Capoeira. Description, historique d'apparition

Capoeira est le nom d'un art martial afro-brésilien qui combine des éléments de danse, de théâtre et d'acrobatie, accompagnés par le rythme des instruments de musique traditionnels brésiliens. Principalement en capoeira (capoeira), la technique d'utilisation des jambes est utilisée.

L'étymologie de ce mot n'est pas connue de manière fiable. Il existe de nombreuses interprétations différentes, parmi lesquelles la version du chercheur semble être la plus probable. Phu Kiaw Bunseki. Il suggère qu'il s'agit d'une corruption d'un mot Kikongo signifiant « voler d'un endroit à l'autre » ainsi que « frapper ou combattre ». Les deux mots sont utilisés pour décrire les mouvements d’un coq lors d’un combat de coqs. " Kipura dans le contexte culturel du peuple Kongo désigne aussi une personne qui imite les mouvements d'un coq lors des combats de coqs..."

Il existe plusieurs versions différentes concernant l’histoire de cette branche des arts martiaux. Au XVIIe siècle, de violentes guerres coloniales ont eu lieu au Brésil. Les esclaves africains, que les Portugais ont amenés des colonies d'Angola, du Mozambique, de Guinée et de Cogngo, ont fui les propriétaires d'esclaves vers la jungle et y ont créé des communautés libres ( Quilombos). Les attaques contre les Quilombos étaient monnaie courante et leurs habitants devaient développer un système d'autodéfense. On pense que c’est à cette époque que le prototype de la capoeira fut transmis aux habitants de Quilombos par les Indiens du continent sud-américain.

Selon une autre version, la capoeira était à l'origine une danse rituelle d'initiation africaine, qui fut ensuite assimilée sous l'influence des Indiens d'Amérique du Sud et s'orienta vers l'art martial.

Au début des années 1800. La capoeira est allée au-delà des Quilombos et a commencé à être utilisée par des groupes de rue de divers gangs ethniques.

La capoeira moderne, contrairement aux formes antérieures, est rarement utilisée à des fins de combat. En règle générale, ce sont des combats sans contact, mais des combats avec contact complet ont également lieu lors des championnats du monde. Les traditions déterminent l'apparence des participants, la musique et la procédure de certification, en général - tout le déroulement des réunions.

La première école officielle de capoeira, fondée par Mestre Bimba (Manuel dos Reis Machado), a été ouvert en 1932. Mestre Bimba a créé un nouveau style de capoeira et l'a appelé "Luta Régionale Baiana" (Luta Régionale Baiana), un nom plus courant "Capoeira Régionale"" ("Régional"). Grâce à la systématisation de l'expérience de diverses écoles et à l'amélioration des techniques d'enseignement, ainsi qu'au développement des méthodes d'enseignement et des complexes de coups, la capoeira de Mestre Bimba est une approche tout à fait unique et nouvelle de la théorie et de la pratique de ce combat. Mestre Bimba a développé les « 8 séquences de Bimba » (« séquences »), qui sont encore considérées comme l'ABC de la formation des capoeiristas pratiquant la capoeira régionale et certains autres domaines de la capoeira moderne.

Une autre figure influente de l'art de la capoeira était Maître Pastinha(Vicente Ferreira Pastinha), fondateur Académie"Capoeira Angola", ouvert par lui en 1941. Son style de capoeira s'appelle "L'Angola". La différence avec le style régional est que l'importance n'est pas tant accordée à l'aspect combat de la capoeira, mais à la nature du jeu rituel traditionnel. Entre ces deux directions, il existe une sérieuse différence à la fois dans la vitesse et dans la méthode d'exécution de la technique. , et dans la nature générale de la direction du jeu. Si le régional met l'accent sur la vitesse et les réflexes rapides, l'Angola attache une grande importance au sens de chaque mouvement.

Il existe cependant des partisans d'une capoeira unifiée (capoeira "Contemporanée"), sans opposer ces deux techniques, mais en utilisant les avantages de chacune d'elles dans le jeu.

Regional et Contemporanea ont adopté un système de ceintures dont les couleurs indiquent la compétence et sont déterminées par chaque école. La ceinture ne peut être obtenue qu'à l'initiation ( batizado / batizado). Parallèlement à la pratique du jeu, ainsi qu'au développement des éléments de mouvement, la langue, la culture, la musique, les chansons, la philosophie et l'histoire portugaises de la capoeira sont étudiées. Titre d'apprenti expérimenté ( formé) est dispensé après plusieurs années de formation constante. Le niveau suivant est considéré comme celui d'assistant professeur contra mestre ( contre-mestre), et le titre de Mestre ( maître) permet d'ouvrir sa propre école. Il faut généralement au moins dix ans pour atteindre ce rang.

Dans la tradition de la plupart des écoles de la direction angolaise, le rituel batizadu et le système de ceinture ne sont pas pratiqués.

Les réunions capoeiristes se déroulent selon certaines règles : les musiciens qui rythment le jeu se tiennent en tête du cercle (le soi-disant Rhoda/Roda). La composition de la Roda est formée par les capoeiristas eux-mêmes et le public, disposés en cercle. Rhoda chante des chansons en portugais. Le jeu lui-même se déroule au centre, dans lequel les joueurs, à l'aide de sauts et de coups de poing, tentent d'atteindre leur adversaire et de le faire tomber. La nature du jeu dans Rod (amical ou agressif), son tempo (rapide ou lent) dépendent entièrement du rythme imposé. La capoeira ne pratique pas de poses statiques ; sa base est la ginga ( gingivale) - mouvements continus des joueurs.

Aujourd’hui, les écoles de capoeira rassemblent de nombreuses personnes partout dans le monde. Des festivals et séminaires de Capoeira ont lieu régulièrement dans différents pays.

La capoeira moderne est une performance spectaculaire qui laisse une impression indélébile, un jeu dans lequel de superbes cascades acrobatiques sont combinées avec des frappes de combat d'une beauté et d'une puissance incroyables.

Lors d'un entraînement dans une école de capoeira, vous pouvez perdre du poids, vous étirer et développer vos muscles. Le hip-hop moderne, le breakdance et la musique latino-américaine incendiaire sont issus de l’art de la capoeira. Il n'y a pratiquement aucune restriction d'âge et de capacités : presque tout le monde peut commencer les cours. On dit que l’art de la capoeira vous apprend à voler non seulement au-dessus du sol, mais aussi au-dessus de vous-même.

Histoire de la capoeira

Les informations fiables sur la capoeira commencent au XVIIIe siècle, mais en fait, elles sont apparues un peu plus tôt. Selon la version généralement acceptée, la capoeira est originaire d'Amérique du Sud grâce aux esclaves noirs que les Portugais ont amenés d'autres colonies - Angola, Mozambique, Guinée, Congo. À la suite du traitement cruel infligé aux propriétaires d'esclaves brésiliens, certains esclaves ont fui vers la jungle, où la religion et la culture africaines ont rencontré les Indiens. Les fugitifs se sont installés dans des quilombos (singulier - quilombu) - des « villes libres », à partir desquelles la capoeira a commencé à se répandre.

Selon diverses sources, la capoeira serait originaire de :

sous-cultures de la danse nationale africaine. Initialement, il n'avait pas d'aspect combatif, qui est apparu plus tard sur le territoire du Brésil.
La danse de guerre rituelle africaine « ngolo » (« n'golo »), qui faisait partie intégrante du rite d'initiation dans les régions du sud de l'Angola, représentait la danse des zèbres - de jeunes guerriers entraient dans une bataille rituelle les uns avec les autres.

Cependant, malgré les différentes versions, les qualités de la danse en capoeira sont présentes.

Le développement de la capoeira à cette époque est inextricablement lié au héros légendaire - Zumbi, devenu un symbole de résistance pour le peuple brésilien. Zumbi dos Palmaris (port. Zumbi dos Palmares) dirigeait l'un des plus grands quilombos - Palmaris, qui a existé sous blocus gouvernemental pendant environ soixante-dix ans.

origine du nom

Les différends concernant l’étymologie du mot « capoeira » perdurent encore aujourd’hui. Les versions les plus courantes :

Capoeira souterraine

Une nouvelle étape dans le développement de la capoeira a été la documentation officielle des informations liées à la capoeira. Cette période commence avec la signature dans la ville du Brésil Loi d'Or qui a aboli l'esclavage. Il convient de noter que l'importation d'esclaves a été interdite encore plus tôt - dans la ville - par la loi Queiroz, mais pendant près de quarante ans encore, la traite des esclaves s'est poursuivie illégalement, jusqu'au 13 mai 1888. Ce jour-là, la princesse Isabelle, qui régnait alors à la place de l'empereur malade, signa la loi suivante :

Malgré l'égalité officielle de tous les Indiens, noirs et métis en matière de droits de l'homme avec les Européens, la discrimination sociale existait toujours dans le pays, se manifestant dans toutes les sphères de la vie sociale. La religion du Candomblé et de la capoeira, comme de nombreux autres éléments de la culture de la population non européenne du Brésil, ont été officiellement interdites. La réflexion sociale sur ce fait était ce qu'on appelle. « Résistance » : la capoeira est devenue à la fois une danse et une arme parmi les groupes clandestins et les gangs de rue. Dans la ville, la pratique de la capoeira était interdite par la première constitution de la République brésilienne.

Séparation des styles

Capoeira Régionale

Les représentants les plus éminents du style Capoeira Angola sont :

Capoeira contemporaine

Le terme « Contemporanea » est utilisé pour désigner des groupes qui pratiquent le style angolais tout en le modernisant. Ce style est très controversé, car de nombreux capoeiristas modernes soutiennent que les styles angolais et régionaux ne doivent pas être mélangés et que l'étudiant ne doit pratiquer qu'un seul d'entre eux afin d'accepter pleinement la forme du jeu. D'autres soutiennent qu'un capoeirista devrait être compétent dans la capoeira traditionnelle et moderne et préconisent une formation simultanée dans les deux styles. De manière générale, le style Contemporanea fait l'objet de nombreux débats parmi les capoeiristas.

Le nom « Contemporanea » s'applique également à divers groupes qui ne s'associent ni à Mestre Bimba ni à Mestre Pastinha.

Au cours des dernières années, les différentes philosophies de la capoeira moderne se sont exprimées dans la création de diverses écoles, notamment en Amérique du Nord, qui créent et continuent de développer leur propre école d'art moderne. C'est devenu une caractéristique déterminante de nombreuses écoles, au point qu'un étudiant expérimenté peut parfois dire de quelle école vient son adversaire rien qu'au style de jeu du capoeiriste. Certaines écoles enseignent les techniques mixtes, qui reposent sur une combinaison de plusieurs styles. Traditionnellement, la naissance dans ces écoles commence par le style angolais, au cours duquel le Mestre ou un élève expérimenté chante la ladainha (que l'on entend généralement au début du jeu de Capoeira Angola). Après un certain temps, le jeu s'accélère et bientôt le Mestre donne un signe, après quoi les rythmes du berimbau deviennent traditionnels du style régional.

Chacun des styles, régional et angolais, se concentre sur différentes propriétés et points clés. Regional se concentre sur le développement de la vitesse et des réflexes rapides, tandis que l'Angola met l'accent sur le sens profond de chaque mouvement, presque comme une partie d'échecs. Les écoles qui enseignent une combinaison des deux l’enseignent comme une opportunité d’utiliser les points forts de chacun dans votre jeu.

Propagation de la capoeira dans le monde

La capoeira en Europe

La première rencontre étroite de l'Europe avec la capoeira remonte à 1951 - la tournée européenne de la troupe artistique Compagnie Brésilienne, suivi d'autres - par exemple Furacões de Bahia ou Brésil Tropical, basé maître Camisa Rocha. Après cela, des spécialistes individuels ont eu la possibilité de rester longtemps en Europe, d'enseigner la capoeira ou de se produire en solo. Considéré comme le pionnier de la capoeira européenne Martinho Fiuza, venu en ville. Il convient de noter que l'enseignement régulier de la capoeira aux États-Unis a commencé seulement trois ans plus tôt - en ville par un maître Jelon Vieira(école Senzala) à New York. Paulo Siqueira est arrivé en Allemagne ( Paulo Siqueira), cet événement est considéré comme le début du développement continu de la capoeira en Europe.

La capoeira dans la CEI

Le premier intérêt sérieux pour ce type d'art en Russie et dans la CEI s'est manifesté dans la ville, après la sortie du film « Only the Strongest », avec Mark Dacascos dans le rôle titre.

La situation due au manque d'informations a commencé à changer lorsque les capoeiristas des pays de la CEI ont commencé à participer à des camps d'entraînement et à des séminaires de capoeira en Europe, aux États-Unis et au Brésil.

L'étape suivante dans le développement de la capoeira domestique fut la visite de maîtres brésiliens. Chaque année, de nombreux maîtres brésiliens célèbres de capoeira viennent dans la CEI avec un programme de séminaires et, en règle générale, ils sont très intéressés par le développement des groupes de capoeira en Russie et dans la CEI.

Capoeira en Russie

La capoeira aujourd'hui

Rencontres capoeiristes

Les rencontres entre capoeiristas, dans la grande majorité des cas, se déroulent selon les règles suivantes. Les musiciens se placent en tête du cercle (port. Roda). La roda est formée par les capoeiristas ou le public debout ou assis en cercle. Tout le monde chante des chansons en portugais. Les deux entrent dans le jeu près de l'emplacement du musicien avec Gunga, appelé Pe do Berimbau (port. Pe do Berimbau), utilisant parfois des éléments acrobatiques. Le jeu commence - mouvements, frappes, sauts alternent pour tenter d'atteindre l'adversaire ou de le faire tomber. La nature du jeu de Roda (rapide ou lent, amical ou agressif) dépend du rythme joué par le berimbau et des chants.

Musique

« La capacité de chanter et de répondre... est la responsabilité de chaque capoeiriste. L'incapacité de chanter en solo n'est pas un défaut, mais l'incapacité de chanter avec la chorale est un gros inconvénient. Il ne devrait y avoir personne dans la batterie qui ne chante pas avec la chorale.

"Pourquoi les chansons ont-elles une intrigue ?... ... De sorte que lorsqu'un représentant d'un autre groupe ou un maître vient dans le clan, l'improvisation avertirait le clan s'il doit s'arrêter, ou l'encouragerait à continuer de jouer."

Les formations et les activités se déroulent au son de la musique live, créée par un « orchestre de capoeira » spécial - bateria (ou sharanga). Il existe plusieurs traditions de composition des batteries, elles sont assez diverses.

Le rôle principal dans l'accompagnement et la gestion du travail est joué par Berimbau(port. Berimbau) - un instrument ressemblant à un arc avec un résonateur. Berimbau fixe le rythme et le tempo de base du jeu à Roda.

Une tradition plus ou moins généralement acceptée est que la base de la batterie est constituée de trois berimbau, chacun remplissant son propre objectif :

En plus du berimbau, la batterie « classique » comprend :

Rythmes Berimbau

Trois principaux types de berimbau

Le rythme du berimbau détermine la nature du jeu à Roda ; il existe de nombreux rythmes populaires traditionnels et « d'auteur » pour cet instrument, par exemple :

Il existe d'autres rythmes, décrits plus en détail dans l'article principal de la section.

Chansons

Dans la capoeira traditionnelle, le cycle de chants est divisé en trois parties principales :

La séquence musicale s'ouvre avec la ladainha, une chanson solo traditionnelle du mestre (ou de la personne qui « dirige » la famille). Le chanteur peut raconter une parabole ou transmettre un message au public. Le solo peut être improvisé. Pendant que le maître chante, la première paire de joueurs s'assoit et attend, positionnée de chaque côté de lui.

Concepts généraux et définitions en capoeira

port. Abada/ Abada - pantalon spécial capoeirista blanc.
port. Amazonie/ L'Amazonie est un style de jeu de la capoeira ; lorsqu'ils jouent dans ce style, les capoeiristas imitent les mouvements des animaux, en utilisant principalement la technique inférieure.
port. Angola/ Angola - style de jeu de capoeira, caractérisé par un rythme particulier de jeu du berimbau, en roda, ils jouent très près et lentement.
port. Apelido/ Apelidou est un nom de capoeira, donné au mestre avant la batizada.
port. Hache/ Ashe - l'énergie de la capoeira.
port. Batterie/ Bateria - l'orchestre, les instruments et les personnes qui en jouent, ils donnent le rythme du jeu.
port. Batizado/ Batizadu - cérémonie d'initiation, baptême, réception du premier cordon.
port. Benguéla/ Benguela est un style de jeu de capoeira, caractérisé par un rythme particulier de jeu du berimbau, le style est dominé par les départs, les mouvements, le rythme est moyen, les coups sont doux et pas aigus.
port. Volta ao mundo/ Volta au mundu - une promenade en cercle, utilisée pour une pause pour les joueurs ou musiciens.
port. Grimas/ Grimash - bâtons pour makulele.
port. Jogo/ Jogu est une sorte de jeu.
port. Je fais un achat/ Jogu di compra est un jeu dans lequel une personne sort d'une famille et remplace celle qui joue le plus longtemps.
port. Iuna/ Iuna est un style de jeu de capoeira, caractérisé par un rythme particulier de jeu du berimbau, les acrobaties prédominent dans la roda, ils jouent à distance pour ne pas interférer les uns avec les autres.
port. Corda/ Corda - un cordon coloré indiquant le statut de capoeiriste, porté à la ceinture.
port. Couloirs, quadros/ Curridus, cuadrus - chants interprétés par les participants de la roda.
port. Ladainha/ Ladainha - chanson d'introduction, chantée uniquement en Angola, interprétée en solo.
port. Maculele/ Makulele - un jeu de danse avec des bâtons, les participants exécutent divers mouvements en s'abaissant au rythme des tambours.
port. Régional/ Régional - style de jeu de la capoeira, caractérisé par un rythme particulier de jeu du berimbau, la roda se joue rapidement, les frappes hautes et rapides prédominent, vous pouvez faire des sauts et des acrobaties.
port. Roda/ Roda - un cercle formé de participants dans lequel jouent des capoeiristas.
port. Solo/ Solo - une performance unique d'un capoeiriste, avec ou sans chevauchée, dans laquelle il montre sa capacité à effectuer certaines sortes de frappes, de connexions, de mouvements acrobatiques.
port. Toque/ Toke - rythme de jeu du berimbau.
port. Troque de corde/ Troka di cord - changez de cordon, passez au niveau suivant.
port. Chamada/ Shamada - un appel, une certaine séquence d'étapes et d'actions, utilisé exclusivement en Angola pour une pause ou pour changer le cours du jeu.
port. Chulas/ Shulas est un chant de louange, chanté uniquement en Angola.

Mouvements et grèves

Il n’y a pas de positions statiques en capoeira. Sa base est ginga (port. gingivale). Ginga est un mouvement continu, le joueur est constamment en mouvement, prêt à échapper au coup ou à réaliser lui-même le coup. Principales tribunes et mouvements :

Ginga (port. Ginga).
Négachiva (port. Négatif).
Eshkiva (port. Esquiva).
Cocorinha (port. Cocorinha).
Rôles (port. Rôle).

ATR et mouvements :

Au abertu (port. Au ouvert)
Au feshadu (port. Au fechado).
Oh bonne chance (port. Au bon Dieu).
Au agulya (port. Au agulha).
Bananeira (port. Bananeira).
Biku di papagayu (port. Bico de papagaio).
Macaques (port. Macaco).

Les noms des mouvements varient d'une école à l'autre ; les termes donnés ci-dessus sont caractéristiques de certaines écoles des directions Régionale et Capoeira Contemporanea. Les mêmes noms dans d’autres écoles peuvent signifier des mouvements légèrement différents.

Graduations de compétences

Dans les directions modernes de la capoeira régional Et contemporain pour indiquer la compétence, un système de ceintures ou de foulards est adopté, dont les couleurs sont déterminées par chaque école. Ceintures (port. cordão) ou des foulards (port. lenço) sont des cordons de foulard colorés portés par les capoeiristas. Ils peuvent recevoir leur diplôme, leur apelida (et leur ceinture foulard) uniquement lors de la cérémonie d'initiation (port. batizado). Parallèlement à la pratique de la roda et à la pratique de nouveaux éléments, l'étudiant apprend la langue portugaise, la musique, les chansons, l'histoire de la capoeira et sa philosophie. Avec de la persévérance et une formation constante, vous pourrez obtenir après quelques années le titre d'étudiant expérimenté (port. formé). Le niveau suivant vous permet d'aider votre professeur. Les grades les plus élevés sont Mestre Xarangeiro (port. mestre-xarangeiro) contra-mestre (port. contre-mestre) et Mestre (port. maître). Le titre de Mestre permet d'ouvrir sa propre école ; l'obtention de ce titre prend au moins dix ans.

Dans la tradition de la plupart des écoles de la direction Angola la délivrance de ceintures et la conduite de batizada ne sont pas pratiquées.

Batizado

Initiation au capoeirista, où un nouveau venu peut recevoir un nom (« apelida ») et le premier cordao. En capoeira, il n'y a pas de changement traditionnel de ceinture selon les normes comme dans d'autres arts martiaux ; la volonté de changer de ceinture est déterminée par l'entraîneur en fonction des résultats de l'entraînement pour l'ensemble du temps. Si un joueur est appelé dans le cercle pour une batizada, on peut supposer qu'il a une augmentation de la gradation des ceintures, à moins qu'il ne commette des « erreurs flagrantes » ou ne fasse preuve d'une ignorance fondamentale des règles d'entrée dans la famille. La cérémonie se déroule différemment selon les écoles : généralement, un capoeiriste d'au moins le niveau de « professeur » a le droit de diriger une batizada. La cérémonie de changement de ceinture (degré) est appelée « Troca di cordao » (port. Troca de Cordão) et est généralement réalisé avec la batizada.

Organisation du mouvement capoeiriste

Les écoles de capoeira rassemblent désormais des dizaines de milliers de personnes à travers le monde. Des festivals et des séminaires sont organisés régulièrement.

Une école est déterminée par son affiliation à l’un des styles de capoeira. En règle générale, chaque école dispose d’un emplacement de base et de nombreuses succursales à travers le monde. Le Mestre (ou ses disciples) visite régulièrement les succursales et mène la batizada. Il existe de nombreuses écoles reconnues et respectées à l’échelle internationale, ainsi que d’autres peu connues.

Cependant, il faut certainement prendre en compte les avis suivants :

« …La capoeira est comme l'air : nous savons qu'il existe, nous le respirons, nous ne pouvons pas vivre sans lui. Et en même temps, nous ne pouvons pas le saisir, le mettre dans une sorte de cadre. La capoeira ne peut se limiter à un seul groupe de praticiens, à une seule organisation formelle, et surtout pas à un seul groupe de maîtres qui revendiquent le monopole de sa propriété. La capoeira nous dépasse tous. Aucune société, groupe ou personne ne le contrôlera jamais...
...Avant de penser à créer une institution de capoeira, nous devons nous demander : pourquoi voudrait-on nous organiser ? Pourquoi avons-nous besoin d’une organisation qui contrôlera notre mode de vie ? Qui en bénéficiera ? La capoeira ? Joueur de capoeira ? Des bureaucrates ? La création de telles organisations est-elle vraiment nécessaire ?...
…nous sommes ouverts à l’apprentissage de la capoeira, mais nous ne voulons pas que quiconque nous impose sa propre échelle de valeurs. Nous voulons une communauté qui valorise et encourage à la fois l'individualité de chaque membre et la collaboration entre eux... » - Mestre Cobra Mansa

Ainsi, on constate qu'il existe deux tendances principales : une organisation maximale et une liberté maximale. Et bien sûr, il y a autant d’opinions que l’on veut entre ces pôles. Chaque groupe, association de capoeiristas ou individu qui n'a pas de lien fort avec un groupe spécifique choisit sa propre voie. Cependant, ici, un autre principe entre en jeu : celui du suivi de la « ligne » - une tradition transmise de professeur à élève.

Capoeira dans les films, vidéos, publicités et jeux informatiques

La capoeira moderne comprend de nombreux sauts, figures et mouvements acrobatiques spectaculaires. Un jeu qui combine des coups puissants avec des acrobaties vertigineuses peut faire forte impression sur un observateur extérieur. Il est naturel que la capoeira ne soit pas passée inaperçue auprès des réalisateurs hollywoodiens.

Seulement le fort

Le premier long métrage entièrement dédié à la capoeira.

D'autres jeux

Outre le jeu "Capoeira Fighter", réalisé par des passionnés, il existe de nombreux jeux commerciaux dans lesquels la capoeira est présente sous une forme ou une autre. Les jeux de ce type incluent des titres tels que « Tekken » (épisodes à partir de 3 : Eddie Gordo, Tiger, Christy Monteiro), Prince of Persia (The Sands of Time ; WW ; TTT), « Fatal Fury » (FF1, 3, Real Bout 1, 2, Special), « The King of Fighters » (KoF : MI 1, KoF : MI2, KoF 11), « Street Fighter 3 » (toutes versions), Rage of the Dragons. Le sujet ne se limite pas aux jeux répertoriés et tous les jeux ne présentent pas spécifiquement la capoeira comme une discipline de combat. Par exemple, dans le jeu de rôle en ligne World of Warcraft, les trolls, après avoir ordonné de danser (/danser), commencent à exécuter des mouvements de capoeira.

Remarques

Santé"snews.com Capoeira - est-ce approprié pour un gentleman ? ,
Santé"snews.com Capoeira – L'essentiel c'est les étirements,
ISBN5-93347-205-0.
Article Quilombush - villes libres sur v8mag.ru
Capoeira Angola : recueil d'articles. M., Rusaki, 2005., ISBN5-93347-205-0. Daniel Dawson, article « Capoeira Angola et Mestre Joao Grandi », anglais.
Capoeira Angola : recueil d'articles. M., Rusaki, 2005., ISBN5-93347-205-0. page 22
Article CAPOEIRA : DANSE DE GUERRE BRÉSILIENNE sur idance.ru
La capoeira durant cette période est décrite plus en détail dans le livre de Jorge Amado « La boutique des miracles ».
Mestre Bimba
Capoeira Angola : recueil d'articles. M., Rusaki, 2005., ISBN5-93347-205-0. Article "Capoeira Angola", Martin de Moor.
« GROUPES PARAFOLCLÓRICOS BAIANOS. Olhar le passé et entendre le présent pour redimensionner le futur» Nadir Nóbrega Oliveira (port.)
Mestre de Capoeira Paulo Siqueira (allemand)
« Herança de Pastinha. Métaphysique de la Capoeira. Decanio, Angelo; Colecão São Salomão 3, Salvador : Produção Independente, 1996., p. 38, p. 54

La capoeira est un mélange d'art martial et de danse, exécuté de manière ludique. Si vous ne comprenez pas, essayons de l'expliquer différemment. Imaginez 2 personnes qui se battent. Mais en même temps, ils ne se frappent pas avec leurs poings, mais effectuent des sauts et des balayages gracieux et complexes. Toute cette action est accompagnée d'une sorte de musique, à laquelle les rivaux insèrent

Avez-vous peur de la douleur ? En vain! Après tout, la capoeira n'est qu'une imitation d'un combat à coups sans contact. À certains égards, cela ressemble au breakdance. Dans cet article, nous en parlerons brièvement

La Capoeira, qu'est-ce que c'est ?

Essayons de répondre à cette question. Pourtant, il s’agit plus d’un art martial que d’une danse. Il existe de nombreuses suppositions, hypothèses et opinions sur les origines de la capoeira, qui sont pour la plupart contradictoires. Ils sont basés à la fois sur des histoires romantiques et sur des faits réels. La version la plus courante est que la capoeira a été inventée par des esclaves africains emmenés au Brésil. Le mot lui-même n’a aucune signification particulière. Mais chercheurs et artisans le traduisent par « végétation basse ». C’est-à-dire qu’il s’agit d’un endroit aux herbes courtes où il est pratique de pratiquer la capoeira.

Les premières informations fiables sur cet art martial remontent au XVIIIe siècle. C'est alors qu'apparaissent les sources écrites. Mais en réalité, la capoeira est bien plus ancienne.

En 1500, les Portugais arrivèrent au Brésil. Après avoir commencé la colonisation, ils ont commencé à utiliser les Indiens locaux comme esclaves. Mais soit ils se sont enfuis, soit ils sont morts rapidement. Pour reconstituer les Portugais, ils décidèrent de faire venir des esclaves de leurs colonies - Congo, Guinée, Mozambique et Angola. Les esclaves ont apporté leur propre culture, religion et traditions, qui ont ensuite constitué la base de la capoeira. Par exemple, la série comportait un rite d’initiation appelé Zebra Dance. Cette action s'est transformée en une bataille rituelle entre de jeunes guerres. en combinaison avec d'autres et constitue la base des arts martiaux. Vous connaissez maintenant la réponse courte à la question : « La Capoeira – qu’est-ce que c’est ? Allons-nous en.

Avantages

Bien entendu, les compétences acquises lors de l’entraînement seront utiles pour l’autodéfense. Mais ce n’est pas pour cela que la plupart des gens suivent des cours. Le principal avantage de cet art martial est qu'il rend le corps gracieux et beau, vous permettant d'atteindre une forme physique optimale. Et tout cela se déroule de manière passionnante - sous forme de combats, de danses et de jeux. Les débutants se posent souvent la question : « La Capoeira, qu'est-ce que c'est en termes d'entraînement ? Nous répondons : « Créativité et liberté ».

Pendant l'exercice, beaucoup d'énergie est consommée et presque tous les groupes musculaires sont sollicités. Cela permet de réduire l’excès de poids et de tonifier la peau. Tout d'abord, les fesses et les hanches sont resserrées, car la charge principale repose sur les jambes.

La capoeira aide également à éliminer la graisse du ventre, car les différents virages et inclinaisons tonifient constamment les muscles abdominaux. Il faudra travailler davantage sur le relief, mais un ventre plat et tonique est assurément garanti.

De plus, la flexibilité et la coordination du corps se développent. Votre corps devient fort et contrôlé, et vos mouvements s'affinent.

Comment se déroulent les cours ?

Tout d’abord, vous devez prendre soin de vos vêtements. Vous pouvez acheter un costume spécial ou porter ce qui est confortable. La seule chose est que les T-shirts amples ne fonctionneront pas, car vous devrez vous tenir sur la tête. Aucune chaussure n'est nécessaire - l'entraînement se déroule pieds nus.

Toute école de capoeira divise la leçon en trois étapes :

Réchauffer. Il peut s'agir d'exercices de fitness ou de mouvements de danse standards ;
Pratiquer des mouvements et des techniques de base ;
La danse elle-même. Au début, les débutants ne peuvent regarder que de côté. Mais après avoir acquis les compétences appropriées, ils sont autorisés à participer sur un pied d’égalité avec les autres.

Les débutants doivent se rappeler que même si le combat se déroule sans contact, certaines blessures restent possibles. Il n’est pas toujours possible de prédire les mouvements et l’esquive de votre adversaire. De plus, les articulations sont soumises à de fortes contraintes. Par conséquent, si vous souffrez de maladies associées, vous devriez consulter votre médecin.

Variétés

La capoeira brésilienne comprend deux styles principaux : régional et angolais. Régional, c'est la netteté, la vitesse, le saut et Ici, tous les coups sont portés avec toute la force, il n'est donc pas toujours possible d'esquiver. Grâce à cela, le régional est le style le plus spectaculaire. L'Angola se caractérise par des mouvements fluides et lents. Ce n’est pas une très belle capoeira. Ce style est idéal pour les débutants. Cela vous aidera à bien apprendre les mouvements de base.

Le plus souvent, lors d'un duel de danse, les participants utilisent les deux styles. Mais le facteur principal dans le choix d'un style de combat est la musique, qui a toujours fait partie intégrante de la performance et de l'entraînement. De plus, la musique ordinaire ne convient pas à la capoeira. Ils utilisent exclusivement des motifs et des chants folkloriques, accompagnés de jeux d'instruments anciens. Cette musique sert de fond, fournit également de l'inspiration, dynamise les combattants et donne l'ambiance du jeu.

Conclusion

Vous connaissez maintenant la réponse à la question : « La Capoeira, qu'est-ce que c'est ? Si vous vous ennuyez des simulateurs et commencez à vous irriter avec le même type d'exercices, essayez ces arts martiaux. Il n'y a jamais eu une seule personne qui soit restée indifférente à ce combat de danse à la mode et passionnant.

La capoeira n'est pas seulement une danse, mais un véritable art. Et tout le monde peut le maîtriser, à condition bien sûr d’essayer et de faire un effort.

Ce que c'est?

La capoeira est l'art martial national du Brésil, qui combine des éléments de jeu, de lutte, de danse et même d'acrobatie. Tous les mouvements sont exécutés sur de la musique brésilienne rythmée, et le résultat est un mélange énergétique étonnant !

Il est à noter que bien que des éléments de combat soient présents, les contacts entre partenaires sont réduits à néant, puisque prédominent les positions basses, les coups de pied simulés, les techniques acrobatiques ainsi que toutes sortes de balayages. Mais lorsqu'un danseur est censé attaquer, l'autre esquive de toutes les manières possibles, ce qui donne lieu à un duel d'une beauté époustouflante. Mais pour y parvenir, toutes les techniques doivent être harmonieuses et coordonnées.

Comment est-il apparu ?

L'histoire de l'apparition et du développement de la capoeira remonte au XVIIIe siècle, mais on pense qu'elle est apparue beaucoup plus tôt. Si l'on en croit la version la plus répandue et généralement acceptée, alors cet art est originaire d'Amérique du Sud, grâce aux esclaves noirs amenés par les Portugais des colonies de Guinée, du Congo, du Mozambique et de l'Angola.

À cette époque, ils ont été traités avec une extrême cruauté et ont été contraints de fuir. Les fugitifs organisèrent des villes libres entières (quilombush), dans lesquelles la culture africaine, vibrante et originale, se heurtait souvent à la culture indienne, plus mesurée. Et pour s'amuser et garder la forme, ils dansaient. C'est ainsi qu'est née la capoeira.

Il existe différentes informations sur l'origine des premières danses. Ainsi, certains pensent qu’elles appartiennent à la sous-culture des danses nationales africaines. Au départ, il n’existait pas de techniques de combat en capoeira. D'autres pensent que la base de cet art était la danse martiale nationale africaine « ngolo », qui faisait partie intégrante du rite d'initiation dans les régions du sud de l'Angola.

Les jeunes guerriers qui se battaient les uns contre les autres représentaient des zèbres. D'une manière ou d'une autre, les origines de la capoeira ont toujours été associées au nom du héros légendaire Zumbi, devenu symbole de résistance pour le peuple brésilien.

Quant au nom, il existe également plusieurs versions. Selon l’un d’eux, de la langue indienne Tupi, il se traduit par « un champ envahi par les buissons et défriché par abattage ou brûlage ». L'interprétation est probablement pertinente, car des zones de danse étaient nécessaires et il a probablement fallu les dégager.

Selon une autre version, en portugais « capoeira » signifie « cage à poulet ». Mais il existe une troisième version, et ses adeptes pensent que le nom est une prononciation déformée des mots «kipula» et «kipura», qui peuvent être traduits de la langue kikongo par «combat» et «voltigeant d'un endroit à l'autre».

À propos, il fut un temps où la capoeira était interdite par la loi et est donc restée clandestine pendant un certain temps.

modes

Après le coup d'État militaire qui a eu lieu au Brésil en 1930 et qui a complètement changé la situation politique, la capoeira a été reconnue par la loi et a commencé à se développer plus activement. Et c'est pourquoi plusieurs branches sont apparues, chacune pouvant être considérée comme une direction indépendante.

Ainsi, les principaux styles connus de capoeira :

Capoeira Régionale. En 1932, apparaît la première école de capoeira officiellement reconnue de l'histoire, fondée par Mestre Bimba (Manuel dos Reis Michado). Et il créa un nouveau style, en lui donnant le nom de « Luta Regional Baiana » ou brièvement « Capoeira Regional ». Il a réussi à systématiser l'expérience des écoles illégales existantes et à améliorer les techniques d'enseignement. En conséquence, une technique spéciale a été développée. Des séries entières de mouvements, d'attaques et de contre-attaques avec les jambes sont également apparues.
Capoeira Angola. Le deuxième personnage important dans l'histoire du développement de l'art fut Mestre Pastinha (Vicente Ferreira Pastinha). Il ouvre son école en 1941. Et son style a été nommé « Angola » en l’honneur du lieu d’où étaient originaires les esclaves qui ont inventé la danse. Bien que cette direction soit apparue plus tard que Régionale, elle impliquait l'utilisation des bases de l'art, c'est-à-dire les ligaments et les mouvements caractéristiques des danses nationales africaines.
La Capoeira Contemporanea est un style dit mixte ou universel qui combine des éléments à la fois angolais et régionaux.

Il convient de noter qu'il est très, très difficile de distinguer les styles, même pour un maître expérimenté, car certains mouvements et éléments sont inhérents à toutes les directions, tandis que d'autres sont constamment améliorés.

Avantage

Quels sont les avantages de la formation ? La Capoeira présente de nombreux avantages indéniables :

Faire de l'exercice vous aidera à vous débarrasser de l'excès de poids et à rendre votre corps plus sculpté et plus attrayant.
Les cours sont utiles à tout le monde : hommes, femmes et même enfants. Et même si certains mouvements sont difficiles, la capoeira convient même aux personnes n'ayant pratiquement aucune préparation physique.
Votre corps deviendra flexible, car la capoeira contient des exercices d'étirement.
L'exercice est bon pour la santé ; il améliore le fonctionnement des systèmes cardiovasculaire, respiratoire et autres.
La coordination s'améliore, la mémoire et la pensée logique sont entraînées, car chaque mouvement doit être réfléchi et planifié.
C'est juste amusant et agréable ! Vous verrez, après le cours vous ressentirez un regain d'énergie et votre humeur s'améliorera.
Ce n'est pas tres cher. Les cours coûtent à peu près le même prix que les autres sports.
Aucun appareil supplémentaire n'est requis, aucun équipement n'est nécessaire. Vous pouvez faire de l'exercice n'importe où et à tout moment.
La capoeira signifie des connaissances nouvelles et intéressantes !

Il y a très peu d'inconvénients. Il s'agit notamment d'un petit nombre d'écoles professionnelles, ainsi que du danger de certains mouvements.

Comment se déroulent les entraînements ?

Il convient de noter d'emblée que tous les cours se déroulent avec beaucoup d'énergie, à un rythme assez rapide. Les mouvements sont exécutés avec l'accompagnement de la musique nationale brésilienne ; parfois des musiciens jouant des instruments de musique nationaux sont invités (bien que des compositions rythmiques modernes puissent également être sélectionnées).

La formation comprend de nombreuses techniques de lutte, des pas de danse et même des figures acrobatiques (ceux-ci ne peuvent être exécutés que par des capoeiristas expérimentés). Le jeu, qui se joue à distance et exclut tout contact direct et rapproché entre les danseurs, comprend tout un arsenal de mouvements, comme divers appuis, balayages, lancers, sauts et éléments de défense.

Lorsqu’un partenaire attaque, l’autre défend. En conséquence, la danse doit paraître à la fois harmonieuse et dynamique, afin que tous les éléments soient exécutés assez rapidement.

Dans un premier temps, le coach vous aide à maîtriser les éléments de base, ils constituent la base de la capoeira. Ensuite, ils sont connectés en faisceaux et en chaînes entiers. Ensuite, le jeu avec un partenaire est élaboré, l'interaction avec lui en dynamique.

De quoi avez-vous besoin pour commencer les cours ?

Pour commencer pleinement vos études, vous devez d'abord trouver une école adaptée et vous y inscrire. Malheureusement, il n'y a pas beaucoup d'entraîneurs professionnels et expérimentés, et la capoeira est souvent enseignée dans les centres de fitness et présentée comme une direction de fitness.

Vous aurez besoin de peu pour vous entraîner. Tout d'abord, c'est votre attitude. Soyez prêt à tout donner et à travailler dur. Deuxièmement, ce sont des vêtements. Il n'est pas nécessaire d'acheter un uniforme spécial, n'importe quel article en vrac fera l'affaire. Et vous pouvez abandonner complètement les chaussures, c'est beaucoup plus pratique de faire de l'exercice sans elles.

Commencez à vous entraîner et maîtrisez cet art !

"On apprend à jouer avec la nature, on apprend à jouer dans la vie." Mestre Corba Mansa

Le mot magique « capoeira »

Capoeira Régionale- un jeu de force et de vitesse. Ce style a été développé par Mestre Bimba au début du XXe siècle. Il donne la priorité aux frappes rapides, à la vitesse élevée, aux balayages et aux lancers. Le fondateur voulait rendre la capoeira plus efficace afin que ses adeptes puissent appliquer leurs compétences dans des combats avec des représentants de divers arts martiaux. Il fut le premier à introduire la gradation des étudiants (en fonction de la couleur des foulards autour du cou) et la cérémonie de remise des ceintures : « batizada » - initiation et « formatura » - remise des diplômes aux étudiants.

Mestre Bimba était un combattant hors pair. Son surnom était « trois coups » parce qu'il les utilisait pour vaincre n'importe quel adversaire. Il préparait ses élèves à gagner n'importe quelle bataille. Bimba a consciemment et sous contrôle strict introduit l'agressivité dans le processus éducatif de ses élèves. Il pensait qu'il valait mieux montrer sa force dans l'enceinte de l'académie que dans la rue.

Capoeira Mujinho- un jeu d'adresse et d'interaction. Ce style a été développé par Mestre Suassuna. Il a remarqué que les capoeiristas commençaient à oublier les traditions et que les partenaires jouaient trop loin les uns des autres. Il a fallu plus de 16 ans à Suassuna pour créer des techniques et des exercices qui combinent la technique et l'expression de l'Angola (jeu rapproché) avec la vitesse et la dynamique du régional. Au mujinho, les joueurs rapprochés en petit cercle montrent leur jeu dynamique. Les coups ne sont pas appliqués au contact.

Capoeira contemporaine- la capoeira moderne, qui combine les traditions angolaises et régionales et les acrobaties.

Caractéristiques de la capoeira moderne (basée sur des matériaux de l'école de Moscou « Real Capoeira »)

Jeu en cercle (en quelque sorte)
Tout ce que les capoeiristes modernes apprennent en formation est fait pour l'appliquer en roda. Les capoeiristas forment un cercle. Au centre se trouve une batterie d'étudiants ou de maîtres jouant des instruments de musique. Après que deux joueurs entendent le son du berimbao, ils se serrent la main et commencent à jouer. Ensuite, le troisième joueur rachète l'un des joueurs et le jeu recommence. Dans le cercle, les capoeiristas font toujours du ginga - un pas de base, des frappes, des lancers, des mouvements, des balayages et des acrobaties.

Musique
Cela fait partie intégrante de la capoeira. Elle est capable de donner du rythme et de donner du sens au jeu. Les maîtres, à l'aide de chants et de musique, racontent une histoire instructive, célèbrent un jeu insolite ou un moment intéressant lors de l'accouchement. Le jeu doit comprendre un berimbao (instrument de musique à une corde composé d'un archet en bois, d'une corde en métal et d'une gourde qui sert d'amplificateur de son), un pandeiro (tambourin), un atabaque (un gros tambour), un agogo ( une cloche), un reku-reku (un bâton creux à coupes parallèles, le son est produit en frottant un mince bâton le long des rainures pour produire un cliquet).

Danse
Certains maîtres de capoeira modernes accordent une attention particulière à la danse dans leurs cours. Ils estiment que c'est une condition nécessaire à l'interaction rythmée et harmonieuse de deux capoeiristas. Les mouvements ne doivent pas être coupés les uns des autres, mais s’enchaîner harmonieusement les uns aux autres. Pour y parvenir, les capoeiristes modernes suivent éventuellement des cours de samba, afro, maculele, forro et bien d'autres.

Acrobaties.
Après six mois à un an de formation, tout débutant peut réaliser des acrobaties simples : une roue, un pont, des poiriers. Mais les astuces grasses et autres doivent être maîtrisées séparément. Il s’agit d’une partie facultative mais très intéressante de la formation. Il est utilisé dans des performances de démonstration.

Ceintures
L'initiation (batizado) s'adresse à ceux qui pratiquent régulièrement depuis plus de six mois et maîtrisent les coups et départs de base. Le maître procède à un « baptême du feu » et donne la première ceinture. À l'avenir, chaque année, les étudiants recevront de nouvelles ceintures, apprendront de nouveaux mouvements et participeront à des séminaires. Après avoir terminé le cours d’instructeur, certains commencent à enseigner.

La ceinture n'est pas l'objectif principal d'un capoeiriste, on pourrait même dire qu'elle est donnée à l'avance pour que l'élève ait la motivation de grandir. Certes, cela ne s'applique pas aux ceintures seniors. Ils sont délivrés pour certains services rendus à l'école - participation à des programmes de spectacles, déplacements réguliers, enseignement, en général, pour une vie active au sein de l'école.

La capoeira ne peut pas devenir obsolète ou ennuyeuse. Elle est trop polyvalente. Nouvelles chansons, nouveaux rythmes, nouvelles rencontres. L’essentiel est de trouver son équilibre entre spontanéité et prévisibilité, entraînement et fêtes, flexibilité et force. La principale exigence est la volonté de se développer. La capoeira ne limite jamais personne. Après tout, son objectif et son idée principaux sont le désir de liberté.

Source photo (5), (6) vk.com/realcapoeira

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