres n'a parfois été conservée que dans les traditions orales, en deux ou trois générations.

Selon le témoignage des proches du Grand Serdar du peuple turkmène Saparmurat Ataevich Niyazov, ses lointains ancêtres vivaient dans le village de Nyazdepe près de Bami, situé sur le territoire de l'etrap Bakharden (aujourd'hui l'etrap Baharly), puis ont migré vers le village de Kipchak dans le velayat d'Akhal. Depuis lors, Kipchak est devenu la maison ancestrale de la famille Niyazov.

Ancêtres de S.A. Niyazov du côté paternel étaient des personnages puissants et influents, ont joué un rôle énorme dans la gestion du clan. Grand Serdar - S.A. Niyazov est un représentant de la cinquième génération en ligne ascendante, à partir de Tangrykuli batyr, qui a passé toute sa vie en selle, était un bon cavalier, qui se distinguait par son courage et ses aptitudes au combat. Lors des courses, dzhigitovkas, organisées à l'automne lors des fêtes des récoltes, il a étonné le public par son habileté. Tangrykuli batyr est tombé en héros de la guerre patriotique lors de la bataille de Geoktepe. Il a laissé le fils unique Artyk (arrière-grand-père de S.A. Niyazov), qui est devenu en 1883 l'archin du village. Il a habilement utilisé les rênes du gouvernement de ses proches, était un chef sage et juste et a transmis cette riche expérience à son fils, qu'il a nommé Annaniyaz.

Annaniyaz par Artyk oglu est le grand-père de S.A. Niazov. Annaniyaz Bai était une personnalité forte et colorée. Possédant par nature un esprit vif, un sens profond de la justice, ayant une bonne éducation à cette époque, il jouissait d'un grand respect dans son milieu. Par conséquent, les villageois du village de Kipchak l'ont élu à plusieurs reprises archin. Dans les archives centrales de l'État du Turkménistan, un document a été conservé - ordre pour la région transcaspienne n ° 32 daté du 13e jour du mois Gurbansoltan (avril) 1917, sur l'approbation des contremaîtres-archins de la région orientale, élus aux rassemblements aul du district d'Askhabad au début de ce mois. Il ressort du document que dans le village de Kipchak, Annaniyaz Artyk oglu a été élu archin (dans la liste des contremaîtres agréés, il figure au numéro 17). Annaniyaz Bai, pour ainsi dire, a continué la lignée de ses ancêtres dans l'administration tribale. Il n'avait pas peur d'exprimer ouvertement sa propre opinion sur les problèmes de la vie des gens, aidait volontiers ceux qui en avaient besoin, résolvait publiquement et ouvertement les problèmes les plus importants de la vie aul.

Tout cela témoigne de manière convaincante qu'être un leader, être capable de gérer les gens, exprimer et défendre leurs intérêts, penser et agir de manière étatique sont dans le sang de toute la généalogie du Grand Serdar. Et il est tout à fait naturel que ces précieuses qualités se manifestent le plus clairement dans l'activité multiple et fructueuse du Grand Saparmurat Turkmenbashi, qui se soucie inlassablement de la prospérité du pays et du bien-être du peuple à l'âge d'or.

Annaniyaz Bai jouissait d'un grand prestige et d'une grande influence parmi la population même après la révolution. Direct, ouvert, peu tolérant au mensonge, défenseur de la justice et de l'honnêteté, il n'est pas venu à la cour du nouveau gouvernement, ayant sa propre opinion sur la nature de la collectivisation en cours de l'agriculture. Annaniyaz Bai a fait de son mieux pour calmer les compatriotes mécontents du régime, les a aidés avec des conseils utiles et a réussi à convaincre certains qui ont décidé de quitter leur patrie et de partir à l'étranger de ne pas commettre une erreur aussi grave. Sous prétexte de dépossession (et il avait son propre potager, sa propre boutique, des ouvriers salariés), en 1932 il fut exilé en exil. En 1937, Annaniyaz Bai est revenu de prison à Kipchak, où ses concitoyens l'ont élu pour la deuxième fois archin - président du conseil du village. L'arrestation n'a pas changé son caractère: il a toujours exprimé son mécontentement face aux lacunes du système et de l'ordre existants. Bientôt, sur des accusations antérieures, il a de nouveau été enregistré comme "ennemis du peuple", jeté dans les cachots du KGB et envoyé en exil "en Sibérie, d'où il n'est jamais revenu, victime du régime totalitaire. Ayant passé sa vie chemin avec dignité, Annaniyaz Bai a laissé quatre fils et trois filles, élevés par lui dans l'esprit des meilleures traditions du peuple turkmène. Il a laissé en mémoire de lui-même et du nom de famille des Niyazov (Annaniyazov), que Saparmurat Ataevich porte avec fierté.Dans la famille d'Annaniyaz Bai, trois fils sont devenus des participants à la Grande Guerre patriotique de 1941 à 1945. d'entre eux - Atamurat (père de S.A. Niyazov) et Berdymurat - sont morts au front, défendant la patrie. le futur président du Turkménistan, Atamurat Niyazov, était le fils aîné de la famille, il est né en 1912. Dès l'enfance, il montra un attrait pour la connaissance et un amour des livres Son père, lui-même un homme instruit, envoya son fils étudier avec un mollah Kipchak local. sciences spirituelles.

Lorsque l'âge du recrutement pour le service militaire est arrivé, Atamurat, lettré et physiquement fort, a été affecté à la branche prestigieuse de l'armée de l'époque - la cavalerie et a servi dans le régiment de cavalerie turkmène, qui était alors situé à la périphérie d'Achgabat, dans le village de Keshi. Beaucoup lui a été donné par le service dans l'armée (fin des années 20 - début des années 30). Parallèlement à sa formation militaire, il connaît parfaitement l'écriture arabe, étudie la langue russe, maîtrise l'alphabet latin, lit beaucoup et élargit ses horizons éducatifs.

Après avoir terminé son service militaire, pendant la période de la soi-disant révolution culturelle qui s'est déroulée dans la république, Atamurat Niyazov a pris une part active aux travaux visant à éliminer l'analphabétisme de la population. Après avoir terminé avec succès en 1932 un cours de trois mois pour la formation des enseignants du primaire à l'Institut pédagogique d'Achgabat, il fut envoyé dans le district de Kerkinsky (aujourd'hui Atamurat etrap du Lebap velayat), où pendant trois ans il travailla comme école enseignant dans les villages de Chekir et Dashlyk, dirigeait le programme éducatif, enseignait dans une école pour militants ruraux et jeunes en âge de servir.

La soif de connaissances, le désir de maîtriser les sciences exactes ont conduit Atamurat Niyazov au Collège comptable et financier d'Achgabat, le département de planification et de comptabilité. Il a non seulement bien étudié, mais a également participé activement à la vie publique, a été élu délégué à la Conférence des étudiants républicains et a été encouragé par la littérature. Après avoir obtenu son diplôme d'une école technique avec mention, Atamurat a travaillé dans les autorités financières de Kerki, Tashauz (aujourd'hui Dashoguz), Bakharden, Geoktepe, Ashgabat. Et il a laissé sa marque partout. Homme hautement éduqué et cultivé, caractérisé par une vision large, une flexibilité d'esprit et des capacités d'organisation exceptionnelles, il a travaillé avec compétence et plein dévouement de sa force, a généreusement partagé son expérience professionnelle avec ses collègues, a préparé et lancé le travail vie de nombreux jeunes spécialistes.

Il est connu du sacré Rukhnama qu'Atamurat Niyazov a eu en général une vie très difficile et difficile. De nombreuses difficultés sont tombées sur son sort, et il les a surmontées avec fermeté et audace. Dans la mémoire des personnes qui l'ont bien connu, l'image de cette personne extrêmement honnête, profondément décente, modeste et noble a été préservée. Se souvenant de lui avec un mot gentil, ils ont dit qu'Atamurat aga "était une personne courageuse et sympathique, aidait tout le monde qu'il pouvait. Mais même s'il ne pouvait pas, il essayait toujours d'alléger le sort des gens. Pour tout le monde, il savait comment trouver des mots qui réchauffent l'âme.

La direction ne pouvait manquer de remarquer l'approche exceptionnellement consciencieuse, créative et responsable d'Atamurat Niyazov dans toute tâche assignée, son accomplissement honnête et irréprochable de son devoir civique. Et en tant qu'enseignant expérimenté, financier compétent, organisateur qualifié, il a été promu à plusieurs reprises, nommé chef de l'école paramédicale. Il avait de grands projets, il allait aller à l'université. Mais la guerre l'empêche de poursuivre ses études.

La guerre est le test le plus sérieux de force d'esprit, de volonté et de patriotisme. Pour Atamurat Niyazov, il n'y a jamais eu de concept plus sacré que la patrie, et la défendre à un moment difficile pour tout le peuple, alors qu'un danger mortel pesait sur elle, était le commandement naturel de son âme. Et donc, dès le début de la Grande Guerre patriotique, Atamurad s'est adressé au bureau d'enregistrement et d'enrôlement militaire avec une demande d'être envoyé à l'armée et au mois d'Alp Arslan (août) 1941, en tant que volontaire, avec des milliers de Les citoyens turkmènes sont allés au front, où il a fait preuve d'héroïsme et de courage. Pour le courage dont il a fait preuve dans les batailles et sa capacité à comprendre rapidement la situation, il a été nommé commandant de l'escouade du 875th Guards Regiment de la 2nd Infantry Division. En 1943, Atamurat Niyazov, au péril de sa vie, a participé à de lourdes batailles pour le Caucase. Lors de la libération du village de Chikola avec un groupe de soldats, il a été encerclé et abattu par les envahisseurs fascistes. Il a été enterré dans une fosse commune dans le village de Chikola, district d'Irafsky en Ossétie du Nord."

Saparmurat Turkmenbashi dans ses mémoires décrit la mort héroïque de son père comme suit : "Selon les maigres informations fragmentaires des camarades survivants, l'unité dans laquelle le père servait était encerclée. Les soldats, se divisant en petits groupes, décidèrent de faire leur sous le couvert de la nuit noire du Caucase. L'un d'eux était mon père. Je ne sais pas quelles pensées l'ont troublé cette nuit-là : à propos de la Patrie, de son village natal ou de sa famille. Mais il était prêt à donner sa vie pour l'un de ces concepts sacrés pour chaque personne. à protéger, donc il n'avait pas peur de la mort. La chose la plus importante pour ces combattants était l'expulsion des nazis de leur terre natale, où leurs ancêtres ont vécu pendant de nombreux siècles, protéger leur terre natale Et quoi de plus haut et de plus pur que l'amour sacré pour la Patrie !

Unis dans la décision, il vaut mieux mourir avec honneur que de se rendre à la merci de l'ennemi, des casse-cou courageux et désespérés avec de lourdes batailles ont avancé. Ce fut un long raid nocturne. Il semblait que la liberté souhaitée était déjà proche, c'était à un jet de pierre d'eux, qu'un peu plus, et ils sortiraient vers leur propre peuple, s'uniraient à eux pour battre à nouveau l'ennemi détesté. Soudain, des voix, des pas, les bruits familiers de la vie de première ligne se firent entendre. "Eh bien, enfin, le nôtre, nous avons atteint!" – clignoté encourageant la pensée joyeuse.

Fatigués, épuisés et affamés, les soldats ne se doutent pas qu'ils ont atteint le camp allemand. Quand ils ont compris, ils ont essayé de se disperser, de battre en retraite, ripostant désespérément. Mais il était trop tard : l'ennemi était plus nombreux qu'une poignée de valeureux combattants tant en nombre qu'en feu... Un pas vers l'immortalité... Un charnier dans les contreforts du Caucase et quelques lignes dans le livre "Mémoire" ! .." (Voir: Khatyra, t.Z. Listes de soldats turkmènes morts au combat, morts de blessures et de maladies dans les hôpitaux d'évacuation et portés disparus pendant la Grande Guerre patriotique (1941-1945), appelés au front depuis Akhal velayat et la ville d'Achgabat - Achgabat, 1995, p.295.)

Dans le Rukhnama sacré, le Grand Saparmurat Turkmenbashi a parlé en détail de l'intrépidité, de la fermeté et du courage sans bornes de son père, sur la base des témoignages de ses frères soldats combattants. Le livre cite les mots de l'un d'eux, Ivan Semenovich, plein d'admiration et de fierté pour son compagnon d'armes : « Et quel casse-cou téméraire il était ! J'étais plus âgé, je lui disais : « Atamurat, prends soin de toi, vous avez des enfants en bas âge à la maison », alors il a répondu : « Si je prends soin de moi, qui protégera mes enfants ? Cette histoire passionnante fait une forte impression sur les lecteurs, éveillant en eux des sentiments nobles, l'amour pour la patrie, la dévotion au foyer natal.

Comme des millions de braves et courageux soldats de première ligne, Atamurat Niyazov s'est courageusement battu pour l'honneur et la liberté de la Patrie, sa terre natale, pour le bonheur de ses familles et des générations futures, a défendu la justice dans le monde au prix de sa propre vie . Ainsi, il a apporté une contribution personnelle incommensurable à la réalisation et au renforcement de l'indépendance de l'État turkmène. Pour les mérites particuliers d'Atamurat Niyazov envers le peuple turkmène, dont il a fait preuve pendant la Grande Guerre patriotique, son esprit inflexible, ses prouesses militaires et son courage, compte tenu des nombreux appels et souhaits des citoyens, le 4e jour du mois de Makhtumkuli ( Mai), 2000. Par décret du président du Turkménistan, Atamurat Niyazov a reçu le titre élevé de héros du Turkménistan.

Mère SA Niyazova Gurbansoltan Atamuradova (Selon la tradition turkmène, le nom du mari devient le nom de famille de la femme lors de l'enregistrement d'un mariage. - Note éd.) né en 1915 dans le village de Kipchak, district d'Askhabad, dans une famille d'agriculteurs et d'éleveurs héréditaires. Selon les histoires de Yashuli et de femmes plus âgées, elle était une belle, alphabétisée (en passant, elle a été l'une des premières à étudier dans une école laïque pour femmes ouverte à la fin des années 1920 dans le village de Kipchak) et une modeste ouvrière. Dans tout le district, elle était connue comme une merveilleuse tisseuse de tapis, dont l'art était connu et très apprécié des artisans les plus expérimentés, et comme une excellente conteuse, qui gardait en mémoire de nombreuses œuvres d'art populaire oral, des poèmes de poètes classiques turkmènes. Et dans ses mémoires, le Grand Saparmurat Turkmenbashi le souligne: "Ma seule joie, mon seul bonheur était ma mère. Je lui suis profondément reconnaissant de connaître ma langue maternelle, nos chansons sonores et nos mélodies enchanteresses, nos contes de fées et légendes étonnants, nos traditions , coutumes et rituels de mon peuple. Je lui suis reconnaissant de m'avoir inculqué l'amour de la littérature et de l'art, et pour bien plus encore. Tout le monde disait d'elle qu'elle avait des mains d'or. Avec son lait, le besoin de faire la bonté aux gens, la diligence, l'honnêteté, la justice, le respect des aînés et d'autres meilleures caractéristiques des gens. Mais le bonheur familial de Gurbansoltan eje et Atamurat aga n'a pas duré longtemps. Pour le reste de sa vie, le Grand Saparmurat Turkmenbashi s'est souvenu des paroles de sa mère, avec lesquelles elle a réprimandé son père, le voyant partir au front: «Ne vous inquiétez pas pour nous - un malheur est venu pour tout le monde, ce qui signifie que il sera plus facile d'y survivre avec le monde entier... Sachez que Nous vous aimons et vous attendons." Gurbansoltan eje a demandé à son mari de prendre soin d'elle et de ne pas épargner ses ennemis, elle lui a promis d'être persévérant, de transmettre à ses fils tout le meilleur de leur père - modestie, diligence, soif de connaissances, respect des personnes, amour pour sa Patrie... Et elle a tenu cette promesse avec honneur.

Pendant les terribles années de la guerre, Gurbansoltan eje a enduré toutes les épreuves des temps difficiles militaires sur ses épaules. Avec d'autres femmes, elle, sans s'épargner, a travaillé jour et nuit pour approcher Victory, a remis ses bijoux familiaux au fonds de défense, tricoté des chaussettes en laine chaudes pour les soldats de première ligne et leur a envoyé des colis. Ainsi, elle a montré un excellent exemple de patriotisme, de diligence et d'altruisme. Et lorsque les "funérailles noires" sont venues de la guerre détestée, Gurbansoltan eje a rendu visite aux familles où le chagrin s'était produit, a rassuré les gens autant qu'elle le pouvait et, si nécessaire, leur a fourni toute l'aide possible.

Les Turkmènes ont un dicton "Il y a du pain sacré". Et, au sens figuré, ce pain sacré était mangé par Gurbansoltan eje. C'était une personne noble, juste, au cœur pur. Le grand Saparmurat Turkmenbashi écrit dans le sacré Rukhnama que "les gens qui connaissaient ma mère m'ont dit :"... ta mère Gurbansoltan était une âme humaine, douce et gentille." Elle a non seulement répondu vivement à la douleur de quelqu'un d'autre, mais a également insufflé de la compassion , pitié pour ses fils, mettant cette noble qualité dans leurs cœurs et leurs âmes. Des familles russes, tatares, turkmènes et arméniennes vivaient dans le quartier de Gurbansoltan eje. Et elle traitait tout le monde avec un profond respect. Parfois, les villageois lui envoyaient des raisins, des fruits. Elle en remplit immédiatement les bols et envoya Niyazmurat et Saparmurat à ses voisins, qu'elle régalait souvent de churek frais cuits de ses propres mains.

Gurbansoltan eje était une femme à la volonté inébranlable. Ni la mort de son mari bien-aimé au front, ni les difficultés d'après-guerre, qu'elle a courageusement surmontées avec un travail héroïque et désintéressé, n'ont pu la briser. Portant sur ses épaules tout le fardeau de s'occuper de la famille et d'élever des enfants, elle a non seulement travaillé comme tisserande de tapis hautement qualifiée dans l'atelier d'art et d'expérimentation d'Achgabat au State Carpet Fund du Turkmenkoversoyuz (Cet atelier a exécuté des commandes pour la production des meilleurs tapis classiques, de portraits et d'intrigues de haute qualité d'après les croquis d'artistes professionnels. De plus, ces commandes provenaient non seulement du Turkménistan, mais aussi de musées, de théâtres, de palais de culture à Moscou, Leningrad et d'autres villes centrales du pays, ainsi que de l'étranger. Par conséquent, les meilleurs tisserands de tapis de la république travaillaient dans l'atelier), mais aussi gagner de l'argent à la maison en cousant, tricotant, brodant, tissant des tapis. Dans le Rukhnama sacré, le Grand Saparmurat Turkmenbashi se souvient avec gratitude de sa mère, qui a eu une grande influence sur ses principes de vie, note ses mains habiles et infatigables, tricotant des nœuds sur le tapis de l'aube à tard dans la nuit: «Maman passait toute la journée assise à le métier à tisser le tapis. le bruit du darak était constamment entendu à la maison, semblable au claquement des sabots des chevaux. Par habitude, me réveillant tôt le matin, je suis allé dans la chambre où ma mère tissait un tapis, et elle était déjà assis au métier à tisser, travaillant Elle travaillait la nuit, nous mettant au lit ... Déjà laissée sans mère, beaucoup plus tard j'ai réalisé qu'avec son travail elle essayait non seulement de nous enlever le besoin, mais aussi de noyer le chagrin d'amour et nostalgie. Parfois je lui demandais :

Maman, maman, fais une pause, regarde comme tes mains sont fatiguées !

Elle a été touchée par mon attention, elle a quitté le travail, m'a pris dans ses bras et m'a bercé comme un bébé. Puis un sourire magique est apparu sur son visage, que je ne peux pas oublier à ce jour ... "

Le petit Saparmurat a eu de la chance. Ses premières années d'enfance, ou plus exactement huit ans, se sont déroulées dans la plus pure atmosphère d'amitié, d'amour et de bonheur. Une mère tendre et attentionnée, des frères, amicaux les uns envers les autres, prêts à s'entraider, à se protéger en cas de problème - tout cela a accumulé dans l'âme une énorme réserve de santé morale. Un bonheur qui ne peut être remplacé par rien !

La mère n'a pas gâté les enfants, au contraire, elle leur a appris l'ordre et l'obéissance, le travail domestique et le libre-service, mais ils étaient entourés d'un amour si sincère, d'une participation si authentique, de joies familiales communes, de plaisir et de petites fêtes qu'ils n'a pas ressenti la sévérité des dures années de guerre. De nombreuses années plus tard, le Grand Saparmurat Turkmenbashi a rappelé: "Bien que ce fût une période difficile, les années de guerre, de famine et de privation, ces années semblent pour moi être les plus heureuses, les plus brillantes. Et vous comprenez que c'était le meilleur moment de ta vie."

Et encore un endroit des mémoires de S.A. Niyazova: "Il me semble que ma mère savait tout bien faire: se calmer en cas de problème, soulager la douleur et la souffrance, se protéger des conséquences des farces des enfants. Et comme elle pouvait cuisiner avec les maigres produits de la guerre affamée! (épinard potager, plante herbacée dont les jeunes feuilles succulentes se consomment), cygnes (plante herbacée), jeune trèfle, écriture croquante et fondante en bouche (petits gâteaux en forme de losange frits dans l'huile), je me souviens encore de l'arôme inoubliable des meilleures nouilles maison.

J'ai été sous l'aile de ma mère pendant huit ans, seulement huit ans. Et ce furent les plus heureuses et les plus inoubliables, les meilleures années de ma vie."

Enfance S.A. Niyazov est passé dans une atmosphère d'amour maternel et de bonheur, et c'est devenu sa meilleure université pour enfants. C'est dans l'enfance que les fondations positives du caractère du futur homme d'État et du Grand Serdar ont été posées.

Au mois de Rukhnama (septembre) 1947, Saparmurat Niyazov est entré en première année de l'école secondaire incomplète n ° 11 d'Achgabat, dans la troisième année de laquelle son frère aîné Niyazmurat a étudié. Les enfants étaient disciplinés, curieux et vifs d'esprit, volontaires, indépendants et faisaient bien leurs devoirs, maîtrisaient avec succès le programme et, par conséquent, ne dérangeaient pas leur mère avec des appels à l'école, comme c'était le cas avec certains de leurs pairs.

Gurbansoltan eje ne pouvait s'empêcher de se réjouir et d'être fière de ses fils. Ils ont grandi en bonne santé, forts, obéissants et indépendants, habitués à toutes les tâches ménagères. Niyazmurat et Saparmurat, en tant qu'anciens, ont essayé d'aider leur mère en tout, la protégeaient de toutes les manières possibles.

La vie d'après-guerre s'est progressivement améliorée. Certes, le pain était toujours distribué sur cartes, mais des magasins commerciaux étaient déjà apparus où, après avoir fait la queue, on pouvait acheter une ou deux miches de pain supplémentaires, certains produits à des prix plus élevés que ceux de l'État, mais inférieurs à ceux du marché. Il y avait de vraies vacances dans la maison, une petite fête de famille, lorsque le gourma (viande d'agneau frite sur de la graisse de queue grasse), le gurt (lait aigre séché), comme (melon séché), le kishmish, les légumes et les fruits sont apparus au dîner sachak.

En un mot, la famille Niyazov vivait ensemble, dans la paix et l'harmonie, endurant avec constance les épreuves de l'après-guerre. Rien ne semblait annoncer des changements significatifs, un désastre irréparable. Cependant, dans la nuit du 6e jour du mois Garashsyzlyk (octobre) 1948. un tremblement de terre d'une force monstrueuse en quelques secondes a transformé Achgabat en ruines. Des milliers de personnes sont restées sous les décombres des bâtiments. La violence des éléments de la nature n'a pas non plus contourné la famille Niyazov: Niyazmurat, dix ans, Muhammetmurat, six ans et Gurbansoltan eje, trente-trois ans, sont morts. Blessé par des éclats de briques, seul Saparmurat, huit ans, s'est miraculeusement échappé. Il a passé six jours seul parmi les ruines de sa maison natale. Et pendant tout ce temps, aucun des proches ne s'est souvenu de lui ou n'a pris soin de lui. À cette époque, le garçon, à qui la guerre détestée et l'élément aveugle ont enlevé les personnes les plus proches de lui, a été privé tôt de l'affection parentale, a dit au revoir à son enfance pour toujours, les larmes dans ses yeux se sont taries à jamais. Ainsi commença un nouveau cycle de sa vie indépendante, pleine d'incertitudes, et en même temps de difficultés, d'épreuves et de souffrances, que le futur Grand Serdar, s'appuyant sur les gènes reçus de ses parents, l'éducation, a appris à surmonter et qui a forgé en lui patience, endurance et volonté, sans perdre tout en maîtrise de soi et dignité. Ces difficiles épreuves de la vie ont tempéré son caractère, renforcé son esprit et sa foi dans les puissances supérieures et l'esprit humain.

Les lignes sur le tremblement de terre écrites dans le sacré Rukhnama excitent et dérangent l'âme de chacun: «Ayant regardé les ruines de la maison pour la dernière fois, cachant les personnes les plus chères pour moi, j'ai juré tranquillement:« Ma bien-aimée, jusqu'au dernier jour, ton âme et celle de ton père mort vivront dans mon cœur, elles me donneront la force de réaliser tes rêves non réalisés. Allah m'aidera et j'atteindrai certainement mon objectif!" Le grand Serdar a rempli son serment. Il a non seulement atteint un objectif noble, mais a également aidé l'ensemble du peuple turkmène à l'atteindre en peu de temps, à réaliser des réalisations aussi colossales. que la nation n'a jamais connu dans toute son histoire. .

Dans le Rukhnama sacré, qui respire littéralement l'amour et la tendresse pour Gurbansoltan eje, le fils reconnaissant a écrit sur son voyage terrestre court, mais brillant et glorieux. Revenant à travers la mémoire des générations, elle a brillé comme un merveilleux symbole de fidélité au foyer et à la terre natale, est devenue un véritable sanctuaire national, absorbant les meilleures caractéristiques d'une femme turkmène - gentillesse sans fin, générosité et pureté d'âme, diligence, mère désintéressée amour. Gurbansoltan eje a donné la vie, nourri et éduqué, au prix de sa propre vie, elle a protégé et sauvé le plus grand homme de notre temps pour le peuple. À l'époque des temps difficiles militaires et des terribles catastrophes, elle a donné à son fils de bonnes et humaines leçons, posées dans sa foi d'âme, sa volonté inflexible et sa résistance à toute adversité, sa loyauté envers ses principes. Les traits de caractère remarquables du Grand Serdar sont le fruit du travail inlassable de sa mère. Avec le lait de Gurbansoltan eje, il a absorbé la sagesse, la haute moralité et le patriotisme. C'est grâce à son exploit maternel que l'âge d'or du Grand Saparmurat Turkmenbashi a été établi dans notre pays neutre indépendant.

Pour les mérites particulièrement remarquables de Gurbansoltan eje dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945. et la période d'après-guerre, son altruisme dans le travail et d'autres excellentes qualités humaines, compte tenu des nombreuses demandes et souhaits des citoyens, par la résolution du Mejlis du pays du 5e jour du mois de Gorkut (juillet), 2002, Gurbansoltan eje a reçu le titre élevé de Héros du Turkménistan. Et le 30 du mois de Bitaraplyk (décembre) de la même année, le Parlement a adopté une résolution qui, afin de perpétuer l'image sainte et la mémoire bénie de la mère du premier et indéfini président du Turkménistan, le Grand Saparmurat Turkmenbashi, notant le rôle important de son chemin de vie court mais significatif et courageux, Gurbansoltan eje a déclaré 2003 l'Année du héros du Turkménistan pour élever une nouvelle génération de filles, de femmes et de mères avec une pureté spirituelle, une haute moralité et dévouées à la patrie en l'âge d'or du peuple turkmène. Notre peuple a accepté ces décisions avec un sentiment d'approbation universelle et une grande joie.

L'orphelin Saparmurat a dû vivre avec des parents dans le village de Kipchak, où il a poursuivi ses études à l'école locale de sept ans n ° 5. Mais ici aussi, il a commencé à se sentir de plus en plus seul et inutile, car il était constamment accablé par un dur labeur, un surmenage, dans une chaleur extrêmement froide et chaude, ils étaient impitoyablement forcés de travailler dans les champs et de faire paître le bétail. Et puis il a irrévocablement décidé de quitter ses proches et d'aller dans un orphelinat. C'est sous l'influence de ces épreuves qu'il écrit les premiers poèmes pour enfants :

Saparmurat se retrouve donc à l'orphelinat n°1 d'Ashgabat, dans un groupe d'enfants laissés sans parents à la suite du tremblement de terre. Et une nouvelle vie intéressante et mouvementée du futur fondateur, le premier et permanent président de l'État turkmène a commencé. Le garçon est rapidement entré dans la famille de ses pairs. Sociable, polyvalent, capable d'attirer l'attention des gars et de les captiver avec une idée intéressante, après un certain temps, il est devenu leur chef. Saparmurat participait activement à la vie sociale de l'orphelinat, jouait du hautbois dans un orchestre amateur, aimait le dutar, écrivait des poèmes sur le monde qui l'entourait et la vie scolaire pour un journal mural. Plusieurs de ses poèmes ont été publiés dans le journal républicain pour enfants "Mydam Tayyar" ("Toujours prêt"). (Le grand Saparmurat Turkmenbashi s'est tourné vers la poésie patriotique et lyrique dès le temps scolaire toute sa vie consciente. Dans le Rukhnama sacré, il écrit: "Je suis depuis longtemps accro à la créativité poétique, depuis ma jeunesse j'écris de la poésie dans mon journal." Cependant, un don poétique tout à fait inhabituel dans l'âme d'un leader La nation s'est ouverte avec l'indépendance du Turkménistan - à l'ère des plans audacieux et des succès grandioses. Ceci est clairement démontré par les recueils de poèmes "Puisse mon peuple turkmène prospérer" et "Cinq époques de la spiritualité du peuple turkmène" apparues après le sacré Rukhnama (Au total, S.A. Niyazov est l'auteur de 5 recueils de poésie - note des auteurs du site). Ils sont une suite logique de ce livre immortel, un développement artistique et créatif des idées qui y sont exposées. Ces chefs-d'œuvre littéraires de notre temps transmettent à l'esprit et au cœur de chaque lecteur les pensées humaines du père et mentor spirituel de la nation turkmène), et quelques merveilleux poèmes inédits, un essai scolaire louant le travail du grand Magtymguly, ont été trouvés par des archivistes (Par exemple, le poème ci-dessus "Eje", dans lequel le futur Grand Serdar a exprimé tout son amour et sa douleur pour sa mère décédée, est écrit si sincèrement qu'il est à couper le souffle, et il est tout simplement impossible de le lire sans excitation et larmes)

Saparmurat jouissait de l'autorité et du respect parmi ses pairs. Mais les enfants l'aimaient particulièrement. Ils l'appelaient leur frère aîné, ils couraient après lui dans une foule, et il les traitait avec gentillesse, les défendait des attaques des enfants plus âgés, essayait de les aider à faire leurs devoirs, leur lisait des livres pour enfants. Les professeurs l'aimaient. Connaissant ses capacités d'organisation, ils lui ont confié l'exécution de tâches de responsabilité liées aux besoins ménagers de l'orphelinat, à l'organisation des loisirs.

A l'école, Saparmurat maîtrisait également bien toutes les matières, on lui donnait facilement des disciplines aussi bien humanitaires que naturelles. Il aimait sa littérature et son histoire natale, parlait couramment le russe, se distinguait par un penchant pour la pensée mathématique et les sciences exactes, surmontait avec succès les mathématiques, la physique, la chimie, la biologie et le dessin. Après avoir obtenu son diplôme de 7e année, il a été envoyé parmi les excellents élèves à l'école secondaire n ° 20 d'Achgabat, prestigieuse à l'époque, où il a étudié de 1954 à 1957. (Les écoles comme Achgabat n ° 20 étaient des établissements d'enseignement spéciaux. Ils étaient situés dans les villes d'Achgabat, Chardzhou (aujourd'hui Turkmenabat, Lebap velayat), Kerki, Tashauz, Krasnovodsk (aujourd'hui Turkmenbashi, Balkan velayat), ils avaient des internats où le plus adolescents doués de la localité rurale, les diplômés des écoles rurales de 7 ans ont étudié et vécu avec le soutien total de l'État pendant trois ans (de la 8e à la 10e année). Leur objectif principal était de préparer les diplômés à l'admission dans les établissements d'enseignement supérieur de la république, mais à un dans une plus large mesure - aux universités de Moscou, Leningrad (aujourd'hui Pétersbourg), Voronej, Bakou, Kiev, Kharkov, Riga et d'autres villes centrales de l'URSS, où du personnel hautement qualifié a été formé pour divers secteurs de l'économie nationale, de la science et de la culture. .

Ces écoles étaient sur compte spécial du ministère de l'instruction publique, renforcées par le personnel enseignant le plus expérimenté, disposaient d'une bonne base matérielle et technique. L'école secondaire n ° 20 d'Achgabat était une sorte de centre pédagogique et méthodologique pour d'autres écoles de ce type. Le personnel enseignant était hautement qualifié. Les enseignants étaient Ch.Annayarov, I.I. le travail avec les étudiants a été effectué par des étudiants stagiaires de l'Université d'État turkmène. Naturellement, les diplômés de cette école avaient des connaissances solides et approfondies et étaient mieux préparés pour réussir les concours et entrer dans les universités du pays. Beaucoup d'entre eux sont ensuite devenus connus dans toute la république).

Saparmurat s'est distingué parmi ses condisciples par son plus grand sérieux et la rigueur de ses jugements, sa grande efficacité et sa diligence dans les études. Possédant de bonnes capacités et une mémoire vive, il lisait beaucoup en plus du cursus (Ceci est confirmé, en particulier, par un essai trouvé par des archivistes sur le thème "Makhtumkuli - le grand poète de la littérature turkmène du XVIIIe siècle", écrit par un élève de 9e année Saparmurat Niyazov au cours de l'année universitaire 1955/56. En préparant l'essai, il a utilisé les travaux d'éminents scientifiques A. Vamberi , E.E. Bertels, B.A. Karryev, M. Kosaev, A.N. Samoylovich et d'autres, allant au-delà du programme scolaire, et a également appliqué avec succès les méthodes d'analyse scientifique et de généralisation) participé activement à toutes les activités de l'école. Aux examens d'État finaux, il a montré de brillantes connaissances, obtenant les notes les plus élevées dans toutes les disciplines. Au mois d'Oguz (juin) 1957, il a reçu un certificat avec mention (les médailles d'or et d'argent avaient été annulées à ce moment-là), qui donnait droit à l'admission hors concours dans tout établissement d'enseignement supérieur. Avant la jeunesse turkmène, de larges chemins de vie s'ouvraient.

Après avoir obtenu son diplôme de l'école n ° 20, Saparmurat a décidé de travailler et a obtenu un poste d'instructeur au sein du Comité territorial turkmène du Syndicat des travailleurs de l'exploration. Il s'est vite familiarisé, a étudié en profondeur les instructions et les documents syndicaux, a maîtrisé les spécificités, la méthodologie et l'étendue de ses fonctions. Cela a été largement facilité par le passage de cours de courte durée de militants syndicaux à Tachkent. De par la nature de son service, il devait souvent partir en voyages d'affaires, se rendre directement aux expéditions, aux fêtes sur le terrain, aux plates-formes de forage, aux champs, s'intéresser aux conditions de travail, à la vie et à la vie, aux loisirs du pétrole, aux travailleurs du gaz, aux géophysiciens. Les certificats préparés par lui, les mémorandums ont fait l'objet de discussions sérieuses lors des réunions de production et des réunions, lors des réunions des comités syndicaux. Sur cette base, des décisions spécifiques ont été prises, des conclusions organisationnelles ont été tirées et des mesures ont été élaborées pour éliminer les lacunes identifiées.

Les archives centrales de l'État du Turkménistan ont conservé des notes compilées par l'instructeur du comité turkmène S.A. Niyazov sur la base des résultats des voyages d'affaires et des inspections programmées. Ils ont été écrits il y a plus de 40 ans, mais n'ont pas perdu leur valeur à ce jour. Ces documents d'archives sont intéressants et précieux principalement parce qu'ils permettent de se familiariser avec la nature et le contenu des activités du futur premier et permanent président du Turkménistan pendant la période de s'engager sur la voie du travail indépendant, avec son attitude profondément responsable à la tâche qui lui a été confiée, ses fonctions officielles. Fruit du contact direct d'un jeune homme qui vient de commencer sa carrière professionnelle avec le quotidien et les affaires des équipes de production, ces documents révèlent l'observation sociale, le sérieux, l'honnêteté, l'intégrité et la grande humanité de leur auteur. Ils ressentent une profonde sincérité, vérité et authenticité. De plus, ils permettent de retracer la dynamique de maturation morale et d'enrichissement spirituel de l'individu, la formation des qualités entrepreneuriales et des compétences organisationnelles du futur dirigeant national.

En lisant les lignes de documents manuscrits, on est involontairement étonné de voir à quel point ils sont détaillés dans leur contenu, profonds dans leurs réflexions, alors que leur auteur n'avait à l'époque que 19 ans. Il ne s'agit pas de réponses formelles sans âme d'un syndicaliste, mais d'un matériau d'analyse riche en faits, pointu, objectif, appelant à l'action.

Il est à noter que S.A. Niyazov plonge profondément et professionnellement dans l'essence des problèmes soulevés, sélectionne, analyse et corrige avec soin leurs aspects les plus significatifs. Les détails importants et les détails du travail, de la vie et de la vie d'un simple ouvrier n'échappent pas à son regard acéré. Il constate des lacunes dans la protection et la sécurité du travail, des violations de la législation du travail: l'utilisation d'adolescents pour des travaux physiques pénibles, le manque de conditions de vie élémentaires, la négligence des chefs d'expéditions, des équipes de terrain et d'autres unités pour fournir aux travailleurs des combinaisons et des chaussures. , d'organiser leurs loisirs culturels raisonnables pour promouvoir un mode de vie sain. En cela, on ne peut que voir la haute qualité morale de S.A. Niyazov - préoccupation sincère pour les gens ordinaires, les travailleurs ordinaires, leur sécurité sociale, une qualité qui se manifestera de manière particulièrement brillante et convaincante dans les activités du futur dirigeant national et chef d'un État indépendant.

Souci inlassable du bien-être des gens ordinaires, du peuple, de sa renaissance, d'une vie heureuse et pleine de sang, qui est l'essence de la politique du Grand Saparmurat Turkmenbashi, un trait merveilleux de son caractère, hérité de ses parents, venant de richesse spirituelle, la mentalité de la nation, qui s'est clairement fait sentir dès la première année de travail indépendant.

Pendant près de deux ans, jusqu'au mois de Ruhnama (septembre) 1960, S.A. Niyazov en tant qu'instructeur du Comité territorial turkmène du Syndicat des travailleurs de l'exploration. Mais ce fut un moment très utile et mémorable pour le jeune homme. Ici, pour la première fois, il a eu l'occasion non pas de manière spéculative, mais vraiment de ressentir les vastes étendues de sa terre natale, sa richesse et sa beauté naturelles. En peu de temps, il a réussi à visiter les contreforts de Kugitang et Ustyurt, Barsagelmes, Gaz-Achak, Nebitdag (maintenant la ville de Balkanabat, Balkan velayat), Cheleken (maintenant la ville de Khazar, Balkan velayat) et bien d'autres endroits, parfois difficile à atteindre, où l'on ne pouvait s'y rendre qu'en hélicoptère, sur de puissants véhicules tout-terrain, où seules les personnes d'un entrepôt spécial peuvent travailler - fortes, endurcies, habituées au manque d'eau, à l'impraticabilité, à la chaleur torride du Karakoum Désert.

Particulièrement mémorables ont été les rencontres avec des personnes d'âges différents, de destins humains et de caractères différents. Il a dû rencontrer des vétérans expérimentés du travail et de la guerre, des adolescents et des garçons romantiques, d'anciens prisonniers et des perdants qui ont décidé de se cacher de l'œil humain, avec ceux qui étaient attirés par des salaires élevés, le désir de gagner de l'argent rapidement afin de améliorer le budget familial. Il y avait aussi des escrocs et des accapareurs évidents qui voulaient profiter aux dépens de quelqu'un d'autre, utiliser des conditions de travail et de vie complexes et difficiles à des fins égoïstes.

Par la suite, le Grand Saparmurat Turkmenbashi, parlant de ses rencontres avec des vétérans et de leur rôle dans l'amélioration du climat moral dans la société, écrivit : « Quand j'ai commencé à travailler comme instructeur du syndicat des géologues alors que j'avais dix-neuf ans, pour visiter les coins les plus reculés de notre pays, les vastes steppes du Karakoum où travaillaient des groupes de géologues, de gaziers, de foreurs, de sismologues.Et là, j'ai dû rencontrer, parler avec des personnes âgées, des vétérans de la guerre et du travail, de vrais artisans, des professionnels dans leur domaine C'étaient des gens de nationalités différentes: Turkmènes, Russes, Ukrainiens, Arméniens, Azerbaïdjanais, Kazakhs, Tatars, Dagestanis, mais tous se distinguaient par leur dévouement à leur profession, leur attitude responsable au travail, étaient amoureux des Turkmènes terre qui est devenue leur terre natale, ont été un exemple pour les jeunes tant dans le travail que dans la vie de tous les jours. Ils m'ont beaucoup aidé dans l'établissement culturel - travail éducatif, vie, loisirs, sûreté et sécurité ud dans les partis et expéditions géologiques et géophysiques. Leurs conseils, recommandations, critiques sont devenus la base de mes mémorandums, discours lors de réunions syndicales (seulement au mois de Sanjar (novembre) 1959, S.A. Niyazov a pris la parole lors de réunions dans trois organisations: l'expédition géophysique Bakhardok n ° 2, le bureau de réparation et d'assemblage géophysique et l'expédition thématique du complexe central. Les enregistrements du protocole de ces discours ont été conservés ) et conférences."

Le travail en tant qu'instructeur du Comité territorial turkmène du Syndicat des travailleurs de l'exploration a beaucoup apporté à S.A. Niyazov pour comprendre le rôle important du complexe pétrolier et gazier dans la structure globale de l'économie nationale de la république. Même alors, il a commencé à réaliser quelle richesse colossale possédait sa terre natale et comment cette richesse flottait au Centre pour rien, pour une somme modique sous le couvert d'un complexe économique national illusoire de toute l'Union. Par conséquent, devenu chef de la RSS turkmène, S.A. Niyazov a commencé à rechercher avec persistance auprès des dirigeants de l'URSS une augmentation des prix des hydrocarbures et des matières premières minérales fournies au Centre afin de reconstituer le budget de la république et d'utiliser ces fonds. pour les besoins sociaux de la population

L'idée de poursuivre ses études à l'université inquiète constamment S.A. Niazov. Il a donc envoyé les documents à l'Institut polytechnique de Leningrad (aujourd'hui l'Université polytechnique d'État de Saint-Pétersbourg). Après avoir passé avec succès les concours, Saparmurat au mois de Ruhnama (septembre) 1960 devient étudiant de cette prestigieuse université dans une spécialité rare et rare à l'époque "Systèmes de contrôle automatique". Les journées étudiantes bien remplies ont commencé. De nouveaux amis sont apparus. Habituée aux décisions indépendantes, à la façon de penser, au comportement et aux actions, S.A. Niyazov s'est rapidement adapté aux conditions de sa nouvelle vie, de sa vie quotidienne, de son régime d'études et de son emploi du temps.

Il a pris une part active à la vie sociale non seulement de son cours, la Faculté de physique et de mécanique, mais aussi de l'université dans son ensemble. Gai, sociable, capable d'attirer l'attention avec un mot figuratif vif avec une prudence orientale calme, S.A. Niyazov est rapidement devenu l'âme, le chef du groupe d'étude, puis de tout le cours, il a été élu organisateur syndical du cours étudiant. Près de deux ans d'expérience en tant qu'instructeur du Comité territorial turkmène du Syndicat des travailleurs de l'exploration géologique n'ont pas été vains, cela lui a permis de définir clairement l'étendue de ses droits et obligations pour les exercer de manière cohérente. La tâche du syndicat était d'accroître la discipline, la participation des étudiants aux cours, séminaires et cours de laboratoire. Il a surveillé l'état sanitaire et hygiénique des salles de classe, des laboratoires et des ateliers, le strict respect des règles de sécurité pour les étudiants pendant la pratique du travail, a plongé dans l'essence des disputes, des malentendus, des conflits entre enseignants et étudiants, a essayé de les prévenir, s'est occupé de la normale logement et les conditions communes des autres étudiants, ont cherché à fournir une aide matérielle aux personnes dans le besoin, à faible revenu ...

Évaluant objectivement la situation, attachant, fondé sur des principes et juste, Saparmurat a gagné l'autorité et le respect non seulement des autres étudiants, mais aussi des enseignants. L'éventail de ses fonctions et intérêts publics s'élargit d'année en année. Il est élu membre du comité universitaire du Komsomol et membre du conseil des foyers d'étudiants. Le comité syndical de l'institut lui confie le travail du secteur socioculturel du comité. Désormais, l'un des dirigeants de l'organisation syndicale se concentre sur les questions de travail social, culturel, de masse et éducatif de l'ensemble de l'institut. Il a accordé une grande attention à l'amélioration des conditions dans les dortoirs des étudiants, leur apportant propreté et ordre, organisé des raids pour vérifier la qualité de la nourriture dans les cantines et les cantines étudiantes, participé à l'organisation du travail des étudiants dans la récolte des pommes de terre, des betteraves, etc., a contribué à la création de cercles artistiques amateurs, passant des soirées de repos.

L'activité publique active de Saparmurat Niyazov est appréciée et encouragée. Il reçoit le diplôme honorifique du comité municipal de Leningrad du Komsomol. Il est invité à rejoindre la fête. A cette époque, c'était considéré comme une question d'honneur, accordant une confiance particulière de la part de l'administration, du comité du parti, du comité syndical de l'institut, reconnaissance de grands mérites dans la vie socio-politique des étudiants, étant donné que l'admission au parti de l'intelligentsia était strictement limitée et beaucoup d'enseignants même du cycle socio-politique étaient refusés en cela.

Au mois de Baydak (février) 1962, le bureau du comité du parti du district de Vyborg à Leningrad accepta Saparmurat Ataevich Niyazov comme membre du PCUS. Après un certain temps, il a été élu secrétaire de l'organisation primaire du parti de la Faculté de physique et de mécanique. Dans les conditions de l'université, c'était une mission publique importante et responsable, dans la vie de S.A. Niyazov est la première étape du travail futur d'un parti et d'un homme d'État. Ce travail public à l'époque de la domination de la dictature du parti a donné de larges pouvoirs. En tant que secrétaire de l'organisation primaire du parti, S.A. Niyazov était au courant de toutes les affaires et événements de la faculté, était membre du conseil académique de la faculté avec droit de vote.

Avec le bureau du doyen et les départements, l'organisation du parti était essentiellement une force de mobilisation, d'orientation et de direction pour le personnel enseignant, l'enseignement et l'éducation, la recherche et le travail sociopolitique, dirigée par le Komsomol, les organisations syndicales et étudiantes. Lors des réunions du bureau du parti et des réunions publiques du parti, le doyen, ses adjoints, les chefs de département ont souvent rendu compte de leur travail, les caractéristiques des étudiants et des enseignants ont été approuvées, et bien plus encore. A cela il faut ajouter le travail social sérieux exigé de S.A. Niyazov d'un sang-froid et d'une organisation particuliers, retour complet aux études. Il devait assister à des conférences, des séminaires et des cours de laboratoire, des colloques, passer des examens, des tests, des projets de cours. Par conséquent, il devait construire sa routine et sa routine quotidienne de manière à ce qu'il y ait suffisamment de temps non seulement pour les études et le travail social, mais aussi pour visiter les bibliothèques, les musées et les théâtres.

SA Niyazov a bien étudié, avec une connaissance approfondie et a parfaitement rempli toutes les tâches d'étudiant et les missions publiques. Le fait qu'il ait pu s'engager fructueusement dans des travaux scientifiques est attesté de manière éloquente par ses rapports et rapports lors des conférences scientifiques et techniques annuelles des étudiants de l'Institut sur la question d'actualité "Systèmes énergétiques et écologie". Ces discours ont attiré l'attention des enseignants et des étudiants avec la vive inquiétude du jeune chercheur face à l'attitude gaspilleuse des gens envers les ressources naturelles dans la construction de centrales nucléaires, thermiques et hydroélectriques, de lignes électriques. Ils ont témoigné de l'état d'esprit analytique, des capacités mentales brillantes de l'étudiant, qui seraient par la suite largement, brillamment et de manière convaincante révélées dans les articles et les livres du Grand Saparmurat Turkmenbashi.

Malgré son jeune âge, S.A. Niyazov était déjà à cette époque une personne mûre avec ses propres opinions et jugements bien établis. Il était bien conscient que la principale richesse héritée par le peuple turkmène de ses grands ancêtres est l'héritage spirituel, les traditions et les coutumes de la culture nationale d'origine. Et déjà à cette époque, son attention était attirée par le passé ancien de son peuple. "Depuis mes années d'études, je suis passionné par l'histoire des Turkmènes, écrivait le Grand Saparmurat Turkmenbashi. Mes journaux et cahiers contiennent beaucoup d'informations historiques sur le chemin parcouru par mon peuple depuis l'époque d'Adam et Eve." Le futur président du Turkménistan a étudié dans les meilleures bibliothèques de la ville sur la Neva, où il a étudié de manière approfondie et créative les travaux scientifiques de brillants historiens et orientalistes de renommée mondiale.

Et ce n'était pas pour rien que dans le Ruhnama sacré le Grand Serdar appelait la bibliothèque « sa maison », « son abri », dans la salle de lecture dont il était fasciné par le silence rempli de pages bruissantes. S'entourant de livres d'histoire, il a recherché avidement tout ce qui concernait le Turkménistan. Et lors de soirées inoubliables, lorsque des scientifiques célèbres, des artistes sont venus à l'auberge et ont parlé de leur vie, de leur vision du monde, l'étudiant S.A. Niyazov a mémorisé et absorbé les pensées sages de tout ce qu'il a entendu. Il attendait toujours avec impatience de telles rencontres avec des gens intéressants. Son attention était particulièrement attirée par les conversations d'enseignants qui, revenant d'un symposium scientifique, partageaient généreusement avec les étudiants leurs impressions sur son travail, parlaient avec enthousiasme des nouvelles découvertes et tendances de la science. Ainsi, le Rukhnama sacré, que dans des décennies le Grand Saparmurat Turkmenbashi donnera à son peuple et au monde entier, est le résultat de ses études approfondies de l'histoire nationale, qui lui ont traversé le cœur dès son plus jeune âge. Ce livre immortel a absorbé les plus hautes valeurs spirituelles universelles et nationales, les traditions et les coutumes de la culture d'origine du peuple turkmène.

La vie étudiante ne se limitait pas aux seules activités académiques : cours magistraux, séminaires, laboratoires et travaux pratiques. La jeunesse a pris le relais. Pendant son temps libre, Saparmurat s'est familiarisé avec la ville, avec ses curiosités. Il aimait Leningrad. La ville de la culture européenne, qui s'est ressentie dans l'architecture, dans l'aménagement des avenues, des rues, dans la construction des ponts célèbres, elle a attiré la jeunesse turkmène avec ses musées et ses monuments historiques. Saparmurat aimait se promener le long de Nevsky Prospekt, le jardin d'été, la place du palais, visiter la forteresse Pierre et Paul, l'Ermitage, aller aux théâtres: le Mariinsky, le drame du Bolchoï ... Comment tout cela était différent de son Achgabat natal. C'est peut-être alors qu'il eut un rêve audacieux, si l'occasion se présentait, d'aider la capitale turkmène à devenir la même belle ville : couverte d'avenues droites et larges, de boulevards et de places vertes, de beaux bâtiments, de fontaines étincelantes au soleil. Ce n'est que plusieurs années plus tard, devenu premier secrétaire du comité du parti de la ville d'Achgabat, puis président du Turkménistan, qu'il a commencé à réaliser son rêve, s'occuper énergiquement de la reconstruction de la capitale, d'améliorer son apparence. Maintenant, tous ceux qui viennent au marbre blanc d'Achgabat ne cessent d'être surpris de la rapidité avec laquelle il s'embellit et s'améliore.

Des études intenses, des travaux publics polyvalents, semble-t-il, ont complètement absorbé Saparmurat Niyazov, mais il n'a pas cessé de penser à la patrie pendant une minute. Il a rappelé les paroles du grand Magtymguly: "Séparé de ses cris bien-aimés pendant sept ans, séparé de sa patrie - toute sa vie." Les jours nuageux d'automne, lorsque de lourds nuages ​​de plomb planaient au-dessus de Leningrad, une fine pluie froide bruinait toute la journée et toute la nuit, il rêvait d'un ciel bleu clair, d'un doux soleil chaud. Son discours natif lui manquait, les sons du dutar et du gidjak, l'odeur du tamdyr churek, le goût du riche shurpa, l'arôme du melon turkmène, les raisins juteux, le chameau chalu, tout ce qui lui était familier et cher depuis son enfance.

La seule consolation, une bouffée d'air frais pour Saparmurat, ce sont les rencontres avec des compatriotes qui ont étudié, comme lui, dans les universités et les écoles techniques de Leningrad. Grâce à l'initiative et au sens de l'organisation de S.A. Niyazov, la communauté étudiante turkmène est créée. Les jeunes gars, en règle générale, se sont réunis le jour de l'anniversaire de la république, le Nouvel An et les autres jours fériés. Ils ont partagé des nouvelles de leur patrie, chanté des chansons turkmènes, cuisiné des plats nationaux. Lorsque Sapar-jan, en tant que S.A. Niyazov, étudiants de la campagne, a récité les poèmes tristes et nobles de Makhtumkuli en guise de souvenir, rappelant douloureusement la patrie, et les sons mélodiques calmes du dutar ont accompagné cette lecture inspirante, les amis se sont figés d'admiration. Saparmurat était l'âme et le chef de ces rassemblements. Il prévenait tout le monde, planifiait chaque réunion, proposait un scénario pour sa tenue. Les compatriotes se soutenaient moralement et financièrement, se réjouissaient sincèrement des succès, éprouvaient, compatissaient aux échecs. Tout le monde avait un désir - terminer ses études plus rapidement, trouver un métier, retourner au Turkménistan et commencer une nouvelle vie indépendante. À l'époque de Leningrad, un événement très important et significatif a eu lieu dans la vie personnelle de S.A. Niazov. Il a rencontré et est devenu ami avec son camarade Muza Alekseevna Orlova. Les jeunes sont tombés amoureux les uns des autres, ont décidé de se marier, en 1965 ils se sont mariés. La vie de famille exigeait de nouvelles dépenses. Saparmurat prend un congé académique et obtient un poste de mouleur de 2ème catégorie dans une des grandes usines de l'industrie lourde, puis de chef d'atelier turbines à l'entreprise Lenenergoremont. Peu de temps avant l'obtention du diplôme, le premier-né Murad est apparu dans la famille Niyazov. Bientôt, les examens d'État ont commencé, la défense des projets de fin d'études. Les jeunes ont réussi le test. Enfin, de nombreuses années d'études derrière. Après avoir reçu le diplôme, la direction du prestigieux institut a officiellement invité S.A. Niyazov pour rester à Leningrad, devenir enseignant, s'inscrire à l'école doctorale. Mais lui, avec une impulsion spirituelle, a résolument refusé une offre aussi alléchante. La séparation d'avec la Patrie a été trop longue, le sentiment patriotique trop fort, le désir indomptable de rentrer coûte que coûte, de mettre toutes ses forces et ses connaissances au service du peuple. Muza Alekseevna, comprenant parfaitement la noblesse de l'impulsion spirituelle de son mari, a accepté sa décision irrévocable.

Ainsi, il s'est avéré que le Grand Saparmurat Turkmenbashi est devenu l'un des diplômés les plus célèbres de cette université technique faisant autorité et de renommée mondiale, et plus tard son docteur honoris causa. Pour lui, l'institut est devenu sa maison, où, dans une atmosphère de pureté et de sincérité, il se forme en tant que personne, citoyen et professionnel. Après tout, ici, il a été élevé sur les exemples et les conseils des meilleurs enseignants - des gens simples et gentils, profondément décents, qui lui ont transmis la chaleur de leur âme et ont en partie contribué à compenser le manque d'amour et de soins parentaux. Selon lui, une communication franche avec eux lui a apporté beaucoup d'avantages et un vrai bonheur, l'a aidé à faire les premiers pas en toute confiance pour atteindre ses objectifs. "Ma formation en tant que personne est liée à Leningrad, ma vie indépendante a commencé ici», explique Veliky Serdar. "Après tout, je suis venu ici en tant que très jeune garçon ... peu importe à quel point il était difficile d'étudier dans cette université, . .. la conscience que vous êtes impliqué dans l'esprit spécial de Leningrad, qui ici, dans ces murs, est né par Mendeleev, Kurchatov et d'autres personnalités exceptionnelles de la science mondiale - cette conscience a inspiré, aidé à vivre, à rêver et à rechercher la perfection . .. Tout ce qui m'a été enseigné, je l'ai perçu non seulement avec mon esprit, mais avec mon âme et mon cœur, comprenant et connaissant la vie.

Dans la ville sur la Neva, S.A. Niyazov a non seulement étudié, mais aussi travaillé, a reçu un véritable durcissement professionnel et spirituel, un billet pour une belle vie. Ses souvenirs liés à Leningrad et restant à jamais dans son âme sont vivement imprimés sur les pages poignantes et passionnantes du Ruhnama sacré. De ce livre principal du peuple turkmène, il est devenu connu que c'est dans la ville de sa jeunesse étudiante que le futur Grand Serdar a appris pour la première fois l'exploit militaire et humain de son père, le héros du Turkménistan, Atamurat aga, décédé un mort héroïque sur le champ de bataille de la Grande Guerre patriotique.

Après avoir visité son Alma mater - Université polytechnique d'État de Saint-Pétersbourg le 31 du mois de Makhtumkuli (mai) 2003, le Grand Saparmurat Turkmenbashi a rencontré les dirigeants et les professeurs de cet établissement d'enseignement supérieur le plus ancien et le plus célèbre. Il a exprimé sa plus profonde gratitude à ses professeurs et mentors, qui, en plus des connaissances, lui ont donné une compréhension du sens de la vie et de sa place dans celle-ci, ce qui a largement prédéterminé le destin futur du futur président du Turkménistan. Et un chèque de 100 000 dollars américains, donné à l'université par le Grand Serdar à partir de ses économies personnelles, n'est pas seulement un cadeau généreux et désintéressé d'une personne célèbre en signe de gratitude sincère, mais aussi une meilleure compréhension de son devoir civique. . C'est ainsi que ce geste noble, qui a suscité une énorme reconnaissance réciproque, a été considéré.

Président du Turkménistan

Président du Turkménistan. Depuis 1997, il dirige le ministère de la Santé. En 2001, il devient vice-Premier ministre chargé de la santé, de l'éducation et des sciences, et depuis 2004 de la culture et des médias. En décembre 2006, il est devenu président par intérim du Turkménistan, en février 2007, il a été élu président du pays, en février 2012, il a été réélu pour un second mandat. Chef du gouvernement. Commandant suprême des forces armées du Turkménistan, général de l'armée, docteur en sciences médicales, docteur en économie, académicien de l'Académie des sciences du Turkménistan.

En 1995, Berdimuhamedov est devenu directeur du centre dentaire du ministère de la Santé et de l'Industrie médicale du Turkménistan. Le 28 mai 1997, il a été nommé ministre de la santé et de l'industrie médicale du Turkménistan. De plus, en 1998, Berdimuhamedov est devenu le chef du centre médical international Saparmurat Niyazov. Le 3 avril 2001, en plus de son poste ministériel, Berdimuhamedov est devenu vice-Premier ministre du gouvernement du Turkménistan, responsable de la santé, de l'éducation et des sciences,,,, et à partir d'août 2004, il a également commencé à superviser la culture et les médias.

Les activités de Berdymukhammedov en tant que ministre et vice-président n'ont pratiquement pas été couvertes par les médias, de même que le travail d'autres hauts responsables turkmènes. On sait qu'en novembre 2002, il a ordonné d'étendre l'expérience consistant à renommer les jours de la semaine et les mois de l'année, ainsi qu'à remplacer la salutation traditionnelle "Salam Aleykum" en faveur des "Rukhnama" et "Shamchirag" de Niyazov. En juillet 2003, Berdymukhammedov a dirigé la commission d'État pour l'admission dans les établissements d'enseignement supérieur, qui n'est devenu possible d'entrer qu'après deux ans de travail dans la spécialité choisie, et pas immédiatement après l'obtention du diplôme. Du 9 juillet au 9 août 2003, il était prévu d'inscrire 3 920 étudiants dans 16 universités turkmènes. En novembre 2003, Berdimuhamedov a été réprimandé par le président turkmène Niyazov pour le faible niveau de qualification des médecins turkmènes, mais a conservé son poste. En avril 2004, Niyazov a infligé une amende à Berdymukhammedov du montant de ses trois mois de salaire pour le fait qu'environ la moitié des arriérés de salaire au Turkménistan concernaient l'éducation et les soins de santé. Selon certaines informations, Berdymukhammedov était à un moment donné le médecin personnel de Niyazov.

D'une part, Berdymukhammedov devait ses postes gouvernementaux au président du Turkménistan, qui a personnellement renvoyé de temps à autre des hauts fonctionnaires, les empêchant d'établir des relations et de prendre pied au pouvoir. D'autre part, certains experts ont nommé Berdimuhamedov parmi les fonctionnaires qui ont influencé les décisions similaires de Niyazov, éliminant ainsi les concurrents. Ainsi, en novembre 2002, Berdimuhamedov et le vice-Premier ministre, qui supervisait l'industrie pétrolière et gazière, Elly Gurbanmuradov, auraient réussi à révoquer Rejep Saparov, nommé directeur de l'administration présidentielle du Turkménistan, du poste de vice-Premier ministre. Les experts ont alors évoqué l'inévitable conflit d'intérêts entre Berdimuhamedov et Gurbanmuradov et se sont appuyés sur ce dernier. Le 20 mai 2005, Gurbanmuradov a été arrêté pour corruption et coopération avec des agences de renseignement étrangères dans le but de déstabiliser politiquement le pays. Le 2 juillet 2005, Saparov, élu en août 2003 vice-président du Conseil populaire (Halk Maslakhaty), a été arrêté pour corruption, acquisition et détention illégales d'armes, abus et abus de pouvoir. Fin juillet 2005, Saparov et Gurbanmuradov ont été condamnés respectivement à 20 et 25 ans de prison. Des rapports non officiels ont rapidement fait surface selon lesquels ce dernier s'était suicidé.

Selon certaines informations, en septembre 2004, Berdymukhammedov a participé à une réunion à huis clos du président du Turkménistan, tenue en cercle restreint. Niyazov aurait été très effrayé par le discours du président russe Vladimir Poutine, qui a annoncé le 13 septembre 2004 (après les événements de Beslan) que les chefs de régions et de républiques seraient désormais nommés par le président du pays. Selon les experts, il semblait à Niyazov que la question du dirigeant du Turkménistan serait bientôt tranchée à nouveau à Moscou. Pour discuter de l'opportunité d'organiser un référendum entièrement turkmène sur la "réunification avec la Russie", il a convoqué une réunion d'urgence à laquelle, à la surprise des experts, ont participé le chef de l'administration présidentielle Saparov, son adjoint Alexander Zhadan et Berdimuhamedov. On sait de manière fiable que du 13 au 15 septembre 2004, le chirurgien cardiaque allemand Hans Meissner a procédé à un autre examen de Niyazov.

Le 28 novembre 2006, à la place de Niyazov, Berdimuhamedov a participé à une réunion du Conseil des chefs d'État de la CEI. Un an plus tôt, Niyazov s'est adressé aux dirigeants de la CEI avec une demande de considérer le Turkménistan non pas comme un membre permanent, mais comme un membre associé de cette organisation. À l'automne 2006, Berdymukhammedov, qui aurait été le fils illégitime de Niyazov, a été qualifié de possible successeur du président. Certes, selon les experts, les mêmes rumeurs ont circulé à propos de l'ancien chef du Comité de sécurité nationale, Muhammad Nazarov, condamné à 25 ans en avril 2004.

Dans la nuit du 20 au 21 décembre 2006, Niyazov est décédé d'un arrêt cardiaque soudain. Le 21 décembre 2006, Berdymukhammedov est devenu le président par intérim du Turkménistan. Conformément à la constitution du Turkménistan, les pouvoirs du président du pays devaient revenir au président du parlement (Mejlis), et il n'avait pas le droit de participer aux nouvelles élections, qui devaient se tenir au plus tard le Deux mois après. Cependant, le président du parlement, Ovezgeldy Ataev, a été arrêté et le Conseil de sécurité du Turkménistan a nommé Berdimuhamedov, qui a également été nommé président de la commission chargée d'organiser les funérailles de Niyazov, comme président par intérim. Selon certains experts, un coup d'État a effectivement eu lieu dans le pays. Le 23 décembre 2006, Berdimuhamedov s'est relevé du poste de ministre de la Santé et de l'Industrie médicale, nommant Byashim Sopyev ministre par intérim. Le 24 décembre 2006, Niyazov a été enterré et un congrès d'urgence du Conseil populaire était prévu le 26 décembre 2006 pour déterminer ses successeurs probables.

Le 26 décembre 2006, Berdymukhammedov a été élu président du Congrès du Conseil du peuple, qui ce jour-là a modifié la constitution du Turkménistan, adopté une loi sur les élections présidentielles, fixé la date de l'élection présidentielle et approuvé six candidats. Les délégués du congrès, à la suggestion du deuxième secrétaire du Parti démocrate au pouvoir, Ondjik Musaev, qui se serait souvenu du testament posthume de Niyazov, ont modifié la loi fondamentale du pays, permettant au vice-premier ministre d'agir en tant que président de la république. Le chef de la Commission électorale centrale du Turkménistan a annoncé que les élections auraient lieu le 11 février 2007. Ensuite, les représentants des cinq velayats (régions) et de la capitale du Turkménistan, qui a le statut de région, ont désigné dix candidats. Le dernier - onzième - était Berdimuhamedov, dont la candidature a été proposée par Musaev. Chacun des candidats désignés devait être approuvé comme candidat à la présidence par les deux tiers des membres du Conseil populaire : seuls cinq sur dix ont réussi cette sélection, tandis que Berdimuhamedov a été voté à l'unanimité.

Le 11 février 2007, Berdimuhamedov a été élu président du Turkménistan. Plus de 2,677 millions d'habitants du pays (98,65% des électeurs) ont pris part aux élections, dont 89,23% ont voté pour Berdimuhamedov. Déjà le jour du vote, la date de l'investiture du nouveau président était annoncée, malgré la possibilité théorique d'un second tour des élections. Le 14 février 2007, lors d'une réunion du Conseil populaire, les résultats définitifs du vote ont été annoncés, Berdimuhamedov a prêté serment sur la constitution du Turkménistan et a reçu un certificat présidentiel des mains du président de la CEC. Conformément à la constitution du Turkménistan, le président du pays est le chef du gouvernement - le cabinet des ministres.

Le 4 mai 2007, le Mejlis du Turkménistan a décerné au président Berdymukhammedov, commandant suprême des forces armées de la République, le grade de général d'armée. Avant lui, seuls Niyazov et deux ministres de la Défense, l'ancien Danatar Kopekov et l'actuel Agageldy Mamedgeldiyev, portaient ce grade militaire au Turkménistan.

À l'été 2007, le président Berdymukhammedov a reçu le diplôme de docteur en sciences médicales et le titre de professeur dans la spécialité "Hygiène sociale et organisation de la santé". Cette décision a été prise par la commission d'experts en sciences médicales du Conseil suprême de la science et de la technologie du Turkménistan sur la base de nombreuses années de travail scientifique et pratique de Berdimuhamedov. En août 2007, Berdimuhamedov a été élu président du Mouvement national Galkynysh ("Revival") et du Parti démocrate du Turkménistan.

En septembre 2007, lors d'une visite aux États-Unis, programmée pour coïncider avec une réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies, Berdimuhamedov a annoncé la prochaine réforme de l'économie et la démocratisation du pays. Peu de temps après, Berdymukhammedov entreprit de renouveler son administration. Déjà en octobre, il a procédé à un certain nombre de remaniements dans les forces de l'ordre, remplaçant le ministre de l'Intérieur et le ministre de la Sécurité nationale. En mars 2008, Berdymukhammedov a également remplacé le procureur général et la direction de la Cour suprême, et en avril, la direction de la Banque centrale.

Dans le même temps, au second semestre 2007, à l'initiative de Berdimuhamedov, le Turkménistan a commencé à abandonner un certain nombre de restrictions imposées sous le règne de Niyazov. En décembre 2007, l'interdiction des périodiques étrangers a été levée, et en janvier 2008, celle de l'opéra et du cirque. Le 1er juillet 2008, le Turkménistan est revenu au calendrier grégorien, qui a été annulé par Niyazov en 2002.

La politique économique de Berdymukhammedov à cette époque était caractérisée par une volonté de se rapprocher de l'Occident. Ainsi, selon certaines informations, l'un des sujets des négociations tenues par Berdimuhamedov aux États-Unis avec la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice devait être l'ouverture du secteur gazier du Turkménistan aux investisseurs américains. En octobre 2007, le Turkménistan, avec la Géorgie, a refusé de signer le concept de développement de la CEI, qui prévoyait notamment la formation d'une "association économique et politique intégrée des États intéressés". En novembre, il a été signalé que Berdymukhammedov soutenait l'idée de construire un gazoduc transcaspien, qui permettrait à l'Europe de recevoir du gaz turkmène en contournant la Russie. Parallèlement à cela, en décembre de la même année, un accord final a été conclu entre le Turkménistan, le Kazakhstan et la Russie sur le début de la construction du gazoduc de la Caspienne, ce qui devrait augmenter le volume des approvisionnements en gaz turkmène vers la Russie.

Le 18 avril 2008, Berdimuhamedov a annoncé la création d'une commission spéciale dont la tâche était de créer une nouvelle version de la constitution turkmène. Son projet, publié en juillet 2008, impliquait notamment la suppression de la plus haute instance du pouvoir de l'Etat, le Conseil populaire, dont les pouvoirs étaient partagés entre le président et le parlement. Le 26 septembre 2008, lors de la dernière réunion du Conseil populaire, une nouvelle version de la constitution a été adoptée, selon certains experts, elle a considérablement augmenté les pouvoirs du président.

En octobre 2008, le journal Izvestiya a rendu compte du livre publié "Teacher, Warrior, Citizen. Berdimuhamed Annaev's Life-Feat", consacré à l'histoire du chemin de vie du grand-père paternel de Berdimuhamedov. La généalogie du chef de l'Etat et l'histoire de son village ancestral Yzgant y étaient également données. "Il semble que la république entre en douceur dans la nouvelle ère de Turkmenbashi-2", note l'article. Le même mois, la Fédération mondiale de karaté a décerné au président Berdymukhammedov une ceinture noire 6e dan "pour sa contribution exceptionnelle au développement du sport national". Selon la télévision turkmène, le président du Turkménistan a reçu une ceinture noire de karaté à l'occasion du 17e anniversaire de l'indépendance du pays.

En janvier 2009, Berdimuhamedov a annoncé la nécessité de nouvelles réformes liées à "la création d'une nouvelle base de législation politique, économique, sociale et culturelle". Peu de temps après, Berdimuhamedov a réorganisé la composition du gouvernement turkmène : le ministre de la Défense Mamedgeldiyev, le vice-Premier ministre Khodjamyrad Geldymyradov, qui supervisait l'économie, ainsi que le ministre de la Sécurité sociale, le ministre des Communications, le ministre de l'Énergie et de l'Industrie et un certain nombre d'autres hauts fonctionnaires, ont été démis de leurs fonctions. , . Dans le même temps, Berdimuhamedov a approuvé la nouvelle doctrine militaire du Turkménistan, qui maintenait son statut neutre et prévoyait la transition progressive de l'armée vers une base contractuelle et la modernisation des armes. Plus tard, fin mai 2009, Berdimuhamedov a également remplacé le ministre de l'Intérieur et, en juillet, il a limogé un autre vice-Premier ministre et ministre des Transports ferroviaires et le ministre de l'Éducation, qui était en charge de l'économie.

En mars 2009, Berdymoukhamedov s'est rendu à Moscou et s'est entretenu avec le président russe Dmitri Medvedev. Entre-temps, parmi les documents signés, il n'y avait aucun accord sur la construction du gazoduc Est-Ouest, censé alimenter le gazoduc Caspian en construction. Les experts ont expliqué cela par le fait que le Turkménistan continue d'envisager des options pour la construction de gazoducs vers l'Europe en contournant la Russie. En juillet 2009, après que Gazprom ait refusé d'acheter les volumes de gaz turkmène précédemment convenus, le Turkménistan a annoncé une augmentation de l'approvisionnement en gaz de l'Iran et la construction d'un nouveau gazoduc turkmène-iranien. En outre, Berdimuhamedov a annoncé que son pays était prêt à participer au projet de gazoduc Nabucco, censé contourner la Russie. En décembre de la même année, en présence de Berdimuhamedov, ainsi que des dirigeants de la Chine, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan, Hu Jintao, Nursultan Nazarbayev et Islam Karimov, le gazoduc Turkménistan-Chine a été ouvert, ce qui, selon les experts, a considérablement réduit la dépendance économique des républiques d'Asie centrale vis-à-vis de la Russie. Une semaine plus tard, lors de la visite de Medvedev au Turkménistan, il a été annoncé que l'approvisionnement en gaz de la Russie reprendrait à partir de 2010 à un prix conforme aux conditions du marché gazier européen.

Bien que Berdymukhammedov ait cessé de pratiquer la médecine, fin juillet 2009, lors de l'ouverture d'un nouveau centre d'oncologie, programmée pour coïncider avec la journée des agents de santé et de l'industrie médicale du Turkménistan, le président a personnellement effectué une opération pour retirer une tumeur bénigne. Le même mois, Berdymukhammedov a été élu académicien de l'Académie des sciences du Turkménistan. En juillet 2010, Berdimuhamedov a également reçu le diplôme de docteur en économie "sur la base de la totalité des travaux scientifiques fondamentaux".

Le 7 juillet 2011, une série d'explosions a eu lieu dans la ville turkmène d'Abadan. Alors que les médias officiels du pays faisaient état de l'allumage d'engins pyrotechniques destinés à des feux d'artifice, qui ont fait quinze morts, des sources non étatiques ont revendiqué des explosions dans un dépôt de munitions, entraînant la mort de près de quatorze cents personnes. Berdimuhamedov lui-même a indiqué que "pratiquement une nouvelle ville" serait construite sur le site de l'ancien Abadan,,,.

En octobre 2011, lors de la célébration du vingtième anniversaire de l'indépendance du Turkménistan, Berdymukhammedov a reçu le titre de héros du pays et la médaille d'or qui l'accompagne "Altyn Ai" ("mois d'or"). Notant les mérites du président, les orateurs du Conseil des sages l'ont appelé "Arkadag" ("patron") - Berdimuhamedov est appelé ainsi régulièrement depuis 2010 et, comme le rapporte la presse, cela pourrait devenir son titre officiel, comme celui de Niyazov " Turkmenbachi",,.

À la mi-décembre 2011, à la veille de la prochaine élection présidentielle, lors d'une réunion conjointe de représentants du Parti démocrate et de plusieurs organisations publiques, Berdimuhamedov a été nommé candidat au poste de chef de l'État. Lors des élections du 12 février 2012, Berdimuhamedov a été formellement opposé par sept candidats, mais selon les résultats officiels du vote, le titulaire a été réélu pour un second mandat : ​​97,14 % des électeurs ont voté pour lui avec un taux de participation de plus de 96 pour cent,. Le 17 février 2012, Berdymukhammedov est officiellement entré dans son deuxième mandat présidentiel.

Berdimuhamedov est l'auteur de deux livres publiés en 2007 - une collection d'articles "Fondements scientifiques pour le développement des soins de santé au Turkménistan" et "Turkménistan - un pays de personnes en bonne santé et hautement spirituelles" . En octobre 2008, Achgabat a accueilli la présentation d'un autre livre du président turkmène, consacré aux chevaux et intitulé "Akhal-Teke - notre fierté et notre gloire". En décembre de la même année, le premier volume des œuvres sélectionnées de Berdimuhamedov intitulé "Vers de nouveaux sommets de progrès" a été publié, en juin 2009 - le deuxième volume de la même publication. En juillet 2009, le premier volume de l'ouvrage fondamental de Berdimuhamedov "Plantes médicinales du Turkménistan" a été publié en versions turkmène, anglaise et russe, en juin 2010, le deuxième volume de cette publication a été publié, en mars 2012, l'apparition du troisième tome. En octobre 2011, la présentation de deux autres œuvres de Berdimuhamedov a eu lieu - le livre "Living Legend", consacré au tissage de tapis turkmènes, et le roman "Un bon nom est impérissable", publié en turkmène et en russe, qui décrit la vie de "enseignant et guerrier" Berdimuhamed Annaev, le grand-père du président.

En août 2010, Berdymukhammedov est devenu président de l'International Akhal-Teke Horse Breeding Association.

En juin 2009, le musée Berdimuhamedov a ouvert ses portes à Achgabat. En février 2011, le roi de Bahreïn, le cheikh Hamad bin Isa Al Khalifa, a décerné à Berdymukhammedov la plus haute distinction du royaume, l'Ordre de première classe du cheikh Isa bin Salman Al Khalifa.

Selon certaines informations, Berdymukhammedov s'est marié deux fois: sa première femme était turkmène et la seconde était russe. Il a un fils, trois filles et quatre petits-enfants.

Matériaux utilisés

Le troisième volume du livre "Plantes médicinales du Turkménistan" a été publié. - TURKMENinformer, 05.03.2012

Anna Kurbanova. Gurbanguly Berdimuhamedov a reçu le certificat du chef de l'Etat pour la deuxième fois. - ITAR-TASS, 17.02.2012

Berdymukhammedov a gagné. - Interfax, 13.02.2012

CEC : Le président du Turkménistan a été réélu pour un second mandat avec un résultat de 97,14 %. - NOUVELLESru.com, 13.02.2012

Les organisations publiques ont nommé Gurbanguly Berdimuhamedov comme candidat au poste de président du Turkménistan. - Turkménistan.ru, 16.12.2011

Le président du Turkménistan est devenu un héros du pays. - Vue, 25.10.2011

Berdymukhammedov a reçu le titre de héros du Turkménistan pour la première fois, Niyazov a reçu six de ces prix. - Journal.ru, 25.10.2011

Les représentants de l'économie domestique se sont familiarisés avec les nouveaux livres du chef de l'État. - TURKMENinformer, 24.10.2011

De la plume du président du Turkménistan est sorti un roman documentaire. - Turkménistan.ru, 24.10.2011

Marcus Bensman. Turkmenischer Sommer. - Die Tageszeitung, 15.07.2011

Militants des droits de l'homme : une tragédie secrète près d'Achgabat a fait 1382 morts, des roquettes ont touché une maternité. - NOUVELLESru.com, 14.07.2011

Militants des droits de l'homme : 1382 personnes ont été tuées dans l'explosion à Abadan. - BBC News, service russe, 14.07.2011

À Abadan, les conséquences des explosions dans un arsenal militaire sont en train d'être éliminées. - IA Rosbalt, 09.07.2011

Réunion conjointe extraordinaire du Cabinet des ministres du Turkménistan et du Conseil de sécurité du Turkménistan. - Agence de presse d'État du Turkménistan (TDH), 07.07.2011

Le roi de Bahreïn a remis au président turkmène Berdimuhamedov la plus haute distinction de son pays. - ITAR-TASS, 09.02.2011

Zhasulan Kukzhekov. Le deuxième président du Turkménistan a reçu le titre " Arkadag ". - Radio Azattyk, 31.01.2011

L'Association internationale d'élevage de chevaux Akhal-Teke a été créée. - Turkménistan.ru, 16.08.2010

Le président du Turkménistan a reçu le diplôme de docteur en sciences économiques. - Gündogar, 10.07.2010

Le Turkménistan reprendra ses livraisons de gaz à la Russie en janvier. - Actualités RIA, 22.12.2009

Alexander Gabuev, Natalia Grib. Le sujet de la consommation multi-gaz. - Kommersant, 15.12.2009. - №234 (4289)

Gurbanguly Berdimuhamedov a été élu académicien de l'Académie des sciences du Turkménistan. - Turkménistan.ru, 25.07.2009

Le président du Turkménistan a opéré un patient. - Turkménistan.ru, 22.07.2009

Mikhaïl Sergueïev. Le Turkménistan a trouvé un remplaçant à la Russie. - Journal indépendant, 14.07.2009

Le président du Turkménistan a procédé à des démissions très médiatisées. - Les comsomolets de Moscou, 11.07.2009

Le ministre de l'Éducation du Turkménistan a été démis de ses fonctions pour corruption dans les universités. - Tendance IA, 04.07.2009

Ouverture du musée de Berdymoukhammedov à Achgabat. - Gündogar, 30.06.2009

Anna Kurbanova. Le deuxième volume d'œuvres sélectionnées du président Berdimuhamedov a été publié au Turkménistan. - ITAR-TASS, 26.06.2009

Anna Kurbanova. Lors de la Journée de la police au Turkménistan, le ministre de l'Intérieur a été limogé. - ITAR-TASS, 29.05.2009

Les présidents de la Fédération de Russie et du Turkménistan ont resserré les tuyaux. - Kommersant, 26.03.2009. - №53 (4108)

Maria Tsvetkova, Denis Malkov. Le tuyau est en feu. - Védomosti, 26.03.2009. - №53 (2323)

Vladimir Soloviev. Changeur de patrie. - Kommersant, 23.01.2009. - №11(4066)

Victoria Panfilova. Le Turkménistan s'arme. - Journal indépendant, 23.01.2009

Une nouvelle doctrine militaire du Turkménistan indépendant et neutre en permanence a été approuvée. - Turkménistan.ru, 21.01.2009

Le président du Turkménistan a approuvé une nouvelle doctrine militaire et a remplacé le ministre de la Défense. - ITAR-TASS, 21.01.2009

Le président du Turkménistan a remplacé le ministre de la Défense et le chef du service des frontières. - Reuter, 21.01.2009

Le président du Turkménistan a procédé à un certain nombre de nominations dans les structures de l'État. - Turkménistan.ru, 16.01.2009

Le président du Turkménistan a limogé un certain nombre de dirigeants. - Tendance IA, 16.01.2009

Tuvakmammad Dzhaparov a été nommé vice-président du gouvernement du Turkménistan. - Turkménistan.ru, 16.01.2009

Le président du Turkménistan a remplacé le chef du ministère des Communications. - Turkménistan.ru, 16.01.2009

Le ministre de l'Énergie et de l'Industrie du Turkménistan a été démis de ses fonctions. - Turkménistan.ru, 16.01.2009