Pièce d'or romaine 6 lettres scanword. Numismatique - Monnaies antiques

Rome. Monnaies romano-campaniennes et début de la République

L'année de la fondation de Rome est considérée comme 753 av. À cette époque, il n'y avait pas d'État unique sur la péninsule des Apennins et Rome elle-même ne jouait pas un rôle dominant parmi les autres villes. Jusqu'en 510/9 av. le pouvoir suprême était entre les mains des rois, dont le dernier était Tarquin le Fier. Avec son renversement, une république a été établie et le gouvernement a été déclaré affaire publique.

Au début de la République - du Ve au IVe siècle av. - L'économie romaine fonctionnait comme un système dans lequel le bétail servait de mesure de valeur. Par conséquent, le nom romain de l'argent - "PECVNIA" - vient du mot "PECVS" - bétail. Du mot « PECVLATVM » - vol de bétail - est venu le mot « spéculation » ; de "CAPITA" - têtes de bétail - "capital".

Vers le Ve siècle av. (certaines lois du milieu de ce siècle établissaient des impôts et taxes à la fois en "têtes" de bétail et en leur équivalent en monnaie métallique) des pièces de bronze brut appelées "AES RVDE" (également "AES INFECTVM") ont commencé à apparaître en circulation, car ils convenaient à la production d'outils et d'armes. Leur poids était différent - de quelques grammes à un kilogramme ou plus. Il n'y avait pas d'or en circulation et l'argent était importé.

Aes grossier, 5e s. AVANT JC.

L'utilisation du bronze était naturelle, puisque le cuivre (le métal de base de cet alliage) était extrait en grande quantité dans le pays. Mais pour le commerce, il fallait un moyen de paiement plus parfait, dont la dénomination puisse être déterminée sans ambiguïté et simplement. Par conséquent, par la suite, le métal a commencé à être coulé sous forme de lingots pesant une livre (12 onces) avec des images ou des ornements primitifs appliqués ("AES SIGNATVM"), des formes rectangulaires ou ovales irrégulières. L'image ressemblait à une longue branche ou à une arête de poisson et était à l'origine appliquée sur un seul côté. Par la suite, l'image a commencé à être appliquée des deux côtés, des marques sont apparues qui ont permis de déterminer le poids (valeur).

Vers 400 av. Rome devient la force dirigeante de l'union des cités latines. Le commerce se développe et le système monétaire s'y adapte. L'organisation d'un système régulier plus parfait de poids et mesures pendant la république est attribuée à Servius Tullius. Cela a servi de moment réglementaire dans l'utilisation des métaux en poids dans les opérations commerciales, a été la première étape dans la création d'un système financier avec une unité monétaire avec un poids et une valeur faciale clairement définis.

Selon une version, au début du IIIe siècle av. (les chercheurs Mattingly et Robinson ont suggéré que le début de l'émission de "aes grave" - dans la deuxième décennie du troisième siècle avant JC - vers 289 avant JC) a commencé la production de pièces rondes coulées ("AES GRAVE" - littéralement "bronze lourd "). Selon un autre, l'émission a commencé à l'époque du "décemvirat" ("DECEMVIRI", dix consuls), c'est-à-dire vers 450 av. J.-C., soit dans la seconde moitié du IVe siècle av. (peut-être vers 340-338). Leur apparence n'est plus archaïque, mais plutôt grecque, ce qui indique la possible participation des maîtres monnayeurs grecs à l'organisation de l'émission de ces pièces.

Le poids de la plus grosse pièce - assa - était de 12 onces ou 1 livre (à l'origine 272,88, plus tard la livre pesant 327,4 grammes a été prise comme base). À l'avers, une tête en forme de Janus, au revers, principalement, la proue d'une galère. De tels "monstres" étaient de peu d'utilité pour la circulation. Par conséquent, des pièces pesant de 1/2 à 1/12 assa ont également été émises - semis (moitié = 6 onces), trience (troisième = 4 onces), quadrance (quart = 3 onces), sextans (sixième = 2 onces) et once (douzième partie).

Les premiers "AES GRAVE" étaient de différentes sortes. Sur l'avers du tout premier, une tête en forme de Janus est représentée, au revers - Mercure. Autres dénominations dans cette série : demi-finales - la tête de Minerva ; triens - foudre et dauphin; quadrans - grain de maïs et main; sextans - patisson et caducée; once - klotik.

La série suivante portait la tête d'Apollon, une tête de cheval, un sanglier courant, un buffle sauteur, un cheval, un chien et une tortue. Vers 225 av. le type a été normalisé, et depuis lors l'âne a porté à l'avers la tête de Janus, les semis - Saturne, les triens - Minerve, les quadrans - Hercule, les sextans - Mercure, l'once - Roma. L'inverse était le même pour toutes les pièces - la proue de la galère de combat. La dénomination était également appliquée sur les pièces : âne - I (1) ; demi-finale - S (1/2). Les petites coupures étaient indiquées en onces: triens - quatre points; quadrant - trois ; sextance - deux; une once est un.

Sous l'effet de l'inflation et de la diminution du poids de l'âne, des decussis (10 as), des tressis (3 as) et du dupondium (2 as) sont alors apparus en circulation. Le decussis (IIIe siècle av. J.-C.) portait la tête de Rome ou Minerve à l'avers, au revers - la proue de la galère et la désignation de la dénomination - X. Une de ces pièces bien connues (dont très peu ont survécu à ce jour) a un poids de 1106,6 grammes . La tête de Minerve (Roma) était également représentée sur le dupondium, le tressis (tripondium) portait la même image. La dénomination sur dupondium - II - n'était pas toujours indiquée. Les Duponds délivrés par les préfets de la flotte avaient la dénomination B. Tressis avait la désignation - III.

Le poids de l'âne de bronze et de ses factions a subi des changements importants pendant la période républicaine. La teneur en métal de la pièce ne correspondait pas toujours à la valeur faciale, ce qui a transformé AES GRAVE en monnaie de crédit.

Très probablement, en même temps que les ânes «en forme de pièce», des plaques quadrangulaires avec des images étaient en circulation - quadrusis et quincusis (nommés ainsi en poids en poids - 4 ou 5 livres, respectivement). Certains chercheurs, afin de prouver cette hypothèse, citent en exemple une planche avec une image d'éléphant, disant qu'avant 279 av. (Guerres pyrrhiques, la bataille d'Asculum, où ces animaux étaient utilisés par les Grecs) les éléphants n'ont pas été vus sur la péninsule des Apennins. L'image sur les planches a été appliquée des deux côtés (taureau, pégase, aigle, trépied, ancre, coq, trident). Ces planches ne sont connues aujourd'hui qu'en quelques exemplaires. Très rares sont les dupondia, tressis et decussis, ainsi que "AES SIGNATVM".

Vers 286 av. Rome établit le contrôle sur le nord et le centre de l'Italie. L'expansion vers le sud commence, là où les intérêts de la République se heurtent aux intérêts des cités grecques. L'un d'eux est Tarente dans sa lutte avec Rome en 280 av. et a appelé à l'aide du roi grec Pyrrhus, qui a remporté plusieurs victoires sur les troupes républicaines, mais à cause de lourdes pertes, il a été contraint de quitter l'Italie. Selon des preuves historiques, lors du départ de Pyrrhus en 275 av. il n'y avait pas de pièces de monnaie en métaux précieux en circulation régulière. Tarente a partagé le sort du reste de la politique grecque, capitulant en 272 av.

Vers 264 av. Rome domine toute l'Italie. Désormais, ses intérêts se heurtent à ceux des Phéniciens. En 264-241. AVANT JC. la première guerre punique se déroule, se terminant par la victoire de Rome, qui a reçu sa première possession d'outre-mer, la Sicile, en vertu d'un traité de paix. En 238 avant JC ils ont capturé la Sardaigne.

Lors de la sortie de "AES GRAVE", jusqu'en 212 av. diverses marques, à l'exception des lettres et des points indiquant la dénomination, n'étaient pas utilisées et les pièces étaient anonymes.

A partir du 4ème siècle avant JC à Rome, les pièces semblent destinées aux contacts commerciaux avec les colonies grecques du sud de l'Italie - or, électrique, argent et bronze, fabriquées dans les traditions de la production de pièces grecques. Initialement, dans leurs légendes, le mot "ROMANO" était apposé, et plus tard "ROMA". Ils ont été frappés dans les Pouilles, la Samnie et la Campanie, mais surtout à Capoue - la principale ville de Campanie (une région du sud de l'Italie). Le début de leur production est attribué à 300 avant JC, la fin - à 212 avant JC. Il s'agissait des pièces dites romano-campaniennes - drachmes et didrachmes en argent pesant respectivement 3,405 et 6,8 grammes (1/96 et 1/48 de la livre grecque en 377 grammes), or 12 drachmes et 12 didrachmes. (D'autres options pour dater les pièces romano-campaniennes sont 342 avant JC, 315 avant JC et 282-272 avant JC).

Les premiers didrachmes de type grec, frappés (contrairement à la fonte AES GRAVE) dans le sud de l'Italie, portaient la tête de Mars à l'avers, et une tête de cheval au revers. Les pièces de monnaie de plus petite valeur étaient des litres et des doubles litres. Un litre dans la tradition monétaire grecque équivalait à 1/10 de didrachme. Avec un rapport de coût d'argent et de cuivre de 1:120, son poids aurait dû être d'environ 80 grammes, ce qui n'était clairement pas respecté. Ainsi, les pièces de monnaie en cuivre étaient défectueuses.

Cette pièce de 4 litres (AE25) peut être attribuée stylistiquement à la série décrite ci-dessus, bien qu'elle date d'environ 264 av.

Le type suivant, apparu vers 269 avant JC, était les didrachmes, avec Hercule à l'avers et une louve allaitant des jumeaux au revers. Le poids de la pièce était légèrement inférieur - la norme était de 6,82 grammes.

Roma "s'est installé" sur l'avers du didrachme vers 265 av.

Le prochain changement de conception a eu lieu vers 234 av. L'avers représente la tête d'Apollon. La didrachme, la drachme et le litre étaient frappés. Plus tard, une pièce d'un demi-litre avec un excellent design a été ajoutée à la série.

En 230 avant JC il y a un autre changement de types. Ils produisent des didrachmes et des litres avec Apollon. Les doubles litres avec Hercules sont également quelque peu excellents dans la conception.

Cela a été suivi par des didrachmes avec quadrige (quadrigata), émis pour la première fois vers 225 av. À l'avers se trouvait une tête en forme de Janus des Dioscures de type romain, au revers - Jupiter dans un quadrige gouverné par Victoria. Les pièces sont devenues plus "romaines" que "grecques".

En 218 avant JC éclate la deuxième guerre punique (218-201 av. J.-C.). Au stade initial, les troupes romaines ont subi une série de lourdes défaites de la part du commandant carthaginois Hannibal, qui a envahi l'Italie. Un nombre sans précédent de quadrigata ont été émis pour couvrir les dépenses militaires. Monnayage en bronze de 217 av. (les pièces n'étaient plus coulées, mais frappées) se compose uniquement d'âne et de ses fractions, y compris la semontion (1/2 ueci). Le litre et ses dérivés sont exclus du système monétaire. Le poids de l'as lui-même est divisé par deux (as à sept millibraux).

Sémonce, 217-215 J.-C., cuivre (4,68 g.). Avers - Roma, revers - cavalier, ROMA.

La sémontion représentée ci-dessous est datée de 217-215 av. J.-C., bien que son style convienne mieux au groupe suivant - 214-212. AVANT JC.

Les premières pièces d'or romaines ont également été émises pour couvrir les dépenses militaires. L'avers présentait une tête en forme de Janus et le revers représentait deux guerriers prêtant serment. Ces pièces ont été émises vers 217 av. La deuxième guerre punique s'est terminée par la victoire de Rome, dont les acquisitions étaient cette fois l'Espagne et l'Europe du Sud-Ouest.

La nature de crédit des pièces de bronze devient de plus en plus apparente - le poids d'une pièce d'once de 214-212. AVANT JC. atteint 6-7 grammes, ce qui correspond à un cul de ~ 80 grammes, soit quatre fois moins que la norme d'origine (327 grammes).

Ce quadrant est plus proche du style du groupe de 214-212. BC, mais plus léger.

Le système financier de la République nécessitait des changements.

La Rome antique était un État puissant qui occupait de vastes étendues. Pour tout contrôler et maintenir les terres en sujétion, il fallait non seulement agir par la force, mais aussi disposer d'un système financier avancé. Avec son introduction dans les terres nouvellement conquises, il était plus difficile pour le peuple de se séparer des Romains. Dans cet article, nous examinerons de plus près les pièces de monnaie qui étaient utilisées dans la Rome antique.

Monnaies en bronze de Rome

Cul

Cette pièce est apparue pour la première fois pendant la période de la République, bien que, selon la légende, elle ait été frappée par Servius Tullius. Le poids de l'as était de 11 grammes et le diamètre était de 28 mm. Fait intéressant, avant l'apparition de cette pièce, des lingots de cuivre brut étaient utilisés.

Il y avait 2 types de cette pièce: impérial et naval. L'as naval n'était utilisé que pour payer les salaires des marins. Ces pièces étaient frappées sous le contrôle des Préfets de la Marine.

A l'avers Janus était représenté et le nom de la ville où la pièce a été créée, la dénomination et le navire étaient écrits au revers. L'âne impérial contenait à l'avers l'image de l'empereur, et au versoétaient le monogramme de l'empereur et la colonnade. Diverses abréviations étaient également souvent gravées.

Aujourd'hui le prix de cette pièce est d'environ 300 dollars américains.

Demi

Une autre pièce de monnaie romaine antique en bronze, qui a coûté ½ âne. Le poids de l'unité monétaire était de 3,88 grammes et le diamètre était de 18 mm. La pièce a été établie à l'époque de la République et abolie sous l'empereur Hadrien.

D'un côté des semis se trouvait un buste de Saturne et de l'autre un portrait de l'empereur. À l'époque de la République, Saturne était représenté des deux côtés et la désignation de la dénomination était la lettre latine "S".

Pour reconstituer votre collection avec une telle pièce, vous devez payer le prix de 60 à 80 dollars.

Triens

Cette pièce avait une valeur de 1/3 ass ou 4 onces. Quatre points des deux côtés indiquaient qu'il avait reçu 4 onces. Cette pièce pesait 10,58 grammes et sa taille était de 23-24 mm.

Elle avait à l'avers l'image de l'empereur, mais pendant la période de la République, Minerve y était représentée. Au revers il y a la proue de la galère, s'il s'agit d'argent de mer, ou une colonnade avec le monogramme de l'empereur. C'est au revers que la valeur faciale de la pièce était toujours inscrite.

Aujourd'hui, la moyenne du marché valeur d'essai est de 50 à 80 dollars américains. Bien qu'il existe des copies en bon état, dont le prix s'élève à 120 $.

Quadrature

La quadrature est l'un des plus petits monnaies en bronze d'usage romain. Ça coûte ¼ d'asse.

Extérieurement, il avait la forme d'un cercle irrégulier. A l'avers il était écrit "SC", qui désignait la dénomination "Senatus Consulto", et il y avait aussi une inscription circulaire. Inverse contenait deux mains en forme de poignée de main et une inscription circulaire en latin.

Il convient de noter que cette pièce a disparu de l'utilisation au IIe siècle. Tout au long de l'histoire de son existence, non seulement le bronze a été utilisé, mais aussi le cuivre et l'argent. Par conséquent, il est assez difficile de déterminer le coût moyen aujourd'hui. Cependant, quel que soit le métal, toutes les pièces avaient un poids de 3,3 à 3,5 grammes et un diamètre de 17 à 19 mm. Si nous parlons de pièces de bronze, alors leur valeur approximative le prix 20-70 USD.

sextans

Cette pièce valait 1/6 d'âne, ce qui ressort clairement de son nom. Il pesait 2,85 grammes et mesurait environ 15 mm de diamètre. La dénomination sur la pièce est représentée par 2 cercles, ce qui signifie 2 onces. Les sextans sont apparus pour la première fois sous la République et ont disparu avec l'effondrement de l'Empire romain.

A l'avers diverses images ont été frappées: animaux, images de personnes, coquillages et bien plus encore. Il y a une bordure décorative en pointillés autour de tout le cercle de la pièce. Ce n'est qu'au 3ème siècle qu'une image de Mercure est apparue ici.

Au revers représenté la proue de la cuisine ou l'inscription "ROMA". Il existe un sextant sur le marché moderne à moins de 50 dollars américains. Il y a des copies qui sont vendues pour 10-12 dollars.

Once

Une once est le plus petit pièce de monnaie courante dans l'Empire romain.

Extérieurement, elle peu différent du sextant, seule sa taille était de 8 mm et son poids était de 1,5 gramme. Pas mal d'onces ont survécu à ce jour, mais malgré cela, le prix leur assez faible dans le marché d'aujourd'hui. Le prix moyen par pièce est de 10 à 18 dollars.

Pièces d'argent de Rome

Double denier ou Antoninien

C'était pièce d'argent la plus chère dans la Rome antique. Elle pesait à divers moments de 11 à 15 grammes et son diamètre était de 27 à 30 mm.

Il y avait diverses images sur la pièce. Ce pourrait être des animaux ou des plantes, ou ce pourrait être des divinités. Le revers, en règle générale, représentait le profil de l'empereur ou de l'empereur à cheval. Beaucoup de deniers doubles en bon état ont survécu à ce jour. Par conséquent, leur le prix assez bas. En moyenne, une telle pièce peut être achetée pour 50 $.

Denier

Denier - la monnaie la plus courante dans la Rome antique. Il était utilisé dans les transactions commerciales externes et internes. Il a été frappé pour la première fois en 268 après JC. Le symbole du denier est la désignation "X, X". Un tel symbole s'explique par le fait que 1 denier était égal à 10 ânes.

Initialement, le poids de cette pièce était de 4,5 grammes, mais à l'avenir, il a périodiquement changé à la baisse.

Denier extérieur cela ressemblait à ceci: l'avers représentait l'empereur avec une couronne de laurier sur la tête, une inscription en latin était située autour du cercle; le revers contenait des images de dieux romains. C'est au revers que se trouvait la marque sur la valeur faciale de la pièce. Aujourd'hui, les deniers sont vendus sur le marché entre 120 et 150 dollars. Si la copie est en excellent état, le prix peut dépasser 200 $.

Double Victorien et Victoire

Ces pièces d'argent valaient respectivement 20 ânes et 10 ânes. Ils étaient plus utilisés dans le commerce extérieur. Ils sont apparus en 269 à la suite d'une autre réforme financière.

A l'avers dépeint Jupiter, et au verso Victoria, d'où vient le nom de la pièce. Les doubles victoires pesaient 6 grammes et les victoires pesaient 3 grammes. Cependant, ils n'ont pas duré longtemps. Ces pièces ont complètement remplacé les deniers, qui étaient plus populaires auprès des marchands, de la circulation.

Aujourd'hui acheter double victoriat vous pouvez pour 100-120 dollars américains, et le victoriat est d'environ 100 dollars. La conservation des pièces est généralement assez bonne, car l'argent est un matériau résistant à l'usure.

Quinarius

Quinarius coûtait 5 ânes et n'était pas très populaire auprès des marchands. Cependant, cette pièce a été frappée pendant près de 5 siècles. 1 quinaire pesait environ 1,5 gramme et le diamètre était de 15 mm.

La dénomination de cette pièce était indiquée au revers par le signe V ou V. Aussi au verso la déesse Victoria était représentée, et à l'avers portrait de l'empereur. Il est intéressant de noter que c'est dans ces pièces que les salaires des légionnaires romains étaient payés.

Pour reconstituer votre collection de quinaria, vous devez payer le prix environ 70 dollars américains. Les frais d'expédition sont généralement à la charge de l'acheteur.

Sesterce

Cette pièce ne coûtait que 2 ânes et a longtemps été en argent, mais après l'empereur Auguste, elle a été frappée en laiton.

La dénomination a été désignée "IIS". A l'avers dépeint un ancien dieu romain, et au verso l'empereur a été frappé Il y avait une petite bordure décorative des deux côtés, mais en raison de caractéristiques technologiques, ce n'était pas autour de tout le cercle de la pièce. Chacune de ces pièces pesait environ 11 grammes et son diamètre était de 24 à 26 mm.

Aujourd'hui prix moyen sur le marché pour une sestertia est de 180 dollars.

semi-victoriat

Le semi-victoriat est la plus petite pièce d'argent Rome antique.

Sur celle-ci, contrairement à la victoria, à l'avers représenté Apollon, au verso il y avait un portrait de l'empereur. Cette pièce valait ½ denier et la lettre « S » servait à désigner la dénomination. Aujourd'hui son le prix est d'environ 140 $.

Pièces d'or romaines

Denier d'or ou aureus

A l'avers, en règle générale, l'image de l'empereur était frappée sans aucune inscription, et au versoétait la déesse Victoria. Fait intéressant, les premières pièces de ce type étaient fabriquées uniquement à partir d'or de haute qualité, mais au cours des 500 ans de leur existence, la qualité de la matière première a sensiblement diminué, ainsi que la valeur des pièces elles-mêmes. Cela était lié aux réformes financières et aux dévaluations en cours.

Aujourd'hui acheter un denier d'or peut être de 10 à 12 000 dollars américains. Cependant, il existe des copies qui coûtent jusqu'à 18 000 $.

sesterces

Les sestertia étaient des pièces d'or très populaires. Ils ont eu coupures 60, 40 et 20. Ces billets servaient à payer les salaires des commandants en chef romains, ainsi qu'à effectuer des règlements de commerce extérieur. La plupart de ces pièces avaient un caractère de propagande.

Ils ont dépeint empereurs acceptant la reddition des peuples récalcitrants ou écrasant une rébellion. De l'autre côté, le profil de l'empereur avec une couronne de laurier sur la tête a été frappé. Sur la plupart des pièces, les seigneurs regardaient vers la droite.

Toutes les sœurs dorées sont différentes dessin détaillé et de haute qualité du motif. 60 sœurs pesaient environ 25 grammes, 40 sœurs pesaient environ 20 grammes et 20 sœurs pesaient 19,5 grammes. Le diamètre des pièces variait de 32 mm à 41 mm.

Pour acheter de telles pièces aujourd'hui, vous devez payer beaucoup. prix moyen sur le marché est d'environ 10 000 dollars. Cependant, des échantillons de qualité moyenne peuvent être vendus pour 7-8 mille dollars.

quinaire d'or

Une autre pièce de monnaie romaine antique en or. Elle était petite et légère, alors elle était habituée payer les soldats. Cette pièce était facile à ranger et à transporter. Sa taille et son poids étaient les mêmes que ceux des quinaires d'argent, mais la valeur était beaucoup plus élevée. 2 quinaires d'or équivalaient à un aureus.

Pour acheter une telle pièce aujourd'hui, vous devez payer le prix 5-7 mille dollars.

L'Empire romain est l'un des pays les plus majestueux de l'Antiquité, qui a reçu un tel nom en l'honneur de sa capitale - la ville de Rome, dont le fondateur est considéré comme Romulus.

Le territoire de l'empire frappait par sa taille : il s'étendait du nord au sud de la Grande-Bretagne à l'Ethiopie, d'est en ouest de l'Iran au Portugal.

En termes de développement, les anciens Romains étaient très en avance sur leur temps. C'est ici que le droit romain est né et s'est répandu, des phénomènes architecturaux tels que le dôme et l'arc sont également apparus pour la première fois à Rome. L'empire avait un système d'égouts, il y avait d'excellents bains et saunas avec de l'eau chaude, des moulins à eau, d'ailleurs, ont également été inventés ici, sans parler des routes, qui sont en parfait état et sont toujours en activité.

Culture et vie des anciens Romains

La langue officielle de l'Empire romain était le latin, la même langue qui désigne encore aujourd'hui la plupart des termes médicaux. À cette époque, ils savaient comment traiter de nombreuses maladies, notamment des fractures, des problèmes de dents (lors des fouilles, ils ont trouvé un crâne avec des dents scellées) et ont effectué des opérations chirurgicales.

En général, le niveau de vie dans l'Empire romain était le plus élevé à cette époque. Elle a résisté avec succès aux barbares, a mené plusieurs guerres avec Carthage, anéantissant finalement un ennemi redoutable de la surface de la Terre, et a également mené de puissantes campagnes pour s'emparer des territoires voisins.

Nous en savons beaucoup sur les anciens dirigeants, la science, la culture et la vie des Romains en raison du fait qu'ils ont conservé des registres détaillés de tous les événements marquants de la vie du pays, dont beaucoup ont survécu jusqu'à ce jour.

Forme de gouvernement et libertés civiles

Les Romains ont réussi à créer et à maintenir une forme républicaine de gouvernement. Même les esclaves ici avaient leurs droits et leurs opportunités. Les habitants du pays ont adhéré à leur propre idéologie, ce qui a ensuite permis d'étendre le territoire du pays et d'en faire une énorme superpuissance de l'époque.

Le patriarcat régnait à Rome. Mais, bien que le chef de famille soit l'aîné et que tous les autres membres de la famille soient sous son autorité, les femmes ont certains droits et libertés. Ainsi, une femme était engagée dans les affaires économiques, avait le droit de se déplacer librement dans la ville ou le pays, d'aller rendre visite à des amis, d'assister à des réunions publiques.

Seuls les hommes étaient impliqués dans la politique, mais les femmes de la haute société bénéficiaient de certains privilèges. Et pourtant, le beau sexe n'avait pas le droit de posséder des biens immobiliers, ainsi que des fils jusqu'à la mort de leur père. Le chef du clan s'occupait également des affaires financières de la famille. Il pouvait également reconnaître l'enfant comme le sien et le soutenir ou ordonner qu'il soit tué.

Éducation

Dans l'Empire romain, l'éducation est née, qui peut à juste titre être considérée comme le précurseur du système éducatif moderne. Filles et garçons sont entrés à l'école à l'âge de sept ans. L'enseignement était divisé en trois cycles : primaire, secondaire et supérieur. Aux deux premières étapes, des informations générales étaient données dans chaque matière, et dans l'enseignement supérieur, l'accent était mis sur l'étude de l'oratoire.

Les familles riches préféraient l'enseignement à domicile pour leurs enfants, il était considéré comme très prestigieux d'avoir un professeur de grec, qui, en règle générale, était un esclave.

Il y avait des écoles où les filles et les garçons étudiaient ensemble. À l'âge de 17 ans, les jeunes hommes devaient suivre une formation militaire. Pour les filles, l'éducation était également obligatoire, mais elle était de nature plus pratique - les connaissances et les compétences étaient censées les aider à remplir les fonctions de femme au foyer et à élever des enfants.

C'était très à la mode de faire des études supérieures en Grèce. Fondamentalement, la rhétorique était enseignée dans les écoles de l'île de Rhodes, ce qui était loin d'être bon marché, mais offrait de grandes perspectives.

Le système financier aux premiers stades de la formation de Rome

A l'aube de l'empire, l'économie italienne reposait sur le troc. Supposons une famille spécialisée dans la production (cuisson du pain), elle cultivait des céréales, récoltait, broyait et fabriquait de la farine, qu'elle utilisait plus tard. Le pain prêt à l'emploi était échangé par les membres de la famille contre les produits dont ils avaient besoin.

Plus tard, le bétail a commencé à jouer le rôle de l'argent. Avec l'essor de l'économie du pays, de petits lingots de cuivre et d'or sont apparus, qui sont devenus des substituts monétaires plus pratiques. Au fil du temps, ils ont été transformés en premières pièces de monnaie romaines. C'est ainsi que l'argent du poids est apparu.

Premier argent - pièces de cuivre

Au IVe siècle av. e. sur le territoire de l'État commencent à frapper les premières pièces de monnaie romaines en bronze, appelées "ânes". Il y avait deux types d'as: impérial et marin, avec lesquels ils payaient les salaires des marins.

Les pièces de monnaie grecques - les drachmes - sont activement utilisées. Mais les pièces d'argent romaines commencent à être frappées en 268 av. e. Ces pièces représentaient des dieux, des dirigeants et des personnalités de l'État, divers animaux.

Les empires, dont des photos d'échantillons sont donnés ci-dessous, se retrouvent partout sur l'ancien territoire de l'État.

La production de pièces était assurée par le Sénat et une unité spéciale, le prototype de la Monnaie. Il existe des archives selon lesquelles sous le règne de Gaius Julius Caesar, des pièces d'or romaines étaient frappées par la Monnaie, et parfois il produisait des pièces de monnaie, sous-estimant délibérément la pureté du métal, en d'autres termes, de la fausse monnaie.

Les pièces d'or ont été émises en différentes coupures : 60 as (3,5 grammes), 40 (2,2 grammes) et 20 (1,2 grammes) ass.

Variété de pièces de monnaie en argent et en cuivre

Il y avait quatre types de pièces d'argent :

Denier, valant 10 ânes. Leur poids était de 4,5 grammes.
Victoire, dont le coût était égal à 7,5 ânes et le poids était de 3,4 grammes.
Quinarium. L'équivalent en ânes était de 5 pièces. Poids - 2,2 grammes.
Sesterce (2,5 cul - 1,1 gramme).

Le denier était la monnaie la plus courante fabriquée à partir d'argent. Ces pièces ont participé à la fois au commerce intérieur et extérieur. Le double denier était la pièce d'argent romaine la plus chère.

Les pièces de monnaie romaines en cuivre, en plus des ânes, avaient plusieurs autres types, dont la principale différence était leur taille et leur poids.

cul - 36 grammes;
demi - 18 grammes;
triens - 12 grammes;
quadrans - 9 grammes;
sextant - 6 grammes;
once - 3 grammes;
Semuntion - 1,5 grammes.

La pénurie d'argent et la nouvelle pièce d'or - aurei

La frappe des pièces d'or s'est arrêtée après l'achèvement et a repris jusqu'à 100 ans plus tard, sous le règne de Sylla. La raison de la restauration de ce système monétaire était le manque d'argent et un excès d'or dans l'État, ainsi que la nécessité de financer la guerre imminente contre les Mariens.

La nouvelle pièce d'or romaine est devenue connue sous le nom d'aureus, qui se traduit du latin par "doré". Le poids de la pièce était de 10,5 grammes. La pièce de monnaie romaine antique la plus rare de Pompey Magna, frappée en raison de la pénurie d'argent, remonte à cette époque. Après la guerre de Sertorian, les aurei sont tombés en désuétude.

réforme financière

Une nouvelle réforme monétaire est menée en 141. Sa nécessité a été causée par la baisse constante du coût des as. Désormais, les pièces de monnaie romaines avaient un nouveau symbole au lieu de l'image "X" - un astérisque ou des dizaines barrées.

Les pièces d'argent telles que sesterce et quinarius disparaissent également quelques années après la réforme.

La monnaie en cuivre est restée presque inchangée jusqu'au début du 1er siècle, après quoi elle a progressivement disparu de l'arène. A cette époque, l'Empire romain avait déjà une taille impressionnante, de sorte que les besoins financiers de l'État étaient alimentés par la monnaie locale : tétradrachmes de Macédoine, cystophores d'Asie Mineure, bronze et autres provinces de Rome. Il y avait un crédit, un système de lettre de change, ainsi que des billets à ordre.

Le bronze était un matériau assez bon marché et, afin de donner aux pièces une valeur d'achat, une abréviation spéciale y était imprimée - SC, qui signifiait Senatus Consulto. Presque toutes les pièces de monnaie en bronze émises avant le IIIe siècle portaient ce signe au revers.

Sur les monnaies des derniers temps d'Aurélien et de Postumus, ce signe est absent, mais sur tous les autres il l'est, et avec presque aucune variation d'orthographe. Aussi, pendant la prospérité de l'Empire, plusieurs pièces rares en métaux précieux ont été émises, avec les abréviations EX, SC. Les historiens pensent que ces pièces de monnaie romaines ont été frappées à partir de barres sénatoriales d'un niveau supérieur.

Image de règles sur l'argent et décodage des inscriptions

Les dirigeants correspondant à cette époque étaient représentés sur la monnaie de différentes époques. Les empereurs romains se distinguaient assez clairement sur les pièces de monnaie, avec des inscriptions et des abréviations circulant généralement autour de leur tête.

Par exemple, une pièce de monnaie de l'époque de Domitien montre le profil du souverain, et autour de vous on distingue l'inscription suivante : IMP CAES DOMIT AVG GERM PM TRP XII
IMP XXII COS XVI CENS P PP.

Analysons cette inscription plus en détail.

L'abréviation IMP signifie "Empereur" - le commandant en chef de l'armée romaine. Le titre a été mis à jour après chaque guerre victorieuse.
Le nombre après le titre d'Empereur signifie combien de fois ce titre a été décerné à cette personne. S'il n'y a pas de numéro, il n'a reçu le titre qu'une seule fois.
CAES signifie César. Un titre impérial datant de l'époque de Jules César, au nom duquel cette désignation peut être vue.
MOY - août. Un autre titre impérial. Pendant une longue période, les souverains ont porté les deux titres : César et Auguste, selon une définition plus moderne. Plus tard, le titre de César en vint à désigner un membre junior de la famille impériale.
PM - Pontific Maximus, ou Souverain Pontife. S'il y avait plusieurs dirigeants en même temps, alors ce titre passait à l'aîné des empereurs, tous les autres étaient simplement répertoriés comme pontifes. Avec l'adoption du christianisme, cette désignation n'était plus utilisée. Et au fil du temps, le titre a commencé à appartenir au pape.
TRP - se traduit par la tribune du peuple, qui était une position très honorable dans la Rome républicaine. Le nombre à côté de l'abréviation signifie combien de fois le dirigeant a exercé les fonctions du poste ci-dessus.
COS - Consul - le poste le plus élevé à Rome pendant la République. Sous l'Empire, elle était souvent pratiquée par des membres de la famille régnante, mais seul l'Empereur pouvait devenir Consul plus d'une fois. Le nombre à côté indique combien de fois César a agi en tant que Consul. Dans le cas de Domitien, nous voyons le nombre 16.
PP - Père de la Patrie. Le titre a été donné aux empereurs quelques années après leur règne. Domitien l'a reçu dans la 12e année de son mandat. Dans le cas de la menthe a fait une erreur. Dans la première année du règne de l'empereur, un lot de pièces a été émis avec le titre de Père de la Patrie qui lui est attribué, dans la décennie suivante ce titre est absent sur les pièces.
GERME - Allemand. Il a servi de rappel et de glorification d'un empereur particulier en tant que conquérant et vainqueur des tribus.
CENS P - poste de censeur. En règle générale, l'empereur l'a exécuté à vie.

Il existe un certain nombre d'autres abréviations intéressantes, comme, par exemple, sur les pièces de monnaie des temps de Constantin I, II et Licinius II.

Sur ces pièces, en plus des désignations déjà connues de nous, les abréviations suivantes apparaissent.

MAX - Maximus, c'est-à-dire le plus grand. Le titre a été donné à Constantin Ier, mieux connu sous le nom de Constantin le Grand.
SM, P - Pièce de monnaie Sacra, ou petsunia (monnaie), parfois incluse dans le timbre du collège pour la frappe des pièces.
VOT - Voici un serment. Chaque empereur prêtait serment dans lequel il promettait de servir son peuple. Habituellement, cela se répétait après un certain temps.
PERP - Perpetus - éternel. La définition a été utilisée conjointement avec d'autres titres.
DN - Dominus Noster, peut être traduit par "notre seigneur". La cérémonie d'arrivée au pouvoir du nouveau César a commencé par ces mots.
DV - Divus, qui signifie "divin". Ce titre a été décerné au souverain déifié décédé.
PT - Pater, père. Cette inscription figurait sur les pièces de monnaie avec Constantin le Grand, émises par ses fils.
VNMR - Venerabilis memoria, ou mémoire éternelle. Inscription sur les pièces dédiées à Constantin le Grand.

Images de dieux sur des pièces de monnaie de différentes époques

En plus des Césars, les pièces de monnaie romaines portaient des images de leurs dieux. Ces pièces étaient largement utilisées en Grèce, qui faisait déjà partie de l'Empire romain.

Les divinités suivantes étaient principalement représentées:

Asclépios, qui est le saint patron de la médecine.
Apollon est le dieu de la musique et des arts.
Liber Bacchus est le dieu de la vinification et du divertissement. La pièce a été émise pendant
Déméter est la déesse de l'agriculture.
Céleste est une déesse africaine dont le culte était particulièrement populaire à Rome sous le règne des Sévères.
Artemis est une déesse de la chasse. La pièce a été émise à l'époque de Julius Domna.
Hercule est un demi-dieu, fils de Zeus et d'une mortelle. C'était un symbole de force et de fermeté. Représenté sur les pièces de monnaie de la période de Septime Sévère.
Isis est une déesse égyptienne très populaire dans l'Empire à la fin du IIIe siècle de notre ère. e. On peut le voir sur les deniers de l'époque de Julius Domnus.
Janus apparaissait souvent sur les deniers républicains, mais était extrêmement rare dans l'Empire.
Junon est l'épouse du dieu suprême Zeus. La pièce a été frappée à l'époque de Julius Meuse.
Zeus est la sœur du Nord.
Ares, Mars - le dieu sanglant de la guerre. Il était populaire à l'époque de Septime Sévère.
balayer. Trouvé sur les deniers de l'empereur Claudius.

Les pièces peuvent être achetées aux enchères à partir de 50 $ chacune, ou auprès de collectionneurs à un prix avantageux. Ils sont une exposition fréquente parmi les admirateurs de l'antiquité.

Les pièces de monnaie romaines, dont les photos sont publiées dans des ventes aux enchères en ligne, peuvent être consultées en détail avant d'acheter. Mais les trouvailles rares qui peuvent être vues dans les musées en Europe deviennent publiques.

À l'ère de la transition de l'échange direct de marchandises à l'introduction de la circulation monétaire, le bétail était le principal moyen de paiement. La mémoire de cette époque est conservée dans le nom romain de l'argent "pecunia" (de "pecus" - bétail). À l'avenir, ils ont commencé à payer des marchandises avec des barres de cuivre rectangulaires, pesant environ un kilo et demi, et celles-ci, à leur tour, ont cédé la place à de véritables pièces de monnaie apparues à Rome au milieu du Ve siècle av. L'unité monétaire principale était l'âne de cuivre - un lingot de cuivre pesant 1 livre romaine ou 1 libra (322,8 g), soit 12 onces de 26,9 g chacune. Je dois dire qu'au départ, dans différentes régions d'Italie, il y avait certaines différences dans le système de mesures et de poids. La soi-disant livre d'Oksky, ou libre (environ 273 g), correspondait en poids, comme en témoigne son nom, « as libral ». Peu à peu, dans toute l'Italie, la balance romaine est devenue la principale mesure de poids, de sorte que l'âne, qui pesait 322,8 g, était désigné par la lettre «L». Le temps a passé et l'âne romain est devenu plus léger : son poids est tombé à ¼ et même 1/6 de livre. Au 1er siècle av. les Romains ont commencé à dire: "Cul que vous avez, âne que vous tenez!" (Petronius. "Satyricon"), signifiant par cul une chose insignifiante. Seulement à partir du IVe siècle av. Rome a commencé à frapper des pièces d'argent.

Son apparition était associée à des contacts croissants entre Rome et les colonies grecques du sud de l'Italie, où la monnaie en métal précieux était utilisée depuis longtemps. Vers 340 av. à Capoue, ils ont commencé à émettre une pièce d'argent pour Rome selon le modèle grec. Il s'agissait de didrachmes - des pièces de deux drachmes pesant 7,58 g, puis 6,82 g. L'organisation formelle de la monnaie dans la République a eu lieu en 289 av. avec la mise en place d'un conseil spécial de 3 personnes. Leur première tâche consistait à émettre des ânes et des lingots de cuivre encore en circulation avec le sceau officiel («signats») apposé dessus. Les pièces d'argent - deniers et sestertia - ont commencé à être frappées à Rome en 269 ou 268 av. A cette époque, le denier pesait 4,48 g soit 1/72 libra. À l'époque de la 2e guerre punique, la première pièce d'or s'est généralisée - le scrupule, égal à 20 sesterces d'argent. À Rome, l'atelier où l'argent était frappé était situé près du temple de Juno Moneta ("Avertissement"). D'où le mot « pièce » qui est entré dans les langues européennes. La source la plus précieuse sur l'histoire de la monnaie à Rome est l'histoire naturelle de Pline l'Ancien (livre 33, 42-48). Il dit qu'avant le départ forcé des troupes du roi Pyrrhus d'Italie en 275 av. le peuple romain ignorait heureusement l'argent des métaux précieux. Il n'y avait pas de pièces d'or ou d'argent, et seul un âne de cuivre pesant 1 livre était en circulation. Pour tous les calculs, l'argent était mesuré en poids, de sorte que le salaire du guerrier s'appelait «allocation» (de «pendo» - je pèse).

Et par la suite, la balance est restée l'un des attributs de l'exécution d'une transaction commerciale. Ainsi, lors de la mancipation - une procédure formelle pour le transfert de toute propriété ou esclave à la propriété d'un nouveau propriétaire, l'acheteur, en présence de témoins, a frappé la balance avec un morceau de cuivre sur la balance, puis a remis le vendeur le long avec la somme d'argent nécessaire. Servius Tullius, l'un des anciens rois romains, a introduit, selon Pline, la coutume de marquer les pièces de cuivre avec un signe d'État spécial. Les chercheurs modernes attribuent déjà l'émergence de cette coutume à l'ère de la République, au 5ème siècle avant JC. Des images de bétail étaient frappées sur des pièces de monnaie en cuivre. Les pièces d'argent, selon Pline, n'ont commencé à être émises que 5 ans avant la 1ère guerre punique. Il a été déterminé qu'un denier devait peser 10 livres, un quinaire 5 et un sesterce 2 et demi. Le manque de fonds pour faire la guerre à Carthage obligea les autorités romaines à recourir à l'endommagement de la monnaie, à mettre en circulation des ânes dont le poids était 6 fois moins important qu'auparavant. Cette mesure a été couronnée de succès et a apporté des avantages considérables au Trésor appauvri. À l'aide d'un timbre sur des pièces de monnaie en cuivre, d'un côté, la tête de Janus à deux faces était représentée et de l'autre, la proue du navire, tandis que sur de petites pièces - triens et quadrans - elles étaient entièrement placées. Bigi et quadriga étaient estampillés sur les pièces d'argent, d'où les noms des pièces bigat et quadrigat. Enfin, en 104 av. J.-C., ajoute Pline, Rome a été introduite dans une nouvelle unité monétaire, le victoriat, arborant l'image de la déesse Victoria. Cependant, Pline se trompe: les Romains ont commencé à frapper les Victoriens dès 268 avant JC, et 40 ans plus tard, ils ont ouvert une monnaie spéciale sur l'île de Corcyre. Là, ils ont émis ces pièces, d'un poids égal à ¾ denier.

Ils étaient principalement utilisés dans les relations commerciales avec les États grecs, car ils équivalaient à la drachme grecque et facilitaient donc les règlements mutuels. Sur le marché monétaire interne de l'État romain, les victoriats n'ont pas gagné en popularité pendant longtemps et ont été davantage considérés comme une monnaie étrangère. Ce n'est qu'au tournant des II-I siècles av. Le victoriat était assimilé à un demi-denier et devait désormais entrer en circulation sur le marché intérieur. Parlant de la frappe des pièces de monnaie dans les provinces, nous notons que certaines villes grecques de l'empire conservaient le droit d'émettre leur propre monnaie, et c'était un privilège important pour elles, qui leur était accordé soit par l'empereur lui-même, soit par son gouverneur en la province. Ce privilège signifiait la reconnaissance du rôle politique, économique et administratif de premier plan de la ville et lui donnait une plus grande indépendance dans ses affaires intérieures. De plus, le fait de permettre à la ville d'avoir sa propre Monnaie a contribué à apporter à la province la quantité de changements dont elle avait besoin. Au moment de la chute de la République, le système monétaire romain avait été largement ébranlé par la crise économique et politique. L'unité principale de comptage monétaire était toujours le sesterce, qui conserva ce rôle jusqu'au IIIe siècle inclus. La dénomination la plus courante restait le denier d'argent, qui pesait 3 ⅔ scrupules. Moins courantes étaient ses fractions : quinary, victoriat et sestertius (sestertius nummus). Une pièce d'or n'a été émise qu'occasionnellement, par exemple, César a émis en 46-44 av. des pièces d'or d'une valeur de 20 millions de deniers destinées à être distribuées à l'armée et aux citoyens. Parmi les dénominations de bronze, Ass. Antoine a frappé sestertia, dupondii, ass et semises. En général, le système monétaire républicain romain était basé sur les dénominations d'argent et de bronze.

Système monétaire du début de l'empire

La réforme monétaire d'Auguste et le système de circulation monétaire sous la dynastie julio-claudienne

Après son arrivée au pouvoir, Octave passe en 31-27 av. réforme monétaire. Son contenu principal est l'introduction de la pièce d'or "Aurea" dans la circulation systématique et les changements dans la circulation de la pièce de cuivre. Comme on le sait, 40 pièces d'aurei ont été frappées à partir de libra et pesaient 8,19 g. Jusqu'à Auguste, il n'a été battu que sporadiquement. Le denier est resté inchangé et a été éliminé à raison de 84 pièces par livre, pesait 3,89 g et pesait 3 3/7 scrupules d'argent pur. Les changements suivants se produisent dans la circulation de la pièce de cuivre. Un type d'alliage de cuivre plus cher apparaît - l'aurichalk, à partir duquel sont frappés le sestertium pesant 27,3 g et le dupondium pesant 13,36 g.Trois dénominations sont frappées en bronze - cul pesant 10,92 g, semis - 4,59 g, quadrans - 2, 7 ans.

La composition des dénominations sous Auguste :

Aureus = 2 quinaires dorés = 25 deniers = 100 sesterces

Argent

Denier = 2 quinaires d'argent = 50 sesterces

Aurihalk

Sesterce \u003d 2 dupondium \u003d 4 cul \u003d 16 quadrants

Bronze

1 cul = 4 quadrants

Réforme monétaire de Néron 64 ans

Il y a une diminution du poids des pièces en métaux précieux. Aureus a été assommé en une quantité de 45 pièces de la balance et pesait 7,28 g, le poids du denier a diminué à 3 scrupules et s'élevait à 3,41 g.Le rapport entre l'or et l'argent est resté le même. Les conséquences les plus néfastes n'ont pas été la diminution du poids des pièces, mais leur détérioration. Sous Néron, le denier a commencé à inclure une petite quantité de 15% de ligature.Néron a frappé 2 types de quadrants: à partir de cuivre 3,08 g et d'aurichalka 2,1 g.

Circulation monétaire pendant la guerre civile de 68-69

Il n'y a pas de changements particuliers. Le poids des pièces de monnaie militaire est resté le même. Aurei pèse - 7,26 g (Galba), 7,24 g (Otho), 7,32 g (Vitellius). Le poids du sesterce a légèrement diminué, mais Galba a augmenté la taille des pièces de cuivre.

Monnaie flavienne

Sous Flavius, il n'y a pas de changements décisifs. Des semis, égaux à la moitié de l'assa, sont mis en circulation. Une certaine augmentation du poids des pièces se produit sous le règne de Domitien en 82. Le poids de l'aureus est passé de 7,25 à 7,58 g, le denier de 3,18 à 3,32 g, le sesterce à 25,62, l'assa à 11,05 g.Ainsi, ses monnaies étaient les plus grosses des Flaviens. Le poids moyen des pièces flaviennes était le suivant.

La composition des dénominations sous les Flavius :

Aurei - 7,41 g

Quinarius (demi aureus) - 3,70 g

Argent

Denier - 3,20 g

Quinarius (un demi-denier) - 1,56 g

Kistofor - 10,18 g

Aurihalk

Sésterce - 25,51 g

Dupondium - 12,88 g

Bronze

Cul - 10,90 g

Semis - 3,27 g

Quadrant - 2,22 g.

Le monnayage sous les premiers Antonins

La composition des dénominations sous les premiers Antonins :

Aurei - 7,40 g

Quinarius (demi aureus) - 3,60 g

Argent

Médaillons en argent (selon Mattingly):

7 deniers - 22,07 g

8 deniers - 25,36 g

12 deniers - 35,85 g

Denier - 3,18 g

Quinarius (un demi-denier) - 1,50 g

Kistofor - 10,06 g

Aurihalk

Sésterce - 25,76 g

Dupondium - 12,94 g

Bronze

Cul - 9,73 g

Semis - 3,70 g

Quadrant - 2,10 g.

Les relations monétaires sous Antoninus Pius et les derniers Antonins

Aucun changement majeur n'a eu lieu. Les Aurei ont été frappées selon le standard réduit de Néron. La quinaria dorée était émise irrégulièrement, à de longs intervalles. Denarius a continué à perdre du poids et la qualité du métal. Le quinarius d'argent sous le règne d'Antoninus Pius devient une rareté, le plus souvent il a été battu sous Mark et Commodus. Les grands médaillons d'or et d'argent deviennent très rares. Semis disparaît complètement de la circulation. Quadrance n'a été publié que sous Antoninus Pius, puis disparaît après les demi-finales. La frappe du dupondium se poursuit, la couronne de rayons reste la différence extérieure de l'assa. Sous Commode, il y a une diminution du poids des pièces. Cela contribua à la hausse des prix à la fin de son règne, malgré toutes les mesures qu'il prit. Dans la monnaie de Commode, on trouve souvent des deniers ne pesant que 2,83 à 2,85 g.À la fin du IIe siècle, la quantité de ligature passe à 50%, ce qui entraîne une nouvelle baisse du taux de change du denier, les anciens deniers coûtant 2 fois plus que de nouveaux. Le poids et l'échantillon de l'aureus n'ont pratiquement pas changé. Mais sa frappe a diminué par rapport à la période précédente.

La composition des dénominations à la dernière Antonina :

Aureus - 7,23 g

Quinarius (demi aureus) - 3,61 g

Argent

Denier - 3,08 g

Quinaria (un demi-denier) - 1,66 g

Aurihalk

Sésterce - 25,03 g

Dupondium - 12,63 g

Bronze

Cul - 10,31 g

Quadrance - 3,16 g (seulement sous Antoninus Pius).

La circulation monétaire de l'Empire romain aux III - V siècles

Réforme et monnayage de Caracalla au début du IIIe siècle

En 215, des changements majeurs ont eu lieu dans le système monétaire. Caracalla a changé le poids de l'aureus, qui était maintenant assommé à raison de 50 pièces de la balance. A commencé à être produit double aurei. De plus, Caracalla a commencé à produire un denier de taille double et de poids supérieur, antoninien, qui différait des anciens en ce que la couronne des empereurs était rayonnante et que les bustes des impératrices étaient décorés d'un croissant de lune en dessous. La question du rapport de l'antoninien au denier est toujours ouverte. La réforme de Caracalla a été réalisée dans l'intérêt de l'armée. Cependant, Caracalla n'a pas réussi à égaliser le taux d'argent, alors que la détérioration de la pièce se poursuivait, il y avait plus de la moitié du cuivre dedans. Le monnayage de l'Aurey a considérablement diminué. Les pièces des premiers Severs et de leurs adversaires avaient les poids suivants.

La composition des dénominations au Nord :

Double aurei (uniquement avec Caracalla) - 13,19 g

Aurei - 6,84 g

Quinarius (demi aureus) - 3,41 g

Argent

Antoninien (uniquement sous Caracalla) - 5,16 g

Denier - 3,11 g

Quinaria (un demi-denier) - 1,41 g

Kistofor - 8,63 g

Aurihalk

Sésterce - 23,47 g

Dupondium - 10,79 g

Bronze

Cul - 11,95 g

Il résulte des données fournies que le poids de l'ac dépasse le poids statistique moyen du dupondium. Cela s'explique par les fortes fluctuations des poids des pièces de ces dénominations : dupondium de 8,50 à 13,08 g, assa de 9,84 à 14,06 g, ainsi que la différence de prix de l'aurihalch et du bronze.

Le système de circulation monétaire dans les années 20-60 du IIIe siècle

Les empereurs de cette époque tentent de stabiliser le système de circulation monétaire. Ainsi, Alexandre Sévère et Maximin le Thrace refusent d'émettre des antoniniens et donnent à nouveau la préférence au denier, qui continue de perdre de plus en plus sa qualité. Des pièces de monnaie en cuivre, seules trois dénominations sont encore émises : sestertius, dupondium et ass. Gordien III reprend la production des antoniniens, qui bientôt remplacent complètement le denier de circulation. Au milieu du IIIe siècle, l'antoninien se transforme en une pièce purement en cuivre avec une maigre teneur en argent de 2%. Il s'est tellement déprécié que de telles coupures étaient comptées dans des sacs. La circulation de la pièce de cuivre perd son sens, et sa frappe s'arrête en province et à Rome. Jusqu'à la fin des années 60, de grosses pièces de bronze étaient frappées dans la ville, dont la dénomination est très difficile à déterminer en raison de l'instabilité du poids des unités de la pièce de bronze. Au moment du règne de Gallien, le système monétaire romain était complètement miné. Les usurpateurs et l'empereur ont battu une énorme quantité de pièces. Une crise profonde s'annonce. Certains empereurs ont tenté de le vaincre, par exemple Postumus, qui a uni les provinces occidentales. A l'atelier d'août de Trevers, une pièce d'argent de meilleure qualité et de gros bronze ont été frappées. Claudius II et d'autres ont essayé de commencer à émettre une pièce d'argent; Victorinus a dirigé sa frappe intensive. Cependant, ces tentatives, couronnées de succès dans une certaine partie de l'Empire, ne purent donner de résultats tangibles à l'échelle nationale.

Réformes d'Aurélien et de Dioclétien

La prochaine tentative de stabilisation de la situation a été faite par Aurelian. Il continue à frapper un antoninien inférieur, sur lequel sont apposées les dénominations XX.I et KA, dont la signification n'a pas été établie. Aurélien essaie d'améliorer la qualité de la pièce d'or : à l'époque de son règne, la composition de l'aureus était comme ça. Or 1,33 %, argent 15,94 % et cuivre 82,73 %. Cependant, la crise dans l'Empire continue de s'approfondir. La réforme monétaire de Dioclétien a été menée en étroite relation avec la réforme fiscale et visait à augmenter le taux de change de la monnaie. Dioclétien a remis en circulation l'aureus, qui a été battu pour un montant de 70, puis 60 pièces de la balance, et une pièce d'argent, qui a été battue pour un montant de 96 pièces de la balance. Une autre pièce d'argent était la miliarencia introduite par Dioclétien. De plus, des pièces de monnaie en bronze plaqué argent ont été frappées à raison de 30 pièces de libra, pesant 9 à 13 grammes. La réforme de Dioclétien était d'avance vouée à l'échec en raison de la violation du rapport entre l'or, l'argent et le cuivre. De plus, de mauvaises pièces d'argent et beaucoup de pièces contrefaites ont continué à circuler.

La réforme monétaire de Constantin le Grand et le système monétaire aux IVe-Ve siècles

Sous Constantin Ier, la situation économique et le système de circulation monétaire se stabilisent. Un rôle majeur en a été joué par la réforme menée en 309-324. En 309, Constantin introduit le solidus d'or, d'abord à l'est, et en 324 dans tout l'Empire. Le solide avait 4 scrupules d'or et était presque sans alliage. Sa finesse a donné à la pièce un grand prestige non seulement dans le pays, mais aussi à l'étranger. Le solide pesait 4,55 g et battait à raison de 72 pièces par livre. En plus du solide, ses fractions ont été produites: semises (1/2), triens (1/3) et pesant 1,52 g. Le solide devient la base du système de comptage et de pesée. De nouvelles coupures d'argent apparaissent : miliarence lourde pesant 5,54 g, frappée à raison de 60 pièces par livre ; siliqua (1/144), demi miliarencia. Les nummia pesant 9 à 13 g, mises en circulation sous Dioclétien, étaient frappées en bronze. En 311, leur poids est tombé à 4-5 grammes. Jusqu'à la fin de la période impériale, le système monétaire créé par Constantin n'a pas changé de manière significative. Les empereurs suivants ont introduit de nouvelles dénominations. Sous Valentinien Ier, l'émission de triens augmenta, Théodose Ier en frappa encore plus et il commença probablement aussi à frapper des pièces de 1,5 solidus. Majorina a été introduite par le magnésium. Inclus en circulation est un centenional - une pièce de cuivre avec une petite quantité d'argent pesant 2-3 grammes. Honorius a commencé la frappe de pièces de monnaie en coupures de demi-siliqua. À la fin du IVe et au début du Ve siècle, la composition des dénominations était déterminée comme suit :

Solide - 4,55 g

1/2 solide - 2,30 g

1/3 solide - 1,50 g

Argent

Miliarencie sévère - 5,54 g

Miliarencia facile - 4,54 g

Silikva - 2,28 g

1/2 silice - 1,15 g

Bronze

Nummii - 9-13 g

Majeure en -?

Centenaire - 2-3 g.

Comme unité de comptage, le solidus était divisé en 12 miliarences ou 24 siliques (288 nummi). Siliqua était 1/6 scrupule et à l'époque byzantine était la base du compte. Le rapport entre l'or et l'argent était d'environ 14:1. Sous cette forme, le système monétaire a existé jusqu'à la période byzantine.

Cette section est basée sur les livres de M.G. Abramzon "Les pièces comme moyen de promouvoir la politique officielle de l'Empire romain" et L. Vinnichuk "Les gens, les mœurs et les coutumes de la Grèce et de la Rome antiques".