Traitement de l'empoisonnement cadavérique. Empoisonnement avec du poison cadavérique: quel est le danger de contact

Parmi les différents types d'empoisonnement, la défaite poison cadavérique fait référence aux peurs et aux préjugés humains les plus courants. De nombreux ouvrages ésotériques et magiques sont consacrés à ce type d'empoisonnement, et dans les classiques de la littérature médiévale mondiale, l'empoisonnement à la ptomaïne est couvert de manière assez expressive. Quelles sont les descriptions colorées de l'insupportable odeur cadavérique. Certains pensent même maintenant que non seulement le poison, mais aussi l'odeur peuvent provoquer, sinon instantanément, une mort rapide.

Qu'est-ce que le poison cadavérique

Aujourd'hui, la composition du poison cadavérique a été clarifiée de manière fiable, qui se compose en fait de plusieurs substances. En toxicologie, ils ont même introduit un terme spécial pour eux - ptomains. Ils sont représentés par 3 groupes d'amines biogènes, qui se forment après la mort en raison de la décomposition du tissu protéique et des acides aminés. Le rythme de leur formation dépend en grande partie des conditions environnement, mais dans la plupart des cas, il est de 3 à 4 jours.

Une odeur putride caractéristique accompagne toujours la formation des ptomaïnes, mais elles ne peuvent être empoisonnées. Cependant, la réaction d'une personne à une telle puanteur est purement individuelle, elle s'exprime sous la forme d'attaques de maux de tête, de nausées et de vomissements, divers degrés expressivité.

Sur une note. Si le corps d'une personne décédée s'est décomposé à l'intérieur longue durée, alors pour se débarrasser de l'odeur cadavérique, il faudra: 1) changer la partie du plancher en bois sur laquelle le liquide cadavérique a fui; 2) désinfecter le sous-plancher de cette zone avec un vernis polyuréthane ; 3) désinfecter l'air avec un ozoniseur d'air.

Le venin de cadavre se compose des ptomaïnes suivantes :

cadavérine – produit final clivage de la lysine résultant de la décomposition putréfiante des protéines. Il se forme dans la lumière du gros intestin. Actuellement, il est officiellement exclu de la liste des amines biogènes du poison cadavérique en raison de sa faible toxicité, ainsi qu'en raison de sa présence dans les animaux et les plantes vivants.
Putrescine- c'est cette amine biogène qui est responsable de l'odeur caractéristique des protéines en décomposition. Il se forme également dans les intestins, mais à la suite d'un changement de structure non pas de la lysine, mais de l'acide aminé - l'ornithine, qui se produit sous l'influence de bactéries. Cette ptomaïne est également légèrement toxique. Pour une intoxication à la putrescine, sa concentration dans un corps vivant doit être supérieure à 2000 mg/kg. De plus, la cadavérine et la putrescine, étant à l'extérieur du corps en décomposition, perdent rapidement leur toxicité, et des études récentes ont montré que la putrescine est également produite dans un organisme vivant ! C'est lui qui est responsable du fait qu'une personne a mauvaise odeur de la bouche.
spermidine et spermine. Ces polyamines biogènes font partie des noyaux de toutes les cellules d'un organisme vivant. Ils sont le produit final de la dégradation de l'ornithine. Pour les dommages toxiques, une dose assez importante est également nécessaire, qui devrait aller directement dans le sang - plus de 6000 mg / kg.
neurone est un produit de dégradation des cellules nerveuses. Malgré la toxicité particulièrement élevée de ce liquide cadavérique biogénique - seulement 11 mg/kg, la neurine ne présente aucun danger particulier lors d'un contact tactile direct avec un cadavre.

En cas de contact avec un corps mort et en décomposition, il faut tout d'abord se méfier du contact non physique avec du poison cadavérique ou de l'inhalation d'une odeur cadavérique. Le danger réside dans une raison différente - vous pouvez être infecté par un cadavre de la même manière que par une personne ou un animal vivant, si au moment du décès il y avait une infection, ou si la cause réelle du décès était la défaite de bactéries dangereuses ou virus (par exemple, anthrax rage ou peste pulmonaire).

Symptômes d'empoisonnement

L'empoisonnement avec des amines biogènes n'est possible que si une personne est injectée injection intraveineuse ces substances à des concentrations létales. Si le contact se produit "localement", par exemple, lorsqu'il est touché par une main fraîchement coupée, rien de mortellement dangereux ne se produira. La plaie s'enflammera, mais guérira en quelques jours, même sans traitement spécial ni antidote. Les amines biogènes, qui font partie du poison cadavérique, une fois dans le sang seront complètement désactivées par le foie.

Nous démystifions les mythes. La cadavérine se trouve dans l'agaric tue-mouche, les champignons, l'ergot, la belladone, mais l'empoisonnement avec ces produits se produit sous l'influence d'autres substances. La cadavérine, en tant que produit de décomposition du houblon, se trouve également dans la bière, mais l'empoisonnement par le poison cadavérique n'a jamais été enregistré, même après des libations aussi abondantes et fréquentes avec de la bière que les Tchèques et les Allemands s'autorisent.

En cas de réception d'une dose toxique d'une amine biogène - neurine, les symptômes et les signes ressembleront à ceci :

ganglions lymphatiques légèrement enflés;
augmentation de la salivation jusqu'à la salivation ;
il y a une toux "humide", parfois une pneumonie peut se développer;
poursuivi par de fortes nausées, des accès de vomissements ;
rarement, mais des crises convulsives sont possibles.

Cependant, ne paniquez pas - même un pathologiste ne peut pas recevoir une dose dangereuse de neurine. Portant des gants, un masque et des lunettes de protection, il se protège d'une infection accidentelle par un bacille, un virus ou une bactérie pathogène, et non du contact avec du liquide cadavérique.

Soit dit en passant, tout en établissant la cause du décès d'une personne, l'odeur de la bouche peut aider le pathologiste à déterminer la cause exacte, par exemple, l'odeur d'amandes indiquera un empoisonnement au cyanure de potassium.

Le contact avec le poison cadavérique est-il dangereux ?

La cadavérine et la putrescine ne sont pas des poisons cadavériques mortels. S'ils tombent dans tube digestifà fortes doses, ils peuvent provoquer des symptômes d'intoxication intestinale et, lorsqu'ils sont infectés, les coupures cutanées ne provoquent qu'une inflammation locale. Même une dose importante de cadeverine et de putrescine qui pénètre dans la circulation sanguine est désactivée avec succès par le foie.

La neurine est beaucoup plus dangereuse que les autres amines biogènes qui font partie du poison cadavérique. S'il pénètre dans le sang en grande quantité, il peut provoquer une arythmie, une perturbation du centre respiratoire, une septicémie et une gangrène gazeuse, et lorsqu'il pénètre dans l'estomac, la neurine provoque les mêmes conséquences, car ni l'acide gastrique, ni le foie, ni les reins ne sont capables d'y faire face neutralisation.

Y a-t-il un avantage au poison cadavérique

De quelle utilité pouvons-nous parler lorsqu'il s'agit de poison cadavérique? Il s'avère que c'est possible ! Pas directement, bien sûr, mais indirectement. Actuellement, des recherches sont menées sur les questions suivantes :

La spermidine et la spermine sont considérées comme des substances de base pour la fabrication d'élixirs de longévité et de puissants hépatoprotecteurs. On suppose que dans 10 ans, de tels médicaments miraculeux seront accessibles à tous. En attendant, les médecins recommandent de manger de grandes quantités d'aliments qui en contiennent - ce sont les légumineuses, les pamplemousses, le fromage bleu, le maïs et le germe de blé.
Il a été prouvé que les amines biogènes soutiennent le travail des ribosomes responsables de la synthèse des protéines. Avec un accident vasculaire cérébral, le niveau de putrescine augmente fortement - c'est ainsi que le corps protège les neurones du cerveau. C'est ce qui a finalement expliqué pourquoi les patients victimes d'AVC ont une mauvaise haleine caractéristique.
Des scientifiques de l'Université Brown ont découvert que la putrescine est activement synthétisée pendant les crises d'épilepsie. Il empêche la destruction des neurones dans le cerveau. Un urgentologue expérimenté distinguera une crise d'épilepsie d'un autre état convulsif. C'est l'odeur de la bouche, et non une bouche pleine de mousse, qui confirme l'épilepsie. Les médecins espèrent que ces études contribueront à la création de médicaments pour le traitement antiépileptique chez les enfants.

Question pour controverse. Les végétariens convainquent les mangeurs de viande que les maux de tête à jeun, la sueur nauséabonde et la mauvaise haleine sont le résultat de la viande en décomposition non digérée et de la libération de toxines qui provoquent une légère intoxication cadavérique.

Poison cadavérique dans les délices des peuples du Nord

Copalchem et poisons cadavériques obtenus à partir d'aliments régulièrement et à partir de petite enfance, ne causent pas de dommages visibles à une personne. Ceci est confirmé par tous les peuples du Nord, qui préparent leurs plats nationaux et sacrés en enterrant de la viande de cerf, de phoque ou de requin pendant une période de 3 semaines à 7 mois.

À personne ordinaire ces "délices du nord" peuvent causer de graves intoxication alimentaire. Par conséquent, si vous devez essayer de tels plats, vous devez être prudent.

Et en conclusion, encore une fois, il convient de noter que le contact tactile avec de la matière organique en décomposition ne menace pas d'empoisonnement. Sous réserve des règles d'hygiène et de salubrité, il n'y aura aucune conséquence du contact avec du poison cadavérique.

Il existe de nombreuses légendes sombres sur le poison cadavérique grâce aux histoires de littérature classique, des articles sur Internet ou rites magiques. Mais, malgré un nom aussi terrible, peu de gens comprennent ce qu'est cette substance. Pourquoi le poison cadavérique est-il dangereux et peut-il être empoisonné dans le monde moderne ?

Qu'est-ce que le poison cadavérique

Le poison cadavérique est si spécifique composants chimiques qui sont excrétés par un organisme mort après la mort. Le nom moderne est Ptomians (du grec "ptoma", signifiant un cadavre, un cadavre).
Lorsque le sang cesse de circuler dans les vaisseaux, les processus biochimiques continuent de se produire, mais sans la participation de l'oxygène. Ils visent la décomposition complète et l'élimination ultérieure des tissus morts. Ces processus s'accompagnent de la formation de nouvelles substances - produits de décomposition des tissus du cadavre. Ainsi, le poison cadavérique apparaît.

Différents individus sont différemment sensibles à ces substances. Les ptomiens ne sont pas présents dans la classification des poisons, car certaines de ces substances sont capables de provoquer une intoxication sanguine, tandis que d'autres ont un effet paralytique nerveux.

On croyait auparavant que le poison cadavérique tuait quiconque entrait en contact avec les morts, en particulier les personnes qui pratiquaient des autopsies. Mais ensuite, il s'est avéré qu'ils étaient infectés par la microflore pathogène qui les accompagne par le biais de blessures et de coupures aux mains. Des personnes sont décédées en raison du manque de traitement antibactérien, ainsi que de violations de l'hygiène personnelle, et les substances cadavériques n'ont rien à voir avec cela. Par conséquent, les pathologistes et les experts légistes portent des gants et des masques pendant leur travail.

La composition du poison cadavérique comprend de nombreuses substances qui affectent le corps de différentes manières. Ils apparaissent également dans temps différent, selon la température, l'humidité et la cause du décès, mais en moyenne c'est environ 4 jours après le décès. Parmi les Ptomiens, il y a :

La cadavérine est un produit de clivage de la protéine lysine sous la forme d'un liquide clair. Il est soluble dans l'alcool et l'eau. Le liquide apparaît dans le gros intestin, et il est également présent dans diverses plantes (champignons tue-mouches, soja, dope, belladone et autres) et même dans certaines bières. Pour l'empoisonnement humain, la concentration de cadavérine doit être de l'ordre de 2000 mg / kg.
La putrescine est la principale cause d'une terrible odeur putride. Il se forme également dans les intestins, en tant que produit de décomposition de l'ornithine. La dose létale n'est pas inférieure à 2000 mg / kg, c'est-à-dire qu'il leur est difficile de s'empoisonner. De plus, la putrescine périt en dehors des tissus morts, ce qui signifie qu'elle ne causera pas de dommages si elle tombe entre les mains d'une personne vivante.
Spermidine et spermine. Ce sont des produits de désintégration de la même ornithine sous la forme d'un liquide muqueux. Ils sont libérés en plus petites quantités que les substances précédentes, mais la dose d'empoisonnement est plus concentrée (600 mg/kg). Ce n'est toujours pas suffisant pour les intoxications graves.
La neurine est un liquide semblable à un sirop qui se forme dans cellules nerveuses. La neurine est hautement toxique, avec une dose létale de 11 mg/kg.

Presque toutes ces substances sont peu toxiques, incapables de survivre à l'extérieur du cadavre, et donc sans danger pour personne en bonne santé. Bien que l'odeur soit effrayante, les vapeurs de poison cadavérique ne sont pas volatiles, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas rejetées dans l'air et ne sont pas capables d'empoisonner le corps par les voies respiratoires.

Au contraire, vous devez avoir peur des infections qui causent de la douleur ou dont le défunt est décédé, car elles peuvent être transmises à des personnes vivantes.
Curieusement, en petites concentrations, les ptomians sont bénéfiques pour les humains. Sur leur base, le médicament "ASD" a été développé. Il a des propriétés antiseptiques, stimulantes et cicatrisantes. Il est utilisé à la fois pour le traitement externe des plaies cutanées et par voie orale pour les ulcères d'estomac.

Symptômes d'empoisonnement cadavérique

Comme déjà mentionné, le poison cadavérique, en plus d'une odeur irritante, ne nuit pas à une personne. Mais, il y a une exception à chaque règle. Si l'infection s'est produite à la suite d'un contact entre des tissus cadavériques et une surface de plaie fraîche, rien de mal n'arrivera à une personne en bonne santé lorsqu'elle sera traitée avec un antiseptique.

La plaie peut devenir enflammée, mais même sans traitement spécifique, elle guérira en quelques jours et tous les composants du poison cadavérique sont désactivés par le foie. Mais, si l'infection s'est produite chez une personne atteinte de troubles métaboliques ou d'une pathologie du système hépatorénal, une plaie ordinaire peut devenir un gros problème.

Étant donné que la neurine est hautement toxique, l'empoisonnement avec elle n'est pas asymptomatique. Les personnes ayant une faible immunité ou des maladies concomitantes ont un tableau clinique vivant. Les symptômes de l'empoisonnement ptomian comprennent:

nausées et vomissements qui ne soulagent pas;
hausse de température;
salivation sévère et déshydratation ultérieure du corps;
augmentation de la transpiration;
toux avec écoulement un grand nombre expectorations;
constipation, mais plus souvent diarrhée, qui entraîne également une déshydratation;
gonflement des ganglions lymphatiques;
faiblesse et malaise;
spasmes musculaires et convulsions dans de rares cas;
développement d'une pneumonie.

Ces symptômes sont caractéristiques d'une intoxication aiguë. Si le processus est passé au stade chronique, des verrues cadavériques peuvent apparaître sur les mains. Ils ressemblent à des bosses normales petite taille mais très douloureux. Leur mécanisme est associé à la lésion primaire de la plaie par les Ptomiens, suivie d'une infection bactérienne. Ils passent tout seuls.

Tous ces symptômes disparaissent rapidement, la mort ne survient que si Neurin est administré modérément à la dose requise par voie intraveineuse. Le contact ordinaire avec le défunt ne menace pas de maladies graves, sauf si une microflore pathogène d'accompagnement a rejoint le site de la lésion.
Le poison cadavérique tombé dans l'eau ne tuera pas non plus une personne. Le fait est que l'acide gastrique est capable de neutraliser les toxines diluées dans l'eau. De plus, de telles situations sont pratiquement impossibles.

Les ptomians dans la bière sont considérés comme non dangereux pour les consommateurs. Lors de la décomposition du houblon, des monoamines se forment, qui sont similaires aux substances du poison cadavérique. Beaucoup de gens pensent qu'ils sont complètement sûrs, mais en fait, les monoamines affectent négativement le cerveau, comme l'alcool, qui en fait partie. boire de la bière dans grandes quantités Non recommandé.

Concernant viande crue, il est préférable de l'utiliser frais. Les aliments crus qui les stockent dans le sol sont rarement empoisonnés, car ils exécutent correctement cette technologie et leur corps est déjà habitué à une telle nourriture. Pour une personne ordinaire, un empoisonnement avec de la viande restée dans une pièce chaude pendant plus de trois heures est très difficile à tolérer. Un produit périmé et en décomposition contient beaucoup d'amines biologiques. Tous se décomposent un peu, empoisonnant le produit carné.

Premiers secours en cas d'intoxication cadavérique

Il est presque impossible d'être empoisonné par du poison cadavérique. Mais parfois, cela se produit parmi les travailleurs de la morgue ou du salon funéraire. De plus, cette liste comprend les personnes à faible immunité qui sont présentes aux funérailles.

Puisqu'il est plus susceptible d'être infecté par une coupure, le premier secours consiste à utiliser le bon antiseptique. Laver d'abord eau courante. Ensuite, des substances cautérisantes sont utilisées, telles que l'acide acétique, sulfurique ou Acide nitrique. Afin de ne pas rejoindre la microflore bactérienne, l'iode est appliqué près de la plaie, qui est également capable de neutraliser le poison. La zone touchée doit être bandée ou scellée avec du ruban adhésif.

Comment éviter l'empoisonnement cadavérique

Pour le personnel de la morgue la meilleure prévention il y aura une cotte de mailles ou des gants ordinaires et un masque. Après un contact avec le défunt, vous devez vous laver soigneusement les mains, même s'il portait des gants. La salle mortuaire doit être traitée avec des émetteurs ultraviolets plusieurs fois par jour.

Pour les personnes à faible immunité, il vaut mieux ne pas accomplir toutes les traditions rituelles, par exemple, ne pas embrasser les morts au revoir. De plus, il n'est pas nécessaire de forcer les petits enfants à participer à de tels rites, car leurs défenses ne sont pas encore suffisamment développées.

La chambre dans laquelle il a séjourné doit être soigneusement lavée, car détergents et désinfectants. Les chiffons lavés doivent être jetés. Assurez-vous d'aérer la pièce afin que l'odeur putride disparaisse.

Conclusion

Le danger du poison cadavérique n'est pas aussi grand que la possibilité de contracter une infection du défunt. Mais, si l'infection s'est produite, le pronostic est généralement favorable. Pas étonnant qu'ils disent qu'il faut avoir peur des vivants, pas des morts.

Qu'est-ce que c'est ça?

Presque tout le monde a entendu parler des poisons cadavériques, mais combien de personnes connaissent des cas d'empoisonnement par eux ? Pas vraiment. Et cela est compréhensible, car en réalité, il n'y a pas de substance telle que le poison cadavérique. Au contraire, ce n'est pas une substance, mais tout le groupe. D'une autre manière, ils sont appelés ptomains. En fait, ce sont des alcaloïdes et ils sont peu toxiques en eux-mêmes. D'où viennent les racines de ce mythe des morts venimeux ? Plus cause probable la version suivante apparaît : au Moyen Âge, on pouvait observer que quelque temps après un contact avec un cadavre, une personne pouvait tomber malade et même mourir. Très probablement, la raison en était l'infection, mais le niveau de développement de la société n'était pas assez élevé pour comprendre cela. Par conséquent, le poison cadavérique était considéré comme la cause de la maladie. De plus, lors du processus de décomposition, tout corps émet une odeur extrêmement désagréable, ce qui pourrait également laisser supposer qu'après la mort du tissu, des toxines sont libérées lors de la décomposition.

Ce que les scientifiques ont trouvé

Plus tard, à la suite de l'étude de ce processus, les médecins ont conclu qu'il n'existait pas de substance telle que le poison cadavérique. Les produits de désintégration des protéines sont responsables de l'odeur, en particulier la neurine, la putrescine et la cadavérine, qui ensemble peuvent agir comme un poison cadavérique. Ils sont toxiques, mais ne peuvent nuire à une personne que dans certaines conditions. Par exemple, lorsqu'il est ingéré en grande quantité ou à des concentrations élevées dans le sang. Ainsi, l'effet toxique de la cadavérine est sérieusement exagéré.

Empoisonnement cadavérique

C'est pratiquement impossible, sinon les pathologistes finiraient leur carrière assez rapidement. Premièrement, la seule substance suffisamment toxique appartenant aux ptomaïnes est la neurine. Il se forme au cours du processus de décomposition à des doses assez faibles. Si, cependant, un empoisonnement des neurones s'est produit, les symptômes suivants seront observés : salivation abondante, production d'expectorations lors de la toux, diarrhée, vomissements, convulsions et, dans la plupart des cas, la mort. Deux autres substances (la cadavérine et la putrescine) ont bien sûr un certain effet toxique sur une personne, mais elle ne mourra que si elle prend sa santé trop à la légère. Premièrement, ces deux "poisons cadavériques" sont facilement neutralisés par le suc gastrique et ne nuisent pas à la santé. Et deuxièmement, pour être empoisonné, vous avez besoin d'une dose assez importante de ces substances. Par exemple, la cadavérine et la putrescine ont été trouvées dans certaines plantes et même produits alimentaires. Donc, pour l'instant, nous devons admettre que les micro-organismes pathogènes, le plus souvent des staphylocoques, sont à l'origine de toutes les maladies après contact avec des tissus protéiques en décomposition. Cependant, cela ne signifie pas que vous pouvez manger de la viande avariée, car il n'existe pas de substance telle que le poison cadavérique. L'empoisonnement, même s'il ne s'agit que de nourriture, est au moins désagréable et, dans certains cas, il peut encore entraîner la mort, bien que pour des raisons légèrement différentes. Ainsi, un gourmet inexpérimenté avec un estomac non préparé ne vaut toujours pas la peine d'essayer la délicatesse nationale des Tchouktches "kopalkhen", c'est-à-dire une viande fermentée pendant plusieurs mois sous la pression de la tourbe.

Lorsque les liquides et substances organiques se décomposent, un poison cadavérique se forme. Le mécanisme de son apparition est le suivant: après la mort, de nombreux processus biochimiques démarrent instantanément dans le corps, au cours desquels les bactéries cadavériques meurent et se décomposent. C'est ainsi qu'apparaissent les substances toxiques - cadavérine, putrescine, neurine, qui constituent ce que l'on appelle le poison cadavérique. Ce sont eux qui ont une mauvaise odeur cadavérique "douce", qui provoque un réflexe nauséeux chez beaucoup.

Plus la température ambiante est élevée, plus les processus au cours desquels les substances ci-dessus se forment sont rapides. Pour cette raison, des conditions fraîches sont maintenues dans les morgues afin de ralentir les processus de décomposition et de décomposition.

L'expression "poison cadavérique" au 21ème siècle n'est plus correcte, les toxicologues lui préfèrent le terme "ptomains" qui vient de grec, où le mot ptoma est traduit par cadavre ou cadavre.

Les ptomaines sont un groupe d'amines biogènes - le produit final de la dégradation des acides aminés et des protéines. Ils se forment lorsque les processus de décomposition des organismes morts commencent dans le corps. Dans le cadavre, ces substances apparaissent environ 3-4 jours après la mort, mais ce sont des chiffres approximatifs, car la température et l'humidité de l'environnement dictent beaucoup.

Quel est le danger du poison cadavérique

Pour répondre à la question de savoir pourquoi le poison cadavérique est dangereux, examinons de plus près les substances qui le composent:

La cadavérine est un liquide incolore et peu toxique qui est facilement soluble dans l'alcool, l'eau et a une odeur spécifique. Cette ptomaïne apparaît non seulement lors de la décomposition, de la décomposition des protéines, on la trouve également dans la bière et diverses plantes, telles que le soja, la belladone, les cornes d'ergot, les champignons et l'agaric tue-mouche.

La cadavérine est la ptomaïne la plus étudiée, sur la base de laquelle les experts déclarent que cette substance ne constitue pas une menace pour la santé en soi. De plus, dans le gros intestin d'une personne en bonne santé, des processus se déroulent constamment, dont le résultat, entre autres, est la formation de cadavérine.

La putrescine est une substance toxique, mais elle se forme également en petites quantités chez une personne en bonne santé dans le gros intestin.
La neurine est la ptomaïne la plus toxique, elle se forme dans les cellules nerveuses et ressemble à du sirop de consistance. Des expériences sur des singes ont montré qu'une dose de 11 mg/kg est suffisante pour provoquer une intoxication et la mort. Cependant, dans les restes en décomposition, cette substance se forme en quantité négligeable, ce qui signifie qu'il est impossible de s'empoisonner au contact d'un cadavre.

Ajoutons à cette image le fait que les poisons répertoriés ne peuvent pas vivre longtemps en dehors du cadavre, pour eux cet environnement est d'une importance fondamentale. Le corps d'une personne vivante présente des conditions agressives pour eux, et ces toxines ne peuvent pas faire beaucoup de mal à un organisme vivant. De plus, les poisons cadavériques ne sont pas en suspension dans l'air, donc l'odeur cadavérique la plus dangereuse est le réflexe nauséeux qu'il peut provoquer. Pour neutraliser cet "arôme" dans Domaine professionnel utilisez un produit chimique spécial - keslivol.

Cependant, il y a des histoires parmi les gens qu'une personne peut avoir un empoisonnement à la ptomaïne. Et dans les temps anciens, les guerriers lubrifiaient leurs flèches avec eux pour les rendre toxiques, et l'ennemi blessé mourut vraiment. Comment l'expliquer ?

Dans les temps anciens, ils ne savaient pas quoi faire si la ptomaïne se retrouvait dans une plaie ouverte. Le maximum, comme ils aidaient la victime, était de cautériser rapidement la plaie, mais si le temps était perdu, la personne mourait.
La mort n'est principalement pas due au poison cadavérique lui-même, mais aux bactéries pathogènes qu'il contient. Si la "source" du poison souffrait de méningite, de pneumonie, de septicémie, les bactéries de ces maladies continuaient à vivre dans son cadavre. Et entrer dans la circulation sanguine d'une personne vivante - multipliez-vous activement. Les cadavres de ceux qui sont morts de la peste pulmonaire, l'anthrax, sont particulièrement dangereux.

Ainsi, le blessé avec une flèche empoisonnée n'est pas mort d'une maladie cadavérique, mais du fait que son immunité a diminué en raison d'une blessure et que les bactéries de la maladie se sont multipliées dans le sang, d'où la «source» de ptomains est décédée. Pour une personne en bonne santé avec une immunité normale, même ces bactéries ne représentent pas une menace particulière.

Il est également difficile de se faire empoisonner par les ptomaïnes pour deux autres raisons :

entrant dans la circulation sanguine, ils sont rendus inoffensifs dans le foie,
la putrescine et la cadavérine sont neutralisées dans un environnement acide, par conséquent, si elles étaient, par exemple, dans la viande, elles ont été décomposées par le suc gastrique.

DANS corps humain des mécanismes idéaux pour neutraliser le poison cadavérique ont été établis. Toucher un cadavre ne présente aucun danger pour lui.

Un autre mythe sur le poison cadavérique dit que s'il pénétrait dans boire de l'eau, la personne qui y a goûté meurt à l'agonie. Pourquoi est-ce un mythe ? Car cela a déjà été dit auparavant : les ptomaïnes sont neutralisées dans le milieu acide de l'estomac. Pour leur effet toxique, il est nécessaire de boire un baril de cette eau en une seule séance.

Le danger n'est pas les ptomaïnes, mais d'autres bactéries qui leur sont adjacentes, par exemple le botulisme, le staphylocoque.

Si le matériel cadavérique s'est retrouvé sur une plaie ouverte, la probabilité de développer une inflammation et une septicémie est très élevée en raison des bactéries susmentionnées. Le plus commun est le staphylocoque doré. Les amines biogènes elles-mêmes ne présentent aucun danger, tout pathologiste le confirmera.

Symptômes d'empoisonnement et assistance à la victime

Le plus souvent, cette symptomatologie est observée chez les pathologistes. Bien qu'ils soient conscients des mesures de sécurité, ils mettent des gants et des masques avant d'ouvrir, parfois l'infection ne peut être évitée. Lorsque cela s'est produit, des tubercules cadavériques se forment sur les doigts. Cependant, c'est là que tout se termine - ils disparaissent d'eux-mêmes, bien qu'ils soient assez douloureux. Ce phénomène est désagréable, mais n'a pas de conséquences.

La neurine est la ptomaïne la plus toxique. Bien qu'il soit formé de manière négligeable dans un cadavre, il peut provoquer une telle réaction chez les personnes malades et affaiblies:

vomissement,
toux avec crachats abondants,
forte salivation,
pneumonie,
des ganglions lymphatiques enflés,
convulsions.

Si une personne est vraiment empoisonnée par la neurine, l'issue est souvent fatale. Lorsque les matériaux cadavériques pénètrent dans de grandes plaies coupées, d'où le sang jaillit littéralement, les ptomaïnes sont emportées avec lui. Mais si un bâton cadavérique pénètre dans des plaies perforées, petites, lacérées, des égratignures ou des bavures, il peut provoquer une légère inflammation qui disparaît sans conséquences.

S'il arrivait qu'une personne avec une plaie ouverte soit en contact avec un cadavre, procédez comme suit:

rincer la plaie à l'eau courante,
le cautériser avec une solution acide de vinaigre, de soufre ou d'azote,
lubrifier avec de l'iode pour la neutralisation finale du poison.

Si ces mesures sont prises à temps, même l'inflammation n'apparaîtra pas.

Prévention des intoxications aux amines biogènes

Une personne ayant une immunité normale n'est pas menacée par le corps d'une personne décédée, même s'il se trouve dans sa maison depuis un certain temps. Cependant, lorsque la santé est affaiblie par une maladie, il vaut mieux s'abstenir d'observer la tradition et de ne pas embrasser le défunt.

Lorsque le défunt a été exécuté, la pièce où il se trouvait, est soumise à nettoyage humide en utilisant solutions désinfectantes. De plus, tout doit être lavé - les murs, le sol, la table où se trouvait le cercueil avec le défunt, mais le chiffon doit être jeté. Ensuite, vous devez prendre vous-même une douche avec du savon et ne plus vous soucier du danger. Si l'odeur putride ne disparaît pas longtemps dans la maison, commandez une désinfection professionnelle. Les professionnels peuvent utiliser non seulement le keslivol pour neutraliser l'odeur, mais également les émetteurs ultraviolets, grâce auxquels la pièce peut à nouveau respirer librement.

Poison de cadavre et viande

S'il n'a pas été stocké correctement, des produits de dégradation des protéines y apparaissent nécessairement et d'autres composés toxiques se forment également, tels que:

scatole,
urée,
indole,
phénol.

Ces composés donnent juste cette odeur désagréable dont ils essaient de se débarrasser lors de la transformation de la viande. différentes façons- tremper dans une solution acide, l'assaisonner abondamment d'épices.

Ces charcuteries présentent un danger pour la santé. Le fait qu'une personne ait été empoisonnée par eux peut être déterminé par:

mal de tête,
la faiblesse,
vertiges
nausées Vomissements,
la diarrhée.

L'aide à la victime dans une telle situation est la même que pour un empoisonnement ordinaire:

laver l'estomac
donner du sorbant,
fournir beaucoup de liquides

Certains peuples autochtones du Grand Nord ont des plats dont la recette n'est pas tout à fait habituelle chez nous. La viande est enterrée à côté des vagues dans le sable, la laissant là pendant plusieurs semaines, voire des mois. Après cette période, il est considéré comme une friandise qui se mange avec plaisir.

Il existe également des traditions similaires au Groenland et en Tchoukotka, où ils prennent un phoque, le bourrent et l'enterrent pendant 7 mois, puis le mangent. En Islande, des manipulations similaires sont effectuées avec des requins hakarl. Les Chukchi en Russie préparent un ragoût de venaison, qui a passé plusieurs semaines dans une grange. Et un plat tel que le kopalhem - un cerf enterré dans un marais un jour de pluie - est pour eux à la fois un mets délicat et un aliment sacré.

Nous vous déconseillons d'essayer de tels plats si auparavant votre menu se composait exclusivement de produits frais. L'estomac ne "comprendra" pas de telles expériences. Après tout, le corps de ces peuples depuis l'enfance s'habitue à ces aliments et est immunisé contre les substances toxiques qu'ils contiennent. Et pour une autre personne, de tels plats menacent d'une grave intoxication alimentaire.

Nous concluons: si vous n'avez pas grandi parmi les peuples du Grand Nord, mieux vaut s'abstenir de manger de la viande rassis, ainsi que d'autres produits. Dans d'autres situations, le contact avec des matières organiques en décomposition ne vous menace pas. Il suffit de suivre les règles d'assainissement et d'hygiène, qui nous ont été enseignées depuis la maternelle, cela aidera à neutraliser toutes les conséquences du contact avec la ptomaïne.

L'empoisonnement au poison cadavérique est décrit depuis longtemps dans les ouvrages classiques. Et maintenant, vous pouvez trouver des références à cette substance, en particulier parmi les personnes qui préfèrent médecine douce, ainsi que des spécialistes dans le domaine de la magie noire. Le poison cadavérique a toujours été une occasion de superstition et de raisonnement. À un moment donné, la vie de chaque être vivant touche à sa fin. Être dans la même pièce avec un cadavre est dangereux, car un empoisonnement peut survenir en raison de l'ingestion d'une substance toxique dans les poumons. Mais chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli, ce processus peut entraîner une intoxication, et vous ne pouvez alors plus vous en passer soins médicaux. L'histoire conserve de nombreux faits témoignant d'un décès après un contact prolongé avec un cadavre. Même nos ancêtres ont remarqué qu'après un certain temps, les cadavres de personnes et d'animaux deviennent dangereux pour la santé.

Ptomaïne

La plupart des gens n'ont pas éducation médicale, donc ils ne réalisent pas ce qu'est un poison cadavérique. En cours de décomposition, un cadavre libère des substances nocives appartenant au groupe des amines biogènes, qui peuvent nuire à la santé. Le poison cadavérique est une définition dépassée, plus souvent utilisée dans la vie quotidienne des gens ordinaires. Dans la terminologie des toxicologues, cette substance est désignée sous le nom de ptomaïnes. Ils peuvent apparaître le troisième jour après la mort d'une personne ou d'un animal. Le moment de leur apparition s'accompagne d'une odeur spécifique, dont la formation dépend de la température de l'air, du pourcentage d'humidité ambiante et d'autres facteurs.

Quel est le danger du poison cadavérique?

Beaucoup s'intéressent au danger du poison cadavérique. La substance formée dans un cadavre est dangereuse, car si elle pénètre dans une plaie ouverte, elle peut provoquer un processus inflammatoire. Les bactéries qui se multiplient dans un cadavre peuvent devenir l'agent causal d'une infection à staphylocoque.

Les premiers scientifiques qui, en train d'étudier l'anatomie humaine longue duréeétaient près du cadavre, mouraient souvent, de sorte que le poison cadavérique était considéré comme la substance la plus dangereuse. Mais la médecine moderne a prouvé que le poison cadavérique n'est pas volatil. La cause du décès des scientifiques étudiant les cadavres était une infection du cadavre. Le corps humain est programmé pour préserver la vie, il élimine donc indépendamment toutes les substances dangereuses présentes dans les poisons. La cadavérine contenue dans le poison cadavérique appartient également à cette catégorie. Dans certains cas, la mort d'une personne ne peut être reconnue qu'à l'odeur désagréable qui se répand près du cadavre.

D'où vient cette saveur particulière ? Au moment de la mort, tous les processus qui ont eu lieu pendant la vie s'arrêtent, ce qui conduit à la décomposition. les organes internes et la libération de fluide. L'odeur du poison cadavérique est difficile à confondre avec une autre, car elle est douceâtre, suffocante, affecte de manière déprimante la psyché humaine et, dans certains cas, conduit à des attaques de panique.

Symptômes d'empoisonnement cadavérique

Les premiers signes d'intoxication cadavérique peuvent être suspectés par des symptômes similaires à la grippe ou à une intoxication alimentaire. Les principaux symptômes d'intoxication par cette substance sont les suivants :

respiration rapide et incapacité à respirer profondément;
augmentation de la salivation;
accès fréquents de toux;
nausées et vomissements sévères ;
difficulté à essayer de se concentrer;
diarrhée sévère;
convulsions;
faiblesse générale;
douleur dans l'estomac et le bas du dos.

L'empoisonnement du corps avec de la neurine est fatal.

Les pathologistes sont les plus susceptibles d'être empoisonnés par cette substance hautement toxique, car ils sont constamment en contact avec des cadavres. Par conséquent, les personnes exerçant cette profession doivent respecter certaines mesures de protection, telles que l'utilisation de gants et d'un masque spécial.

Premiers secours

Le corps humain peut éliminer indépendamment une petite quantité de poison cadavérique. Si une coupure fraîche est entrée en contact avec un cadavre, la plaie doit être lavée eau propre et cautériser avec de l'acide acétique. Une méthode plus humaine consiste à désinfecter la zone coupée avec de l'iode. Si une personne en contact avec un cadavre a une forte immunité, elle, même dans le cas le plus dangereux, n'est pas menacée d'empoisonnement. Si vous doutez de la stabilité de votre système immunitaire, il est préférable d'éviter tout contact avec les morts. Après le retrait du corps, l'endroit sur lequel il repose doit être désinfecté et la pièce doit être bien lavée.

L'odeur cadavérique se fait sentir dans la pièce pendant longtemps, donc si vous ne pouvez pas l'enlever vous-même, vous pouvez utiliser les services de services de désinfection professionnels.

Si vous vous retrouvez à montrer des signes d'empoisonnement cadavérique, vous devez prendre des mesures. De la rapidité avec laquelle les premiers secours ont été prodigués en cas d'empoisonnement Substance nocive dépend de l'état de la personne. Tout d'abord, il est nécessaire d'empêcher de grandes quantités de substances toxiques de pénétrer dans la circulation sanguine. Pour éliminer l'intoxication du corps avec du poison cadavérique, il est nécessaire d'éliminer les substances toxiques qui y sont entrées. À ces fins, des laxatifs, des sorbants sont utilisés (Atoxil, Enterosgel, Charbon actif etc.), lavements nettoyants. De plus, pour éliminer le foyer d'intoxication, vous devez boire beaucoup d'eau.

Comment éviter l'empoisonnement ?

Pour ne pas être empoisonné par le poison cadavérique, il suffit de ne pas contacter le défunt. Si cela échoue, vous devez vous protéger au maximum avec des gants, un pansement de gaze. Si votre corps est affaibli par une maladie, essayez de rester à l'écart du cadavre. Le poison cadavérique ne constitue pas une menace pour les personnes atteintes bonne immunité, et de petites doses de ptomaïnes ont la capacité de stimuler le corps humain, car elles sont constituées de substances biologiques qui activent de nombreuses réactions biochimiques. Un exemple frappant de cela peut être le médicament ASD, développé après la Seconde Guerre mondiale. Il a été produit par sublimation de farine de viande et d'os à haute température. Avec l'aide des TSA, les plaies, les brûlures, les maladies de la peau, les maladies infectieuses et oncologiques sont traitées.