Qui est enseigne dans l'armée. Comprendre les grades militaires

Insigne(de l'église-slave. prapor "bannière") - un rang militaire (rang, catégorie) dans les forces armées et d'autres structures de "pouvoir" de certains États.

Empire russe

Enseignes

Dans l'armée russe, par décret du tsar Alexei Mikhailovich en 1649 pour la première fois enseignes des porte-drapeaux ont commencé à être appelés, nommés parmi les guerriers les plus courageux, physiquement forts et éprouvés dans les batailles.

Pierre Ier, créant une armée régulière, introduit un grade militaire en 1712 insigne en tant que premier (junior) grade d'officier en chef dans l'infanterie et la cavalerie. rang militaire « insigne » , dans l'infanterie de l'armée russe, dans la période de 1712 à 1796, correspondait au grade de baïonnette-junker dans l'artillerie.

Depuis 1884, le grade de premier officier pour les diplômés des écoles militaires était un sous-lieutenant (cornet - dans la cavalerie), mais le grade insigne comment le grade de premier officier a également été conservé dans la milice caucasienne en temps de guerre ; et aussi pour enseignes de réserve. De plus, le grade d'enseigne était attribué aux grades inférieurs, promus officiers pour les distinctions militaires.

Selon le Règlement provisoire sur les enseignes de la réserve d'infanterie et de cavalerie de 1886 rangs inférieurs, bénéficiant des avantages de l'instruction de 1ère catégorie conformément au Règlement militaire de 1874, a eu la possibilité de passer volontairement l'examen pour le grade d'enseigne. Par la suite, le Règlement provisoire de 1886 fut étendu à d'autres types de troupes. Ceux qui réussissaient l'examen pour le grade d'enseigne étaient dans la réserve pendant 12 ans et devaient suivre six semaines de formation militaire, qui avait lieu chaque année depuis 1893. Par arrêté du département militaire de 1895 n° 171, cet examen a été établi comme obligatoire pour tous les conscrits qui bénéficient des avantages éducatifs de la 1ère catégorie. Après la publication de l'ordre du département militaire de 1899 n ° 104 pour une formation militaire de six semaines, ils ont également commencé à faire appel aux grades inférieurs de réserve parmi les volontaires correspondant à la qualification éducative de la 1ère catégorie, qui lors de ces formations les camps devaient passer des examens pour le grade d'enseigne.

En 1905, pour la première fois, ils sont appelés pour un entraînement militaire de deux mois dans la réserve. rangs inférieurs, correspondant au titre d'études de 2e catégorie, qui a volontairement exprimé le désir de servir ces frais afin de réussir l'examen pour le grade d'enseigne.

Le 10/08/1912, l'empereur Nicolas II a adopté le règlement sur les diplômes accélérés lors de la mobilisation de l'armée du corps des pages de Sa Majesté impériale, des écoles militaires et spéciales, selon lequel en temps de guerre le temps de formation des officiers dans les écoles militaires était réduit à 8 mois, les diplômés de ces cours accélérés ont reçu l'enseigne de rang.

Avant la mobilisation de 1914, les officiers étaient tous ceux qui occupaient des postes d'officiers dans l'armée et la marine ou étaient enrôlés dans la réserve ou à la retraite après le service, il y avait encore des adjudants dans la réserve. Après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le déploiement des troupes, d'une part, et les pertes énormes dans le corps des officiers, d'autre part, ont nécessité de nombreux diplômes hâtifs des écoles militaires, puis des écoles d'enseignes.

Jusqu'en 1917 rang insigne attribué aux personnes ayant suivi un cursus accéléré d'écoles ou d'écoles militaires enseignes et réussi des examens dans un programme spécifique. En temps de guerre, il était également permis de conférer le titre insigne pour les distinctions militaires (sans examen) aux sous-officiers ayant suivi une formation supérieure ou secondaire. habituellement enseignes ont été nommés commandants de peloton et à leurs postes respectifs.

Après la Révolution d'Octobre 1917, dans un certain nombre d'armées blanches, le rang « insigne » a été aboli, cependant, tous les enseignes qui sont arrivés volontairement dans les rangs des armées l'ont porté pendant un certain temps avant d'être promus sous-lieutenants.

Dans certaines armées blanches, comme par exemple l'armée populaire de Komuch et l'armée sibérienne de la République sibérienne, au contraire, le grade d'enseigne a été laissé, mais des manches complètement différentes lui ont été introduites. insigne .

Enseignes

Insigne- grade militaire, jusqu'en 1907 le grade de sous-officier le plus élevé de Russie, au-dessus du sergent-major et au-dessous de l'enseigne (en 1907−1917 en dessous de l'enseigne ordinaire). Correspond au titre moderne contremaître .

Le poste d'enseigne est apparu dans l'armée russe Streltsy peu de temps après l'apparition des sous-officiers proprement dits - des officiers en chef subalternes qui étaient initialement responsables au combat du mouvement et de la préservation de la bannière (enseigne). En raison de la haute responsabilité de la tâche à accomplir, les officiers les plus intelligents ont été nommés assistants de l'enseigne, ce qui a conduit au fait que les enseignes ont commencé à être considérées comme les plus hautes parmi les sous-officiers.

En Russie aux XVIIe-XXe siècles, un adjudant était l'un des grades de sous-officier:

de 1826 jusqu'à l'introduction du grade d'adjudant en 1907 - le grade de sous-officier le plus élevé

· en 1880−1903, le titre de diplômés des écoles de cadets d'infanterie avant qu'ils n'obtiennent le grade d'officier ;

· en 1906−1917 le titre de sous-officiers.

Enseignes de Zauryad

Enseigne Zauriade- de 1907 à 1917 dans l'armée russe, le grade militaire le plus élevé pour les sous-officiers. Les insignes des enseignes ordinaires ont été établis bretelles enseigne avec un grand astérisque (plus grand officier) dans le tiers supérieur de l'épaulette sur la ligne de symétrie. Le grade était attribué aux sous-officiers les plus expérimentés, avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il a commencé à être attribué aux enseignes comme encouragement, souvent juste avant l'attribution du premier grade d'officier supérieur (enseigne ou cornet).

Jusqu'en 1907, contrairement à une idée fausse commune, le grade d'enseigne n'existait pas, ainsi que la position, les soi-disant enseignes qui agissaient en tant qu'officiers et, dans leur statut juridique, étaient assimilées à des enseignes, mais pour une raison quelconque ne portaient pas de épée d'officier.

Les sous-officiers de Zauryad avaient un uniforme d'officier, mais sans épaulettes et avec des distinctions spéciales sur les bretelles; ils recevaient des indemnités selon la position de l'officier; ils disposent du pouvoir disciplinaire sur un pied d'égalité avec les officiers subalternes et sont eux-mêmes soumis aux peines prévues pour les officiers. Lors de la démobilisation, tous les sous-officiers, sans exclure ceux qui n'avaient pas terminé leurs périodes obligatoires de service actif, ont eu la possibilité de profiter du transfert dans la réserve, ou - ayant un diplôme et n'ayant pas dépassé l'âge de 28 ans - entrer dans les écoles de cadets pour acquérir le droit d'être promu officier, ou entrer dans les postes de sergent-major dans les troupes. Dans ce dernier cas, ils conservaient leur grade et leur uniforme, et acquéraient en même temps le droit à l'entretien et aux avantages attribués aux sergents-majors sur-enrôlés.

l'URSS

En 1917−1946. en rouge, puis jusqu'en 1972 dans les rangs de l'armée soviétique insigne ou similaire n'existait pas.

Grade dans les forces armées de l'URSS insigne introduit le 1er janvier 1972 (simultanément au grade d'aspirant, décret du Présidium du Soviet suprême de l'URSS du 18 novembre 1971).

Depuis le 12 janvier 1981 dans l'armée soviétique, les unités côtières et l'aviation Marine, les troupes frontalières et internes des forces armées de l'URSS ont introduit un grade militaire Adjudant supérieur(en même temps que l'introduction à Marine Rangs de l'URSS aspirant principal ).

La fédération Russe

Récit

Dans les Forces armées modernes de la Fédération de Russie (AF de Russie), le grade d'enseigne pré-révolutionnaire correspond au grade Insigne .

Les sous-officiers (et aspirants) russes modernes constituent une catégorie distincte de personnel militaire. Selon leur position officielle, leurs devoirs et leurs droits, ils occupent une place proche des officiers subalternes, ils sont leurs plus proches assistants et supérieurs pour les soldats (marins) et les sergents (contremaîtres) d'une unité avec eux.

Depuis le début de 2009, la liquidation progressive de l'institut des enseignes et aspirants dans les forces armées RF a commencé. On supposait que les sous-officiers seraient remplacés par des sergents contractuels professionnels, dont le programme cible fédéral pour la formation avait déjà été approuvé.

"L'institut des enseignes, qui comptait 142 000 personnes, a été liquidé dans l'armée", a assuré le chef d'état-major général des forces armées russes, le général d'armée Nikolai Makarov. « Nous avions 142 000 enseignes. Au 1er décembre 2009, il n'en restait plus. Environ 20 000 sous-officiers qui occupaient des postes de commandement ont été nommés, les autres ont été licenciés ou déplacés vers des postes de sergents.

Selon l'hypothèse, depuis décembre 2010, en janvier-mars, les personnes au rang de insigne ou alors Adjudant supérieur, et ceux qui n'avaient pas encore expiré le contrat ont servi dans le grade précédent avec la conservation du grade et des insignes.

Dans le même temps, l'abolition de l'institution des enseignes n'a pas affecté les troupes internes MIA, Service des gardes-frontières, FSB , OFS, Troupes Ministère des situations d'urgence et d'autres formations militaires autres que le ministère russe de la Défense, en outre, il existe un rang spécial dans les forces de l'ordre insigne .

Dans le jargon de l'armée, l'enseigne s'appelait "pièce", aspirant - "poitrine".

Le 27 février 2013, lors du conseil élargi du ministère de la Défense de la Fédération de Russie, le ministre de la Défense de la Russie S. Shoigu a annoncé le retour de l'institut des enseignes et sous-officiers aux forces armées russes.

Le 1er juillet, le ministère de la Défense a mis en vigueur un nouveau tableau des effectifs, dans lequel, pour la première fois en cinq ans, des postes spéciaux sont apparus pour les enseignes et les aspirants. Selon le chef de la Direction principale du personnel (GUK) du ministère de la Défense, le colonel général Viktor Goremykin, environ 100 postes ont été attribués aux sous-officiers et aux aspirants, parmi lesquels seuls les combattants - "pas d'entrepôts, pas de bases" était la principale exigence du ministre de la Défense Sergueï Choïgou. Ces postes sont généralement classés en du commandant (le commandant peloton de maintenance, le commandant groupe de combat, véhicule de combat, poste de combat) et techniques (technicien d'entreprise, chef de poste radio, électricien, ambulancier, chef d'atelier de réparation, chef d'unité technique, etc.). Depuis le 1er décembre 2008, ces postes étaient considérés comme des sergents. Le secrétaire d'État du ministère de la Défense, Nikolai Pankov, a déclaré que les postes d'enseignes nécessitent une éducation spéciale, mais "n'atteignent pas" les officiers.

Héros de la Russie

Dans la Russie moderne, il existe de nombreux adjudants du ministère russe de la Défense et MIA La Russie a reçu le titre élevé de Héros de la Fédération de Russie.

Barinov Sergey Mikhailovich - policier-chauffeur

Garmash Artyom Vladimirovitch - tireur d'élite forces spéciales mobiles

Dneprovsky Andreï Vladimirovitch - le commandant peloton de grenades mitrailleuses

Katunkin Artyom Viktorovich - employé de l'unité des forces spéciales

Kozlov Oleg Anatolyevitch - tireur d'élite Tereshkin Oleg Viktorovich - commandant adjoint du peloton d'un détachement des forces spéciales

Shantsev Sergey Vladimirovich - commandant adjoint du groupe de reconnaissance

Dans l'art

Deux traditions de l'image des enseignes peuvent être distinguées. Léon Tolstoï dans les histoires "Raid" et "Sébastopol en août" montre des enseignes comme de jeunes officiers talentueux. Dans les deux histoires enseignes sont en train de mourir. Au contraire, Tchekhov (l'histoire "Aboli!") Dépeint le héros- insigne mesquin et vaniteux.

À partir de 1914−1915. en Russie, il y a une perception différente du mot « insigne » . Depuis lors de la Première Guerre mondiale, les cours accélérés des écoles et écoles militaires enseignes environ 220 000 diplômés, le concept « insigne » est souvent devenu une désignation dérisoire d'un officier étroit d'esprit et peu instruit des «classes inférieures». Des chansonnettes sont apparues: «J'étais concierge, tout le monde s'appelait Volodia, et maintenant je insigne- votre honneur! En relation avec la hâte de l'éducation militaire et de la formation militaire, ils ont été définis en plaisantant par les mots: «Un poulet n'est pas un oiseau, insigne- pas un officier.

Dans le folklore militaire de la période soviétique et post-soviétique insigne, en règle générale, est un type étroit d'esprit, grossier et voleur, occupant un poste lié à la gestion des valeurs matérielles et s'appropriant et vendant activement ces valeurs. Un tel stéréotype se reflète souvent dans l'art et les médias, par exemple dans la série "Soldats" - les images des enseignes Anatoly Danilovich Danilyuk et Oleg Nikolaevich Shmatko (même dont le nom de famille contient une allusion à un surnom méprisant: " shmat" en ukrainien signifie "morceau"). Par souci de justice, il convient de noter que dans la même série, l'aîné insigne Zhanna Semyonovna Topalova est présentée comme une femme honnête et gentille qui s'est battue dans des "points chauds". Également présenté dans la série insigne Sokolov, qui était un soldat dans la première saison, qui est présenté comme une personne intelligente, mais avec un caractère trop mou.

Satiriquement mauvais, pratiquement, moqueusement insigne brillamment représenté dans la série télévisée humoristique « Attention, moderne ! 2" et "Attention, Zadov !" ( insigne Vasily Petrovich Zadov interprété par Dmitry Nagiev). Le même exemple est "l'enseigne sauvage" Kazakov du film "DMB" (le rôle est joué par Sergei Artsibashev).

Montré différemment insigne dans les longs métrages soviétiques les plus populaires "In the Zone of Special Attention" et "Return Move", dont l'un des personnages principaux est le gardien insigne troupes aéroportées Volentyr, personnifiant une combinaison de toutes les qualités positives d'un vrai militaire et étant à l'opposé des personnages de la série moderne susmentionnée sur le thème de l'armée. Il éduque par son exemple personnel Privé la composition du service militaire et, étant plus âgé et plus sage dans la vie, aide au développement professionnel et personnel d'un jeune officier qui vient de sortir d'une école militaire (dans laquelle la plupart des futurs officiers sont entrés après l'obtention de leur diplôme, après avoir passé le service militaire dans le forces armées).

Sous une forme similaire, mais avec un accent plus tragique, les images d'enseignes dans les films "Checkpoint" ( insigne Ilyich) et "9e compagnie" ( insigne Dygalo). Sans nier les qualités positives d'un militaire, ces images montrent un homme, un combattant qui a pris le poids de la guerre dans des "points chauds" et a sacrifié toutes les perspectives personnelles possibles et l'avenir de ses proches (famille, carrière et juste civil vie) à cette cause.

Une image positive d'un enseigne dans la période post-soviétique est également montrée dans la série télévisée "Forces spéciales" sur l'exemple des adjudants des forces spéciales Khrustalev (indicatif d'appel "Khrust"), Shakhmametyev (indicatif d'appel "Shah") et Kobrin (indicatif d'appel "Serpent") (les rôles sont joués par Igor Lifanov, Andrey Zibrov et Alexander spout). L'opposé complet de la série sont les enseignes Funtasov et Agaptsev (apparaissent dans la série "Broken Arrow")

Dans la Russie antique, il n'y avait pas de grades militaires et les commandants étaient nommés en fonction du nombre de soldats dans leur subordination - directeur de dix, centurion, directeur de mille. Nous avons découvert quand et comment les majors, les capitaines et les généralissimes sont apparus dans les armées russes et autres.

Insigne

Les enseignes de l'armée russe étaient à l'origine appelées porte-drapeaux. De la langue slave de l'Église "prapor" - une bannière. Le titre a été introduit pour la première fois en 1649 par décret du tsar Alexei Mikhailovich. Le haut rang d'enseigne des soldats russes devait mériter leur courage et leurs prouesses militaires.

Le fils d'Alexei Mikhailovich, Peter I, lors de la création d'une armée régulière en 1712, a introduit le grade militaire d'enseigne comme premier grade (subalterne) d'officier en chef dans l'infanterie et la cavalerie.

Depuis 1884, le premier grade d'officier après avoir quitté l'académie militaire était un sous-lieutenant (pour les cavaliers - un cornet), tandis que le grade d'enseigne était conservé par les officiers de réserve, dans la police du Caucase et en temps de guerre. De plus, le grade d'enseigne pouvait être reçu par des soldats qui se sont distingués au cours de la bataille.
Depuis 1886, les grades inférieurs pouvaient passer l'examen d'enseigne. Les candidats qui réussissaient l'examen étaient dans la réserve pendant 12 ans et devaient suivre six semaines d'entraînement militaire par an.

À l'automne 1912, Nicolas II approuva le Règlement sur la graduation accélérée lors de la mobilisation de l'armée du Corps des Pages de Sa Majesté Impériale, des écoles militaires et spéciales. Désormais, il était possible de devenir enseigne après 8 mois de formation. Ainsi, les enseignes sont devenues, pour ainsi dire, les «premiers officiers», ce qui a affecté l'attitude à leur égard dans l'armée impériale russe.

De 1917 au 1er janvier 1972, le grade d'enseigne n'existait pas. En termes de statut, les «nouveaux adjudants» étaient supérieurs au contremaître et inférieurs au sous-lieutenant. En comparaison avec les rangs pré-révolutionnaires, l'enseigne soviétique était égale à la sous-enseigne de l'armée tsariste.
Depuis 2009, l'institut des enseignes a été liquidé, mais en février 2013, le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé le retour des instituts des enseignes et aspirants dans l'armée et la marine.

Dans le Dictionnaire de l'argo russe de Yelistratov, il est noté que les enseignes sont appelées "pièces" dans le jargon militaire.

Sergent

Le mot "sergent" est venu en russe du français (sergent) et en français - du latin (serviens). Il se traduit par "employé".

Les premiers sergents sont apparus au XIe siècle en Angleterre. Ce n'est qu'alors qu'on l'appelait non pas les militaires, mais les propriétaires terriens qui exécutaient diverses missions pour le roi. Au XIIe siècle, les sergents en Angleterre étaient également appelés employés qui exerçaient des fonctions de police.

En tant que grade militaire, « sergent » n'apparaît qu'au XVe siècle, dans l'armée française. Après cela, il passa dans les armées allemande et anglaise, et au 17ème siècle - dans la russe. Le titre a été utilisé de 1716 à 1798, lorsque Pavel Premier a remplacé les grades de sergent et de sergent principal par sous-officier et sergent-major, respectivement.

Dans l'Armée rouge, le grade de "sergent" apparaît le 2 novembre 1940. La particularité des sergents soviétiques était que non pas des militaires réguliers, mais des conscrits devenaient des sergents, ce qui, selon le plan de la direction militaire soviétique, augmentait les qualités de mobilisation de l'armée. Cette approche a porté ses fruits - en décembre 1979, en 2 semaines, un grand groupe de troupes a été formé pour entrer en Afghanistan (50 000 soldats, sergents et officiers).

Absolument excellent système de sergents dans l'armée américaine. Selon les données de 2010, les sergents représentent environ 40% du nombre total des forces armées. Sur plus de 1 371 000 membres du personnel de l'armée américaine, 547 000 sont des sous-officiers américains. Parmi ceux-ci: 241 500 sont des sergents, 168 000 sont des sergents d'état-major, 100 000 sont des sergents de classe 1, 26 900 sont des sergents-chefs, 10 600 sont des sergents-majors.

Un sergent dans l'armée américaine est le premier après Dieu pour les soldats et les sous-lieutenants. Les sergents les forment et les patronnent.

Lieutenant

Le mot "lieutenant" vient du français lieutenant, qui se traduit par "adjoint". Au début du XVe siècle en France, c'était le nom donné aux commandants qui occupaient les postes de commandants adjoints de détachements, après quoi ils étaient commandants adjoints de compagnies, dans la marine on les appelait capitaines adjoints de navires. A partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, le "lieutenant" devient un grade militaire.

Dans l'Espagne des XVe-XVIe siècles, la même position était appelée "lugar teniente" ou simplement "teniente".

En Russie, de 1701 à 1917, le grade de lieutenant était uniquement dans la flotte impériale. En URSS, le grade de lieutenant a été introduit le 22 septembre 1935 comme premier grade d'officier obtenu à la fin d'une école militaire ou à la fin d'un département militaire dans les universités civiles. Le grade de lieutenant est décerné aux sous-lieutenants après l'expiration de la période de service établie avec une attestation positive.

Capitaine

"Capitaine" et "kaput" sont des mots de la même racine. En latin, caput signifie tête. Capitaine se traduit par "commandant".

Pour la première fois, le titre de "capitaine" fut de nouveau utilisé en France, au Moyen-Age les chefs d'arrondissements militaires s'appelaient ainsi. À partir de 1558, les commandants de compagnie ont commencé à être appelés capitaines et les chefs de districts militaires ont commencé à être appelés capitaines généraux.

En Russie, le grade de capitaine est apparu au XVIe siècle. Alors ils ont commencé à appeler les commandants de compagnie. Dans les régiments de cavalerie et de dragons et dans le corps de gendarmerie, depuis 1882, le capitaine s'appelait le capitaine, et dans les régiments cosaques - le capitaine.

Jusqu'en 1917, le grade de capitaine d'infanterie de l'armée était égal au grade de major de l'armée moderne, le grade de capitaine de la garde était égal au grade de lieutenant-colonel de l'armée.

Dans l'Armée rouge, le grade de capitaine est introduit le 22 septembre 1935. dans le même temps, les grades de capitaine des 1er, 2e et 3e grades et de capitaine-lieutenant (ce dernier correspond au grade de capitaine) sont instaurés pour le personnel naval de la Marine.

Dans l'artillerie, le grade de capitaine correspond au poste de chef de batterie (combatr).

Principal

Major se traduit par "senior". Che Guevara est également major, puisque dans les pays hispanophones, le grade de commandant est égal à celui de major.

Le titre est apparu au XVIIe siècle. C'était le nom des assistants du commandant du régiment chargés de l'alimentation et de la garde. Lorsque les régiments ont été divisés en bataillons, les majors sont devenus des commandants de bataillon.

Dans l'amia russe, le grade de major a été introduit par Pierre Ier en 1698. Par analogie avec les majors généraux de l'époque, les majors recevaient non pas une étoile, comme ils le font maintenant, mais deux. La différence entre les grades était dans la frange sur les épaulettes. Pour les généraux de division, elle avait un général, tordu, pour les majors - un officier d'état-major, fait de fils fins.

Mais à côté des maréchaux et des généraux, il y a aussi des généralissimes. Pour la première fois dans l'histoire de la Russie, le titre de « généralissime » a été accordé le 28 juin 1696 par Pierre Ier au gouverneur A.S. Shein pour des opérations réussies près d'Azov (nous ne parlons pas de « généralissimes amusants »). Officiellement, le grade militaire de généralissime a été introduit en Russie par le Règlement militaire de 1716.

Les généralissimes de l'histoire russe étaient: le prince Alexandre Menchikov (1727), le prince Anton Ulrich de Brunswick (1740), Alexandre Suvorov (1799).

Après la Grande Guerre patriotique, le 26 juin 1945, le plus haut grade militaire "Généralissime de l'Union soviétique" a été introduit par décret du Présidium du Soviet suprême de l'URSS. Le lendemain, Joseph Staline a reçu ce titre. Selon les mémoires de Rokossovsky, il a personnellement persuadé Staline d'accepter le grade, affirmant qu '"il y a de nombreux maréchaux, mais un seul généralissime".

La plupart des gens qui ne sont pas liés à l'armée ont une idée très vague des enseignes, qui s'est développée en regardant des séries télévisées ou en entendant des anecdotes. Pour eux, un enseigne est, au mieux, un homme d'affaires entreprenant en uniforme qui, à l'occasion, « ne ratera pas les siens », et au pire, une sorte de buveur stupide.

Mais en fait, tout est bien différent.

Enseigne : le sens du mot

L'histoire du mot "enseigne" remonte à la langue slave de l'Église, dans laquelle la bannière s'appelait "l'enseigne". Par conséquent, un enseigne est une personne portant une bannière. Mais le mot "bannière" vient du lexème "savoir". D'autres mots, comme « sens », « familier », viennent aussi de lui. Par conséquent, la bannière est un attribut élevé au niveau d'un symbole, par lequel l'appartenance d'une unité militaire, son «visage» a été déterminée. Entrant dans la bataille, le porte-drapeau était toujours en avance sur l'armée qui avançait, portant une bannière. De plus, en cas de perte de la bannière de bataille, l'unité militaire à laquelle elle appartenait était dissoute dans la honte. Par conséquent, les personnes les plus courageuses et les plus fortes, tant physiquement que moralement, ont été sélectionnées pour une mission aussi honorable.

Enseigne comme grade militaire

Le grade militaire d'enseigne a été introduit pour la première fois en 1649 par le deuxième des tsars de la dynastie Romanov, Alexei Mikhailovich. De plus, ce titre était une récompense, qui devait être gagnée sur le champ de bataille avec sa bravoure, son dévouement et son courage. Mais Pierre Ier, le fils d'Alexeï Mikhaïlovitch, qui lui succéda sur le trône royal, lors de la création de sa nouvelle armée régulière, transforma le grade d'enseigne en grade militaire en 1712. Maintenant, le plus jeune des officiers de l'infanterie et de la cavalerie est devenu ainsi.

En 1884, les choses ont encore changé. Le titre "d'enseigne" a cessé d'être le premier parmi les officiers. Dans l'armée active, il est remplacé par un « sous-lieutenant » (« cornet » dans la cavalerie). Cependant, en tant qu'officier, il a été retenu pour l'armée de réserve et la police caucasienne. Aussi, le titre d'« enseigne » pouvait être attribué aux soldats qui se sont particulièrement distingués durant les hostilités.

Depuis 1886, les militaires subalternes avaient la possibilité d'obtenir le grade d'enseigne en passant des examens spéciaux, mais après cela, étant déjà dans la "réserve", ils devaient passer un mois et demi par an.

Les changements suivants avec la possibilité d'obtenir un grade se sont produits sous le règne de Nicolas II. En 1912, le monarque approuve une disposition qui permet l'attribution du grade d'enseigne aux cadets des écoles militaires et spéciales en cas de libération accélérée (après 8 mois de formation) en lien avec la mobilisation dans l'armée.

Ainsi, pendant la guerre de 1914-1918, les « premières » enseignes formaient la base de l'état-major, dirigeant de petites unités ou des équipages de mitrailleuses.

55 ans sans enseigne

Avec l'arrivée au pouvoir des bolcheviks (1917), le grade militaire d'enseigne est aboli, comme d'ailleurs tous les autres grades militaires. Fait intéressant, le premier commandant suprême de l'Armée rouge après la 17e année était N.V. Krylenko, qui sous Nicolas II n'était qu'un enseigne.

Pendant 55 ans, l'armée soviétique a existé sans l'institution des enseignes, et ce n'est que le 1er janvier 1972, sur ordre du ministère de la Défense de l'URSS, que ce titre est revenu dans le pays. Le département militaire considérait que les postes occupés par les contremaîtres et les sous-lieutenants pouvaient être occupés par une catégorie distincte de personnel militaire - les enseignes (aspirants de marine). Ainsi, il s'est avéré que l'enseigne est un type distinct de personnel militaire qui n'est ni un soldat ni un officier, mais qui en même temps marque clairement la frontière entre eux.

Une autre tentative de se débarrasser des enseignes

En décembre 2008, Anatoly Serdyukov, alors ministre de la Défense, a de nouveau décidé de liquider l'institution des enseignes, espérant qu'elles pourraient être remplacées par des sergents contractuels ayant fait des études supérieures. Dans le même temps, il a renvoyé des rangs des forces armées russes environ 140 000 militaires avec le grade d '"enseigne". Mais Sergei Shoigu, qui a remplacé Serdyukov en avril 2013, est revenu sur cette décision.

Cependant, en particulier pour les sous-officiers, le tableau des effectifs a été révisé avec le souhait particulier du nouveau MO - "pas d'entrepôts ni de bases".

Nouveaux effectifs pour les enseignes

Conçu spécifiquement pour les enseignes (aspirants), le nouveau comprenait une centaine de postes, tous classés "combat". Ils sont généralement divisés en deux groupes :

Commandant (commandants : pelotons, groupements tactiques, poste de combat, véhicules).
Technique (électricien, responsable d'une station radio, responsable d'un atelier de réparation, responsable d'une cellule technique, etc.).

C'est-à-dire tous les postes que Serdyukov a décidé de faire des sergents à partir du 1er décembre, sans absolument tenir compte du fait qu'ils nécessitent un enseignement professionnel secondaire spécial. Le ministère de la Défense, sous la direction de Shoigu, a corrigé cela en donnant des postes pour le personnel de sergent, qui correspondent à leur prof. formation (commandant d'escouade, véhicule de combat, commandant adjoint d'un peloton, etc.).

Mais même sans entrepôts toujours pas fait. Le poste de "responsable d'entrepôt" pour les sous-officiers restait, seulement maintenant il concernait exclusivement des entrepôts militaires - des armes. Quant aux vêtements et à la nourriture, il fut décidé de les confier au service de spécialistes civils.

Comment obtenir le grade d'enseigne dans l'armée

Actuellement, il existe 13 écoles d'enseignes en Russie, où des spécialistes sont formés pour les forces armées. Par conséquent, pour obtenir le titre "d'enseigne" dans l'armée, vous pouvez utiliser les méthodes suivantes :

Rejoignez l'armée pour le service militaire. Là, après s'être montré du bon côté, demander par écrit au commandement de l'unité d'envoyer des enseignes pour étudier à l'école. Mais il y a une mise en garde. En règle générale, le commandement ne prend en compte que les rapports des militaires qui ont déjà purgé plus de la moitié de la durée prescrite.
Si le service militaire est déjà derrière lui et que le soldat de réserve souhaite se réengager dans l'armée dans le cadre du contrat, il peut alors déclarer immédiatement son désir d'entrer à l'école d'enseignes sans être d'abord envoyé à
Après la conclusion du contrat, soumettez un rapport sur le désir d'étudier à l'école d'enseignes directement au commandant de votre unité.

De plus, dans certaines universités, l'admission de cadets est autorisée, qui, même sans avoir terminé le service de conscription, mais en même temps s'étant inscrits et étudiés à l'université dans le cadre du programme d'enseignement secondaire spécial, obtiennent le grade d'enseigne. Ainsi, l'Académie des forces de missiles stratégiques forme des pilotes pour les systèmes de missiles mobiles, car il est prévu d'éliminer complètement l'utilisation de sous-officiers à ce poste.

Conditions d'études à l'école des enseignes

Les conditions d'études à l'école dépendent directement de la spécialité militaire choisie par le cadet. Ils peuvent être de 5 à 10 mois si le cadet a déjà effectué son service militaire et possède déjà une spécialité spécialisée.

Dans le cas d'un début de formation "à partir de zéro" (un cadet inscrit sans service militaire ou n'ayant pas de spécialité militaire spécialisée), la période peut aller jusqu'à 2 ans et 10 mois.

Après avoir obtenu leur diplôme de l'école des enseignes, les militaires concluent un contrat avec le ministère de la Défense pour une durée d'au moins 5 ans.

Enseigne aujourd'hui

Dans les réalités modernes, les stéréotypes dominants sur les enseignes en tant que gestionnaires d'entrepôt sont devenus sans objet.

Aujourd'hui, un enseigne est un "technicien" qui est en charge d'équipements militaires complexes et de communications. Il gère le transport transportant les lanceurs, prend part au combat avec les officiers.

L'enseigne de l'armée russe moderne est passée d'un gestionnaire d'approvisionnement à un véritable spécialiste militaire.

Le poste d'enseigne est apparu dans l'armée russe Streltsy peu de temps après l'apparition des sous-officiers proprement dits - des officiers subalternes qui étaient initialement responsables au combat du mouvement et de la préservation de la bannière (enseigne) de la centaine de streltsy. En raison de la haute responsabilité de la tâche à accomplir, les officiers "inférieurs" les plus intelligents ont été nommés assistants de l'enseigne, ce qui a conduit au fait que les enseignes ont commencé à être considérées comme les plus hautes parmi les sous-officiers. En campagne, ce sont eux, et non les enseignes, qui portaient la bannière de l'unité.

Sous-enseigne (ceinture-enseigne) du 33e régiment Staro-Ingermanland, junker standard du 7e régiment de dragons Novorossiysk et sous-enseigne des Life Guards de l'escadron de cosaques de l'Oural.

En Russie, aux XVIIe-XXe siècles, un sous-enseigne est l'un des grades de sous-officier, introduit pour la première fois par le décret "Sur les grades militaires" en 1680 pour tous les régiments - tir à l'arc, soldats et reiters, de statut supérieur à un caporal et inférieur à un enseigne. En 1698-1716, avant l'adoption du Règlement militaire pétrinien, l'enseigne avait un statut inférieur à celui du capitaine et supérieur à celui du sergent. En 1716-1722, avant l'adoption du tableau des grades, l'enseigne avait un statut supérieur à un caporal et inférieur à un capitaine, puis jusqu'en 1765 - au-dessus d'un capitaine et au-dessous d'un sergent. En 1765-1798 - au-dessus du capitaine et en dessous du sergent subalterne, en 1798-1826 - au-dessus du sous-officier subalterne et en dessous du sergent. Dans la garde, depuis 1838, le grade d'enseigne n'a été aboli et rétabli qu'en 1884, bien qu'il soit resté un grade facultatif pour les élèves des établissements d'enseignement de la garde, égal au grade de cadet, jusqu'en 1859. Dans la campagne à vie de 1741-1761, les enseignes appartenaient à la classe VIII de la Table avec les furiers et les sous-sergents, c'est-à-dire qu'ils étaient assimilés à des capitaines-lieutenants de la garde.

Lieutenant des régiments Reiter. années 1680.

Lieutenant Dudnikov. Portrait par V. A. Poyarkov.

Dans le portrait du plein St. George Dudnikov, sur les bretelles d'un lieutenant, les insignes du sergent-major cousus sur le dessus sont clairement visibles.
Depuis 1716, conformément à la Charte de Pierre le Grand, les enseignes ont été chargées de commander les traînards en marche et de surveiller les malades et les blessés en marche. Les enseignes d'origine russe recevaient 13 roubles de salaire annuel. Les enseignes des étrangers étaient payées 72 roubles chacune. En 1731, cette différence a été éliminée et 72 roubles par an ont été payés à toutes les enseignes. De 1800 à 1826, après l'abolition du grade de sergent, le lieutenant occupe un poste entre le sous-officier subalterne et le sergent-major, et de 1826 jusqu'à l'instauration en 1907 du grade d'adjudant ordinaire, l'enseigne devient le plus ancien des sous-officiers, occupant une position au-dessus du sergent-major et en dessous de l'enseigne. La raison de ce mouvement était non seulement le fait que, conformément à la logique formelle, l'enseigne devait être située sous l'enseigne, mais aussi le fait que depuis l'abolition du grade de sergent, les commandants des plutongs (pelotons) étaient les enseignes. En général, au cours des XVIIIe et XIXe siècles, les mandats des enseignes et les exigences relatives au niveau de leur formation militaire et générale ont changé à plusieurs reprises. Du milieu du XVIIIe siècle jusqu'à la réforme de 1826, le grade était aussi une sorte d'analogue du grade de volontaire - il produisait automatiquement des personnes qui avaient une formation secondaire classique complète et, par conséquent, le droit d'être promu à agent en chef. Avant l'introduction du système des écoles de cadets, les étudiants des établissements d'enseignement militaire supérieur étaient nommés enseignes. De plus, à cette époque, même l'épaulette d'un lieutenant était la même que l'épaulette d'un cadet. C'était une épaulette de soldat ordinaire, gainée sur les bords latéraux et le bord supérieur d'un étroit galon d'or. En 1880-1903, les cadets diplômés des écoles de cadets d'infanterie étaient automatiquement promus aux enseignes avant de recevoir le premier grade d'officier en chef. Jusqu'en 1880 et depuis 1903, les junkers étaient délivrés comme lieutenants aux troupes de la plupart des établissements d'enseignement militaire, qui n'ont pas montré de succès même minime dans leurs études ou qui ont commis une faute particulièrement discréditante, et donc libérés dans la 3ème catégorie (c'est-à-dire, non fait au moment de l'obtention du diplôme d'officiers supérieurs), ils ne pouvaient plus être promus aux enseignes ou enseignes de ceinture d'épée, ils ne pouvaient pas servir le grade d'enseigne, mais conservaient le droit d'être promus immédiatement au rang de sous-lieutenants, sous réserve d'une longue durée service irréprochable et réussite des examens dans le stock du programme de formation de l'enseigne. Dans la pratique, ces procédures ont généralement lieu au cours de la troisième année de service et les examens sont passés de manière assez formelle.

Lieutenant du 10th Novoingermanland Infantry Regiment Grigory Selinchuk, mars 1916.

Après l'affectation des commandants de peloton à la catégorie régulière des officiers en chef, seuls les commandants adjoints de peloton ont commencé à produire des enseignes. Depuis 1907, le titre était attribué exclusivement aux extra-conscrits. Leurs épaulettes ont acquis une forme hexagonale, comme celles des officiers. Sur la chasse, les enseignes avaient une bande longitudinale d'un galon de harnais de 5/8 pouces de large en couleur selon le métal des instruments du régiment. En plus de ce patch, ils portaient des patchs transversaux pour leur position. Deux galons - pour les postes de sous-officier séparé, trois galons - pour les postes de sous-officier de peloton, un large - pour les postes de sergent-major. Dans d'autres positions, les enseignes n'avaient pas de bandes transversales. Le salaire d'un lieutenant en 1913 était de 28,5 roubles par mois les trois premières années de service et de 33,5 roubles les suivantes. Pour le passage des deux premières années de service, l'enseigne a reçu une indemnité forfaitaire de 150 roubles et, pour 10 ans de service continu, une indemnité forfaitaire de mille roubles.

Il faut garder à l'esprit que depuis 1826, dans la garde (dans la soi-disant "vieille garde"), les enseignes étaient égales aux lieutenants de l'armée, mais n'appartenaient pas à la classe correspondante du tableau des grades, contrairement aux les sergents et les sergents de la garde qui étaient auparavant répertoriés plus âgés qu'eux. Depuis 1843, en termes juridiques, les junkers ont été assimilés à des enseignes et le même insigne a été établi pour eux - des épaulettes garnies le long du bord avec un étroit galon d'or. Les sous-enseignes (généralement de la noblesse) nommées pour agir en tant qu'officiers (commandants d'unités distinctes, etc.) portaient une ceinture avec un galon d'officier en chef et une lanière d'officier sur des armes blanches, et jusqu'en 1907 étaient appelées enseignes d'épée ou, en l'absence de motifs de promotion ultérieure au grade d'officier en chef - adjudant (jusqu'en 1884), bien que, contrairement à l'idée reçue, il ne s'agissait pas d'un grade ou d'un poste distinct à l'époque. Selon le statut du harnais-enseigne était égal au harnais-junker. Malgré la similitude générale au point d'indiscernabilité du statut de l'enseigne de ceinture d'épée et de l'enseigne ordinaire jusqu'en 1907, la différence fondamentale entre eux était que l'enseigne d'épée ne pouvait en aucun cas porter l'uniforme et les insignes d'un officier, n'était pas intitulé "votre honneur", c'est-à-dire e. est resté précisément un sous-officier, tout en exerçant des fonctions de premier officier.

Dans le cas où un sous-officier était promu lieutenant pour distinction ou en tant que candidat à la production d'officier en chef, il portait des insignes de sous-officier à son grade précédent (sergent-major ou sous-officier supérieur, séparé) sur le poursuite d'un lieutenant sur un galon.

L'épaulette d'un lieutenant au poste de sergent-major. 2e Siberian Rifle Adjutant General Count Muravyov-Amursky Regiment.

Depuis 1801, les sous-officiers de la noblesse, qui ont servi au moins trois ans dans le grade, ont reçu le droit d'être promus enseigne à leur retraite. D'autres sous-officiers, en cas de licenciement pour congé indéterminé ou de démission, pourraient être encouragés par l'attribution du grade supérieur. Dans la pratique, les sous-officiers étaient le plus souvent promus enseignes ou chefs d'orchestre. La position des enseignes de la garde était spéciale - même sans être promus dans la garde, les enseignes pouvaient prendre leur retraite avec un «grade militaire» ou entrer dans la fonction publique. Parallèlement, par exemple, jusqu'en 1859, un lieutenant de la garde pouvait prendre sa retraite ou être muté à l'armée en tant que lieutenant d'armée. Pour la cavalerie, une telle pratique dans la production de cornets n'était autorisée qu'à condition de réussir l'examen du programme de formation des junkers de cavalerie.

Selon le statut de l'insigne de l'Ordre militaire (croix de Saint-Georges) de 1913, tout militaire récompensé par son 1er degré était automatiquement transformé en enseigne (bien sûr, dans les branches de service et les unités où ce titre existait), et ceux décernés avec le 2e degré ont été faits dans des enseignes à la retraite ou dans la réserve. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, cette règle a commencé à être systématiquement violée.

Le 23 novembre 1917, le grade d'enseigne est aboli, comme tous les autres grades, grades et titres.

Il n'a pas été possible de remplacer les sous-officiers, qui ont été «liquidés en tant que classe» dans l'armée russe en 2009, par des officiers subalternes et des sergents contractuels. Puis, sous le précédent ministre de la Défense, 142 000 postes de militaires de cette catégorie ont été progressivement supprimés dans les Forces armées. On leur a demandé soit de changer les bretelles avec des étoiles espacées longitudinalement en «badges» de sergent, soit de démissionner. Mais déjà le 27 février 2013, le ministre de la Défense, le général d'armée Sergei Shoigu, a renvoyé les adjudants dans l'armée - avec la seule réserve que "pas d'entrepôts, pas de bases". Seuls les postes de combat et techniques dans les troupes.

Récit question

Dans l'armée russe, les enseignes ont commencé à être appelées porte-bannières (de l'"enseigne" slave de l'Église - bannière) en 1649. Les guerriers les plus expérimentés et les plus forts physiquement ont été sélectionnés dans leurs rangs. En tant que premier grade d'officier subalterne, le grade d'adjudant dans l'armée régulière a été introduit par Pierre Ier en 1712. Sous une forme ou une autre, ce titre a duré jusqu'en 1917, mais à ce moment-là, en raison de la graduation accélérée des écoles militaires, la promotion d'officiers de rang inférieur de la réserve pendant la Première Guerre mondiale (alors environ 220 000 personnes ont reçu des bretelles) le titre d'« enseigne » a perdu son éclat et son sens. Dans la plupart des cas, les vrais officiers des enseignes n'ont pas fonctionné.

Dans l'armée soviétique, le titre d '«enseigne» (dans la marine - «aspirant») a été relancé en 1972. En 1981, pour la croissance du personnel et les incitations au service militaire, le grade d '«adjudant principal» a été introduit (dans la Marine - «aspirant principal»): un tiers a été ajouté à deux étoiles plus une augmentation du salaire officiel. Cependant, les enseignes et les sous-officiers du milieu militaire ont immédiatement reçu des surnoms offensants. Dans l'armée - une "pièce" et dans la marine - un "coffre". Cela était dû au fait que, dans de nombreux cas, ces militaires occupaient les positions «douces» de chefs d'entrepôts, de chefs de cantines et d'autres installations arrière de l'infrastructure militaire.

Tel cinéma

La proximité de la richesse matérielle, avec une certaine faiblesse de la nature humaine, explique pourquoi les enseignes sont rapidement devenues les personnages principaux des blagues de l'armée, puis de la "créativité" des soldats : "Ici, ils étaient assis dans des entrepôts, glorieux parasites de la Russie ... folklore, et de lui - au cinéma. Les plus "célèbres" sont Shmatko et Danilyuk de la série "Soldats", Zadov de la série télévisée humoristique "Attention, Zadov!", Kazakov du film "DMB".

Cependant, si nous continuons sur le thème de "l'enseigne dans l'art", nous pouvons alors rappeler les images positives, voire héroïques, des militaires de ce rang. Le "chef enseigne des forces aéroportées" est toujours considéré comme l'acteur moldave Mihai Volontir, qui a joué avec brio dans les films soviétiques cultes "Dans la zone d'attention spéciale" et "Retaliation". C'était vraiment l'image d'un militant endurci, combinant toutes les qualités positives d'un militaire: à la fois père de soldats et mentor d'un jeune officier, et un vrai combattant capable de repousser de vrais criminels.

L'image positive de l'enseigne, bien qu'avec une teinte tragique, a été réalisée dans les films "Checkpoint" (Ilyich - Andrey Krasko), "9th Company" (Dygalo - Fedor Bondarchuk), la série "Special Forces" (Khrustalev - Igor Lifanov , Shakhmametyev - Andrey Zibrov, Kobryn - Alexander Nosik). Soit dit en passant, dans le même "Soldats", l'actrice Svetlana Permyakova incarne l'image d'une enseigne honnête et gentille Zhanna Topalova, qui a traversé des "points chauds" et est devenue l'âme de l'équipe de l'unité militaire.

Arriéré sur perspective

Bien sûr, toutes ces évaluations des activités de l'ancien institut des enseignes de notre armée sont des «paroles». Heureusement, le statut du grade militaire «enseigne» a radicalement changé et est désormais considéré comme honorifique et vénéré dans les troupes.

Dans l'armée russe moderne, le système de formation de cette catégorie de personnel militaire a également changé. Maintenant, ils suivent un système d'études pratiquement au niveau des cadets des écoles militaires supérieures. Et certains diplômés des écoles d'enseignes recevront même des diplômes de l'enseignement supérieur et un baccalauréat après presque quatre ans d'études (pour être exact : 3 ans et 10 mois).

Dans ce cas, nous ne parlons que des "techniciens" de l'aviation, qui sont formés au 183e centre de formation des Forces aérospatiales (VKS) de Russie à Rostov-on-Don. Il forme des spécialistes hautement qualifiés dans la maintenance des systèmes radio-électroniques embarqués, des systèmes de communication et de contrôle des derniers avions, hélicoptères et véhicules aériens sans pilote. Chacun d'eux doit avoir une formation supérieure et, à l'avenir, pourra recevoir le grade d'officier dans le futur. Ceci est sous réserve de la disponibilité d'une formation supplémentaire et d'une expérience de service dans le poste occupé.

La perspective d'évolution de carrière, voyez-vous, pour un militaire est importante. Les paroles de Napoléon selon lesquelles chaque soldat porte un bâton de maréchal dans son sac à dos n'ont pas encore perdu leur sens. Aujourd'hui, dans l'armée russe, chaque adjudant a le droit d'améliorer le niveau de sa formation militaire, de devenir officier et d'accéder à des grades et grades élevés.

confier la bannière

Il existe actuellement 13 écoles d'enseignes dans le système de formation militaire des forces armées russes de spécialistes militaires de niveau intermédiaire. Ils sont déployés dans différentes villes de Russie, pour la plupart « attachés » à des centres de formation ou à des écoles militaires. À la fin de l'année dernière, «l'école de formation» susmentionnée pour les enseignes de Rostov-sur-le-Don, qui délivrera des diplômes de licence, a été ajoutée à cette liste à la fin de l'année dernière. Il est probable que dans un proche avenir d'autres écoles qui forment des spécialistes dans des spécialités techniques puissent passer à un niveau de formation similaire pour les enseignes.

Le plus célèbre des systèmes de formation actuellement existants pour la formation des enseignes peut être appelé une école basée sur l'École supérieure de commandement militaire aéroporté de Ryazan du nom du général de l'armée V.F. Marguelov (RVVDKU).

Initialement, ici, au cours des réformes de l'armée russe, des cours pour sergents professionnels ont été lancés. Ensuite, au lieu d'entrepreneurs, ils ont commencé à former des enseignes pour les forces aéroportées, qui sont enseignées pendant 2 ans et 10 mois. Par ailleurs, sur 17 spécialités, l'essentiel du profil technique est la radiocommunication, les télécommunications, l'exploitation et la réparation d'équipements automobiles. Le RVVDKU forme également des commandants subalternes, ainsi que des officiers du renseignement, qui obtiennent également le grade d'enseigne. En 2014, la première remise des diplômes a eu lieu, qui a envoyé 140 personnes dans les troupes, dont le niveau de formation n'était pratiquement pas inférieur à celui d'un officier.

Maintenant, dans le RVVDKU, la soi-disant «école de sergent», dont les diplômés reçoivent le titre «d'enseigne», dépasse même légèrement «l'école de lieutenant» en nombre. Oui, et les concours d'admission aux deux filières d'études sont presque les mêmes - les deux sont élevés.

On résume : le titre « d'enseigne » dans l'armée russe est complètement « réhabilité ». De plus, il a été rendu au statut de combat et d'utilisation technique. Ce maillon intermédiaire, qui exécute des tâches de haut niveau, est incontournable.

L'enseigne est à nouveau, comme sous Pierre le Grand, un soldat exemplaire à qui on peut faire confiance pour porter la bannière.