Druidisme et druides. Druides anciens et modernes : rituels mystérieux et capacités magiques Que pouvaient faire les druides ?

Druides. Où commencer. Comment devenir druide. Préparation et Initiation

C’est votre moment crucial lorsque vous acceptez l’Initiation. Préparez-vous à changer, à devenir nouveau... à partir de ce moment va commencer l'un des événements les plus importants de votre vie. Ici et maintenant, vous découvrirez sa nouvelle signification. C'est à partir de ce moment que vous recevez le droit légal d'être propriétaire, ami et frère de la forêt. Ce n'est qu'après l'initiation que vous pourrez fabriquer entièrement votre outil de travail de sorcellerie et accomplir des rituels. Comme on dit, tout est désormais entre vos mains. Si vous êtes venu avec une âme pure et un cœur ouvert, avec amour et respect, bonne chance à vous.

Shopping et préparatifs.

Ce dont vous aurez besoin pour commencer :
1. Sauge.
2. Un morceau de gaze. 20*20 cm plié en deux.
3. Sweat à capuche blanc ou vert en tissu naturel
4. Sel, huile végétale.
5. Feuilles sèches de bouleau et de tremble. (enfin, je pense que vous trouverez cette bonne chose ; les sudistes peuvent la remplacer par des feuilles d'érable et de chêne).
6. Lame. Encens d'église à grains fins.
7. Pot en fer. (Adaptons-le comme encensoir temporaire. Le café fera également l'affaire.)
8. Correspondances.
9. Sonnez.
10. Peintures colorées, de préférence des peintures à l'huile. Brosse.
11. Encens de conifères, vodka (250 grammes - litre), pain noir. Une tasse. Vin rouge.

2. Avant l'initiation.
Je vous conseille de ne pas vous précipiter et de vous initier. Allez dans la forêt pendant un mois, passez plus souvent du temps dans votre Lieu Sacré. Nettoyez-le si nécessaire, pratiquez les conversations et la nature. Devenez un avec lui. Et lorsque vous sentez que vous avez un amour pour la nature, et que cet amour est réciproque, passez à l'initiation. Laissez tout aller lentement et pour le bien, plutôt que rapidement et pour le mal. N'oubliez pas que la magie de la forêt est basée sur l'amour et le respect, et non sur la colère et le despotisme, qui ne mènent qu'à la dégradation personnelle et à l'autodestruction. Je le répète encore une fois, soyez avec un cœur ouvert et une âme pure, alors et seulement alors la nature vous révélera ses secrets, ses pouvoirs et ses bénédictions.

Chaque fois que vous entrez dans la forêt, essayez de ressentir, de ressentir l'esprit qui y règne. Ne commencez pas l'initiation avant d'avoir appris à ressentir cet esprit. Mais ne le contactez pas encore.

Voici quelques pratiques supplémentaires que vous pouvez pratiquer avant l’initiation. Même s'ils vous seront utiles plus tard.

2.1 Terre Mère et Lune/Soleil.
Venez à votre Lieu Sacré, déshabillez-vous (Plus c'est gros, mieux c'est. Idéalement, nu). Parlez aux arbres, préparez-vous à travailler. Allongez-vous sur le sol et ressentez votre unité avec lui. Vous êtes retourné auprès de votre mère et elle vous accepte avec joie dans ses bras. Vous vous allongez et des racines poussent hors de vous, allant quelque part au centre de la terre. Toute la saleté et la négativité s’écoulent de vous le long d’eux, allant dans l’abîme. Une mère attentionnée vous aide. Lorsque la négativité s'évacuera, vous ressentirez à quel point vous êtes rempli de la belle et vivifiante énergie de votre mère. Quand vous êtes clean, ne vous levez pas ! S’il y a le soleil ou la lune dans le ciel, sentez leurs énergies abaisser la terre et vous remplir également. Lorsque vous aurez terminé, vous ressentirez et comprendrez vous-même. Remerciez la terre et les luminaires, inclinez-vous profondément, habillez-vous et partez.
C'est ainsi que vous êtes purifié et rempli... utilisez vos énergies pour vos besoins et vos bénéfices, ainsi que pour le bénéfice des autres.

2.2 Frère Vent.
Lorsque le vent souffle dehors, faites la même préparation dans votre Lieu Sacré que lors du dernier exercice. Déshabillez-vous, tenez-vous droit, étirez vos bras sur les côtés, fermez les yeux et sentez la brise souffler agréablement sur vous. Ressentez l’unité avec lui et vous aurez le sentiment d’être entré en contact avec une sorte d’intelligence. Demandez-lui (poliment !!!) de s'intensifier et de fusionner de plus en plus avec lui. Après un certain temps, vous sentirez que le vent pénètre profondément en vous, tournant en vortex à l'intérieur de votre corps et aspirant la négativité et la méchanceté similaire dans des vortex qui quittent le corps et s'en vont pour toujours. Lui, comme la terre, vous sauve des ennuis et des maladies. En soufflant la saleté, il vous remplit de lui-même, vous apportant la bonté et la vie.
Vous comprendrez également quand terminer. Remerciez le vent, inclinez-vous profondément, habillez-vous et partez.

2.3 Feu.
Lorsque vous arrivez à votre Lieu Sacré, allumez un feu. Ramassez des branches pour le feu en marchant le long de la route. Au lieu du papier et des substances inflammables similaires, utilisez des feuilles et des herbes sèches. Déshabillez-vous et asseyez-vous devant le feu pour ressentir la chaleur évidente. Ressentez la parenté avec le feu. Regardez à l'intérieur de vous et non loin de votre cœur (enfin, c'est le mien) il y a un petit feu. Ressentez la parenté de votre feu avec le feu du feu. Commencez à allumer votre flamme jusqu'à ce qu'elle capture complètement votre corps et votre esprit, puis connectez-vous au feu du feu. 5 à 10 minutes dans cet état vous suffiront. Le feu consumera ce que le vent et la terre n'ont pas enlevé. Laissez le feu s'éteindre jusqu'au bout et les charbons s'éteignent d'eux-mêmes. Remerciez-le et, après avoir attendu l'extinction complète, partez.

2.4 Eau.
Si votre lieu sacré est traversé par un ruisseau ou une rivière ou est situé au bord d'un lac ou d'un autre plan d'eau, alors effectuez l'opération sur place. Sinon, allez dans un étang loin des endroits où se trouvent des gens. Préparez-vous comme si vous étiez sur un site sacré. Et assis nu sur le rivage, méditez sur le thème selon lequel l'eau donne vie à tout et emporte tout ce qui pourrait rester en vous. Lorsque vous vous sentez en partie eau, sautez dedans, plongez-vous dedans trois fois et sortez. Remerciez l'eau, inclinez-vous et partez.

Faites les exercices plus d’une fois… voire 10, 20 fois… pour le reste de vos jours, mais ne vous précipitez pas.

2.5 nettoyage par les arbres.
Venez au Lieu Sacré et demandez aux arbres lequel d'entre eux est un vampire et lequel est un donneur. Si vous ne comprenez toujours pas bien leur langue (même si au moment de l’initiation vous devriez être capable de communiquer couramment avec eux), je vous donnerai les arbres que j’utilise moi-même. Enlevez vos vêtements et parlez au sorbier (vampire). Embrassez le sorbier et restez dans vos bras jusqu'à ce que vous vous sentiez très fatigué et que vous ayez envie de vous endormir. Venez maintenant ou rampez, selon votre choix, jusqu'au pin (l'arbre des Magiciens), parlez-lui et serrez-le dans vos bras de la même manière. Lorsque vous vous sentez plein d'énergie et plus alerte que jamais, remerciez les arbres, habillez-vous et partez.

3.Initiation.

Vos actions commenceront à la maison. Prenez un bain chaud en essuyant votre corps avec un chiffon contenant du sel et imbibé d'huile végétale. Rassemblez tout ce dont vous avez besoin, fumigez-le d'abord avec de la sauge moulue mélangée à de l'encens à grains fins, et allez dans la forêt. Vous devez partir pour pouvoir être à votre Lieu Sacré une heure avant l'aube.
Lorsque vous approchez de la forêt, arrêtez-vous et écoutez. Attendez que tout reprenne vie après votre invasion et avancez. Cette fois-ci, ressentez l'être vivant qui règne sur la forêt, sentez-vous un avec la forêt. En chemin, ramassez du bois de chauffage - branches tombées, feuilles...
En arrivant au Lieu Sacré, changez de vêtements, allumez un feu, dessinez une croix celtique sur votre front (vous trouverez le dessin. Je ne sais pas dessiner. Ils me l'ont dessiné avant d'aller dans la forêt). Placez votre coupe remplie de vin sur la Pierre d'Autel à gauche, placez l'objet de Pouvoir (anneau ou ce que vous y avez choisi) au centre, allumez l'encens dans « l'encensoir » à droite.
A l'extérieur du cercle de pierres, déposez une offrande au Maître de la Forêt (encens de pin, vodka et pain).
Connectez-vous à l’esprit qui gouverne la forêt. À celui qui l'unit. Et lorsque vous vous connectez, commencez à l'appeler doucement et poliment... jetez les feuilles de bouleau et de tremble dans le feu et continuez à appeler le Maître de la forêt.
Lorsque l'esprit vient, demandez-lui sa dédicace, présentez-vous avec votre nom de sorcière (choisissez celui qui vous donnera un sentiment d'unité avec la forêt), dites-lui quels sont les cadeaux, etc. Dès que l'esprit accepte de vous donner l'initiation, quittez le cercle et coupez votre main ainsi que la branche d'arbre et mélangez votre sang en signe de fraternité. Demandez ensuite à l'esprit de donner une partie du pouvoir à l'anneau lors de l'initiation. L'Anneau vous confère désormais le Pouvoir du Maître de la Forêt. Remerciez l'esprit, remerciez les arbres, éteignez le feu, rangez les objets, enfilez la bague, changez de vêtements et rentrez chez vous sans vous retourner.
Vous avez pris l'initiation. Vous avez maintenant quelque chose qui n'est accessible ni aux gens ni aux autres magiciens.

Rituel des Brumes

(Remarque : un rituel assez simple, absolument non traditionnel, mais qui donne des résultats intéressants. Tout d'abord, il apprend au druide pratiquant à utiliser son intuition et à activer sa vision intérieure. Il ne faut pas s'attendre à ce que des esprits et des fantômes apparaissent. à vous lors de votre premier voyage. Écoutez simplement votre Soi intérieur et marchez le long de la frontière entre les mondes. En effectuant ce rituel, vous pourrez apprendre à mieux ressentir la frontière entre le nôtre et l'Autre monde, ce qui est très utile pour les rituels de le cercle annuel. En général, essayez-le. - environ.)

Ce rituel peut être effectué s'il y a du brouillard fréquent dans votre région. Il devrait vous aider à vous rapprocher de Manannan Mac Lir, gardien de la brume, souverain de Tir Na Nog et du puits de sagesse. Personnellement, lors de ce rituel, j'avais l'impression qu'un brouillard m'aspirait, comme si les Ancêtres m'appelaient à les rejoindre. Un jour, je les rencontrerai, mais cette fois je n'ai pas osé aller à un tel rendez-vous. Si possible, effectuez le rituel dans une zone entourée d'arbres. Personnellement, je l'ai passé dans le parc.

Attributs requis :

• Personnel
• Manteau
• Tout objet (pierre, bois) sur lequel est appliquée une double spirale
• Tout objet sur lequel est appliqué un trisquele
• Le pain comme sacrifice à l'Esprit de la Terre

La première action nécessaire est de sentir comment le brouillard s'épaissit autour de vous. N'oubliez pas que les Brumes sont une fissure entre des mondes, sans ciel ni eau. Concentrez-vous sur vos sensations, réalisez que vous êtes entre des mondes. Maintenant, vous devez enfiler votre robe.

Vous devez maintenant atteindre le centre des Trois Royaumes (Terre, Mer et Ciel).

Saisissez fermement l'objet Triskele dans votre main et procédez comme suit :

Penchez-vous et touchez le sol en disant : "J'ai les pieds sur terre"

Levez-vous et étirez vos bras sur les côtés - "La mer m'entoure."

Levez vos mains au-dessus de votre tête et dites : "Le ciel est au-dessus de moi"

Placez vos mains sur votre cœur et dites : "J'ai connu ces trois royaumes."

Travailler avec du brouillard :

Prenez le bâton et tapez-le trois fois sur le sol. Étendez-le ensuite devant vous de manière à ce qu'il soit parallèle au sol et enroulez-le trois fois autour de vous dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, comme si vous dispersiez du brouillard.

Tracez ensuite trois fois un cercle autour de votre tête avec votre bâton. (Ces mouvements ont leurs parallèles dans l'appel originel des royaumes. Le coup du bâton sur le sol établit le contact entre le druide et la terre, le mouvement suivant est le contact avec la mer (l'eau), et le suivant est le contact avec le druide. ciel (air).

Tournez ensuite vers le nord (la direction d’où venaient les Tuatha de Dannan).

Prenez le bâton et dessinez une double spirale dans les airs en prononçant les mots suivants :

"Manannan Mac Lir, Dieu de la Brume, Souverain de Tyr est sur vous,

Gardien des doubles portes de l'Autre Monde.

Je suis venu ici à la recherche de connaissances sur les brumes et d'autres mondes.

Je suis venu offrir des sacrifices à l'Esprit de la terre.

Je fusionne dans la compréhension et l'harmonie avec les trois grands royaumes.

Regarde-moi pendant que je voyage à travers les mondes des brumes,

protège-moi du mal pendant mon voyage dans l'Intermonde.

Accorde-moi, ô Manannan, la connaissance de ta source de sagesse,

d'où coulent cinq rivières, dans lesquelles tombent les noix de la connaissance,

dans lequel nage le saumon de la sagesse.

Je loue le Linceul de Tumanov,

Les brumes qui protègent l'Autre Monde

Un autre monde, où se trouve le Puits de la Sagesse

Puits de Sagesse, qui contient toutes les connaissances

La connaissance qui est la clé de nos vies

Nos vies dédiées aux Dieux

Aux dieux qui vivent dans l'Autre Monde

Un autre monde caché par les brumes

Je loue le Linceul des Brumes."

Faites un sacrifice à l'esprit de la Terre - rompez le pain et placez-le sur le sol, en offrant mentalement votre gratitude à la Terre.

La partie officielle du rituel se termine ici. Ce qui se passe ensuite dépend du praticien. Je me promène habituellement autour du site rituel, à la recherche des endroits où le brouillard est le plus dense et à l'écoute de mes sentiments. J'essaie de comprendre à quel point le monde enveloppé de brouillard est différent de notre réalité quotidienne.

Alors que je me prépare à partir, je termine le rite par une prière aux dieux et déesses des Tuatha Dé Danann pour m'avoir gardé en sécurité pendant mon voyage du monde des brumes vers mon monde natal.

John Gibson

Rituel de naissance

Ce rituel a été écrit pour l'Ordre du Chêne Blanc. Je ne prétends pas qu’il s’agisse d’une « véritable relique ancienne ». Il a été inspiré, mais non basé sur, Carmina Gadelica (ici, en particulier, les invocations originales du CG ont été modifiées). Cela m'est venu de mes ancêtres par l'intermédiaire de mon propre Immas.

La sage-femme ou un membre de la famille doit consacrer un chaudron rempli d'eau ou un puits, neuf copeaux ou branches consacrés de neuf arbres sacrés, et un bâton ou Arbre de Paix sont déposés sur l'autel de feu.

Autel de feu

Le feu sur l'autel du feu doit être allumé par le soleil passant à travers un cristal, une "pierre de tonnerre" (silex), par friction (en utilisant du gui écrasé comme amadou), ou par "Wildlife", c'est-à-dire un feu obtenu par un coup de foudre. Un feu allumé de l’une de ces manières est appelé feu sacré. Le chef de la cérémonie doit faire le tour de l'autel du feu trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, en déposant les offrandes - ghee, beurre ou huile végétale - dans le feu, en disant :

"Brigid ! Grande Déesse de la guérison et de l'inspiration.

Déployez votre cape de protection, car le moment de son tourment est venu.

Étalez également votre cape sur celle

Qui s'apprête à voyager d'un monde à l'autre."

Chaudron sacré

Ensuite, le chef de la cérémonie se rend au chaudron ou au puits et y verse de l'eau recueillie dans un autre puits sacré, ou de l'eau recueillie lors d'un orage, ou de l'eau bénie par la Pleine Lune ou le Soleil lors d'une Fête Sacrée (l'une des quatre Fêtes). de Feu), ou eau de mer, recueillie lors de la neuvième vague. L’eau collectée de l’une de ces manières est connue sous le nom d’eau sacrée.

Le responsable de la cérémonie fait trois fois le tour du chaudron, y verse de l'eau sacrée et visualise la transition d'une forme d'existence à une autre, d'un Océan d'Existence à un autre, de Vie en Vie, et dit :

"Comme la moitié de la lune, il/elle en est déjà sorti

monde et pas encore le prochain,

L’esprit passe du sein d’une existence au sein d’une autre.

Facilitez sa transition, ô Manannan.

Facilitez son chemin

pendant qu'il meurt dans l'Autre Monde.

Ouvrez grand pour lui les portes de ce monde,

afin que nous puissions bientôt voir son visage.

Bienheureux Manannan, fais-le !"

arbre sacré

Le chef de la cérémonie doit s'adresser à l'arbre sacré en disant :

« Sœur Arbre !

Un esprit qui se déplace sans effort entre les mondes,

Des sommets aux profondeurs, des profondeurs aux sommets,

Racine à branche, branche à racine.

Aidez à guider cet enfant dans son voyage.

d'un Monde à l'autre.

Envoyez-lui de la force et renforcez sa Vie."

Après la naissance, le placenta peut être offert à un arbre et le cordon ombilical enroulé autour de ses branches. Cet arbre sera plus tard un arbre spécial pour l'enfant et sa famille, le choix de cet arbre doit donc être fait avec un soin particulier.

Vers 1500-1000. avant JC e. Sur le territoire de l'Europe centrale et occidentale, où se trouvent aujourd'hui la Grande-Bretagne, la France, l'Irlande, la République tchèque et d'autres pays, régnaient les Celtes, tribus proches les unes des autres par la langue et la culture.

Les Celtes (les Romains les appelaient « Gaulois ») étaient considérés comme l’un des peuples européens les plus guerriers. Avant le début de la bataille, ils poussèrent de grands cris et soufflèrent des carnyx - des instruments à vent avec une cloche en forme de tête d'animal. Avec un bruit si fort et peu agréable, ils effrayèrent l'ennemi avant le combat.

De nos jours, la littérature et l’industrie cinématographique présentent injustement les Gaulois comme une tribu barbare toujours buveuse et casquée à cornes. Un contemporain des Celtes, Aristote, parlait d’eux comme d’un peuple « sage et habile ».

Les paroles du philosophe grec ancien respecté sont confirmées par des découvertes archéologiques indiquant que les Celtes possédaient une poterie et un travail du métal bien développés, et qu'ils construisaient également de puissantes structures défensives et de belles structures architecturales.

De nombreux chercheurs pensent que ce sont les Celtes qui, conquérant de nouveaux territoires, ont apporté avec eux des technologies avancées à la civilisation européenne primitive.

Druides antiques

Les druides, prêtres entre les mains desquels étaient concentrés la religion, l'éducation et le pouvoir judiciaire, jouissaient d'une énorme influence parmi les tribus celtiques. Les druides étaient à la fois clercs, guérisseurs et chroniqueurs. Ils furent la force motrice qui conduisit le peuple celtique à remplir sa haute mission.

Presque toutes les informations sur les druides proviennent d’ouvrages gréco-romains anciens, notamment les Notes sur la guerre des Gaules de Jules César, dans lesquelles il raconte comment il a conquis la Gaule.

Dans les écrits du commandant, les druides sont décrits non seulement comme des prêtres, mais aussi comme des hommes politiques, des scientifiques, des gardiens de légendes et de poèmes qu’ils confiaient en secret à leurs élèves.

Il y a quelques milliers d'années, il existait en Europe plusieurs centaines d'établissements d'enseignement druidique, dont les meilleurs étaient considérés comme Tara, Oxford, Iona et Anglesey.

Le plus souvent, des jeunes capables issus des couches supérieures de la société sont devenus des néophytes de l'ordre. Les druides ont initié les aristocrates gaulois aux secrets de la nature, leur ont donné des connaissances approfondies dans le domaine de l'astrologie et de l'astronomie et leur ont inculqué un sentiment de patriotisme militaire. Malgré le fait que les druides eux-mêmes n'étaient pas astreints au service militaire, ils cultivaient habilement un esprit guerrier chez les jeunes.

Ils gardaient soigneusement leurs connaissances, ils enseignaient donc uniquement oralement et les cours eux-mêmes se déroulaient loin des gens : dans des grottes, des forêts et des gorges rocheuses.

César dans ses Notes suggère que la principale raison pour laquelle il était interdit aux étudiants de prendre des notes était la réticence des druides à rendre publiques leurs connaissances secrètes, afin de ne pas perdre leur influence. De plus, c’est ainsi que les élèves ont développé et renforcé leur mémoire.

On sait qu'entrer dans la caste des prêtres druides n'était pas du tout facile : les candidats passaient d'abord l'épreuve de la solitude en forêt, puis étudiaient pendant au moins 20 ans dans les forêts sacrées de chênes celtiques.

À la fin de la formation, chaque étudiant devait connaître par cœur environ 20 000 poèmes. Selon les règles de l'université, il était interdit aux enfants de moins de 14 ans de communiquer avec leurs parents.

L'unité avec la nature et la capacité de contrôler ses forces sont les principaux aspects de la formation des futurs druides. La puissante caste des prêtres celtes transmettait également à ses élèves le savoir de la sorcellerie et de la magie.

De nombreux rituels druidiques étaient associés à la forêt. Les gens croyaient que dans les bosquets sacrés se manifestaient les capacités extraordinaires des prêtres : là, ils se transformaient en animaux, devenaient invisibles, prédisaient l'avenir et changeaient le temps.

Les druides traitaient les arbres comme des êtres animés, les comparant aux humains. L'arbre occupait une place particulière dans leur pratique cultuelle : cet arbre était considéré comme porteur de connaissance et de sagesse. C'est peut-être pour cela que les prêtres passaient la plupart de leur temps dans les chênaies.

Le gui dans les rituels

Dans les rituels druidiques, une place d'honneur était accordée au gui, qu'ils considéraient comme un symbole d'immortalité, de fertilité féminine et de force masculine.

Le processus de collecte du gui était un événement important pour les druides : d'abord, ils passaient beaucoup de temps à choisir un buisson approprié, puis le coupaient avec une faucille dorée à un certain moment calculé astronomiquement - tout cela se passait en présence d'un grand nombre de personnes qui avaient subi une purification et exécuté des danses rituelles.

Pour éviter que la plante ne perde son pouvoir magique, elle ne doit pas toucher le sol, c'est pourquoi les druides ont soigneusement ramassé le gui coupé avec un foulard blanc. Le processus de collecte du gui était accompagné de l'abattage de deux taureaux blancs et d'une prière de louange aux divinités.

Rituel de sacrifice

César a écrit dans ses écrits que les sacrifices étaient populaires parmi les druides gaulois. Selon lui, les druides ne pouvaient compter sur l'aide de leurs dieux que s'ils sacrifiaient une personne. La victime était choisie parmi les prisonniers, les condamnés ou même les innocents.

L'historien et géographe grec ancien Strabon a décrit le rite druidique du sacrifice humain lors d'un rituel prophétique : la victime destinée à être sacrifiée était poignardée dans le dos avec une épée, puis l'avenir était prédit pendant son agonie.

Néanmoins, la plupart des chercheurs pensent que les Celtes n'ont eu recours aux sacrifices humains que dans des cas particuliers - lorsque leurs tribus étaient en danger. Un tel cas fut l’invasion des Romains en territoire celtique. C'est pourquoi les druides de cette époque sacrifiaient souvent des personnes, essayant d'obtenir le soutien de leurs dieux dans les batailles. Ceci est confirmé par des découvertes archéologiques remontant à la période de la conquête romaine de la Gaule.

Par exemple, il n’y a pas si longtemps, le corps bien conservé d’un jeune homme a été retrouvé dans une tourbière du nord-ouest de l’Angleterre. Les scientifiques ont pu découvrir que la victime avait d'abord reçu un coup violent à la tête avec une hache, puis un nœud coulant était attaché autour de son cou et sa gorge avait été tranchée avec un couteau.

Du pollen de gui a été trouvé sur le corps de l'homme, les chercheurs ont donc lié le meurtre aux druides utilisant la plante lors de sacrifices.

On pense que l'homme assassiné appartenait à une classe riche, comme en témoignent sa coupe de cheveux soignée, sa manucure et son physique, typiques d'une personne non engagée dans un travail physique.

En sacrifiant une personne de la noblesse celtique, les druides comptaient très probablement sur l'aide des dieux dans les batailles les plus importantes de la période d'avancée active des troupes romaines au plus profond de la Grande-Bretagne. D'une manière ou d'une autre, ces sacrifices furent vains : en 60 après JC. e. Les Romains s'emparèrent de l'île de Mona - la citadelle sacrée des druides britanniques - tuant tous les défenseurs de l'île et détruisant les bosquets sacrés des druides.

Cannibalisme des anciens druides

L'ancien écrivain romain Pline l'Ancien assurait dans ses œuvres que les druides mangeaient de la chair humaine. Ce fait est confirmé par la récente découverte choquante d'archéologues dans une grotte du Gloucestershire, dans l'ouest de l'Angleterre.

Les ossements d'environ 150 personnes y ont été découverts, tués, selon les scientifiques, vers le milieu du Ier siècle après JC. e. armes lourdes et tranchantes à des fins sacrificielles. L'un des fémurs trouvés était fendu - les archéologues suggèrent que cela a été fait pour en extraire la moelle osseuse.

Des traditions qui ont survécu jusqu'à ce jour

Étonnamment, certaines fêtes modernes, ainsi que les actions que nous accomplissons par habitude, sont une continuation des rituels des anciens druides. Par exemple, la fête de Samhain - le jour où les forces surnaturelles font le tour de la terre - est considérée comme le prédécesseur d'Halloween, célébrée aujourd'hui.

La coutume de s'embrasser sous le gui à Noël remonte à la célébration par les druides du jour du dieu Yule. Les symboles de Pâques dans la culture de certains pays - les œufs colorés et le «lapin de Pâques» - s'expliquent par les honneurs traditionnels de la déesse Istara (son totem, signifiant la fertilité, était le lapin, et les œufs étaient le symbole d'une nouvelle vie).

La tradition consistant à attribuer des étoiles d'or et d'argent aux étudiants les plus intelligents est également considérée comme l'une des traces de la culture celtique qui a survécu jusqu'à nos jours. Même l’habitude de toucher du bois, pour ne pas effrayer la chance, fait peut-être écho à la vénération des druides pour les arbres.

Druides modernes

Il existe aujourd'hui plusieurs organisations druidiques en Europe. En Irlande, il existe un ordre ouvert des druides d'Usneha, qui dispose également d'un bureau de représentation en Fédération de Russie.

En Grande-Bretagne, il existe l'Ordre des Bardes, Ovates et Druides (en abrégé OBOD). Selon la première version, la communauté doit son origine à l'Ancien Ordre des Druides, créé en 1781 par G. Herl. Selon d'autres sources, l'organisation OBOD aurait ses racines dans une société fondée par J. Toland en 1717.

L'Ordre britannique des druides opère également en Angleterre. L'organisation, fondée en 1979 par F. Shallcrass et E. Restall Orr, compte environ 3 000 membres. Les fondateurs de la communauté sont convaincus que les traditions druidiques doivent être constamment modifiées, en tenant compte des caractéristiques des nouvelles générations.

Il existe également des organisations druidiques aux États-Unis et au Canada. En Amérique du Nord, par exemple, leur mouvement a commencé comme une plaisanterie : en 1963, l’administration du Carleton College, dans le Minnesota, a exigé que les étudiants fréquentent l’église, en réponse à quoi les étudiants ont créé une communauté appelée les Druides réformés d’Amérique du Nord. Plus tard, l'organisation a pris un caractère plus sérieux, devenant une religion néo-païenne.

Selon des informations non confirmées, cette société compterait aujourd'hui environ 5 millions de personnes. Ils accomplissent leurs rituels avec des éléments de spiritualisme sur des autels faits de pierres qui n'ont jamais été touchées par les humains auparavant. De cette organisation sont issus bien d'autres, dont l'Arn Draiocht Fein (traduit par « notre propre Druidisme »), fondé par A. Bonewitz, et le Henge Keltria.

À propos, des communautés druidiques opèrent également sur le territoire de notre pays. Certes, la plupart d’entre eux ressemblent davantage à des sectes avec des danses sauvages autour du feu à moitié nues et des contributions financières incompréhensibles.

Ainsi, même si vous désirez ardemment mettre le pied rapidement sur le chemin de l'illumination, maîtriser les compétences de sorcellerie, en général, devenir druide, essayez tout de même de rester vigilant lors du choix de l'organisation dont vous décidez de rejoindre les rangs.

Tous les peuples indo-européens au début de leur développement avaient une structure similaire - un système de castes, qui comprenait trois groupes principaux : les prêtres, les guerriers et les artisans (agriculteurs). En même temps, au départ, c'étaient les prêtres qui se tenaient à la tête du peuple - les plus sages et les plus justes. L'histoire nous a apporté des preuves de l'existence de brahmanes indiens et de mages slaves, mais les plus célèbres aujourd'hui sont peut-être les druides, les prêtres du peuple celtique. On pense que le pouvoir que possédaient les Celtes (à en juger par les faits historiques et les preuves légendaires) était dû aux druides. Les druides étaient des prêtres, des enseignants, des guérisseurs, des poètes, des musiciens et des gardiens de connaissances anciennes. Pas un seul événement dans la vie des Celtes n'a eu lieu sans leur participation. Nous en savons beaucoup sur eux, mais même ce que nous savons ne répond pas à la question principale : quel est leur secret ?

Un peu d'étymologie

Pline dit que Drus, le mot grec signifiant « chêne », est la racine étymologique du mot « druide ». Dans la littérature, on retrouve souvent le même lien, venant des noms de chêne dans d’autres langues : dervo-(Galish), dur(Irlandais), rosée(Gallois) derv(Breton). Il existe de nombreuses autres opinions concernant l’origine du mot « druide ». Peut-être que la personne qui s'est le plus rapprochée de cette énigme était Françoise Leroux, qui dans son livre sur les druides les appelle dru-large-es, « très érudit ». Verbe latin vider("à voir"), gothique avec et germanique avec(« savoir ») montrent l'essence du concept de « druide ». Ainsi, un druide est quelqu'un qui sait.

Comme le dit l’ancienne sagesse répétée par Francis Bacon, savoir, c’est pouvoir.

Que pouvaient faire les druides ?

Ils pouvaient, par leur simple présence ou par quelques mots, apaiser des hommes armés en colère prêts à se lancer dans la bataille.

C'est ce qu'en dit Diodore de Sicile, historien grec du Ier siècle. BC : « Ils sortent souvent entre des troupes alignées en bataille, menaçantes avec des épées, hérissées de lances, et les apaisent, comme pour apprivoiser des bêtes sauvages. »

Autre exemple tiré des légendes irlandaises : « Devant nous, à l’est, j’ai vu dehors une autre armée. Un homme calme et respectable, aux cheveux blancs, marchait à sa tête. Il est vêtu d'une robe d'un blanc éclatant, bordée d'argent pur ; sur son corps se trouve une belle tunique blanche ; la poignée en argent clair de son épée est visible sous son manteau, et il porte un bâton de bronze sur son épaule. Sa voix est aussi douce que la musique ; son discours est fort et clair... De la colère de tous les hommes du monde, du lever au coucher du soleil, il s'humilierait avec trois paroles aimables..."

On pense que les druides savaient prédire l’avenir par des signes et des présages. Cicéron, par exemple, a écrit que le roi druide galate Deiotarus comprenait les signes donnés par les oiseaux. Les légendes parlent souvent du merveilleux don des druides de déterminer l'issue des batailles par des signes et de voir l'avenir à travers le voile du temps.

Il existe des preuves (qui, bien sûr, peuvent être ou non de la fiction) sur l'incroyable pouvoir des druides sur les éléments : la terre, l'eau, l'air, le feu. Les légendes racontent que les druides pouvaient communiquer avec les âmes des arbres et collaborer avec les elfes et les gnomes. Ils pourraient arrêter un tremblement de terre et provoquer une tempête.

C'étaient des médecins et des guérisseurs. Ils connaissaient les propriétés subtiles des plantes médicinales, ils savaient soigner par la musique, les mots, le toucher et même la présence. Pline écrit : « Ils appelaient le gui par un nom signifiant « celui qui guérit tout »... Ils croient que le gui, s'il est transformé en boisson, guérit le bétail de l'infertilité et sert de remède contre tous les poisons. Olliach, « guérisseur de tous », est ce que la tradition galloise appelle le gui.

Ils croyaient aux propriétés curatives du sommeil, connaissaient de nombreux sorts de guérison et, comme en témoigne le mythe du dieu Nuada, utilisaient la chirurgie. L'une des légendes irlandaises dit : « Cet homme a la force et la sagesse d'un guérisseur, l'art de guérir les blessures, la capacité de vaincre la mort et de vaincre toute maladie... Il a reconnu la maladie d'une personne grâce à la fumée qui sortait de sa maison. , ou par ses seules expirations. » .

Comment devenir élève des Druides ?

Les Druides choisissaient leurs disciples en fonction des qualités de leur cœur et des signes qui accompagnaient leur destinée. La sagesse ne pouvait être acceptée que par une personne dotée d'une âme noble, qui n'était pas capable d'utiliser la connaissance pour son pouvoir et ne voulait pas la déformer, c'est pourquoi il était interdit d'écrire l'enseignement. En conséquence, lorsque les druides ont complètement disparu du radar de la civilisation européenne vers les Xe et XIe siècles, ils ont emporté avec eux à la fois leur sagesse et leur magie.

Les druides avaient peut-être leurs propres étapes de formation et d'initiation. Géographe et historien grec ancien du 1er siècle. ANNONCE Strabon écrit : « Parmi toutes les tribus gauloises, d'une manière générale, il existe trois groupes de personnes particulièrement vénérées : les bardes, les devins et les druides. Les bardes sont chanteurs et poètes, les devins s'occupent des rites sacrés et étudient la nature, tandis que les druides, en plus d'étudier la nature, s'occupent également de l'éthique... » Il existe des sources qui disent que les bardes, les devins (que l'on appelle parfois ovates) et les druides sont une dédicace en trois étapes.

Les bardes, selon la légende, avaient le pouvoir de se taire et le pouvoir de parler. Ils étudiaient les rythmes, les sons et les proportions. Ils ont appris les flux d'énergie dans la nature, ont ressenti sa musique et ont eu la capacité de transmettre cette musique. Ils connaissaient la magie du son, la magie des mots et des images. Ils ont appris de la nature et ont absorbé ses sons de tout leur être.

Les devins, ou ovates, pourraient représenter la deuxième étape de l'initiation aux druides. En plus des mystères de la nature, ils ont étudié le grand pouvoir de la pensée, qui brise les frontières de l'espace et du temps, détruit les obstacles et ouvre de nouveaux horizons. Ils prédisaient l'avenir par des signes et des symboles, ils pouvaient capter les plus petits signes de la vie et de la condition de l'homme, de la nature et de l'univers. On peut rire des histoires ridicules sur la capacité de prédire l'avenir, comme le faisaient les Romains, mais au 1er siècle après JC, les devins celtes, selon Corneille Tacite, prédisaient la fin de Rome : « Obsédés par des superstitions absurdes, les druides racontaient leur que... un incendie destructeur avait détruit le Capitole, et cela montre clairement que les dieux sont en colère contre Rome et que la domination sur le monde doit passer aux peuples vivant de l'autre côté des Alpes.

Les druides eux-mêmes constituent le niveau le plus élevé qu'une personne mérite après de nombreuses années d'études (selon diverses sources - au moins 20).

Ils étaient les conseillers et les mentors des rois. Divers mythes en parlent, dont le plus célèbre et le plus vénéré est le mythe du Grand Merlin.

Selon les légendes de Grande-Bretagne et de Gaule, selon le témoignage de Geoffroy, l'archidiacre de Monmouth, Merlin était un grand druide - magicien, clairvoyant et diseur de bonne aventure. Il était le mentor du légendaire roi Arthur, qui devint le symbole du souverain accomplissant la volonté du Ciel sur terre.

Voici ce qu'écrit Geoffroy de Monmouth dans « Histoire des Britanniques » (début du XIIe siècle) à propos de l'origine de Merlin : « Le roi étonné ordonna que Maugantius soit convoqué auprès de lui afin qu'il explique si ce que disait la femme était réel. possible. Maugantius, amené à Vortegirnu, après avoir entendu tout dans l'ordre, lui dit ceci : « Grâce aux livres de nos philosophes et à de nombreux ouvrages historiques, j'ai appris que beaucoup de gens sont nés de cette façon. Car, parlant de la divinité de Socrate, Apulée rapporte qu'entre la lune et la terre vivent des esprits désincarnés, que nous appelons incubes. En partie, ils ont la nature humaine, en partie ils ont la nature des anges et, quand ils le souhaitent, ils prennent une forme humaine et se combinent avec nos femmes. L’un d’eux, peut-être, s’est présenté devant cette femme et a donné naissance à ce jeune homme en elle.

Mais le don de Merlin, comme le disent les légendes, n'était pas basé sur ses capacités personnelles ou sur l'exercice. Dans l'un des dialogues de l'Histoire des Bretons, Merlin parle de l'esprit qui le guide tout au long de la vie en vue d'une grande mission et de grandes actions : « De tels secrets ne peuvent être révélés que si cela est absolument nécessaire. Car si je les avais exposés pour m'amuser ou pour plaire à ma vanité, l'esprit qui m'éclaire se serait tu en moi, et si le besoin s'en était fait sentir, il m'aurait quitté.

Les druides sont-ils partis ?

Il y a plus de légendes sur les druides que de vérité, plus de fiction que de faits, plus de contes de fées que de données scientifiques. Mais alors que le Nouvel An celtique arrive et que les jeunes inspirés par le mouvement de la mode se précipitent pour éclairer de nouvelles lumières, aujourd'hui, mille ans après le départ des derniers magiciens du peuple celtique, il semble que des portes invisibles s'ouvrent de notre monde vers le monde sacré des Druides. Dans de tels moments, nous aimerions demander à Merlin et aux grands druides d'Armorique et d'Ulster de nous donner la force d'aider ceux que nous aimons et de défendre ce en quoi nous croyons.

Mais les druides ont disparu depuis longtemps...

C'étaient probablement des gens formidables, des magiciens et des enseignants. Selon les légendes et les contes, chacun d'eux atteignit Toula, l'île de la perfection, et put y séjourner, au pays de la Félicité. Mais les légendes disent qu'ils sont de retour. Pour le bien de ceux qui restent, des gens ordinaires qui marchent lourdement à travers le cercle d'Abred - un monde où une personne doit passer par tous les degrés d'épreuves et atteindre Gwynwood, le cercle de lumière.

Qui sont-ils, les druides ? Où sont-ils arrivés à notre « civilisation » et pourquoi l’ont-ils quittée dix siècles avant nous ? Ou peut-être qu’ils ne sont pas partis ? Peut-être qu'un homme en robe blanche est en train de jeter un sort sacré quelque part sur une île lointaine, où aucun train, aucun bateau, aucun avion ne peut atteindre ? Peut-être attend-il un nouvel élève, un nouveau barde et devin ? Peut-être que le Grand Merlin se réveille déjà, et que sa harpe sonne et appelle quelque part...

Saint Patrick - Héritier des Druides Patrick est le saint, baptiste et patron le plus vénéré de l'Irlande. Des sources irlandaises, bien que beaucoup plus tardives, marquent le début de l'activité de Patrick en 432, sa mort avec deux dates : 461 et 493. Selon une vieille légende, c'est lui qui, à l'aide de l'exemple d'un trèfle, aurait expliqué aux druides la signification de la Trinité - Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Cependant, selon une autre interprétation, le trèfle expliquerait l'ancienne doctrine druidique sur l'existence de trois cercles du monde - Sugant, Abred et Gwynwood. Il venait d'une riche famille gauloise. À l'âge de dix-sept ans, il tomba parmi des voleurs et fut vendu comme esclave en Irlande. Fuyant l'Irlande, Patrick s'est retrouvé en France, où, vivant dans un monastère pendant 12 ans, il a étudié la religion sous la direction de l'évêque français Saint-Germain. Selon la légende, à son retour en Irlande, il bat les druides du roi Loegaire dans une compétition : « il est le premier à allumer le feu sacré et les bat dans des compétitions magiques, démontrant son pouvoir suprême sur le monde de la lumière et des ténèbres, le feu et de l'eau." Et, comme il était dit dans l'ancien manuscrit, lorsque le peuple irlandais reconnut l'intégrité de la foi et que Loegaire et ses druides furent étonnés des grands miracles et merveilles accomplis par Patrick, alors ils crurent et commencèrent à accomplir la volonté de Patrick. Un mystère important est lié à Patrick et aux Celtes : pourquoi sur l'île, où existaient les centres les plus puissants du druidisme et un fort pouvoir royal, la nouvelle foi a-t-elle été acceptée sans effusion de sang et sans résistance ? Le christianisme irlandais en général est devenu une page particulière de l’histoire des mondes celtique et chrétien. « Le christianisme sur l'île a pris sa propre forme, qui était à bien des égards différente de la forme commune. Les moines irlandais avaient une tonsure spéciale et calculaient le cycle de Pâques différemment de ce qui était prévu par Rome et était généralement accepté. Mais la principale différence résidait dans l'organisation même de l'Église et des croyants irlandais, qui, peu de temps après l'adoption du christianisme, se sont établis sur un seul principe : les monastères et leurs communautés ou, comme disaient les Irlandais, les « familles ». » Saint Patrick était une étoile de première grandeur dans la brillante galaxie des « étranges saints celtiques », si étranges que, par exemple, Saint-Patrick était une étoile de première grandeur. Jérôme traite les Irlandais de schismatiques, les papes exhortaient souvent les rois anglais avec des bulles à exterminer « ces méchants », et leurs évêques ne reçurent l'investiture de Rome qu'au moment de l'invasion anglaise » (T. Moore). Les moines irlandais étaient remarquablement tolérants envers l’ancienne foi ; De plus, ils enregistraient minutieusement les légendes et les sagas de leur peuple dans leurs scriptoriums. Sans leur travail, ces légendes ne nous seraient probablement pas parvenues. Il est étonnant qu'ils entretenaient des relations avec les filids (prêtres et conteurs irlandais), dont les écoles existaient parallèlement à ces monastères, et que les moines enregistraient leurs chants pour la postérité. La conclusion s'impose d'elle-même : en Irlande, il y a eu une fusion consciente de deux traditions - l'ancienne et la récente, et l'organisation des druides insulaires a pris la forme d'une nouvelle religion afin de préserver la vérité et la connaissance dans l'ère à venir. De nombreux faits peuvent être cités pour le confirmer : par exemple, tous les monastères irlandais sont nés sur les sites d'anciens centres druidiques, et souvent le feu qui brûlait au nom de l'ancienne divinité n'était même pas éteint, mais continuait à être entretenu par des moines ou religieuses, et la divinité acquit le statut de « sainte ». « En Irlande, il n’y a pas eu de rupture, mais une fusion, bien que très particulière, de deux traditions, dont l’héritage de la plus ancienne s’intègre dans le système de la nouvelle, a été réduit et transformé, mais non rejeté et maudit. . Nous sommes tous habitués au fait que les divinités du paganisme vaincu ont remplacé les diables, les créatures démoniaques et autres mauvais esprits dans le système de la nouvelle vision chrétienne du monde. En Irlande, ils étaient destinés à un sort différent, beaucoup plus honorable : ils sont devenus des saints avec Patrick lui-même.<...>Sur le site des sanctuaires païens se trouvaient les monastères d'Imbleh-Ibar, Bek-Eriu et d'autres. Il est important qu'en Irlande non seulement des éléments du système précédent aient été hérités, mais aussi tout son modèle" (S. Shkunaev). Grâce à cette démarche, les druides purent prolonger la vie de l'ancienne tradition et en transférer une partie dans le nouveau monde. Grâce à eux sont apparus en Europe des mythes qui sont devenus fondamentaux pour la civilisation européenne, et en particulier le mythe du Saint Graal, que Jung a appelé le dernier des grands mythes remontés à la surface des profondeurs de l'inconscient collectif, le mythe selon lequel est devenu fondamental pour la civilisation occidentale.

L'article original se trouve sur le site du magazine "Nouvelle Acropole" : www.newacropolis.ru

pour le magazine "Homme Sans Frontières"

À propos des druides. Parmi le nombre incroyable de pratiques magiques différentes (et nous appelons la magie l'art de contrôler les énergies de l'un des innombrables mondes parallèles), la magie druidique est la plus naturelle pour les humains, et donc la plus efficace et la plus vénérée pendant des centaines d'années. des siècles. Et ce n'est pas surprenant, car seuls les druides contrôlaient les énergies du monde réel, ce qui signifie qu'ils n'ont pas violé la loi principale de l'existence humaine, qui dit : « Vous pouvez avancer sur le chemin de la Grande Connaissance tant que cette connaissance le fait. ne vous change pas au point de cesser d'être un être humain. »

Mais cela arrêtait rarement toutes sortes d'adeptes, en particulier les écoles de magie noire. Et comment pourrait-il en être autrement si «l'enseignement» de la magie noire violait complètement cette loi, plaçant devant l'étudiant la seule condition qui le détruit en tant qu'essence humaine brillante - vous pouvez recevoir la connaissance, le pouvoir, l'immortalité et l'invincibilité, à condition que vous permettez-vous... Qui ? Un représentant de l'un des mondes, qui après cela deviendra vous, ne laissant de vous que des désirs avides, de la luxure, de la colère et d'autres passions, bloquant complètement et dans la plupart des cas expulsant complètement votre âme et votre esprit de votre corps.

À propos des druides. Que souhaitez-vous savoir.

Les druides le savaient, car pendant des milliers et des milliers d'années, ils furent la seule protection de la Terre et de ses habitants contre les attaques incessantes du mal venant de mondes parallèles. Et ils savaient aussi combien il était important de préserver leur essence humaine jusqu’au bout. Après tout, en tant que personnes, nous sommes venus dans ce monde et en tant que personnes, nous devons le quitter afin de répondre de nos paroles, de nos actions et de nos pensées, et non de ce qu'un colon a fait en notre nom, nous contrôlant comme des marionnettes. Voici ce que vous devez savoir sur les druides.

Nous ne parlerons pas des punitions qui attendent ces «magiciens» après la mort - chacun de nous recevra une juste évaluation de la vie qu'il a vécue le moment venu. Nous voulons juste dire tout de suite que pratiquer la Magie Druide (et après avoir lu tous les documents que nous consacrerons à ce sujet, vous pourrez constater par vous-même que nous avons sincèrement raison) ne nécessitera aucun accord de votre part, non" vente de l’âme » et pas une seule promesse, parce que La magie des druides est une union d'égaux entre égaux, dans laquelle d'un côté vous êtes, et de l'autre, toute la nature vivante vaste, incroyable et la plus sage que vous ayez jamais rencontrée et qui nous entoure tous les jours et à chaque heure.

Mais comme on ne parle pas tellement , à quel point il y a une union entre des entités égales, et donc sincèrement respectueuses (si vous êtes familier avec la physique quantique, alors vous savez que l'énergie d'un atome est égale à l'énergie totale de n'importe laquelle des planètes, et que nous sommes tous principalement êtres énergétiques), alors vous devez retenir trois premières règles qui vous permettront de franchir la porte menant à Druid Magic :

1. Vous devez devenir aussi pur que la Nature.

2. Vous devez aimer sincèrement ce à quoi vous voulez consacrer votre vie.

3. Vous ne pourrez jamais utiliser la Magie Druide à des fins égoïstes : vous ne pourrez pas devenir riche, vous venger, changer le sort des gens pour vous faire plaisir, provoquer des destructions et autres malheurs.

Mais vous pourrez guérir les souffrants, aider les dignes, protéger la Terre du mal, donner de la joie, de la sagesse et du bonheur. Et en même temps, vivez des aventures que vous ne verrez pas dans un film, que vous ne lirez pas dans un livre et que vous ne vivrez pas même si vous vous associez au héros du jeu de tir informatique le plus cool.

Ce que vous ne savez pas sur les druides.

Il n’y a pas d’âge précis pour devenir druide. Il n'y a que votre désir de vous connaître et de connaître la véritable essence des choses dans le monde, que vous avez l'habitude d'appeler réalité, mais dont vous ne connaissez même pas le millième de la vérité. Par conséquent, vous pouvez commencer à pratiquer la magie druidique à tout âge, même si les maîtres expérimentés vous donneront quand même un conseil : n'essayez pas de le faire trop jeune, jusqu'à ce que vous ayez enfin décidé de quel côté vous vous situez. Décidez si vous êtes mauvais ou bon, passez les tests associés à l'un de leurs choix, puis confirmez votre choix avec la façon dont vous commencez à vivre. Et seulement lorsque vous comprenez vous-même que vous êtes prêt à passer à l'étude de connaissances authentiques, partez dans les montagnes, les champs ou les forêts pour vous familiariser avec le plus grand des enseignants - la NATURE.