Famille orthodoxe. Conversations avec le père

Et tout ce que vous demandez dans la prière

recevoir dans la foi(Matthieu 21:22)

1. Une famille comme base de la société . En mars 2007, le Synode de l'Église orthodoxe russe a adopté le concept d'activité missionnaire, qui s'inscrit dans les réalités du 21e siècle. le missionnaire doit se rappeler qu'il est ouvrier avec l'Esprit Saint, annonciateur de la Parole de Dieu (1 Co 3, 9). Ces mots sont très importants dans les conditions de la crise de la société moderne et de la famille comme fondement. La famille est une association de personnes fondée sur le mariage, liées par une vie et une responsabilité communes. Le mariage est la plus ancienne forme de relations humaines, par laquelle la société établit ses droits et obligations conjugaux. Le concept de famille est plus large que le mariage, car il inclut les enfants et d'autres parents.

Chaque famille traverse une série d'étapes évolutives : l'éducation, la naissance des enfants, leur mariage, l'éclatement de la famille. En tant qu'institution sociale, la famille est étroitement liée à l'économie, à la politique, à la religion et à l'éducation. La loi régit les relations familiales. Les bases de la santé des enfants sont posées dans la famille, les parents les éduquent et déterminent leur profession. Dans la famille, l'enfant voit la division du travail et commence son activité économique. Une famille avec un climat psychologique favorable protège de manière fiable une personne. La fonction principale de la famille est la reproduction, c'est-à-dire la naissance et l'éducation des enfants. La famille remplit une fonction économique, mais aujourd'hui il n'y a presque pas de ménage commun, ce qui provoque l'aliénation des enfants et des parents et la désintégration de la famille. La famille remplit également des fonctions réparatrices (récréatives), communicatives et régulatrices. Dans les conditions de la société de l'information moderne, toutes simplifiées, la famille traverse une crise profonde.

Après la chute d'Adam et Eve, le premier type était une famille polygame (c'est-à-dire la polygamie), incl. parmi les Scythes et les Slaves (polus - beaucoup, du grec).

Après le baptême de la Russie en 988. les princes scellèrent leurs unions par un mariage, et le peuple conserva les coutumes païennes. "Enseigner aux enfants" du prince Vladimir Monomakh (1117) parle d'égalité dans la famille. Le conte des années passées (XIIe siècle) dit que les Drevlyans ont kidnappé leurs femmes et que les prés les ont achetées pour une couronne (paiement à la famille de la mariée pour la perte d'un ouvrier). La Chronique laurentienne (XIVe siècle) note la polygamie chez les Slaves.

À Kievan Rus, avec l'avènement de la propriété et l'interdiction de l'inceste, une famille monogame se développe progressivement (monos - célibataire, gamos - mariage, du grec), c'est-à-dire à partir de deux époux, formant une communauté territoriale avec des voisins. Ils se sont mariés à l'âge de 12-14 ans, vivaient dans des maisons (fumée, 8-16 m2), l'espérance de vie moyenne pour les femmes était de 33,1 (jusqu'à 30 ans, elle a donné naissance à 5-7 enfants) et pour les hommes de 36,7 ans (V. Kotsyuba 1historique - caractéristiques démographiques de l'ancien russe "1 cim" i ". - Archéologie, 2001, n ° 1, p. 30).

En Ukraine aux 16-18 siècles. il y avait un mariage civil pour la foi, mais avec un mariage obligatoire. Pour des raisons économiques, dans les familles paysannes russes, la femme était souvent plus âgée que son mari, le mariage était obligatoire et dans l'Europe médiévale, 20% de la population était hors mariage (Rossiyskaya istoriya, 2009, n° 3, p. 219) . En 1744, le synode introduit un mariage obligatoire, c'est-à-dire qu'une famille orthodoxe apparaît, sanctifiée par Dieu et l'Église. Cependant, la province d'Ekaterinoslav s'appelait populairement Nevenchannaya, où il n'y avait pas de famille du tout (Veresaev V. Land of Fire, vol. 1 ... p. 97) Mais dans chaque maison, il y avait des icônes de la Vierge.

En 1917-1936, les bolcheviks considéraient le mariage comme un accord privé (à plus de 70%) avec la théorie du "verre d'eau" (Young Guard 1923, n° 3, p. 122), c'est-à-dire que la famille était abolie, l'avortement légalisé pour la première fois dans le monde (1920), et l'attention principale a été accordée à la lutte des classes pour le socialisme. Dans les orphelinats où l'enfant passait la majeure partie de la journée, les éducatrices en faisaient un communiste.

Après la mise en œuvre de telles tâches, les enfants ont abandonné leurs parents. En 1934 dans le camp pionnier "Artek", ils ont même organisé un rassemblement d'enfants de toute l'Union - des observateurs (escrocs sur leurs proches en tant qu '"ennemis du peuple").

Depuis le milieu des années 30 du 20e siècle. le mariage n'a été reconnu comme légal qu'après enregistrement par les autorités. 430 mille les femmes ont reçu l'Ordre "Mère Héroïne" pour avoir élevé 10 enfants. Dans les années 70-80 du 20e siècle, environ 4,5 millions d'avortements par an étaient pratiqués en URSS.

Aujourd'hui, parallèlement à l'enregistrement et au mariage, le soi-disant mariage civil (réel) a lieu, une jeune famille sur deux, 70% des jeunes ont des relations sexuelles avant l'âge de 20 ans. La structure est dominée par une famille binucléaire, en deux parties, c'est-à-dire biarchie (bi - deux, lat, arche - pouvoir, grec). A partir de 29 ans, le nombre de femmes prime.

La plupart des femmes travaillent, ce qui entraîne une baisse de la natalité et des divorces (70% initiés par les femmes). Il y a 13,5 millions de familles en Ukraine, 20% des familles sont sans enfant, un sixième est incomplet, 30% des enfants sont nés hors mariage. Si en 1913 en Ukraine, il y avait 44 naissances d'enfants pour 1 000 personnes, soit une augmentation de 19 personnes, puis en 2007 - 10 personnes, c'est-à-dire 6 personnes déclin démographique (depuis 1995), en Russie en 1901, il y avait 7 naissances par femme; 1.2 (Guide statistique 2007, p. 350-351), l'équilibre avec la mortalité est possible à 2.1.

En Europe, la France a le taux de natalité le plus élevé (2,0 par femme).

En URSS, la croissance de la natalité 1935-39, 1944-61, 1970-85 et depuis 2001 en Russie (Literaturnaya gazeta, 2013, n° 4). En URSS, il y a 19 enfants pour 1 000 habitants, aux États-Unis - 14 (Comité de parents, 2008, 15 février). En 1983, le nombre de divorces aux États-Unis était de 5,3, en URSS - 3,5 (We and the Planet, p. 16). En Ukraine, il y a 84 avortements pour 100 naissances (Santé reproductive, je suis une nation, en Europe - 10) Depuis 1991, le taux de mortalité en URSS a dépassé le taux de natalité, le nombre de divorces en Russie a atteint 80% . (O. Makhovskaya. Famille russe idéale).

En général, des millions d'avortements par an sont pratiqués en Russie, en Ukraine et en Biélorussie. Depuis 1991 - plus de 170 millions (Statistiques de la Russie, 2010 p.172) .. C'est la principale raison de notre catastrophe démographique (V. Bashlachev). Une solution au problème est une allocation pour les enfants jusqu'à l'âge de la majorité. en Russie depuis 2007. toutes les familles qui ont donné naissance à 2 enfants reçoivent une allocation non monétaire de 340 000 roubles (City, 2010 n ° 28). Et en Ukraine depuis 2012 - 57,6 mille UAH, depuis 2013. trois années du décret sont comptées dans la période d'assurance. L'Ukraine dans les divorces et la mortalité à la 1ère place en Europe (pour 1 000 personnes 5,3 divorces. En Russie - 5,0. En Biélorussie - 3,8, Ville 2010, n ° 16) La raison de la baisse du taux de natalité est la situation financière et les conflits dans la famille. Une famille sur 2 éclate en Ukraine, après avoir baissé le prix d'un test ADN, il s'est avéré qu'un enfant sur 3 n'est pas de son père (Samaryanka 2008, n° 2 p. 21).concept, 12.6, Religion and Society, 2010 , 6 octobre).

Déjà en 1990, plus de la moitié des enfants aux États-Unis vivaient dans des familles monoparentales, d'où la dépression et le suicide (Valyansky S. Armageddon demain, p56), 67 % des familles aux États-Unis sans enfants, 100 millions d'Américains sont pas marié. Dans le même temps, un quart des hommes et des femmes vivent avec un partenaire sexuel, il y a une balançoire sexuelle en groupe .. L'institution du mariage devient virtuelle (D. Ivanov Virtual Society., p. 124). (À Emigrate.com)/

en Europe depuis le XVIIIe siècle. la famille est un accord privé. Depuis 1989, au Danemark, puis dans la plupart des pays de l'UE, les unions homosexuelles et les mariages avec adoption d'enfants sont autorisés. En 1999, 6 000 mariages de ce type ont eu lieu en France ; depuis 2004, il en est de même aux États-Unis. Depuis 2009, les prêtres luthériens en Suède épousent des couples de même sexe, et les Cubains portent même des bigoudis pour travailler afin d'être leur épouse bien-aimée le soir. Ayant perdu l'économie, la famille s'est transformée en un lieu de sommeil, de nourriture, d'hygiène. La concurrence sur le marché et le consumérisme détruisent la famille.

Un quart des femmes aux États-Unis et en Europe déclarent ne pas avoir l'intention d'avoir d'enfants. (Giddens E. Le monde insaisissable., p.116) 8-10% des familles sont heureuses En Europe pour 1 mille. 2.1 divorces, un tiers des enfants naissent hors mariage, deux tiers des familles sont sans enfant (wikinews Eurostat, 2006, 14.05).

En 1994, la Conférence des Nations Unies du Caire a adopté le Programme de développement durable, c'est-à-dire planification familiale avec éducation sexuelle obligatoire pour les adolescents (Éducation ou agression ? p. 6).

En Allemagne, les parents qui empêchent cela sont poursuivis pénalement.

La tâche principale du travail missionnaire orthodoxe est de changer le système de valeurs, c'est-à-dire que les enfants ne sont pas la pauvreté, mais le Don de Dieu ! Auparavant, les orthodoxes en Christ allaient à la mort, mais aujourd'hui, ils ont peur de donner naissance à des enfants à cause des prix élevés de la vie, de la pseudoscience et de la télévision. C'est notre drame national.

2. Divine liturgie du sacrement de mariage. Dans le christianisme, le mariage est une union dans laquelle un homme et une femme acceptent l'obligation de vivre ensemble toute leur vie en tant que mari et femme, s'épanouissant dans la résolution de problèmes religieux et moraux et s'aidant mutuellement dans la vie. Cette relation crée des conditions favorables à l'éducation des enfants. L'Église orthodoxe voit dans le sacrement du mariage un mystère spirituel analogue au mystère de l'union du Seigneur Jésus-Christ avec l'Église. Le mariage est donc un sacrement spécial associé à l'action de la grâce de Dieu. Le mariage chrétien est un libre accord des époux, où le mari est le chef de l'union et la femme est son assistante dans la vie commune. Cette position est basée sur le témoignage de l'Ecriture Sainte (Eph. 5:23). Par la bénédiction de Dieu, le mariage devient une question d'honneur et son lit sert le bien de porter et d'élever des enfants (Héb. 13:4).

Le premier mariage a été fait dans le jardin d'Eden par le Seigneur Dieu. La solitude a pesé lourdement sur le premier homme Adam, puis le Seigneur a dit: «Il n'est pas bon qu'un homme soit seul, nous lui ferons une aide qui lui corresponde (Gen. 2:18), un homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair (Genèse 2:24).

L'apôtre Paul a défini que l'amour ne cherche pas ce qui lui appartient (1 Cor. 13:5). combien l'Amour du Seigneur est désintéressé ! Dans ces paroles de l'Écriture se trouve la clé du mystère du mariage pour la bénédiction de Dieu sur les hommes. Et puis une personne n'ose pas toucher à l'essence du mariage selon la parole du Christ. « Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare » (Matthieu 19 :6). Au cours de 2 mille Pendant des années, les gens ont créé diverses cérémonies de mariage, mais l'essence du mariage n'a pas changé. Le mariage signifie le désir d'être établi dans l'amour (Eph. 3:18) par la compréhension de l'amour du Christ. Les chrétiens croient que le mariage ne devrait pas être par passion, mais avec la pensée de Dieu. Par conséquent, lorsqu'ils contractent mariage, selon les lois civiles, ils demandent d'abord la bénédiction du prêtre sur lui, leur intention a été annoncée dans l'Église avant le contrat civil. Les mariages non annoncés dans la communauté ecclésiale étaient assimilés à la fornication et condamnés.

Saint Jean Chrysostome dans une de ses conversations dit : vous devez faire appel aux prêtres et confirmer le consentement au mariage avec leurs prières, afin que l'amour du marié augmente et que la chasteté de la mariée augmente.

Dans la compréhension du Nouveau Testament, l'Église est le Corps de Christ, où Christ est la Tête. Par ses prières, l'Église fait descendre la bénédiction de Dieu sur ceux qui se marient. Un sacrement de grâce est en train d'être créé, c'est-à-dire l'union spirituelle du Christ avec les jeunes mariés, leur "église de maison" (Col. 4:15, Rom. 16:4). Étant une seule chair, les époux ont une seule âme (Actes 4:32)

Lors de la célébration du sacrement, les mariés révèlent à l'Église la promesse de rester dans la fidélité conjugale. Début de vie

les jeunes mariés s'associent à la vérité « là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Matthieu 18:20).

Le sacrement du mariage a été établi au 4ème siècle et en Russie, il a été pratiqué à partir du 11ème siècle. Depuis le 16ème siècle le mariage était précédé d'une "recherche", afin que les époux ne s'amusent ni dans le népotisme ni dans la cour (Stoglav, ch. 46, p. 219). L'accord familial des parents était lié à la « recherche ». Le jour du mariage, le marié invita le prêtre chez lui et alla avec lui chercher la mariée. Dans la maison de la mariée, son père les a rencontrés et les a mis à table. Les marieurs ont tressé les nattes de la mariée, lui ont posé une couronne et l'ont couverte d'un voile. Après la prière et la bénédiction des parents, tout le monde a suivi à l'église. Lors des fiançailles, le marié a reçu une bague en or et la mariée en a reçu une en argent. Après leur consécration à l'autel, ils ont été échangés. Parfois, ils étaient engagés avec des croix similaires, à partir du XVIe siècle. avant le mariage, les mariés étaient tonsurés. Lorsque la coupe commune a été partagée, le vase a été brisé.

À l'époque synodale en Russie, seul le curé de la mariée ou du marié pouvait couronner un mariage. Les fiançailles sont un lien devant Dieu de promesses mutuelles. Elle est réalisée avec la bénédiction des parents et du père spirituel. Le signe visible de cet anneau est avec la prière du prêtre. Les prières des parents construisent les foyers de leurs enfants ; sans eux, aucune famille ne peut subsister.

Les fiancés se fixent un jour de mariage, le meilleur jour est le 1er dimanche après Pâques ! Avant le mariage, le mariage est enregistré auprès de l'autorité civile (RAGS), puis le sacrement est célébré. Les bougies allumées des jeunes mariés sont la lumière de la grâce qui descend sur eux. Les fiançailles sont une préparation au mariage indivisible. Le sacrement de mariage commence par la glorification de la Sainte Trinité. Le prêtre demande à Dieu de sauver ce mariage, comme autrefois Noé était dans l'Arche. Puis il bénit les mariés avec des couronnes. Ces couronnes sont un symbole de l'union du Christ et de l'Église et une bénédiction sur la progéniture, transférée à l'Église. Avec les mots "Seigneur notre Dieu, couronne (les) de gloire et d'honneur" - ils capturent le sacrement du mariage. Si les époux accomplissent consciencieusement leur devoir, ils s'approcheront de Dieu, qui a transformé l'eau de la vie familiale en vin du Royaume de Dieu.

La vie en famille est liée aux épreuves. Ce sont : les mauvaises habitudes, la recherche du plaisir, la colère, etc. Le salut n'est que dans la proximité spirituelle avec Dieu. Les couronnes avec une croix rappellent les martyrs, c'est-à-dire l'humilité et l'indulgence, la Gloire de Dieu ! Après la prière du Seigneur, les jeunes mariés boivent une coupe commune de vin rouge, bénie par le prêtre. Puis il joint leurs mains droites, les recouvre d'étole et pose sa main dessus. Et il prononce les mots « Le Père bénit, le Fils couronne, le Saint-Esprit sanctifie », c'est-à-dire le mari reçoit sa femme de l'Église, qui les unit dans le Christ.

Ensuite, le prêtre fait trois fois le tour des jeunes mariés autour du pupitre, c'est-à-dire à la Gloire de la Sainte Trinité avec des prières. Soyez féconds et multipliez et remplissez la terre et soumettez-la (Gen. 1:28). Il sera sauvé par la maternité s'il continue dans la foi et l'amour (1 Tim. 2:15). C'est un héritage du Seigneur : des enfants (Ps 126:3).

Après le mariage, les jeunes mariés rentrent chez eux, où ils sont accueillis par leurs parents avec des icônes. Pendant 30 jours, ils utilisent de l'hydromel à faible teneur en alcool comme boisson, ce qui est favorable à la conception.

Depuis 1775, en Russie, les fiançailles à l'église et le mariage sont célébrés simultanément. L'ancienne Église n'approuvait pas le second mariage. Une exception était autorisée si le mariage était dissous par la faute de l'autre époux. Le mariage des veuves 2 était autorisé sans bénédiction. Selon la Charte de Stoglav, lorsqu'un veuf et une fille sont mariés, le rite du premier mariage est accompli. Actuellement, le deuxième mariage est célébré avec l'autorisation du métropolitain.

3. L'orthodoxie et la famille moderne. « L'amour est longanime, bon ; l'amour n'est pas envieux (1 Co 13, 4). Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour (Jean 4:8). Par-dessus tout, revêtez-vous de l'amour, qui est le lien de la perfection (Col. 3:14).

Nous n'avons rien, mais nous avons tout (2 Cor. 6:10). Le mari est l'image et la gloire de Dieu, et la femme est la gloire de l'homme (1 Cor. 11:7)"

Les vérités orthodoxes au 21e siècle toujours aussi pertinent. Le réveil spirituel ne viendra pas sans le réveil de la famille. Les parents chrétiens devraient expliquer à leurs enfants que la discipline est basée sur le principe « Que ta volonté soit faite ! ».

Les ennemis de l'orthodoxie utilisent l'information-agression psychologique à travers les médias, faisant la promotion de la violence, du sexe, du tabac, de l'alcool, du mode de vie des consommateurs. Le but est évident : la corruption morale de la population, en particulier des jeunes. L'ethno-démocratie du "bruit" remplace l'humanitaire par une culture "mosaïque", idéale pour manipuler les consciences.L'alcool est la deuxième raison de l'éclatement d'une famille. Ensuite : le crime et la mort.

La publicité nous impose des valeurs européennes, et le vainqueur de l'Eurovision 1998 était le travesti Dana International (Israël), 2006 un groupe de monstres finlandais "Lordi". L'essence du système de Bologne n'est pas encore le développement de la personnalité, mais la formation par des tests pour effectuer des fonctions élémentaires. Il y a une lutte contre l'extermination des animaux sans abri, en même temps aujourd'hui dans les rues d'Ukraine, il y a 2 millions de sans-abri sans utilité (dont plus de 100 000 mineurs).

Un nouveau fléau de la justice des mineurs prend de l'ampleur : en France, 2 millions d'enfants ont été enlevés à leurs parents, en Allemagne, des dizaines de milliers chaque année, prétendument pour mauvaise éducation des enfants. Des expériences similaires sont menées par les autorités ukrainiennes et russes. (L. Ryabichenko. La famille n'habite plus ici, N. Zakharova. Rends-moi ma fille!).) C'est le chemin de la vente officielle d'enfants., organes humains. Et c'est illégal depuis longtemps. En Europe, c'est le Kosovo. (Depuis 1998). Ces dernières années, des arrestations de médecins en Ukraine ont eu lieu à Kyiv, Nikolaev et Tchernigov.

Depuis 2010 PACE introduit le remplacement des concepts de père et de mère (prétendument sexisme) par un parent dans les documents officiels. aux États-Unis depuis 2011. définitions retenues : parent #1 et #2, au profit des familles homosexuelles avec plusieurs enfants. Depuis 2001, un certain nombre d'États ont annulé la fête des mères. Le danger de l'homosexualité et de la parade gay à Kyiv (2013) n'est pas dans la défense de leurs droits - ils se battent contre la famille chrétienne ! C'est la voie vers une diminution du taux de natalité et l'autodestruction. Avons-nous besoin de telles valeurs ? Si la Chine alloue 12 % à l'éducation, l'Ukraine ne représente que 4 % du PIB.

Le politologue M. Parenti (États-Unis) témoigne que dès les premiers jours à l'école, on apprend aux enfants non pas à travailler ensemble, mais à rivaliser, c'est-à-dire l'acquisition et l'isolement (Democracy for the Few. , p. 68). Depuis 1999, le Centre patriarcal pour le développement spirituel de la jeunesse a fonctionné, et en 2008, le Centre ukrainien pour l'évaluation de la qualité de l'éducation, en collaboration avec l'Agence américaine pour le développement international, a réussi à publier une note pour les écoliers, c'est-à-dire. nos enfants sont américanisés. Aux États-Unis, depuis 2008, plusieurs États ont légalisé la prostitution, la drogue et le clonage thérapeutique ; publié la Bible pour les homosexuels.

Si en 1991 51,9 millions de personnes vivaient en Ukraine, alors au milieu. 2008 46,3 millions (pertes de plus de 5 millions, 330 000 personnes par an, comptable statistique de l'Ukraine 2007., p. 23). L'intégrisme du marché s'est avéré mortel pour nous. Depuis 2001, uniquement dans la région de Donetsk. 92 écoles ont été fermées, le nombre d'élèves a diminué de 120 000 personnes. (Ville 2007, 26 janvier). Pour l'Occident, nous sommes des concurrents dans la lutte pour les ressources, intelligents et dangereux.

Aujourd'hui, il y a un renouveau de l'orthodoxie dans le Donbass, le nombre de paroisses dans la région de Donetsk. est passé de 145 (1991) à 530 (2006, visage orthodoxe du Donbass., p. 14).

À Donetsk, il y a: des salons orthodoxes "Lumière de Radonezh", "Lampe inextinguible", la société "Sobriété", où se produisent des prêtres, des scientifiques, des enseignants, des médecins.

Résumant l'expérience du travail missionnaire personnel, nous pouvons proposer plusieurs domaines principaux: histoire locale, pèlerinage, salons pendant les heures parascolaires, camps de santé d'été. « Quiconque fait et enseigne, sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5 :19).

L'effet de l'église sera incroyable. C'est une lutte concrète contre l'embrasement de la vie par les jeunes, une alternative aux boîtes de nuit et aux discothèques. Le temple est une rampe de lancement vers l'avenir, consacré par Dieu !

Elevant par la prière, glorifiant les saints confesseurs, racontant l'histoire de l'Église, nous contemplons l'amour divin, combattons le péché. La liberté en Dieu est la meilleure recette pour le péché, une autre liberté de Satan ! Ainsi sera béni l'homme qui craint le Seigneur (Ps 127:1-4).

De nombreuses familles ont une Bible et des icônes à la maison, ce qui signifie que la société, à travers ses fondements, exige le renouveau des vérités chrétiennes. Nos valeurs spirituelles sont traditionnelles : famille chrétienne, conscience, travail consciencieux, entraide communautaire, service à Dieu et à la Patrie !

« Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile (1 Cor. 6:12), Vos corps sont le temple du Saint-Esprit (1 Cor. 6:19), Portez les fardeaux les uns des autres (Gal. 6: 2) . Le but du mariage chrétien est l'amour - la transformation de l'eau en vin (A. Uminski. Ne vous séparez pas de vos proches).

En 2004, le titre honorifique de Mère Héroïne (pour avoir élevé 5 enfants) a été restauré en Ukraine. femmes. Et dans les familles de Lutsik, Manzik et Shulyak, ils élèvent 17 enfants, dans la famille Nemanya - 21 enfants. L'évêque Longin (Zhar) a reçu le titre de héros de l'Ukraine (2008). Ayant 3 de ses enfants, il a ouvert un orphelinat pour 220 personnes. L'exploit de la Mère-héroïne n'est pas oublié. E. Lyssenko, qui a élevé 16 enfants, dont 10 ont combattu au front, E. Stepanova, dont 9 fils et 2 filles sont morts au combat avec l'ennemi. Il n'y a pas de plus grand amour qu'un homme qui donne sa vie pour ses amis (Jean 15:13).

Depuis 2007, avec la bénédiction du métropolite Hilarion de Donetsk et Marioupol, le centre familial Joy fonctionne (dirigé par Y. Pinchuk). Son but est d'aider à renforcer la famille en tant qu'église de maison. La semaine des femmes porteuses de myrrhe qui ont servi le Christ, célébrée la troisième semaine après Pâques, est un symbole de respect pour l'épouse, la mère et la sœur. Jours du saint amour et du mariage fidèle les 8 juillet et 15 septembre. Ces jours-ci, les époux orthodoxes se disent des mots gentils, réchauffent leurs enfants avec des caresses et se souviennent de l'amour désintéressé de Pierre et Fevronia, saints Murom du XIIIe siècle, qui renforce nos familles encore aujourd'hui.

Depuis 2008 la Journée panrusse de la famille, de l'amour et de la fidélité a lieu chaque année, l'Ordre de la gloire parentale a été créé, sur la base du signe de Sainte Olga (1915), à partir du 8 juillet 2012. Le jour de la famille a été créé en Ukraine. En 2010 l'Union internationale des femmes orthodoxes (site Web I am Mother) a été créée, et en 2011. Pour la première fois, 12 femmes ont reçu l'insigne patriarcal de la maternité - pour avoir élevé 5 enfants ou plus dans la tradition orthodoxe.

Le Conseil des évêques de l'Église orthodoxe russe (juin 2008), organisé pour commémorer le 1020e anniversaire du baptême de la Russie, a déterminé que l'orthodoxie est un mode de vie en Christ. « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14 :6)

Avec la crainte de Dieu, après avoir étudié et compris les œuvres de saint évêque Théophane le Reclus et de saint évêque Ignace Brianchaninov, on peut faire les généralisations et conclusions suivantes et proposer des recommandations pratiques sur les méthodes pédagogiques.

La base de toute activité éducative, y compris pédagogique, est l'Amour chrétien.

La vie humaine est composée de trois composantes étroitement unies : le corps, l'âme et l'esprit.

L'esprit est une manifestation de la puissance de l'âme et est développé par l'église.

Le corps doit être fortifié, car c'est un instrument de l'esprit.

Il faut faire attention à l'éducation de la mémoire, de l'imagination, de la volonté et du cœur.

La tâche principale de l'éducation et de l'éducation est le développement du cœur, la morale chrétienne comme base de l'être humain.

Sinon, une personne est comme une statue froide avec une grosse tête et des jambes cassantes.

L'éducateur doit être chrétien parfait. Connaître la psychologie de l'âge, être capable d'agir sur les élèves avec patience, force, fructification, avec l'aide de la prière et des sacrements de l'Église.

Le fruit d'une bonne éducation est la conservation de la grâce du Saint Baptême, vertu pour la vie. (St. Évêque Théophane le Reclus. Principes fondamentaux de l'éducation orthodoxe.-K., 2002).

L'excès de connaissances les prive de qualité. L'impressionnabilité de la jeunesse doit être utilisée avec précaution, sans colère - en cherchant la repentance. (St. Bishop Ignatius Brianchaninov. Cherchez l'esprit en tout, pas les lettres. M., 2008)

Les vérités orthodoxes sont plus pertinentes aujourd'hui que jamais. Quiconque y reste ne pèche pas (Jean 3: 6). Le concept social de l'Église orthodoxe russe dit qu'il est nécessaire de résister hardiment au mal, une école sans éthique chrétienne détruit la société.

Les paroles du fondateur de la pédagogie russe, K. Ushinsky, ont maintenant acquis une connotation sociale particulière. La vraie science trouvera non seulement une opportunité de construire une éducation publique sur la base de notre religion populaire, mais chérira également cette fondation historique comme le plus grand trésor (Ped. soch., vol. 2. p. 57).

En appliquant partout le système de Bologne, le ministère de l'Éducation de l'Ukraine a pris une décision de compromis sur l'introduction du cours d'éthique chrétienne en tant qu'option par région (depuis 2006 à Kyiv, etc.).

Chaque jour, les médias nous donnent une nouvelle dose d'informations sur le thème de la jeunesse : délinquance, toxicomanie, alcoolisme, sida. La violence, le sexe, l'alcool, le tabac sont promus.

La principale source d'information sont les chaînes de télévision, et elles appartiennent aux oligarques.L'introduction d'une norme libérale de permissivité déforme le développement de l'individu.L'abandon imposé des enfants et des familles conduit à la mort.

Par conséquent, l'Église orthodoxe est aujourd'hui défiée par les forces du mal.

Le renouveau spirituel de la société ne viendra pas sans le renouveau de la famille selon le principe « Que ta volonté soit faite ! » Les parents chrétiens devraient expliquer cela à leurs enfants.

Il est gratifiant qu'il y ait un renouveau de l'orthodoxie dans le Donbass. Le nombre de paroisses a considérablement augmenté et des écoles du dimanche ont été créées dans de nombreuses églises. Dans le même temps, la propagande protestante-catholique s'intensifie considérablement.

Je soutiens l'opinion de l'Église Mère sur l'activation du travail missionnaire orthodoxe, en particulier parmi les jeunes.

En résumant l'expérience personnelle du travail missionnaire, nous pouvons proposer plusieurs directions principales:

Histoire locale;

Olympiades scolaires;

Conférences étudiantes ;

Voyages de pèlerinage ;

Salles de séjour pendant le temps parascolaire avec des conférences et des présentations de livres ;

camps de santé d'été ;

Archéologie ecclésiastique;

Journalisme orthodoxe.

Quiconque crée et enseigne, il sera appelé grand dans le Royaume des Cieux ! (Matthieu 5:19).

L'effet de l'église sera incroyable, c'est une lutte concrète contre le brûlage de la vie par les jeunes, une alternative aux discothèques et aux boîtes de nuit.

Le temple est une rampe de lancement vers l'avenir, consacré par Dieu !

S'élevant sur les exemples de l'Ecriture Sainte, par la prière, glorifiant les saints confesseurs, parlant des exemples positifs de l'histoire russe, nous contemplons l'amour divin, combattons le péché.

Dieu la Parole nous a donné la liberté de choix, la liberté en Dieu est la meilleure recette pour le péché, l'autre liberté de Satan !

L'éducation individuelle implique l'unité du corps et de l'esprit, la formation d'une personnalité intégrale et volontaire.

De nombreuses familles ont une Bible et des icônes à la maison, ce qui signifie que la société, à travers ses fondements, exige le renouveau des vérités chrétiennes.

Entendre cette demande est l'approche moderne du travail missionnaire orthodoxe et la principale innovation en matière de pédagogie. Une seule méthode d'éducation universelle est connue : l'entreprise, un exemple personnel de mentor ! C'est la base de la confiance des étudiants, de leur bonne volonté.

C'est avec de telles pensées que je m'adresse à mes collègues - enseignants orthodoxes d'Ukraine : allumer des lampes inextinguibles dans le cœur des jeunes. Les moindres gestes sur ce chemin sont une grande bénédiction pour la vie future des jeunes, et donc de toute la société !

Nos valeurs spirituelles sont traditionnelles : famille chrétienne, conscience, travail consciencieux, entraide communautaire, service à Dieu et à la Patrie !

Pour les mettre en œuvre, je propose d'intensifier les activités de la Société pédagogique panukrainienne.

Le but de l'éducation chrétienne est une approche personnelle de chaque élève et paroissien dans les écoles de l'église du dimanche, leur croissance spirituelle et morale.

Le développement d'un bon début, la réalisation de la Grâce de l'Église en tant qu'organisme communautaire vivant, sa transformation en une vision du monde, un mode de vie orthodoxe. C'est notre avenir et celui de nos enfants

Aide-nous, Seigneur, en éduquant les autres, à grandir spirituellement nous-mêmes !

Sergiy Kovalev , Master en Théologie

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En même temps, Dieu n'a pas destiné une seule femme pour chaque homme, la plupart des prêtres croient que le mythe des «moitiés» n'est rien de plus qu'une réticence à travailler sur soi et ses relations. Le mariage enseigne l'humilité, dans la famille, le mari et la femme apprennent à prendre soin l'un de l'autre, à écouter les souhaits du partenaire, à faire passer les intérêts de la famille avant les leurs.

Le mariage civil, disent certains membres du clergé, n'est pas un péché ou une violation de la morale, car les mariages se font au ciel, et non dans l'enceinte de l'état civil. Si Dieu a réuni ces personnes, leur a donné la possibilité de vivre ensemble, de partager un lit, de mener un ménage et une vie communs, ils se sont déjà mariés dans leur cœur et, devant le Tout-Puissant, ils sont les mêmes mari et femme que les époux mariés. .

C'est dommage que les jeunes d'aujourd'hui perçoivent souvent ces relations comme "méchantes" - un jouet, une relation d'essai. Comme, maintenant nous allons vivre un peu, si quoi que ce soit, nous allons nous disperser. La « cohabitation » non enregistrée doit être considérée comme le même mariage à part entière que toute autre forme de cohabitation, traitée avec le même soin et la même attention.

Il est faux de penser que le mariage dans l'orthodoxie est considéré uniquement du point de vue de la procréation. Dieu donne à chacun selon sa force : il y a aussi des couples sans enfant, mais en deviennent-ils une « fausse » famille ? L'essentiel est que le mari et la femme deviennent un tout, une seule chair. Cette union commence sur Terre, mais continue dans le Royaume des Cieux, le vrai mariage chrétien est éternel.

Le mariage d'un jeune couple dans le temple de Cosmas et Domian à Shubin (voie Stoleshnikov), à Moscou

Les guides spirituels disent unanimement que le mariage est basé sur l'humilité. Vous ne pouvez pas exiger d'une personne ce qu'elle n'a pas. Cela signifie-t-il que votre conjoint ne vous convient pas, vous devez détruire celui existant et en construire un nouveau ? Dans aucun cas. Outre des exemples très extrêmes (par exemple, lorsqu'un mari bat sa femme, l'un des partenaires est ouvertement antisocial, vivre avec lui est dangereux pour la vie et le psychisme), vous pouvez toujours trouver un compromis si vous maintenez l'amour, le respect et la compréhension .

La principale question à se poser au moment de se marier est : « Que puis-je donner à cette personne ? », alors que beaucoup demandent : « Que peut-il me donner ? Avec une approche aussi égoïste, il est très difficile de créer une union vraiment forte et de l'amener au fil du temps à l'état d'une institution solide, une petite Église, sanctifiée par le Seigneur.

Famille orthodoxe. Que devrait-elle être

La famille dans la vie de l'Église, ainsi que dans la vie de la société civile, occupe une place importante et fondamentale. La famille dans l'Orthodoxie s'appelle la "Petite Église". L'apôtre Paul compare la relation dans la famille avec la relation entre le Christ et son Église : « Femmes, obéissez à vos maris comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme, comme le Christ est le chef de l'Église, et Il est le Sauveur du corps. Mais tout comme l'Église obéit au Christ, les femmes obéissent à leurs maris en tout.

Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aussi aimé l'Église et s'est livré pour elle... Ainsi les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs corps : celui qui aime sa femme s'aime lui-même... C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront deux une seule chair…” (Eph. 5:22-33).

"Le sacrifice sans limites, l'abnégation sans limites du Christ - c'est la relation idéale dans le mariage. Et précisément cet amour, qui, selon les paroles de l'apôtre Paul, « dure longtemps, est miséricordieux, n'est pas envieux, n'est pas arrogant, n'est pas orgueilleux, ne se comporte pas violemment, ne cherche pas son bien, n'est pas irrité, ne se réjouit pas de l'iniquité, mais se réjouit de la vérité, couvre tout, croit tout, espère tout, endure tout et ne cesse jamais » (1 Cor. 13:4-8), est la base du mariage chrétien » (5:368) .

St. Jean Chrysostome écrit : « Apprécions l'unanimité dans la famille par-dessus tout, et nous ferons tout de telle manière et orienterons-la pour que la paix et le silence soient constamment préservés dans le mariage... Alors les enfants imiteront les vertus de leur parents, et il y aura du bien-être dans toute la maison.

Voulez-vous que votre femme vous obéisse, comme l'Église obéit à Christ ? Prenez-en soin vous-même, comme le Christ prend soin de l'Église. Là où mari, femme et enfants sont unis par des liens de vertu, d'harmonie et d'amour, il y a Christ parmi eux.

Si nous gérons ainsi nos maisons, nous pourrons alors gérer l'Église, car la maison est une petite Église. Ainsi, si les maris et les femmes sont bons, tout sera excellent...

C'est la force de la vie de nous tous, que la femme soit consubstantielle au mari ; il supporte tout dans le monde.

« La base d'une vie morale saine de la société et de sa vitalité est la famille. "Si au sein de cette unité sociale, les principes de base de la vie sont déformés, si ce grain de développement et d'ordre social est gâté, alors peu importe à quel point nous créons des formes artificielles, elles n'apporteront pas avec elles une vie saine pour la société." « Le désordre de la famille bouleverse », selon la remarque du grand saint Jean Chrysostome, « tout l'univers ». Et, inversement, "si les relations conjugales sont en ordre, alors les enfants sont bien élevés, et les serviteurs sont décents, et les voisins, et les amis, et les parents se réjouissent, et tout le monde est satisfait du consentement des époux".

St. Grégoire le Théologien écrit : « Regardez ce que le mariage sacré apporte à une personne. Qui a enseigné la sagesse, testé tout ce qui est sous le ciel, sur terre et dans la mer ? Qui a donné des lois aux villes, et avant même que les lois remplissent le forum, a donné des maisons, des palestres, des tables de fête ? Qui a réuni les chœurs de ceux qui chantaient dans les temples, qui nous a fait sortir de la vie animale originelle et a cultivé la terre, traversé les mers ? Qui a réuni en un ce qui était divisé, sinon le mariage ? Mais ce n'est pas tout. Nous sommes les mains, les oreilles, les jambes l'un de l'autre, par la bienfaisance du mariage, qui double nos forces et réjouit nos amis. Les soins partagés atténuent les difficultés, la joie partagée devient plus douce. Le mariage est un sceau d'amour qui ne peut être brisé. Ceux qui sont unis selon la chair sont une seule âme, dans l'amour mutuel ils aiguisent l'aiguillon de la foi, car le mariage ne s'éloigne pas de Dieu, mais le rapproche de lui dans la mesure où c'est Dieu qui nous l'a confirmé.

Selon St. Amphilochius d'Iconium : « Nous n'apportons pas d'inimitié entre la virginité et le mariage - au contraire, nous respectons les deux comme étant mutuellement bénéfiques. Glorieuse est la virginité, mais la vraie virginité, car même dans la virginité il y a des différences : certaines vierges se sont assoupies et se sont endormies, tandis que d'autres étaient éveillées (Matthieu 25:1-13). Le mariage est également digne d'éloges, mais le mariage est fidèle et honnête, car beaucoup ont conservé, et beaucoup n'ont pas conservé sa pureté.

L'archiprêtre Grigory Dyachenko dit : « Vous voyez donc, frères, à quel point le mariage chrétien est important et saint par son origine même de Dieu ! - il est important et saint, et selon son but, de servir de foyer béni de la race humaine, de source naturelle de bonheur familial et de médicament protecteur contre la corruption pécheresse de notre nature. Sa haute signification se révèle encore plus du fait que l'apôtre y montre l'image de l'union mystérieuse du Christ avec l'Église et l'appelle donc grand secret.

«Le métropolite Antoine de Sourozh note que« le mariage est un miracle sur terre. Dans un monde où tout et tout le monde est en désordre, le mariage est un lieu où deux personnes, grâce au fait qu'elles sont tombées amoureuses l'une de l'autre, deviennent une seule, un lieu où se termine la discorde, où commence la réalisation d'une vie. Et c'est le plus grand miracle des relations humaines : deux personnes deviennent soudainement une seule personne, deux visages soudainement, parce qu'ils sont tombés amoureux l'un de l'autre et ont accepté jusqu'au bout, complètement, se révèlent être quelque chose de plus qu'un deux, que juste deux les gens, ils se révèlent être l'unité.

Tout le monde doit y penser, car vivre séparément est douloureux, difficile, mais en même temps facile et habituel. Les intérêts mentaux et matériels, les goûts divergent, et donc il est très facile de se dire : je veux vivre dans ce qui m'intéresse. Qui vit pour le profit, qui vit pour la culture, qui vit pour se battre pour un idéal, mais je suis une unité autosuffisante, j'ai assez de moi-même, mais en fait cela se traduit par une dispersion de la société, une dispersion de l'humanité. En fin de compte, il ne reste rien de cette merveilleuse et merveilleuse unité qui pourrait exister entre les gens. Et le mariage, comme je l'ai dit, est le miracle de la restauration de l'unité là où elle peut être restaurée par le pouvoir humain...

Dans les Saintes Écritures, le mariage apparaît comme une expression de joie ultime, de plénitude ultime. Ce n'est pas la plénitude de la tranquillité, mais le triomphe de la joie et de l'amour. Son image la plus parfaite nous est donnée dans le soi-disant mariage de l'Agneau(Apoc. 19:7, 9), c'est-à-dire dans l'union, dans la joie de rencontrer Dieu, qui s'est fait homme, qui a donné toute sa vie, tout son être au monde, — avec la créature : quand tout est déjà accomplie, quand il n'y a plus d'opposition, quand Dieu et les hommes sont unis par une vie commune. Et cela ne se limite pas à l'homme, mais le dépasse et embrasse toute la création, de sorte que l'apôtre Paul a pu dire : Dieu sera tout en tous(1 Corinthiens 15:28).

Ailleurs, le métropolite Antoine de Sourozh compare la famille dans laquelle l'enfant est né à la Sainte Trinité : de tels états lorsque le Divin se confond avec le créé, lorsque le créé se dépasse, lorsque le Divin, se confondant avec le créé, joint le créé au éternel et le Divin. Et il dit que le seul sacrement de notre monde est le mariage ; le mariage, compris comme l'union de deux êtres qui se regardaient, s'aimaient de telle manière qu'ils ne se voient plus comme autre chose, un étranger, non pour voir l'autre comme nudité, mais pour voir l'autre comme beauté. Le mariage, selon les mots de ce saint, est le seul sacrement que le monde entier ait gardé depuis le moment de sa création et même depuis le moment de sa chute. Le mariage n'est pas une formalité, pas un rite, mais en quelque sorte un miracle qui permet à deux personnes de se regarder et de se dire : nous ne sommes plus deux, mais deux, nous sommes un, nous sommes deux, tout comme Dieu est le Trinité. Et quand un enfant apparaît, nous sommes une icône de la Sainte Trinité » (136 : 789, 790).

Selon l'archiprêtre Nikolai Pogrebnyak : « Dans le système traditionnel de valeurs d'une personne orthodoxe, la famille a toujours occupé une place prépondérante ; La vision orthodoxe de la famille en tant que petite église implique non seulement la relation conjugale établie par Dieu, mais aussi leur salut. Mais il faut ajouter que pour cela la petite barque familiale dans la mer orageuse de la vie doit suivre le même parcours que le grand navire de l'Église du Christ. Cette image se retrouve dans les écrits patristiques: «Le mariage non seulement n'interfère pas avec une vie charitable, mais contribue également grandement à apprivoiser une nature ardente, ne permettant pas à la mer de onduler, mais dirigeant constamment le bateau vers le quai», dit Saint Jean Chrysostome.

Compte tenu de l'importance fondamentale de la famille, de nombreux passages de l'Ancien et du Nouveau Testament donnent des conseils aux époux dans leurs relations familiales, ainsi que l'importance d'une épouse vertueuse pour la famille, par exemple :

« Aussi, vous les femmes, obéissez à vos maris, afin que ceux d'entre eux qui n'obéissent pas à la parole soient gagnés par la vie de leurs femmes sans un mot quand ils verront votre vie pure et craignant Dieu. Ne laissez pas le tressage extérieur des cheveux être votre parure, non pas une tenue dorée ou des parures dans les vêtements, mais l'homme le plus profond du cœur en incorruptible beauté un esprit doux et silencieux, qui est précieux devant Dieu. Ainsi, autrefois, les saintes femmes, qui avaient confiance en Dieu, se paraient elles-mêmes, obéissant à leurs maris. Alors Sara obéit à Abraham, l'appelant maître. Vous êtes ses enfants si vous faites le bien et n'êtes gênés par aucune peur. De même, vous les maris, traitez vos femmes avec prudence, comme avec le vase le plus faible, en leur témoignant de l'honneur, en tant que cohéritières de la grâce de la vie, afin que vos prières ne soient pas entravées. Enfin, soyez tous d'un même esprit, compatissants, fraternels, miséricordieux, amicaux, humbles d'esprit… » (1 Pierre 3 :1-8) ;

« Qui peut trouver une femme vertueuse ? Son prix est plus élevé que celui des perles ; le cœur de son mari a confiance en elle, et il ne sera pas laissé sans profit ; elle lui rend en bien, et non en mal, tous les jours de sa vie. Il extrait la laine et le lin, et travaille volontiers de ses propres mains. Elle, comme les navires marchands, tire son pain de loin. Elle se lève encore la nuit et distribue de la nourriture dans sa maison et ses servantes. Elle pense au champ, et l'acquiert ; du fruit de ses mains il plante une vigne. Il ceint ses reins de force et renforce ses muscles. Elle sent que son occupation est bonne, et sa lampe ne s'éteint pas même la nuit. Elle tend les mains vers le rouet et ses doigts saisissent le fuseau. Elle ouvre sa main aux pauvres et donne la main aux nécessiteux. Elle n'a pas peur du froid pour sa famille, car toute sa famille est vêtue de vêtements doubles. Elle fabrique ses propres tapis; le lin et la pourpre sont ses vêtements. Son mari est connu à la porte lorsqu'il siège avec les anciens de la terre. Elle fabrique des voiles et les vend, et livre des ceintures aux marchands phéniciens. La forteresse et la beauté sont ses vêtements et elle regarde joyeusement l'avenir. Il ouvre la bouche avec sagesse et une douce instruction est dans sa langue. Elle veille sur le ménage dans sa maison et ne mange pas le pain de l'oisiveté. Les enfants se lèvent et l'apaisent, - le mari, et la loue: "Il y avait beaucoup d'épouses vertueuses, mais vous les avez toutes surpassées." La beauté est trompeuse et la beauté est vaine ; mais une femme qui craint le Seigneur est digne de louanges. Donnez-lui du fruit de ses mains, et que ses œuvres soient glorifiées à la porte ! (Prov. 31:10-31).

En même temps, la Sainte Écriture dépeint également les vices d'une épouse négligente. Ainsi l'apôtre Paul condamne les jeunes veuves voluptueuses qui passent leur temps à ne rien faire (1 Tim. 5:5, 6, 11-13). Le livre des Proverbes dit : « Comme un anneau d'or dans le nez d'un cochon, une femme est belle et téméraire » (Prov. 11 : 22) ; « Une femme vertueuse est une couronne pour son mari ; mais honteux est comme la pourriture dans ses os » (Prov. 12:4) ; « Il vaut mieux vivre dans une terre déserte qu'avec une femme querelleuse et colérique » (Prov. 21:19) ; « Il vaut mieux vivre dans un coin sur un toit qu'avec une femme querelleuse dans une maison spacieuse » (Proverbes 25:24) ; « Des gouttes incessantes un jour de pluie et une femme querelleuse sont égales… » (Prov. 27 : 15). L'ancien poète grec Hésiode a écrit : « Il n'y a rien de mieux au monde qu'une bonne épouse. Et rien n'est pire qu'une mauvaise épouse.

"Les écrits des sages d'Israël (tout d'abord, le Cantique des Cantiques, ainsi que l'Ecclésiaste, les Proverbes de Salomon et la Sagesse de Jésus, le fils de Siracide) parlent de l'amour d'un homme et d'une femme dans le mariage comme la plus belle chose qui puisse exister dans la vie terrestre d'une personne. L'Ecclésiaste, qui considère tout comme vanité et ne se réjouit de rien, en substance, ne fait exception que pour le mariage ; il parle du mariage presque comme si c'était le seul point lumineux dans l'obscurité d'une vie vaine. Sirach apprécie également hautement l'importance du mariage, accordant plus d'attention à la façon dont la vie est empoisonnée par l'invasion du mal dans la vie conjugale ...

Les épîtres des Apôtres, comparant la relation dans le mariage avec la relation du Christ et de l'Église, exigent l'unité spirituelle des époux et parlent du rôle prépondérant d'un homme responsable de toute la famille devant Dieu. De plus, le Nouveau Testament mentionne à plusieurs reprises la nécessité de la fidélité conjugale.

Selon M. Grigorevsky: «En résumant les données des écrits patristiques concernant l'union conjugale, nous voyons que l'Église, s'en tenant à l'enseignement sur le mariage légué par la parole divine, croyait que l'essence de l'union conjugale était dans le mental. nature d'une personne, dans le sentiment d'amour et de disposition cordiale sincère qui se manifeste ici. Exprimé par l'un des premiers représentants de la littérature chrétienne, St. Ignace le porteur de Dieu, cette vision de l'essence de l'union conjugale court comme un fil conducteur à travers les œuvres d'autres St. pères et enseignants de l'église - Théophile d'Antioche, Clément d'Alexandrie, Origène, Grégoire le Théologien, Asterius d'Amasia, Cyprien de Carthage, Ilarius d'Amasia, St. Amrosius de Milan et les ordonnances apostoliques » (6 : 80).

Notons l'attitude de l'Église orthodoxe russe envers la famille et le mariage :

« Appréciant hautement l'exploit du célibat volontaire et chaste, accepté pour l'amour du Christ et de l'Évangile, et reconnaissant le rôle particulier du monachisme dans son histoire et sa vie moderne, l'Église n'a jamais traité le mariage avec dédain et condamné ceux qui, par désir de pureté mal compris, relations conjugales méprisées.

L'apôtre Paul, qui a personnellement choisi la virginité pour lui-même et appelle à l'imiter en cela (1 Cor. 7 : 8), condamne néanmoins « l'hypocrisie des faux parleurs, brûlés dans leur conscience, interdisant le mariage » (1 Tim. 4 : 2). , 3 ). Le 51e Canon des Apôtres dit : « Si quelqu'un... s'éloigne du mariage... non pas pour atteindre la continence, mais à cause de l'horreur, de l'oubli... que Dieu, créant l'homme, a créé l'homme, l'époux et femme, et ainsi, blasphémant calomniant la créature, soit il sera corrigé, soit il sera expulsé du rang sacré et rejeté de l'Église. Il est développé par les 1er, 9e et 10e canons du Concile Gangra : « Si quelqu'un condamne le mariage et abhorre une femme fidèle et pieuse qui copule avec son mari, ou la condamne comme incapable d'entrer dans le Royaume (de Dieu), qu'il être sous serment. Si quelqu'un est vierge ou s'abstient, s'éloignant du mariage, comme quelqu'un qui l'abhorre, et non pour la beauté même et la sainteté de la virginité, qu'il soit sous serment. Si quelqu'un de ceux qui sont vierges à cause du Seigneur s'élève au-dessus de ceux qui sont mariés, qu'il soit sous serment. Le Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe, dans sa décision du 28 décembre 1998, se référant à ces règles, a souligné "l'inadmissibilité d'une attitude négative ou arrogante à l'égard du mariage" ...

Pour les chrétiens, le mariage est devenu non seulement un contrat légal, un moyen de procréation et de satisfaction de besoins naturels temporaires, mais, selon les mots de saint Jean Chrysostome, « le sacrement de l'amour », l'unité éternelle des époux entre eux dans Christ. Initialement, les chrétiens scellaient le mariage avec une bénédiction de l'église et une participation conjointe à l'Eucharistie, qui était la forme la plus ancienne du sacrement du mariage...

La famille en tant qu'église domestique est un organisme unique dont les membres vivent et construisent leurs relations sur la base de la loi de l'amour. L'expérience de la communication familiale enseigne à une personne à surmonter l'égoïsme pécheur et jette les bases d'une citoyenneté saine. C'est dans la famille, comme dans une école de piété, que se forme et se renforce la juste attitude envers le prochain, et donc envers les siens, envers la société tout entière. La continuité vivante des générations, à partir de la famille, trouve son prolongement dans l'amour des ancêtres et de la patrie, dans un sentiment d'appartenance à l'histoire. Par conséquent, il est si dangereux de détruire les liens traditionnels entre parents et enfants, ce qui, malheureusement, est largement facilité par le mode de vie de la société moderne. La dévalorisation sociale de la maternité et de la paternité par rapport à la réussite des hommes et des femmes dans le domaine professionnel conduit à ce que les enfants soient perçus comme une charge inutile ; elle contribue aussi à l'aliénation et le rôle de la famille dans la formation de l'individu est exceptionnel, elle ne peut être remplacée par d'autres institutions sociales. La destruction des liens familiaux est inévitablement associée à une violation du développement normal des enfants et laisse une empreinte longue, dans une certaine mesure, indélébile sur toute leur vie ultérieure, le développement de l'antagonisme entre les générations. Le corps humain est une merveilleuse création de Dieu et est destiné à devenir le temple du Saint-Esprit (1 Cor. 6:19, 20). Condamnant la pornographie et la fornication, l'Église n'appelle nullement à abhorrer le corps ou l'intimité sexuelle en tant que tels, car les relations corporelles d'un homme et d'une femme sont bénies par Dieu dans le mariage, où elles deviennent une source de continuation de la race humaine et exprimer l'amour chaste, la communauté complète, «l'unanimité des âmes et des corps» des époux pour laquelle l'Église prie dans le rite du mariage. Au contraire, la conversion de ces relations pures et dignes, selon le plan de Dieu, ainsi que du corps humain lui-même, en un objet d'exploitation et de commerce humiliant, destiné à extraire une satisfaction égoïste, impersonnelle, sans amour et perverse, mérite condamnation ... »(« Principes fondamentaux du concept social de l'Église orthodoxe russe » adoptés par le Conseil des évêques de l'Église orthodoxe russe en 2000).

« Le début de la vie communautaire, c'est la famille. Ce n'est pas pour rien que le saint Apôtre Paul parle de la participation de la famille au sacrement de l'Église (voir Éph. 5, 23-33). Dans la famille, une personne acquiert l'expérience de l'amour de Dieu et du prochain. Les traditions religieuses, la structure sociale et la culture nationale de la société sont transmises par la famille. Le droit moderne devrait considérer la famille comme une union légale d'un homme et d'une femme, dans laquelle les conditions naturelles sont créées pour l'éducation normale des enfants. La loi est également appelée à respecter la famille en tant qu'organisme à part entière et à la protéger des destructions provoquées par le déclin de la moralité. Protégeant les droits de l'enfant, le système juridique ne doit pas nier le rôle particulier des parents dans son éducation, qui est indissociable de la vision du monde et de l'expérience religieuse » (« Principes fondamentaux de l'enseignement de l'Église orthodoxe russe sur la dignité, la liberté et les droits de l'homme » , adopté par le Conseil des évêques de l'Église orthodoxe russe en 2008).

Citons maintenant sur la question de la comparaison du mariage avec d'autres modes de vie : Dans "l'Instruction du prêtre orthodoxe aux jeunes mariés", il est dit : La première partie du champ durement conquis est la virginité, ceux qui l'aiment et la gardent incorruptible jusqu'à la fin de leur vie, et cela apporte des fruits au centuple de vertus dans le grenier du Seigneur. La seconde partie est l'abstinence du veuvage, et porte soixante fois ses fruits. Le troisième, ceux qui sont mariés, qui vivent pieusement dans la crainte de Dieu, portent du fruit trente fois » (126 : 34).

St. Jean Chrysostome écrit : « Voici trois modes de vie : la virginité, le mariage, la fornication. Le mariage est au milieu, la fornication est en bas, la virginité est en haut. La virginité est sacrée, le mariage est proportionnellement loué, la fornication est condamnée et punie.

Selon saint Ambroise de Milan : « Il y a trois formes de vertu de chasteté : la chasteté des époux, la chasteté du veuvage et la chasteté de la virginité. Nous ne louons pas l'un d'eux à l'exclusion des autres.

Le métropolite Antoine de Surozh note que : « Dans un ancien manuscrit de l'Évangile, il y a un endroit où ils demandent au Christ : « Quand viendra le Royaume de Dieu ? Et le Christ répond : « Le Royaume de Dieu déjà passé où deux ne sont plus deux, mais un.

On peut alors se poser la question : si le Royaume de Dieu est effectivement venu dans le mariage, alors quelle est la relation de ce Royaume avec une personne qui choisit une vie unique ? Il y a deux institutions dans l'Église qui semblent s'opposer l'une à l'autre : le mariage et le monachisme. En même temps, pour toute personne qui appartient à l'Église, en est membre, vit sa vie, il est bien clair qu'il ne peut y avoir de contradictions dans son être, son essence. Et de fait, si l'on réfléchit à la question du mariage et du monachisme dans leur essence, il devient clair que le mariage et le monachisme sont, pour ainsi dire, les deux faces d'une même Église. Dans le mariage, l'unité est frappante : deux unissent leur destin pour pouvoir parcourir ensemble tout leur chemin terrestre. Dans le monachisme, une personne s'écarte de cette proximité humaine personnelle, qui constitue la joie et la plénitude du mariage, comme en prévision du moment où Dieu va gagner, où tout ce qu'il y a de meilleur en une personne va gagner. Oui, un moine refuse cela, mais il ne refuse pas l'amour : premièrement, par amour pour Dieu, et deuxièmement, par amour pour une personne. Seule une telle personne peut devenir un moine qui a réalisé et perçu assez profondément la tragédie du monde, pour qui la souffrance du monde est si importante qu'il est prêt à s'oublier complètement pour se souvenir du monde qui souffre. , isolé de Dieu, en lutte, et pour se souvenir de Dieu lui-même, crucifié pour l'amour du monde. Ainsi, entrer dans le monachisme ne signifie pas s'évader du monde. Je me souviens du novice du monastère de Valaam, dont mon père spirituel m'a parlé. Il passa cinquante ans au monastère, mais n'accepta jamais d'être tonsuré. Il a traversé une vie d'ascèse, mais ne se considérait pas prêt pour le monachisme. Mon père spirituel, alors encore laïc qui cherchait sa propre voie, lui a demandé : « Qu'est-ce que le monachisme, qu'est-ce qu'un moine, pour que tu ne puisses pas le devenir, bien que tu mènes une vie monastique ? Et il répondit: "Un moine est une personne qui pleure et pleure de tout son cœur sur la douleur du monde, et je n'en suis pas encore venu à cela."

Comme vous pouvez le voir, tant dans le monachisme que dans le mariage, la racine de tout est dans l'amour, d'ailleurs, l'amour personnel, vivant, concret pour le monde dans lequel nous vivons, dans la conscience de sa tragédie, et en même temps (et cela affecte, peut-être, plus clairement , plus visible dans le mariage) - dans la joie que dans ce monde tragique il y a l'amour, il y a l'unité, il y a l'amitié, il y a de telles relations humaines qui en font non pas un enfer, mais un paradis possible .

Et ici, un grand rôle est joué à la fois dans le monachisme et dans le mariage. espoir, compris non seulement comme un rêve, mais comme un acte de foi exultante, de confiance. L'Ecriture Sainte nous dit que l'espérance est déjà un avant-goût de l'avenir (Rom. 8:24). L'espoir n'est pas un rêve que peut-être l'avenir ira mieux. Sur la base de l'expérience d'aujourd'hui (malgré sa tristesse et parfois son horreur), voyant qu'au milieu de ce jour plein d'horreur, la lumière brille, l'amour brûle, cette lumière brille vraiment dans les ténèbres et les ténèbres ne peuvent la vaincre par aucune force (Jean 1 : 5), nous sommes, par l'espérance, remplis de l'assurance qu'à la fin la lumière triomphera. C'est notre espérance, et c'est notre foi, et la victoire de l'amour peut grandir sur eux, tant dans le monachisme que dans le mariage.

IV Lectures éducatives diocésaines de Noël

"Prince Vladimir. Choix civilisé de la Russie"

Établissement d'enseignement budgétaire municipal secondaire

école secondaire №1

Valeurs chrétiennes en formation

traditions familiales dans la Russie moderne

Cours : "Orthodoxie et famille"

Enseignant MBOU école secondaire №1

Novy Ourengoï

Russkikh Vera Leonidovna

Expérience professionnelle 33 ans

Sans Dieu, une nation est une foule,

Unis par le vice

Soit aveugle soit stupide

Ile, ce qui est encore pire, est cruelle.

Et que quiconque monte sur le trône,

Parlant d'une voix haute.

La foule restera la foule

Jusqu'à ce que vous vous tourniez vers Dieu !

La Russie est depuis des temps immémoriaux un pays de la chrétienté orthodoxe. Son noyau national-linguistique à la pointe de la créativité a toujours professé la foi orthodoxe. La Russie a reçu tout le contenu principal de la révélation chrétienne de l'Orient orthodoxe et sous forme d'orthodoxie, en grec et en slavon. « Le grand bouleversement spirituel et politique de notre planète, c'est le christianisme. Dans cet élément sacré, le monde a disparu et a été renouvelé » (Pouchkine)

Avec l'adoption du christianisme, le peuple russe reçoit la vraie foi , vision du monde orthodoxe-chrétienne, écriture, littérature, écoles, État, droit. Cela explique l'abondance de qualités chrétiennes dans le peuple russe, qui sont souvent remarquées par les étrangers pratiquants qui ont eu de longs contacts avec les Russes. On peut dire librement que la foi orthodoxe est le berceau de la culture russe et l'éducatrice du caractère russe.

Peu de gens aiment quand quelque chose de nouveau leur est imposé, mais en même temps, ils respectent et acceptent les traditions. Si vous voulez maintenir l'ordre dans la famille. Tout le monde sait qu'en Russie, toutes les familles avaient leurs propres traditions, qui les unissaient, les rendaient fortes et fortes. Des changements ont eu lieu dans la Russie moderne. Ils ont évoqué les rôles originels des hommes et des femmes. Les femmes voulaient l'égalité : obtenir la même éducation que les hommes, la possibilité de décider pour qui elle aimerait voter, même les revenus devenaient à peu près égaux. La femme a cessé d'être la gardienne et l'homme le principal soutien et protecteur. L'antique destin de la femme, gardienne des traditions familiales, est reléguée au second plan. Les opinions sur le concept de "famille", sur la fidélité dans la famille et sur l'éducation des enfants ont également changé. De nombreuses traditions qui faisaient d'une famille une famille ont été perdues. De nombreuses familles à ce jour ressemblent davantage à des personnes qui vivent sous le même toit, tout en n'ayant rien en commun, voire parfois en ne se connaissant pas. Mais c'est la famille qui donne un sentiment de stabilité et de protection dès la petite enfance, que nous portons tout au long de notre vie consciente et que nous transmettons à nos enfants. Par conséquent, les traditions sont à la base du chemin de la famille, la famille est amicale, forte, qui a un avenir. Par conséquent, il est nécessaire de faire revivre les traditions, les traditions familiales. C'est bien s'ils plaisent à tous les membres de la famille, car ils sont capables de rassembler, de renforcer l'amour, d'inculquer le respect mutuel et la compréhension dans les âmes, ce qui manque tellement à la plupart des familles modernes. La tradition se traduit par des formes d'activité et de comportement qui se sont développées historiquement et se transmettent de génération en génération, ainsi que leurs coutumes, règles et valeurs correspondantes. Ce sont les traditions qui agissent comme un facteur de régulation de la vie des gens, c'est la base pour élever des enfants. L'éducation d'un enfant commence par la relation qui règne dans la famille entre les parents. Dans l'esprit des enfants, des habitudes similaires à celles des adultes, des goûts, des dépendances, des préférences se déposent bien avant que ne commence le processus de compréhension de ce qui se passe. Après tout, la construction du comportement des enfants suit l'exemple de la copie. Les enfants sont élevés non seulement par les parents en tant que tels, mais aussi par la vie familiale qui se développe. Vous pouvez vous attacher aux traditions familiales par l'exemple personnel des parents eux-mêmes. L'initiation à la culture et à la religion commence par la famille, l'enfant maîtrise les bases de la culture matérielle et spirituelle. Dans les conditions de la famille, des formes humaines de comportement se forment également: pensée et parole, orientation dans le monde des objets et des relations, qualités morales, idéaux. C'est la famille qui donne naissance au sens de la continuité des générations, et par là, à l'implication dans l'histoire d'un genre, et au développement des idéaux du patriotisme. La famille, ayant fourni la stabilité, révèle les capacités, les forces d'un membre de la famille. C'est une bonne tradition de discuter des questions de la vie familiale. Par exemple, quand au thé du soir, tous les membres de la famille parlent de ce qui leur est arrivé aujourd'hui, en plus de cela, ils discutent des plans pour le week-end prochain, l'essentiel est que les enfants expriment également leurs opinions. Une coutume utile consiste à analyser à haute voix vos propres erreurs, cela permet de procéder à une analyse impartiale des actions et de tirer les bonnes conclusions pour l'avenir. Les traditions familiales sont l'atmosphère spirituelle de la maison, qui se compose de : la routine quotidienne, le mode de vie, les coutumes et les habitudes des habitants. Plus les traditions étaient heureuses et plus la connaissance du monde dans la famille parentale était intéressante, plus le bébé aura de joie plus tard dans la vie. C'est une bonne tradition de célébrer les anniversaires, et la célébration ne doit pas seulement consister à manger quelque chose de savoureux, mais aussi à faire quelque chose de spécial et d'amusant. Pour les enfants, toutes les vacances sont inhabituelles et fabuleuses, la tâche des adultes est donc de s'assurer que l'enfant se souvienne le plus souvent possible de son enfance plus tard, lorsqu'il grandira et élèvera son bébé. C'est devenu une tradition dans ma famille de fêter le Nouvel An avec toute la famille (mes proches viennent de toutes les villes).

Les relations familiales sont avant tout des relations spirituelles. L'éducation des garçons et des filles était basée sur la compréhension que les relations sexuelles ne sont possibles qu'au sein de la famille et doivent être sanctifiées par une union bénie dans le sacrement du mariage. Garçons et filles étaient habitués à la pudeur par tout le mode de vie de la famille. Cependant, la base spirituelle des relations familiales a progressivement disparu avec la fermeture des églises et l'impact de l'idéologie athée. La perte de la base spirituelle de la famille, la crainte de Dieu, a progressivement conduit à des relations plus libres, plus précisément dissolues, dont il n'était pas encore courant de parler, au niveau social de telles relations étaient même condamnées. Pendant ce temps, les manifestations extérieures de la vie, telles qu'une augmentation du nombre de divorces, une augmentation du nombre d'avortements, témoignaient de la présence de problèmes dans les relations familiales. Dans une famille orthodoxe, tout le mode de vie est lié au calendrier de l'église.Dans le monde moderne, faites preuve de noblesse, d'hospitalité, de gentillesse et de capacité à comprendre et à subordonner même les soucis quotidiens et les problèmes personnels aux idéaux spirituels les plus élevés.

Le but de ces formes est de promouvoir la renaissance des meilleures traditions nationales d'éducation familiale. Aider la famille à comprendre et à façonner son système de valeurs de vie, aider les parents, les grands-parents et les autres membres de la famille à maîtriser les compétences de la pédagogie familiale créative. Dans l'éducation des enfants, la famille ne peut être remplacée par aucune autre institution sociale; elle joue un rôle exceptionnel dans la promotion de la formation de la personnalité de l'enfant. Dans la communication familiale, une personne apprend à surmonter son égoïsme, dans la famille, elle apprend "ce qui est bien et ce qui est mal". Dans la famille, l'enfant apprend les bases de la culture matérielle et spirituelle. En communication avec des adultes proches, l'enfant développe des comportements réellement humains: capacités de réflexion et de parole, orientation et activité dans le monde des objets et des relations humaines, qualités morales, valeurs de la vie, aspirations, idéaux. Un sens de continuité vivante des générations naît dans la famille, un sens d'implication dans l'histoire de leur peuple, le passé, le présent et l'avenir de leur patrie.

La manifestation visible de la vie de famille est le foyer. Le foyer est le lieu où se déroule la vie physique, spirituelle et spirituelle de la famille. La famille et le foyer sont une forteresse spirituelle pour nos enfants, qui les protège des tentations de ce monde. Que peuvent faire les parents pour aider leurs enfants à résister à ces tentations ? Chaque jour, nous devons être prêts à vaincre l'influence du monde avec une saine éducation chrétienne. Nous devons être suffisamment raisonnables pour utiliser tout ce qu'il y a de positif en elle à des fins éducatives. Tout d'abord, la famille devient une source d'amour pour les enfants. L'atmosphère de la famille influence fortement la formation de l'image spirituelle de l'enfant, détermine le développement des sentiments des enfants, la pensée des enfants. Cette ambiance générale peut être qualifiée de "mentalité familiale". Les enfants qui ont grandi dans une atmosphère d'amour le portent en eux plus loin, créant leurs familles, remplissant la terre de cet amour. L'amour est la seule force créatrice. Ainsi, la famille est créée comme une source d'amour et de pouvoir créateur pour toute l'humanité. Il n'y a pas d'amour - et toute méthodologie du processus éducatif est vouée à l'échec.

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