Application de la famille des renonculacées. Famille des renoncules - Renonculacées

La famille des renoncules est un vaste groupe de plantes, subdivisé en 50 genres et plus de 2 000 espèces. La grande majorité d'entre elles sont des herbes vivaces, les plantes herbacées d'un à deux ans et les sous-arbrisseaux sont moins courants. Les représentants de la famille des renoncules poussent dans tous les coins du globe, mais ils sont plus courants dans les régions au climat tempéré, frais ou humide, bien qu'il existe des espèces qui vivent dans des régions semi-désertiques et désertiques.

Caractéristiques générales de la famille des renoncules

La plupart des renoncules sont des plantes vénéneuses qui ne conviennent pas aux animaux. En raison de la teneur en divers alcaloïdes, qui sont des poisons, ils sont largement utilisés en médecine. Certaines espèces sont utilisées par l'homme comme plantes médicinales depuis l'antiquité. En plus des alcaloïdes, les plantes de la famille des renoncules contiennent des glycosides du groupe cardiaque, elles sont donc utilisées pour produire des médicaments pour le traitement des maladies du système cardiovasculaire.

Actuellement, diverses espèces végétales de cette famille sont étudiées pour leurs propriétés fongicides. Au cours des expériences, leur capacité à avoir un effet destructeur sur les champignons pathogènes qui causent le cancer et l'oïdium de certains arbres fruitiers a été révélée. Ainsi, les scientifiques ont découvert un autre domaine prometteur pour l'utilisation des plantes de la famille des renoncules.

Mais ce n'est pas tout : certaines espèces sont des plantes grasses à huiles liquides siccatives et semi-séchantes, ce qui permet de les utiliser comme matière première pour la production d'huiles techniques.

Il convient de noter les propriétés décoratives élevées des fleurs de la famille des renoncules, de sorte que ces plantes sont largement utilisées dans le domaine de l'aménagement paysager.

Rhizome

Chez les renonculacées, les rhizomes à ramification sympodiale prédominent, mais on les trouve parfois aussi avec une structure monopodiale. Le rhizome sympodial se forme en présence d'entre-nœuds raccourcis dans les pousses souterraines nouvellement formées. Dans le cas de leur allongement, un stolon se produit.

Les formations souterraines sous forme de rhizome ou de stolon sont des phénomènes constants pour les graminées de la famille des renoncules, mais il existe des exceptions.

structure de la feuille

La plupart des espèces de renoncules ont des feuilles alternes. Moins communs sont les spécimens avec des feuilles opposées, simples, séparées, lobées, palmées et pennées disséquées. Certaines plantes ont des feuilles entières sans stipules ou avec des stipules de type rudimentaire. Les feuilles basales ont généralement de larges gaines et de longs pétioles, tandis que les feuilles caulinaires ont des pétioles courts et des lames qui passent dans les gaines.

Les feuilles de la plupart des plantes de la famille des renoncules ont une base en forme de cœur, une forme palmée disséquée en lobes avec des incisions ou des dents rugueuses. Les petites feuilles sont le plus souvent arrondies et les grandes sont réniformes.

Dans les feuilles entières ou légèrement disséquées, les bords sont dentelés ou crénelés. Les feuilles étroites ont une base arrondie ou en forme de coin, et des dentelures ou une séparation peuvent parfois se produire dans la partie supérieure de la plaque foliaire.

Fleurs de plantes de la famille des renoncules

Les fleurs sont situées dans des inflorescences de primevères. Elles peuvent former des pinceaux ou des panicules, moins souvent solitaires. Les fleurs sont bisexuées et unisexuées, spirales, spirocycliques ou cycliques, actinomorphes ou zygomorphes, avec un réceptacle bien développé.

La couleur des fleurs est assez diverse : elles peuvent être blanches, bleues, rouge vif, jaunes, etc. Le périanthe est simple ou double, représenté uniquement par un calice. Il se compose souvent de 5-6 sépales, dans la plupart des clématites - de 4, dans le chistyak - de 3-2. Le nombre de sépales peut varier. Après la floraison, les sépales tombent.

Les pétales des plantes herbacées de la famille des renoncules sont des étamines modifiées, car elles n'ont également qu'une seule trace de feuille. Les étamines sont nombreuses avec une disposition en spirale. Anthères extroses à ouverture longitudinale. Les grains de pollen sont divers : tricolores à exine réticulée, multisillonnés ou multiporeux.

Au cours de l'évolution, le nombre de carpelles diminue progressivement et devient constant. Certaines espèces conservent un grand nombre de carpelles, mais la taille des fruits a diminué et le réceptacle a augmenté. Chaque carpelle a de nombreux ovules, rarement 2 ou 1. Les ovules multiples sont situés sur deux rangées le long de la suture ventrale, des ovules simples sont attachés à sa base. Ils sont anatropes, hémitropes, bitegmal ou unegmal.

Pollinisation par le nectar

Une autre caractéristique distinctive de la famille des renoncules est que la plupart des espèces sont pollinisées par des insectes attirés par le nectar ou le pollen (chez les plantes qui n'ont pas de nectaires).

Les nectaires se distinguent par une variété de formes et de variantes d'origine. Habituellement, le nectar sécrète des pétales et des staminodes. La forme la plus courante de nectaire est une fosse à la base des pétales, parfois recouverte d'écailles. Le fond de la fosse est recouvert de tissu nectarifère produit par les cellules épidermiques.

Une autre option pour l'origine du nectaire est les staminodes, mais parfois des étamines fertiles peuvent également le produire. Le tissu nectarifère est situé sous le milieu du staminode et possède un épiderme avec un petit nombre de cellules convexes. Lorsque la cuticule se rompt, le nectar est libéré à travers les membranes cellulaires.

Il existe également des nectaires spécialisés issus de primordiums (rudiments de pétales). Le nombre de tels nectaires coïncide avec le nombre de sépales, ou il y en a deux. Les principales fonctions des nectaires de ce type sont l'attribution et l'accumulation de nectar.

Dans la plupart des plantes vivaces de la famille des renoncules, les fleurs ouvertes ont des étamines incurvées vers l'intérieur qui recouvrent les carpelles.

Pollinisation par le pollen

Les anthères commencent à mûrir à partir des étamines qui forment le cercle extérieur, atteignant progressivement les étamines adjacentes aux carpelles. Comme les étamines immatures protègent les carpelles, la fleur ne peut pas s'autopolliniser pour la première fois après l'ouverture. Le pollen sur le stigmate ne tombe qu'après la maturation des étamines du cercle intérieur. L'autopollinisation peut également être empêchée par la protogynie.

Par temps chaud, les parois des carpelles sécrètent une grande quantité de nectar. En raison de la protogynie, les graines ne se forment généralement pas. Les premiers insectes (mouches, abeilles) obtiennent le nectar sans toucher les stigmates, la pollinisation croisée est donc impossible. Les renonculacées ne sont pratiquement pas pollinisées par le vent.

Fruit

La plupart des plantes de la famille des renoncules ont un fruit, qui est une multifeuille en spirale, caractéristique des plantes à fleurs primitives. Le fruit contient généralement de nombreuses graines. Un carpelle à ovules multiples devient un foliole à une seule nucule. Des dépliants à graine unique existent également.

Dans de nombreuses renoncules, un fruit se forme - une multi-nucule. Il est formé à partir d'une feuille multiple à la suite de la réduction de nombreux ovules à un, en relation avec laquelle le mécanisme d'ouverture est perdu. Plusieurs écrous sont placés sur un réceptacle convexe ou allongé.

On trouve moins fréquemment dans la famille des renoncules des folioles simples juteuses qui ressemblent à des baies noires ou rouges. Le tissu d'une seule carpe est juteux, peu développé. Les graines, situées en deux rangées denses, constituent l'essentiel du fruit.

L'embryon se caractérise par un développement lent; dans les graines matures, il n'est souvent pas différencié. Le processus de croissance et de différenciation de l'embryon chez certaines espèces peut se dérouler pendant l'été ou plus rapidement, et parfois les graines germent l'année suivante, au printemps. Il existe également des variétés qui germent après deux hivers.

pâte à tartiner aux fruits

Les renoncules se distinguent par une variété de façons de distribuer leurs fruits. Ils le font à l'aide de divers dispositifs qui permettent l'utilisation des courants d'air, de l'eau, des enveloppes extérieures des animaux, certains sont mangés par les animaux et les oiseaux et transportés avec leurs excréments.

Sous-familles des renonculacées

Toutes les plantes de cette famille sont divisées en 4 sous-familles :

• Renoncule (Ranunculoideae).
• Vasilinikovye (Thalictroideae).
• Hydrastis (Hydrastiddoideae).
• Kingdonium (Kingdonioideae).

Renoncule (Ranunculoideae)

Cette sous-famille comprend des herbes rhizomateuses et des vignes à tiges ligneuses. Les plantes ont une variété de feuilles : simples, entières, disséquées, finement disséquées et composées. Les fleurs diffèrent également par leur structure et leur nombre de parties, elles peuvent être avec ou sans pétales et nectaires.

C'est la plus grande sous-famille. Il regroupe près de 30 genres dont le plus commun et le plus nombreux est le genre Ranunculus (avec 600 espèces). Les plantes de ce genre sont communes dans toutes les zones géographiques - des déserts à l'Arctique et aux hautes terres. Il existe de nombreuses espèces aquatiques et marécageuses, bien que la majorité soient des mésophytes.

Vasilisnikovye (Thalictroideae)

La sous-famille basilisnikovye se compose principalement d'herbes rhizomateuses avec des feuilles fortement disséquées ou trifoliées. Il n'y a pas de pétales, mais le périanthe est pétaloïde. Les nectaires sont souvent présents.

Cette sous-famille est relativement petite. Il comprend les genres suivants : basilic, semi-bassin versant, bassin versant, pseudo-bassin versant, enemion, égaux, anemonella, neoleptopyrum.

Hydrastis (Hydrastiddoideae)

Le genre monotypique Hydrastis appartient à cette sous-famille, dont deux espèces sont réparties en Amérique du Nord et au Japon. Ce sont des herbes rhizomateuses avec des feuilles palmées disséquées. La fleur d'hydrastis a 3 sépales, mais pas de pétales ni de nectaire.

Hydrastis canadensis contient des substances aux propriétés médicinales dans son rhizome. Parmi les alcaloïdes présents dans leur composition figure la berbérine. Cette substance se trouve dans les racines des plantes de la famille de l'épine-vinette. Cette caractéristique indique leur relation avec les renoncules. Hydrastis est un genre qui est une sorte de trait d'union entre l'épine-vinette et la renoncule.

Kingdoniacées (Kingdonioideae)

C'est aussi une famille monotypique, qui comprend le genre monotypique Kingdonia. Kingdonia à une fleur est une petite plante herbacée rhizomateuse qui a de simples feuilles palmées disséquées, des fleurs solitaires actinomorphes sans pétales avec 5-6-7 sépales et 3-6 étamines. Le seul endroit où pousse la kingdonia est la Chine.

Empoisonnement au bouton d'or

Presque toutes les renoncules sont toxiques. Les propriétés toxiques sont conférées à ces plantes par une substance appelée protoanémonine, qui fait partie du groupe des lactones. L'empoisonnement aux renoncules est rare chez l'homme. La principale cause d'intoxication est l'ingestion de médicaments traditionnels à base de renoncules. Les animaux sont plus souvent empoisonnés par ces plantes, mais, en règle générale, il n'y a pas d'issue fatale.

La protoanémonine est un liquide huileux volatil avec une odeur et un goût piquants et désagréables. Lors du séchage des plantes, cette substance toxique se décompose et devient inoffensive.

La toxine protoanémonine se caractérise par un effet irritant agressif. S'il pénètre dans le corps, les muqueuses du tube digestif s'enflamment. Lorsque les vapeurs de cette substance sont inhalées, des larmoiements, des douleurs dans les yeux, des crampes dans la gorge, une toux et un écoulement nasal commencent.

Prévention des empoisonnements

Tout d'abord, vous devez toujours vous rappeler que la collecte de toutes les plantes est une procédure responsable qui nécessite le respect de certaines règles. Mais avec un soin particulier, il est nécessaire d'aborder la collecte de matières premières à base de plantes toxiques. Tout d'abord, cette procédure doit être effectuée avec des gants et empêcher l'inhalation de substances volatiles toxiques dans les voies respiratoires. Si la collecte a été effectuée avec des mains non protégées, il faut veiller à ce que le jus des plantes ne pénètre pas des mains dans les yeux et la bouche. En d'autres termes, il est strictement interdit de se frotter les yeux et de manger avec des mains non lavées.

Lorsqu'ils sont utilisés pour le traitement de remèdes populaires à base de renoncule, les recommandations d'utilisation et de dosage doivent être strictement respectées. Seules les plantes bien séchées doivent être utilisées comme matière première pour les décoctions d'herbes de la famille des renoncules.

Pour éviter l'empoisonnement chez les animaux, la récolte de la masse verte fourragère ne doit pas être effectuée dans les zones où pousse la renoncule. Si la masse d'aliments contient de la renoncule, il est possible d'en nourrir les animaux uniquement après un séchage complet.

La famille des renoncules comprend environ 50 genres et plus de 2000 espèces, représentées principalement dans les régions tempérées et froides du globe. Ils sont largement distribués sur tous les continents, en particulier dans la zone extratropicale nord. Le royaume holarctique est le plus riche en genres et espèces de renoncules. Dans ses limites, uniquement dans la région floristique d'Asie de l'Est, les deux tiers de tous les genres sont concentrés (36 genres, dont 11 uniquement dans cette région), et 28 genres se trouvent dans la région floristique circumboréale. Dans l'Arctique, le nombre de genres et d'espèces n'est pas si nombreux, mais ils constituent un élément important de la flore. Dans les régions tropicales et subtropicales, les renoncules sont beaucoup moins courantes et principalement dans les zones montagneuses. Il existe également des genres endémiques ici.

Ainsi, la plupart des renoncules préfèrent les climats tempérés et frais, de nombreuses espèces sont des lieux humides. Il existe de nombreuses plantes aquatiques dans cette famille. Dans les étangs, les rivières et les fossés, on trouve souvent la renoncule d'eau (considérée soit comme un sous-genre du genre renoncule, soit au rang d'un genre indépendant Batrachium) avec des feuilles fortement disséquées en lobes filiformes. Le souci pousse dans des conditions de forte humidité (Caltha, tableau 26).

Certains types de soucis sont des plantes à tiges flottantes s'enracinant aux nœuds. Le souci (S. dionaeifolia), qui pousse en Argentine et dans le sud du Chili, a une apparence inhabituelle. Les petites plantes (5-7,5 cm de haut) forment des touffes denses. Les feuilles charnues arrondies, frangées le long du bord, pliées dans le sens de la longueur, ressemblent à des feuilles de droséra. Les stipules membraneuses sont grandes - 2 à 3 fois plus grandes que les feuilles (Fig. 102). En même temps, la famille a des plantes et des habitats secs. De nombreuses espèces poussent dans les déserts et les semi-déserts.

La plupart des renoncules sont des herbes vivaces, mais parmi elles, il y a des herbes annuelles ou bisannuelles, ainsi que des sous-arbustes. Rhizome principalement sympodial (rarement monopodial); il se forme si les entre-nœuds des nouvelles pousses souterraines sont raccourcis. S'ils s'allongent, un stolon apparaît (anémone - Anémone, renoncule - Ranunculus, Tableau 27, bleuet - Thalictrum, trautfetteria - Trautvetteria, fruit égal - Isopyrum, conmuc - Coptis). Habituellement, la présence de formations souterraines d'un certain type - rhizome ou stolon - est constante pour l'espèce, bien qu'il existe des exceptions (les anémones flexibles - Anemone flaccida - ont des formes à la fois avec des rhizomes et des stolons). Il existe des racines fortement épaissies qui stockent des nutriments (par exemple, la renoncule illyrienne - Ranunculus illiricus - a des racines tubéreuses). Parfois, la partie tubéreuse inférieure épaissie de la tige remplit la fonction de stockage (renoncule tubéreuse - R. bulbosus). Le printemps de renoncule, ou chistyak (R. ficaria), est intéressant en ce qu'il a deux types de nuits de couvée - sur les racines (racines adventives tubéreuses épaissies) et à l'aisselle des feuilles. Ceux-ci et d'autres servent à la reproduction végétative. La structure ligneuse de la tige n'est présente que chez la clématite (Clematis) et le genre monotypique himalayen Archicclematis (Archiclematis) qui lui est proche, mais elle est issue chez eux une seconde fois du type herbacé.

Les feuilles de renoncule sont le plus souvent alternes, moins souvent opposées, simples, séparées ou lobées, palmées, moins souvent pennées disséquées, parfois entières, plus souvent sans stipules, parfois avec des stipules rudimentaires (certains basilis). Les feuilles basales ont généralement de longs pétioles et de larges gaines ; les feuilles caulinaires ont des pétioles plus courts et le limbe passe souvent dans la gaine. Le type de feuille prédominant dans la famille est avec une base en forme de cœur, divisée palmée en lobes avec des dents grossières ou des incisions. Les petites feuilles sont généralement rondes et grandes réniformes. Si la feuille est entière ou divisée en lobes peu profonds, son bord est généralement dentelé ou crénelé (souci, chistyak, certains renoncules). Lorsque la feuille est étroite, sa base est arrondie ou cunéiforme, et la séparation, l'incision ou la dentelure est rare et limitée uniquement à la partie supérieure (prêle des souris, certains renoncules).

Les fleurs de renoncules sont situées dans les inflorescences des primates - de racémeuses à paniculées, moins souvent solitaires, bisexuées, parfois unisexuées, spiralées, spirocycliques ou cycliques, actinomorphes ou moins souvent zygomorphes (pied d'alouette - Delphinium, tableau 28, consolida - Consolida et aconit - Aconit).

Le réceptacle est généralement bien développé, et parfois il est très long (mousetail - Myosurus).

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Les renonculacées ont une variété de couleurs de fleurs - du blanc (anémone du chêne - Anemone nemorosa, tableau 29) au bleu (taillis - Hepatica, tableau 29, aconit, pied d'alouette), jaune (renoncule, souci, maillot de bain - Trollius), rouge vif ( adonis - Adonis, tableau 20, Renoncule d'Asie - Ranunculus asiaticus, tableau 27). Périanthe double ou simple, représenté seulement par un calice, comme le souci, l'anémone, l'herbe du sommeil (Pulsatilla, pl. 26), la clématite (pl. 30), le bleuet. Le plus souvent, la couleur vive de la fleur fait référence à la couleur des sépales. Le calice se compose généralement de cinq sépales, parfois six, dans de nombreuses clématites - de quatre, dans la clématite - de trois, parfois de deux (actée à grappes noires-Cimicifuga, fig. 103). Le nombre de sépales n'est pas toujours constant, il varie surtout chez le souci, le maillot de bain, l'anémone. Dans les fleurs spécialisées d'aconit, de pied d'alouette, d'ancolie (Aquilegia) - le nombre de sépales est constant. Les sépales tombent généralement après la floraison. Ils ne sont conservés que dans les genres de l'hégémon (Hegemone), hellébore (Helleborus), oxygraphis (Oxygraphis), paroxygraphis (Paroxygraphis), ainsi que dans certaines espèces de pied d'alouette, aconit, bouton d'or, maillot de bain. Les pétales des renoncules sont interprétés comme des étamines modifiées. L'origine staminée des pétales de la renoncule est prouvée par l'étude du système conducteur de la fleur. Contrairement aux sépales et comme les étamines, les pétales n'ont qu'une seule trace foliaire.

Il y a généralement de nombreuses étamines, leur disposition est en spirale. Anthères ouvertes longitudinalement, extrusives. Les grains de pollen des renoncules sont assez divers : ce sont les plus courants. à trois sillons, généralement avec une exine réticulée, ainsi qu'à plusieurs sillons et multiporeux.

Le gynécée est apocarpe ou plus ou moins syncarpe (par exemple, chez la nigelle - Nigella, l'hellébore - Helleborus vesicarius, etc.), parfois monomère (consolida, black cohosh, black cohosh - Actaea). La tendance de l'évolution est à la diminution du nombre de carpelles et de sa constance. Dans le même temps, un très grand nombre de carpelles (chez certains renoncules, mousetail) est également un signe secondaire, il est associé à une diminution de la taille des carpelles et à une augmentation du réceptacle. La colonne est bien développée. Il y a beaucoup ou plusieurs ovules dans chaque carpelle, rarement 2 ou 1. Ils sont situés en deux rangées le long de la suture ventrale ou simples, attachés à sa base. Les ovules sont anatropes, parfois hémitropes (renoncule), bitegmatiques ou parfois unegmales.

La plupart des membres de la famille sont des plantes pollinisées par les insectes. L'évolution des fleurs est allée dans le sens d'une adaptation à la pollinisation par divers insectes. Certaines espèces n'ont pas de nectaires (clématite, bleuet, anémones, taillis), et le pollen attire les insectes. Par exemple, les coléoptères, les mouches et les abeilles mangeurs de pollen visitent les fleurs de chistyak dans des endroits ensoleillés (les fruits ne se forment pas dessus à l'ombre). Le pollen de taillis sert de nourriture aux abeilles, le pollen de certaines espèces d'anémones (anémones alpines - Anemone alpina, anémones forestières - A. silvestris) - aux mouches et petits insectes. Cependant, la grande majorité des insectes sont attirés par le nectar, qui est disponible dans la plupart des genres de renoncules.

Les nectaires sont assez divers dans leur forme et leur origine. Chez le souci, le nectar est sécrété dans les dépressions situées à la base des carpelles. Mais généralement, le nectar est sécrété par des pétales ou des staminodes. Le nectaire le plus courant se présente sous la forme d'un trou à la base du pétale (bouton d'or, queue de souris), parfois recouvert d'une écaille (nombreux types de renoncule). Un tissu nectarifère, issu des cellules de l'épiderme, tapisse le fond d'un tel trou. Une autre voie de développement du nectaire est les staminodes (par exemple, le prince sibérien - Atragene sibirica, tableau 29). Dans la fleur du prince sibérien, il existe un certain nombre de formes de transition - des étamines fertiles aux étamines qui ont presque perdu leurs anthères et aux staminodes en forme de pétales. Le nectar est sécrété principalement par les staminodes. Parfois, les étamines fertiles en produisent en petites quantités. Dans le même temps, le nectaire n'est pas formé morphologiquement - le tissu porteur de nectar est situé juste en dessous du milieu du staminode. Il a un épiderme avec plusieurs cellules convexes. Lorsque la cuticule est rompue, le nectar est libéré à travers leurs membranes. Le prince sibérien est une bonne plante mellifère.

Les nectaires spécialisés, issus des rudiments (ébauches) des pétales, ont une forme très intéressante. Le nombre de tels nectaires correspond au nombre de sépales (isocarpe, hellébore, nigelle) ou à deux d'entre eux (types d'aconit). Les nectaires de ce type sont strictement spécialisés pour remplir la fonction d'extraction et d'accumulation de nectar.

Chez un équicarpe, par exemple, un tel nectaire ressemble à une petite foliole, de forme légèrement tubulaire, avec un coude sacculaire à la base, comme un rudiment d'éperon. À l'intérieur du sac se trouve un tissu contenant du nectar. Chez les espèces d'aconit, le nectaire est une formation complexe avec un éperon incurvé, au bout duquel sont placées des glandes à nectar, et avec une partie élargie en forme de pétale - une lèvre. Dans l'hellébore, le nectaire ressemble à un entonnoir en forme de cône, tapissé à l'intérieur de tissu contenant du nectar. Un nectaire extrêmement complexe chez Nigella est une formation charnue à deux cornes avec une écaille ventrale recouvrant le tissu porteur de nectar. Ces nectaires sont des organes modifiés de forme et de structure compliquées.

Chez la grande majorité des renoncules, lorsque la fleur s'ouvre (au moins actinomorphe), les étamines sont repliées vers l'intérieur et ferment les carpelles. La maturation des anthères commence par les étamines du cercle extérieur et atteint progressivement les étamines adjacentes aux carpelles. Du fait que les carpelles sont protégées par des étamines immatures, dans les premiers stades après l'ouverture de la fleur, l'autopollinisation est impossible. Ce n'est que lorsque les étamines du cercle le plus interne mûrissent que le pollen peut pénétrer sur les stigmates, parfois avec l'aide d'insectes (souci, bouton d'or, clématite). L'autopollinisation est empêchée par la protandrie commune (pied d'alouette) ou protogynie (petit basilic - Thalictrum minus, hellébore noir - Helleborus niger).

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Les insectes visitent le souci principalement pour le pollen (abeilles, syrphes - Syrphidae). Le nectar en petite quantité par temps chaud est sécrété par les parois des carpelles. En raison de la floraison hivernale, les insectes visitent rarement les fleurs d'hellébore. La protogynie, ainsi que le gel fréquent des stigmates, contribuent au fait que les graines ne se forment généralement pas. Les premiers petits insectes qui visitent parfois les fleurs (abeilles, mouches) peuvent obtenir le nectar sans toucher les stigmates, de sorte qu'il n'y a pas de pollinisation croisée. Chez le basilic basilic (Thalictrum aquilegifolinm), les insectes sont attirés par les étamines violettes, qui sécrètent du pollen en grande quantité. Le petit basilic a moins d'étamines et elles sont de couleur pâle - chez cette plante, la pollinisation est effectuée par le vent. La pollinisation par le vent en général est assez rare chez les renonculacées. Les fleurs zygomorphes (telles que l'aconit, le pied d'alouette, l'ancolie, tableaux 28, 29) sont adaptées à la pollinisation par les insectes à longue trompe, puisque le nectar s'accumule au bout de leurs éperons. Un bon pollinisateur est un bourdon de jardin femelle (Bombus hortorum) avec une trompe de 19 à 21 mm de long, qui vous permet d'obtenir du nectar au bas des longs éperons de la fleur. L'entrée des éperons est suffisamment large, par exemple au niveau du bassin versant, pour que le bourdon puisse planter sa tête dans la fleur. Parfois, des insectes à trompe courte (3 à 7 mm de long) volent le nectar en mordant à travers les éperons (Bombus terrestris, abeille). La pollinisation de certains renoncules par les colibris est extrêmement intéressante. Comme les insectes, ils sont attirés par le nectar. À la suite d'une évolution conjuguée, les fleurs des plantes pollinisées par les colibris ont acquis des qualités particulières : elles ont un tissu plus dense de parties florales et de pédicelles (renforcement mécanique) ; la disposition spatiale des anthères et des stigmates d'une part, et des éperons à nectar d'autre part, conduit à l'adhésion du pollen à la tête et à l'avant de l'oiseau en grande quantité, facilitant la pollinisation croisée. Chez les colibris, il existe une correspondance entre la longueur du bec et de la langue et la longueur du tube floral des espèces végétales pollinisées par les oiseaux. On remarque que les fleurs pollinisées par les colibris sont majoritairement de couleur rouge ou rouge-jaune.

Au cours des deux dernières décennies, des recherches intensives ont été menées sur la biologie de la pollinisation des plantes. Un objet intéressant pour ce type de travail est la zone de chalandise. Il existe deux groupes d'espèces de bassin versant en Amérique du Nord. L'un d'eux, qui comprend, par exemple, le beau bassin versant (Aquilegia formosa) et le bassin versant canadien (A. canadense), se caractérise par des fleurs rouge-jaune tombantes, des éperons courts, aucune odeur et une grande quantité de nectar. Le principal pollinisateur de ces espèces est le colibri Selasphorus platycereus. Les espèces d'un autre groupe (captage bleu - A. caerulea, captage pubescent - A. pubescens, etc.) ont des fleurs dressées de couleur bleue, blanche ou jaune, avec de longs éperons et une odeur agréable. Moins de nectar est produit. Le principal pollinisateur est le papillon de la famille des faucons (Sphingidae).

Le développement des traits floraux dans chaque groupe d'espèces s'est produit en relation avec le système de pollinisation. Dans le même temps, une relation hautement spécialisée entre une espèce et un seul groupe de pollinisateurs est extrêmement rare. En règle générale, en plus des principaux pollinisateurs, les deux groupes sont visités par des bourdons mangeurs de pollen. Parmi ceux-ci, le visiteur le plus fréquent est le bourdon occidental (Bombus occidentalis).

Les différences dans les systèmes de pollinisation ne sont pas un mécanisme efficace pour empêcher l'hybridation de ces espèces, mais servent à renforcer les différences d'habitat et de période de floraison entre elles.

En Amérique du Nord, il existe également deux espèces de pieds d'alouette pollinisés par les colibris. Chez le pied d'alouette cardinal (Delphinium cardinale, fig. 104), les fleurs rouge vif sont disposées horizontalement sur des pédicelles épais. Les étamines et les carpelles sont situés sous l'entrée d'un seul éperon horizontal. Chez cette espèce, la spécialisation de la fleur, qui favorise la pollinisation croisée, est associée à la protandrie. Les fleurs inférieures de l'inflorescence mûrissent plus rapidement que les supérieures.

Parmi les renonculacées, une multifeuille en spirale est assez répandue, ce qui est caractéristique des groupes de floraison primitifs. Ce type de fruit se trouve, par exemple, dans le souci et le bain. Il y a généralement de nombreuses graines et elles sont situées le long du bord intérieur de la suture du carpelle de chaque feuillet. Dans l'aconit et le pied d'alouette, le nombre de folioles dans le fruit est inférieur - jusqu'à cinq et trois (dans le pied d'alouette ajax - Delphinium ajacis - jusqu'à un). Un carpelle avec un grand nombre d'ovules devient généralement un foliole, et avec un ovule - une nucule. Cependant, il existe également des folioles à une seule graine (Xanthorhiza). De nombreuses renoncules sont caractérisées par un fruit à plusieurs nucules, issu d'une feuille multiple en raison de la réduction du nombre d'ovules à un et de la perte du mécanisme d'ouverture en rapport avec cela. De nombreux écrous sont situés sur un réceptacle allongé (queue de souris) ou convexe (bouton d'or). Un type de fruit plus rare dans la famille des renoncules est constitué de folioles simples juteuses ressemblant à une baie noire ou rouge (espèce du genre Voronets, Knowltonia). Seule une rainure longitudinale à la surface - la couture d'un seul carpelle - donne l'origine d'une telle baie. Le tissu juteux du péricarpe est peu développé, la majeure partie du fruit est constituée de graines en deux rangées denses.

Au sein du groupe de folioles, les graines sont variées. Ils sont pour la plupart lisses ou en forme de peigne, mais dans certains genres (Enemion - Enemion, semi-bassin versant - Semiaquilegia, espèces du genre Dichocarpon - Dichocarpon) ils sont gravés et parfois légèrement lamellaires. L'embryon de nombreux renoncules se développe lentement et est souvent indifférencié dans les graines matures. Chez certains membres de la famille, la croissance et la différenciation de l'embryon se produisent pendant la saison estivale (anémone du chêne, anémone bouton d'or - Anemone ranunculoides, Tableau 29), chez d'autres plus rapidement (anémone des forêts, herbe du sommeil ouverte - Pulsatilla patens), parfois beaucoup plus longtemps et les graines ne germent qu'au printemps suivant (aconit du nord - Aconite septentrionale, bleuet).

Il existe également des espèces qui poussent après deux périodes hivernales - il s'agit de la renoncule printanière et du corbeau en forme de pointe (Actaea spicata). Leur semis apparaît au premier printemps, développe des racines tubéreuses adventives suceuses et de stockage. En juillet, les cotylédons meurent, les plantes restent en automne et en hiver sous forme de nodules, et ce n'est qu'au deuxième printemps qu'elles donnent la première feuille.

Une caractéristique biologique intéressante des représentants de la famille des renoncules est la diversité des modes de distribution des fruits et les adaptations qui leur sont associées. Il existe souvent des polynoix avec des adaptations anémochoriques - ce sont des colonnes plumeuses dans les espèces d'herbe du sommeil, de clématite, de prince. La pubescence courte des fruits (renoncule anémone), les poils longs et épais (anémone des forêts), les excroissances ptérygoïdiennes du péricarpe (fleur de narcisse anémone - Anemone narcissiflora, bassin versant du bleuet) - tout cela sont des adaptations pour transporter les fruits par le vent.

Outre l'anémochorique, il existe des fruits équipés d'autres adaptations. Chez certaines espèces de renoncules poussant dans des conditions de forte humidité - dans les marécages, les ruisseaux, etc., la graine est protégée contre l'humidité par un endocarpe ou un tégument dense. Sous l'épiderme se trouvent de grandes cellules liégeuses aérifères qui forment une ceinture de natation (renoncule à longues feuilles - Ranunculus lingua, renoncule vénéneuse - R. sceleratus). Dans le souci des marais (Caltha palustris), les graines gonflent et se transforment en organe nageur. Parfois, les fruits portés par l'eau sont adaptés pour être transportés par le vent.

Beaucoup de renoncules sont zoochores. Les fruits de certaines espèces sont adaptés à l'épizoochorie - leur transfert par les animaux sur les couvertures extérieures. La stigmatisation crochue de la renoncule caustique (Ranunculus acris), de la renoncule des champs (R. arvensis), de la renoncule à aiguilles molles (R. muricatus) est un organe d'attachement à la fourrure animale, aux plumes d'oiseaux et aux vêtements des gens. Les plantes annuelles naines du genre hornhead (Ceratocephalus) ont un long nez crochu au sommet du carpelle. Lorsqu'elle est attachée à la fourrure d'un animal, la plante entière est souvent facilement retirée du sol et transportée dans son intégralité.

Dans la famille des renoncules, il y a aussi la synzoochorie - la distribution active des rudiments par les animaux associés à la consommation de leurs parties. Chez de nombreuses espèces forestières, les rudiments sont disséminés par les fourmis. Ces rudiments ont des couvertures solides qui les protègent des dommages et, en outre, des appendices spéciaux - les élaiosomes, qui attirent les fourmis et sont mangés par elles. Les élaiosomes sont composés de cellules parenchymateuses riches en huile. Dans le bosquet des élaiosomes nobles (Hepatica nobilis), les coupes basales des tissus du péricarpe. Les plantes Myrmecochora se caractérisent par une certaine biologie - floraison et maturation précoces. C'est à cette période (printemps - début de l'été) que les fourmis nourrissent leurs larves et collectent activement de la nourriture. La plupart des myrmécochores (46% des espèces de graminées) se trouvent dans la couche inférieure des forêts de feuillus, y compris certaines espèces d'anémones. Myrmekohor, trouvé dans les steppes, est une plante médicinale bien connue - l'adonis de printemps (Adonis venialis, tableau 26).

Parfois, les fruits des renoncules sont mangés par les oiseaux et distribués avec des excréments (endozoochorie). On sait que l'étourneau sansonnet, qui se nourrit essentiellement d'insectes et de leurs larves, se nourrit également de fruits de végétaux, notamment certains, renoncules, anémones. Des graines rampantes de bouton d'or ont été trouvées dans des excréments de moineau. Il a également été établi que le renne des régions arctiques mange les graines de plusieurs espèces de renoncules (renoncule rampante - Ranunculus repens, renoncule hyperboréenne - R. hyperboreus, renoncule glaciaire - R. glacialis, renoncule lapone - R. lapponicus, etc. ), ainsi que le maillot de bain européen et le basilic alpin et les répand avec des excréments.

Les renoncules sont divisées en 4 sous-familles : les hydrastis (Hydrastidoideae), les renoncules (Ranunculoideae), les bleuets (Thalictroideae) et les kingdoniums (Kingdonioideae).

La sous-famille Hydrastis comprend le genre monotypique Hydrastis, dont deux espèces sont communes au Japon et en Amérique du Nord. Ce sont des herbes rhizomateuses avec des feuilles palmées disséquées. La fleur d'hydrastis a 3 sépales et est dépourvue de pétales et de nectaires. Gynécée de nombreux carpelles libres. Il y a 2 ovules dans chaque carpelle, mais seulement 1 d'entre eux est fertile. Le tégument externe est plus long que celui interne. Le fruit de nombreuses folioles juteuses ressemblant à des baies. Le nombre principal de chromosomes est de 13. Le rhizome de l'hydrastis canadien (H. canadense) contient des substances aux propriétés médicinales. Ils contiennent plusieurs alcaloïdes, dont l'un - la berbérine - se trouve dans les rhizomes de représentants de la famille de l'épine-vinette, ce qui est l'une des preuves de leur relation avec les renoncules. Le genre hydrastis est à certains égards un lien entre les renoncules et l'épine-vinette. Ce genre est également intéressant en ce que, contrairement aux autres Ranunculaceae, qui ont des segments de vaisseaux exclusivement à perforations simples, il possède également des vaisseaux à perforations scalariformes.

La sous-famille des renoncules comprend à la fois des herbes rhizomateuses et des vignes à tige ligneuse. Les feuilles sont variées - de simples et entières à disséquées, finement disséquées et complexes. Fleurs de différentes structures, avec un nombre différent de pièces. Pétales et nectaires présents ou absents. Il y a plusieurs, beaucoup, 2 ou 1 ovules dans chaque carpelle. Le nombre de base de chromosomes est 6, 7 et 8 ; les chromosomes sont gros. Cette sous-famille est la plus grande en taille. Il regroupe environ 30 genres, dont le genre Ranunculus est le plus répandu et le plus important en nombre d'espèces (environ 600 espèces). Espèce : Les renoncules se trouvent dans toutes les régions, de l'Arctique au désert, et s'élèvent haut dans les montagnes. Il existe des espèces aquatiques et marécageuses. Cependant, la grande majorité des renoncules préfèrent les conditions mésophytiques. Un grand genre est la clématite (environ 400 espèces), répandue dans la région de l'Asie de l'Est, en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique et en Australie. Des représentants d'autres genres - larkspur (environ 150 espèces) et aconit (300 espèces) - se trouvent principalement dans l'hémisphère nord. Cette sous-famille comprend les genres déjà mentionnés d'anémone (120 espèces), d'herbe du sommeil (environ 30 espèces), de bosquet, d'adonis, de maillot de bain, de souci, d'hellébore, de corbeau, etc. Tous sont distribués principalement dans les régions tempérées. L'exception est le genre Poultonia, dont 10 espèces poussent en Afrique du Sud, et le genre maléen Naravelia.

La plupart des sous-familles sont des plantes herbacées vivaces et annuelles (certaines espèces de renoncules, mousetail). Il existe cependant des genres à structure arborescente, les lianes (clématites, tableau 30). Les vignes arborescentes sont toutes des espèces du genre Naravelia, qui est proche de la clématite et y est incluse par certains botanistes. La sous-famille des renoncules comprend le genre monotypique Laccopetalum (Laccopetalum), dont la seule espèce est le laccopetalum géant (L. giganteum) poussant à 4000-4200 m d'altitude dans les Andes, au Pérou. C'est une plante aux longues feuilles basilaires (jusqu'à 70 cm) et aux très grandes fleurs au réceptacle allongé.

Les graminées à rhizome prédominent dans la sous-famille des Basilisnikovae, généralement avec des feuilles trifoliées ou fortement disséquées. Les pétales sont absents, mais le périanthe est généralement pétaloïde. Il y a souvent des nectaires. Le fruit est multi-nucule ou multi-folioles. Le nombre de base de chromosomes est de 7, mais dans les genres Contis et Xanthoriza, il est de 9. Les chromosomes sont petits. Cette sous-famille est relativement petite, cela comprend les genres bleuet, enemion, bassin versant, semi-bassin versant, faux bassin versant (Paraquilegia, tableau 29), fruits égaux, neoleptopyrum (Neoleptopyrum), anemonella (Anemonella).

Le plus grand genre de la sous-famille est le bleuet (environ 120 espèces), distribué principalement dans l'hémisphère nord. Ce sont des plantes avec un simple périanthe indescriptible de quatre (rarement 5) sépales tombants, avec de longues et nombreuses étamines qui attirent les insectes. Les nectaires sont absents. Un autre genre, le bassin versant (environ 100 espèces), possède un calice à 5 chaînons et une corolle à cinq pétales. Ce genre est distribué dans les régions tempérées de l'hémisphère nord. Le petit genre enemion (6 espèces) est représenté en Amérique du Nord et en Asie occidentale, le fruit égal (12 espèces) - en Asie occidentale et dans l'Himalaya.

La sous-famille des Kingdoniacées est monotypique. Le genre monotypique Kingdonia lui appartient. Kingdonia à fleur unique (K. uniflora) est une petite plante herbacée rhizomateuse avec des feuilles palmées simples disséquées, des fleurs simples, actinomorphes, sans pétales avec 5 (6-7) sépales, 3-6 étamines. Les grains de pollen sont à pores à trois sillons, le fruit est à plusieurs nucules. Kingdonia ne se trouve qu'en Chine.

Dans un certain nombre de caractères (nœuds simples lacunaires, ramification dichotomique des nervures des feuilles, fleurs réduites sans pétales, nombre haploïde de chromosomes égal à 15), Kingdonia diffère considérablement de la plupart des renoncules. Pour cette raison, certains botanistes ont tendance à séparer ce genre en une famille indépendante.

La grande majorité des renoncules sont des plantes vénéneuses qui ne sont pas consommées par le bétail. Cela est dû au fait qu'ils contiennent une variété d'alcaloïdes, qui sont des poisons et sont largement utilisés en médecine. Certaines espèces sont connues depuis très longtemps et ont été utilisées comme plantes médicinales. Depuis des temps immémoriaux, les gens connaissent les propriétés toxiques de l'aconit. Dans la Grèce et la Chine antiques, on en tirait du poison pour les flèches ; au Népal, on empoisonnait l'eau potable pour se protéger des attaques des ennemis, et la viande de chèvres et de moutons, qui servait d'appât pour attraper de grands prédateurs. Au Tibet, l'aconit est toujours considéré comme le "roi de la médecine". Toute la plante d'aconit contient de l'aconitine alcaloïde - le poison le plus puissant. Même le miel contenant du pollen d'aconit est toxique. Les usages médicinaux de cette plante sont extrêmement divers. Parmi les autres plantes de cette famille contenant des alcaloïdes précieux, il convient de mentionner le pied d'alouette. Parmi les 40 alcaloïdes présents dans les tissus des espèces de ce genre, il existe des alcaloïdes à effet curare. Utilisé en médecine et alcaloïdes trouvés dans les tissus de certains types de bleuet.

Un autre groupe de substances médicinales précieuses trouvées dans les renoncules est les glycosides du groupe cardiaque, utilisés pour traiter les maladies cardiovasculaires. Tout d'abord, il faut nommer l'adonis de printemps, qui a une teneur élevée en substances actives. Les glycosides contiennent également de l'hellébore et de l'herbe du sommeil.

Probablement prometteur est l'utilisation d'extraits de certaines espèces de renoncules pour lutter contre les champignons pathogènes qui causent l'oïdium et le cancer de certains arbres fruitiers (coing, pêcher, grenade, figues). Une étude de plusieurs espèces de renoncules et de clématites a trouvé leurs propriétés fongicides.

Parmi les renonculacées, on trouve les plantes à huile grasse, qui possèdent principalement des huiles liquides semi-séchantes et siccatives. Le plus grand pourcentage d'huile liquide a été trouvé dans les graines de clématite, de renoncule et de bleuet. Particulièrement précieuses pour une utilisation pratique sont les huiles de nigelle noire (Nigella sativa), de nigelle des champs (N. arvensis) et de bassin versant, ainsi que d'aconit, de pied d'alouette et de bleuet. Les huiles de ce type sont utilisées dans de nombreux secteurs de l'automobile, des peintures et vernis, du textile, des industries alimentaires, en médecine, etc.

Grâce aux fleurs aux couleurs vives de différentes couleurs, de nombreuses renoncules sont des plantes ornementales reconnues. Parmi les plantes sauvages de notre flore, le maillot de bain, divers types d'anémones, le taillis, l'herbe du sommeil, le pied d'alouette, etc. sont très appréciés.

On sait que dans la Rome antique, les fleurs d'anémone en forme de couronne (Anemone coronaria) étaient utilisées pour les couronnes. Dès la fin du 17ème siècle Adonis devient un pacrei-shem décoratif préféré. Selon la légende, des fleurs rouge vif d'adonis d'automne (Adonis autumnalis) ont poussé à partir du sang du favori d'Aphrodite - Adonis, qui a été tué par une chasse au sanglier. Selon d'autres sources, cette plante porte le nom du dieu assyrien Adon.

Aux XVIe - XVIIe siècles. dans les jardins d'Europe centrale, en plus des plantes méditerranéennes-balkaniques et alpines, des plantes de la flore locale commencent à être cultivées. C'est alors qu'est introduit dans la culture l'hellébore noir, fleur de Noël très populaire et actuellement "fleur de Noël", ainsi qu'un maillot de bain, un bleuet au feuillage décoratif. A la fin du XVIIIème siècle. Les jardins européens ont été reconstitués avec des plantes de Chine et du Japon, dont l'anémone du Japon (Anemone japonica).

A ce jour, de nombreuses renoncules ont été introduites en culture. Ornement intéressant : la plante est la clématite. Ce genre comprend des arbustes ressemblant à des lianes, souvent accrochés à un support avec des pétioles de feuilles tordues. Les fruits - de nombreuses noix aux longues colonnes pubescentes - sont rassemblés dans une tête soyeuse et duveteuse. Plus de 2000 variétés et variétés de clématites sont connues, élevées en Europe occidentale dans un climat côtier. Une excellente collection de clématites a été créée dans le jardin botanique Nikitsky, où il existe plus de 150 formes hybrides résistantes à la sécheresse et aux ravageurs. Cette culture attire l'attention avec la durée de la saison de croissance, une floraison abondante. Dans les variétés à grandes fleurs, les fleurs atteignent un diamètre de 22 cm et étonnent par une variété de couleurs - du blanc au violet. Les clématites à petites fleurs sont très parfumées.

Plantes herbacées forestières Dictionnaire encyclopédique biologique

- (Ranunculaceae Juss.) une famille de plantes dicotylédones à feuilles libres, comprenant des herbes annuelles, bisannuelles et vivaces, ainsi que des sous-arbrisseaux et des arbustes grimpants (clématite). Chez certaines espèces, les feuilles ne sont que basales, chez d'autres elles aussi ... ... Dictionnaire encyclopédique F.A. Brockhaus et I.A. Efron

euh; PL. Intello. Famille de plantes qui comprend les renoncules, les soucis, les pivoines, etc. * * * Les renonculacées sont une famille de plantes dicotylédones. Environ 2000 espèces (50 genres), principalement dans les zones tempérées et froides de l'hémisphère nord. Aux renoncules ... ... Dictionnaire encyclopédique

Ce terme a d'autres significations, voir Wrestler (significations). Lutteur ... Wikipédia

Élevé (Delphinium elatum ... Wikipédia

La famille des renoncules comprend de nombreuses plantes d'apparence et de structure diverses, réparties principalement dans les pays au climat tempéré et froid. On les trouve également dans les alpages. La famille des renoncules, dont les caractéristiques générales et la description des représentants sont présentées ci-dessous, comprend à la fois des plantes médicinales et décoratives. Certaines espèces sont répertoriées dans le Livre rouge.

Famille des boutons d'or : caractéristiques générales

Les principales caractéristiques des renoncules concernent les signes extérieurs et les caractéristiques structurelles des organes. En particulier, les vivaces à feuilles alternes sans stipules prédominent parmi les représentants.

La famille des renoncules appartient aux fleurs, c'est-à-dire aux plantes à fleurs, en règle générale, elles sont correctes, bisexuées. Les fleurs les plus courantes sont du type à cinq types, mais il existe des cas d'écarts dans le nombre de sépales et de pétales. Caractérisé par un grand nombre d'étamines et de pistils.

Le réceptacle se connecte aux étamines et au périanthe sous le pistil. La fixation est gratuite. Le périanthe de la corolle peut être double ou simple, parfois les pétales peuvent se transformer en nectaires.

La famille des renoncules se caractérise par une pollinisation croisée. L'autopollinisation est rare. Type de fruit - akène ou foliole.

Diffusion

Les renoncules poussent presque partout. Prairies, champs, forêts - ce sont tous des habitats pour les membres de la famille. De nombreuses renoncules ont des propriétés toxiques. Capable de nuire au système digestif et circulatoire des humains et des animaux. Les signes caractéristiques d'empoisonnement sont les vomissements, les selles molles, les coliques, les convulsions, le ralentissement du pouls. Si l'animal mange trop de renoncules, cela peut entraîner la mort, qui survient 6 à 12 heures après le début des convulsions. Il est important que lorsqu'il est séché, les propriétés toxiques soient perdues.

Sens

La famille des renoncules est assez nombreuse, et certaines plantes sont très appréciées en jardinage (pivoine, aconit, clématite). Il y a parmi les représentants et les plantes médicinales, par exemple, qui sont utilisées dans le traitement des maladies cardiaques. L'une des premières fleurs printanières est la renoncule dorée, et la renoncule rampante peut être trouvée dans les prés.

Le genre bouton d'or est le plus nombreux

Ce genre, en fait, constitue presque toute la famille des renoncules. Les représentants du genre sont très nombreux - plus de 300 espèces. Les corolles dorées brillent au soleil, comme enduites de beurre, ce qui attire l'attention de nombreux habitants des prairies. Malgré leur beauté extérieure, la plupart des espèces de renoncules sont des mauvaises herbes. Et très résistant. Dans la lutte contre eux, les producteurs de prairies sont dans une perte évidente. Ces plantes montrent un exemple d'incroyable résilience et d'adaptabilité aux conditions environnementales. Par exemple, dans les îles Féroé, où il y a de fortes pluies continues, la renoncule s'est adaptée à la pollinisation sans la participation des insectes. Leur absence n'y est pas devenue un obstacle à la large diffusion de ces plantes.

Il est facile de répondre à la question sur la classification morphologique du genre renoncule. Quelle famille il compose peut être compris par son nom. Dans le langage familier, ce nom est utilisé pour de nombreuses plantes, appartenant même à d'autres genres, mais ayant des caractéristiques familiales typiques.

caustique renoncule

C'est une mauvaise herbe des prés qui fleurit au printemps. Peut être trouvé dans les prés jusqu'à la fin de l'automne. La hauteur des pousses peut varier considérablement, elle varie de 20 cm à 60 cm.

Le représentant le plus typique de la famille est la renoncule caustique. Bien que la famille végétale soit très diversifiée, cette espèce est la plus proche, d'un point de vue évolutif, des ancêtres anciens.

Les feuilles sont profondément palmées, à cinq parties, ont des lobes rhombiques. Les inférieurs sont attachés à de longs pétioles et les supérieurs à de courts.

Les tiges dressées se caractérisent par la présence de poils apprimés et de fleurs simples situées aux extrémités des rameaux. Il n'y a pas de rainures sur les pédicelles, mais il y a des poils doux. Fleur du type cinq. Le calice est de couleur verdâtre à feuilles libres et les pétales libres sont peints. À la base de chacun des pétales se trouve une glande à miel recouverte d'une écaille.

L'une des plantes les plus dangereuses pour le bétail, cette famille comprend également d'autres espèces vénéneuses, mais en raison de la distribution omniprésente de la renoncule caustique, c'est cette plante qui provoque le plus souvent l'empoisonnement des animaux domestiques.

Champ de larkspur

En parlant de cela, plusieurs noms sont utilisés : bleuet cornu, presse-agrumes.

Il pousse, en règle générale, parmi les cultures d'hiver, moins souvent parmi les cultures de printemps. Des grappes de pieds d'alouette peuvent également être trouvées dans les champs en jachère.

La fleur est irrégulière, bleu-violet, avec des éperons. Ils sont situés sur la tige sous la forme d'un rare pinceau ramifié. Le périanthe est représenté par deux sépales colorés et deux pétales. Pollinisation croisée, avec la participation d'insectes à longue trompe. Avec leur aide, ils obtiennent le nectar de l'éperon. La tige se ramifie, elle peut atteindre une hauteur de 30 cm.Les feuilles sont tripartites à lobes linéaires. Le fruit est un foliole. Les graines sont de couleur gris foncé et peuvent mesurer jusqu'à 2 à 5 mm de long. A l'extérieur, ils sont recouverts de fines écailles. Ils ont un goût amer et des propriétés toxiques. Les cas d'empoisonnement au pied d'alouette sont fréquents chez les ovins.

Lumbago

La caractéristique des plantes du genre Pulsatilla prouve à quel point la famille des renoncules est diversifiée. Ses représentants peuvent être à la fois des mauvaises herbes (renoncule) et des plantes rares (lumbago). Les premiers ne savent pas se débarrasser, et les seconds ne savent pas économiser. Le mal de dos apparaît au début du printemps, dès la fonte des neiges. D'où le deuxième nom - perce-neige. Tout d'abord, une grande fleur de couleur violette ou jaune délicate en forme de verre commence à s'élever au-dessus du sol. Il est si près de la surface qu'il peut être très difficile de l'arracher. Toute la plante fragile est enveloppée dans une gaine formée de nombreux poils doux. Cela aide à protéger le corps délicat du froid. De jour en jour, la tige sur laquelle se trouve la fleur s'étire de plus en plus. Les feuilles apparaissent beaucoup plus tard. La vitalité de la fleur est soutenue par les réserves de l'année dernière, qui sont récupérées par une racine puissante, forte, comme un morceau de bois, cachée dans le sol.

Le tireur a besoin de protection

Dans de nombreux pays européens, le mal de dos est devenu si rare que sa valeur écologique peut être comparée à celle d'un tigre en Inde. Le mal de dos est inclus dans le livre rouge là-bas. Sur le territoire de la Sibérie, il y a encore pas mal de maux de dos. Pour maintenir ses effectifs à un niveau élevé, les écologistes se sont emparés de sa démographie. L'âge de chaque plante du groupe expérimental a été calculé, des sous-groupes de jeunes et de personnes âgées ont été identifiés. Les résultats de l'étude ont été très décevants. La prédominance des personnes âgées sur les jeunes prédominait. L'explication de ce fait peut être très différente. La raison en est peut-être le faible nombre d'insectes pollinisateurs au début du printemps. En conséquence, les fleurs sont peu pollinisées, ce qui réduit le nombre de fruits. Selon une autre version, le fond rougeâtre de l'herbe de l'année dernière ne crée pas une image très rose, mais les inclusions violettes des fleurs de lumbago plaisent apparemment tellement aux yeux des citadins qu'ils veulent prendre un morceau de cette joie. domicile. Une caractéristique heureuse, qui consiste dans la formation tardive des feuilles, ne permet pas aux « plantes sans tête » de mourir, mais elles ne forment plus de fruits. Ainsi, il n'y a pas de reconstitution des rangs de jeunes animaux. Dans le même temps, le nombre de vieilles usines augmente.

La fleur du lumbago est correcte. Autrement dit, en le coupant en deux parties, vous obtenez toujours deux moitiés symétriques.

Le mystère du quartier du lumbago et du pin

La famille des renoncules, et en particulier le genre Pasque, est devenue l'objet d'étude du géobotaniste I. Ilyinskaya. Elle a réussi à percer le secret du voisinage constant du lumbago avec le pin. Il s'avère que le perce-neige fragile est le protecteur du grand pin. I. Ilyinskaya a mené ses recherches dans la steppe forestière. Des grands arbres, les graines de pin sont emportées par le vent vers la zone steppique, où il leur est très difficile de s'enraciner. La plupart des jeunes plants meurent du soleil brûlant et de l'assaut de la végétation herbeuse steppique. Mais il existe des zones insolites dans la steppe où de jeunes pins s'affichent au milieu de la steppe nue. Ils ont échappé à la fois aux rayons du soleil et aux assauts des graminées. Et les buissons de lumbago les ont aidés, ce qui, comme une palmeraie miniature, a formé une ombre, si nécessaire pour les jeunes pousses de pin. Après s'être renforcé, le pin devient trop grand pour son protecteur. C'est ainsi que les pins remplacent peu à peu la steppe vierge.

Aconit

Les fleurs d'Aconit sont irrégulières. L'un des pétales a tellement poussé qu'il est devenu beaucoup plus gros que les autres. C'est comme un casque, c'est pourquoi dans certains pays on l'appelle le "cagoule du moine". Il existe 60 espèces dans le genre Aconites. Toutes sont des plantes de l'hémisphère nord. La famille des renoncules, comme vous le savez, se caractérise par des fleurs aux couleurs vives. Aconit en est une autre confirmation. Dans la steppe, la couleur caractéristique est le jaune, dans la taïga - le bleu et le violet. La hauteur des pousses dans les moyennes montagnes humides, où le sol ne gèle pas en raison de la grande quantité de neige, peut atteindre 2 à 3 mètres. Ensuite, vous ne pouvez le regarder que de bas en haut. Fourrés d'aconit, comme une dense forêt d'épicéas, sombre et humide. Cette obscurité ne permet pas le développement d'autres plantes. Le sol est recouvert de feuilles d'aconit tombées. La tige en haut se termine par une énorme guirlande de fleurs en forme de casque: en dessous, elles sont grandes, épanouies, et au-dessus - encore des bourgeons. La fiabilité de la procréation est assurée par différents temps de maturation des graines.

En horticulture, la beauté de l'aconit est depuis longtemps appréciée. Les chasseurs de l'Himalaya utilisent des tubercules d'aconit vénéneux comme substitut du curare. La partie aérienne est également toxique, vous ne pouvez donc pas laisser longtemps un gros bouquet à l'intérieur. La présence de poison dans les plantes est un gage de leur innocuité, une protection contre l'ingestion par les herbivores. Mais il y a une exception parmi les représentants de la faune. Un pika (un rongeur qui ressemble à un écureuil terrestre) aime se régaler des verts d'aconit. En été, les pikas coupent les tiges d'aconit jusqu'à la racine, comme les bûcherons qui abattent les arbres. Ce sont leurs préparatifs d'hiver. Les pikas rongent les tiges, à partir desquelles ils forment ensuite des gerbes.

Adonis

L'herbe médicinale de la famille des renoncules est l'adonis. Il s'adapte très subtilement aux conditions de la réalité environnante, réagissant avec sensibilité à toute perturbation de la nature introduite par l'homme. Adonis est un résident des steppes, ce qui conduit à une petite hauteur de plantes (pas plus de 50 cm). Les feuilles sont typiques de l'habitat - avec des tranches étroites, presque filiformes, comme une carotte. La fleur est luxuriante, de couleur dorée. Le nombre de pétales varie de 15 à 20 pièces, il y a beaucoup d'étamines et de pistils. Les fleurs sont utilisées en pharmacologie. Ils servent de matières premières pour la fabrication de gouttes cardiaques. Mais les steppes sont labourées et la quantité d'adonis diminue. Ils ont essayé de le faire pousser dans le jardin, mais, hélas, il n'y a pas pris racine. Par conséquent, les zones de la steppe où l'adonis a été préservé doivent être soigneusement protégées.

La caractérisation de la famille des renonculacées serait incomplète sans une indication de sa diversité. Le nombre de genres dans cette famille atteint cinquante et plus d'espèces 2000. Ce sont principalement des herbes, dans de rares cas - des arbustes. La structure ligneuse (secondaire) n'est caractéristique que de quelques espèces.

Les renoncules regroupent plus d'un millier et demi de plantes herbacées, arbustives et semi-arbustives et même aquatiques qui poussent principalement dans le climat tempéré et froid de l'hémisphère Nord. Certaines renoncules peuvent pousser sous les tropiques, mais là-bas, elles choisissent les hautes montagnes pour vivre.

Les renonculacées, selon le genre et l'espèce, ne peuvent avoir que des feuilles inférieures, basales, ou peut-être aussi des tiges, disposées dans l'ordre suivant. Les limbes foliaires de ces plantes sont soit entiers, soit lobés, soit disséqués. Le pétiole de la feuille s'étend vers le vagin. Les fleurs peuvent être régulières ou irrégulières, unisexuées ou bisexuées, solitaires axillaires ou apicales, et peuvent former des inflorescences paniculées ou racémeuses. Ils ont cinq pétales, cinq sépales, un grand nombre de pistils et d'étamines, et ils peuvent être colorés en jaune, blanc, rouge vif ou bleu foncé. Les fruits sont également variés : à une seule feuille, à plusieurs feuilles ou à plusieurs nucules avec des graines protéiques.

Certaines renoncules peuvent contenir des alcaloïdes, des huiles essentielles et d'autres substances précieuses. Les plantes de renoncule telles que l'aconit, l'adonis, le delphinium, l'hellébore, la renoncule et le maillot de bain sont populaires dans la culture.

Fleur adonis (lat. Adonis), ou Adonis, appartient au genre de la famille des Ranunculaceae qui, selon diverses sources, comprend de 20 à 45 espèces d'annuelles et de vivaces herbacées poussant en Europe et en Asie à climat tempéré. La plante adonis préfère les étés frais. Le nom latin Adonis, selon le mythe, a été donné en l'honneur du fils du roi chypriote, le jeune homme Adonis, aimé d'Aphrodite, qui est mort à la chasse d'un coup de sanglier. Le sang d'Adonis a teint les fleurs et les plantes en rouge, donc le nom "Adonis" ne devrait se référer qu'aux espèces à fleurs rouges, bien qu'il n'y en ait pas autant dans le genre. Selon une autre version, le nom de la fleur proviendrait du nom du dieu assyrien Adon. Adonis n'est devenu une plante populaire dans la culture qu'à la fin du XVIIe siècle, mais depuis lors, l'adonis décoratif a été constamment cultivé dans les parcs, les jardins et les parterres de fleurs.

La plantation et l'entretien des adonis en plein champ, ainsi qu'une description des espèces végétales, est le sujet de cet article.

Plante aquilegia (lat. Aquilegia), ou captage, ou Aigle, appartient au genre des herbacées vivaces de la famille des renonculacées. Selon diverses sources, il existe de 60 à 120 espèces végétales qui poussent dans les régions montagneuses de l'hémisphère nord. Environ 35 espèces sont cultivées en culture. Il existe des désaccords sur l'origine du nom latin: certains prétendent qu'il est formé des mots aqua - "eau" et legere - "collecte", tandis que d'autres pensent que le mot aquila, qui signifie "aigle", est à la base de le nom.

L'Aquilegia est connue depuis longtemps dans le monde des floriculteurs et pas seulement. Elle est également mentionnée dans la fiction, par exemple, dans Hamlet, Ophelia offre à son frère Laertes une fleur d'ancolie (comme les Britanniques l'appellent aquilegia). Et dans les peintures d'artistes médiévaux, la fleur d'aquilegia symbolisait la présence du Saint-Esprit.

Aconit (lat. Aconit), ou combattant- fait référence au genre de plantes vivaces herbacées de la famille des Ranunculaceae, dont les représentants poussent principalement en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. Plus de 300 plantes du genre ont été décrites à ce jour. L'aconit est cultivé à des fins décoratives et médicinales. Vous découvrirez l'histoire et les propriétés du lutteur, comment le cultiver et comment en prendre soin, à partir de cet article.

Peu importe comment votre amour pour les anémones a commencé - à partir d'un bouquet cadeau ou en admirant le parterre de fleurs d'un voisin - cette fleur peut tomber amoureuse de vous au premier regard !

Pour que votre passion pour une beauté lumineuse ne se transforme pas en un fardeau morne, assurez-vous de vous familiariser avec les exigences de cette poule mouillée en matière de soins, d'arrosage, de terre, d'éclairage et de gourmandises... Vous n'en avez toujours pas marre ? Attrapez ensuite le premier life hack sur les anémones : le caractère capricieux de cette fleur dépend... de la variété ! Si vous n'êtes pas encore prêt à accorder beaucoup d'attention à la fleur que vous aimez, choisissez simplement l'anémone "plus accommodante".

Comment ne pas se perdre dans l'assortiment fascinant, mais si énorme (il y a aujourd'hui environ 160 espèces !) d'anémones ? Comment choisir une anémone sans prétention ou, au contraire, la plus « difficile » ? Comment ne pas confondre l'anémone d'été avec celle d'automne, et encore moins déconner avec le gel annuel obligatoire des graines - nous le dirons tout de suite.

Nous ne parlerons pas de la beauté du "roi des fleurs bleues", si vous avez déjà vu un delphinium, ses inflorescences complexes en dentelle ont probablement sombré dans votre âme.

Parlons mieux des astuces et des surprises que cette fleur populairement appréciée prépare pour le floriculteur.

Saviez-vous que toutes les parties du delphinium sont toxiques ? En grandissant et même en admirant la fleur la plus proche, il n'y a aucun danger pour l'homme et les animaux domestiques. Mais si vous avez un rucher, vous risquez d'attraper le soi-disant "miel ivre" !

Il y a un hic à double floraison. Beaucoup de gens aiment le delphinium car il a également une deuxième vague de floraison automnale, mais peu de gens savent qu'il est très débilitant pour la plante et affecte négativement la qualité de la floraison estivale ultérieure. Les floriculteurs scrupuleux devraient en tenir compte.

Avec des soins appropriés, le delphinium peut fleurir jusqu'à 50 jours en une seule vague ! Comment y parvenir, lisez dans notre matériel.

Souci (lat. Caltha)- un petit genre de plantes vivaces herbacées de la famille des Ranunculaceae, dans lequel on compte environ 40 espèces. Le nom scientifique du genre vient de la langue grecque, traduit par "coupe", "panier", et décrit la forme de la fleur de ces plantes. Le nom russe est dérivé du vieux russe "kaluzh", qui signifie "flaque", "marais". Sinon, cette plante s'appelle une pataugeoire et un serpent d'eau.

L'espèce la plus commune en culture est le souci des marais, que l'on trouve naturellement en Amérique du Nord, en Mongolie, au Japon, à l'ouest et au nord de la Chine, dans les montagnes du sous-continent indien, et presque dans toute l'Europe, à l'exception de son sud Régions.

La principale chose qu'un jardinier doit savoir sur les clématites est qu'elles sont de deux types - avec des pousses lignifiées et herbeuses. Si vous allez planter des clématites pour la première fois dans votre région, il est très important de savoir quelles espèces vous avez achetées. Après tout, ils nécessitent une approche complètement différente !

Sinon, vous risquez de ne pas attendre cette floraison si fabuleuse pour laquelle la clématite est si célèbre.

Le deuxième point important pour la clématite est la taille. Cela dépend du type et du moment de la taille de la croissance de votre clématite, du moment et de la quantité de floraison, et même l'immunité de la plante aux infections fongiques dépend également de la taille !

Tous les secrets de la clématite sont dans notre matériel.

À l'automne, la tâche principale de tout jardinier est de préparer les plantes pour l'hivernage. Les amateurs de clématites à fleurs se posent de nombreuses questions: que faire des clématites à l'automne, c'est-à-dire quelles activités faut-il faire pour les préparer à l'hiver, est-il possible de planter des clématites en automne ou vaut-il mieux le faire au printemps , comment planter des clématites en automne, comment en prendre soin après la plantation, quand transplanter des clématites - en automne ou au printemps ... Il y a beaucoup de questions, nous avons donc décidé de publier un article sur le site dans lequel vous trouverez réponses à vos questions.

Renoncule renoncule(lat. Renoncule, du mot rana - grenouille) - un genre de plantes vivaces herbacées de la famille Buttercup. Les représentants du genre diffèrent par le jus caustique, ce qui rend toutes les parties de la plante toxiques. La similitude avec les grenouilles dans ces plantes se manifeste par le fait que de nombreuses espèces de renoncules dans la nature vivent dans l'eau ou à proximité de plans d'eau, comme les amphibiens mentionnés. Environ 360 espèces de renoncules sont réparties dans le monde, poussant dans l'hémisphère nord dans des régions au climat tempéré et froid, mais en culture elles poussent principalement la renoncule de jardin, ou renoncule asiatique, ses nombreuses variétés et variétés, décorant nos jardins de fleurs en le milieu de l'été pendant un mois.

Ces produits du travail acharné des éleveurs, étonnants avec une variété de couleurs et la beauté des formes, ne ressemblent plus à leurs parents sauvages - la renoncule rampante ou la renoncule des champs, qui jonchaient les cultures de nos ancêtres. Et tout cela parce qu'au milieu du XVIe siècle, certains types de cette plante intéressaient les floriculteurs, et à la fin du XVIIe siècle, la plante renoncule, ainsi que ses hybrides élevés à cette époque, devinrent aussi populaires que les tulipes ou les œillets. .

Plante hellébore (lat. Helleborus) appartient au genre des herbacées vivaces de la famille des renonculacées, dont, selon diverses sources, il existe de 14 à 22 espèces poussant dans les endroits ombragés des montagnes en Europe, en particulier en Méditerranée, et aussi à l'est - en Asie Mineure. Un plus grand nombre d'espèces pousse sur la péninsule balkanique. En Allemagne, une fleur d'ellébore dans un pot est un cadeau de Noël traditionnel : la légende raconte que le petit berger, bouleversé de ne pas avoir de cadeaux pour Jésus né, pleura amèrement, et à l'endroit où ses larmes tombèrent, de belles fleurs fleurirent, que le garçon avait recueilli et offert en cadeau à l'enfant Jésus. Depuis lors, l'hellébore en Europe s'appelle la "rose du Christ", et dans notre pays, elle s'appelle la "cabane d'hiver", car parfois l'hellébore fleurit en janvier et même en novembre.

Plante nigelle (lat. Nigelle), ou nigelle, appartient au genre des plantes herbacées de la famille des renonculacées, comptant plus de 20 espèces et communes en Europe occidentale, en Asie occidentale et en Afrique du Nord. Le nom latin signifie à peu près la même chose que le nom russe, puisqu'il est dérivé du mot niger, qui signifie « noir ». La fleur de nigelle est appelée ainsi en raison des graines noires de jais de la plante. La propagation de la nigelle a commencé à partir de la Turquie et du Caucase du Nord, d'où elle est arrivée en Inde, et de là en Europe. Les Anglais appellent nigella kalinji, graines bénies, fenouil fleuri, cumin noir, sésame noir, muscade et coriandre italienne, bien que la nigelle n'ait rien à voir avec l'une de ces plantes.

Il est assez facile de faire pousser cette beauté de bijoux dans votre jardin ou sur votre balcon. L'essentiel est de décider du matériel de plantation: faire pousser des renoncules à partir de graines est une tâche avec un astérisque, mais à partir de tubercules, même un débutant au milieu de l'été pourra obtenir un bouquet convoité, comme les blogueurs de mode!

Pour les deux options de culture, nous avons préparé un manuel pratique. Nous sommes sûrs que nos conseils vous aideront à rendre l'entretien de vos renoncules maison encore plus agréable !

Fleur erantis (lat. Eranthis), ou le printemps représente un genre de plantes vivaces de la famille des Ranunculaceae, avec sept espèces. Traduit du grec ancien, le nom du genre signifie "fleur de printemps". Des représentants de ce genre poussent en Asie et en Europe du Sud. Deux espèces sont endémiques de Chine, une est endémique des montagnes sibériennes et une est endémique de l'île japonaise de Honshu. L'espèce type du genre a été importée d'Europe en Amérique du Nord, et maintenant on peut la trouver même à l'état sauvage. Dans la culture Erantis depuis 1570.

Informations générales sur les renoncules

Ranunculaceae (lat. Ranunculaceae), une famille de plantes dicotylédones. Environ 2000 espèces (50 genres), principalement dans les zones tempérées et froides de l'hémisphère nord. Les représentants de la famille sont des herbes annuelles, bisannuelles et vivaces; parfois des arbustes et des arbustes grimpants. Les renoncules comprennent l'aconit, la renoncule, le pied d'alouette, l'adonis, l'anémone, l'ancolie, la clématite, l'hellébore, etc. De nombreux renoncules sont toxiques.

Aconit (Aconitum) ou Wrestler, un genre d'herbes vivaces de la famille des renoncules. Environ 300 espèces, dans la zone tempérée de l'hémisphère nord. Les plantes sont vénéneuses. De nombreux aconites sont élevés comme plantes ornementales. Les tubercules de certaines espèces sont utilisés en médecine comme antipyrétique et analgésique. Buttercup (Ranunculus), un genre d'herbes de la famille des renoncules. Plus de 600 espèces, largement distribuées, mais dans la zone tempérée de l'hémisphère nord ; commun principalement dans les prairies humides et les forêts. Les plantes sont vénéneuses, certaines sont décoratives. Buttercup Sayan - protégé.

Larkspur (Delphinium) (delphinium, éperon), un genre d'herbes vivaces de la famille des renoncules. Environ 250 espèces, dans l'hémisphère nord et dans les montagnes de l'Afrique tropicale. Le pied d'alouette (jus) de semis est une plante mellifère et tinctoriale. Larkspur high - plante médicinale (action de type curare). De nombreux types de pieds d'alouette sont décoratifs. Adonis (Adonis), un genre d'herbes annuelles ou vivaces de la famille des renoncules. Plus de 20 espèces, dans la zone tempérée d'Eurasie et d'Afrique du Nord ; poussent dans des zones ouvertes sèches. De nombreuses espèces sont vénéneuses. Anémone (Anémone) ou Anémone, un genre d'herbes rhizomateuses (parfois des sous-arbustes) de la famille des renoncules. Environ 150 espèces, dans le monde entier. Beaucoup d'entre eux sont des plantes du début du printemps, certains sont décoratifs. Bassin versant (Aquilegia) (aigle, aquilegia), un genre d'herbes vivaces de la famille des renoncules. Environ 100 espèces, dans la zone tempérée d'Eurasie et d'Amérique ; dont 27 espèces en Sibérie orientale, en Asie centrale et dans le Caucase. Certains sont décoratifs.

Descriptif botanique. Chez certaines espèces, les feuilles ne sont que basales, chez d'autres elles sont également pétiolées, dans la majorité elles sont alternes (seulement opposées chez les clématites) - sans stipules, entières ou disséquées palmées ou pennées ; la base du pétiole est principalement élargie sous la forme d'une gaine. Les fleurs de certaines renonculacées sont correctes, tandis que d'autres sont irrégulières ; la plupart sont bisexuels et quelques-uns sont unisexués. Les fleurs se développent soit individuellement au sommet de la tige, soit à l'aisselle des feuilles, soit en grappes ou en panicules. Une fleur typique est disposée comme ceci : cinq sépales, cinq pétales, de nombreuses étamines et pistils ; mais il existe de nombreuses déviations de ce type; ainsi, il y a trois ou beaucoup de sépales ; tantôt elles sont pétaloïdes, puis la corolle ne se développe pas du tout ou reste rudimentaire ; parfois les pétales se transforment en gâteaux de miel tubulaires; le nombre de pistils est parfois réduit à un. Le fruit est composé d'akènes ou de folioles à graines multiples, parfois d'une baie et d'une boîte. Les graines contiennent une grosse protéine et un petit embryon.
Les genres les plus intéressants de la famille des renoncules :
Adonis
Aconit (Aconit)
Anémone (Anémone)
Bassin versant (Aquilegia)
Voronets (Actaea)
Pied d'alouette (Delphinium)
Maillot de bain (Trollius)
Renoncule (Renoncule)
Clématite (Clématite)
Hellébore (Helleborus)
Mal de dos (Pulsatilla)

Propriétés curatives et utilisation en médecine traditionnelle. Adonis. Il est utilisé dans des préparations galéniques (en partie standardisées) pour les maladies cardiaques et les troubles circulatoires sous la surveillance d'un médecin. Les principaux domaines d'application sont les troubles de l'activité du muscle cardiaque de gravité légère à modérée, l'affaiblissement de l'activité cardiaque, les palpitations avec hyperfonctionnement de la glande thyroïde, ainsi que les affections cardiaques dues aux nerfs.
Aconit. A doses pharmaceutiques, l'aconit agit par l'intermédiaire du système nerveux sur l'ensemble de l'organisme dans son ensemble. En premier lieu, l'effet analgésique pour la névralgie, la sciatique et la goutte. Il convient également de noter l'effet bénéfique de l'aconit en cas de température élevée et de rhume (notamment dans les bronchites). Les médecins le prescrivent parfois en interne sous forme de teinture et en externe sous forme de liquide ou de pommade pour soulager la douleur.
Larkspur est très populaire dans la médecine populaire: une infusion d'herbes est utilisée comme agent appétissant, gastrique et antidiarrhéique, parfois les fractures sont traitées. L'herbe est appliquée sur les gencives pour soulager les maux de dents, une décoction de racines se boit pour les hernies, la syphilis, les brûlures, la jaunisse. Les racines et les rhizomes ont un effet similaire au curare. Une infusion de l'herbe est également utilisée comme anthelminthique, pour l'épilepsie, la syphilis, l'ascite, la jaunisse et le cancer. Les graines en médecine indienne sont utilisées comme émétique, diurétique, cholérétique, laxatif et vermifuge.