Où a été trouvé le premier Néandertal ? Les Néandertaliens se sont révélés être des cannibales

Et voici la nouvelle - les Néandertaliens se sont avérés être des cannibales.

Il s'avère que les Néandertaliens se sont non seulement mangés, mais ont également fabriqué des outils à partir des os de leurs camarades tombés au combat - de telles conclusions ont été tirées par une équipe de chercheurs qui a soigneusement étudié les os de nos proches.

À quoi tout cela a conduit, nous maintenant et découvrons ...

Une équipe d'anthropologues de l'Université de Tübingen a mené une étude et a découvert: nos proches, qui vivaient sur le territoire de l'Europe du Nord moderne, non seulement se mangeaient, mais fabriquaient également des outils à partir des os de leurs camarades mangés.

Avec le texte de l'ouvrage se trouve dans les rapports scientifiques. Au cours de l'étude, les scientifiques ont travaillé avec 99 fragments d'os néandertaliens trouvés dans le groupe de grottes de Goya en Belgique. Les archéologues fouillent ce monument depuis le XIXe siècle, lorsque les techniques de fouilles étaient encore imparfaites.

Probablement, cette grotte a été habitée à différentes époques par des Néandertaliens et des hommes modernes, de sorte que des chercheurs de l'Université de Tübingen ont dû faire un effort pour identifier les restes de Néandertaliens.

Au total, 283 fragments d'os ont été trouvés dans la grotte, dont 96 fragments d'os et 3 dents ont été identifiés par les anthropologues comme étant de Néandertal. À partir de certains fragments, il a été possible de collecter des os entiers - il y en avait 64. Dix d'entre eux ont été directement datés par analyse au radiocarbone, pour 15 analyses de wasotopes ont été effectuées et l'ADN a été isolé de dix autres.

Sur la base d'une combinaison de caractéristiques (la structure des os, leur conservation, l'ADN mitochondrial), les scientifiques ont déterminé que les os appartenaient à cinq individus (quatre Néandertaliens adultes et un enfant) qui vivaient il y a environ 40,5 à 45,5 mille ans.

Les anthropologues ont trouvé des traces de traitement sur un tiers des restes osseux, indiquant que les Néandertaliens mangeaient la viande de leurs camarades.

Au cours du processus de traitement, les Néandertaliens ont écorché des camarades morts, retiré leur moelle osseuse et également retiré les muscles pectoraux.

"Tout cela suggère que les Néandertaliens pratiquaient activement le cannibalisme", a déclaré Hervé Bocherens, auteur principal de l'étude de l'Université de Tübingen. - De nombreux restes de chevaux et de cerfs trouvés à Goya sont traités exactement de la même manière. Soit dit en passant, c'est la première preuve que les Néandertaliens qui vivaient en Europe du Nord mangeaient les membres de leur tribu.

En effet, bien que les Néandertaliens soient souvent dépeints comme des cannibales, il existe en réalité très peu de preuves que nos parents éloignés se soient mangés. Auparavant, les scientifiques ont prouvé que le cannibalisme n'était courant que chez les Néandertaliens qui vivaient en France et en Espagne. Ainsi, dans la grotte d'El Sidron en Espagne, les restes de 12 Néandertaliens mangés par leurs proches ont été retrouvés. Les membres de la tribu ont même scalpé l'enfant de Néandertal.

Dans le même temps, les scientifiques pensent que les Néandertaliens pourraient massacrer les corps de leurs camarades non seulement pour dîner, mais aussi à des fins rituelles. Au cours de l'étude, les anthropologues sont arrivés à une autre conclusion : nos proches ont transformé les os de leurs camarades tombés en outils. Ainsi, trois tibias et un fémur ont été utilisés pour traiter la pierre.

Habituellement, les Néandertaliens utilisaient les os d'animaux pour traiter la pierre - en particulier les cerfs, les ours des cavernes et les chevaux.

"L'utilisation des ossements de proches comme outils est extrêmement rare chez les Néandertaliens", précise Hervé Bocherens. "Et en Belgique, cela semble avoir été très courant."

Auparavant, une équipe de scientifiques d'Oxford avait émis l'hypothèse que les Néandertaliens pouvaient être tués par l'habitude de se régaler du cerveau de leurs proches, infectés par une maladie rare, analogue à la maladie de la vache folle.

Pour la première fois, les restes d'un Néandertalien ont été retrouvés en 1856 en Allemagne dans la vallée de Néandertal, près de Düsseldorf. La calotte crânienne, un morceau de l'humérus et certains os des membres différaient des os des humains modernes. À l'endroit de la première découverte de cette créature, il s'appelait Néandertal. L'homme de Néandertal avait de puissantes arcades sourcilières que les humains modernes n'ont pas. Son front faisait saillie vers l'avant et son crâne était aplati à l'avant et convexe à l'arrière. Le scientifique alors célèbre Rudolf Virchow a déclaré catégoriquement: «Ce n'est pas un ancêtre, mais un monstre. Toutes ses caractéristiques sont le résultat d'une pathologie, d'une dégénérescence due à la syphilis ou à l'alcoolisme… » Mais après 30 ans en Belgique, lors de fouilles dans la grotte de Spee, 2 squelettes ont été découverts à la fois. Et avec eux, dans la même couche, se trouvaient les os de rhinocéros laineux, de mammouths et d'autres mammifères fossiles disparus depuis longtemps. Et le plus étonnant, c'est qu'exactement les mêmes pierres taillées ont été trouvées ici, comme celles trouvées par Boucher de Perth. Et il les considérait comme des outils de l'homme ancien. La science a confirmé que l'homme de Néandertal n'est pas un monstre, mais un ancêtre de l'homme. Cependant, Virchow ne l'a pas reconnu jusqu'à sa mort.
Certes, l'homme de Néandertal ne pouvait pas être appelé le "premier" homme. Il ne pouvait en aucun cas être un « maillon intermédiaire » entre l'homme et le singe, car il était plus proche de l'homme moderne que du singe.
La recherche du "chaînon manquant" s'est poursuivie. L'homme de Néandertal n'était reconnu que comme l'un des ancêtres de l'homme moderne, mais pas le plus ancien. Homo sapiens a commencé à se séparer d'autres ancêtres il y a 100 et peut-être 200 à 300 000 ans. Cela dépend de la façon dont vous percevez les Néandertaliens. Certains pensent qu'ils étaient de la même espèce que vous et moi. D'autres le considèrent comme notre ancêtre. Rares sont les cousins. Il est très difficile de donner une réponse exacte à cette question car les vestiges les mieux conservés ont été trouvés alors qu'ils n'étaient pas encore en mesure de fouiller scientifiquement. Par conséquent, de nombreuses découvertes ne peuvent pas être datées avec précision. La plupart des scientifiques combinent les Néandertaliens avec les humains modernes en une seule espèce. Et en fait, si un Néandertalien était vêtu d'un costume moderne, personne dans les rues de Moscou ne lui prêterait attention. Il était un peu plus lourd que les gens d'aujourd'hui, avec des traits plus primitifs. Mais il était humain. Il a fait beaucoup, tout comme l'homme moderne. Cependant, il y a un point de vue selon lequel les Néandertaliens étaient une branche sans issue.

Nous parlons d'une découverte qui a changé le destin de la paléoanthropologie mondiale. En 1856, dans la ville allemande peu connue de Néandertal, des ossements ont été découverts qui ont d'abord servi à décrire une espèce humaine fossile. La difficile histoire de la reconnaissance des Néandertaliens par la communauté scientifique est dans notre matériel.

Jean Karl Fulroth
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Johann Karl Fulroth était l'un de ces découvreurs qui, incompris par ses contemporains, n'a jamais vécu pour voir le jour de son triomphe. Le destin a traité ce scientifique allemand de manière particulièrement injuste: l'histoire dramatique de sa découverte, qui a énormément contribué au développement de l'anthropologie, n'a pas reçu une publicité suffisante. Mais c'est Johann Karl Fulroth qui a découvert les Néandertaliens pour la science.

Ironiquement, l'homme dont la découverte a rejeté avec éloquence la théorie de l'immuabilité des espèces a commencé précisément comme théologien. Fulroth est né le 31 décembre 1803, et après la mort de ses parents, à l'âge de 10 ans, il fut élevé par son oncle, un prêtre catholique, ce qui obligea probablement le futur découvreur à recevoir une éducation ecclésiastique. Mais, de toute évidence, le jeune Fulroth n'avait aucune passion pour la théologie, car déjà à l'âge de 25 ans, il manifesta au public son intérêt pour les sciences naturelles en publiant un ouvrage sur la systématique des plantes. En règle générale, dans les articles sur les Néandertaliens, il est dit que Fulroth était un enseignant, ce qui est vrai, mais pas tout à fait complet. A noter également qu'il a pris une part active à la recherche, publiant plus de 60 articles dans divers domaines des sciences naturelles : zoologie, botanique, météorologie, mais surtout géologie et paléontologie. De plus, Fulroth a créé diverses communautés scientifiques, et tout cela a fait de lui une figure assez connue dans cette partie de l'Allemagne, où en août 1856, des ouvriers ont découvert les ossements d'un Néandertalien. Par conséquent, le fait qu'ils aient décidé de donner les os à la disposition de Fulroth était tout à fait naturel. La chose la plus intéressante est la formulation avec laquelle le naturaliste a été invité à Néandertal : les ouvriers ont dit qu'ils avaient découvert les os d'un ours des cavernes. Au début, bien sûr, ils ont supposé qu'il s'agissait de restes humains, mais la réticence à assumer le péché de profanation de la tombe et les bizarreries visibles du crâne ont transformé le squelette humain en ours. Comme vous pouvez le constater, même les personnes éloignées de la science ont remarqué que les restes retrouvés n'appartiennent pas à une personne ordinaire.

Mais les scientifiques n'étaient pas pressés de l'admettre. Pour comprendre pourquoi, vous devez vous souvenir du contexte historique de la découverte.

Squelette de Néandertal 1

L'année 1856 se tient dans la cour. Il reste trois ans avant la publication du célèbre ouvrage de Darwin sur l'origine des espèces, et plus encore avant sa reconnaissance. Dans les milieux scientifiques, la théorie théologique de l'immuabilité des espèces règne, ce qui n'implique évidemment pas l'existence d'une autre espèce humaine. Tout cela a été parfaitement compris par Fulroth, qui, après avoir examiné les os, est arrivé à la conclusion que devant lui n'était pas seulement un autre type de personne, mais un autre type de personne qui vivait à l'époque des mammouths. La grande majorité des scientifiques n'étaient clairement pas prêts pour un tel tournant, mais Fulroth n'était pas pressé de les choquer. Il a rassemblé tous les os disponibles, a interrogé les ouvriers en détail et a commencé à tester sa théorie : oui, les restes sont clairement humains (cela a également été confirmé par un ami médecin), mais ils diffèrent du squelette de l'homme moderne : fémurs courbes, un sourcil puissant, un front plat et incliné... Pendant ce temps, les journaux parvenaient à claironner la nouvelle dans toute l'Europe, et Fulroth devait fournir un rapport. Il a eu de la chance : la théorie de l'immuabilité des espèces a commencé à perdre du terrain avant même Darwin, il a donc pu trouver un collègue face à un anthropologue professionnel, Hermann Schaffhausen. Plus tard, ils ont été rejoints par les Anglais Charles Lyell, Thomas Huxley et William King (qui ont inventé le nom scientifique de l'homme de Néandertal) et l'Allemand Carl Fogg. Ils ont commencé à publier des articles qui parlaient directement de l'état de la découverte et de son âge, fournissant des preuves solides. Leurs adversaires, jusqu'ici pris au nombre, ont donné en réponse des versions très étranges. Ainsi, l'anatomiste Mayer croyait que les ossements retrouvés appartenaient à "" un cosaque russe mongoloïde, qui en 1814 pendant la guerre avec Napoléon a été blessé, a rampé dans une grotte et est mort".

Le fémur tordu indique prétendument un guerrier équestre, la calotte - un Mongol.

Cette version a tellement impressionné Fulroth et ses camarades qu'ils ont demandé à Mayer s'il plaisantait. Mais l'anatomiste de Bonn était trop ardent partisan de la théorie de l'immuabilité des espèces, alors il ne plaisantait pas. Un autre adepte du même point de vue, le professeur Rudolf Wagner, croyait que les os appartenaient au vieux Hollandais. L'Anglais Blake a déclaré que les restes appartenaient à une personne mentalement retardée qui souffrait d'hydropisie. Et ce n'est qu'une partie des théories proposées par les scientifiques pour remplacer l'explication de Fulroth. Mais aucun d'entre eux, bien sûr, n'avait de preuves sérieuses. Même le célèbre chirurgien et anthropologue berlinois Rudolf Virchow a avancé l'hypothèse non viable que les os appartenaient à un vieil homme handicapé qui avait autrefois souffert de rachitisme, puis d'arthrite et, entre-temps, d'une blessure à la tête. Plus tard, cependant, il s'est un peu adouci et a adopté une position plus neutre.

Crâne de Néandertal 1

Un fait intéressant est que Darwin dans son travail n'a en aucune façon utilisé le rapport de découverte de Néandertal, bien que ses partisans soient les mêmes personnes que les partisans de Fulroth. Le paléontologue allemand n'a pas vécu longtemps avant la reconnaissance: en 1866, des découvertes similaires ont commencé à apparaître dans d'autres endroits (de plus, des ossements d'animaux fossiles ont également été trouvés à côté des restes, ce qui a permis de parler de leur âge avec certitude). Mais l'argument décisif fut les restes découverts en Belgique en 1886. Il s'agissait de squelettes entiers, dont l'analyse parlait sans équivoque de l'indépendance des Néandertaliens en tant qu'espèce biologique. Les outils en pierre et les os d'anciens mammifères trouvés à proximité indiquaient également un âge significatif des découvertes. En 1891, l'anatomiste allemand Gustav Schwalbe a mis fin à des années de controverse en publiant The Neandertal Skull, qui contenait ses descriptions (plus tard classiques) des Néandertaliens. Leur authenticité et leur âge solide ont été prouvés dans le monde entier près d'un demi-siècle après leur découverte. Johann Karl Fulroth aurait pu avoir 88 ans en 1891, mais il n'a pas vécu pour voir son triomphe pendant 14 ans.

Julia Popova

Le temps de l'existence est il y a 130 mille ans. - il y a 28 mille ans

Homme de Néandertal (lat. Homo neanderthalensis ou Homo sapiens neanderthalensis ; dans la littérature soviétique, on l'appelait aussi paléoanthrope).

Une variante d'un humain spécialisé dans la prédation. Ils avaient de nombreuses caractéristiques de structure et de comportement complètement humaines, mais différaient toujours nettement de nous - y compris la masse importante du squelette et du crâne. Probablement, de nombreuses caractéristiques des Néandertaliens d'Europe se sont formées sous l'influence des conditions les plus difficiles de la période glaciaire il y a environ 70 à 60 000 ans. Fait intéressant, chez certains représentants d'Homo neanderthalensis, le volume cérébral dépassait les valeurs typiques de l'homme moderne.

Homo neandertalensis. La reconstruction a été réalisée par Oleg Osipov spécialement pour ANTROPOGENES.RU

Les ossements de Néandertal ont été historiquement les premiers fossiles d'hominidés à être découverts (les premiers restes de Néandertal ont été trouvés en 1829, bien que l'importance de cette trouvaille ait été appréciée bien plus tard...). À ce jour, les Néandertaliens sont les espèces d'humains fossiles les plus étudiées. L'histoire de l'étude des Néandertaliens peut être trouvée ici.

Le terme "Néandertal" n'a pas de frontières bien définies. En raison de l'immensité et de l'hétérogénéité de ce groupe d'hominidés, un certain nombre de termes sont également utilisés : « Néandertaliens atypiques » pour les premiers Néandertaliens (période 130-70 ka), « Néandertaliens classiques » (pour les formes européennes de la période 70-40 ka .), "les Néandertaliens de survie" (existaient après 45 ka), etc.

Homo neandertalensis.

Néandertal

Fille. La reconstruction a été réalisée par Oleg Osipov spécialement pour ANTROPOGENES.RU

Il existe également de nombreuses hypothèses sur les causes de l'extinction des Néandertaliens (ici, par exemple, l'une des dernières versions).

Selon les dernières données, les Néandertaliens pourraient se croiser avec les humains modernes, et les populations modernes non africaines d'Homo sapiens possèdent environ 2,5 % de gènes néandertaliens.

Modèle 3D d'un crâne de Néandertal. Réalisé par le projet 3D de Sergey Krivoplyasov
spécialement pour ANTROPOGENES.RU

Voir également:

Néandertal(lat. Homo neandertalensis) est une espèce éteinte du genre People (lat. Homo). Les premières personnes présentant les traits des Néandertaliens (proto-Néandertaliens) sont apparues en Europe il y a environ 600 000 ans. Les Néandertaliens classiques se sont formés il y a environ 100 à 130 000 ans. Les derniers vestiges remontent à 28-33 mille ans.

Ouverture

Pour la première fois, les restes d'H. neanderthalensis ont été découverts en 1829 par Philippe-Charles Schmerling dans les grottes d'Enzhi (Belgique moderne), il s'agissait du crâne d'un enfant. En 1848, le crâne d'un homme de Néandertal adulte a été découvert à Gibraltar (Gibraltar 1). Naturellement, aucune des découvertes de l'époque n'a été considérée comme une preuve de l'existence d'une espèce humaine éteinte, et elles ont été classées comme les restes de l'homme de Néandertal beaucoup plus tard.

Le spécimen type (holotype) de l'espèce (Néandertal 1) n'a été trouvé qu'en août 1856 dans une carrière de calcaire de la vallée de Néandertal près de Düsseldorf (Rhénanie du Nord-Westphalie, Allemagne). Il se compose d'une voûte crânienne, de deux fémurs, de trois os de la main droite et de deux de la gauche, d'une partie du bassin, de fragments d'omoplate et de côtes. Le professeur de gymnase local Johann Karl Fulroth s'intéressait à la géologie et à la paléontologie. Après avoir reçu les restes des ouvriers qui les ont trouvés, il a attiré l'attention sur leur fossilisation complète et leur position géologique, et est arrivé à la conclusion sur leur âge considérable et leur importance scientifique importante. Fulroth les a ensuite remis au professeur d'anatomie de l'Université de Bonn, Hermann Schaaffhausen. En juin 1857, la découverte a été annoncée, cela s'est passé 2 ans avant la publication de l'origine des espèces de Charles Darwin. En 1864, à la suggestion du géologue anglo-irlandais William King, une nouvelle espèce a été nommée d'après le lieu de sa découverte. En 1867, Ernst Haeckel proposa le nom d'Homo stupidus (c'est-à-dire que l'homme est stupide), mais conformément aux règles de la nomenclature, le nom de King resta prioritaire.

En 1880, la mâchoire d'un enfant de H. neanderthalensis a été retrouvée en République tchèque, ainsi que des outils de l'époque moustérienne et des ossements d'animaux disparus. En 1886, des squelettes d'un homme et d'une femme parfaitement conservés ont été retrouvés en Belgique à une profondeur d'environ 5 m, ainsi que de nombreux outils moustériens. Par la suite, les restes de Néandertaliens ont été retrouvés dans d'autres endroits sur le territoire de la Russie moderne, de la Croatie, de l'Italie, de l'Espagne, du Portugal, de l'Iran, de l'Ouzbékistan, d'Israël et d'autres pays. À ce jour, les restes de plus de 400 Néandertaliens ont été retrouvés.

Le statut de l'homme de Néandertal en tant que variété jusque-là inconnue de l'homme ancien n'a pas été établi immédiatement. De nombreux scientifiques éminents de l'époque ne l'ont pas reconnu comme tel. Ainsi, l'éminent scientifique allemand Rudolf Virchow a rejeté la thèse d'un «homme primitif» et a considéré le crâne de Néandertal comme un simple crâne pathologiquement altéré de l'homme moderne. Et le médecin et anatomiste Franz Mayer, après avoir étudié la structure du bassin et des membres inférieurs, a émis l'hypothèse que les restes appartenaient à une personne qui a passé une partie importante de sa vie à cheval. Il a suggéré qu'il pourrait s'agir d'un cosaque russe de l'époque des guerres napoléoniennes.

Classification

Presque depuis la découverte, les scientifiques débattent du statut des Néandertaliens. Certains d'entre eux sont d'avis que l'homme de Néandertal n'est pas une espèce indépendante, mais seulement une sous-espèce de l'homme moderne (lat. Homo sapiens neanderthalensis). Cela est dû en grande partie à l'absence d'une définition claire de l'espèce. L'une des caractéristiques de l'espèce est l'isolement reproductif, et des études génétiques suggèrent que les Néandertaliens et les humains modernes se sont croisés. D'une part, cela conforte le point de vue sur le statut des Néandertaliens en tant que sous-espèce de l'homme moderne. Mais d'un autre côté, il existe des exemples documentés de croisements interspécifiques, à la suite desquels une progéniture fertile est apparue, de sorte que cette caractéristique ne peut pas être considérée comme décisive. Dans le même temps, des études ADN et morphologiques montrent que les Néandertaliens sont toujours une espèce indépendante.

Origine

La comparaison de l'ADN des humains modernes et de H. neanderthalensis montre qu'ils descendent d'un ancêtre commun, s'étant divisés, selon diverses estimations, il y a 350-400 à 500 et même 800 mille ans.

Néandertal (Homo neanderthalensis)

L'ancêtre probable de ces deux espèces est l'homme de Heidelberg. De plus, les Néandertaliens sont originaires de la population européenne de H. heidelbergensis et de l'homme moderne - de l'Afrique et bien plus tard.

Anatomie et morphologie

Les hommes de cette espèce avaient une taille moyenne de 164-168 cm, un poids d'environ 78 kg, les femmes - 152-156 cm et 66 kg, respectivement. Le volume cérébral est de 1500-1900 cm3, ce qui dépasse le volume cérébral moyen d'une personne moderne.

La voûte du crâne est basse, mais longue, le visage est plat avec des arcades sourcilières massives, le front est bas et fortement incliné vers l'arrière. Les mâchoires sont longues et larges avec de grandes dents, saillantes vers l'avant, mais sans saillie du menton. À en juger par l'usure des dents, les Néandertaliens étaient droitiers.

Leur physique était plus massif que celui d'une personne moderne. La poitrine est en forme de tonneau, le torse est long et les jambes sont relativement courtes. Vraisemblablement, le physique dense des Néandertaliens est une adaptation à un climat froid, car. en relation avec une diminution du rapport de la surface corporelle à son volume, la perte de chaleur à travers la peau diminue. Les os sont très solides, cela est dû aux muscles très développés. L'homme de Néandertal moyen était beaucoup plus fort que l'homme moderne.

Génome

Les premières études du génome de H. neanderthalensis se sont concentrées sur les études d'ADN mitochondrial (ADNm). Car L'ADNm dans des conditions normales est hérité strictement par la lignée maternelle et contient une quantité d'informations beaucoup plus petite (16569 nucléotides contre ~ 3 milliards dans l'ADN nucléaire), alors l'importance de telles études n'était pas trop grande.

En 2006, le Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology et 454 Life Sciences ont annoncé que le génome de Néandertal serait séquencé au cours des prochaines années. En mai 2010, les résultats préliminaires de ces travaux ont été publiés. Des recherches ont montré que les Néandertaliens et les humains modernes auraient pu se croiser et que chaque personne vivante (à l'exception des Africains) porte entre 1 et 4% des gènes de H. neanderthalensis. Le séquençage du génome complet de Néandertal a été achevé en 2013 et publié dans Nature le 18 décembre 2013.

Habitat

Des restes fossiles de Néandertaliens ont été trouvés sur un vaste territoire de l'Eurasie, qui comprend des pays modernes tels que la Grande-Bretagne, le Portugal, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, la Croatie, la République tchèque, Israël, l'Iran, l'Ukraine, la Russie et l'Ouzbékistan. La découverte la plus à l'est concerne les restes trouvés dans les montagnes de l'Altaï (Sibérie méridionale).

Cependant, il convient de noter qu'une partie importante de la période d'existence de cette espèce est tombée sur la dernière glaciation, ce qui pourrait détruire les preuves de l'habitation des Néandertaliens dans des latitudes plus septentrionales.

En Afrique, aucune trace d'H. neanderthalensis n'a encore été trouvée. Cela est probablement dû à l'adaptation au climat froid d'eux-mêmes et des animaux qui constituaient la base de leur alimentation.

Comportement

Des preuves archéologiques montrent que les Néandertaliens ont passé la majeure partie de leur vie en petits groupes de 5 à 50 personnes. Il n'y avait presque pas de personnes âgées parmi eux, parce que. la plupart n'ont pas vécu jusqu'à 35 ans, mais certaines personnes ont vécu jusqu'à 50 ans. Il existe de nombreuses preuves que les Néandertaliens se soucient les uns des autres. Parmi ceux étudiés, il y a des squelettes avec des traces de blessures et de maladies guéries, donc, pendant la cure, les membres de la tribu ont nourri et protégé les blessés et les malades. Il existe des preuves que les morts ont été enterrés et des offrandes funéraires sont parfois trouvées dans les tombes.

On pense que les Néandertaliens ont rarement rencontré des étrangers sur leur petit territoire ou l'ont quitté eux-mêmes. Bien qu'il y ait des découvertes occasionnelles de produits en pierre de haute qualité à plus de 100 km, elles ne sont pas suffisantes pour conclure qu'il y avait des échanges ou même des contacts réguliers avec d'autres groupes.

H. neanderthalensis a largement utilisé divers outils en pierre. Cependant, sur des centaines de milliers d'années, la technologie de leur fabrication a très peu évolué. Outre l'hypothèse évidente selon laquelle les Néandertaliens, malgré leur gros cerveau, n'étaient pas très intelligents, il existe une hypothèse alternative. Cela réside dans le fait qu'en raison du petit nombre de Néandertaliens (et leur nombre n'a jamais dépassé 100 000 individus), la probabilité d'innovation était faible. La plupart des outils en pierre néandertaliens appartiennent à la culture moustérienne. Certains d'entre eux sont très pointus. Il existe des preuves de l'utilisation d'outils en bois, mais eux-mêmes n'ont pratiquement pas survécu à ce jour.

Les Néandertaliens utilisaient une variété d'armes, y compris des lances. Mais très probablement, ils n'étaient utilisés qu'en combat rapproché, et non pour le lancer. Indirectement, cela est également confirmé par un grand nombre de squelettes portant des traces de blessures infligées par de grands animaux, que les Néandertaliens chassaient et qui constituaient l'essentiel de leur alimentation.

Auparavant, on pensait que H. neanderthalensis se nourrissait exclusivement de la viande de grands mammifères terrestres tels que les mammouths, les aurochs, les cerfs, etc. Cependant, des découvertes ultérieures ont montré que de petits animaux et certaines plantes servaient également de nourriture. Et dans le sud de l'Espagne, des traces du fait que les Néandertaliens mangeaient des mammifères marins, des poissons et des crustacés ont également été trouvées. Cependant, malgré la variété des sources de nourriture, en obtenir suffisamment était souvent un problème. Des squelettes présentant des signes de maladies causées par la malnutrition en sont la preuve.

On suppose que les Néandertaliens avaient déjà beaucoup de parole. Indirectement, cela se traduit par la production d'outils complexes et la chasse aux grands animaux, nécessitant la communication pour l'apprentissage et l'interaction. De plus, il existe des preuves anatomiques et génétiques: la structure des os hyoïde et occipital, le nerf hypoglosse, la présence d'un gène responsable de la parole chez une personne moderne.

Hypothèses d'extinction

Il existe plusieurs hypothèses expliquant la disparition de cette espèce, que l'on peut diviser en 2 groupes : celles liées à l'émergence et à la propagation de l'homme moderne et d'autres raisons.

Selon les idées modernes, l'homme moderne, apparu en Afrique, a progressivement commencé à se répandre vers le nord, où à cette époque l'homme de Néandertal était répandu. Ces deux espèces ont coexisté pendant de nombreux millénaires, mais finalement l'homme de Néandertal a été complètement remplacé par l'homme moderne.

Il existe également une hypothèse liant la disparition des Néandertaliens au changement climatique causé par l'éruption d'un grand volcan il y a environ 40 000 ans. Ce changement a entraîné une diminution de la quantité de végétation et du nombre de grands animaux herbivores qui se nourrissaient de végétation et, à leur tour, constituaient la nourriture des Néandertaliens. En conséquence, le manque de nourriture a conduit à l'extinction de H. neanderthalensis eux-mêmes.

PALEOANTROPES

PALEOANTROPES(du paléo... et du grec anthropos - homme), le nom généralisé des peuples fossiles, qui sont considérés comme la deuxième étape de l'évolution humaine, après les archanthropes et précédant les néoanthropes. Les paléoanthropes sont souvent appelés à tort Néandertaliens.

NEANDERTHAL N'EST PAS UN ANCETRE POUR NOUS

Des restes osseux de paléoanthropes sont connus du Pléistocène moyen et tardif d'Europe, d'Asie et d'Afrique. L'âge géologique des paléoanthropes va de la fin de l'interglaciaire de Mindelris à presque le milieu de la glaciation de Wurm. L'âge absolu est de 250 à 40 mille ans. Morphologiquement, les paléoanthropes sont un groupe hétérogène. A côté des formes primitives proches des archanthropes, il existe parmi les paléoanthropes des représentants proches des néoanthropes. Culture paléoanthropique - Acheuléen moyen et tardif et Moustérien (Paléolithique ancien). Ils étaient principalement engagés dans la chasse aux gros animaux (ours des cavernes, rhinocéros laineux et autres). Organisation sociale - "troupeau humain primitif".

Bien que, en général, les paléoanthropes aient été les précurseurs de l'homme moderne, tous les paléoanthropes ne sont pas ses ancêtres immédiats. Beaucoup d'entre eux, en raison de la spécialisation et d'autres raisons, ne se sont pas transformés en humains modernes et se sont éteints (par exemple, les "Néandertaliens classiques" d'Europe occidentale). D'autres (par exemple, les paléoanthropes d'Asie proche) ont pris le chemin de l'évolution progressive et ont donné naissance à des humains fossiles d'une espèce moderne.

Où se trouvent les restes humains les plus anciens ? Les restes de l'ancien homme de Néandertal découverts pour la première fois en

Où se trouvent les restes humains les plus anciens ?

Je n'aurais jamais pensé qu'il y avait autant de controverse autour de la découverte de la personne la plus ancienne. Au fond, ils sont de nature purement technique, c'est-à-dire que la question se pose : est-il possible d'attribuer à l'homme le plus ancien une créature humanoïde qui ne possédait pas pleinement les qualités nécessaires ? Par exemple, la créature marchait debout, fabriquait des outils, mais elle ne parlait pas encore.

La première découverte de l'homme antique

Tout d'abord, vous devez déterminer qui est considéré comme une personne ? Une personne raisonnable doit répondre à au moins trois caractéristiques :

1. Marche debout.
2. La présence de la parole.
3. La capacité de penser.

La troisième caractéristique comprend la capacité de manier le feu, la capacité de fabriquer des outils et l'utilisation de compétences de chasse, etc. Sur la base de ces caractéristiques, les scientifiques distinguent le stade le plus élevé de l'évolution humaine et l'appellent Homo sapiens sapiens (homme raisonnable raisonnable) .

On croyait auparavant que les restes les plus anciens de cette espèce avaient été découverts en 1947 dans les grottes de Sterkfontein en Afrique du Sud et cet endroit était appelé le "berceau de l'humanité".

Les dernières données sur l'homme antique

En 2011, un groupe d'archéologues allemands et marocains a analysé les restes de créatures humanoïdes retrouvées dans les années 60. Les ossements ont été découverts en Afrique du Nord (Maroc) sur le site paléontologique de Jebel Irhud dans l'une des grottes. Les restes retrouvés appartenaient à cinq personnes, dont un enfant et un adolescent. La technologie de l'époque ne permettait pas aux scientifiques d'étudier en profondeur les ossements, ils pensaient donc avoir trouvé les squelettes de Néandertaliens. À l'aide de la tomodensitométrie, les archéologues modernes ont reconstruit et créé des modèles tridimensionnels des crânes des personnes découvertes. En les comparant avec des échantillons précédemment trouvés de crânes de Néandertaliens, d'Australopithèques et d'érectus, il s'est avéré que la partie avant ressemblait davantage à une personne moderne.

Ainsi, leur appartenance au genre Homo sapiens sapiens a été prouvée. Ces reliques ont été datées d'il y a 300 000 ans. avant JC e. Les découvertes en Afrique australe remontent à 195 000 ans. avant JC e.

Os ancestral. Les restes humains les plus anciens trouvés en Sibérie | Sciences | Société

La revue scientifique faisant autorité Nature a publié les travaux d'un groupe international de scientifiques, qui comprenait six Russes. C'est grâce à leur enthousiasme que la communauté scientifique a à sa disposition une trouvaille unique, et avec elle le plus ancien génome d'Homo sapiens.

Personne n'a cru !

Cette histoire est pleine de merveilleuses coïncidences, et juste de la chance. Tout a commencé avec le fait qu'en 2008, l'artiste d'Omsk Nikolai Peristov, spécialisé dans la sculpture sur os, a erré le long des rives de l'Irtysh à la recherche de matériel de travail - les restes d'un bison, d'un mammouth et d'autres animaux préhistoriques. Il organise régulièrement de telles sorties : les berges du fleuve sont détruites, la terre révèle ce qui s'y cache depuis des siècles et des millénaires. Ce jour-là, Peristov a remarqué un os dépassant de la couche lavée, l'a jeté dans un sac et l'a ramené à la maison. Oui, juste au cas où.

Pendant deux ans, l'os est resté dans les voûtes de l'artiste, jusqu'à ce que sa connaissance Alexei Bondarev, un expert médico-légal du département de police régional, y prête attention. Il est biologiste de formation et la paléontologie est son passe-temps. Bondarev a soigneusement étudié l'os. En apparence, il était clair que ce n'était pas un animal, et même pas un Néandertalien. Avec une longueur de 35 cm, l'os ressemblait surtout à un fémur humain. Mais quel âge a cette personne ?

Alexey s'est tourné vers Yaroslav Kuzmin pour obtenir l'aide de l'Institut de géologie et de minéralogie de la branche sibérienne de l'Académie des sciences de Russie à Novossibirsk. Il a pris la découverte au sérieux. "Pour le dire simplement, il pensait que l'os pouvait être très ancien, des dizaines de milliers d'années", se souvient Bondarev. - Le fait est que dans notre région, les restes d'un homme de l'ère paléolithique (il y a plus de 10 000 ans) n'ont jamais été retrouvés. Et personne ne s'attendait à ce qu'ils puissent être trouvés. De tels scientifiques ne me sont même pas venus à l'esprit! Les archéologues ne connaissaient que les anciens sites d'Homo sapiens avec des outils en pierre et des ossements d'animaux trouvés dessus. En général, on croyait que les premiers habitants sont arrivés sur le territoire de la région d'Omsk il y a 14 000 ans au plus tôt.

Yaroslav Kuzmin est un spécialiste bien connu de la datation au radiocarbone (c'est l'une des méthodes permettant de déterminer l'âge des restes biologiques). Il a envoyé l'os pour examen à l'Université d'Oxford, avec laquelle il collabore depuis longtemps. Les Britanniques étaient ravis : l'analyse a montré que le matériau osseux avait 45 000 ans ! À ce jour, ce sont les restes humains les plus anciens datés directement, et non par des preuves indirectes (c'est-à-dire

NEANDERTHAL N'EST PAS UN ANCETRE POUR NOUS

pas en fonction de l'environnement dans lequel ils ont été trouvés : outils, articles ménagers, etc.). L'homme d'Ust-Ishim (surnommé d'après le nom du village le plus proche) est le plus ancien membre du genre Homo sapiens trouvé en dehors de l'Afrique et du Moyen-Orient. Oui, même au nord, à la 58e latitude ! Les scientifiques pensent que c'est le climat froid qui a aidé cet os à survivre.

L'artiste d'Omsk Nikolai Peristov a fait sensation au bord de la rivière. Photo: Extrait des archives personnelles / Alexey Bondarev

Berceau en Sibérie

Les découvertes ne se sont pas arrêtées là. Yaroslav Kuzmin a relié les généticiens à la cause : l'os précieux, accompagné de scientifiques russes, est allé en Allemagne, à l'Institut d'anthropologie évolutive de la société Max Planck. Ils connaissent de première main les sensations de la Sibérie: c'est dans cet institut que l'ADN du désormais célèbre homme "Denisov" d'une grotte de l'Altaï a été étudié.

Des anthropologues allemands ont confirmé les conclusions de collègues sur l'âge de l'os et, en outre, ils y ont trouvé de l'ADN parfaitement conservé - le plus ancien à l'heure actuelle. Il a fallu plus d'un an pour assembler et lire le génome. Il s'est avéré que l'homme Ust-Ishim possède 2,5% des gènes de Néandertal - tout comme, en fait, les habitants modernes de l'Eurasie. C'est juste que ses fragments de ces gènes sont plus longs, l'ADN étranger n'est pas aussi largement espacé dans le génome que le nôtre. D'où la conclusion: les Ust-Ishim ont vécu peu de temps après le croisement d'un homme avec un Néandertalien, et cela s'est produit il y a quelque 50 à 60 000 ans, le long de la route de l'Homo sapiens de l'Afrique à la Sibérie.

"Maintenant, il est clair que l'histoire de la colonisation de l'Asie était un peu plus compliquée qu'on ne le pensait auparavant", souligne Yaroslav Kuzmin. - Sortis d'Afrique, certains de nos ancêtres se sont rapidement tournés vers le nord - contrairement à ceux qui se sont installés en Asie du Sud. Nous avons également réussi à découvrir le régime alimentaire de l'ancien Sibérien. Il était chasseur. Sa nourriture était principalement composée d'animaux à sabots - bison primitif, wapiti, cheval sauvage, renne. Mais il mangeait aussi du poisson de rivière.

"Je pense que cet homme avait presque la même apparence que vous et moi", ajoute Alexei Bondarev. - Habillez-le, peignez-le, mettez-le dans le bus - personne ne pensera qu'il s'agit d'un ancêtre qui a vécu il y a 45 000 ans. Eh bien, sauf que la peau sera plus foncée.

Et surtout, l'homme d'Ust-Ishim s'est avéré être également lié aux Européens et aux Asiatiques, et même aux habitants des îles Andaman - des indigènes qui se cachent du monde extérieur et ne veulent pas entrer en contact avec la civilisation. Selon les anthropologues, ils appartenaient à une première vague de migration en provenance d'Afrique. Cela signifie que, même si les Ust-Ishim n'ont pas laissé de descendants directs (les scientifiques ne l'excluent pas), la Sibérie peut être appelée en toute sécurité l'un des berceaux de l'humanité.

15. Les restes de la personne la plus ancienne ont été trouvés dans

Téléchargé de testent.ru

Âge de pierre

1. Les archéologues divisent l'âge de pierre en trois périodes principales, la période paléolithique comprend

2,5 millions - 12 mille ans avant JC e.

2. Les scientifiques divisent l'âge de pierre en grandes périodes et 2,5 millions - 12 mille ans avant JC. e. fait référence à

Paléolithique.

3. La période du Paléolithique inférieur (début) couvre le temps

2,5 millions - 140 mille ans avant JC

4. Les scientifiques divisent l'âge de pierre en grandes périodes et entre 2,5 millions et 140 000 ans avant JC. couvre le temps

Paléolithique inférieur.

5. La période du Paléolithique supérieur (tardif) couvre le temps

40-12 mille ans avant JC

6. Les scientifiques divisent l'âge de pierre en grandes périodes et 40-12 mille ans avant JC. couvre le temps

Paléolithique supérieur.

7. La période du Paléolithique moyen (Moustérien) couvre le temps

140-40 mille ans avant JC

8. Les scientifiques-archéologues divisent l'âge de pierre en trois périodes principales, la période appartient au mésolithique

12 - 5 mille ans avant JC e.

9. Les scientifiques divisent l'âge de pierre en grandes périodes et 12 à 5 mille ans avant JC. e. couvre le temps

Mésolithique.

10. Les archéologues divisent l'âge de pierre en trois périodes principales, la période néolithique comprend

5-3 mille ans avant JC e.

11. Les scientifiques divisent l'âge de pierre en grandes périodes et 5-3 mille ans avant JC. e. couvre le temps

12. Un refroidissement brutal sur Terre s'est produit

il y a 100 mille ans

13. Un refroidissement brutal sur Terre a commencé il y a environ 100 000 ans, la fonte du glacier a commencé vers

il y a 13 mille ans.

14. Les scientifiques-archéologues datent l'âge de la pierre de cuivre (énéolithique) à la période

3000-2800 avant JC

16. Les restes de l'homme le plus ancien ont été retrouvés en 1974 au Kenya, les scientifiques l'ont appelé

"homme de talent"

Paléolithique inférieur.

18. Les personnes les plus anciennes Pithécanthrope et Sinanthrope en science ont reçu le nom

"gens droits"

19. Pithecanthropus était l'une des personnes les plus anciennes, ses restes ont été trouvés pour la première fois

sur l'île de Java.

20. Les restes d'un homme ancien - un Néandertalien ont été découverts pour la première fois dans

Allemagne

21. Après les Néandertaliens, il y a environ 35-40 mille ans, un

"homme sage"

22. Les premières habitations des peuples anciens étaient

23. La pierre de galets, traitée et affûtée des deux côtés, a reçu le nom

24. L'homme a atteint le plus haut niveau de traitement de la pierre à l'époque

25. Un homme ancien du monde animal se distinguait tout d'abord par la capacité

fabriquer des outils.

26. Les sites les plus anciens de l'âge de pierre trouvés dans les montagnes de Karatau appartiennent à

Paléolithique inférieur

27. Une personne ancienne qui a vécu au Paléolithique moyen, les scientifiques appellent

Néandertal.

28. Un homme ancien, que les scientifiques appellent l'homme de Néandertal, a vécu pendant la période

Paléolithique moyen.

29. Les sites les plus anciens de l'âge de pierre, qui appartiennent au paléolithique inférieur, ont été découverts

dans les montagnes de Karatau

30. La formation de "l'homme raisonnable" se produit à l'époque

Paléolithique supérieur.

31. "House of Reason", les scientifiques appellent par emplacement

Cro-Magnon.

32. L'origine des idées religieuses, l'apparition des peintures rupestres et rupestres, les scientifiques se réfèrent à l'époque

Paléolithique supérieur.

33. Une équipe permanente de parents - une communauté tribale apparaît lors de la formation

"Homme raisonnable".

34. Lors de la formation d'une "personne raisonnable", une équipe permanente apparaît -

communauté tribale.

35. Les scientifiques attribuent le début de la formation de plantes et d'animaux de type moderne à l'époque

Mésolithique.

36. L'une des principales caractéristiques de l'ère mésolithique est l'invention

microlites.

37. L'une des principales caractéristiques de l'ère mésolithique est l'invention

arc et flèches.

38. L'arc et les flèches ont été inventés pendant la période

Mésolithique.

39. Le début de la domestication des animaux sauvages, et la domestication de certaines plantes, les scientifiques attribuent à la fin de l'ère :

Mésolithique.

40. À l'ère mésolithique, une personne a appris à fabriquer de fines plaques de pierre de 1 à 2 cm de long, appelées

microlithes.

41. Au Mésolithique, les gens étaient souvent contraints de changer d'habitat en raison de

migrations animales.

42. Le collectif initial de personnes pour l'extraction conjointe de nourriture et la protection des animaux

Troupeau primitif.

43. Pour la première fois, les restes d'un "homme raisonnable" ont été découverts

en France.

44. L'homme fabriqua les premiers outils de travail

45. L'une des premières occupations d'un homme ancien

Rassemblement.

46. ​​​​Sur le territoire du Kazakhstan, le plus grand nombre de sites paléolithiques a été trouvé à:

Kazakhstan du Sud.

47. Le premier outil de travail d'un homme ancien en pierre

48. Les premières personnes sur le territoire du Kazakhstan sont apparues dans la période

Paléolithique ancien.

49. L'outil de travail d'un homme ancien, qui servait à attraper du poisson

50. Les peintures rupestres apparaissent pour la première fois à l'époque

Paléolithique supérieur.

51. Sur l'île de Java, des archéologues ont découvert les restes d'un homme ancien -

Pithécanthrope.

52. En Chine, des archéologues ont découvert les restes d'un homme ancien -

Sinanthrope.

53. En France, les archéologues ont découvert pour la première fois les restes d'un "homme raisonnable" -

Cro-Magnon.

54. Les gens ont créé pour la première fois de nouveaux outils de travail: haches à manche, houes, meules à l'époque

55. L'une des caractéristiques du Néolithique est la fabrication

faïence.

56. Les anciens ont appris à faire de la poterie pendant la période

Néolithique.

57. Le premier métal que les anciens ont appris à utiliser :

cuivre.

58. L'homme a commencé à utiliser des outils en métal à l'époque :

Énéolithique.

59. L'ère de l'apparition des premiers produits métalliques à partir de cuivre

Énéolithique.

60. La première division sociale du travail, le remplacement du matriarcat par le patriarcat, renvoie à la période

Énéolithique.

61. Un monument lumineux de l'époque énéolithique est la colonie de Botai

au nord du Kazakhstan.

62. Le mot énéolithe signifie

âge du cuivre.

63. Le métier à tisser primitif a été inventé à l'époque

64. À propos de la vision particulière du monde des gens de l'ère néolithique, de leur croyance en l'au-delà, nous apprenons de l'ancien

cimetière.

65. La période néolithique est parfois appelée

"L'ère des Pots d'Argile".

66. La production de travail est apparue à l'époque

67. Les scientifiques-archéologues datent l'âge de la pierre de cuivre (énéolithique) de la période

3000-2800 avant JC

68. Les peuples anciens ont transmis leurs connaissances à travers une lettre illustrée appelée

la pictographie.

69. Forme de religion, croyance en la parenté avec un animal considéré comme le patron de la famille

totémisme.

70. Des preuves de l'existence du culte de la terre mère et du clan maternel chez les peuples anciens sont trouvées

figurines de femmes.

71. Des preuves de l'existence du culte de la terre mère et du clan maternel chez les peuples anciens sont trouvées

figurines de femmes.

72. À l'ère de l'énéolithique, la décomposition se produit

famille matriarcale

[Preuve des déclarations du livre "La Russie dans de faux miroirs"]

« Homo sapiens - l'homme moderne - est apparu immédiatement et partout. De plus, il est apparu nu, glabre, faible (par rapport à l'homme de Néandertal) et simultanément sur tous les continents. PLUSIEURS RACES sont apparues à la demande, à la volonté de quelqu'un, qui étaient assez différentes les unes des autres, tant par la couleur de la peau que par la structure du crâne, du squelette, du type de processus métaboliques, mais avec tout cela, toutes ces races avaient une chose en propriété commune - ils étaient compatibles les uns avec les autres et donnaient une progéniture viable. Par définition, une nouvelle espèce NE PEUT PAS apparaître du jour au lendemain, sans formes transitionnelles et un long processus d'accumulation et de renforcement des mutations positives. Rien de tel chez l'homme moderne n'est SIMPLEMENT NON OBSERVÉ. L'Homo sapiens a pris et "matérialisé" DE NULLE PART. Pas un seul squelette n'a été trouvé plus de quarante mille ans, bien que, depuis ce moment jusqu'à nos jours, des squelettes humains se trouvent partout.

Mais selon les squelettes retrouvés, les RACES sont clairement définies - BLANC, JAUNE, ROUGE ET NOIR. Et, en même temps, plus les squelettes sont «anciens», plus leurs signes raciaux sont clairement exprimés, ce qui indique la «pureté» initiale de ces races, qui (pureté) a été préservée jusqu'à ce que ces races commencent à se mélanger activement. . Ainsi, il ne pouvait y avoir aucune race (selon la science orthodoxe - NOIRE), qui, s'installant du Centre de son apparition - l'Afrique, a changé, et en conséquence, de nouvelles races sont apparues sur sa base - BLANCHE, JAUNE et ROUGE. Les faits disent le contraire.

Ce qui s'est passé et se passe n'est pas l'apparition de nouvelles races, mais au contraire le mélange de ces races, l'émergence de sous-races et leur convergence progressive. Dans la pratique, il est déjà très difficile de trouver des représentants d'une nationalité ou d'une nationalité absolument pure, du fait qu'il y a eu et qu'il y a un processus de mélange de personnes, à la fois de nationalités différentes au sein d'une même race, et de mélange de races différentes. Nous examinerons plus en détail ce à quoi cela a conduit et conduit, et revenons maintenant à la question de l'apparition de l'homme moderne et des différentes races sur la planète ...

Par conséquent, en vertu de ces données, il devrait y avoir AU MOINS QUATRE ESPÈCES HUMANOÏDES DE TRANSITION et, par conséquent, quatre espèces qui ont développé les mutations positives nécessaires. Et le plus intéressant est que ces mutations positives, et les mêmes, auraient dû apparaître SIMULTANÉMENT chez ces ancêtres de l'homme moderne, passer SYNCHRONIQUEMENT dans QUATRE ESPÈCES HUMANOÏDES DIFFÉRENTES et TERMINER SIMULTANÉMENT SUR DIFFÉRENTS CONTINENTS ET FOURNIR DES RÉSULTATS IDENTIQUES...

C'est À LA FOIS PRATIQUEMENT ET THÉORIQUEMENT SIMPLEMENT IMPOSSIBLE, mais cette question est délicatement étouffée par les "scientifiques" et NE LES CONFONDE EN AUCUN CAS. Pas gêné par le fait que jusqu'à présent, aucun squelette de formes de transition n'a été trouvé. Et les ancêtres présumés - les Néandertaliens, d'ailleurs, la seule espèce humanoïde qui a précédé l'homme moderne, N'ÉTAIT PAS ET NE PEUT PAS ÊTRE UN ANCÊTRE DE L'HOMME MODERNE. Et ce n'est pas une hypothèse, mais un fait "simple" - LES ÉTUDES DE L'ADN D'UN NÉANDERTHAL TROUVÉ, figé dans un glacier alpin, ont donné un résultat sensationnel - LES HUMAINS MODERNES ET NÉANDERTHAL SONT GÉNÉTIQUEMENT INCOMPATIBLES, tout comme un cheval et un zèbre le sont génétiquement incompatibles, bien que les deux espèces appartiennent au même ordre des équidés, classe de mammifères. Ces espèces humanoïdes sont non seulement incompatibles, elles n'ont même pas pu produire d'hybrides stériles, comme cela se produit, par exemple, lors du croisement d'un cheval et d'un âne. »

J'ai écrit cet article du fait que j'ai rencontré des personnes qui doutent de la véracité de cette affirmation, car elles n'ont pas pu trouver dans d'autres sources la confirmation de l'existence de la découverte du corps d'un Néandertalien dans les Alpes, qui est mentionnée dans le ci-dessus extrait du livre "La Russie dans les miroirs tordus". En même temps, ils pensent que Nikolai Viktorovich a non seulement menti, mais a changé les faits ! Attendez une seconde... De quel genre de substitution de faits parlons-nous ? Il s'est avéré que cette idée leur était dirigée par une nouvelle intéressante qu'ils ont découverte au cours de leur recherche :

Le 19 septembre 1991, à la frontière de l'Italie et de l'Autriche, dans les Alpes tyroliennes, après une extrême fonte des glaces sur le glacier Similaun à 10 500 pieds d'altitude, le corps d'un homme ancien (appelé "Otzi"). La momie étonnamment préservée est encore pleine de nombreux mystères, bien que suffisamment de temps se soit écoulé depuis sa découverte. Des dizaines de scientifiques ont étudié les restes, mais l'homme préhistorique continue de cacher des secrets aux chercheurs modernes(Illustration 1).

Il s'avère qu'effectivement dans les Alpes ils ont trouvé le corps d'un humanoïde, mais pas un Néandertalien, mais un Cro-Magnon ! C'est-à-dire N.V. Levashov a pris cette découverte comme base, a remplacé un mot, et cela s'est avéré être une excellente confirmation de son concept du passé de l'humanité, mais cela ne semble être le cas qu'à première vue! En fait, il n'y a pas de changement ici.

PS De plus, je n'appellerai pas Otzi un Cro-Magnon, mais un homme ou un sapiens, puisque le Cro-Magnon est l'Homo sapiens, juste un stade de développement plus primitif. homme raisonnable - Cro Magnon, ainsi nomméà l'endroit de la première trouvaille (Grotte de Cro-Magnon en France).

Prenons-le dans l'ordre :

I.) Âge de la découverte.

Néandertal, l'homme de Néandertal (Homo neanderthalensis ou Homo sapiens neanderthalensis ; dans la littérature soviétique, on l'appelait aussi un paléoanthrope) est une espèce humaine fossile qui a vécu il y a 140-24 mille ans, et qui, selon les données scientifiques modernes, est en partie l'ancêtre de l'homme moderne. [ une]

L'« homme de glace », Ötzi ou Otzi, est une momie de glace d'un homme ancien, découverte en 1991 dans les Alpes tyroliennes sur le glacier Similaun dans la vallée de l'Ötztal à 3 200 mètres d'altitude. L'âge de la momie, déterminé par datation au radiocarbone, est d'environ 5300 ans. Actuellement, les scientifiques continuent d'étudier la momie.

Ici, les critiques disent que Levashov ment, il n'y avait pas de Néandertal il y a 5300 ans, donc ce n'est pas un Néandertal. Mais est-ce? Ne croyons pas le mot "scientifiques", mais posons la question : ont-ils correctement déterminé l'âge du corps d'Otzi et en général comment ?

Ainsi, le principal problème auquel les archéologues ont été confrontés lors de l'étude d'Otzi était la présence d'objets avec lui qui n'auraient pas dû se retrouver ensemble, car ils appartenaient à des époques différentes. Il semblerait que tout soit normal à première vue : des chaussures en cuir avec de l'herbe pour l'isolation ; pagne en peau de chamois, de chèvre de montagne et de cerf; chemise en cuir, ceinture, chapeau de fourrure, guêtres, cape de paille, filet d'herbe. Avec les vêtements, tout semble être logique et correct, mais avec une combinaison de pistolets ...

Par exemple, un grattoir, des pointes de flèches, un couteau en silex avec un manche en bois appartiennent à trois périodes du Paléolithique (Paléolithique ancien (il y a 200 millions d'années), Acheuléen moyen (il y a 200 mille ans), Paléolithique supérieur (il y a ~12 mille ans) ). En plus, Otzi avait une hache et un arc en if ! La hache rappelle beaucoup les produits datant de la période d'il y a 4500-5000 ans, et l'arc semble être tiré du moyen-âge ! (illustrations 2, 3, 4, 5)

Harm Paulsen, un archéologue, après avoir fabriqué 9 arcs sur le modèle de l'arc Ötzi et les avoir testés, a conclu que l'arc Ötzi dans ses caractéristiques techniques est proche des arcs de sport modernes, et qu'avec un tel arc, vous pouvez facilement tirer avec précision des animaux sauvages à une distance de 30 à 50 m.Avec un tel arc, vous pouvez tirer à une distance de 180 m.Lorsqu'ils sont tirés de 72 cm, les doigts ressentent une force de 28 kgf.

Il s'avère que l'âge de «l'homme de glace» varie d'il y a 200 000 ans à 800 ans. En général - un large choix! Mais les "scientifiques" ont facilement mis un verdict sous la forme d'une date exactement "il y a 5300 ans", ils n'ont même pas pris l'âge MOYEN (!!!), mais ont simplement décidé de prendre une hache de toute sa tenue et assigné l'âge du corps en fonction de celui-ci.

Il s'avère que leur logique est de choisir n'importe quel élément de la « garde-robe » de la momie et d'attribuer cette date particulière comme le moment de la vie de la momie elle-même. Eh bien, inclinons-nous et disons qu'Otzi a vécu il y a 800 ans. Telle est notre science.

De plus, je veux dire pour ceux qui ne savent pas que la question de la reconnaissance (faux ou original) de toute découverte est résolue très simplement dans l'environnement "scientifique" - VOTER !

Et puisque la science est une institution sous-gouvernementale dans notre pays, ils voteront naturellement comme ils le disent, sinon ils perdront leur maison, mais c'est une autre histoire et tout résident adéquat de Russie sait quelle anarchie se produit sur le marché du travail.

Je veux également prévenir immédiatement d'éventuelles critiques concernant la prétendue divergence entre les caractéristiques anthropométriques du crâne d'Otzi et celles officiellement reconnues pour les crânes de Néandertal. La description officielle du crâne de Néandertal ne peut pas être sans ambiguïté, car il existe des variations importantes dans les différents paramètres du crâne À L'INTÉRIEUR DE L'ESPÈCE, et cela est perceptible même pour ceux qui ne «tâtonnent» pas en anthropométrie. Si l'on prend le crâne néandertalien « classique », on voit des mâchoires fortement saillantes, de larges arcades sourcilières, un front bas et un crâne long, par rapport au crâne sapiens (Figure 6). Premièrement, Otzi a un crâne long, comme celui d'un Néandertalien, comparez-vous à la longueur du crâne d'une personne moderne (illustrations 7, 8, 9). Quelqu'un note à juste titre qu'Otzi a un front haut et que la mâchoire ne dépasse pas loin vers l'avant, ce qui signifie qu'il est un sapiens. Mais ça ne veut pas dire ! Jetez un œil à d'autres crânes classiques de Néandertal tels que Skhul 5 (Figure 10), Qafzeh 9 (Figure 11) et Amud 1 (Figure 12).

""Amud I est souvent considéré comme un Néandertalien classique, mais à bien des égards, en particulier le squelette facial, il s'avère beaucoup plus intelligent que les hominidés des grottes de Skhul et de Qafzeh. Par exemple, la taille relative de la mâchoire supérieure est beaucoup plus petite que celle des Néandertaliens d'Europe, et la forme de l'arc alvéolaire ne diffère pas de celle d'aujourd'hui, bien que le processus alvéolaire soit sensiblement aplati à l'avant. Forme sapiente de l'arc alvéolaire et rapport de la largeur condylienne et angulaire de la mandibule. Contrairement aux Schuls, le bassin d'Amud I est relativement petit, avec un os pubien assez court. »

Les crânes de Skhul 5 et Kafhez 9 ont des fronts hauts, comme la plupart des sapiens. Les mâchoires d'Amud 1 sont saillantes vers l'avant comme celles d'un sapiens, les dents sont de la même taille que les nôtres. Il est donc juste de dire que le crâne d'Otzi peut être confondu avec un crâne de Néandertal et un crâne de sapiens. MAIS le fait que le crâne soit long suggère qu'Otzi appartient toujours aux Néandertaliens.

En conséquence, selon les paramètres anthropométriques du crâne, avec une marge d'un point (la longueur du crâne), la version selon laquelle OTCI est un NEANDERTHAL l'emporte.

II.) Analyse des reconstructions néandertaliennes.

Comparons la reconstruction d'Otzi et les reconstructions de Néandertal attachées à l'article, que tout le monde peut voir MÊME sur Wikipédia ou même sur Internet. Mais tous ont une erreur grossière - l'absence d'une couverture en laine épaisse, plus sur celle ci-dessous.

Noms des reconstitutions :

1) Un vieil homme de La Chapelle-aux-Seine. Reconstruction graphique par John Hawkes(Illustration 13);

2) Reconstitution depuis La Ferrassie(Illustration 14);
3) Reconstitution de l'inhumation de Shanidar(Illustration 15).

Donc, sur la base de ce qui précède, il est clair qu'Otzi, plus que possible, aurait pu vivre il y a 25 000 ans, ce n'est que 20 000 ans de plus qu'annoncé. Et si nous prenons en compte la «réserve» de 175 000 ans, basée sur l'âge maximum de la découverte (il y a 200 000 ans), alors cette version est plus probable que la version officielle. Et puisqu'il n'y a pas d'autre hypothèse plus probable (du moins je ne l'ai pas rencontrée), vous devrez l'accepter pour avancer dans l'étude. Nous avons découvert à quelle espèce appartient encore Otzi.

Noter: Comme la reconstruction d'Otzi, le reste des reconstructions néandertaliennes n'a pas le manteau très épais qu'elles devraient avoir (Figures 16 et 17). Le fait est qu'il existe deux visions du monde scientifique sur la racine des cheveux des Néandertaliens :

1) Poils clairsemés sur la poitrine, le dos et en partie sur les bras et les jambes.

2) Cheveux épais couvrant presque tout le corps.

Pourquoi ont-ils choisi la première option pour la reconstruction ?

La réponse est simple : cette option est plus pratique à utiliser pour la théorie de l'évolution, où une personne vient des primates, dit-on, progressivement, espèce par espèce, les poils ont disparu. Les australopithèques étaient complètement poilus, après eux, les Néandertaliens avaient déjà une racine des cheveux partielle, et enfin un homme raisonnable - presque nu. Ce n'est donc qu'une supposition, et encore plus ordonnée. La deuxième option est beaucoup plus logique, car auparavant le climat était beaucoup plus rigoureux et la racine des cheveux de tout le corps serait mieux adaptée à la survie de l'espèce. De plus, les Néandertaliens ne savaient naturellement pas immédiatement comment se faire un semblant de vêtement et mourraient tout simplement jusqu'à ce qu'ils aient appris. Après tout, jusqu'à ce qu'ils y réfléchissent et fabriquent la première cape, plus d'un millénaire s'est écoulé, et ont-ils vraiment réussi sans laine épaisse tout ce temps ? Bien sûr que non! C'est le genre d'absurdité que nous offre la science orthodoxe.

En tout cas, même elle admet que les cheveux de Néandertal étaient beaucoup plus épais que ceux des humains. Je tiens également à noter que la masse musculaire de l'homme de Néandertal était essentiellement de 30 à 40 % supérieure à celle du Cro-Magnon et que le squelette est plus lourd. De plus, les Néandertaliens s'adaptaient mieux au climat subarctique, puisque la grande cavité nasale réchauffait mieux l'air froid, réduisant ainsi le risque de rhume.

« Avant d'entrer dans l'arène évolutiveHomoSapiens - homme moderne - son appartement écologique était occupé par une espèce humanoïde appelée par les anthropologuesNéandertalHomme (Néandertal), qui a parfaitement maîtrisé cet "appartement écologique" pendant plusieurs centaines de milliers d'années de son développement. De plus, les Néandertaliens ont évincé toutes les autres espèces humanoïdes de cette niche écologique et les seules régnaient sur Terre, et en même temps, ils peuplaient TOUTE LA TERRE, toutes ses zones climatiques, mais, néanmoins, pendant tous ces millénaires, différentes races de Néandertaliens n'apparaissait pas. Seule UNE RACE DE NÉANDERTALS régnait sur toute la terre, chacune d'entre elles dépassant physiquement de manière significative

L'homme de Cro-Magnon, était couvert de poils épais, dont ils ne se sont jamais débarrassés, et n'ont probablement même pas essayé. Le tigre à dents de sabre était le seul ennemi sérieux qui leur causait des ennuis. Les Néandertaliens mangeaient les leurs.

De plus, pour eux, la nourriture était toute personne qui n'était pas membre de leur clan, troupeau ou tribu. Bien sûr, il est difficile de juger de l'intelligence des Néandertaliens, mais rien ne prouve non plus qu'ils aient été plus intelligents que les Cro-Magnon. Et ainsi, ils ont régné calmement pendant des centaines de milliers d'années, jusqu'à ce qu'il y a environ quarante mille ans (selon l'anthropologie), personne ne sait où, prennent soudainement et apparaissent un homme moderne en personne ... Homo Sapiens - l'homme moderne

- est apparu immédiatement et partout. De plus, il est apparu nu, glabre, faible (par rapport à l'homme de Néandertal) et simultanément sur tous les continents. »

Une citation du livre du scientifique - Rus, Nikolai Levashov "La Russie dans les miroirs tordus, Volume 1. De Star Russ aux Russes profanés."

Par conséquent, il est fort probable qu'Otzi, comme d'autres Néandertaliens, ait semblé cohérent avec une reconstruction guidée (Figure 18). Le seul inconvénient de cette reconstruction est qu'elle représente des caractéristiques trop primates du museau ; dans cet aspect de l'apparence, les trois reconstructions ci-dessus sont plus réalistes. En général, pour imaginer une image complète de l'apparence d'Otzi, "collez" la laine épaisse de la reconstruction au Néandertalien de La Ferrassie. Vous obtenez ce que Zdenek Burian a dessiné (Figure 19), sa reconstruction est la plus réaliste .

III.) Les Néandertaliens étaient loin d'être stupides.

Des anthropologues américains et italiens ont dissipé le mythe du faible niveau intellectuel des Néandertaliens qui habitaient l'Europe il y a 40 à 50 000 ans. Il s'est avéré qu'ils étaient capables de s'adapter aux conditions environnementales et d'inventer de nouvelles armes.

Les archéologues américains et italiens lors des fouilles des sites néandertaliens dans le sud et le centre de l'Italie ont remarqué que les objets trouvés sur l'un d'eux différaient fortement à la fois par la qualité du traitement et par le type des artefacts d'autres sites. Les anthropologues ont découvert que la tribu néandertalienne qui vivait dans ces lieux fabriquait des armes en pierre, ce qui différait des produits des autres tribus néandertaliennes.

Selon les scientifiques, la raison de cette différence pourrait être qu'à la suite d'une vague de froid il y a 42 à 44 000 ans, dans le sud de l'Italie, le nombre de réservoirs et, par conséquent, le gros gibier ont fortement diminué. Les Néandertaliens qui vivaient ici devaient chasser des proies plus petites. Afin d'augmenter l'efficacité de la chasse, ils ont mis au point une nouvelle technique de traitement des armes à silex et les ont également rendues plus élégantes.

Ainsi, l'arc et la hache en cuivre trouvés à Otzi, basés sur les dernières données sur l'esprit des Néandertaliens, ne sont pas particulièrement surprenants. Otzi a peut-être fabriqué ces outils lui-même, ou peut-être les a-t-il volés à des personnes ou a-t-il simplement trouvé ce qui a été perdu par une personne. Il aurait certainement eu assez de bon sens pour utiliser une hache en cuivre, car les Néandertaliens utilisaient des armes en pierre avec un bang, et le mécanisme d'utilisation est similaire - hacher, couper et creuser. Quant à l'arc, il pouvait voir comment les gens l'utilisaient et, après en avoir volé un, le porter avec lui, sachant que c'était une chose utile, et peut-être même appris à l'utiliser à un niveau primitif.

IV.) Incompatibilité génétique entre l'homme de Néandertal et l'homme moderne.

Voici ce que le célèbre scientifique russe L.N. écrit à ce sujet. Gumilyov :

« Dans des circonstances qui nous sont inconnues, les Néandertaliens ont disparu et ont été remplacés par des personnes de type moderne - des «personnes raisonnables». En Palestine, des traces matérielles de la collision de deux types de personnes ont été conservées : les intelligents et les Néandertaliens. Dans les grottes de Skhil et Tabun sur le mont Carmel, les restes de croisements de deux espèces ont été trouvés. Il est difficile d'imaginer les conditions de cet hybride, d'autant plus que les Néandertaliens étaient des cannibales. Dans tous les cas, les nouvelles espèces mixtes se sont révélées NON DURABLES.»

La progéniture des Néandertaliens et des Cro-Magnons n'était PAS DURABLE, ce qui signifie que les Néandertaliens ne pouvaient pas avoir été le maillon précédent de l'évolution humaine. La théorie officielle contredit les lois de la nature, à savoir les lois de compatibilité génétique des espèces !!!

Pendant longtemps, la chorale évolutionniste a chanté partout sur la similitude génétique entre les humains et les chimpanzés. Dans tous les travaux des adeptes de la théorie de l'évolution, on pouvait lire des lignes telles que "nous sommes identiques à 99% aux chimpanzés" ou "seulement 1% des chimpanzés humanisés par l'ADN".

Les analyses de certains types de protéines ont montré que les humains partagent des caractéristiques non seulement avec les molécules de chimpanzé, mais avec des organismes vivants encore plus divers. La structure des protéines de toutes ces espèces est similaire à celle de l'homme. Par exemple, selon les résultats d'une analyse génétique publiée dans la revue New Scientist, il s'est avéré que l'ADN des ascaris et de l'homme coïncide à 75 %. Mais cela ne signifie pas qu'un humain et un ver diffèrent l'un de l'autre de seulement 25 % !

Le fait est que les scientifiques modernes disent que seulement 5% de notre ADN est utilisé pour le traitement. C'est cette partie de l'ADN qui intéresse les généticiens européens et américains. Ces 5% sont soumis à étude et catalogage dans des institutions scientifiques. Les 95% restants n'ont pas encore été étudiés par les généticiens et sont considérés comme de "l'ADN vide et indésirable". C'est-à-dire que c'est l'ADN utilisé dans la digestion qui est étudié (plus à ce sujet plus tard) et il ne représente que 5 % !!! Mais sur la base de ceux-ci, des conclusions affirmatives sont tirées, bien sûr, c'est une méthode absurde et cela ne donnera rien d'intelligible.

Il est tout à fait naturel que le corps humain ait dans sa structure des molécules similaires à celles d'autres organismes vivants, car ils ont tous été créés à partir du même matériau, et utilisent la même eau et le même air, ainsi que des aliments constitués du même plus petit particules d'atomes. . Bien sûr, leurs processus métaboliques et, par conséquent, leur structure génétique se ressemblent. Et pourtant, ce fait n'indique pas leur évolution à partir d'un ancêtre commun. Ce "matériau unique" est issu d'une "conception générale", un plan unique selon lequel tous les êtres vivants ont été créés et n'a rien à voir avec les processus évolutifs. Cette question peut être facilement expliquée par l'exemple suivant : tous les bâtiments sur Terre sont construits avec les mêmes matériaux - brique, fer, ciment, etc. Cependant, nous ne disons pas que ces bâtiments ont "évolué" l'un par rapport à l'autre. Ils sont construits séparément en utilisant des matériaux communs. La même chose s'est produite avec les organismes vivants. Cependant, la complexité de la structure des organismes vivants ne peut être comparée à la conception du pont.

De plus, la coïncidence externe de l'ADN d'espèces différentes ne peut pas être un critère d'évaluation de leur similitude génétique (distance génétique).

Distance génétique (GD) - une mesure de la différence génétique () entre, ou une espèce. Une petite distance génétique signifie une similarité génétique, une plus grande distance génétique signifie moins de similarité génétique.

Mais il y a un autre moyen, c'est une comparaison des halogroupes (c'est cette méthode qui donne une VRAIE idée de la compatibilité des espèces), en l'occurrence, Néandertal et l'homme :

Le déchiffrement du code génétique du célèbre "homme de glace tyrolien" ou Otzi, gelé il y a plusieurs milliers d'années dans les glaciers alpins et retrouvé en 1991, a montré qu'il n'est l'ancêtre d'aucun peuple moderne.

En octobre 2008, des scientifiques italiens et britanniques, sur la base des données obtenues à partir de l'analyse du génome mitochondrial d'Otzi, ont conclu qu'il n'était l'ancêtre d'aucun des humains modernes. En 2000, pour la première fois, les scientifiques ont décongelé le corps et ont prélevé dans ses intestins des échantillons d'ADN contenus dans les mitochondries - une sorte de stations énergétiques des cellules. Une analyse préliminaire a montré que l'homme des glaces appartenait au sous-haplogroupe dit K1. Environ 8% des Européens modernes appartiennent à l'haplogroupe K, qui est divisé en sous-haplogroupes K1 et K2. K1, à son tour, est divisé en trois groupes.

Il s'est avéré que le génome de l'homme de glace ne rentre dans aucun des trois clusters K1 connus. Pour l'instant, cela signifie que personne ne peut prétendre être un descendant d'Otzi. Il est très important de comprendre que l'ADN n'a pas été prélevé sur des os, comme dans d'autres cas, mais sur des tissus mous. Cette analyse est donc d'un ordre de grandeur plus important pour déterminer la génétique de l'homme de Néandertal.

Autrement dit, une personne moderne ne peut pas être un descendant d'un Néandertalien, cependant, certains ne savent toujours pas que les dauphins ne sont pas des poissons, mais des mammifères.

En 1997, sur la base de l'analyse de l'ADN du premier Néandertalien, des scientifiques de l'Université de Munich ont conclu que les différences de gènes étaient trop importantes pour considérer les Néandertaliens comme les ancêtres des Cro-Magnons (c'est-à-dire les hommes modernes). La divergence génétique entre les humains modernes et les Néandertaliens s'est produite il y a environ 500 000 ans, c'est-à-dire avant même la propagation des races humaines actuelles. Ces conclusions ont été confirmées par d'éminents experts de Zurich, puis de toute l'Europe et de l'Amérique. Pendant longtemps (15-35 mille ans), les Néandertaliens et les Cro-Magnons ont coexisté et se sont affrontés. En particulier, sur les sites des Néandertaliens et des Cro-Magnons, des os rongés d'une espèce différente ont été trouvés. En particulier, Jean-Jacques Hublen, professeur à l'université de Bordeaux, partage cette opinion.

Cet article est une autre confirmation que l'homme ne pouvait pas apparaître sur cette planète, d'où venait-il alors ? Peut-être vaut-il la peine d'y réfléchir. Dans quelle mesure ce que nous savons et dont nous sommes sûrs depuis l'enfance est-il vrai ?

"Il y a une différence entre connaître des faits et comprendre leur pleine signification"

À. Mahan.

L'article a été écrit par Kalachev VecheSlav, 2014.

L'homme s'est toujours intéressé à son origine. Qui il est, d'où il vient et comment il est apparu - pendant longtemps, ce fut l'une des principales questions. Dans la Grèce antique, à l'époque de la naissance des premières sciences, le problème était fondamental dans la philosophie naissante. Et maintenant, ce sujet n'a pas perdu de sa pertinence. Bien qu'au cours des siècles passés, les scientifiques aient réussi à avancer très loin dans le problème de l'apparence de l'homme, les interrogations se font de plus en plus nombreuses.

Aucun des chercheurs ne peut être complètement sûr que les hypothèses acceptées sur l'origine de la vie, y compris l'apparition de l'homme, sont correctes. De plus, il y a des siècles et aujourd'hui, les anthropologues mènent de véritables guerres de scientifiques, défendant leurs idées et réfutant les théories des opposants.

L'homme de Néandertal est l'un des humains anciens les plus étudiés. C'est un représentant éteint de la race humaine, qui a vécu il y a 130 à 20 mille ans.

Histoire de l'origine du nom

Dans l'ouest de l'Allemagne, près de Düsseldorf, se trouve la gorge de Neandertal. Il tire son nom du pasteur et compositeur allemand Neander. Au milieu du 19ème siècle, le crâne d'un homme ancien a été trouvé ici. Deux ans plus tard, l'anthropologue Schaafhausen, impliqué dans ses recherches, introduit le terme « Néandertalien » dans la circulation scientifique. Grâce à lui, les ossements retrouvés n'ont pas été vendus et ils se trouvent maintenant au musée de Rhénanie.

Le terme "Néandertal" (les photos obtenues à la suite de la reconstruction de son apparence peuvent être vues ci-dessous) n'a pas de frontières claires en raison de l'immensité et de l'hétérogénéité de ce groupe d'hominidés. Le statut de cet homme ancien n'est pas non plus précisément défini. Certains scientifiques le classent comme une sous-espèce d'Homo sapiens, certains le distinguent comme une espèce distincte et même un genre. Aujourd'hui, l'ancien homme de Néandertal est l'espèce d'hominidés fossiles la plus étudiée. De plus, des ossements appartenant à cette espèce sont toujours retrouvés.

Comment il a été découvert

Les restes de ces représentants ont été trouvés le premier des hominidés. Des peuples anciens (Néandertaliens) ont été découverts en 1829 en Belgique. Ensuite, cette découverte n'a reçu aucune importance et son importance a été prouvée beaucoup plus tard. Ensuite, leurs restes ont été retrouvés en Angleterre. Et seule la troisième découverte en 1856 près de Düsseldorf donna le nom à l'homme de Néandertal et prouva l'importance de tous les fossiles trouvés précédemment.

Les ouvriers de la carrière ont ouvert une grotte remplie de limon. Après l'avoir nettoyé, ils ont trouvé une partie d'un crâne humain et plusieurs os massifs près de l'entrée. Les vestiges antiques ont été acquis par le paléontologue allemand Johann Fulroth, qui les a ensuite décrits.

Néandertal - caractéristiques structurelles et classification

Les ossements trouvés de personnes fossiles ont été soigneusement étudiés et, sur la base de recherches, les scientifiques ont pu recréer une apparence approximative. L'homme de Néandertal est sans aucun doute l'un des premiers peuples, puisque sa ressemblance avec est flagrante. Cependant, il existe également un grand nombre de différences.

La taille moyenne d'une personne ancienne était de 165 centimètres. Il avait un physique dense et, de plus, en termes de volume du crâne, les peuples anciens, les Néandertaliens, dépassaient l'homme moderne. Les bras étaient courts, plus comme des pattes. De larges épaules et une poitrine en forme de tonneau indiquent une grande force.

Puissant très petit menton, cou court - une autre caractéristique des Néandertaliens. Très probablement, ces caractéristiques se sont formées sous l'influence des conditions difficiles de la période glaciaire, dans laquelle les peuples anciens vivaient il y a 100 à 50 000 ans.

La structure des Néandertaliens suggère qu'ils avaient une masse musculaire importante, un squelette lourd, mangeaient principalement de la viande et étaient mieux adaptés au climat subarctique que les Cro-Magnons.

Ils avaient un discours primitif, très probablement composé d'un grand nombre de consonnes.

Comme ces peuples anciens vivaient sur un vaste territoire, il en existait plusieurs types. Certains avaient des traits plus proches de l'apparence animale, d'autres ressemblaient à une personne moderne.

Habitat d'Homo neanderthalensis

D'après les restes retrouvés aujourd'hui, on sait que l'homme de Néandertal (un homme ancien qui a vécu il y a des millénaires) vivait en Europe, en Asie centrale et en Orient. Ils n'ont pas été trouvés en Afrique. Plus tard, ce fait est devenu l'une des preuves que Homo neanderthalensis n'est pas l'ancêtre de l'homme moderne, mais son parent le plus proche.

Comment avez-vous réussi à reconstituer l'apparence d'une personne ancienne

En commençant par Schaafhausen, le "parrain" de l'homme de Néandertal, de nombreuses tentatives ont été faites pour recréer l'apparence de cet ancien hominidé à partir de fragments de son crâne et de son squelette. L'anthropologue et sculpteur soviétique Mikhail Gerasimov y a remporté un grand succès. Il a créé sa propre méthode pour restaurer l'apparence d'une personne à l'aide de restes squelettiques. Il a réalisé plus de deux cents portraits sculpturaux de personnages historiques. Gerasimov a également reconstitué l'apparence de feu Néandertal et de Cro-Magnon. Le laboratoire de reconstruction anthropologique qu'il a créé continue de restaurer avec succès l'apparence des peuples anciens, même aujourd'hui.

Néandertaliens et Cro-Magnons - y a-t-il quelque chose en commun entre eux ?

Ces deux représentants de l'espèce humaine ont vécu quelque temps à la même époque et ont vécu côte à côte pendant vingt mille ans. Les scientifiques attribuent les Cro-Magnons aux premiers représentants de l'homme moderne. Ils sont apparus en Europe il y a 40 à 50 000 ans et étaient très différents des Néandertaliens physiquement et mentalement. Ils étaient grands (180 cm), avaient un front droit sans arcades sourcilières saillantes, un nez étroit et un menton plus marqué. En apparence, ces personnes étaient très proches de l'homme moderne.

Les réalisations culturelles des Cro-Magnon surpassent toutes les réussites de leurs prédécesseurs. Ayant hérité de leurs ancêtres un grand cerveau développé et des technologies primitives, ils ont fait un pas de géant dans leur développement en peu de temps. Leurs découvertes sont étonnantes. Par exemple, les Néandertaliens et les Cro-Magnons vivaient en petits groupes dans des grottes et des tentes faites de peaux. Mais ce sont ces derniers qui ont créé les premières colonies et se sont finalement formés.Ils ont apprivoisé le chien, effectué des rites funéraires, peint des scènes de chasse sur les murs des grottes, su fabriquer des outils non seulement en pierre, mais aussi en corne et en os. Cro-Magnons avait un discours articulé.

Ainsi, les différences entre ces deux types d'hommes anciens étaient importantes.

Homo neanderthalensis et l'homme moderne

Pendant longtemps, les cercles scientifiques se sont disputés pour savoir lequel des représentants des peuples anciens devait être considéré comme l'ancêtre de l'homme. Maintenant, on sait avec certitude que l'homme de Néandertal (les photos prises sur la base de la reconstruction des restes de leurs os le confirment clairement) est physiquement et extérieurement très différent de l'Homo sapiens et n'est pas un ancêtre de l'homme moderne.

Auparavant, il y avait un point de vue différent à ce sujet. Mais des études récentes ont donné des raisons de croire que les raisonnables vivaient en Afrique, qui se trouvait en dehors de l'habitat d'Homo neanderthalensis. Dans toute la longue histoire de l'étude des restes de leurs ossements, ils n'ont jamais été retrouvés sur le continent africain. Mais ce problème a finalement été résolu en 1997, lorsque l'ADN de Néandertal a été déchiffré à l'Université de Munich. Les différences dans les gènes trouvés par les scientifiques étaient trop grandes.

L'étude du génome d'Homo neanderthalensis s'est poursuivie en 2006. Il a été scientifiquement prouvé que la divergence des gènes de ce type de personne ancienne par rapport à la personne moderne a commencé il y a environ 500 000 ans. Pour déchiffrer l'ADN, des os trouvés en Croatie, en Russie, en Allemagne et en Espagne ont été utilisés.

Par conséquent, nous pouvons affirmer avec certitude que l'homme de Néandertal est une espèce éteinte proche de nous, qui n'est pas un ancêtre direct d'Homo sapiens. Il s'agit d'une autre branche de la vaste famille des hominidés, qui comprend, en plus des humains et de leurs ancêtres disparus, des primates progressifs.

En 2010, au cours de recherches en cours, des gènes de Néandertal ont été découverts chez de nombreux peuples modernes. Ceci suggère qu'il y a eu un mélange entre Homo neanderthalensis et Cro-Magnons.

La vie et la vie des peuples anciens

L'homme de Néandertal (un homme ancien qui a vécu au Paléolithique moyen) a d'abord utilisé les outils les plus primitifs qu'il a hérités de ses prédécesseurs. Peu à peu, de nouvelles formes d'armes plus avancées ont commencé à apparaître. Ils étaient toujours en pierre, mais sont devenus plus diversifiés et complexes dans les techniques de traitement. Au total, une soixantaine de types de produits ont été recensés, qui sont en fait des déclinaisons de trois types principaux : les haches, les racloirs et les pointes.

Lors des fouilles des sites néandertaliens, des ciseaux, des perceurs, des grattoirs et des outils dentelés ont également été trouvés.

Les grattoirs aidaient à l'habillage et à l'habillage des animaux et de leurs peaux, les pointus avaient une portée encore plus large. Ils servaient de poignards, de couteaux pour dépecer les carcasses, de fers de lance et de pointes de flèches. Les anciens Néandertaliens utilisaient l'os pour fabriquer des outils. Il s'agissait principalement de poinçons et de pointes, mais des objets plus gros ont également été trouvés - des poignards et des gourdins en corne.

Quant aux armes, elles étaient encore extrêmement primitives. Son type principal, apparemment, était une lance. Cette conclusion a été tirée sur la base d'études d'ossements d'animaux trouvés sur le site de Néandertal.

Ces anciens peuples n'avaient pas de chance avec le climat. Si leurs prédécesseurs vivaient dans une période chaude, alors au moment où Homo neanderthalensis est apparu, un refroidissement sévère a commencé, des glaciers ont commencé à se former. Le paysage ressemblait à une toundra. Par conséquent, la vie des Néandertaliens était extrêmement dure et pleine de dangers.

Comme auparavant, les grottes leur servaient d'habitation, mais des bâtiments ont progressivement commencé à apparaître à l'air libre - des tentes en peaux d'animaux et des structures en os de mammouth.

Cours

La plupart du temps de l'homme antique était occupé par la recherche de nourriture. Selon diverses études, ils n'étaient pas des charognards, mais des chasseurs, et cette activité suggère une cohérence dans les actions. Selon les scientifiques, les principales espèces commerciales pour les Néandertaliens étaient les grands mammifères. Comme l'homme ancien vivait sur un vaste territoire, les victimes étaient différentes : mammouths, taureaux et chevaux sauvages, rhinocéros laineux, cerfs. Un gibier important était l'ours des cavernes.

Malgré le fait que la chasse aux gros animaux soit devenue leur occupation principale, les Néandertaliens ont continué à se livrer à la cueillette. Selon des études, ils n'étaient pas complètement carnivores et leur régime alimentaire comprenait des racines, des noix et des baies.

Culture

L'homme de Néandertal n'est pas une créature primitive comme on le pensait au 19e siècle. L'homme ancien, qui vivait à l'époque du Paléolithique moyen, a formé une direction culturelle, qui s'appelait la culture moustérienne. A cette époque commence la naissance d'une nouvelle forme de vie sociale - la communauté tribale. Les Néandertaliens prenaient soin des membres de leur espèce. Les chasseurs ne mangeaient pas la proie sur place, mais la rapportaient chez eux, dans la grotte, au reste des membres de la tribu.

Homo neanderthalensis ne savait pas encore dessiner ou créer des figures animales à partir de pierre ou d'argile. Mais sur le site de ses camps, des pierres avec des évidements habilement réalisés ont été trouvées. Les anciens savaient également appliquer des rayures parallèles aux outils en os et fabriquer des bijoux à partir de dents et de coquillages d'animaux percés.

Le haut développement culturel des Néandertaliens est également attesté par leur rite funéraire. Plus d'une vingtaine de tombes ont été découvertes. Les corps ont été localisés dans des fosses peu profondes dans la pose d'une personne endormie avec les bras et les jambes pliés.

Les peuples anciens possédaient également les rudiments de la connaissance médicale. Ils savaient comment guérir les fractures et les luxations. Certaines découvertes indiquent que des peuples primitifs prenaient soin des blessés.

Homo neanderthalensis - le mystère de l'extinction de l'homme ancien

Quand et pourquoi le dernier Néandertal a-t-il disparu ? Ce mystère occupe l'esprit des scientifiques depuis de nombreuses années. Il n'y a pas de réponse définitivement prouvée à cette question. L'homme moderne ne sait pas pourquoi les dinosaures ont disparu et ne peut pas dire ce qui a conduit à l'extinction de son plus proche parent fossile.

Pendant longtemps, on a pensé que les Néandertaliens étaient supplantés par leur rival plus adapté et plus développé, le Cro-Magnon. Et il y a beaucoup de preuves pour cette théorie. On sait qu'il est apparu en Europe dans la gamme d'Homo neanderthalensis il y a environ 50 000 ans, et après 30 000 ans, le dernier Néandertal a disparu. On pense que ces vingt siècles d'existence côte à côte sur un petit territoire sont devenus une période de compétition féroce entre les deux espèces pour les ressources. Cro-Magnon a gagné grâce à la supériorité numérique et une meilleure adaptabilité.

Tous les scientifiques ne sont pas d'accord avec cette théorie. Certains ont avancé leurs propres hypothèses, non moins intéressantes. Beaucoup pensent que les Néandertaliens ont été tués par le changement climatique. Le fait est qu'il y a 30 000 ans, l'Europe a commencé une longue période de temps froid et sec. Cela a peut-être conduit à la disparition de l'homme ancien, qui ne pouvait pas s'adapter aux nouvelles conditions de vie.

Une théorie plutôt inhabituelle a été avancée par Simon Underdown, un spécialiste de l'Université d'Oxford. Il pense que les Néandertaliens ont été terrassés par une maladie caractéristique des cannibales. Comme vous le savez, manger une personne n'était pas rare à cette époque.

Une autre version de la disparition de cet homme antique est l'assimilation aux Cro-Magnons.

L'extinction d'Homo neanderthalensis s'est produite de manière inégale dans le temps. Dans la péninsule ibérique, les représentants de cette espèce de peuple fossile ont vécu un millénaire après la disparition du reste en Europe.

Les Néandertaliens dans la culture moderne

L'apparition d'un homme antique, sa lutte dramatique pour l'existence et le mystère de la disparition sont plus d'une fois devenus des thèmes pour des œuvres littéraires et des films. Joseph Henri Roni Sr. a écrit le roman Fight for the Fire, très apprécié par la critique et tourné en 1981. Le film du même nom a reçu un prix prestigieux - l'Oscar. En 1985, le tableau «La tribu de l'ours des cavernes» a été créé, qui raconte comment une fille de la famille Cro-Magnon, après la mort de sa tribu, a commencé à être élevée par les Néandertaliens.

Un nouveau long métrage consacré aux peuples anciens a été créé en 2010. C'est "The Last Neandertal" - l'histoire d'Eo, le seul survivant de son espèce. Sur cette photo, la cause de la mort d'Homo neanderthalensis n'était pas seulement les Cro-Magnons, qui ont attaqué leurs camps et tué, mais aussi une maladie inconnue. Il envisage également la possibilité d'assimilation des Néandertaliens et des Homo sapiens. Le film a été tourné dans un style soi-disant documentaire et sur une bonne base scientifique.

De plus, un grand nombre de films sont consacrés aux Néandertaliens, racontant leur vie, leurs occupations, leur culture et envisageant les théories de l'extinction.