La longueur d'une rapière pour l'escrime. C'est de l'art ! Qu'est-ce que l'escrime sportive

L'escrime est un sport noble, très beau, gracieux et romantique. Cependant, c'est un ancien art martial qui est à la fois beau et mortel. L'escrime est une bataille de caractères, dans laquelle sang-froid et noblesse ne sont pas des qualités superflues. Aujourd'hui, nous allons examiner de plus près ce sport passionnant et découvrir ce qu'est l'escrime, comment et où elle est née, quelles règles s'y appliquent, quel équipement est utilisé, comment se déroulent les compétitions et si la Russie a réussi dans ce domaine. L'escrime a des racines lointaines, et nous allons commencer par elles.

Parenthèse historique

L'Espagne est considérée comme le berceau de l'escrime. C'est ici que quelque chose de similaire à l'art moderne et à la rapière est né. En Espagne, les lames Toledo de renommée mondiale ont été produites, qui, étant très légères, avaient d'excellentes caractéristiques de résistance. C'est dans ce pays, et plus tard dans toute l'Europe, que sont nés les duels aux armes de mêlée. On pense que les premiers livres sur l'escrime ont été publiés en Espagne. Les hommes aimaient se battre avec des armes blanches et les femmes maîtrisèrent l'escrime bien plus tard. Au fil du temps, la première école d'escrime est apparue dans le pays. L'Italie, la France et l'Allemagne n'étaient pas loin non plus. Dans les années 1470, une corporation d'instructeurs d'escrime a été créée en Allemagne et une association d'escrimeurs en Angleterre.

Au début du XVIIIe siècle, plusieurs écoles mondiales sont apparues. Les principales étaient les écoles d'escrime française et italienne. Ce sont eux qui ont donné les poignées mondialement connues pour les armes blanches.

Au 19ème siècle, la formation de l'escrime sportive a commencé. Et à la fin de ce siècle, les premiers concours sont organisés, dans leur interprétation moderne. En 1913, la Fédération internationale d'escrime a été créée, qui en 1914 a approuvé les règles du duel. Ces règles sont encore combattues à ce jour. Aujourd'hui, la Fédération Internationale d'Escrime regroupe plus d'une centaine de fédérations nationales.

Escrime en Russie

Pour la première fois, l'intérêt pour l'art de l'escrime est apparu en Russie au début du XVIIe siècle. Peter I a ensuite fait de "Rapier Science" une matière obligatoire pour les institutions militaires et civiles. En 1816, une école d'escrime a été ouverte à Saint-Pétersbourg pour former des enseignants et des instructeurs. Un entraîneur d'escrime qui sortait de ses murs était considéré comme une personne respectée. En 1834, des règles d'escrime à baïonnette ont été élaborées en Russie. Peu à peu, des écoles ont commencé à s'organiser dans d'autres villes.

De 1899 à 1916, la communauté sportive de Saint-Pétersbourg organisait une fois par an un championnat d'escrime auquel participait toute la Russie. L'escrime des maîtres russes sur la scène internationale a eu lieu pour la première fois en 1910. L'un des athlètes russes a ensuite remporté la troisième place. Deux ans plus tard, les premiers Jeux olympiques ont eu lieu dans la carrière des escrimeurs russes. L'escrime a ensuite commencé à se développer à grande vitesse.

Plus tard, l'école d'escrime soviétique deviendra l'une des meilleures au monde. Au 21e siècle, les maîtres des lames de Russie ont réussi à remporter plusieurs dizaines de médailles d'or et à battre les records de l'équipe soviétique. Aujourd'hui, il existe une section d'escrime dans presque toutes les villes.

escrime sportive

Ce sport combine trois disciplines. La principale différence entre eux est le type d'arme utilisé. Vous pouvez également pratiquer l'escrime au sabre. L'objectif principal du sparring est d'infliger une poussée à l'adversaire et de se protéger de ses poussées. Le gagnant est celui qui parvient à être le premier à effectuer un certain nombre d'attaques ou à obtenir les meilleurs résultats dans un certain laps de temps.

Arme

Les armes d'escrime se composent des éléments suivants :

Lame.
Garde.
Tampon.
Levier.
Visser.

Sur le bord de la lame se trouve une pointe spéciale. Les armes peuvent être électrifiées et conventionnelles. Une arme électrique est reliée au moyen d'un câblage à un appareil qui détecte les injections. Le fil passe sous les vêtements de l'athlète. La pointe d'une telle arme a un bouton spécial.

L'épée en longueur totale ne dépasse pas 110 cm et en poids - 770 g. La lame a une longueur de 90 cm. Le diamètre de la garde est au maximum de 13,5 cm. L'arme est poignardante. La lame en acier flexible a une section trièdre.

La rapière diffère de l'épée par des paramètres tels que: poids - jusqu'à 500 g; le diamètre de la garde - jusqu'à 12 cm - et la section de l'érable - tétraédrique. Il facilite l'escrime.

Le sabre a une longueur maximale de 105 cm, tandis que la longueur de la lame atteint un maximum de 88 cm et le poids du sabre est de 0,5 kg. Le sabre appartient et possède une lame en acier élastique à section trapézoïdale variable. La garde du sabre a une manille qui la relie à la garde. Le sabre n'a pas de pointe.

Surface affectée

Dans un duel à l'épée, les injections infligées par la pointe de la lame dans n'importe quelle partie du corps de l'adversaire sont comptées. Il est impossible de battre uniquement à l'arrière de la tête, sans protection par un masque.

Parlons maintenant du combat à la rapière. En termes de règles, il s'agit d'un maniement de l'épée plus sophistiqué. Une rapière entre les mains d'un athlète nécessite plus de précision. Dans le combat à la rapière, seules les injections dans le torse de l'adversaire, à la fois devant et derrière, sont prises en compte. Les coups à la tête, aux bras et aux jambes sont interdits. Si le tireur a donné une poussée en dehors de la zone autorisée, le combat est suspendu et toutes les frappes de cet épisode ne sont pas comptées.

Dans un duel au sabre, il est permis de faire des injections et des coups sur n'importe quelle partie du corps qui se trouve au-dessus de la ceinture, à l'exception de l'arrière de la tête. Si le sabreur frappe en dehors de cette zone, il ne reçoit pas de points pour le coup/l'estoc, mais le combat continue.

Dans le combat des sabreurs et des fleurettistes, il arrive parfois qu'une poussée/un coup porté en dehors de la zone autorisée soit compté. Cela se produit si l'athlète, qui se défend, a intentionnellement couvert la partie du corps affectée, non affectée. Par exemple, avec un pied, que l'on trouve souvent lors de la visualisation d'escrime non professionnelle. Les règles interdisent également de toucher délibérément des surfaces conductrices avec une arme, y compris sa propre combinaison, car cela provoque un faux fonctionnement du système électrique.

Équipement

Nous continuons à étudier l'escrime. Qu'est-ce qu'un costume d'épéiste ? Il s'agit d'un costume blanc composé d'une veste et d'un pantalon aux genoux avec bretelles. La veste s'appelle une tunique. Les vêtements de l'escrimeur sont faits d'un tissu dense qui peut résister à des coups d'une force allant jusqu'à 800 Newtons. Ces costumes sont utilisés dans les compétitions internationales. Pour un entraînement simple, un tissu pouvant supporter une force d'impact de 350 Newtons suffit.

Aux pieds de l'escrimeur, mettez de longues jambières blanches et des chaussures spéciales. Il diffère des simples chaussures de sport par une semelle plate, ainsi que par un bout et un talon renforcés. Il existe des modèles bas et hauts. Ces derniers sont utilisés lorsqu'il est nécessaire de fixer la cheville.

Le masque est un autre attribut important sans lequel l'escrime ne peut être imaginée. Qu'est-ce que la protection faciale ? C'est un aspect extrêmement important dans un sport aussi beau mais dur. Le masque de protection ne doit pas seulement couvrir le visage des coups, mais également ne pas empêcher l'athlète de bien voir l'adversaire. Par conséquent, dans la zone des yeux, le masque a une maille métallique. Un collier métallique spécial protège le cou.

Pour les escrimeurs, le treillis métallique est isolé avec des coussinets en plastique résistant aux chocs des deux côtés. Et le collier est fait d'un matériau qui peut résister à une force d'impact de 1600 Newtons. Pour l'entraînement, ce chiffre est de 350 newtons.

Les fleurettistes utilisent les mêmes masques, uniquement avec un collier électrique. Tout dépend du type de coups que telle ou telle escrime autorise.

Un sabre, comme déjà mentionné, peut frapper au visage, donc les masques de sabre ont une maille non isolée qui conduit l'électricité. Et en général, l'ensemble du masque de sabre, ainsi que le collier, est en matériau électriquement conducteur.

Un gant est mis sur la main tenant l'arme. Dans le cas de l'escrime au sabre, il a une manchette électriquement conductrice.

Sous la combinaison décrite ci-dessus, des cretons sont portés, qui résistent également aux impacts avec une force de 350 ou 800 Newtons. Pour éviter les ecchymoses, une protection en plastique est également placée sous les accoudoirs.

Étant donné que le corps entier est la surface affectée pour les escrimeurs à l'épée, la protection décrite est tout à fait suffisante pour eux. Les escrimeurs de fleuret portent en outre un gilet en matériau conducteur sur la veste. Il affiche la surface sur laquelle vous pouvez frapper. Chez les sabreurs, en plus, un masque est relié au gilet.

Hit Inscription

Lorsqu'une injection ou un coup est délivré (pour les sabreurs), l'appareil d'enregistrement vous le signale en allumant une lumière verte. Si l'attaque a été effectuée conformément à toutes les règles, elle est comptée et l'athlète attaquant reçoit un point. Si un coup/coup de couteau a été donné en dehors de la zone autorisée, une lumière blanche s'allumera. Si les lumières verte et blanche s'allument en même temps, alors deux coups ont été faits et le premier était invalide. Par conséquent, le deuxième coup ne compte pas. Étant donné que l'escrime avec des épées permet toutes les frappes, il n'y a pas de lumières blanches. Si les lumières s'allument en même temps des deux côtés, chaque joueur marque un point.

La combinaison de l'escrimeur peut être connectée à l'appareil d'enregistrement, à la fois filaire et sans fil. Pour que le système électrique détermine le coup, la pression sur la pointe de flèche doit être d'au moins 4,9 Newtons ou 0,5 kg pour une rapière et 7,35 Newtons ou 0,75 kg pour une épée. Quant au coup de sabre, il faut le mener à sa conclusion logique. Une simple touche ici ne rapporte pas de points.

C'est difficile à imaginer, mais il fut un temps où les frappes n'étaient enregistrées que visuellement. Cette importante mission a été confiée aux quatre arbitres qui entouraient le champ de bataille de toutes parts. En 1936, pour la première fois, les règles sont entrées en vigueur, selon lesquelles les piqûres des escrimeurs à l'épée ont commencé à être enregistrées à l'aide d'appareils électriques. En 1957, les fleurettistes ont commencé à concourir selon ce système, et en 1988, les sabreurs ont commencé à concourir.

piste d'escrime

Le sparring se déroule sur la piste d'escrime. Sa longueur est de 14 mètres et sa largeur peut varier entre 1,5 et 2 mètres. Comme dans tout autre sport, le champ de bataille a des marques. Dans ce cas, il est représenté par 5 lignes perpendiculaires à la piste. La première ligne est celle du centre. À une distance de 2 mètres de lui des deux côtés se trouve la ligne de bataille. Deux autres lignes sont situées à sept mètres de la ligne centrale et sont appelées les lignes des bordures arrière.

Ainsi, au début du combat, étant sur la ligne de bataille, l'athlète a 5 mètres pour reculer et 9 mètres pour attaquer. Sur les côtés de la piste, des segments de 2 mètres sont distingués, ce qui permet à l'athlète de déterminer avec précision l'espace qu'il lui reste pour reculer sans se retourner.

Comment est le combat

Nous savons déjà en termes généraux ce qu'est l'escrime. Nous savons également ce qu'est une combinaison d'escrime et quelles sont les marques du champ de bataille. Par conséquent, il est temps de passer à la partie la plus intéressante - le processus de combat.

Ainsi, au début de la bataille, les adversaires se tiennent côte à côte sur la ligne de la position de départ. Dans ce cas, une jambe franchit la ligne. L'arme est dirigée vers l'ennemi et la main libre est enroulée derrière le dos. Le combat commence et se termine lorsque l'arbitre donne le commandement approprié. Cependant, la fin du combat peut également se produire si un signal retentit, annonçant que le temps du tour est expiré.

Traditionnellement, le jugement se fait en français. Avant le début du combat, l'arbitre donne l'ordre "Un garde !", qui se traduit par "Se battre !". Il demande ensuite aux athlètes "Hey woo pree?" pour voir s'ils sont prêts. Lorsque les deux tireurs répondent, l'arbitre donne le commandement "Alle!". Si vous devez arrêter le combat, il dit le mot "Alt!", Qui se traduit par "Stop!". Lorsqu'il attribue des points à l'un ou l'autre combattant, le juge dit : « A druat », « A gosh » ou « Ku double ». Cela signifie : "droite", "gauche" et "les deux", respectivement. Lors de l'enregistrement d'une frappe invalide, l'arbitre dit : "Pa conte !" - Ne comptez pas. Après avoir marqué, les adversaires retournent à leurs positions d'origine et la bataille continue. Et si le combat a été arrêté sans coup sûr, alors il reprend au même endroit où il s'est arrêté.

Le duel individuel est divisé en trois rounds d'une durée de 1 minute. La pause entre les rounds est également d'une minute. Le vainqueur de la manche est l'athlète qui marque le premier 15 points ou mène au score à la fin de la manche. Si à la fin de trois tours le score indique une égalité, un quatrième tour supplémentaire est joué. Cependant, avant qu'il ne commence, un tirage au sort est organisé dans lequel le gagnant est sélectionné au cas où une minute supplémentaire n'aiderait pas.

Considérons maintenant l'escrime par équipe, dont les règles sont quelque peu différentes. Si la compétition est une épreuve par équipe, chaque escrimeur doit se battre avec chaque athlète de l'équipe adverse. L'équipe étant composée de trois personnes, le match entre les deux équipes comprend 9 combats individuels. Dans ce cas, la première bataille se termine lorsque l'une des parties marque 5 points, la seconde - 10 points, et ainsi de suite jusqu'à 45.

L'épéiste qui a attaqué en premier obtient le statut d'attaquant, et son adversaire, respectivement, de défenseur. Avec des frappes / injections simultanées, l'avantage est donné à l'athlète attaquant. Alternativement, la priorité de l'action passe d'un épéiste à l'autre. Si le système électronique a détecté un coup/piqûre, mais qu'il était en violation de la priorité de l'attaque, aucun point n'est attribué. En cas de coups mutuels, l'arbitre agit en fonction de la situation. Un coup/coup de couteau porté après le commandement « Stop ! » n'est compté que si le mouvement a commencé avant le commandement.

En bref sur la technique et la tactique du combat

Examinons un peu plus en profondeur un sport aussi passionnant que l'escrime. C'est l'interaction des lames, qui implique beaucoup de mouvements et de techniques subtiles, astucieuses et bien ajustées. C'est la principale différence entre l'escrime et les duels à l'arme lourde.

Lorsqu'une attaque directe n'est pas possible, l'épéiste essaie de neutraliser l'attaque venant en sens inverse et de contre-attaquer. Et pour éliminer la menace, il n'est pas nécessaire d'esquiver, vous pouvez battre la lame et frapper immédiatement un contre-coup.

En escrime, la tromperie joue un rôle important. Il peut s'agir : d'un déguisement, qui aide à cacher les intentions de l'athlète ; les feintes, qui menacent les mouvements ; un défi qui provoque l'ennemi à des actions décisives, mais pas toujours délibérées, et ainsi de suite.

L'escrime moderne, selon le type d'arme utilisée, présente certaines différences de technique, de tactique et de règles, en raison de l'histoire de l'origine des armes. Le sabre est issu d'une lame utilisée par les cavaliers. Ils se sont battus dans des duels équestres, donc des coups de hachage ont été portés au-dessus de la taille. Ce fait a prédéterminé la taille de la surface affectée dans l'escrime au sabre.

L'épée, par son origine, est une arme de duel. Le résultat d'un duel pouvait être déterminé par une injection dans n'importe quelle partie du corps. Par conséquent, il était extrêmement important de le frapper en premier et de se protéger d'une attaque de représailles. Le même principe a été appliqué à l'escrime moderne.

La rapière a été créée à l'origine comme une arme d'entraînement. Par conséquent, les conditions de combat entre rapiéristes sont les plus épargnées. C'est avec la rapière que l'escrime commence. Les femmes n'étaient autrefois autorisées qu'à se battre avec des rapières. Comme l'arme pèse peu, même les enfants peuvent la manipuler. Soit dit en passant, nous considérerons l'escrime pour les enfants un peu plus bas. Un concept tel que la "correction tactique" est également né des besoins d'un combat d'entraînement, censé préparer une personne à un vrai combat.

amendes

Si un athlète franchit la ligne latérale de la bataille avec au moins un pied, il reçoit une pénalité de 1 mètre. Cela signifie que le combat reprend à une distance de 1 mètre du lieu de la violation vers le fautif. Ainsi, il a un mètre de moins pour reculer. Si le tireur passe derrière la ligne de fond, l'adversaire obtient un point. C'est ce qu'on appelle un "tir de pénalité". En escrime ne sont pas autorisés :

Lancez l'attaque.
Contact physique intentionnel.
Poussée ennemie.
Tourne le dos à l'ennemi.
Frapper le sol avec une arme.
Toute action avec la main libre.

Il est interdit de retirer la pointe de l'arme, de tenter de la réparer ou d'effectuer d'autres actions sans l'autorisation de l'arbitre. Il est également impossible de quitter le terrain et d'enlever le masque sans la commande appropriée. Pour les violations délibérées des règles, les athlètes reçoivent des cartons de pénalité.

Un carton jaune est donné si le tireur reçoit un avertissement. Si un athlète enfreint les règles pour la deuxième fois, il reçoit un carton rouge. Peu importe ici s'il a répété son infraction ou s'il a commis autre chose. Le carton rouge, contrairement au carton jaune, non seulement avertit, mais punit également, par un tir de pénalité. Un carton noir est donné en cas de violation flagrante des règles, de comportement antisportif et si le tireur réitère l'infraction pour laquelle il a reçu un carton rouge. Un carton noir signifie une disqualification.

Jeux olympiques

L'escrime fait depuis longtemps partie intégrante des Jeux Olympiques. Aux Jeux olympiques modernes, le pays est représenté par 18 athlètes, dont deux remplaçants. L'équipe est composée d'hommes et de femmes. Le programme de l'Olympiade comprend des compétitions individuelles et par équipes dans les trois types d'armes que l'escrime moderne permet. Les femmes, ainsi que les hommes, peuvent se battre avec des épées, des rapières et des sabres. Le programme comprend 10 numéros dont 6 personnels et 4 d'équipe. Lors des derniers Jeux olympiques de Rio, les supporters russes ont fièrement regardé l'escrime. Les hommes ont remporté deux prix et les femmes - 3 médailles d'or, une d'argent et une de bronze. Au classement général des médailles, l'équipe russe d'escrime était en première place.

Escrime pour enfants

L'escrime pour enfants d'aujourd'hui n'est pas moins développée que d'autres sports. La section accepte généralement les enfants à partir de 9 ans. Dans les bonnes écoles, on leur enseigne non seulement la technique et la tactique du combat, mais aussi la tolérance envers l'ennemi. Il y a une section d'escrime décente dans chaque grande ville. Sans cela, le combat d'escrime se serait transformé en un simple combat à l'épée.

informations générales:

Le club "Blade and Vine" enseigne l'escrime historique - l'escrime avec des armes blanches qui ont des analogues dans le passé. L'entraînement est divisé en plusieurs domaines : escrime de fitness, escrime historique (dont l'histoire du costume), cibles coupantes.
Notre club combine les directions d'une reconstruction complexe, ce qui signifie une immersion complète dans l'époque (VII-XII et XVII siècles). En prime - formation à l'équitation, au tir à l'arc et au matelotage sur route (les participants choisissent eux-mêmes la région).
Depuis 2018, nous avons commencé à étudier les traditions des arts martiaux européens historiques (HEMA).
Nous sommes membres de la Fédération Sports Sword. Nous organisons des cours pour enfants sur les armes douces.
Vêtements pour l'entraînement en salle de sport - vêtements de sport. Sur les voyages de club - selon l'époque pour laquelle le voyage est organisé.

Nous nous entraînons dans les domaines:

Escrime classique avec une arme.
Épée et doug.
Épée et bouclier.
Hache et bouclier.
Lance / brodex.
Épée / sabre.
Épée longue.
Escrime de duel.
Travail d'équipe (triples, fives).

Ville club: Moscou.

Année de fondation: 2010.

Superviseur: Pavlyukova Ekaterina Dmitrievna.

Personnel instructeur Personnes : Alexey Pavlyukov (depuis 2009), Alexander Kamshilin (depuis 2008), Ekaterina Pavlyukova (depuis 2009).

Organiser des tournois et des événements:

Festival annuel de reconstruction historique pour le haut Moyen Âge "Voiles varègues": combats de bateaux, formation aux affaires maritimes, participation à la reconstruction du rite balte "Création du monde" (2015-2018).
Festival annuel inter-époques de reconstitution historique « Helga » : programme de combat, organisation de lancer de stands de tir et de commerce, arbitrage (2014-2018).
Tournois d'escrime historique "Holmgang" (2016).
Tournois de coupe sur répliques d'armes blanches "Singing Blade" (2016-2017).
Festival annuel de reconstruction historique pour le haut Moyen Âge « Pouvoir héroïque » : arbitrage, organisation d'un tournoi dans le cadre du festival (2013, 2015-2016).
Festival annuel de reconstruction historique "Gnezdovo": organisation de galeries de lancer, organisation et tenue de master classes, jugement (2013-2016).
Festival annuel de reconstruction historique "Original Russia": organisation et tenue du tournoi dans le cadre du festival, jugement (2016).
Le festival annuel de reconstruction historique "Byliny Bereg": performances de démonstration et master classes en exploitation forestière, organisation de lancers de galeries de tir (couteaux, haches, sulits), jugement, équipe de bateaux (2015-2016).
Festival annuel de reconstruction historique "Rusborg": spectacles de démonstration avec un programme équestre (2016).
Exposition internationale "Lame - traditions et modernité", "Lame sur la Neva", expositions de couteaux à Moscou et à Saint-Pétersbourg : performances de démonstration en escrime et abattage, master classes en abattage, (2016-2019).
Exposition internationale annuelle "Equestrian Russia" au CSC "Bitsa": programme équestre de démonstration (2016).
Concours fermés de cavalerie KSK "Atamanets" (2015).

N'attaque pas ! Ne reviens pas ! Ne vous protégez pas ! Ne contre-attaque pas ! N'échouez pas ! Ne mettez pas votre main droite!
- Mais que faire?
- Escrime!

Informations Complémentaires

Ancien nom du club : SKIR "Khoroyar".
Pour l'escrime, nous utilisons des copies massives (non affûtées) d'armes historiques. La technique d'escrime est restaurée selon des manuscrits historiques et des livres d'escrime. L'escrime se déroule dans des analogues de costumes historiques avec la correspondance obligatoire avec les armes de l'épéiste.
Notre club a participé au tournage de scènes d'escrime pour des clips de groupes musicaux : Imperial Age (participation), Rarog "Trouble" (participation et mise en scène), Kalevala "Surprised" (participation et mise en scène de scènes d'escrime).

Contacts:

Atelier du club et entretien avec les candidats : st. Olkhovskaya, 14, bâtiment 4, salle 13 M (m. Baumanskaya / M. Krasnoselskaïa).
Adresse de la salle d'entraînement : st. Nizhnyaya Krasnoselskaya, 35 ans, bâtiment K (m. Baumanskaya / M. Krasnoselskaïa).
Pour vous inscrire à la première formation, remplissez le formulaire dans le groupe VKontakte :

Escrime à Moscou - un aperçu de divers domaines

Aujourd'hui, à Moscou, il existe une strate assez importante de différentes écoles d'escrime dans divers domaines.

La majeure partie des écoles d'escrime d'aujourd'hui à Moscou sont occupées par des clubs et des écoles de combat au couteau. En général, cela est compréhensible. En soi, le combat au couteau est l'un des domaines les plus populaires de l'escrime, en demande au niveau des ménages.

Tout le monde veut pouvoir manier un couteau. Tout le monde chérit le rêve bleu de planter un gopnik dans une ruelle sombre, mais quelqu'un chérit le rêve de planter un citoyen décent et son «ami juré» sur un couteau, d'ailleurs, il y en a pas mal. Ils vont tous dans des écoles de combat au couteau. Les principales écoles de combat au couteau à Moscou sont, en fait, des gens du combat au corps à corps.

Autrement dit, leur technique n'est qu'une version modernisée du combat au corps à corps, lorsqu'au lieu d'un poing ou d'un gant de boxe, vous avez
couteau à main. Quel est le risque ? Mais quoi. Ce n'est un secret pour personne pour les connaisseurs que le combat au corps à corps et le combat au couteau sont des choses très différentes. Différent en tout, dans la posture, dans la technique d'impact, dans les muscles impliqués lors de l'impact, dans les mouvements, dans l'idéologie du combat, enfin. Ce qui est acceptable pour le combat au corps à corps est totalement inacceptable pour le combat au couteau. Le combat au couteau professe un coup exact. C'est un axiome.

Si vous courez et essayez de poignarder une personne avec dix coups, alors vous êtes presque assuré à 100% d'obtenir au moins un coup, mais en retour. Et le problème avec le couteau, c'est que même un coup manqué peut souvent être fatal. Par conséquent, la base d'un combat au couteau est une entrée instantanée, une défaite et non moins une sortie instantanée, tout le reste est un non-sens, conduisant à une défaite mutuelle, ce qui est non seulement indésirable, mais similaire à la mort au sens le plus direct.

Katana Club adhère à la technique de la seule défaite pure, avec une sécurité maximale pour nous-mêmes - c'est ce qui nous distingue étonnamment des autres écoles de combat au couteau à Moscou, et en général des écoles d'escrime à Moscou.

Le deuxième point, ou plutôt la malédiction des combats au couteau à Moscou, ce sont les tournois.

Autrement dit, comme toute stupidité, ils ont été conçus comme un test de la force et de la dextérité des participants, et comment toute stupidité a atteint l'apogée de la stupidité en quelques années. Leurs règles sont conçues pour un tournoi, et non pour un vrai combat dans la rue, dont les instructeurs parlent généralement magnifiquement et attirent les débutants.

Ce n'est un secret pour personne que les règles des tournois sont aussi éloignées du vrai combat que Jupiter l'est de la Terre. Règles de tournoi de la plupart des clubs en général
ils accueillent les coups de poing et les coups de pied, bien que dans un vrai combat au couteau dans la rue, cela n'arrive presque jamais, et celui qui a bêtement agité la jambe reçoit un coup de couteau garanti et perd le combat et souvent sa vie.

Les règles du tournoi développent une absence totale de peur de la lame de l'adversaire jusqu'au débelisme - eh bien, encore, ce n'est qu'une imitation de ce dont ils ont peur. En conséquence, les gens escaladent la lame sans démonter le gué, reçoivent de multiples coups et s'infligent, sans se rendre compte que dans une vraie bataille, ce sont deux cadavres qui sont tombés l'un sur l'autre avec des trous dans le ventre.

Un autre point est l'arme d'entraînement elle-même. Courtes imitations émoussées en bois.

Ce type de projectile d'entraînement est courant dans la plupart des clubs de Moscou. Comme c'est mauvais. Eh bien, tout d'abord, le poids et la longueur. Le bois est très court et léger. Si vous l'agrandissez, vous avez besoin d'une protection plus sérieuse, BEAUCOUP plus sérieuse qu'un simple masque d'escrime. Ce sont des dépenses supplémentaires non seulement pour les participants, mais aussi pour les clubs, y compris pour la sécurité des cours. Les armes lourdes et longues en bois peuvent être facilement tuées. Dans le vrai sens du terme, je ne plaisante pas. Ou sévèrement mutilé. Même les armes habituellement disponibles sont un danger pour l'ennemi si elles touchent le cou, le ventre, les mains, si elles sont mal protégées. Jusqu'à la mort. Si vous frappez le foie ou la rate de toutes vos forces avec un morceau de bois émoussé, vous ne percerez certainement pas une personne.

Mais, en plus d'un gros hématome, il peut avoir une rupture des organes internes et

Mourir d'une grave perte de sang avant la fin de l'entraînement. D'autant plus que par pure vantardise, 90% des participants ne portent pas de gilets de protection. C'est d'une part. C'est assez

Il est courant d'affaiblir le coup au point final pour ne pas recevoir par inadvertance une cargaison de 200 et une peine de prison décente.

D'autre part, le faible poids et la taille ne vous permettent pas de remplir correctement votre main lors de l'entraînement avec de telles armes. Certaines techniques ne peuvent pas du tout être entraînées avec un petit poids de couteau, comme les coups rapides à la main. Un couteau d'une telle répartition du poids et d'un tel poids ne vole pas vers l'avant, bien que même en ramassant un ordinaire
couteau pliant, vous obtenez une image très différente.

Katana Club utilise dans son entraînement et son combat le poids et les dimensions non traumatiques de vrais couteaux, lourds - de 200 à 250 grammes ou plus, par exemple Raja 2 ou Ontario. Nos imitations ne causent pas de blessures, bien qu'il soit tout à fait possible d'avoir une ecchymose sur les doigts si vous venez au combat sans gants. Tous les participants au sparring doivent porter des casques de protection contre les chocs d'obus et couvrir solidement leur visage et leurs gants. De plus, il est conseillé aux femmes de porter des bavettes pour éviter les blessures à la poitrine.

Cette approche de l'entraînement du Katana Club permet de ne pas affaiblir le coup à son point extrême, de peur de blesser une personne, mais de le frapper de plein fouet. Cela forme un réflexe chez une personne de TOUJOURS frapper comme ça, durement et cruellement, en évitant les coups barbouillés. Deuxièmement, la répartition réelle du poids vous permet de délivrer des coups rapides, précis et puissants, contrairement à une imitation en bois léger.

Une autre direction de l'escrime à Moscou, très populaire, est l'escrime en duel. Ici le choix des clubs et des écoles et des directions est très large. De l'escrime à l'épée à deux mains, des sabres et sabres aux

Épées historiques lourdes. Tous ont une chose en commun - en règle générale, les armes en textolite, pesant plus de 1,1 kg, bien qu'il y ait parfois des clubs d'escrime sur des lames d'acier.

La principale différence de cette direction est son risque de blessure extrême. La lame en textolite, contrairement à celle en acier, est pratiquement
ne plie pas. Ils les ont battus, en règle générale, de toutes leurs forces et avec toute la dope. Ce type d'escrime vous oblige à avoir une armure de protection assez chère, un masque d'escrime, amélioré, car si vous recevez un coup direct au visage dans un masque d'escrime sportif standard, le résultat est une coupure au visage avec un filet et un nez cassé, eh bien, s'il est cassé pour que vous puissiez le récupérer.

Cependant, la protection ne garantit pas contre les blessures mineures, telles que les doigts cassés, les hématomes dus aux injections, les blessures aux articulations, etc.

L'un des phénomènes les plus désagréables de l'escrime en duel est son terrible isolement de la vie réelle. Les tournois organisés pour des points ne donnent aucune véritable compétence de combat, de plus, ils diluent cette compétence chez une personne. En général, tout le monde sait que l'arme n'est pas réelle, les coups ne sont pas mortels et pour gagner des points, ils grimpent sans regarder la lame de l'ennemi. La même image se répète que dans le combat au couteau. Encore pire. De plus, la pratique qui s'est développée en escrime de duel n'apporte presque rien à l'escrime sportive, et en vain, en escrime sportive, malgré toute son incarnation, il y a beaucoup à apprendre.

Katana Club dans sa formation tire le meilleur de l'escrime sportive, nous essayons d'étudier les techniques des maîtres d'escrime sportive et de les transférer de manière réfléchie vers des armes plus lourdes.

L'escrime en aïkido, kendo et autres entraînements aux techniques de katana se distinguent.

Malheureusement, le kendo d'aujourd'hui est très loin du véritable combat à l'épée. Il contient un certain nombre de trucs - par exemple, interdit

Des coups de poignard au visage, aucun moyen de reculer pendant un combat, et bien plus encore. Les choses ne vont pas beaucoup mieux en aïkido.

De sa version originale du combat à l'épée, l'aïkido d'aujourd'hui est aussi loin que le ciel de la terre. Je ne parle pas du fait que le combat avec une épée n'est pas pratiqué dans l'aïkido moderne. De plus, toutes ces écoles n'enseignent pas le combat avec des armes différentes, développant des techniques uniquement pour une épée à deux mains - un katana, et laissant de côté les techniques avec une épée courte et un couteau.

Un autre problème est l'armure pour le même kendo. Historiquement, le coût est très élevé, c'est donc aujourd'hui un sport pour les gens très aisés.

Dans sa pratique, Katana Club se concentre sur une étude approfondie des pratiques des arts martiaux orientaux, avec différentes armes, à la fois à deux mains et à une main, courtes et longues, unifiant et modernisant les classiques du combat à l'épée. Katana Club y apporte des éléments de l'escrime sportive, qui, soit dit en passant, n'ont jamais été utilisés dans les arts martiaux japonais classiques, mais qui sont les plus efficaces.

Une autre direction est l'escrime de reconstitution à Moscou. L'avantage incontestable de cette clôture est le cadre historique. Il y a pas mal d'inconvénients.

Premièrement, ce sont des restrictions assez strictes sur les buhurts (combats de démonstration comme un tournoi chevaleresque) sur les types de coups, les armes, les techniques d'escrime. Par exemple, les coups de poignard sont interdits sur les armes en acier, même avec des lames émoussées, de peur d'infliger des
blesser, mutiler ou même tuer les participants.

Deuxièmement, le risque de blessure est extrêmement élevé. Les lames sont généralement émoussées, mais elles frappent de tout leur cœur, donc les armures en acier ne sauvent souvent pas non plus. Souvent, quelqu'un se blesse, mettant une personne hors de combat pendant plusieurs semaines. Troisièmement, un isolement encore plus grand de la vie que l'escrime en duel. Eh bien, rencontrerez-vous jamais une personne vêtue d'une armure lourde dans votre vie ?

Contrairement à ces domaines, le Katana Club, en tant qu'école d'escrime à Moscou, enseigne à ses étudiants de telles techniques et frappes, qui, étant dirigées contre un adversaire non armé, sont complètement universelles en premier lieu - peu importe le type d'arme vous avez entre les mains - un bâton, une épée, une machette, un couteau, un sabre, une épée large ou une hachette de touriste.

Vous pouvez vous défendre avec succès avec n'importe quelle arme. Deuxièmement, toutes nos techniques sont applicables à l'autodéfense, et comprennent l'ensemble
un arsenal de coups - à la fois coupants et poignardés. La polyvalence des mouvements musculaires développe la capacité d'utiliser n'importe quel objet comme arme d'autodéfense. Nos techniques ne sont pas prétentieuses, pas artificielles, ce qui par exemple, l'escrime en duel pèche souvent, nous utilisons les techniques les plus efficaces combinant à la fois l'escrime sportive, les techniques historiques, et les techniques issues des écoles d'escrime orientales, y compris les classiques.

Dans Katana Club, vous pouvez apprendre le style de combat le plus efficace, tout en utilisant différentes armes et sans réapprendre séparément les techniques de combat au couteau, de combat avec une machette ou une épée - à deux mains et à une main. Après une formation au Katana Club, tout objet deviendra votre arme, tout objet entre vos mains vous aidera à vous défendre dans la rue.

Au début du XVIe siècle, la France, puis d'autres pays européens, est saisie par la "fièvre du duel" qui sévit sur le continent pendant plus de trois siècles. En quelques décennies seulement du règne du roi de France Henri IV, des duels ont entraîné la mort d'environ dix mille personnes, dont la plupart appartenaient à la noblesse. L'arme principale des combats en duel de cette époque était une épée.

Épée. Le mot lui-même est enveloppé d'un halo romantique. En le disant, vous vous sentez comme transporté dans les rues étroites de Paris ou de Séville dans le monde des hidalgos et des mousquetaires arrogants et colériques, si magistralement décrits dans les brillants livres de Dumas et Arturo Perez-Reverte. Sans aucun doute, l'épée est l'arme tranchante la plus "noble", la défenseuse de l'honneur de la noblesse et l'amie la plus fidèle du breter.

On pense que l'épée est apparue vers le milieu du XVe siècle en Espagne. Très rapidement, il est devenu populaire non seulement dans l'armée, mais aussi comme arme civile des nobles ou simplement des riches. Au fil du temps, l'épée est devenue un attribut indispensable de tout homme de la classe noble, et l'escrime avec des épées est devenue un passe-temps favori des nobles. Non sans raison dans différents pays d'Europe (y compris la Russie), il y avait une coutume de la soi-disant exécution civile, au cours de laquelle une épée était brisée sur la tête du condamné.

C'est l'épée qui a énormément contribué au développement de l'escrime. Comme les duels avec des épées étaient monnaie courante, les hommes ont appris dès leur plus jeune âge à manier ces armes. Les cours d'escrime étaient monnaie courante et étaient suivis par des hommes de tous âges. En Europe, il y avait même une institution très spécifique - les confréries d'escrime. Ces associations d'escrimeurs professionnels disposaient d'un vaste réseau de filiales, d'instructeurs expérimentés et d'un système d'examens spéciaux.

Aujourd'hui, l'escrime à l'épée est un sport olympique, même s'il faut admettre que le combat à l'épée est très différent des combats d'escrime d'autrefois. On peut en dire autant de la conception d'une épée de sport, qui n'a pas grand-chose à voir avec les lames des mousquetaires.

La rapière est considérée comme un développement ultérieur de l'épée. Traduit de l'espagnol, espada ropera signifie littéralement "épée pour vêtements", c'est-à-dire une arme portée avec un costume civil. En d'autres termes, la rapière était une arme exclusivement civile, conçue principalement pour poignarder. Une telle version légère de l'épée. En Russie, une rapière est souvent appelée une arme à lame à facettes, destinée aux combats d'entraînement. Cependant, la principale différence entre une épée et une rapière est que cette dernière n'a jamais été une arme militaire.

Il faut dire qu'il y a beaucoup de confusion à ce sujet. Dans les sources historiques, la même arme peut être appelée à la fois une épée et une rapière. Une situation similaire est également observée dans la littérature populaire (par exemple, dans Les Trois Mousquetaires). Bien sûr, l'opinion la plus courante est qu'une épée est une arme qui pouvait être utilisée pour couper un ennemi, et une rapière n'était utilisée que pour infliger des injections. Mais, probablement, les contemporains ne sont pas trop entrés dans ces subtilités, par conséquent, ces noms étaient initialement des synonymes, ce qui a ensuite conduit à une confusion notable.

La description

Une épée est une arme perçante ou perforante à lame avec une lame droite étroite à double tranchant, à un tranchant ou à facettes et une garde complexe. En moyenne, la longueur de la lame était d'un mètre, mais il y avait aussi plus de spécimens "globaux". Sa section peut être hexagonale, trièdre, ovale, rhombique, concave. Le poids de l'arme, en règle générale, était d'environ 1,5 kg.

La lame de l'épée pourrait avoir des vallées ou des raidisseurs. Il se terminait par une tige sur laquelle était montée une poignée d'épée avec un arc et une garde. Les gardes d'épée frappent par leur élégance, leur complexité et leur variété, certains d'entre eux avaient des dispositifs pour capturer la lame de l'adversaire. Actuellement, cette partie de l'épée est utilisée pour classer cette arme.

En fait, une épée de combat était une épée un peu légère avec une lame étroite et flexible, conçue plus pour l'estoc que pour le hachage. Il convient également d'ajouter que dans la conception de cette arme, une grande attention est accordée à la protection de la main de l'escrimeur. L'évolution de l'épée a suivi le chemin de son éclaircissement et de sa transformation progressive en une arme exclusivement perçante. Dans les épées ultérieures, les lames pouvaient être complètement absentes ou non affûtées.

La classification des épées est basée sur la taille de la lame de l'arme, son poids, ainsi que sur les caractéristiques de conception de la poignée. L'un des experts les plus célèbres des armes blanches européennes, Ewart Oakeshott, divise les épées en trois grands groupes :

Épées de combat lourdes (reitschwert - de "l'épée du cavalier" allemande), qui pouvaient être utilisées à la fois pour poignarder et couper ;
Une épée plus légère (espada ropera - espagnol pour "épée de vêtements"), qui avait des lames, mais en raison de son faible poids, n'était pas très adaptée pour hacher. Ce type d'arme était populaire au XVIe siècle et a ensuite été remplacé par des épées encore plus légères.
Le troisième type d'arme, qui a reçu le nom anglais de petite épée ("petite épée"). Des épées similaires sont apparues au milieu du XVIIe siècle et se distinguaient par une lame légère à facettes de petite longueur.

Histoire de l'épée

L'épée est un autre développement historique de l'épée. Cette déclaration ne signifie absolument pas que c'est une meilleure arme que la bonne vieille épée, juste au moment de son apparition, elle était plus adaptée aux nouvelles conditions de guerre. Sur les champs de bataille médiévaux, l'épée aurait été inutile, mais déjà à la Renaissance, elle s'est avérée être un outil de combat très efficace.

L'épée peut être appelée du même âge que les armes à feu. De plus, la naissance de cette arme est associée à l'utilisation généralisée des fusils et de l'artillerie sur les champs de bataille européens. Aujourd'hui, il existe plusieurs hypothèses concernant les causes de cette arme.

Certains auteurs pensent que l'épée est apparue en réponse à l'amélioration de l'armure en plaques, qui est devenue pratiquement invulnérable aux coups de hache. Par exemple, en utilisant une lame fine, il était possible de frapper l'ennemi en armure lourde, lui infligeant des coups perçants dans ses articulations. En théorie, cela peut sembler beau, mais en réalité, cela semble presque impossible. La soi-disant armure Maximilian avait un degré de protection qui n'était pas inférieur aux combinaisons spatiales modernes pour la plongée profonde. Il est extrêmement problématique de toucher un ennemi protégé par une telle armure dans un vrai combat.

Une autre théorie semble plus plausible, selon laquelle les épées ne semblaient pas percer les armures lourdes, mais parce que les armures lourdes devenaient progressivement une chose du passé en raison de l'avènement des armes à feu. Il ne servait à rien de transporter une quantité impensable de fer s'il ne pouvait pas protéger le combattant d'une balle volante. Les épées lourdes de la fin du Moyen Âge étaient simplement conçues pour pénétrer dans de telles armures ; après la réduction des armes de protection, elles sont également devenues inutiles. A ce moment, l'épée commença sa marche triomphale.

Il faut dire que la première épée lourde n'était pas très différente de l'épée médiévale, elle était un peu plus légère et plus élégante qu'elle. Même la protection supplémentaire de la main de l'épéiste se retrouvait sur les épées d'une période antérieure. Certes, la technique d'escrime, affûtée pour poignarder, a entraîné un changement dans la prise en main de l'arme. Pour sa plus grande contrôlabilité, l'index reposait sur le dessus de la croix et nécessitait une protection supplémentaire. De plus, au même moment, les gants en tôle d'acier sont devenus inutilisables, ce qui a empêché l'utilisation normale des armes à feu. Ainsi, progressivement, la poignée de l'épée s'est transformée en cette structure complexe par laquelle elle peut être reconnue sans équivoque parmi d'autres armes blanches.

On pense que les premières épées sont apparues en Espagne vers le milieu du XVe siècle. Cette arme est très vite devenue populaire parmi la classe noble. Les épées étaient plus légères que les épées, elles étaient donc plus confortables à porter au quotidien. Cette arme était richement décorée pour souligner le statut du propriétaire, mais en même temps, elle n'a pas du tout perdu ses qualités de combat. Déjà à cette époque, il y avait une division en épées de combat et civiles. La dernière variété à la fin du XVe siècle a reçu son propre nom espadas roperas, qui est passé dans d'autres langues et a donné son propre nom à la nouvelle arme - la rapière.

Soit dit en passant, dans la plupart des langues européennes, il n'y a pas de terme "épée". Cette arme portait (et porte) le nom "d'épée". En espagnol, espada, en français, épée, en anglais, sword, et seuls les Allemands ont donné à l'épée son propre nom, Degen. De plus, en allemand, Degen signifie également un poignard, ce qui a donné à certains chercheurs des raisons de croire que c'était lui qui était le prédécesseur de l'épée.

L'épée s'est progressivement étendue à toutes les branches de l'armée, déplaçant finalement l'épée. Le 18ème siècle peut être appelé l'apogée de cette arme, puis elle a progressivement commencé à être chassée de l'armée par des épées larges et des sabres.

Les épées civiles étaient plus légères et plus étroites que les armes militaires, souvent seule leur pointe était affûtée. À la fin du XVIIe siècle en France, une épée civile courte est utilisée, qui, en raison de son poids léger, permet d'effectuer des mouvements de lame virtuoses. C'est ainsi qu'est née l'école française d'escrime. À ce moment, la rapière et l'épée deviennent presque impossibles à distinguer l'une de l'autre et perdent complètement leur fonction de hachage. La diminution de la masse de l'épée n'était pas seulement due à une diminution de sa longueur et de sa largeur, mais aussi au fait que la lame est devenue facettée. C'est ainsi qu'est apparue une épée civile légère, qui a survécu sans aucun changement jusqu'au début du XXe siècle.

Les plus populaires étaient les lames triangulaires, bien qu'il y ait eu des échantillons à six côtés. Initialement, les lames étaient faites larges au niveau du manche, on pense que cette partie de l'épée était destinée à parer les coups de l'ennemi. La forme étroite classique de l'épée a finalement été acquise par l'ère des guerres napoléoniennes. On peut dire qu'à partir de ce moment l'évolution de l'épée est terminée.

Il faut dire aussi que l'épée civile légère est devenue le prototype de la rapière sportive moderne, et les principales techniques de l'escrime sportive sont basées sur les techniques de l'école française.

L'épée civile était une arme extrêmement populaire. Il était porté par la noblesse, la bourgeoisie, les militaires en temps de paix et même les étudiants. Porter une épée était un privilège pour eux, les étudiants recevaient généralement des épées après l'obtention de leur diplôme, mais il y avait des exceptions. Par exemple, les étudiants de l'Université de Moscou ont reçu le droit de porter ces armes après leur entrée à l'université.

Les étudiants allemands aimaient non seulement porter des épées, mais aussi les utiliser en duel. De plus, les jeunes hommes de Prusse étaient extrêmement fiers des cicatrices reçues lors de telles batailles. Parfois, ils étaient spécialement frottés avec de la poudre à canon afin que la marque reste à vie.

En Russie, ils ont également essayé d'équiper les unités de tir à l'arc d'épées, mais cette arme n'a pas pris racine. Plus tard, il a été massivement utilisé dans certaines parties du nouveau système et Pierre le Grand a armé toute l'infanterie russe avec des épées. Mais ensuite, parmi la troupe, l'épée a été remplacée par un demi-sabre. L'épée n'était laissée qu'au corps des officiers et des gardes mousquetaires. De par leur conception, les épées russes n'étaient pas différentes de leurs homologues étrangères.

Au XIXe siècle, les épées de l'armée russe perdent leur signification en tant qu'armes militaires et sont progressivement remplacées par des sabres. Cependant, les officiers continuent de les porter hors formation, comme armes de parade. Jusqu'en 1917, l'épée était l'arme des généraux et des officiers des régiments de cuirassiers hors service, de plus, les fonctionnaires civils la portent comme élément de grande tenue.

Escrime

L'apparition de l'épée a donné une impulsion puissante au développement de l'escrime. On ne peut pas dire qu'avant cela, ils étaient coupés avec des épées, comme ils le devaient, mais c'est la légèreté de l'épée qui a permis d'élargir considérablement l'arsenal des techniques d'escrime. Des écoles d'escrime reconnues apparaissent très vite : italienne, espagnole, française, allemande. Chacun d'eux avait ses propres caractéristiques.

Les Allemands, par exemple, accordaient beaucoup d'attention aux coups de hache et, comme arme auxiliaire, ils utilisaient un pistolet lourd, dont la poignée frappait comme une massue.

Dans l'école d'escrime italienne, pour la première fois, l'accent a été mis sur le coup de poignard avec une pointe. C'est en Italie qu'est né le principe "tuer avec une pointe, pas avec une lame". Comme arme supplémentaire dans un combat, un poignard spécial, un dagu, était souvent utilisé. Soit dit en passant, on pense que les duels sont apparus en Italie, remplaçant les tournois de joutes et les combats médiévaux.

L'école d'escrime française a donné naissance à une épée courte légère et a donné au monde les techniques de base pour la manier. C'est elle qui sous-tend l'escrime sportive moderne.

En Angleterre, lors des combats, un bouclier spécial en laiton ou dagu était souvent utilisé.

L'école d'escrime espagnole s'appelait Destreza, ce qui peut être traduit par "véritable art" ou "habileté". On lui a appris non seulement à se battre avec des épées, mais aussi à utiliser des objets tels qu'un manteau, un dagu, un petit bouclier au combat. Les Espagnols ont prêté attention non seulement aux compétences de maniement des armes, mais également au développement moral d'un combattant, aux aspects philosophiques de l'art militaire.

Le sport d'escrime qui existe aujourd'hui ressemble-t-il à un véritable combat à l'épée ? Il y a une déclaration intéressante selon laquelle si un maître moderne de l'escrime sportive entrait dans le passé, il ferait facilement face à n'importe quel maître d'épée de la Renaissance. Est-ce vrai ?

La plus importante des techniques des athlètes modernes est l'attaque en fente, qui est presque totalement absente des anciennes écoles d'escrime italiennes et espagnoles. Cependant, serait-il utile dans une vraie bataille ?

Une attaque en fente amène l'escrimeur à étirer sa position. Dans cette position, il est statique et il lui est difficile de se défendre contre les attaques ennemies. En escrime sportive, après une injection, le combat est arrêté, ce qui, bien sûr, est impossible dans un vrai combat. Dans le même temps, une seule injection ne garantit absolument pas la victoire sur l'ennemi. En escrime sportive, il n'y a pratiquement pas de défenses, les combats se déroulent selon le principe "celui qui frappe le premier marque le point". Dans une vraie bataille, il faut simplement se défendre, car une injection manquée ne signifie pas la perte d'un point, mais une blessure, voire la mort.

De plus, dans l'arsenal des écoles d'escrime historiques, il n'y avait pas seulement des défenses avec la lame, mais aussi des mouvements du corps : rebonds nets, sortie de la ligne d'attaque et changement brusque de niveau. Dans l'escrime moderne, s'écarter de la ligne d'attaque est une technique totalement interdite.

Examinons maintenant les armes utilisées par les athlètes modernes et comparons-les avec les épées d'autrefois. Une épée de sport moderne est une barre d'acier flexible pesant 700 à 750 grammes. La tâche principale de cette arme au combat est de toucher légèrement le corps de l'adversaire. Les épées des anciens maîtres pouvaient peser jusqu'à 1,5 kg, avec cette arme, il était possible non seulement de poignarder, mais aussi de couper, privant l'ennemi, par exemple, des mains.

Même les positions d'escrime décrites dans les anciens manuels sont à l'opposé des positions modernes.

Il existe un autre mythe, il est associé à l'opposition des techniques d'escrime européennes et orientales. Ici, disent-ils, les Japonais sont de véritables virtuoses de la possession d'armes blanches, et les Européens ont vaincu leurs rivaux dans des combats uniquement en raison de leur force physique et de leur endurance.

Ce n'est pas tout à fait vrai. Le développement de l'escrime japonaise peut être divisé en deux grandes étapes : avant le début de l'ère Edo et après. Les premières périodes de l'histoire du pays du soleil levant sont restées dans les mémoires pour les guerres intestines presque incessantes au cours desquelles les guerriers se sont battus sur le champ de bataille en utilisant de longues épées tachi et des armures lourdes. La technique d'escrime était très simple et correspondait à celle utilisée dans l'Europe médiévale.

Après l'avènement de la période Edo, la situation a radicalement changé. Il y a un rejet des armures lourdes et des épées longues. Le katana devient une nouvelle arme de masse, ce qui entraîne l'émergence de nouvelles techniques d'escrime, complexes et raffinées. Ici, on peut faire des analogies directes avec l'Europe, où des processus similaires ont eu lieu : une lourde épée de combat a été remplacée par une épée. C'est l'apparition de cette arme qui a conduit à l'émergence d'écoles d'escrime très complexes, comme la Destreza espagnole par exemple. A en juger par les sources écrites qui nous sont parvenues, les systèmes d'escrime européens n'étaient pas très inférieurs aux systèmes orientaux. Même si, bien sûr, ils avaient leurs propres caractéristiques.

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