L'Orient au Moyen Âge dans l'histoire. L'histoire du monde

Envoyer votre bon travail dans la base de connaissances est simple. Utilisez le formulaire ci-dessous

Les étudiants, les étudiants diplômés, les jeunes scientifiques qui utilisent la base de connaissances dans leurs études et leur travail vous en seront très reconnaissants.

Posté sur http://www.allbest.ru/

Les États d'Orient au Moyen Âge

1 .

2 . Inde

2.1 Le développement des relations féodales aux VII-XII siècles.

2.2 Formes d'exploitation féodale

2.3 Structure des castes de la société médiévale indienne

2.4 L'hindouisme est la religion de la société féodale indienne

2.5 Formation du sultanat de Delhi

2.6 Gouvernement du Sultanat de Delhi

2.7 Position externe et interne du sultanat de Delhi à son apogée

2.8 Déclin du sultanat de Delhi

2.9 Pouvoir du Grand Mongol (XVI-XVII siècles). Les réformes de Shah Akbar

2.10 Invasion organisée par les sociétés commerciales européennes

2.11 Culture de l'Inde

3 . Chine

3.1 Empire Tang

3.2 Guerre des paysans au IXe siècle.

3.3 Empire de la chanson

3.4 Conquêtes mongoles

3.5 Libération de la Chine de la domination mongole

3.6 Caractéristiques du développement économique de la Chine médiévale

3.7 Culture

4 . Japon

4.1 Début du règne des samouraïs

4.2 Dictature de Taira

4.3 Période Shogunate et Kamakura

4.4 Culture de la période Kamakura

4.5 Développement de la règle des samouraïs

4.6 Restauration de Kenmu et Guerre des Deux Dynasties

4.7 Deuxième shogunat et période Muromachi

4.8 Développement socio-économique

4.9 Culture de la période Muromachi

4.10 Propre et étranger dans la civilisation du Japon

5 . Califat arabe

5.1 Nature et occupations de la population d'Arabie

5.2 Structure sociale et croyances des Arabes

5.3 La nécessité de l'unification arabe et le rôle de l'islam

5.4 La montée de l'islam et le rôle de Mahomet

5.5 Devoirs de base d'un musulman

5.6 Conquêtes arabes et raisons de leur succès

5.7 Attitude des Arabes envers les peuples conquis

5.8 Caractéristiques du système féodal au Moyen-Orient

5.9 Administration du califat arabe

5.10 L'effondrement de l'État arabe et ses causes

5.11 Culture du califat arabe

6 . Caractéristiques générales de la civilisation de l'Orient médiéval

Bibliographie

1 . Les principales caractéristiques du développement des pays de l'Est au Moyen Âge

Avec la croissance et le développement des forces productives : les outils en fer, l'irrigation, les relations féodales se sont renforcées. Mais cette transition des relations communales et esclavagistes primitives fut plus lente qu'en Europe. La propriété étatique des terres limitait le pouvoir des seigneurs féodaux. L'organisation de l'État est née ici avant le début de la formation des droits privés sur les terrains. L'État est devenu une communauté générale hypertrophiée. Mais une communauté aussi vaste ne pouvait pas influencer son chef tous les jours, en tant qu'aîné dans un village. Le patriarche s'éloigne du peuple, contraint de recourir à l'aide de serviteurs. Mais un tel patriarche n'était limité par rien d'autre que la tradition. Entouré de serviteurs, distant et séparé du peuple, le patriarche s'est aussi éloigné des traditions. Le résultat final est le despotisme. La propriété privée de la terre, pourtant constituée de concessions, ne se développe donc que parmi les proches du pouvoir, c'est-à-dire parmi les couches les plus élevées de la classe dirigeante. La propriété du reste était rare, incomplète, sujette à l'arbitraire, ce qui a nui à l'initiative économique et a également conduit à la stagnation.

En Europe, le Moyen Age est synonyme de "féodalité", c'est la période entre l'antiquité et les rapports capitalistes. Et en Orient il n'y avait pas d'antiquité. La civilisation orientale s'est développée de manière inégale :

des périodes de prospérité alternaient avec des périodes de déclin. Il est donc difficile de définir strictement les limites du Moyen Âge en Orient. Le Moyen Âge pour la civilisation de l'Orient est considéré comme les 17 premiers siècles d'une nouvelle ère.

Dans l'histoire de l'Orient, on distingue les étapes suivantes :

I-VI dans. UN D - période transitoire de la naissance du féodalisme ;

VII-X des siècles - la période des premières relations féodales, des échanges naturels et du déclin des cités antiques ;

XI-XII des siècles - période pré-mongole, le début de l'apogée de la féodalité, le développement des cultures

XIII des siècles - l'époque de la conquête mongole, qui interrompit le développement de la société féodale ;

XIV-XVI des siècles - période post-mongole, ralentissement du développement social, forme de pouvoir despotique.

Orient géographiquement médiéval comprend les territoires :

Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient, Asie centrale et moyenne, Inde, Sri Lanka, Asie du Sud-Est et Extrême-Orient. samouraï du sultanat féodal de l'est

L'Orient médiéval se distinguait de l'Europe par la présence de différentes civilisations.

Certaines civilisations orientales sont nées dans l'Antiquité ;

bouddhiste et hindou Je suis sur la péninsule de l'Hindoustan,

Taoïste-confucianiste- en Chine.

D'autres sont nés au Moyen Âge :

musulman civilisation du Proche et du Moyen-Orient,

indo-musulman- en Inde,

hindou et musulman- dans les pays d'Asie du Sud-Est,

bouddhiste Je suis au Japon et en Asie du Sud-Est,

confucéen- au Japon et en Corée

L'Orient médiéval était pour les Européens un symbole de richesse et de luxe. Le niveau de vie y était, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, nettement plus élevé qu'en Occident, les villes étaient plus nombreuses que les villes européennes en nombre. Dans les grandes villes d'Orient, l'artisanat se développe, atteignant un niveau très élevé pour le Moyen Âge. L'Europe a acheté de la soie, de la porcelaine, des armes, des épices en Orient.

Pendant ce temps, la vie de l'Orient médiéval était agitée.

Les anciens empires se sont effondrés et de nouveaux États ont surgi à leur place. Des hordes de nomades ont détruit les anciens centres de culture, menaçant l'existence même de la civilisation. Si l'Europe occidentale au XIIe siècle. fondamentalement libéré de ce danger, puis en Orient pendant longtemps après la poursuite de la lutte avec les nomades.

L'Orient n'était en aucun cas un tout unique : un immense gouffre séparait les tribus nomades et les cultures sédentaires, les parcours historiques des civilisations anciennes (indiennes et chinoises) et des civilisations plus jeunes apparues aux VIe-VIIe siècles étaient différents. n.m. e. (arabe et japonais).

Avant de considérer ces civilisations séparément, vous pouvez

identifier les caractéristiques communes :

L'État est le propriétaire suprême de la terre.

Celui qui a le pouvoir a la propriété ;

La base de la société et de l'État est la communauté rurale ;

La propriété privée ne joue qu'un rôle auxiliaire, et

l'État est dominant ;

La présence de grandes villes, qui jouaient auparavant le rôle d'administration,

centres religieux, ainsi que des centres de commerce international.

Dans tous les États de l'Orient, le système économique était organisé selon le schéma suivant : ceux qui cultivaient la terre étaient réunis en communautés. Les communautés avaient le droit de cultiver la terre et d'utiliser toutes les ressources nécessaires à l'agriculture : eau, forêt, faubourgs, etc. Mais le droit de posséder et de disposer de la terre et de ses ressources était entre les mains de l'appareil d'État. Par conséquent, la communauté a payé l'impôt à l'État,

Et l'État a construit des canaux, des routes, des ponts, des temples, etc. L'appareil d'État avait accès à la distribution des produits manufacturés et, par conséquent, recevait sa part de propriété. Plus la position occupée par une personne dans l'appareil d'État est élevée, plus la part qu'elle reçoit est importante. Par conséquent, nous disons que la particularité de la civilisation orientale était la présence du pouvoir de propriété.

Plus l'appareil d'État fonctionnait efficacement, plus les impôts étaient collectés régulièrement et en volume suffisant. L'État était fort et puissant. Sa puissance s'accrut de la productivité du paysan ou de l'artisan. Mais la vie de toute la société est bouleversée : révolte, famine, destruction des États, etc. Deux raisons principales ont détruit l'État : lorsque des dirigeants déraisonnables ont surestimé le montant des impôts, des rébellions se sont produites ou des raids nomades ont détruit le système de vie traditionnel.

2. Inde

2.1 Le développement des relations féodales enVII- XIIdes siècles

Il ressort des documents du haut Moyen Âge que les Maharajas - les princes distribuaient les terres appartenant aux communautés rurales aux particuliers, aux temples et aux prêtres - les brahmanes. De plus, la terre était donnée sous condition de service. Mais encore, dans la période initiale du haut Moyen Âge, la plupart des terres de l'Inde appartenaient aux princes eux-mêmes.

Il y avait des communautés rurales, composées d'un groupe de petites et grandes familles patriarcales. Chaque famille possédait une part héréditaire de terres arables et y dirigeait une économie indépendante.

Chaque communauté rurale de l'Inde comptait des artisans et des serviteurs communaux, des forgerons, des charpentiers, des potiers, des barbiers, des blanchisseuses, des gardiens et des bergers. Ils recevaient un soutien de la communauté sous la forme d'une certaine part de la récolte. Certaines catégories d'artisans et de serviteurs, en outre, recevaient de la communauté de petites parcelles de terre et y dirigeaient leur propre ménage.

L'aîné était le chef de la communauté. Il était à la fois juge et chef militaire en cas d'attentat. Lui et le greffier de la communauté avaient des parcelles de terrain supplémentaires, de plus grandes fermes, et ils ont eu recours à l'exploitation du travail soit des membres de leur propre communauté, soit des nouveaux arrivants. Cela a créé l'opportunité pour l'émergence de petits seigneurs féodaux.

2.2 Formes d'exploitation féodale

Les formes dominantes d'exploitation féodale des paysans - les membres de la communauté étaient loyer alimentaire et service de main-d'œuvre(travaux de construction d'installations d'irrigation, de forteresses, de palais, de temples, de ponts et de routes). Les seigneurs féodaux ont pris des réquisitions spéciales pour le bétail, pour les métiers à tisser, pour les presses à presser l'huile végétale, pour le droit de construire une maison, pour les mariages et autres fêtes de famille. Les autorités locales collectaient des fonds auprès des paysans pour l'entretien des bâtiments publics, pour payer l'appareil administratif et policier local, pour les fêtes religieuses, etc. Cependant, en présence de l'agriculture irriguée, qui fournissait au moins deux récoltes par an, une partie des paysans avait la possibilité d'avoir un surplus supérieur au produit nécessaire, qui était vendu sur les marchés.

Malgré la résistance des paysans, dans les régions économiquement développées de l'Inde, la majeure partie des membres de la communauté déjà au 7ème siècle. a été tête féodaleetla vraie paysannerie.

Pour subvenir à leurs besoins, les seigneurs féodaux installent des artisans dans les villes. Les seigneurs féodaux encourageaient surtout la production de produits de luxe, qu'ils consommaient non seulement eux-mêmes, mais vendaient également. Les artisans produisaient les meilleurs tissus de coton et de soie, des tapis, des bijoux en or, en argent et en pierres précieuses, des objets d'art en ivoire, en laque et en essences précieuses d'arbres indiens. Les artisans fabriquaient également des armes, de la maroquinerie, des palanquins, des décorations de chevaux et d'éléphants, etc. Les artisans étaient réunis en castes professionnelles de tisserands, bijoutiers, cordonniers, armuriers, sculpteurs sur bois, etc.

Chaque caste était dirigée par un contremaître et un conseil de caste, qui surveillaient la mise en œuvre des règles de caste à la fois dans la production et dans la vie quotidienne, punissant leurs contrevenants d'amendes et même d'expulsion de la caste. Toutes ces organisations de caste étaient soumis aux seigneurs féodaux et sur la base de la responsabilité mutuelle étaient responsables du paiement des impôts.

2.3 Industrie de la structure des castessociété médiévale yian

Dans les temps anciens, il y avait quatre grands groupes - varnas.

brahmanes etkshatriyas- supérieur gouverné et combattu

Àaishyaetsudras- les inférieurs travaillaient dans les champs et dans les ateliers.

Au moyen Âge dansarns ont commencé à être divisés en professions ou occupations.

brahmanes- pharmaciens, médecins, enseignants, etc.

Pourshatriet- guerriers, fonctionnaires, etc.

Les Européens appelaient ces groupes castes. Au Xe siècle. le nombre des castes s'élevait à plusieurs milliers. Chaque caste avait ses propres signes, rituels, décorations, règles de conduite. On ne pouvait chercher une épouse ou un époux que dans sa propre caste et élever des enfants uniquement selon les traditions et les coutumes de la caste. Les castes étaient divisées en castes inférieures et supérieures. Il y avait aussi une caste spéciale des "intouchables".

Les représentants des castes supérieures ne pouvaient même pas être près des castes inférieures, encore moins prendre de la nourriture ou de l'eau de leurs mains. On croyait que même l'ombre des "intouchables" pouvait "profaner" les plus élevés. Seuls les représentants des supérieurs pouvaient lire et écouter les textes sacrés. Ceux qui violaient ces coutumes et traditions étaient sévèrement punis.

Représentants de différentes castes réunis en communautés qui étaient l'épine dorsale de la société indienne. Ils lui ont fourni une stabilité interne. Entre les différentes castes, il y avait un échange de produits et de services. La communauté décidait elle-même de toutes les questions : elle choisissait le conseil, les juges, le paiement des impôts, affectait les gens aux travaux publics. Ceux qui violaient les règles de vie de la communauté pouvaient être punis - expulsés de la communauté.

Depuisnotes d'un voyageur chinois Xuan Zang (7ème siècle)

Bouchers, pêcheurs, charognards, guérisseurs, blanchisseuses, artistes ambulants, fossoyeurs, bourreaux, etc. vivent hors des montagnes.à proposOui. Dans les rues, ces personnes n'apparaissent pas du tout ou restent sur le côté gauche jusqu'à ce qu'elles atteignent le bon endroit. Leurs habitations sont entourées de murs et situées à l'extérieur de la ville.

2.4 L'hindouisme est la religion de la société féodale de l'Inde

Il y avait plusieurs religions dans l'Inde médiévale. Basé sur dredanssa religion au 1er millénaire de notre ère. L'hindouisme s'est formé. En premier lieu vint le culte de trois dieux : Vishnu, Shiva et Brahmi. Des temples ont été construits en leur honneur et de riches sacrifices ont été faits. En l'honneur des dieux Vishnu et Shiva, les princes ont érigé des temples majestueux, y ont placé leurs images, et des centaines de prêtres brahmanes ont servi les dieux en tant que dirigeants terrestres vivants. Lors de journées spéciales, les prêtres organisaient des festivités, qui rassemblaient plusieurs milliers de personnes de tout l'État.

Les brahmanes ont créé une doctrine selon laquelle toutes les autres divinités, sous quelque forme qu'elles vénéraient, n'étaient que l'incarnation de Vishnu et de Shiva. En conséquence, la tendance au développement d'un système religieux unique a entraîné la combinaison de croyances et de rites religieux divers, souvent contradictoires. dont la totalité est appelée Hindouisme.

Les hindous croyaient à la transmigration des âmes après la mort. Si une personne vivait avec dignité, alors dans la vie suivante, elle pourrait renaître dans une caste supérieure, sinon elle renaîtrait dans une caste inférieure ou deviendrait un animal, une plante, une pierre. Les hindous divinisaient les animaux. Surtout les vaches. Il était interdit de les tuer. Les hindous adoraient également le fleuve sacré Gange.

La deuxième religion de l'Inde était bouddhisme, qui a surgi ici au VIe siècle. AVANT JC. Le Bouddha a enseigné que toute la vie d'une personne est souffrance et que, par conséquent, son âme doit être libérée de tout ce qui est terrestre et s'efforcer d'atteindre la paix suprême. Il a exhorté à oublier les richesses, les plaisirs, à ne dire que la vérité et à ne pas tuer les êtres vivants. Dès le Ve siècle Le bouddhisme en Inde est en déclin, mais se répand rapidement en Chine, au Japon, en Corée, en Mongolie et dans les pays d'Asie du Sud-Est. Le bouddhisme est devenu une autre religion mondiale avec le christianisme et l'islam.

Avec l'avènement des conquérants musulmans en Inde, Islam. En plus des religions mentionnées, des centaines de cultes locaux se sont répandus en Inde.

2.5 Formation du sultanat de Delhi

en Inde, sous le règne de la dynastie Gupta aux IVe-VIe siècles, il y avait un état des Guptas. Le règne des Guptas est entré dans l'histoire de l'Inde comme un âge d'or, lorsque les principaux canons de la littérature nationale, des beaux-arts, de l'architecture et de la philosophie ont été développés. Mais

en raison des raids des Huns à la fin du VIe siècle. il a cessé d'exister.

Au 7ème siècle en Inde, il y avait environ 70 principautés, dont les dirigeants étaient des rajas et des maharajas, qui se battaient entre eux.

Voisins - Les musulmans ont cherché à subjuguer l'Inde. Le pays a connu de nombreux raids et vols. Les envahisseurs ont retiré d'énormes richesses de l'Inde et ont réduit en esclavage des dizaines de milliers d'Indiens. De nombreuses villes ont été réduites en ruines. Les temples les plus riches du pays ont été complètement pillés et détruits.

Les principautés indiennes fragmentées n'ont pas pu résister à ces invasions, et peu à peu un grand État dirigé par des conquérants musulmans s'est établi dans le nord de l'Inde, qui s'appelait Delhiesultanat.

Le début de l'existence du sultanat de Delhi a été posé en 1206, lorsque le commandant de l'un des dirigeants musulmans s'est déclaré sultan, faisant de la ville de Delhi sa capitale. Peu à peu, le pouvoir des sultans s'est étendu à l'ensemble de l'Inde du Nord et du Centre, et parfois ils ont également capturé l'Inde du Sud. Une partie importante des terres indiennes était répartie entre les guerriers musulmans et les mosquées. Les princes indiens devaient obéir aux musulmans. Le pouvoir suprême de l'État appartenait au sultan. La justice était rendue par le clergé musulman. Tout l'appareil d'État, comme l'armée, était composé de musulmans. Les musulmans ont été libérés des impôts.

Pendant la période du sultanat de Delhi en Inde, la construction d'édifices religieux musulmans a commencé - mosquées, minarets, mausolées et médersas. L'existence du sultanat de Delhi, l'émergence de la classe dirigeante des seigneurs féodaux musulmans, la longue cohabitation et l'influence mutuelle des hindous et des musulmans ont préparé l'émergence d'un nouvel empire musulman puissant dans le nord de l'Inde - l'empire moghol.

2.6 Structure étatique du sultanat de Delhi

Pour réprimer la paysannerie exploitée, s'emparer de nouveaux territoires, et aussi pour protéger leurs possessions des ennemis extérieurs dans le sultanat de Delhi sous Balban, appareil d'Etat fort et une énorme armée permanente de mercenaires. Le plein pouvoir était concentré entre les mains du sultan. Son assistant le plus proche était le grand vizir. Le territoire du sultanat de Delhi était divisé en plusieurs zones, qui étaient gouvernées par des membres de sa famille et la plus haute noblesse musulmane.

Ils perçoivent l'impôt foncier et d'autres redevances et répriment les indignations populaires avec l'aide de troupes mercenaires. Les gouverneurs disposaient des revenus de leurs régions, mais envoyaient tribut au trésor du sultan. Ils étaient en fait des dirigeants indépendants. Les seigneurs féodaux musulmans, afin de renforcer leurs positions, ont encouragé la conversion des hindous à l'islam.

Ils ont fourni aux musulmans des avantages particuliers en occupant des postes élevés dans l'armée et dans l'appareil administratif, ils ont accordé des allégements fiscaux et un certain nombre d'autres petits privilèges.

2.7 Position externe et interne du Sultanat de Delhi pendant la périodeson apogée

Le danger des khans mongols était si grand dans la seconde moitié du XIIIe siècle que les sultans de Delhi ont été contraints d'arrêter leur offensive contre les territoires non encore conquis de l'Inde. En plus des ennemis extérieurs, les sultans devaient constamment lutter contre les grands seigneurs féodaux. Cependant, l'entretien des troupes mercenaires nécessitait des fonds importants et épuisait le trésor du sultan.

Pour reconstituer le trésor du sultan augmentation des impôts, enlevant la moitié de la récolte aux paysans. Le sultan de ces années a atteint le sommet de son pouvoir. Cependant, l'exploitation exorbitante des paysans a finalement conduit au fait qu'ils ont commencé à éclater soulèvements paysans. Au cours de cette agitation, de nombreuses principautés conquises se sont éloignées de Delhi. Les paysans ont été amenés à la ruine complète. La famine a commencé dans le pays, les agriculteurs ont abandonné leurs terres et ont fui vers les forêts.

2.8 Déclin du sultanat de Delhi

La politique agressive a miné le pouvoir interne de l'État, qui a commencé à s'effondrer. A la fin du XIVe siècle. Le sultanat de Delhi occupait un territoire plus petit qu'au début du XIIIe siècle. Il a déjà dû combattre l'invasion de puissants voisins apparus après l'effondrement du sultanat. La guerre constante a affaibli et ruiné le Sultanat et ses voisins. Cela a été mis à profit Mongols qui ont commencé à effectuer des raids systématiques dans le nord de l'Inde, pillant les villes et les populations. En 1398, il envoie sa campagne en Inde Timur. L'objectif principal de sa campagne était le vol, et non l'annexion de l'Inde à ses possessions. L'armée de Timur, forte de 120 000 hommes, a traversé les villes du nord de l'Inde à feu et à sang. Bien que Timur soit musulman, il ne comprenait pas particulièrement qui était tombé sur son chemin - un hindou ou un musulman. La ville de Delhi, qui s'est rendue à la merci des vainqueurs, est également devenue l'objet de vols et d'assassinats. Lorsque Timur est retourné en Asie centrale, il a emmené avec lui un grand nombre de captifs, en particulier des artisans. La capitale de Timur, Samarkand, a été en grande partie construite par les mains des Indiens capturés. Les régions traversées par ce dur conquérant se sont transformées en désert. A partir de 1413, le Sultanat de Delhi cessa d'existerà proposagir comme une grande et forte puissance. L'Inde du Nord s'est divisée en plusieurs principautés. Leurs dirigeants imposaient de nombreux devoirs à leurs sujets. Les paysans ont été obligés de remettre près de la moitié de la récolte, de travailler à la construction de routes, de ponts, de temples, de palais et de forteresses. Ils étaient obligés de surveiller les canaux, les barrages et les réservoirs. De plus, les paysans payaient des impôts pour le bétail, pour les métiers à tisser, pour presser l'huile végétale, pour l'autorisation de construire une hutte, pour un festin de mariage, et bien plus encore. Les artisans urbains sont soumis à une exploitation non moins cruelle.

Après les campagnes de Timur et la lutte fratricide entre deux douzaines d'États qui ont surgi après l'effondrement du sultanat de Delhi, l'Inde s'est retrouvée affaiblie et sans protection contre la menace de la pénétration européenne.

2.9 Pouvoir du Grand Mongol (XVI- XVIIdes siècles). RefoRemy Shah Akbar

En 1526 L'Inde au Moyen Âge s'est transformée en une puissance du Grand Mà proposobjectifs qui a duré environ 200 ans. L'Inde est devenue la puissance moghole grâce à Muhammad Babur, qui venait respectivement du pays du Mogolistan, tous les habitants de ce pays étaient appelés moghols.

Babur a régné pendant une courte période. En 1530, il mourut et légua toute l'Inde médiévale à son fils Humayun. Mais il n'a pas régné longtemps - lors d'une des descentes le long des escaliers de marbre du palais, il est tombé et s'est cassé le cou. Son fils de 13 ans, Akbar, monta sur le trône. Les dominions moghols au début près d'un demi-siècle de règne(de 1556 à 1605) ne s'étendait pas au-delà des deux fleuves du Gange et de Jamna. À la fin de son règne, seul l'extrême sud de la péninsule de l'Hindoustan restait en dehors des frontières de l'État moghol.

Akbar peut à juste titre être considéré comme l'un des personnages les plus éminents du Moyen Âge. Il a élargi les frontières de l'État, établi l'économie du pays, mais sa plus grande réussite a été la réforme religieuse. Akbar était sage au-delà de ses années et a compris que pour éviter les troubles et les soulèvements, il est nécessaire d'égaliser toutes les communautés religieuses. Il a aboli la taxe qui était prélevée sur tous les non-musulmans, a construit de nombreuses maisons de prière. Pendant un demi-siècle de son règne, Akbar a mené une série de réformes dans le but de centraliser le pouvoir de l'État, de renforcer la puissance de l'empire et de développer le commerce.

La population de l'Empire moghol était multilingue, se trouvait à différents niveaux de développement social, était divisée par des barrières de caste. Mais la plupart vivaient dans le monde étroit de la communauté rurale. Tous les droits et obligations étaient hérités de père en fils. Voilà pourquoi la communauté rurale était très stable et constituait la base de la société indienne médiévale.

Cependant, l'Inde au Moyen Âge n'était pas seulement célèbre pour ses guerres. A cette époque, l'art et l'esthétique se développaient très sérieusement. L'un des héritiers d'Akbar était le célèbre Shah Jahan, qui s'est immortalisé avec amour pour sa belle épouse Mumtaz-i-Mahal. Shah Jahan aimait beaucoup sa beauté persane et quand elle mourut en 1630, Shah, le cœur brisé, ordonna de construire une tombe pour sa femme sur la rive du fleuve, qu'il appela le Taj Mahal - la couronne du palais.

En 1656, l'empereur tomba gravement malade et une autre lutte pour le trône commença et Aurangzeb, qui était un adepte de l'islam et combattit de toutes les manières possibles contre les autres religions de l'Inde médiévale, monta sur le trône. Il a ordonné la destruction de nombreux temples hindous, interdit la danse et la musique. Tout ce qu'Akbar a érigé avec tant d'efforts, Aurangzeb l'a détruit. Il y avait des soulèvements et des guerres. Particulièrement remarquable dans l'histoire de l'Inde médiévale a été le soulèvement des Murathas - la population indigène de l'Inde, professant l'hindouisme. Ils se sont levés pour libérer le pays des Moghols. Ils ont soudainement attaqué les colonies et les détachements moghols, les ont vaincus, ont pris le butin et ont immédiatement disparu.

En 1674, Shivaji, le souverain des Marathes, fonda son propre État indépendant, couronné dans la ville de Pune.

Le grand Mogul Aurangzeb a régné sur le trône pendant 49 ans. Toutes ces années, il a été détesté non seulement par les hindous, mais aussi par son propre entourage. Chaque jour, il y avait des soulèvements qui devaient être réprimés, chaque jour le sang de quelqu'un était versé, et seulement sur son lit de mort à 89 ans, Aurangzeb a admis que la vie avait été vécue en vain.

Après sa mort, l'empire moghol s'est effondré. Les trois dirigeants suivants de l'Inde médiévale étaient des marionnettes entre les mains de riches seigneurs féodaux, le pays a de nouveau été affaibli par des guerres intestines. Le temps approchait de la transformation de l'Inde en colonie anglaise, mais c'est une toute autre histoire.

2.10 Invasion organisée des sociétés commerciales européennes

Au XVIe siècle. L'empire moghol est pénétré par des sociétés commerciales européennes, qui s'implantent avec succès en Inde. Ces sociétés étaient engagées non seulement dans le commerce, mais aussi dans la politique, ce qui fut le début de la conquête coloniale de l'Inde. Particulièrement zélé les Britanniques avec leur composition antillaiseunniei.

Amsterdam marchands réunis au début du XVIIe siècle. À Compagnie des Indes orientales, qui reçut des mains de la reine non seulement le monopole de tout commerce avec l'Orient, mais aussi le droit de conclure des alliances et des accords, de déclarer et de faire la guerre, d'exécuter et de gracier la population locale.

Hollande fait équipe avec Angleterre dans la lutte contre la domination coloniale Espagne et le Portugal.

chassant les Portugais, Néerlandais les marchands ont établi un contrôle brutal sur le commerce. Les bas prix forcés et le manque d'approvisionnement en riz des îles ont condamné la population locale à la famine et à l'extinction. En 1621, le soulèvement des aborigènes de l'île de Banda est écrasé par les Hollandais. Sur les 115 000 habitants, seuls 300 ont échappé. En fait, une nation entière a cessé d'exister.

Pour organiser la production de produits agricoles locaux sur les îles dépeuplées, les Hollandais utilisèrent même l'esclavage des plantations. Mais seulement au milieu du XVIIe siècle. Les Néerlandais ont finalement réussi à prendre pied en Indonésie et dans les îles adjacentes.

Le long de la côte, il y avait un certain nombre de villes portuaires, où les marchands se rassemblaient avec une grande variété de marchandises, dont l'or, l'argent et les chevaux étaient les plus précieux. Des tissus de coton, des épices, de l'ivoire, des pierres précieuses et des essences d'arbres de valeur étaient exportés. En plus de l'artisanat, du riz, des colorants et surtout beaucoup d'épices étaient exportés d'Inde. Les marchands d'outre-mer payaient généreusement toutes les marchandises en or et en argent. En Inde, des stocks de ces métaux précieux se sont constitués.

2.11 Culture de l'Inde

Les monuments culturels les plus célèbres du début du Moyen Âge sont situés à Adzhanin et Ellora.Adzhania est devenue célèbre principalement pour les peintures murales des monastères bouddhistes. Les complexes de temples d'Ellora sont connus pour leur sculpture, qui occupe une place prépondérante dans la décoration des temples depuis le haut Moyen Âge.
Dans le sud de l'Inde aux X-XII siècles. la sculpture en bronze se répand. Parmi les statues et figurines de divinités hindoues, la place principale est occupée par l'image de Dieu Shiva. Il apparaît comme le Natarajan aux multiples bras, le dieu de la danse.

Depuis le début de notre ère, le système décimal est utilisé en Inde. Les mathématiciens ont utilisé des fractions, calculé la surface et le volume des chiffres. Aryabhata a calculé le nombre Pi et a suggéré que la terre est une boule tournant autour de son axe. Les médecins, ayant étudié la structure interne d'une personne, pouvaient effectuer jusqu'à 200 opérations.

L'architecture du pays était remarquable par son étonnante diversité. En premier XPunnous avons creusé dans les rochers. Ils ont été construits pendant des siècles. Leurs murs étaient peints de fresques. Dès le VIIe s. Les temples hindous ont commencé à être construits sous la forme de tours. Leurs murs étaient couverts de reliefs, de statues et de sculptures sur pierre.

A partir du 13ème siècle Des motifs musulmans sont apparus dans l'art de l'Inde - des mausolées, des mosquées, des palais ont été construits. Ils n'avaient pas de statues, mais ces édifices frappaient par la clarté des lignes. Le Taj Mahal à Agra est particulièrement célèbre. Sous les Moghols, la peinture a prospéré, en particulier l'art des miniatures de livres.

La conquête de l'Inde du Nord aux X-XII siècles. Les musulmans ont apporté de nouvelles traditions culturelles indiennes de l'Asie centrale, du Proche et du Moyen-Orient. En Inde, des structures avec des arcs, des dômes et des voûtes ont commencé à être construites. De nouveaux types de bâtiments apparaissent également (mosquées, minarets, mausolées).

La contribution de l'Inde à la science est également importante. Ainsi, la création d'un système de numération décimale est devenue extrêmement importante. Des scientifiques indiens ont créé un tableau pour calculer l'emplacement des planètes. Le scientifique et astronome Arnabhata a suggéré que la Terre est une sphère et tourne autour de son axe. De nombreux travaux astronomiques de scientifiques indiens ont été traduits en arabe. Grâce à cela, les idées incarnées dans ces œuvres ont pénétré dans d'autres pays.

résultats

La formation d'États musulmans sur le territoire de l'Inde - le sultanat de Delhi (1206-1526) et l'empire moghol (1526 - XVIIIe siècle) - a modifié la vie socio-économique et politique de l'Inde. À cette époque, la centralisation s'est accrue, la bureaucratie s'est renforcée, de grandes opportunités se sont ouvertes pour le développement des relations féodales, puisqu'une partie importante des terres de l'État a été donnée aux soldats et aux fonctionnaires pour le service, et le système de perception des impôts est devenu plus parfait. Cependant, le fondement de la civilisation indienne s'est avéré assez solide : dès la désintégration des États musulmans, un retour aux formes de vie antérieures a commencé. Et la communauté indienne a joué ici un rôle important, pénétrant toute la structure sociale de l'Inde (les corporations professionnelles de marchands et d'artisans dans les villes étaient une sorte de variante de la communauté rurale). Donnant une plus grande stabilité interne à la civilisation, la communauté est restée une force qui a freiné et entravé le développement de la société indienne.

Ainsi, l'Inde médiévale personnifie la synthèse des plus diversesbdifférents fondements socio-politiques, traditions religieuses. ethniquee culture du ciel. Après avoir fondu en elle tous ces nombreux commencements, à la fin de l'ère, elle est apparue devant les Européens étonnés comme un pays de unsplendeur oculaire, s'attirant avec richesse, exotisme, secrets.

À l'intérieur, cependant, ont commencé des processus similaires à ceux européens, inhérents au New Age. Le marché intérieur s'est formé, les relations internationales se sont développées, les contradictions sociales se sont approfondies.

Mais pour l'Inde, une puissance asiatique typique, l'État despotique était un puissant obstacle à la capitalisation. Avec son affaiblissement, le pays devient une proie facile pour les colonialistes européens, dont les activités ont interrompu le cours naturel du développement historique du pays pendant de nombreuses années.

On ne peut pas dire que l'Orient au Moyen Âge s'est "gelé", arrêté dans son développement. Des changements ont eu lieu dans de nombreux domaines de la vie des civilisations orientales : les outils de production ont été progressivement améliorés, les villes se sont développées, les relations commerciales se sont renforcées et élargies, de nouvelles tendances sont apparues dans la philosophie et la littérature. Mais en général, le rythme de développement de l'Est a été plus lent que celui de l'Ouest. Les historiens expliquent cela par le fait que les civilisations orientales étaient axées sur la répétition, sur la reproduction constante d'anciennes formes établies d'État, de relations sociales et d'idées. La tradition a dressé des barrières solides, freinant le changement. Le développement des sociétés orientales s'inscrit dans la tradition civilisationnelle. Par conséquent, les civilisations orientales sont dites traditionnelles.

L'effondrement de l'empire moghol a coïncidé avec le début de ladans Colonisation européenne de l'Inde et des régions voisines de l'Asie. L'expansion coloniale, qui a entraîné l'effondrement de la structure traditionnelle de la société indienne, a mis fin à l'ère du Moyen Âge. réépoque de l'histoire de l'Inde.

3. Chine

En 246 avant JC toute la Chine était unie sous. la puissance du seul empire panchinois Qin. Les frontières elles-mêmes, les noms des anciens royaumes, ont été liquidés. Pour protéger le pays des raids nomades, l'empereur entreprit la construction de la Grande Muraille de Chine. il a été construit à partir de terre battue, de briques et de blocs de pierre.

la grande muraille de Chine étiré sur des milliers de kilomètres (6 450 km). Hauteur murs atteints de 6,5 à 10 m, largeur 5,4 moi, pour que deux chars venant en sens inverse puissent passer dessus, il y a des fentes d'observation et des meurtrières dans le mur. Tous les 2,5 km il y avait sentinelle tours. Les guerriers vivaient dans la tour en dessous, et au dernier étage, ils accomplissaient leur service. Ils avaient des broussailles prêtes pour le feu. Si les soldats remarquaient un danger, ils allumaient immédiatement un incendie. Nous à propos Dans les tours voisines, voyant cette enseigne, ils ont également mis le feu à des broussailles. Le signal est donc arrivé à un endroit où un grand détachement était en pleine préparation au combat. Il s'empressa aussitôt de à propos Puissance.

L'extrême cruauté de Qin Shihuang-di fit haïr son nom dans le pays. La patience du peuple est à bout. Armés de bâtons et de houes, les gens se sont rassemblés en détachements. L'empereur effrayé se suicida.

À la suite de soulèvements populaires, la dynastie est arrivée au pouvoir Han qui a gouverné la Chine à partir de 207 av. avant 220 après JC Le souverain a fait quelques concessions au peuple : il a annulé les lois sanglantes, arrêté les grands projets de construction. De nombreuses personnes ont été libérées et transformées en esclaves pour dettes. Pour les paysans, la taxe foncière a été réduite de 20 fois. Les gens ont reçu des forêts protégées, des parcs et des réservoirs du souverain Qin.

Dès la dynastie Khanyokrepla, ses dirigeants ont commencé des guerres de conquête contre les nomades des steppes - les Huns, ainsi que contre les tribus montagnardes d'Indochine. En conséquence, une route a été tracée de la Chine à travers l'Asie centrale et la Perse jusqu'à la mer Méditerranée, qui a ensuite été appelée Super ellejechemin. La soie, la porcelaine et d'autres objets artisanaux de haute qualité ont été amenés de Chine vers l'Occident le long de cette route.

En sens inverse, des chevaux, des produits en laine, des tissus violets, du verre et des bijoux ont été importés.Grâce à cette route, la luzerne, les haricots, les grenades, les raisins, les noix et le safran ont été amenés en Chine.

Cependant, la conduite de vastes campagnes de conquête nécessitait des fonds importants. Les impôts et taxes atteignirent des proportions énormes. En 184 après JC Un important soulèvement paysan éclate en Chine. Les soldats royaux l'ont noyé dans le sang. La division du pouvoir a commencé entre les vainqueurs. Leur guerre civile a pris fin avec la mort (effondrement) de l'Empire Han. 220 après JC il s'est divisé en trois royaumes.

Avec la chute de l'Empire Han au tournant des II-III siècles. En Chine, on assiste à un changement d'époques : la période antique de l'histoire du pays se termine et le Moyen Âge commence.

Sur le territoire du pays, il y avait trois États, le pouvoir dans lequel, par type, s'approchait d'une dictature militaire. Mais déjà à la fin du IIIe siècle. la stabilité politique en Chine se perd une fois de plus, et elle devient une proie facile pour les tribus nomades qui se sont précipitées ici.

A partir de ce moment, pendant deux siècles et demi, la Chine fut divisée en nord et sud partie, ce qui a affecté son développement ultérieur.

Son essence consistait à attribuer à chaque roturier le droit de recevoir un lopin de terre d'une certaine superficie et à en établir des impôts fixes.

Il y a eu une décomposition et une renaissance de la communauté. Toutes les couches inférieures de l'État étaient collectivement appelées les « vils gens » ( jianzhen ) et s'opposaient aux « bonnes gens » ( liangmin ).

Au début du IVe siècle. des hordes de nomades, y compris les Huns, ont afflué en Chine depuis le nord. La population a fui les zones occupées par les barbares étrangers et, dans le nord du pays, de nombreux petits États créés par les envahisseurs ont surgi. Ils se sont rapidement sinisés, adoptant la culture, les coutumes et le système de gestion locaux.
En 581, un coup d'État a lieu dans le nord : le commandant Yang Jian destitue l'empereur du pouvoir, subjugue l'État du sud et, pour la première fois après une période de fragmentation de 400 ans, rétablit l'unité politique du pays. . La dynastie a régné Sui. Cependant, à la suite du soulèvement paysan, la dynastie Sui a été renversé.

3.1 Empire Tang

En 618, la dynastie arrive au pouvoir bronzer, a revigoré le gouvernement central. Ses premiers dirigeants, Li Yuan et Li Shimin, ont mené une politique suffisamment sensée qui a assuré l'épanouissement de la Chine. Les nouveaux dirigeants ont redistribué la terre. Grâce au travail acharné de millions de paysans, les terres dévastées se sont transformées en champs fertiles qui ont apporté de grandes récoltes. Un système fiscal bien pensé a fourni à l'État des bénéfices importants.

L'unification de la Chine a permis d'étendre son influence auprès de ses voisins. De nombreux nomades ont été pacifiés. La Grande Muraille de Chine a été fortifiée. L'empereur, le « fils de Dieu », était assisté d'une armée de fonctionnaires. Le pays était uni et l'économie a commencé à y renaître. La Chine s'est emparée de la Corée, du Vietnam, des terres occidentales et s'est emparée de la Grande Route de la Soie, mais en 751, la Chine a cédé les terres occidentales aux Arabes. Cependant, les marchands chinois ont continué à commercer avec Byzance et l'Asie centrale. Les Chinois faisaient également du commerce à travers l'océan Indien. En reliant le fleuve Jaune et le Yangtze, les Chinois ont irrigué de vastes territoires. La terre appartenait à l'empereur et les paysans, ayant reçu l'attribution, payé des impôts et supporté des droits - ils ont participé aux travaux publics.

3.2 Guerre des paysans à la fin du IXe siècle

Dès la seconde moitié du VIIIe s. le déclin de l'état commence bronzer. La croissance de l'appareil administratif a augmenté les coûts. Le système militaire se décomposait, la volonté propre de la noblesse grandissait. Au IXe siècle les soulèvements paysans commencent. En 874, ils dégénèrent en une grandiose guerre paysanne. En 881, l'armée paysanne s'empare de la capitale

Après avoir occupé la ville, Huang Chao se proclama empereur, supprima les impôts, distribua les biens de la noblesse aux pauvres. L'ancien empereur invita des nomades du nord et en 884 les rebelles furent vaincus. Malgré la défaite des paysans, ils ont réussi à atténuer leur sort.

Noter:

L'histoire de la Chine est caractérisée par la présence de cycles dynastiques. En Chine, c'était un cercle vicieux. Une nouvelle dynastie est venue, a distribué des terres, mais la grande propriété foncière privée (les soi-disant "maisons fortes") s'est développée, les revenus du trésor public ont chuté: e les paysans crayeux et ruinés devinrent les locataires des riches propriétaires terriens. un hommes d'affaires qui ont essayé de réduire le montant des impôts.

En conséquence, augmenté leur pouvoir et leur influence dans les provinces ont accru l'arbitraire de l'adm et nistration, l'autorité du gouvernement central est tombée. Et en réponse, une protestation a commencé par le bas - sous la forme de soulèvements, dont les participants ont exigé le retour de la terre et se sont révoltés dans le principe de péréquation.

La dynastie nouvellement créée commençait généralement son règne par des réformes destinées à établir l'harmonie sociale. Par conséquent, les réformes se résumaient généralement à de gigantesques à propos mu, dans le cadre de tout le Céleste Empire, la redistribution de la terre - afin que chaque tr à paysan valide a reçu sa parcelle. Parfois, le gouvernement est même allé jusqu'à la confiscation des terres des riches propriétaires terriens.

Ainsi, le système des "champs égaux", qui avait toujours été considéré comme un idéal en Chine, a été restauré à nouveau. Bien sûr, malgré ces mesures, il était impossible de à propos tout le monde pour arrêter la croissance de la propriété foncière privée et tout a recommencé sur cercle.

3.3 Empire de la chanson

Au k.9 s. affaiblie par la guerre des paysans, la dynastie Tang est renversée.

Après 50 ans de lutte, la Chine est unifiée en 960 sous une dynastie bientôt. Des troubles civils ont commencé dans le pays et un ennemi dangereux est apparu dans le nord - les Jurchens. Ils ont créé l'état de Jin et ont envahi la Chine. La cavalerie a capturé la capitale et l'empereur a été capturé pendant 30 ans.

3.4 conquête mongols

Après la signature de la paix, les Chinois ont de nouveau eu un ennemi, les Mongols.

L'effondrement de la Chine a facilité la conquête du pays par les Mongols. Au début du XIIIe siècle. Gengis Khan a créé un vaste État qui comprenait de nombreux peuples conquis. La Chine du Nord fait également partie de cette puissance, dont la conquête commence en 1211. Sous les descendants de Gengis Khan, l'État chinois du sud de Song est également conquis (1279).

La dynastie des empereurs mongols de Chine s'appelait Yuan. Sous le règne de la dynastie mongole, la Chine était plus d'un siècle.

Dans l'empire Yuan, on distinguait quatre catégories de sujets : les Mongols avaient les plus grands privilèges, à qui l'on attribuait non seulement le commandement des troupes, mais aussi la direction de presque tous les départements administratifs. Les Chinois n'étaient autorisés à servir qu'à des postes secondaires. En conséquence, les Mongols n'ont jamais réussi à établir un régime politique fort et efficace en Chine. L'ensemble du territoire était divisé en provinces, dont les dirigeants jouissaient d'une grande indépendance. Les dirigeants Yuan ont également été incapables de créer un système régulier d'imposition, tandis que des campagnes militaires coûteuses et le coût de l'entretien de la cour ont dévasté le Trésor. La menace pour le gouvernement central était également représentée par la noblesse mongole, qui disposait de forces et de pouvoirs militaires importants.

3.5 libreChute de la Chine de la domination mongole

L'oppression cruelle et le vol de la population par les conquérants ont plus d'une fois provoqué des soulèvements. Au XIVe siècle. à la suite d'un puissant mouvement populaire, le pouvoir des Mongols fut renversé. Le chef du soulèvement était le paysan Zhu Yuanzhang. Il a été proclamé Fils du Ciel. Il fonde une nouvelle dynastie Min, qui a gouverné la Chine jusqu'en 1644. La capitale de la nouvelle dynastie était d'abord la ville de Nanjing, puis elle a été transférée à la ville de Dadu, qui a reçu le nouveau nom officiel de Pékin.

Après être monté sur le trône, Zhu Yuanzhang a beaucoup fait pour renforcer le gouvernement central et l'économie du pays. La distribution des terres aux sans-terre et aux sans-terre a eu un effet bénéfique sur la vie de la Chine. Les impôts ont été réduits.

L'artisanat a fait de grands progrès. tissus et porcelaine étaient le principal produit de base du commerce extérieur de la Chine avec les autres pays.

En tant que marchands, la plupart des artisans chinois étaient organisés en ateliers. Les artisans en gardaient précieusement les secrets et les transmettaient de génération en génération. Ainsi, seules deux familles possédaient le secret d'habiller l'une des variétés de soie. Depuis 300 ans, ils sont mariés l'un à l'autre pour que ce secret ne dépasse pas leurs familles.
Sous le fils de Zhu Yuanzhang, l'armée a d'abord expulsé les restes des Mongols de Chine, puis a mené une série de campagnes réussies contre le Vietnam. La flotte chinoise a effectué plusieurs voyages dans les pays d'Asie du Sud-Est, en Inde et même sur la côte est de l'Afrique. Le commerce extérieur s'est développé avec succès. Les relations extérieures commerciales ont été formalisées sous la forme de la soi-disant commerce tributaire. Les dons des souverains étrangers étaient perçus comme l'arrivée de barbares avec tribut. En retour, ils récompensaient ceux qui arrivaient. Le volume et la valeur des récompenses et des récompenses devaient être autant de fois plus grands que "l'hommage" que le prestige du Fils du Ciel écumé par les Chinois au-dessus du prestige du souverain qui a envoyé "l'hommage".

3.6 Caractéristiques du développement économique de la Chine médiévale

L'apparition de la culture du coton a conduit au fait que, parallèlement à la toile et à la soie, des tissus de coton ont commencé à être fabriqués dans le pays. Le thé était produit en grande quantité. L'extraction du sel a pris une ampleur considérable. L'extraction du fer, de l'argent, du cuivre et de l'étain a considérablement augmenté. La production d'outils métalliques, d'armes et d'articles ménagers, en particulier de miroirs en métal poli, qui jouissaient d'une grande renommée bien au-delà des frontières de la Chine, s'est développée. La production de produits céramiques, en particulier de porcelaine, a augmenté. Le papier était produit en grande quantité - à partir d'écorces d'arbres, de chiffons, de chanvre - inventé en 105. Cette production est restée longtemps le monopole de la Chine et a été encouragée par la demande sans cesse croissante de papier non seulement dans le pays, mais aussi dans États voisins. A partir du 7ème siècle l'impression de livres a commencé à partir de planches (méthode xylographique).

Le commerce extérieur prend une ampleur considérable. Il a été mené avec divers pays d'Indochine, l'archipel malais (l'Indonésie moderne), avec les pays d'Asie centrale et, à travers eux, avec les Perses et les Arabes. Par l'intermédiaire des Perses et des Arabes, la Chine commerçait avec Byzance. Les produits métalliques, la soie, le papier et la porcelaine étaient exportés de Chine. De l'ivoire, certains métaux, des épices et des plantes médicinales ont été importés en Chine. Les villes médiévales ont commencé à se développer en tant que centres d'artisanat et en tant que centres de commerce. De petites villes naissent à l'emplacement des marchés, périodiquement disposés en points situés entre les villages. Les villes portuaires ont été particulièrement développées, à travers lesquelles le commerce extérieur a été effectué.

La plus grande ville de Chine était la capitale de l'empire - Chang'an.

Parmi les industries, à partir du XIe siècle, l'exploitation minière a connu un développement particulier. L'extraction de fer et d'argent a fortement augmenté. Les besoins en fer ont augmenté en liaison avec le développement de l'artisanat, la diffusion des outils en fer dans l'agriculture, et aussi en liaison avec la production d'armes. L'argent était nécessaire pour l'industrie de la bijouterie, pour le commerce extérieur et aussi pour payer les conquérants. La production de sel a également augmenté.

Tous ces artisanats dans leur grande majorité se sont développés grâce à la création d'ateliers étatiques. De tels ateliers étaient organisés dans l'industrie métallurgique, où jusqu'à 100 personnes travaillaient dans des fonderies séparées, ainsi que dans l'industrie textile, où 60 à 70 personnes travaillaient généralement dans des ateliers. Il existe cependant des informations sur des ateliers de 600 à 700 travailleurs. (ateliers de fabrication de certains types de tissus de soie et de broderies, ateliers de céramique, ateliers dans le domaine de la construction navale). Un point important doit être considéré l'utilisation partielle de travailleurs salariés dans ces ateliers. Cela a été observé dans les entreprises de frappe de pièces de monnaie en fer et de fabrication d'armes, ainsi que dans la vinification. Le paiement se faisait en partie en nature, en partie en argent. Il existait encore de tels ateliers dans très peu de branches de la production industrielle ; la grande majorité de ces derniers ont continué à se développer en tant que production artisanale de guilde. Cependant, le fait même de l'apparition de tels ateliers, combiné au développement extensif du commerce intérieur et de la circulation monétaire, est évalué par certains chercheurs en histoire chinoise comme l'émergence de conditions qui ont ouvert la possibilité d'un développement ultérieur. éléments de capuchonettalisma.

3. 7 Culture

Au Moyen Âge, la culture de la Chine était très développée. Elle a eu une grande influence sur la culture de la Corée, de l'Indochine et du Japon.

En Chine, le passage au Moyen Âge ne s'est pas accompagné, comme dans beaucoup d'autres pays, d'un oubli et d'une perte des acquis de la période antique. Au contraire, grâce à une écriture parfaite, savants, peintres, poètes, architectes ont pu transmettre leur expérience à la postérité dans divers manuels et traités. PouretÉcriture thaïlandaise- le plus ancien de ceux que les gens utilisent à ce jour. La forme des hiéroglyphes a changé. Plus de cent mille monuments d'écriture chinoise ont été découverts. La capacité d'écrire magnifiquement - la calligraphie - était considérée comme un grand art en Chine. C'était en Chine isobpapier de rétention, et est né typographie.

La littérature de la Chine médiévale est riche d'œuvres de talent. Il fallait beaucoup de gens alphabétisés pour gérer un immense pays. Seuls ceux qui réussissaient des examens difficiles pouvaient devenir fonctionnaires et entrer dans une classe spéciale de nobles de service. Les fonctionnaires ont été formés dans les écoles municipales et spécialisées.

Montée des Chinois architecture tombe approximativement aux VIIe-XIIIe siècles. - le règne des dynasties bronzer et bientôt. C'est alors que de nombreux magnifiques palais et temples, apparu dans les villes bibliothèques et théâtres. A cette époque ça s'accélérait bâtiment de la ville, en règle générale, selon le même plan, développé dans les temps anciens. Les rues étaient droites, s'étendant d'un bout à l'autre de la ville, se croisant avec d'autres rues tout aussi droites. Les villes étaient murées surmonté de tours de guet. Durant cette période, l'architecture chinoise apparaît pagode- un édifice religieux bouddhiste en forme de tour, qui a été érigé en l'honneur des actes de saints ou de pèlerins célèbres ou d'événements importants. Les pagodes étaient érigées sur des collines, étaient visibles de loin, personnifiant l'aspiration au monde supérieur. pagodes d'acier symbole du bouddhisme. Ils ont été construits par les ordres des empereurs, de la noblesse, des monastères. La forme de la pagode est apparue à la suite de la combinaison de l'architecture d'une tour de guet chinoise et d'un temple indien (où les bouddhistes envoyaient à l'origine leurs prières). Ils étaient construits en bois, en brique, en pierre ou en métal. Il s'agissait souvent de dépôts de reliques bouddhistes. Aux pagodes en bordure de route, des torches étaient allumées la nuit.

Dynastie bientôt- l'apogée du chinois La peinture et calligraphie. Les peintres peignaient des images avec de la peinture ou de l'encre sur de longs rouleaux de soie ou de papier. Dans la peinture chinoise, la perspective était utilisée de telle manière qu'une personne qui regardait une image avait l'impression qu'elle n'était pas le centre du monde, mais son plus petit grain de sable. Par conséquent, il n'y a pas de perspective linéaire dans les peintures, il n'y a pas de point de composition unique où toutes les lignes convergent. Paysages VII-VIII siècles. Ils étaient écrits dans de riches couleurs bleues, vertes et blanches, et autour des bords, ils étaient entourés d'un contour doré.

projets d'art

La Chine est célèbre pour la fabrication soies. Des vêtements et des voiles ont été cousus à partir de soie, des parapluies et des cordes d'instruments de musique ont été fabriqués. Les Chinois ont appris à faire porcelaineà partir d'un mélange de types spéciaux d'argile. Les produits en porcelaine étaient évalués à un prix inhabituellement élevé dans tous les pays du monde d'alors. La gloire de la Chine médiévale a également été apportée produits delaque sculptée, céramique, boisewa, pierre, os, argile etrésines. Les Chinois savaient comment faire des bouquets, et donc la fabrication de vases à partir d'une variété de matériaux et de différentes tailles était courante. Tout l'art médiéval, d'une manière ou d'une autre, est lié aux croyances religieuses des Chinois et se distingue par son originalité unique.

...

Documents similaires

Caractéristiques du commerce en Inde au Moyen Âge. La composition des provinces du nord et du sud de l'Inde, principaux opposants intestins. Raids musulmans sur les territoires indiens, importance du sultanat de Delhi dans le développement de l'État indien. Histoire du Taj Mahal.

présentation, ajouté le 07/02/2011

La dynastie Tang, ses caractéristiques et ses principaux traits distinctifs, la période de gouvernement, sa place dans l'histoire de l'État et ses réalisations. La guerre des paysans à la fin du IXe siècle, causes et résultats. L'empire des chansons. La conquête des Mongols et leur libération.

présentation, ajouté le 03/04/2011

Le développement des relations féodales aux VIIe-XIIe siècles. Formes d'exploitation féodale. États féodaux de l'Inde, structure de la société et rôle de l'hindouisme. Formation du Sultanat de Delhi, son système politique. Le pouvoir du Grand Mongol et les réformes de Shah Akbar.

dissertation, ajouté le 05/03/2011

La naissance de la féodalité. Début, maturité, fin du Moyen Âge. Les réformes d'Akbar. partisans d'Akbar. Le Moyen Âge dans l'histoire de l'Orient a été, par rapport à l'Antiquité, une période de nouveaux progrès dans divers domaines de la vie économique, sociale et culturelle.

dissertation, ajouté le 28/05/2005

Histoire de la formation de l'Empire Tang chinois. Guerre des paysans à la fin du IXe siècle. Le règne de la dynastie Song. conquêtes mongoles. Le développement des arts et métiers. Les inventions les plus importantes des Chinois. Le niveau de développement de l'éducation et de la science, de la littérature et de l'art.

présentation, ajouté le 26/12/2014

Empire Tang. Guerre des paysans à la fin du IXe siècle. L'empire des chansons. Création de l'État de Jin. Conquête mongole. Métiers d'art. Inventions, éducation et science. Routes commerciales de l'Europe vers la Chine. Dynastie Ming, essor économique et culturel.

présentation, ajouté le 27/10/2012

Archives des temples des États de l'Orient ancien. Caractéristiques du stockage des documents économiques dans le monde antique. Archives de production des pays d'Europe occidentale au Moyen Âge. Réforme nationale des archives et développement de la profession d'archiviste aux États-Unis au XXe siècle.

aide-mémoire, ajouté le 16/05/2010

Position du Japon aux siècles V-VII. Formes d'évolution du foncier au haut Moyen Âge. Le système social et politique du Japon. Caractéristiques du conseil des régents et des chanceliers. Création du code de lois "Taihoryo". caractéristiques de la culture japonaise.

résumé, ajouté le 10/07/2010

Développement politique et socio-économique de l'Iran aux III-X siècles. La formation des relations féodales à l'époque des Sassanides. L'Iran fait partie du califat arabe. La société féodale en Iran. États-Unis dans la seconde moitié du XVIe siècle. Culture de l'Iran médiéval.

thèse, ajoutée le 20/10/2010

Le développement des sciences des pays de l'Orient arabe. Le développement des mathématiques, de l'astronomie et de la géographie. Science européenne médiévale. Dominance de la religion et de l'Église d'Europe. Le développement de l'alchimie au Moyen Age. Sept arts libéraux. Départements de l'Université d'Oxford.

Caractéristiques du développement des pays de l'Est au Moyen Âge

Inde

Chine

Japon

Califat arabe

7.1. Caractéristiques du développement des pays de l'Est au Moyen Âge

Le terme « Moyen Âge » est utilisé pour désigner la période de l'histoire des pays d'Orient des dix-sept premiers siècles d'une ère nouvelle. La limite supérieure naturelle de la période est considérée comme étant le XVIe - début du XVIIe siècle, lorsque l'Orient devient l'objet du commerce européen et de l'expansion coloniale, qui interrompt le cours du développement caractéristique des pays d'Asie et d'Afrique du Nord. Géographiquement, l'Orient médiéval couvre le territoire de l'Afrique du Nord, du Proche et du Moyen-Orient, de l'Asie centrale et centrale, de l'Inde, du Sri Lanka, de l'Asie du Sud-Est et de l'Extrême-Orient.

La transition vers le Moyen Âge en Orient s'est effectuée dans certains cas sur la base de formations politiques déjà existantes (par exemple, Byzance, l'Iran sassanide, l'Inde kushano-gupta), dans d'autres elle s'est accompagnée de bouleversements sociaux, tout comme la cas en Chine, et presque partout, les processus ont été accélérés en raison de la participation de tribus nomades "barbares". Dans l'arène historique de cette période, des peuples jusque-là inconnus comme les Arabes, les Turcs seldjoukides et les Mongols sont apparus et se sont levés. De nouvelles religions sont nées et des civilisations ont surgi sur leur base.

Les pays de l'Orient au Moyen Âge étaient liés à l'Europe. Byzance est restée porteuse des traditions de la culture gréco-romaine. La conquête arabe de l'Espagne et les campagnes des croisés en Orient ont contribué à l'interaction des cultures. Cependant, pour les pays d'Asie du Sud et d'Extrême-Orient, la connaissance des Européens n'a eu lieu qu'aux XVe et XVIe siècles.

La formation des sociétés médiévales de l'Est a été caractérisée par la croissance des forces productives - les outils en fer se sont répandus, l'irrigation artificielle s'est développée et la technologie d'irrigation s'est améliorée, la tendance principale du processus historique à la fois à l'Est et en Europe a été l'établissement de relations féodales. Divers résultats du développement à l'Est et à l'Ouest à la fin du XXe siècle. étaient dues à un degré moindre de son dynamisme.

Parmi les facteurs à l'origine du « retard » des sociétés orientales, on distingue : le maintien, à côté du mode de vie féodal, de rapports communautaires et esclavagistes primitifs qui se désagrègent extrêmement lentement ; la stabilité des formes communales de vie communautaire, qui freinent la différenciation de la paysannerie ; la prédominance de la propriété et du pouvoir de l'État sur la propriété foncière privée et le pouvoir privé des seigneurs féodaux ; le pouvoir indivis des seigneurs féodaux sur la ville, affaiblissant les aspirations anti-féodales des citadins.

Périodisation de l'histoire de l'Orient médiéval

Compte tenu de ces caractéristiques et sur la base de l'idée du degré de maturité des relations féodales dans l'histoire de l'Orient, les étapes suivantes sont distinguées:

Ier-VIe siècles AD - la période de transition de la naissance du féodalisme;

7e-10e siècles - la période des premières relations féodales avec son processus inhérent de naturalisation de l'économie et le déclin des cités antiques ;

XI-XII siècles - avant la période mongole, le début de l'apogée du féodalisme, la formation d'un système de vie de classe-entreprise, le décollage culturel;

13ème siècle - l'époque de la conquête mongole, qui interrompit le développement de la société féodale et en renversa certaines ;

XIV-XVI siècles - la période post-mongole, caractérisée par un ralentissement du développement social, la conservation de la forme despotique du pouvoir.

Civilisations orientales

Une image colorée a été présentée par l'Orient médiéval en termes de civilisation, qui le distinguait également de l'Europe. Certaines civilisations orientales sont apparues dans l'Antiquité: bouddhiste et hindoue - dans la péninsule de l'Hindoustan, taoïste-confucéenne - en Chine. D'autres sont nées au Moyen Âge : civilisation musulmane au Proche et Moyen-Orient, civilisation indo-musulmane en Inde, civilisation hindoue et musulmane dans les pays d'Asie du Sud-Est, civilisation bouddhiste au Japon et en Asie du Sud-Est, civilisation confucéenne au Japon et en Corée.

7.2. Inde

(VII - XVIII siècles)

Période Rajput (VIIe-XIIe siècles)

Comme le montre le chapitre 2, aux IV-VI siècles. UN D sur le territoire de l'Inde moderne s'est développé

puissant empire Gupta. L'ère Gupta, perçue comme l'âge d'or de l'Inde, a été remplacée aux VIIe-XIIe siècles. période de fragmentation féodale. À ce stade, cependant, l'isolement des régions du pays et le déclin de la culture ne se sont pas produits en raison du développement du commerce portuaire. Les tribus des conquérants Huns - Ephtalites, venus d'Asie centrale, se sont installées dans le nord-ouest du pays, et les Gujarats qui sont apparus avec eux se sont installés au Pendjab, au Sind, au Rajputana et à Malwa. À la suite de la fusion de peuples étrangers avec la population locale, une communauté ethnique compacte de Rajputs est née, qui au 8ème siècle. a commencé l'expansion de Rajputana dans les régions riches de la vallée du Gange et de l'Inde centrale. Le plus célèbre était le clan Gurjara - Pratikharov, qui a formé un État à Malwa. C'est ici que s'est développé le type le plus frappant de relations féodales avec une hiérarchie développée et une psychologie vassale.

Aux VI-VII siècles. en Inde, un système de centres politiques stables se dessine, s'affrontant sous la bannière de diverses dynasties - Inde du Nord, Bengale, Deccan et Extrême-Sud. Toile d'événements politiques des VIII-X siècles. a commencé la lutte pour Doab (entre le Jumna et le Gange). Au Xe siècle les principales puissances du pays tombèrent en décadence, divisées en principautés indépendantes. La fragmentation politique du pays s'est avérée particulièrement tragique pour l'Inde du Nord, qui a souffert au XIe siècle. raids militaires réguliers Mahmoud Ghaznevid(998-1030), le souverain d'un vaste empire qui comprenait les territoires des États modernes d'Asie centrale, l'Iran, l'Afghanistan, ainsi que le Pendjab et le Sind.

Le développement socio-économique de l'Inde à l'époque Rajput a été caractérisé par la croissance des domaines féodaux. Les plus riches parmi les seigneurs féodaux, avec les dirigeants, étaient les temples et les monastères hindous. Si au départ seules les terres incultes s'en plaignaient et avec l'indispensable consentement de la communauté qui les possédait, alors à partir du VIIIe siècle. de plus en plus souvent, non seulement des terres sont transférées, mais aussi des villages, dont les habitants étaient obligés de supporter un service naturel en faveur du bénéficiaire. Cependant, à cette époque, la communauté indienne était encore relativement indépendante, de grande taille et autonome. Un membre à part entière de la communauté possédait héréditairement son champ, même si les opérations commerciales avec la terre étaient certainement contrôlées par l'administration communautaire.

La vie de la ville, figée après le 6ème siècle, n'a commencé à renaître que vers la fin de la période Rajput. Les anciens centres portuaires se sont développés plus rapidement. De nouvelles villes naissent près des châteaux des seigneurs féodaux, où des artisans s'installent, servant les besoins de la cour et des troupes du propriétaire terrien. Le développement de la vie urbaine est facilité par l'accroissement des échanges entre les villes et l'émergence de groupements d'artisans selon les castes. Tout comme en Europe occidentale, dans la ville indienne le développement de l'artisanat et du commerce s'accompagne de la lutte des citoyens contre les seigneurs féodaux, qui imposent de nouvelles taxes aux artisans et aux marchands. De plus, la valeur de l'impôt était d'autant plus élevée que la position de classe des castes auxquelles appartenaient les artisans et les marchands était basse.

Au stade de la fragmentation féodale, l'hindouisme a finalement pris le dessus sur le bouddhisme, le battant par la puissance de son amorphe, qui correspondait parfaitement au système politique de l'époque.

L'ère de la conquête musulmane de l'Inde Sultanat de Delhi-(XIII - début XVI siècles)

Au XIIIe siècle. État musulman établi dans le nord de l'Inde . ré Sultanat d'Elian, la domination des commandants musulmans des Turcs d'Asie centrale prend enfin forme. L'islam sunnite devient la religion d'État et le persan devient la langue officielle. Accompagnées de conflits sanglants, les dynasties de Gulyams, Khiljis et Tughlakids ont été successivement remplacées à Delhi. Les troupes des sultans ont fait des campagnes agressives dans le centre et le sud de l'Inde, et les dirigeants conquis ont été contraints de se reconnaître comme vassaux de Delhi et de payer un hommage annuel au sultan.

Le tournant de l'histoire du sultanat de Delhi fut l'invasion du nord de l'Inde en 1398 par les troupes du souverain d'Asie centrale. Timur(un autre nom est Tamerlan, 1336-1405). Le sultan s'enfuit au Gujarat. Une épidémie et la famine ont commencé dans le pays. Abandonné par le conquérant en tant que gouverneur du Pendjab, Khizr Khan Sayyid s'empara de Delhi en 1441 et fonda une nouvelle dynastie Sayyid. Des représentants de cette dynastie et de la dynastie Lodi qui l'ont suivie régnaient déjà en tant que gouverneurs des Timourides. L'un des derniers Lodi, Ibrahim, cherchant à exalter son pouvoir, entra dans une lutte sans concession avec la noblesse féodale et les chefs militaires afghans. Les opposants à Ibrahim se sont tournés vers le dirigeant de Kaboul, Timurid Babur, avec une demande de les sauver de la tyrannie du sultan. En 1526, Babur battit Ibrahim à la bataille de Panipat, initiant ainsi Empire moghol, existe depuis près de 200 ans.

Le système des relations économiques subit quelques changements, bien que non radicaux, à l'époque musulmane. Le fonds foncier de l'État augmente considérablement en raison des possessions des familles féodales indiennes conquises. Sa partie principale a été distribuée dans une récompense officielle conditionnelle - iqta (petites parcelles) et mukta (grandes "alimentations"). Les iktadars et les muktadars percevaient des impôts des villages concédés au profit du trésor, dont une partie allait au soutien de la famille du titulaire qui fournissait le guerrier à l'armée de l'État. Les mosquées, les propriétaires de biens à des fins caritatives, les gardiens des tombes des cheikhs, les poètes, les fonctionnaires et les marchands étaient des propriétaires privés qui géraient le domaine sans intervention de l'État. La communauté rurale a survécu en tant qu'unité fiscale pratique, cependant, le paiement de la taxe de vote ( jizia ) incombait aux paysans, qui professaient pour la plupart l' hindouisme , comme un lourd fardeau.

Vers le XIVe siècle. les historiens attribuent une nouvelle vague d'urbanisation à l'Inde. Les villes sont devenues des centres d'artisanat et de commerce. Le commerce intérieur était principalement axé sur les besoins de la cour de la capitale. Le principal produit d'importation était l'importation de chevaux (la base de l'armée de Delhi est la cavalerie), qui n'étaient pas élevés en Inde en raison du manque de pâturages. Des trésors de pièces de monnaie de Delhi ont été découverts par des archéologues en Perse, en Asie centrale et sur la Volga.

Sous le règne du sultanat de Delhi, les Européens ont commencé à pénétrer l'Inde. En 1498, sous Vasco da Gama, les Portugais atteignirent pour la première fois Calikat sur la côte de Malabar à l'ouest de l'Inde. À la suite d'expéditions militaires ultérieures - Cabral (1500), Vasco de Gama (1502), d "Albuquerque (1510-1511) - les Portugais ont capturé l'île Bijapur de Goa, qui est devenue l'épine dorsale de leurs possessions à l'Est. Le Le monopole portugais sur le commerce maritime a sapé les relations commerciales de l'Inde avec les pays de l'Est, isolé les régions intérieures du pays et retardé leur développement. En outre, les guerres et la destruction de la population de Malabar ont conduit. Le Gujarat a également été affaibli. Seul l'empire Vijayanagar est resté puissant et encore plus centralisé que les anciens États du sud aux XIVe-XVIe siècles. était considéré comme un maharaja, mais toute la plénitude du pouvoir réel appartenait au conseil d'État, le ministre en chef, à qui appartenaient les gouverneurs des provinces. directement subordonnés. Les terres de l'État ont été distribuées dans le cadre d'une récompense militaire conditionnelle - amara. Une partie importante des villages était en possession de collectifs brahmanes - sabkhs. Les terres d'un village, et les membres de la communauté ont commencé de plus en plus à se transformer en en métayers défavorisés. Dans les villes, les autorités ont commencé à payer la perception des droits à la merci des seigneurs féodaux, ce qui a renforcé leur domination indivise ici.

Avec l'installation au pouvoir du sultanat de Delhi, dans lequel l'islam était une religion fortement implantée, l'Inde a été entraînée dans l'orbite culturelle du monde musulman. Cependant, malgré la lutte acharnée des hindous et des musulmans, une longue cohabitation a conduit à la pénétration mutuelle des idées et des coutumes.

L'Inde à l'époque de l'empire mongol (XVI-XVIII siècles)

La dernière étape de l'histoire médiévale de l'Inde est l'essor de son nord au début du XVIe siècle. nouveau puissant empire moghol musulman, qui au XVIIe siècle. a réussi à subjuguer une partie importante de l'Inde du Sud. Timurid était le fondateur de l'État Babur(1483-1530). Le pouvoir des Moghols en Inde a été renforcé pendant les années de règne Akbar(1452-1605), qui déplaça la capitale dans la ville d'Agra sur la rivière Jamne, conquit le Gujarat et le Bengale, et avec eux l'accès à la mer. Certes, les Moghols ont dû accepter le règne des Portugais ici.

"Les Moghols du nord de l'Inde et de l'Afghanistan étaient appelés à la fois les Mongols eux-mêmes et les princes musulmans qui gouvernaient les terres conquises par les Mongols et se mariaient avec eux. Toute la région de l'Asie centrale et de l'Afghanistan s'appelait Mogolistan. Babur est venu en Inde à partir de là, c'est pourquoi lui et tous ceux qui sont arrivés avec lui ont commencé à être appelés Moghols, tandis que les Européens appelaient le souverain Grand débile.

À l'époque moghole, l'Inde entre dans une phase de relations féodales développées, dont l'épanouissement est allé de pair avec le renforcement du pouvoir central de l'État. L'importance du principal département financier de l'empire (sofa), qui est obligé de surveiller l'utilisation de toutes les terres appropriées, a augmenté. La part de l'État a été déclarée un tiers de la récolte. Dans les régions centrales du pays, sous Akbar, les paysans ont été transférés à une taxe en espèces, ce qui les a obligés à être inclus à l'avance dans les relations de marché. Le fonds foncier de l'État (khalisa) a reçu tous les territoires conquis. Des jagirs en ont été distribués - des récompenses militaires conditionnelles, qui ont continué à être considérées comme la propriété de l'État. Les Jagirdars possédaient généralement plusieurs dizaines de milliers d'hectares de terres et étaient obligés de soutenir des détachements militaires sur ces revenus - l'épine dorsale de l'armée impériale. La tentative d'Akbar de liquider le système jagir en 1574 s'est soldée par un échec. Dans l'État également, il y avait la propriété foncière privée des zamindars féodaux parmi les princes conquis qui payaient tribut, et de petits domaines privés de cheikhs soufis et de théologiens musulmans, hérités et exempts d'impôts - suyurgal ou mulk.

L'artisanat a prospéré pendant cette période, en particulier la production de tissus, appréciée dans tout l'Orient, et dans la région des mers du sud, les textiles indiens ont agi comme une sorte d'équivalent universel du commerce. Le processus de fusion de la couche marchande supérieure avec la classe dirigeante commence. Les gens d'argent pourraient devenir des jagirdars, et ces derniers pourraient devenir propriétaires de caravansérails et de navires marchands. Des castes marchandes se forment, jouant le rôle de compagnies. Surat, principal port du pays au XVIe siècle, devient le lieu de naissance d'une couche de marchands compradores (c'est-à-dire associés aux étrangers).

Au 17ème siècle l'importance du centre économique passe au Bengale. Ici, à Dhaka et Patna, la production de tissus fins, de salpêtre et de tabac se développe. La construction navale continue de prospérer au Gujarat. Au sud, un nouveau grand centre textile Madras voit le jour. Ainsi, en Inde XVI-XVII siècles. l'émergence de relations capitalistes est déjà observée, mais la structure socio-économique de l'Empire moghol, basée sur la propriété étatique de la terre, n'a pas contribué à leur croissance rapide.

A l'ère moghole, des querelles religieuses s'activent, sur la base desquelles naissent de larges mouvements populaires, la politique religieuse de l'Etat subit des tournants majeurs. Ainsi, au XVe siècle. au Gujarat, parmi les villes musulmanes des cercles commerciaux et artisanaux, le mouvement mahdiste est né. Au XVIe siècle. l'adhésion fanatique du dirigeant à l'islam sunnite orthodoxe s'est transformée en privation de droits pour les hindous et en la persécution des musulmans chiites. Au 17ème siècle l'oppression des chiites, la destruction de tous les temples hindous et l'utilisation de leurs pierres pour la construction de mosquées Aurangzeb(1618-1707) a provoqué un soulèvement populaire, un mouvement anti-moghol.

Ainsi, l'Inde médiévale personnifie la synthèse d'une grande variété de fondements sociopolitiques, de traditions religieuses et de cultures ethniques. Ayant fondu en elle toutes ces origines multiples, elle apparaît à la fin de l'ère devant les Européens étonnés comme un pays d'une splendeur fabuleuse, attirant richesses, exotisme et secrets. À l'intérieur, cependant, ont commencé des processus similaires à ceux européens, inhérents au New Age. Le marché intérieur s'est formé, les relations internationales se sont développées, les contradictions sociales se sont approfondies. Mais pour l'Inde, une puissance asiatique typique, l'État despotique était un puissant obstacle à la capitalisation. Avec son affaiblissement, le pays devient une proie facile pour les colonialistes européens, dont les activités ont interrompu le cours naturel du développement historique du pays pendant de nombreuses années.

7.3. Chine

(III - XVII siècles)

L'ère de la fragmentation - (III-VI siècles)

Avec la chute de l'Empire Han au tournant des II-III siècles. En Chine, on assiste à un changement d'époques : la période antique de l'histoire du pays se termine et le Moyen Âge commence. La première étape du féodalisme primitif est entrée dans l'histoire comme l'époque Troetsarsgvia(220-280). Sur le

Trois États se sont formés sur le territoire du pays (Wei - au nord, Shu - dans la partie centrale et Wu - au sud), le pouvoir dans lequel, par type, s'est approché d'une dictature militaire.

Mais déjà à la fin du IIIe siècle. la stabilité politique en Chine est à nouveau en train de se perdre, et elle devient une proie facile pour les tribus nomades qui ont afflué ici, s'installant principalement dans les régions du nord-ouest du pays. À partir de ce moment, pendant deux siècles et demi, la Chine a été divisée en parties nord et sud, ce qui a affecté son développement ultérieur. Le renforcement du pouvoir centralisé se produit dans les années 20 du Ve siècle. dans le sud après la fondation de l'empire Song du Sud ici et dans les années 30 du 5ème siècle. - au nord, où elle s'intensifie Empire des Wei du Nord où le désir de restaurer un État chinois unifié s'est exprimé plus fortement. En 581, un coup d'État eut lieu dans le nord : le commandant Yang Jian destitua l'empereur du pouvoir et changea le nom de l'État Sui. En 589, il a pris le contrôle de l'État du Sud et, pour la première fois après une période de fragmentation de 400 ans, a restauré l'unité politique du pays.

Changements politiques en Chine III-VI siècles. sont étroitement liés aux changements cardinaux dans le développement ethnique. Bien que les étrangers aient pénétré avant, mais c'était au 4ème siècle. devient une époque d'invasions massives, comparable à la Grande Migration des Peuples en Europe. Les tribus Xiongnu, Sanpi, Qiang, Jie, Di venues des régions centrales de l'Asie se sont installées non seulement dans les périphéries nord et ouest, mais aussi dans la plaine centrale, se mêlant à la population indigène chinoise. Dans le sud, les processus d'assimilation de la population non chinoise (Yue, Miao, Li, Yi, Man et Yao) ont été plus rapides et moins dramatiques, laissant des zones importantes non colonisées. Cela se reflétait dans l'isolement mutuel des parties, ainsi que dans la langue - il y avait deux principaux dialectes de la langue chinoise. Les habitants du Nord appelaient les habitants de l'État intermédiaire, c'est-à-dire les Chinois, eux-mêmes seuls, et les habitants du Sud appelaient les gens Wu.

La période de fragmentation politique s'accompagne d'une naturalisation notable de la vie économique, du déclin des villes et d'une réduction de la circulation monétaire. Le grain et la soie ont commencé à agir comme mesure de valeur. Un système d'affectation des terres (zhan tian) a été introduit, ce qui a affecté le type d'organisation de la société et la manière dont elle était gérée. Son essence consistait à attribuer à chaque travailleur, affecté au domaine des roturiers personnellement libres, le droit de recevoir une parcelle de terrain d'une certaine superficie et d'en établir des impôts fixes.

Le système d'attribution s'est opposé au processus de croissance des parcelles de terres privées des soi-disant «maisons fortes» («da jia»), qui s'est accompagné de la ruine et de l'asservissement de la paysannerie. L'introduction du système d'attribution de l'État, la lutte du pouvoir contre l'expansion de la grande propriété foncière privée a duré tout au long de l'histoire médiévale de la Chine et a affecté la conception du système agraire et social unique du pays.

Le processus de différenciation officielle s'est déroulé sur la base de la décomposition et de la dégénérescence de la communauté. Cela s'est traduit par l'unification formelle des fermes paysannes en maisons de cinq et vingt-cinq mètres, qui ont été encouragées par les autorités à des fins d'avantages fiscaux. Toutes les couches inférieures de l'État étaient collectivement appelées les « vils gens » ( jianzhen ) et s'opposaient aux « bonnes gens » ( liangmin ). Une manifestation frappante des changements sociaux a été le rôle croissant de l'aristocratie. La noblesse était déterminée par l'appartenance aux anciens clans. La générosité était fixée dans les listes de familles nobles, dont le premier registre général fut dressé au IIIe siècle. Un autre trait distinctif de la vie publique III-VI siècles. il y avait une augmentation des relations personnelles. Le principe du devoir personnel du cadet envers l'aîné a pris une place prépondérante parmi les valeurs morales.

Période impériale

Au cours de cette période, l'ordre impérial a été rétabli en Chine, l'unification politique du pays a eu lieu, la nature du pouvoir suprême a changé, la centralisation de l'administration s'est intensifiée et le rôle de l'appareil bureaucratique s'est accru. Pendant les années de la dynastie Tang (618-907), le type classique chinois d'administration impériale a pris forme. Il y a eu des révoltes de gouverneurs militaires dans le pays, une guerre paysanne de 874-883, une longue lutte avec les Tibétains, les Ouïghours et les Tangouts dans le nord du pays, une confrontation militaire avec l'État de Nanzhao, dans le sud de la Chine. Tout cela a conduit à l'agonie du régime Tang.

Au milieu du Xe siècle. du chaos est né l'État des Zhou ultérieurs, qui est devenu le nouveau noyau de l'unification politique du pays. La réunification des terres a été achevée en 960 par le fondateur de la dynastie Song Zhao Kuanyin la capitale de Kaifeng. Au même siècle, un État apparaît sur la carte politique du nord-est de la Chine. Liao. À En 1038, l'empire occidental Xia Tangut a été proclamé aux frontières nord-ouest de l'empire Song. A partir du milieu du XIe siècle. entre Song, Liao et Xia, un rapport de force approximatif est maintenu, qui au début du 12ème siècle. a été violée avec l'émergence d'un nouvel état à croissance rapide des Jurchens (l'une des branches des tribus Tun-"Gus), qui s'est formé en Mandchourie et s'est proclamé l'Empire Jin en 1115. Il a rapidement conquis l'état Liao, capturé le capitale des Song avec l'empereur, mais le frère de l'empereur capturé réussit à créer l'empire des Song du Sud avec sa capitale à Lin'an (Hanzhou), qui étendit son influence aux régions méridionales du pays.

Ainsi, à la veille de l'invasion mongole, la Chine était à nouveau divisée en deux parties - celle du nord, qui comprenait l'empire Jin, et celle du sud, le territoire de l'empire Song du Sud.

Le processus de consolidation ethnique des Chinois, qui a commencé au 7ème siècle, déjà au début du 13ème siècle. conduit à la formation du peuple chinois. La conscience de soi ethnique se manifeste dans la singularisation de l'État chinois, qui s'oppose aux pays étrangers, dans la diffusion de l'autonom universel "han ren" (peuple Han). La population du pays aux X-XIII siècles. était de 80 à 100 millions de personnes.

Dans les empires Tang et Song, des systèmes administratifs parfaits pour leur époque ont été formés, qui ont été copiés par d'autres États.Depuis 963, toutes les formations militaires du pays ont commencé à rendre compte directement à l'empereur, et les responsables militaires locaux ont été nommés parmi les fonctionnaires de la capitale. Cela a renforcé le pouvoir de l'empereur. La bureaucratie est passée à 25 000. La plus haute institution gouvernementale était le Département des départements, qui dirigeait les six principaux organes exécutifs du pays : Chinov, Impôts, Rituels, Militaire, Judiciaire et Travaux publics. Avec eux, le secrétariat impérial et la chancellerie impériale ont été créés. Le pouvoir du chef de l'État, officiellement appelé le Fils du Ciel et l'empereur, était héréditaire et juridiquement illimité.

L'économie de la Chine aux VIIe-XIIe siècles. basée sur la production agricole. Le système d'attribution, qui a atteint son apogée aux 6e-8e siècles, à la fin du 10e siècle. disparu. Dans la Chine Sung, le système d'utilisation des terres comprenait déjà un fonds foncier d'État avec des domaines impériaux, des propriétés foncières privées de grande et moyenne taille, la propriété foncière des petits paysans et les domaines des propriétaires fonciers de l'État. L'ordre d'imposition peut être appelé total. La principale était une taxe foncière en nature double, s'élevant à 20 % de la récolte, complétée par une taxe professionnelle et d'exploitation. Les registres des ménages étaient compilés tous les trois ans pour rendre compte des contribuables.

L'unification du pays a conduit à une augmentation progressive du rôle des villes. Si au VIIIe siècle il y en avait 25 avec une population d'environ 500 000 personnes, puis aux X-XII siècles, pendant la période d'urbanisation, la population urbaine a commencé à représenter 10% de la population totale du pays.

L'urbanisation était étroitement liée à la croissance de la production artisanale. Des domaines de l'artisanat d'État tels que le tissage de la soie, la production de céramique, le travail du bois, la fabrication du papier et la teinture ont reçu un développement particulier dans les villes. L'atelier familial est une forme d'artisanat privé, dont l'essor est freiné par la puissante concurrence de la production étatique et le contrôle global du pouvoir impérial sur l'économie urbaine. Les organisations de commerce et d'artisanat, ainsi que les boutiques, constituaient l'essentiel de l'artisanat urbain. La technique de l'artisanat s'est progressivement améliorée, son organisation a changé - de grands ateliers sont apparus, équipés de machines-outils et utilisant de la main-d'œuvre salariée.

Le développement du commerce a été facilité par l'introduction à la fin du VIe siècle. normes de mesures et de poids et l'émission d'une pièce de cuivre d'un poids fixe. Les recettes fiscales tirées du commerce sont devenues un élément tangible des recettes publiques. L'augmentation de l'extraction de métaux a permis au gouvernement Song d'émettre la plus grande quantité d'espèces de l'histoire du Moyen Âge chinois. L'intensification du commerce extérieur tombe aux VIIe-VIIIe siècles. Le centre du commerce maritime était le port de Guangzhou, reliant la Chine à la Corée, au Japon et à l'Inde côtière. Le commerce terrestre longeait la Grande Route de la Soie à travers le territoire de l'Asie centrale, le long duquel des caravansérails étaient construits.

Dans la société médiévale chinoise de l'ère pré-mongole, la démarcation allait dans le sens des aristocrates et des non-aristocrates, de la classe de service et des roturiers, libres et dépendants. L'apogée de l'influence des clans aristocratiques tombe aux VIIe-VIIIe siècles. La première liste généalogique de 637 a enregistré 293 noms de famille et 1654 familles. Mais au début du XIe siècle. le pouvoir de l'aristocratie s'affaiblit et le processus de fusion avec la bureaucratie bureaucratique commence.

« L'âge d'or » de la bureaucratie était l'époque des Song. La pyramide de service se composait de 9 rangs et de 30 degrés, et y appartenir ouvrait la voie à l'enrichissement. La principale voie de pénétration dans l'environnement des fonctionnaires était les examens d'État, qui ont contribué à l'élargissement de la base sociale des militaires.

Environ 60% de la population étaient des paysans qui conservaient légalement leurs droits à la terre, mais n'avaient en fait pas la possibilité d'en disposer librement, de la laisser inculte ou de l'abandonner. A partir du 9ème siècle il y a eu un processus de disparition des domaines personnellement démunis (jianzhen): serfs d'État (guanhu), artisans d'État (gun) et musiciens (yue), travailleurs sans terre privés et dépendants (butsui). Une couche spéciale de la société était composée de membres de monastères bouddhistes et taoïstes, numérotés dans les années 20 du XIe siècle. 400 mille personnes.

Les villes dans lesquelles la couche de lumpen apparaît deviennent des centres de soulèvements antigouvernementaux. Le plus grand mouvement contre l'arbitraire des autorités fut le soulèvement mené par Fang La dans la région du sud-est de la Chine en 1120-1122. Sur le territoire de l'Empire Jin jusqu'à sa chute au XIIIe siècle. les détachements de libération nationale des "gilets rouges" et de la "bannière noire" opéraient.

Il y avait trois doctrines religieuses dans la Chine médiévale : le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme. A l'ère Tang, le gouvernement encourage le taoïsme : en 666, la sainteté de l'auteur d'un ancien traité chinois, l'œuvre canonique du taoïsme, est officiellement reconnue Lao Tseu(IV-III siècles av. J.-C.), dans la première moitié du VIIIe siècle. Création de l'académie taoïste. Dans le même temps, la persécution du bouddhisme s'intensifie et s'installe le néo-confucianisme qui prétend être la seule idéologie qui fonde la hiérarchie sociale et la corrèle avec la notion de devoir personnel.

Ainsi, au début du XIIIe siècle. dans la société chinoise, de nombreuses caractéristiques et institutions deviennent complètes et fixes, qui ne subiront par la suite que des changements partiels. Les systèmes politiques, économiques et sociaux se rapprochent des modèles classiques, les changements d'idéologie conduisent à la promotion du néo-confucianisme.

La Chine à l'époque de la domination mongole. Empire Yuan (1271-1367)

La conquête mongole de la Chine a duré près de 70 ans. En 1215, Pékin est prise et en 1280, la Chine est entièrement aux mains des Mongols. Avec l'accession au trône du Khan Khubilaï(1215-1294) le quartier général du Grand Khan est transféré à Pékin. Parallèlement, Karakorum et

Shandong. En 1271, toutes les possessions du grand khan furent déclarées l'empire Yuan selon le modèle chinois. La domination mongole dans la partie principale de la Chine a duré un peu plus d'un siècle et est considérée par des sources chinoises comme la période la plus difficile pour le pays.

Malgré la puissance militaire, l'empire Yuan ne s'est pas distingué par sa force interne, il a été secoué par des troubles civils, ainsi que par la résistance de la population chinoise locale, le soulèvement de la société bouddhiste secrète "White Lotus".

Un trait caractéristique de la structure sociale était la division du pays en quatre catégories inégales en droits. Les Chinois du nord et les habitants du sud du pays étaient considérés respectivement comme les personnes de la troisième et de la quatrième année après les Mongols eux-mêmes et les immigrants des pays islamiques d'Asie occidentale et centrale. Ainsi, la situation ethnique de l'époque était caractérisée non seulement par l'oppression nationale des Mongols, mais aussi par l'opposition légalisée des Chinois du Nord et du Sud.

La domination de l'Empire Yuan reposait sur la puissance de l'armée. Chaque ville contenait une garnison d'au moins 1 000 personnes et à Pékin, il y avait une garde khan de 12 000 personnes. Le Tibet et Kore (Corée) étaient sous la dépendance vassale du palais Yuan. Les tentatives d'envahir le Japon, la Birmanie, le Vietnam et Java, entreprises dans les années 70-80 du XIIIe siècle, n'ont pas réussi aux Mongols. Pour la première fois, Yuan China a été visité par des marchands et des missionnaires d'Europe, qui ont laissé des notes sur leurs voyages : Marco Polo (vers 1254-1324), Arnold de Cologne et d'autres.

Les dirigeants mongols, intéressés à percevoir les revenus des terres conquises, à partir de la seconde moitié du XIIe siècle. de plus en plus ont commencé à adopter les méthodes traditionnelles chinoises d'exploitation de la population. Initialement, le système d'imposition était rationalisé et centralisé. La collecte des impôts a été retirée des mains des autorités locales, un recensement général a été effectué, des registres fiscaux ont été établis, des impôts fonciers et fonciers sur les céréales et un impôt des ménages prélevé sur la soie et l'argent ont été introduits.

Les lois en vigueur déterminent le régime des relations foncières, dans le cadre duquel les terres privées, les terres domaniales, les terres publiques et les lotissements spécifiques sont attribués. Une évolution constante de l'agriculture depuis le début du XIVe siècle. il y a une augmentation des propriétés foncières privées et l'expansion des relations de location. Le surplus de la population asservie et des prisonniers de guerre a permis d'utiliser largement leur travail sur les terres de l'État et sur les terres des soldats dans les colonies militaires. Avec les esclaves, les terres de l'État étaient cultivées par des locataires de l'État. Comme jamais auparavant, la propriété foncière des temples s'est largement répandue, alimentée à la fois par les dons de l'État et par les achats et la saisie directe des champs. Ces terres étaient considérées comme une possession éternelle et étaient cultivées par les frères et les locataires.

La vie urbaine n'a commencé à renaître que vers la fin du XIIIe siècle. Dans les listes de registre de 1279, il y avait environ 420 000 artisans. A l'instar des Chinois, les Mongols instituèrent le droit de monopole du trésor public sur le sel, le fer, le métal, le thé, le vin et le vinaigre, et instituèrent une taxe commerciale d'un montant d'un trentième de la valeur des marchandises. A propos de l'inflation du papier-monnaie à la fin du XIIIe siècle. le commerce en nature commença à dominer, le rôle des métaux précieux augmenta et l'usure prospéra.

A partir du milieu du XIIIe siècle. devient la religion officielle de la cour mongole lamaïsme - Variété tibétaine du bouddhisme. Un trait caractéristique de cette période est l'émergence de sectes religieuses secrètes. L'ancienne position dirigeante du confucianisme n'a pas été restaurée, bien que l'ouverture en 1287 de l'Académie des fils de la patrie, la forge des plus hauts cadres confucéens, ait témoigné de l'acceptation par Khan Khubilai de la doctrine impériale confucéenne.

Chine des Ming 1368-1644

La Chine Ming est née et est morte dans le creuset des grandes guerres paysannes dont les événements ont été orchestrés de manière invisible par des sociétés religieuses secrètes comme le Lotus Blanc. À cette époque, la domination mongole a finalement été abolie et les fondations de systèmes économiques et politiques ont été posées qui correspondaient aux idées traditionnelles chinoises sur l'État idéal. L'apogée de la puissance de l'Empire Ming est tombée sur le premier tiers du XVe siècle, mais à la fin du siècle, des phénomènes négatifs ont commencé à se développer. Toute la seconde moitié du cycle dynastique (XVI - première moitié du XVIIe siècle) a été caractérisée par une crise prolongée qui, à la fin de l'ère, a acquis un caractère général et global. La crise, qui a commencé par des changements dans l'économie et la structure sociale, s'est manifestée le plus visiblement dans le domaine de la politique intérieure.

Premier empereur de la dynastie Ming Zhu Yuanzhang(1328-1398) entame une politique agraire et financière prévoyante.

Il a augmenté la part des ménages paysans dans le coin des terres, renforcé le contrôle sur la répartition des terres domaniales, stimulé les colonies militaires sous le Trésor, réinstallé les paysans sur des terres vides, introduit une fiscalité fixe et fourni des avantages aux ménages pauvres. Son fils Zhu Di a durci les fonctions policières du pouvoir: un département spécial a été créé, subordonné uniquement à l'empereur - robes de brocart, la dénonciation a été encouragée. Au XVème siècle. il y avait deux autres institutions de détective punitif.

La tâche centrale de politique étrangère de l'État de Minsk aux XIVe-XVe siècles. était d'empêcher la possibilité d'une nouvelle attaque mongole. Il n'y a pas eu d'affrontements militaires. Et bien que la paix ait été conclue avec la Mongolie en 1488, les raids se sont poursuivis même au XVIe siècle. De l'invasion du pays par les troupes de Tamerlan, qui commença en 1405, la Chine fut sauvée par la mort du conquérant.

Au XVème siècle. la direction sud de la politique étrangère est activée. La Chine s'immisce dans les affaires vietnamiennes, s'empare d'un certain nombre de régions en Birmanie. De 1405 à 1433 sept expéditions grandioses de la flotte chinoise sous la direction de Zheng He(1371 - 1434 environ). Dans différentes campagnes, il a dirigé de 48 à 62 grands navires seulement. Ces voyages visaient à établir des relations commerciales et diplomatiques avec les pays d'outre-mer, même si tout le commerce extérieur était réduit à l'échange d'hommages et de cadeaux avec les ambassades étrangères, tandis qu'une interdiction stricte était imposée aux activités privées de commerce extérieur. Le commerce caravanier prit également le caractère de missions d'ambassade.

La politique gouvernementale en matière de commerce intérieur n'était pas cohérente. L'activité marchande privée était reconnue comme légale et profitable au Trésor, mais l'opinion publique la jugeait indigne de respect et exigeait un contrôle systématique des autorités. L'État lui-même menait une politique commerciale intérieure active. Le Trésor achetait de force des marchandises à bas prix et distribuait les produits de l'artisanat d'État, vendait des licences pour les activités commerciales, maintenait un système de biens monopolistiques, entretenait des magasins impériaux et implantait des «établissements commerciaux» d'État.

Pendant cette période, les billets de banque et les petites pièces de monnaie en cuivre sont restés la base du système monétaire du pays. L'interdiction de l'utilisation de l'or et de l'argent dans le commerce, bien qu'affaiblie, mais cependant assez lentement. Plus clairement qu'à l'époque précédente, la spécialisation économique des régions et la tendance à l'expansion de l'artisanat et des métiers d'État sont signalées. Les associations d'artisans au cours de cette période commencent progressivement à acquérir le caractère d'organisations de guildes. Des chartes écrites apparaissent à l'intérieur d'eux, une strate prospère surgit.

A partir du 16ème siècle la pénétration des Européens dans le pays commence. Comme en Inde, le championnat appartenait aux Portugais. Leur première possession sur l'une des îles du sud de la Chine fut Macao (Maomen). De la seconde moitié du XVIIe siècle. le pays est inondé par les Hollandais et les Britanniques, qui ont aidé les Mandchous à conquérir la Chine. A la fin du XVIIème siècle. dans la banlieue de Guangzhou, les Britanniques fondent l'un des premiers comptoirs commerciaux continentaux, qui devient le centre de distribution des marchandises britanniques.

A l'époque Ming, le néo-confucianisme occupe une position dominante dans la religion. Dès la fin du XIVe siècle. la volonté des autorités de mettre des restrictions sur le bouddhisme et le taoïsme est tracée, ce qui a conduit à l'expansion du sectarisme religieux. D'autres caractéristiques frappantes de la vie religieuse du pays étaient la sinification des musulmans locaux et la propagation des cultes locaux parmi la population.

L'essor des phénomènes de crise à la fin du XVe siècle. commence progressivement, avec un affaiblissement progressif du pouvoir impérial, la concentration des terres entre les mains de grands propriétaires privés et l'aggravation de la situation financière du pays. Les empereurs après Zhu Di étaient des dirigeants faibles et les travailleurs temporaires dirigeaient toutes les affaires des tribunaux. Le centre de l'opposition politique était la Chambre des censeurs-procureurs, dont les membres réclamaient des réformes et accusaient l'arbitraire des intérimaires. Des activités de ce genre rencontrèrent une sévère rebuffade de la part des empereurs. Une image typique était lorsqu'un autre fonctionnaire influent, soumettant un document incriminant, se préparait simultanément à la mort, attendant une dentelle de soie de l'empereur avec l'ordre de se pendre.

Le tournant de l'histoire de la Chine Ming est associé à un puissant soulèvement paysan de 1628-1644. dirigée par Li Tzu-chen. En 1644, les troupes de Li occupent Pékin, et lui-même se déclare empereur.

L'histoire de la Chine médiévale est un kaléidoscope hétéroclite d'événements : un changement fréquent de dynasties régnantes, de longues périodes de domination par des conquérants qui, en règle générale, venaient du nord et très vite dissous parmi la population locale, ayant adopté non seulement la langue et mode de vie, mais aussi le modèle chinois classique de gouvernement du pays, qui a pris forme pendant les époques Tang et Sung. Pas un seul État de l'Orient médiéval ne pouvait atteindre un tel niveau de contrôle sur le pays et la société, qui était en Chine. L'isolement politique du pays, ainsi que la conviction idéologique qui prévalait parmi l'élite administrative quant à l'élection de l'Empire du Milieu, dont les vassaux naturels sont toutes les autres puissances du monde, n'ont pas joué le dernier rôle.

Cependant, une telle société n'était pas exempte de contradictions. Et si les convictions religieuses et mystiques ou les idéaux de libération nationale s'avèrent souvent être les motifs des soulèvements paysans, ils ne s'annulent nullement, mais, au contraire, se mêlent aux exigences de justice sociale. Significativement. que la société chinoise n'était pas aussi fermée et rigidement organisée que, par exemple, la société indienne. Le chef d'un soulèvement paysan en Chine pourrait devenir un empereur, mais un roturier. après avoir réussi les examens d'État pour un poste officiel, il pourrait commencer une carrière vertigineuse.

7.4. Japon

(III - XIX siècles)

L'ère des rois Yamato. La naissance de l'État (III-ser. VII siècles)

Le noyau du peuple japonais a été formé sur la base d'une fédération tribale Yamato s'appelait le Japon dans l'Antiquité) aux III-V siècles. Les représentants de cette fédération appartenaient à la culture kourgane du début de l'âge du fer.

Au stade de la formation de l'État, la société se composait de clans consanguins (uji) qui existaient indépendamment sur leur propre terre. Un clan typique était représenté par son chef, son prêtre, une administration inférieure et des hommes libres ordinaires. A côté, sans y entrer, se trouvaient des groupes de semi-libres (bemins) et d'esclaves (yatsuko). Le premier en importance dans la hiérarchie était le clan royal (tenno). Sa sélection au IIIe siècle. marque un tournant dans l'histoire politique du pays. Le clan tenno régnait avec l'aide de conseillers, seigneurs des districts (agata-nushi) et gouverneurs des régions (kunino miyatsuko), les mêmes chefs des clans locaux, mais déjà autorisés par le roi. La nomination au poste de souverain dépendait de la volonté du clan le plus puissant de l'environnement royal, qui fournissait également à la famille royale des épouses et des concubines parmi ses membres. De 563 à 645 ce rôle était joué par le clan Cora. Cette période de l'histoire s'appelait la période Asuka du nom de la résidence des rois dans la province de Yamato.

La politique intérieure des rois Yamato visait à unir le pays et à formaliser la base idéologique de l'autocratie. Un rôle important à cet égard a été joué par les "Statuts des 17 articles" créés en 604 par le prince Shotoku-taishi. Ils ont formulé le principe politique principal de la souveraineté suprême du souverain et de la stricte subordination du plus jeune à l'aîné. Les priorités de la politique étrangère étaient les relations avec les pays de la péninsule coréenne, allant parfois jusqu'aux affrontements armés, et avec la Chine, qui prenait la forme de missions d'ambassadeurs et avait pour objectif d'emprunter toutes les innovations appropriées.

Système socio-économique III-VII siècles. entre dans la phase de décomposition des relations patriarcales. Les terres arables communales, qui étaient à la disposition des ménages ruraux, ont commencé à tomber progressivement sous le contrôle de clans forts, s'opposant pour les ressources initiales : la terre et les personnes. Ainsi, la particularité du Japon consistait dans le rôle prépondérant de la noblesse tribale féodale et, plus clairement que partout ailleurs en Extrême-Orient, la tendance à privatiser les propriétés foncières avec la relative faiblesse du pouvoir du centre.

En 552, le bouddhisme est arrivé au Japon, ce qui a influencé l'unification des idées religieuses, morales et esthétiques.

L'ère Fujiwara

La période historique suivant l'ère des rois Yamato couvre le temps, le début (645-1192) qui tombe sur le "coup d'État de Taika" en 645, et la fin - en 1192, lorsque le pays était dirigé par des dirigeants militaires avec le titre shogun."

1 Shogun - le titre des dirigeants militaro-féodaux du Japon en 1192-1867, au cours duquel la dynastie impériale a été privée de pouvoir réel. Shogunat - le gouvernement des shoguns au Japon féodal (un autre nom est bakufu).

Toute la seconde moitié du 7ème siècle est passée sous la devise des réformes Taika. Les réformes de l'État ont été appelées à réorganiser toutes les sphères des relations dans le pays selon le modèle Tang chinois, à prendre l'initiative de l'appropriation privée des ressources initiales du pays, de la terre et de la population, en la remplaçant par l'État. se composait du Conseil d'État (Dajokan), de huit départements gouvernementaux et d'un système de ministères principaux. Le pays était divisé en provinces et comtés, dirigés par des gouverneurs et des chefs de comté. Un système à huit degrés de familles de titres avec l'empereur à la tête et une échelle de 48 rangs de rangs de cour ont été établis. Depuis 690, des recensements de la population et une redistribution des terres ont commencé à être effectués tous les six ans. Un système centralisé de dotation en personnel de l'armée a été introduit et des armes ont été confisquées à des particuliers. En 694, la première capitale de Fujiwarakyo est construite, lieu permanent du siège impérial (avant cela, le lieu du siège était facilement transférable).

Achèvement de la formation de l'État centralisé japonais médiéval au VIIIe siècle. liés à la croissance des grandes villes. En un siècle, la capitale fut transférée trois fois : en 710 à Haijokyo (Nara), en 784 à Nagaoka et en 794 à Heiankyo (Kyoto). Comme les capitales étaient des centres administratifs et non commerciaux et artisanaux, après le transfert suivant, elles tombèrent en ruine. La population des villes de province et de comté, en règle générale, ne dépassait pas 1000 personnes.

Problèmes de politique étrangère au VIIIe siècle. reculer dans l'arrière-plan. La conscience du danger d'une invasion depuis le continent s'estompe. En 792, le service militaire universel est aboli. la garde côtière est démantelée. Les ambassades en Chine se raréfient et le commerce commence à jouer un rôle de plus en plus important dans les relations avec les États coréens. Vers le milieu du IXe siècle. Le Japon bascule enfin dans une politique d'isolement, il est interdit de sortir du pays, et l'accueil des ambassades et des tribunaux est stoppé.

La formation d'une société féodale développée aux IX-XII siècles. s'est accompagnée d'une rupture de plus en plus radicale avec le modèle de gouvernement classique chinois. La machine bureaucratique était profondément imprégnée de liens aristocratiques familiaux. Il y a une tendance à la décentralisation du pouvoir. Le tenno divin régnait déjà plus qu'il ne gouvernait réellement le pays. L'élite bureaucratique ne s'est pas développée autour de lui, car le système de reproduction des administrateurs sur concours n'a pas été créé. Dès la seconde moitié du IXe siècle le vide du pouvoir a été comblé par des représentants de la famille Fujiwara, qui commencent en fait à gouverner le pays à partir de 858 en tant que régents pour les empereurs mineurs et à partir de 888 en tant que chanceliers pour les adultes. La période du milieu du IX - la première moitié du XI siècle. s'appelle "le temps du règne des régents et des chanceliers". Son apogée tombe sur la seconde moitié du Xe siècle. avec des représentants de la maison Fujiwara, Mitinaga et Yorimichi.

A la fin du IXe siècle le soi-disant "système juridique d'État" (ritsuryo) est en train de se former. Les nouveaux organes suprêmes de l'État étaient le bureau personnel de l'empereur et le département de police, directement subordonné à l'empereur. Les droits étendus des gouverneurs leur permettaient de renforcer leur pouvoir dans les provinces au point de pouvoir l'opposer à celui impérial. Avec le déclin de l'importance de l'administration départementale, la province devient le principal maillon de la vie publique et entraîne la décentralisation de l'État.

La population du pays, principalement engagée dans l'agriculture, était numérotée au 7ème siècle. environ 6 millions de personnes, au XIIe siècle. - 10 millions, répartis entre ceux qui payaient les pleins droits (ryomin) et ceux qui n'avaient pas les pleins droits (semmin). Aux VI-VIII siècles. dominé par le système d'affectation des terres. Les particularités de la riziculture irriguée, extrêmement laborieuse et exigeant l'intérêt personnel du travailleur, ont déterminé la prédominance de la petite agriculture à main d'oeuvre libre dans la structure de la production. Par conséquent, le travail des esclaves n'était pas largement utilisé. Les paysans à part entière cultivaient des parcelles de terres domaniales soumises à une redistribution une fois tous les six ans, pour lesquelles ils payaient une taxe sur les céréales (d'un montant de 3% du rendement officiellement établi), les tissus et effectuaient des tâches de travail.

Les terres dominatrices de cette période ne représentaient pas une grande économie de maître, mais étaient données à des paysans dépendants pour être transformées dans des champs séparés.

Les fonctionnaires ont reçu des allocations pour la durée du mandat. Seuls quelques administrateurs influents pouvaient disposer du lot viager, avec parfois le droit de le transmettre par héritage pour une à trois générations.

En raison de la nature naturelle de l'économie, l'accès aux quelques marchés urbains était principalement réservé aux départements gouvernementaux. Le fonctionnement d'un petit nombre de marchés en dehors des capitales se heurtait à l'absence de commerçants professionnels et au manque de produits marchands paysans, dont la plupart étaient prélevés sous forme d'impôts.

Une caractéristique du développement socio-économique du pays aux IX-XII siècles. a été la destruction et la disparition complète du système de gestion des lotissements. Ils sont remplacés par des biens patrimoniaux, qui avaient le statut de « concédés » aux particuliers (shoen) de l'État. Les représentants de la plus haute aristocratie, les monastères, les maisons nobles qui dominaient les comtés, les possessions héréditaires des familles paysannes ont demandé aux organes de l'État la reconnaissance des possessions nouvellement acquises comme shoen.

À la suite de changements socio-économiques, tout le pouvoir dans le pays à partir du 10ème siècle. ont commencé à appartenir à des maisons nobles, propriétaires de chaussures de différentes tailles. La privatisation des terres, des revenus, des postes a été achevée. Pour régler les intérêts des groupes féodaux opposés dans le pays, un ordre foncier unique est en cours de création, pour désigner lequel un nouveau terme "État impérial" (otyo kokka) est introduit, remplaçant l'ancien régime - "l'état de droit" ( ritsuryo kokka).

Un autre phénomène social caractéristique de l'ère du Moyen Âge développé est l'émergence de la classe militaire. Issus de détachements de justiciers utilisés par les propriétaires de shoen dans la lutte intestine, les guerriers professionnels ont commencé à se transformer en une classe fermée de guerriers samouraïs (bushi). À la fin de l'ère Fujiwara, le statut des forces armées a augmenté en raison de l'instabilité sociale dans l'État. Dans l'environnement des samouraïs, un code d'éthique militaire est né, basé sur l'idée principale de la loyauté personnelle envers le maître, jusqu'à la volonté inconditionnelle de donner sa vie pour lui et, en cas de déshonneur, de se suicider selon à un certain rituel. Ainsi, les samouraïs se transforment en une arme redoutable des grands agriculteurs dans leur lutte les uns contre les autres.

Au 8ème siècle Le bouddhisme devient la religion d'État, se répandant rapidement au sommet de la société, ne trouvant pas encore de popularité parmi les gens ordinaires, mais soutenu par l'État.

Le Japon à l'époque du premier shogunat Minamoto

En 1192, un tournant décisif s'opère dans le destin historique du pays, Minamoto Yerimoto, le chef d'une maison aristocratique influente du nord-est du pays, devient le souverain suprême du Japon avec le titre de shogun. Le siège de son gouvernement (bakufu) était la ville de Kamakura. Le shogunat de Minamoto a duré jusqu'en 1335. Ce fut l'apogée des villes, de l'artisanat et du commerce au Japon. En règle générale, les villes se sont développées autour des monastères et des quartiers généraux des grands aristocrates. Dans un premier temps, les pirates japonais ont contribué à l'épanouissement des villes portuaires. Plus tard, le commerce régulier avec la Chine, la Corée et les pays d'Asie du Sud-Est a commencé à jouer un rôle dans leur prospérité. Au XIe siècle. il y avait 40 villes, au XVe siècle. - 85, au XVIe siècle. - 269, dans laquelle sont nées les associations corporatives d'artisans et de commerçants (dza).

Avec l'arrivée au pouvoir du shogun, le système agraire du pays a changé qualitativement. La propriété des samouraïs à petite échelle devient la principale forme de propriété foncière, bien que les grandes possessions féodales des maisons influentes, l'empereur et les vassaux tout-puissants de Minamoto aient continué d'exister. En 1274 et 1281 les Japonais ont résisté avec succès à l'invasion de l'armée mongole.

Des successeurs du premier shogun, le pouvoir a été saisi par la maison des parents Hojo, appelés Shikkens (dirigeants), sous lesquels un semblant d'organe consultatif de vassaux supérieurs est apparu. Étant le pilier du régime, les vassaux portaient la sécurité héréditaire et le service militaire, étaient nommés au poste d'administrateurs (dzito) dans les domaines et les terres domaniales, gouverneurs militaires de la province. Le pouvoir du gouvernement militaire du Bakufu se limitait aux seules fonctions de police militaire et ne couvrait pas l'ensemble du territoire du pays.

Sous les shoguns et les dirigeants, la cour impériale et le gouvernement de Kyoto n'ont pas été liquidés, car le pouvoir militaire ne pouvait pas gouverner le pays sans l'autorité de l'empereur. Le pouvoir militaire des souverains a été considérablement renforcé après 1232, lorsqu'une tentative a été faite par le palais impérial pour éliminer le pouvoir des sikken. Cela s'est avéré infructueux - les détachements fidèles à la cour ont été vaincus. Cela a été suivi par la confiscation de 3 000 chaussures appartenant à des partisans de la cour. Deuxième shogunat Ashikaga

Le deuxième shogunat au Japon est né au cours de la longue lutte des princes des maisons nobles. Sur le (1335-1573) pendant deux siècles et demi, les périodes de troubles civils et le renforcement du pouvoir centralisé dans le pays ont alterné. Dans le premier tiers du XVe siècle. la position du gouvernement central était la plus forte. Les shoguns ont empêché la croissance du contrôle des gouverneurs militaires (shugo) sur les provinces. À cette fin, contournant le shugo, ils ont établi des liens vassaux directs avec les seigneurs féodaux locaux, obligé les provinces shugo-ouest et centrale à vivre à Kyoto, et la partie sud-est du pays - à Kamakura. Cependant, la période de pouvoir centralisé des shoguns fut de courte durée. Après l'assassinat du shogun Ashikaga Yoshinori en 1441 par l'un des seigneurs féodaux, une lutte meurtrière s'est déroulée dans le pays, qui s'est transformée en une guerre féodale de 1467-1477, dont les conséquences se sont fait sentir pendant tout un siècle. Une période de fragmentation féodale complète commence dans le pays.

Pendant les années du shogunat Muromachi, il y a eu une transition de la petite et moyenne propriété foncière féodale à la grande. Le système des domaines (shoen) et des terres domaniales (kore) tombe en décadence en raison du développement des liens commerciaux et économiques, qui ont détruit les frontières fermées des possessions féodales. La formation de possessions territoriales compactes des grands seigneurs féodaux - les principautés commence. Ce processus au niveau provincial s'est également déroulé dans le sens de la croissance des possessions des gouverneurs militaires (shugo ryokoku).

À l'ère Ashikaga, le processus de séparation de l'artisanat de l'agriculture s'est approfondi. Des ateliers d'artisanat apparaissent désormais non seulement dans la zone métropolitaine, mais aussi à la périphérie, se concentrant dans les quartiers généraux des gouverneurs militaires et les domaines des seigneurs féodaux. La production axée uniquement sur les besoins du patron a été remplacée par une production pour le marché, et le patronage des maisons fortes a commencé à garantir des droits de monopole pour s'engager dans certains types d'activités industrielles en échange du paiement de sommes d'argent. Les artisans ruraux passent d'un mode de vie nomade à un mode de vie sédentaire, il y a une spécialisation des zones rurales.

Le développement de l'artisanat a contribué à l'essor du commerce. Il existe des guildes commerciales spécialisées, séparées des ateliers d'artisanat. Une strate de marchands toimaru s'est développée sur le transport des produits des recettes fiscales, qui s'est progressivement transformée en une classe de marchands intermédiaires qui transportaient une grande variété de marchandises et se livraient à l'usure. Les marchés locaux étaient concentrés dans les zones des ports, des points de passage, des postes, des frontières ferroviaires et pouvaient desservir le territoire dans un rayon de 2-3 à 4-6 km.

Les capitales de Kyoto, Nara et Kamakura sont restées les centres du pays. Selon les conditions de l'émergence de la ville, ils ont été divisés en trois groupes. Certains sont nés de postes, de ports, de marchés, de portes douanières. Le deuxième type de villes est apparu dans les temples, de manière particulièrement intensive au XIVe siècle, et, comme le premier, avait un certain niveau d'autonomie. Le troisième type était les colonies de marché dans les châteaux de l'armée et le siège des gouverneurs de province. Ces villes, souvent créées au gré du seigneur féodal, étaient sous son contrôle total et avaient les caractéristiques urbaines les moins mûres. Le pic de leur croissance se situe au XVe siècle.

Après les invasions mongoles, les autorités du pays ont mis le cap sur l'élimination de l'isolement diplomatique et commercial du pays. Prenant des mesures contre les pirates japonais qui attaquaient la Chine et la Corée, le Bakufu rétablit les relations diplomatiques et commerciales avec la Chine en 1401. Jusqu'au milieu du XVe siècle. le monopole du commerce avec la Chine était entre les mains des shoguns Ashikaga, puis commença à passer sous les auspices de grands marchands et de seigneurs féodaux. La soie, le brocart, les parfums, le bois de santal, la porcelaine et les pièces de cuivre étaient généralement importés de Chine, et l'or, le soufre, les éventails, les paravents, la laque, les épées et le bois étaient envoyés. Le commerce était également mené avec la Corée et les pays des mers du Sud, ainsi qu'avec les Ryukyu, où en 1429 un État uni fut créé.

La structure sociale de l'ère Ashikaga est restée traditionnelle : la classe dirigeante se composait de l'aristocratie de cour, de la noblesse militaire et du haut clergé, le peuple se composait de paysans, d'artisans et de marchands. Jusqu'au XVIe siècle les domaines de classe des seigneurs féodaux et des paysans étaient clairement établis.

Jusqu'au XVe siècle, alors qu'un pouvoir militaire fort existait dans le pays, les principales formes de lutte paysanne étaient pacifiques : évasions, pétitions. Avec la croissance des principautés au XVIe siècle. la lutte paysanne armée monte aussi. La forme de résistance la plus massive est la lutte anti-fiscale. 80% des soulèvements paysans au XVIe siècle. ont eu lieu dans les régions centrales économiquement développées du pays. La montée de cette lutte a également été facilitée par le début de la fragmentation féodale. Des soulèvements paysans massifs ont eu lieu au cours de ce siècle sous des slogans religieux et ont été organisés par la secte néo-bouddhiste Jodo.

Unification du shogunat Tokugawa

La fragmentation politique a mis à l'ordre du jour la tâche* d'unir le pays. Cette mission a été réalisée par trois hommes politiques éminents du pays : Oda Nobunaga (1534-1582), Toyotomi HiJoshi(1536-1598) et Tokugawa Ieyasu(1542-1616). En 1573, après avoir vaincu le daimyo le plus influent et neutralisé la résistance farouche des monastères bouddhistes, Oda renversa le dernier shogun de la maison Ashikaga. Vers la fin de sa courte carrière politique (il est assassiné en 1582), il prend possession de la moitié des provinces, dont la capitale Kyoto, et mène des réformes qui contribuent à l'élimination de la fragmentation et au développement des villes. Le patronage des chrétiens apparus au Japon dans les années 40 du XVIe siècle a été déterminé par la résistance implacable des monastères bouddhistes au cours politique d'Oda. En 1580, il y avait environ 150 000 chrétiens dans le pays, 200 églises et 5 séminaires. Vers la fin du XVIIe siècle. leur nombre est passé à 700 000 personnes. Enfin, la croissance du nombre de chrétiens a été facilitée par la politique des daimyo du sud, intéressés par la possession d'armes à feu, dont la production a été établie au Japon par les catholiques portugais.

Les réformes internes du successeur d'Oda, originaire des paysans Toyotomi Hijoshi, qui a réussi à achever l'unification du pays, avaient pour objectif principal de créer un domaine de contribuables utiles. La terre a été attribuée aux paysans qui pouvaient payer les impôts de l'État, le contrôle de l'État sur les villes et le commerce a été renforcé. Contrairement à Oda, il n'a pas fréquenté les chrétiens, a fait campagne pour expulser les missionnaires du pays, a persécuté les chrétiens japonais - a détruit des églises et des imprimeries. Une telle politique n'a pas réussi, car les persécutés se sont réfugiés sous la protection des daimyo du sud rebelles qui s'étaient convertis au christianisme.

Après la mort de Toyotomi Hijoshi en 1598, le pouvoir passa à l'un de ses associés, Tokugawa Izyasu, qui en 1603 se proclama shogun. Ainsi commença le dernier, le troisième, le plus long dans le temps (1603-1807) shogunat Tokugawa.

L'une des premières réformes de la maison Tokugawa visait à limiter l'omnipotence des daimyo, qui étaient au nombre d'environ 200. A cette fin, les daimyo hostiles à la maison régnante étaient dispersés géographiquement. L'artisanat et le commerce dans les villes sous la juridiction de ces tozama ont été transférés au centre avec les villes.

La réforme agraire des Tokugawa sécurise à nouveau les paysans sur leurs terres. Sous lui, les classes étaient strictement délimitées : samouraïs, paysans, artisans et marchands. Tokugawa a commencé à mener une politique de contacts contrôlés avec les Européens, en distinguant les Néerlandais parmi eux et en fermant les ports à tous les autres, et surtout aux missionnaires de l'Église catholique. La science et la culture européennes, qui sont passées par les marchands hollandais, ont reçu au Japon le nom de science hollandaise (rangakusha) et ont eu une grande influence sur le processus d'amélioration du système économique du Japon.

Le 17ème siècle a apporté la stabilité politique et la prospérité économique au Japon, mais une crise économique a commencé au siècle suivant. Les samouraïs se sont retrouvés dans une situation difficile, ayant perdu le contenu matériel nécessaire ; les paysans, dont certains ont été contraints d'aller dans les villes ; daimyo, dont la richesse a été sensiblement réduite. Certes, le pouvoir des shoguns restait toujours inébranlable. Un rôle important y a été joué par le renouveau du confucianisme, qui est devenu l'idéologie officielle et a influencé le mode de vie et de pensée des Japonais (culte des normes éthiques, dévotion aux aînés, force de la famille).

La crise du troisième shogunat se précise à partir des années 30. 19ème siècle L'affaiblissement du pouvoir des shoguns fut principalement utilisé par les tozama des régions méridionales du pays, Choshu et Satsuma, qui s'enrichirent grâce à la contrebande d'armes et au développement des leurs, y compris l'industrie militaire. Un autre coup porté à l'autorité du gouvernement central a été porté par « l'ouverture forcée du Japon » par les États-Unis et les pays européens au milieu du XIXe siècle. L'empereur est devenu le symbole national-patriotique du mouvement anti-étranger et anti-shogun, et le palais impérial de Kyoto est devenu le centre d'attraction de toutes les forces rebelles du pays. Après une courte résistance à l'automne 1866, le shogunat tombe et le pouvoir dans le pays est transféré à l'empereur de 16 ans. Mitsuhito (Meiji)(1852-1912). Le Japon est entré dans une nouvelle ère historique.

Ainsi, le parcours historique du Japon au Moyen Âge n'a pas été moins intense et dramatique que celui de la Chine voisine, avec laquelle l'État insulaire a périodiquement entretenu des contacts ethniques, culturels et économiques, empruntant des modèles de structure politique et socio-économique à un monde plus voisin expérimenté. Cependant, la recherche de leur propre voie nationale de développement a conduit à la formation d'une culture originale, d'un régime de pouvoir et d'un système social. Un trait distinctif de la voie de développement japonaise était le plus grand dynamisme de tous les processus, une mobilité sociale élevée avec des formes moins profondes d'antagonisme social,

la capacité d'une nation à percevoir et à traiter de manière créative les réalisations d'autres cultures.

7.5. Califat arabe

(V - XI siècles. UN D)

Sur le territoire de la péninsule arabique déjà au IIe millénaire av. vivaient des tribus arabes qui faisaient partie du groupe de peuples sémitiques. Aux V-VI siècles. UN D Les tribus arabes dominaient la péninsule arabique. Une partie de la population de cette péninsule vivait dans des villes, des oasis, s'adonnait à l'artisanat et au commerce. L'autre partie a erré dans les déserts et les steppes, engagée dans l'élevage de bétail. Les routes des caravanes commerciales entre la Mésopotamie, la Syrie, l'Égypte, l'Éthiopie et la Judée traversaient la péninsule arabique. L'intersection de ces chemins était l'oasis mecquoise près de la mer Rouge. Cette oasis était habitée par la tribu arabe Qureish, dont la noblesse tribale, utilisant la position géographique de La Mecque, recevait des revenus du transit des marchandises à travers leur territoire.

Outre Mecque devint le centre religieux de l'Arabie occidentale. Un ancien temple préislamique se trouvait ici Kaaba. Par Selon la légende, ce temple a été érigé par le patriarche biblique Abraham (Ibrahim) avec son fils Ismail. Ce temple est associé à une pierre sacrée tombée au sol, vénérée depuis l'Antiquité, et au culte du dieu de la tribu Kureysh. Allah(de l'arabe ilah - maître).

Au VIe siècle. n.m. h. en Arabie, en liaison avec le mouvement des routes commerciales vers l'Iran, l'importance du commerce diminue. La population, qui a perdu les revenus du commerce caravanier, a été obligée de chercher des sources de subsistance dans l'agriculture. Mais il y avait peu de terres propices à l'agriculture. Il fallait les conquérir. Pour cela, il fallait des forces et, par conséquent, l'unification de tribus fragmentées, qui plus est, adoraient des dieux différents. La nécessité d'introduire le monothéisme et d'unir les tribus arabes sur cette base était de plus en plus clairement définie.

Cette idée a été prêchée par les adhérents de la secte Hanif, dont l'un était Mahomet(c. 570-632 ou 633), qui est devenu le fondateur d'une nouvelle religion pour les Arabes - Islam. À Cette religion est basée sur les principes du judaïsme et du christianisme: croyance en un seul Dieu et son prophète, le jugement dernier, la rétribution de l'au-delà, l'obéissance inconditionnelle à la volonté de Dieu (islam arabe - obéissance). Les racines juives et chrétiennes de l'Islam sont attestées par les noms des prophètes et autres personnages bibliques communs à ces religions : le biblique Abraham (Ibrahim islamique), Aaron (Harun), David (Daud), Isaac (Ishak), Salomon (Suleiman ), Ilya (Ilyas), Jacob (Yakub), Christian Jesus (Isa), Mary (Maryam) et d'autres. L'islam a des coutumes et des interdictions communes avec le judaïsme. Les deux religions prescrivent la circoncision des garçons, interdisent de représenter Dieu et les êtres vivants, de manger du porc, de boire du vin, etc.

Au premier stade de développement, une nouvelle vision du monde religieuse - l'islam n'était pas soutenue par la majorité des membres de la tribu de Mahomet, et tout d'abord par la noblesse, car ils craignaient que la nouvelle religion ne conduise à la cessation du culte de la Kaaba comme un centre religieux, les privant ainsi de leurs revenus. En 622, Muhammad et ses partisans ont dû fuir la persécution de La Mecque vers la ville de Yathrib (Médine). Cette année est considérée comme le début de la chronologie musulmane. La population agricole de Yasri-ba ( Médine ), en concurrence avec les marchands de La Mecque, a soutenu Muhammad. Cependant, ce n'est qu'en 630, après avoir recruté le nombre nécessaire de partisans, qu'il a eu l'occasion de former des forces militaires et de capturer La Mecque, dont la noblesse locale a été forcée de se soumettre à la nouvelle religion, d'autant plus qu'il leur convenait que Mahomet ait proclamé la Kaaba le sanctuaire de tous les musulmans.

Bien plus tard (vers 650), après la mort de Mahomet, ses sermons et dictons furent rassemblés en un seul livre. Coran(traduit de l'arabe signifie lecture), devenu sacré pour les musulmans. Le livre comprend 114 sourates (chapitres), qui énoncent les principaux principes de l'islam, les prescriptions et les interdictions. Plus tard, la littérature religieuse islamique est appelée sunna. À Il contient des traditions sur Mahomet. Les musulmans qui reconnaissaient le Coran et la Sunna ont commencé à être appelés sunnites et ceux qui ne connaissent qu'un seul Coran, - Chiites. Les chiites reconnaissent comme légaux califes(gouverneurs, députés) de Mahomet, chefs spirituels et laïcs des musulmans uniquement de ses proches.

La crise économique en Arabie occidentale au VIIe siècle, provoquée par le déplacement des routes commerciales, le manque de terres propices à l'agriculture et la forte croissance démographique, a poussé les chefs des tribus arabes à chercher une issue à la crise en s'emparant d'étrangers. terres. Cela s'est également reflété dans le Coran, qui dit que l'Islam doit être la religion de tous les peuples, mais pour cela il faut lutter contre les infidèles, les exterminer et leur enlever leurs biens (Coran, 2 :186-189 ; 4 : 76-78, 86).

Guidés par cette tâche spécifique et l'idéologie de l'islam, les successeurs de Mahomet, les califes, entamèrent une série de conquêtes. Ils ont conquis la Palestine, la Syrie, la Mésopotamie, la Perse. Déjà en 638, ils ont capturé Jérusalem. Jusqu'à la fin du VIIe siècle sous la domination des Arabes se trouvaient les pays du Moyen-Orient, la Perse, le Caucase, l'Égypte et la Tunisie. Au 8ème siècle L'Asie centrale, l'Afghanistan, l'Inde occidentale, l'Afrique du Nord-Ouest ont été capturés. En 711, les troupes arabes dirigées par Tarik a navigué d'Afrique vers la péninsule ibérique (du nom de Tariq est venu le nom de Gibraltar - Mont Tariq). Ayant rapidement conquis les terres ibériques, ils se précipitent en Gaule. Cependant, en 732, à la bataille de Poitiers, ils sont vaincus par le roi franc Charles Martel. Vers le milieu du IXe siècle. Les Arabes ont capturé la Sicile, la Sardaigne, les régions du sud de l'Italie, l'île de Crète. À cela, les conquêtes arabes se sont arrêtées, mais une guerre à long terme a été menée avec l'Empire byzantin. Les Arabes ont assiégé Constantinople à deux reprises.

Les principales conquêtes arabes ont été faites sous les califes Abu Bakr (632-634), Omar (634-644), Osman (644-656) et les califes de la dynastie Omeyyade (661-750). Sous les Omeyyades, la capitale du califat a été déplacée en Syrie dans la ville de Damas.

Les victoires des Arabes, la capture de vastes territoires par eux ont été facilitées par la longue guerre mutuellement épuisante entre Byzance et la Perse, la désunion et l'inimitié constante entre les autres États qui ont été attaqués par les Arabes. Il convient également de noter que la population des pays occupés par les Arabes, souffrant de l'oppression de Byzance et de la Perse, considérait les Arabes comme des libérateurs, qui réduisaient le fardeau fiscal principalement à ceux qui se convertissaient à l'islam.

L'unification de nombreux anciens États disparates et belligérants en un seul État a contribué au développement de la communication économique et culturelle entre les peuples d'Asie, d'Afrique et d'Europe. L'artisanat, le commerce se développent, les villes grandissent. Au sein du califat arabe, une culture s'est développée rapidement, incorporant l'héritage gréco-romain, iranien et indien. Grâce aux Arabes, l'Europe s'est familiarisée avec les réalisations culturelles des peuples de l'Est, principalement avec les réalisations dans le domaine des sciences exactes - mathématiques, astronomie, géographie, etc.

En 750, la dynastie des Omeyyades dans la partie orientale du califat a été renversée. Les califes étaient les Abbassides, descendants de l'oncle du Prophète Muhammad - Abbas. Ils ont déplacé la capitale de l'État à Bagdad.

Dans la partie occidentale du califat, en Espagne, les Omeyyades ont continué à régner, qui n'ont pas reconnu les Abbassides et ont fondé le califat de Cordoue avec sa capitale dans la ville de Cordoue.

La division du califat arabe en deux parties a été le début de la création de petits États arabes, dont les chefs étaient les dirigeants des provinces - émirs.

Le califat abbasside a mené des guerres constantes avec Byzance. En 1258, après que les Mongols ont vaincu l'armée arabe et capturé Bagdad, l'État abbasside a cessé d'exister.

Le califat omeyyade espagnol se rétrécissait également progressivement. Au XIe siècle. À la suite de luttes intestines, le califat de Cordoue s'est divisé en plusieurs États. Cela a été utilisé par les États chrétiens qui ont surgi dans la partie nord de l'Espagne: les royaumes Léono-Castille, Aragonais, Portugais, qui ont commencé à se battre contre les Arabes pour la libération de la péninsule - reconquête. À En 1085, ils ont conquis la ville de Tolède, en 1147 - Lisbonne, en 1236, Cordoue est tombée. Le dernier État arabe de la péninsule ibérique - l'émirat de Grenade - a existé jusqu'en 1492. Avec sa chute, l'histoire du califat arabe en tant qu'État a pris fin.

Le califat en tant qu'institution de direction spirituelle des Arabes par tous les musulmans a continué d'exister jusqu'en 1517, date à laquelle cette fonction a été transférée au sultan turc, qui a capturé l'Égypte, où vivait le dernier califat - le chef spirituel de tous les musulmans.

L'histoire du califat arabe, qui ne compte que six siècles, était complexe, ambiguë et a en même temps laissé une marque significative sur l'évolution de la société humaine sur la planète.

La situation économique difficile de la population de la péninsule arabique aux VI-VII siècles. en relation avec le mouvement des routes commerciales vers une autre zone a nécessité la recherche de sources de subsistance. Pour résoudre ce problème, les tribus vivant ici se sont engagées sur la voie de l'établissement d'une nouvelle religion - l'islam, qui devait devenir non seulement la religion de tous les peuples, mais appelait également à la lutte contre les infidèles (gentils). Guidé par l'idéologie

Islam, les califes ont mené une vaste politique de conquête, transformant le califat arabe en un empire. L'unification des anciennes tribus disparates en un seul État a donné une impulsion à la communication économique et culturelle entre les peuples d'Asie, d'Afrique et d'Europe. Étant l'une des plus jeunes d'Orient, occupant la position la plus offensive d'entre elles, incorporant l'héritage culturel gréco-romain, iranien et indien, la civilisation arabe (islamique) a eu un impact énorme sur la vie spirituelle de l'Europe occidentale, représentant un important menace militaire tout au long du Moyen Âge. .

Questions pour l'auto-examen

1. Donner une périodisation de l'histoire de l'Orient médiéval, basée sur le critère du degré de maturité des relations féodales.

2. Comment les relations foncières se sont-elles développées en Inde, en Chine, au Japon aux différentes étapes de la féodalité ?

3. Quels changements le système des relations économiques, politiques et sociales de ces pays a-t-il subi d'étape en étape du féodalisme ?

4. Décrivez le système politique de l'Inde, de la Chine et du Japon. Qu'y a-t-il de commun et de spécial dans chacun d'eux ?

5. Quand l'urbanisation a-t-elle commencé dans ces États et quels processus a-t-elle accompagné ?

6. Nommez les conditions économiques et sociales préalables à l'unification des tribus arabes et à la naissance de l'islam.

7. Énumérez les pays conquis par les Arabes aux VIIe-IXe siècles.

8. Déterminer les principales raisons de l'effondrement du califat arabe.

nouvelle heure

Le début du développement capitaliste de l'Angleterre au XVIe siècle.

Le terme « Moyen Âge » est utilisé pour désigner la période de l'histoire des pays d'Orient des dix-sept premiers siècles d'une ère nouvelle. La limite supérieure naturelle de la période est considérée comme étant le XVIe - début du XVIIe siècle, lorsque l'Est est devenu l'objet du commerce européen et de l'expansion coloniale, ce qui a interrompu le cours du développement caractéristique des pays d'Asie et d'Afrique du Nord. Géographiquement, l'Orient médiéval couvre le territoire de l'Afrique du Nord, du Proche et du Moyen-Orient, de l'Asie centrale et centrale, de l'Inde, du Sri Lanka, de l'Asie du Sud-Est et de l'Extrême-Orient.

La transition vers le Moyen Âge en Orient s'est effectuée dans certains cas sur la base d'entités politiques déjà existantes (par exemple, Byzance, l'Iran sassanide, l'Inde kushano-gupta), dans d'autres elle s'est accompagnée de bouleversements sociaux, tout comme la cas en Chine, et presque partout, les processus ont été accélérés en raison de la participation de tribus nomades "barbares". Dans l'arène historique de cette période, des peuples jusque-là inconnus comme les Arabes, les Turcs seldjoukides et les Mongols sont apparus et se sont levés. De nouvelles religions sont nées et des civilisations ont surgi sur leur base.

Péroodisation de l'histoire de l'Orient médiéval.Avec Compte tenu de ces caractéristiques et sur la base de l'idée du degré de maturité des relations féodales dans l'histoire de l'Orient, les étapes suivantes sont distinguées:

Ier-VIe siècles UN D - la période transitoire de la naissance du féodalisme ;

7e-10e siècles - la période des premières relations féodales avec son processus inhérent de naturalisation de l'économie et le déclin des cités antiques ;

XI-XII siècles - la période pré-mongole, le début de l'apogée du féodalisme, la formation d'un système de vie de classe-entreprise, le décollage culturel;

13ème siècle - l'époque de la conquête mongole, qui interrompit le développement de la société féodale et en renversa certaines ;

XIV-XVI siècles - la période post-mongole, caractérisée par un ralentissement du développement social, la conservation de la forme despotique du pouvoir.

civilisations orientales. Une image colorée a été présentée par l'Orient médiéval en termes de civilisation, qui le distinguait également de l'Europe. Certaines civilisations orientales sont nées dans l'Antiquité ; Bouddhiste et Hindou - sur la péninsule de l'Hindoustan, Taoïste-Confucéen - en Chine. D'autres sont nées au Moyen Âge : civilisation musulmane au Proche et Moyen-Orient, civilisation indo-musulmane en Inde, civilisation hindoue et musulmane dans les pays d'Asie du Sud-Est, civilisation bouddhiste au Japon et en Asie du Sud-Est, civilisation confucéenne au Japon et en Corée.

7.2. Inde (VIIe-XVIIIe siècles)

Période Rajput (VIIe-XIIe siècles). Comme le montre le chapitre 2, aux IV-VI siècles. UN D Le puissant empire Gupta s'est développé sur le territoire de l'Inde moderne. L'ère Gupta, perçue comme l'âge d'or de l'Inde, a été remplacée aux VIIe-XIIe siècles. période de fragmentation féodale. À ce stade, cependant, l'isolement des régions du pays et le déclin de la culture ne se sont pas produits en raison du développement du commerce portuaire. Les tribus conquérantes des Huns-Ephtalites venus d'Asie centrale se sont installées dans le nord-ouest du pays, et les Gujarats qui sont apparus avec eux se sont installés au Pendjab, au Sindh, au Rajputana et au Malwa. À la suite de la fusion de peuples étrangers avec la population locale, une communauté ethnique compacte de Rajputs est née, qui au 8ème siècle. a commencé l'expansion de Rajputana dans les régions riches de la vallée du Gange et de l'Inde centrale. Le clan Gurjara-Pratihara, qui formait un État à Malwa, était le plus célèbre. C'est ici que s'est développé le type le plus frappant de relations féodales avec une hiérarchie développée et une psychologie vassale.

Aux VI-VII siècles. en Inde, un système de centres politiques stables est en train d'émerger, luttant les uns contre les autres sous la bannière de différentes dynasties - Inde du Nord, Bengale, Deccan et Extrême-Sud. Toile d'événements politiques des VIII-X siècles. a commencé la lutte pour Doab (entre le Jumna et le Gange). Au Xe siècle les principales puissances du pays tombèrent en décadence, divisées en principautés indépendantes. La fragmentation politique du pays s'est avérée particulièrement tragique pour l'Inde du Nord, qui a souffert au XIe siècle. raids militaires réguliers Mahmoud Ghaznevid(998-1030), le souverain d'un vaste empire qui comprenait les territoires des États modernes d'Asie centrale, l'Iran, l'Afghanistan, ainsi que le Pendjab et le Sind.

L'ère de la conquête musulmane de l'Inde. Sultanat de Delhi (XIII - début XVI siècles) Au XIIIe siècle. dans le nord de l'Inde, un grand État musulman, le sultanat de Delhi, est établi et la domination des commandants musulmans des Turcs d'Asie centrale prend enfin forme. L'islam sunnite devient la religion d'État et le persan devient la langue officielle. Accompagnées de conflits sanglants, les dynasties de Gulyams, Khiljis et Tughlakids ont été successivement remplacées à Delhi. Les troupes des sultans ont fait des campagnes agressives dans le centre et le sud de l'Inde, et les dirigeants conquis ont été contraints de se reconnaître comme vassaux de Delhi et de payer un hommage annuel au sultan.

Le tournant de l'histoire du sultanat de Delhi fut l'invasion du nord de l'Inde en 1398 par les troupes du souverain d'Asie centrale. Timur(un autre nom est Tamerlan, 1336-1405). Le sultan s'enfuit au Gujarat. Une épidémie et la famine ont commencé dans le pays. Abandonné par le conquérant en tant que gouverneur du Pendjab, Khizr Khan Sayyid s'empara de Delhi en 1441 et fonda une nouvelle dynastie Sayyid. Des représentants de cette dynastie et de la dynastie Lodi qui l'ont suivie régnaient déjà en tant que gouverneurs des Timourides. L'un des derniers Lodi, Ibrahim, cherchant à exalter son pouvoir, entra dans une lutte sans concession avec la noblesse féodale et les chefs militaires afghans. Les opposants d'Ibrahim ont fait appel au dirigeant de Kaboul, le Timurid Babur, avec une demande de les sauver de la tyrannie du sultan. En 1526, Babur battit Ibrahim à la bataille de Panipat, initiant ainsi Empire moghol, existe depuis près de 200 ans.

Vers le XIVe siècle. les historiens attribuent une nouvelle vague d'urbanisation à l'Inde. Les villes sont devenues des centres d'artisanat et de commerce. Le commerce intérieur était principalement axé sur les besoins de la cour de la capitale. Le principal poste d'importation était l'importation de chevaux (la base de l'armée de Delhi est la cavalerie), qui n'étaient pas élevés en Inde en raison du manque de pâturages.Les archéologues trouvent des trésors de pièces de monnaie de Delhi en Perse, en Asie centrale et sur la Volga.

Sous le règne du sultanat de Delhi, les Européens ont commencé à pénétrer l'Inde. En 1498, sous Vasco da Gama, les Portugais atteignirent pour la première fois Calikat sur la côte de Malabar à l'ouest de l'Inde. À la suite d'expéditions militaires ultérieures - Cabral (1500), Vasco de Gama (1502), d "Albuquerque (1510-1511) - les Portugais ont capturé l'île Bijapur de Goa, qui est devenue l'épine dorsale de leurs possessions à l'Est. Le Le monopole portugais sur le commerce maritime a sapé les liens commerciaux de l'Inde avec les pays de l'Est, isolé les régions intérieures du pays et retardé leur développement. De plus, les guerres et la destruction de la population de Malabar ont conduit. Le Gujarat a également été affaibli. Seul l'empire Vijayanagar est restée aux XIVe-XVIe siècles puissante et encore plus centralisée que les anciens États du sud. Son chef était considéré comme un maharaja, mais toute la plénitude du pouvoir réel appartenait au conseil d'État, le ministre en chef, à qui appartenaient les gouverneurs du les provinces étaient directement subordonnées. Les terres de l'État étaient distribuées sous forme de récompenses militaires conditionnelles - amars. Une partie importante des villages était en possession de collectifs brahmanes - sabkhs. Les terres d'un village, et les membres de la communauté ont commencé de plus en plus à se transformer en en métayers défavorisés. Dans les villes, les autorités ont commencé à payer la perception des droits à la merci des seigneurs féodaux, ce qui a renforcé leur domination indivise ici.

L'Inde à l'époque de l'empire moghol (XVI-XVIII siècles)1 La dernière étape de l'histoire médiévale de l'Inde est l'essor de son nord au début du XVIe siècle. nouveau puissant empire moghol musulman, qui au XVIIe siècle. a réussi à subjuguer une partie importante de l'Inde du Sud. Timurid était le fondateur de l'État Babur(1483-1530). Le pouvoir des Moghols en Inde a été renforcé pendant les années de règne Akbar(1452-1605), qui déplaça la capitale dans la ville d'Agra sur la rivière Jamne, conquit le Gujarat et le Bengale, et avec eux l'accès à la mer. Certes, les Moghols ont dû accepter le règne des Portugais ici.

Ainsi, l'Inde médiévale personnifie la synthèse d'une grande variété de fondements socio-politiques, de traditions religieuses. cultures ethniques. Ayant fondu en elle toutes ces origines multiples, elle apparaît à la fin de l'ère devant les Européens étonnés comme un pays d'une splendeur fabuleuse, attirant richesses, exotisme et secrets. À l'intérieur, cependant, ont commencé des processus similaires à ceux européens, inhérents au New Age. Le marché intérieur s'est formé, les relations internationales se sont développées, les contradictions sociales se sont approfondies. Mais pour l'Inde, une puissance asiatique typique, l'État despotique était un puissant obstacle à la capitalisation. Avec son affaiblissement, le pays devient une proie facile pour les colonialistes européens, dont les activités ont interrompu le cours naturel du développement historique du pays pendant de nombreuses années.

7.3. Chine (III - XVII siècles)

L'ère de la fragmentation (III-VI siècles). Avec la chute de l'Empire Han au tournant des II-III siècles. En Chine, on assiste à un changement d'époques : la période antique de l'histoire du pays se termine et le Moyen Âge commence. La première étape du féodalisme primitif est entrée dans l'histoire comme l'époque trois Royaumes(220-280). Trois États se sont formés sur le territoire du pays (Wei au nord, Shu au centre et Wu au sud), dont le pouvoir était proche d'une dictature militaire par type.

Changements politiques en Chine III-VI siècles. sont étroitement liés aux changements cardinaux dans le développement ethnique. Bien que les étrangers aient pénétré avant, mais c'était au 4ème siècle. devient une époque d'invasions massives, comparable à la Grande Migration des Peuples en Europe. Les tribus Xiongnu, Sanpi, Qiang, Jie, Di venues des régions centrales de l'Asie se sont installées non seulement dans les périphéries nord et ouest, mais aussi dans la plaine centrale, se mêlant à la population indigène chinoise. Dans le sud, les processus d'assimilation de la population non chinoise (Yue, Miao, Li, Yi, Man et Yao) ont été plus rapides et moins dramatiques, laissant des zones importantes non colonisées. Cela s'est reflété dans l'isolement mutuel des parties et deux principaux dialectes de la langue chinoise se sont développés dans la langue. Les habitants du Nord appelaient les habitants de l'État intermédiaire, c'est-à-dire les Chinois, eux-mêmes seuls, et les habitants du Sud appelaient les gens Wu.

Impérialpériode (finir VI-XIII siècles ) Au cours de cette période, l'ordre impérial a été relancé en Chine, l'unification politique du pays a eu lieu, la nature du pouvoir suprême a changé, la centralisation de la gestion s'est intensifiée et le rôle de l'appareil bureaucratique s'est accru. Pendant les années de la dynastie Tang (618-907), le type classique chinois d'administration impériale a pris forme. Il y a eu des révoltes de gouverneurs militaires dans le pays, une guerre paysanne de 874-883, une longue lutte avec les Tibétains, les Ouïghours et les Tangouts dans le nord du pays, une confrontation militaire avec l'État de Nanzhao, dans le sud de la Chine. Tout cela a conduit à l'agonie du régime Tang.

Au milieu du Xe siècle. du chaos est né l'État des Zhou ultérieurs, qui est devenu le nouveau noyau de l'unification politique du pays. La réunification des terres a été achevée en 960 par le fondateur de la dynastie Song Zhao Kuanyin avec la capitale Kaifeng. Au même siècle, un État apparaît sur la carte politique du nord-est de la Chine. Liao. En 1038, l'empire occidental Xia Tangut a été proclamé aux frontières nord-ouest de l'empire Song. A partir du milieu du XIe siècle. entre Song, Liao et Xia, un rapport de force approximatif est maintenu, qui au début du 12ème siècle. a été violée avec l'émergence d'un nouvel État à croissance rapide des Jurchens (l'une des branches des tribus Tungus), formé en Mandchourie et s'est proclamé en 1115 l'Empire Jin. Il a rapidement conquis l'État Liao, capturé la capitale Song avec l'empereur. Cependant, le frère de l'empereur capturé réussit à créer l'Empire Song du Sud avec sa capitale à Lin'an (Hanzhou), qui étendit son influence aux régions du sud du pays.

Ainsi, à la veille de l'invasion mongole, la Chine était à nouveau divisée en deux parties, celle du nord, qui comprenait l'empire Jin, et le territoire sud de l'empire Song du Sud.

Le processus de consolidation ethnique des Chinois, qui a commencé au 7ème siècle, déjà au début du 13ème siècle. conduit à la formation du peuple chinois. La conscience de soi ethnique se manifeste dans la singularisation de l'État chinois, qui s'oppose aux pays étrangers, dans la diffusion de l'autonom universel "Han Ren" (peuple Han). La population du pays aux X-XIII siècles. était de 80 à 100 millions de personnes.

L'urbanisation était étroitement liée à la croissance de la production artisanale. Des domaines de l'artisanat d'État tels que le tissage de la soie, la production de céramique, le travail du bois, la fabrication du papier et la teinture ont reçu un développement particulier dans les villes. L'atelier familial est une forme d'artisanat privé, dont l'essor est freiné par la puissante concurrence de la production étatique et le contrôle global du pouvoir impérial sur l'économie urbaine. Les organisations de commerce et d'artisanat, ainsi que les boutiques, constituaient l'essentiel de l'artisanat urbain. Peu à peu, la technique de l'artisanat s'améliore, son organisation change, de grands ateliers apparaissent, équipés de machines-outils et employant de la main-d'œuvre salariée.

La Chine à l'époque de la domination mongole. Empire Yuan (1271-1367) La conquête mongole de la Chine a duré près de 70 ans. En 1215, il est pris. Pékin, et en 1280 la Chine était complètement dominée par les Mongols. Avec l'accession au trône du Khan Khubilaï(1215-1294) le siège du Grand Khan est transféré à Pékin. Parallèlement, Karakorum et Shandong étaient considérées comme des capitales égales. En 1271, toutes les possessions du grand khan furent déclarées l'empire Yuan selon le modèle chinois. La domination mongole dans la partie principale de la Chine a duré un peu plus d'un siècle et est considérée par des sources chinoises comme la période la plus difficile pour le pays.

La domination de l'Empire Yuan reposait sur la puissance de l'armée. Chaque ville contenait une garnison d'au moins 1 000 personnes et à Pékin, il y avait une garde khan de 12 000 personnes. Le Tibet et Koryo (Corée) étaient sous la dépendance vassale du palais Yuan. Les tentatives d'envahir le Japon, la Birmanie, le Vietnam et Java, entreprises dans les années 70-80 du XIIIe siècle, n'ont pas réussi aux Mongols. Pour la première fois, Yuan China a été visité par des marchands et des missionnaires d'Europe, qui ont laissé des notes sur leurs voyages : Marco Polo (vers 1254-1324), Arnold de Cologne et d'autres.

Chine Ming (1368-1644). La Chine Ming est née et est morte dans le creuset des grandes guerres paysannes dont les événements ont été orchestrés de manière invisible par des sociétés religieuses secrètes comme le Lotus Blanc. À cette époque, la domination mongole a finalement été abolie et les fondations de systèmes économiques et politiques ont été posées qui correspondaient aux idées traditionnelles chinoises sur l'État idéal. L'apogée de la puissance de l'Empire Ming est tombée sur le premier tiers du XVe siècle, mais à la fin du siècle, des phénomènes négatifs ont commencé à se développer. Toute la seconde moitié du cycle dynastique (XVI - première moitié du XVIIe siècle) a été caractérisée par une crise prolongée qui, à la fin de l'ère, a acquis un caractère général et global. La crise, qui a commencé par des changements dans l'économie et la structure sociale, s'est manifestée le plus visiblement dans le domaine de la politique intérieure.

Premier empereur de la dynastie Ming Zhu Yuanzhang(1328-1398) entame une politique agraire et financière prévoyante. Il a augmenté la part des ménages paysans dans le coin des terres, renforcé le contrôle sur la répartition des terres domaniales, stimulé les colonies militaires sous le Trésor, réinstallé les paysans sur des terres vides, introduit une fiscalité fixe et fourni des avantages aux ménages pauvres. Son fils Zhu Di a durci les fonctions policières du pouvoir: un département spécial a été créé, subordonné uniquement à l'empereur - robes de brocart, la dénonciation a été encouragée. Au XVème siècle. il y avait deux autres institutions de détective punitif.

Au XVème siècle. la direction sud de la politique étrangère est activée. La Chine s'immisce dans les affaires vietnamiennes, s'empare d'un certain nombre de régions en Birmanie. De 1405 à 1433 sept expéditions grandioses de la flotte chinoise sous la direction de Zheng He(1371 - 1434 environ). Dans différentes campagnes, il a dirigé de 48 à 62 uniquement de grands navires. Ces voyages visaient à établir des relations commerciales et diplomatiques avec les pays d'outre-mer, même si tout le commerce extérieur était réduit à l'échange d'hommages et de cadeaux avec les ambassades étrangères, tandis qu'une interdiction stricte était imposée aux activités privées de commerce extérieur. Le commerce caravanier prit également le caractère de missions d'ambassade.

A partir du 16ème siècle la pénétration des Européens dans le pays commence. Comme en Inde, le championnat appartenait aux Portugais. Leur première possession sur l'une des îles du sud de la Chine était Macao (Maomen). De la seconde moitié du XVIIe siècle. le pays est inondé par les Hollandais et les Britanniques, qui ont aidé les Mandchous à conquérir la Chine. A la fin du XVIIème siècle. dans la banlieue de Guangzhou, les Britanniques fondent l'un des premiers comptoirs commerciaux continentaux, qui devient le centre de distribution des marchandises britanniques.

Le tournant de l'histoire de la Chine Ming est associé à un puissant soulèvement paysan de 1628-1644. dirigée par Li Zichen. En 1644, les troupes de Li occupent Pékin, et lui-même se déclare empereur.

Cependant, une telle société n'était pas exempte de contradictions. Et si les convictions religieuses et mystiques ou les idéaux de libération nationale s'avèrent souvent être les motifs des soulèvements paysans, ils ne s'annulent nullement, mais, au contraire, se mêlent aux exigences de justice sociale. Il est significatif que la société chinoise n'était pas aussi fermée et rigidement organisée que, par exemple, la société indienne. Le chef d'un soulèvement paysan en Chine pouvait devenir empereur, et un roturier qui réussissait les examens d'État pour un poste bureaucratique pouvait commencer une carrière vertigineuse.

7.4. Japon (III - XIX siècles)

Époquerois de Yamato. La naissance de l'État (III-ser.VII). le noyau du peuple japonais a été formé sur la base de la fédération tribale Yamato (comme on appelait le Japon dans les temps anciens) aux IIIe-Ve siècles. Les représentants de cette fédération appartenaient à la culture kourgane du début de l'âge du fer.

Au stade de la formation de l'État, la société se composait de clans consanguins (uji) qui existaient indépendamment sur leur propre terre. Un clan typique était représenté par son chef, son prêtre, une administration inférieure et des hommes libres ordinaires. A côté, sans y entrer, se trouvaient des groupes de semi-libres (bemins) et d'esclaves (yatsuko). Le premier en importance dans la hiérarchie était le clan royal (tenno). Sa sélection au IIIe siècle. marque un tournant dans l'histoire politique du pays. Le clan tenno régnait avec l'aide de conseillers, seigneurs des districts (agata-nushi) et gouverneurs des régions (kunino miyatsuko), les mêmes chefs des clans locaux, mais déjà autorisés par le roi. La nomination au poste de souverain dépendait de la volonté du clan le plus puissant de l'environnement royal, qui fournissait également à la famille royale des épouses et des concubines parmi ses membres. De 563 à 645 un tel rôle a été joué par le clan Soga. Cette période de l'histoire s'appelait la période Asuka du nom de la résidence des rois dans la province de Yamato.

La politique intérieure des rois Yamato visait à unir le pays et à formaliser la base idéologique de l'autocratie. Un rôle important à cet égard a été joué par les "Statuts de 17 articles" créés en 604 par le prince Setoku-taishi. Ils ont formulé le principe politique principal de la souveraineté suprême du souverain et de la stricte subordination du plus jeune à l'aîné. Les priorités de la politique étrangère étaient les relations avec les pays de la péninsule coréenne, allant parfois jusqu'aux affrontements armés, et avec la Chine, qui prenait la forme de missions d'ambassadeurs et avait pour objectif d'emprunter toutes les innovations appropriées.

Système socio-économique III-VII siècles. entre dans la phase de décomposition des relations patriarcales. Les terres arables communales, qui étaient à la disposition des ménages ruraux, ont commencé à tomber progressivement sous le contrôle de clans puissants, s'opposant pour les ressources initiales ; la terre et les gens. Ainsi, la particularité du Japon consistait dans le rôle prépondérant de la noblesse tribale féodale et, plus clairement que partout ailleurs en Extrême-Orient, la tendance à privatiser les propriétés foncières avec la relative faiblesse du pouvoir du centre.

En 552, le bouddhisme est arrivé au Japon, ce qui a influencé l'unification des idées religieuses, morales et esthétiques.

Époque Fujiwara (645-1192). La période historique suivant l'ère des rois Yamato couvre l'époque, dont le début tombe sur le "coup d'État de Taika" en 645, et la fin - en 1192, lorsque des dirigeants militaires portant le titre de shogun1 sont devenus à la tête du pays.

Toute la seconde moitié du 7ème siècle est passée sous la devise des réformes Taika. Les réformes de l'État visaient à réorganiser toutes les sphères des relations dans le pays selon le modèle Tang chinois, à prendre l'initiative de l'appropriation privée des ressources initiales du pays, de la terre et des personnes, en la remplaçant par l'État. L'appareil du gouvernement central se composait du Conseil d'État (Dajokan), de huit départements gouvernementaux et d'un système de ministères principaux. Le pays était divisé en provinces et comtés, dirigés par des gouverneurs et des chefs de comté. Un système à huit degrés de familles de titres avec l'empereur à la tête et une échelle de 48 rangs de rangs de cour ont été établis. Depuis 690, des recensements de la population et une redistribution des terres ont commencé à être effectués tous les six ans. Un système centralisé de dotation en personnel de l'armée a été introduit et des armes ont été confisquées à des particuliers. En 694, la première capitale de Fujiwarakyo est construite, lieu permanent du siège impérial (avant cela, le lieu du siège était facilement transférable).

Problèmes de politique étrangère au VIIIe siècle. reculer dans l'arrière-plan. La conscience du danger d'une invasion depuis le continent s'estompe. En 792, la conscription a été abolie et la garde côtière a été abolie. Les ambassades en Chine se raréfient et le commerce commence à jouer un rôle de plus en plus important dans les relations avec les États coréens. Vers le milieu du IXe siècle. Le Japon bascule enfin dans une politique d'isolement, il est interdit de sortir du pays, et l'accueil des ambassades et des tribunaux est stoppé.

La formation d'une société féodale développée aux IX-XII siècles. s'est accompagnée d'une rupture de plus en plus radicale avec le modèle de gouvernement classique chinois. La machine bureaucratique était profondément imprégnée de liens aristocratiques familiaux. Il y a une tendance à la décentralisation du pouvoir. Le tenno divin régnait déjà plus qu'il ne gouvernait réellement le pays. L'élite bureaucratique ne s'est pas développée autour de lui, car le système de reproduction des administrateurs sur concours n'a pas été créé. Dès la seconde moitié du IXe siècle Le vide du pouvoir a été comblé par des représentants de la famille Fujiwara, qui ont commencé à gouverner le pays à partir de 858 en tant que régents pour les empereurs mineurs et à partir de 888 en tant que chanceliers pour les adultes. La période du milieu du IXe - la première moitié du XIe siècle. s'appelle "le temps du règne des régents et des chanceliers". Son apogée tombe sur la seconde moitié du Xe siècle. avec des représentants de la maison Fujiwara, Mitinaga et Yorimichi.

La population du pays, principalement engagée dans l'agriculture, était numérotée au 7ème siècle. environ 6 millions de personnes, au XIIe siècle. – 10 millions.Il a été divisé en plein payant (ryomin) et non plein (semmin). Aux VI-VIII siècles. dominé par le système d'affectation des terres. Les particularités de la riziculture irriguée, extrêmement laborieuse et exigeant l'intérêt personnel du travailleur, ont déterminé la prédominance de la petite agriculture à main d'oeuvre libre dans la structure de la production. Par conséquent, le travail des esclaves n'était pas largement utilisé. Les paysans à part entière cultivaient des parcelles de terres domaniales soumises à une redistribution une fois tous les six ans, pour lesquelles ils payaient une taxe sur les céréales (d'un montant de 3% du rendement officiellement établi), les tissus et effectuaient des tâches de travail.

Les terres dominatrices de cette période ne représentaient pas une grande économie de maître, mais étaient données à des paysans dépendants pour être transformées dans des champs séparés.

Le Japon à l'époque du premier shogunat Minamoto (1192-1335) En 1192, un tournant décisif s'opère dans le destin historique du pays, Minamoto Yerimoto, le chef d'une maison aristocratique influente du nord-est du pays, devient le souverain suprême du Japon avec le titre de shogun. Le siège de son gouvernement (bakufu) était la ville de Kamakura. Le shogunat de Minamoto a duré jusqu'en 1335. Ce fut l'apogée des villes, de l'artisanat et du commerce au Japon. En règle générale, les villes se sont développées autour des monastères et des quartiers généraux des grands aristocrates. Dans un premier temps, les pirates japonais ont contribué à l'épanouissement des villes portuaires. Plus tard, le commerce régulier avec la Chine, la Corée et les pays d'Asie du Sud-Est a commencé à jouer un rôle dans leur prospérité. Au XIe siècle. il y avait 40 villes, au XVe siècle. - 85, au XVIe siècle. - 269, dans laquelle sont nées les associations corporatives d'artisans et de commerçants (dza).

Deuxième shogunat Ashikaga (1335-1573) Le deuxième shogunat au Japon est né au cours de la longue lutte des princes des maisons nobles. Pendant deux siècles et demi, les périodes de troubles civils et le renforcement du pouvoir centralisé dans le pays ont alterné. Dans le premier tiers du XVe siècle. la position du gouvernement central était la plus forte. Les shoguns ont empêché la croissance du contrôle des gouverneurs militaires (shugo) sur les provinces. À cette fin, en contournant le shugo, ils ont établi des liens vassaux directs avec les seigneurs féodaux locaux, ont obligé les provinces shugo-ouest et centrale à vivre à Kyoto, et du sud-est du pays - à Kamakura. Cependant, la période de pouvoir centralisé des shoguns fut de courte durée. Après l'assassinat du shogun Ashikaga Yoshinori en 1441 par l'un des seigneurs féodaux, une lutte meurtrière s'est déroulée dans le pays, qui s'est transformée en une guerre féodale de 1467-1477, dont les conséquences se sont fait sentir pendant tout un siècle. Une période de fragmentation féodale complète commence dans le pays.

Pendant les années du shogunat Muromachi, il y a eu une transition de la petite et moyenne propriété foncière féodale à la grande. Le système des domaines (shoen) et des terres domaniales (koryo) tombe en décadence en raison du développement des liens commerciaux et économiques qui ont détruit les frontières fermées des possessions féodales. La formation de possessions territoriales compactes des grands seigneurs féodaux - les principautés commence. Ce processus au niveau provincial s'est également déroulé dans le sens de la croissance des possessions des gouverneurs militaires (shugo ryokoku).

Le développement de l'artisanat a contribué à l'essor du commerce. Il existe des guildes commerciales spécialisées, séparées des ateliers d'artisanat. Sur le transport des produits des recettes fiscales, une couche de marchands toimaru s'est développée, qui s'est progressivement transformée en une classe de marchands intermédiaires qui transportaient une grande variété de marchandises et se livraient à l'usure. Les marchés locaux étaient concentrés dans les zones des ports, des points de passage, des postes, des frontières ferroviaires et pouvaient desservir le territoire dans un rayon de 2-3 à 4-6 km.

Unification du pays; Shogunate Tokugaev. La fragmentation politique a mis à l'ordre du jour la tâche d'unir le pays. Cette mission a été réalisée par trois hommes politiques éminents du pays : Oda Nobunaga(1534-1582), Toyotomi hijoshi(1536-1598) et Tokugawa Ieyasu(1542-1616). En 1573, après avoir vaincu le daimyo le plus influent et neutralisé la résistance farouche des monastères bouddhistes, Oda renversa le dernier shogun de la maison Ashikaga. Vers la fin de sa courte carrière politique (il est assassiné en 1582), il prend possession de la moitié des provinces, dont la capitale Kyoto, et mène des réformes qui contribuent à l'élimination de la fragmentation et au développement des villes. Le patronage des chrétiens apparus au Japon dans les années 40 du XVIe siècle a été déterminé par la résistance implacable des monastères bouddhistes au cours politique d'Oda. En 1580, il y avait environ 150 000 chrétiens dans le pays, 200 églises et 5 séminaires. Vers la fin du XVIIe siècle. leur nombre est passé à 700 000 personnes. Enfin, la croissance du nombre de chrétiens a été facilitée par la politique des daimyo du sud, intéressés par la possession d'armes à feu, dont la production a été établie au Japon par les catholiques portugais.

Ainsi, le parcours historique du Japon au Moyen Âge n'a pas été moins intense et dramatique que celui de la Chine voisine, avec laquelle l'État insulaire a périodiquement entretenu des contacts ethniques, culturels et économiques, empruntant des modèles de structure politique et socio-économique à un monde plus voisin expérimenté. Cependant, la recherche de leur propre voie nationale de développement a conduit à la formation d'une culture originale, d'un régime de pouvoir et d'un système social. Une caractéristique distinctive de la voie de développement japonaise était le plus grand dynamisme de tous les processus, une mobilité sociale élevée avec des formes moins profondes d'antagonisme social et la capacité de la nation à percevoir et à traiter de manière créative les réalisations d'autres cultures.

7.5. Califat arabe (V-XI siècles après JC)

Outre Mecque devint le centre religieux de l'Arabie occidentale. Un ancien temple préislamique se trouvait ici Kaaba. Selon la légende, ce temple a été érigé par le patriarche biblique Abraham (Ibrahim) avec son fils Ismail. Ce temple est associé à une pierre sacrée tombée au sol, vénérée depuis l'Antiquité, et au culte du dieu de la tribu Kureysh. Allah(de l'arabe ilah - maître).

Au VIe siècle. n, é. en Arabie, en liaison avec le mouvement des routes commerciales vers l'Iran, l'importance du commerce diminue. La population, qui a perdu les revenus du commerce caravanier, a été obligée de chercher des sources de subsistance dans l'agriculture. Mais il y avait peu de terres propices à l'agriculture. Il fallait les conquérir. Pour cela, il fallait des forces et, par conséquent, l'unification de tribus fragmentées, qui plus est, adoraient des dieux différents. La nécessité d'introduire le monothéisme et d'unir les tribus arabes sur cette base était de plus en plus clairement définie.

Cette idée a été prêchée par les adhérents de la secte Hanif, dont l'un était Mahomet(c. 570-632 ou 633), qui est devenu le fondateur d'une nouvelle religion pour les Arabes - Islam. Cette religion est basée sur les principes du judaïsme et du christianisme : croyance en un seul Dieu et son prophète, le jugement dernier, la rétribution après la mort, l'obéissance inconditionnelle à la volonté de Dieu (islam arabe-obéissance). Les racines juives et chrétiennes de l'Islam sont attestées par les noms des prophètes et autres personnages bibliques communs à ces religions : le biblique Abraham (Ibrahim islamique), Aaron (Harun), David (Daud), Isaac (Ishak), Salomon (Suleiman ), Ilya (Ilyas), Jacob (Yakub), Christian Jesus (Isa), Mary (Maryam) et d'autres. L'islam a des coutumes et des interdictions communes avec le judaïsme. Les deux religions prescrivent la circoncision des garçons, interdisent de représenter Dieu et les êtres vivants, de manger du porc, de boire du vin, etc.

Au premier stade de développement, la nouvelle vision du monde religieuse de l'islam n'était pas soutenue par la plupart des membres de la tribu de Muhammad, et tout d'abord par la noblesse, car ils craignaient que la nouvelle religion ne conduise à la cessation du culte de la Kaaba. comme centre religieux, les privant ainsi de leurs revenus. En 622, Muhammad et ses partisans ont dû fuir la persécution de La Mecque vers la ville de Yathrib (Médine). Cette année est considérée comme le début de la chronologie musulmane. La population agricole de Yathrib ( Médine ), en concurrence avec les marchands de La Mecque, a soutenu Muhammad. Cependant, ce n'est qu'en 630, après avoir recruté le nombre nécessaire de partisans, qu'il a eu l'occasion de former des forces militaires et de capturer La Mecque, dont la noblesse locale a été forcée de se soumettre à la nouvelle religion, d'autant plus qu'il leur convenait que Mahomet ait proclamé la Kaaba le sanctuaire de tous les musulmans.

Bien plus tard (vers 650), après la mort de Mahomet, ses sermons et dictons furent rassemblés en un seul livre. Coran(traduit de l'arabe signifie lecture), devenu sacré pour les musulmans. Le livre comprend 114 sourates (chapitres), qui énoncent les principaux principes de l'islam, les prescriptions et les interdictions. Plus tard, la littérature religieuse islamique est appelée sunna. Il contient des légendes sur Mahomet. Les musulmans qui reconnaissaient le Coran et la Sunna ont commencé à être appelés sunnites mais ceux qui ne reconnaissent qu'un seul Coran, Chiites. Les chiites reconnaissent comme légaux califes(gouverneurs, députés) de Mahomet, chefs spirituels et laïcs des musulmans uniquement de ses proches.

Guidés par cette tâche spécifique et l'idéologie de l'islam, les successeurs de Mahomet, les califes, lancent une série de campagnes de conquête. Ils ont conquis la Palestine, la Syrie, la Mésopotamie, la Perse. Déjà en 638, ils ont capturé Jérusalem. Jusqu'à la fin du VIIe siècle sous la domination des Arabes se trouvaient les pays du Moyen-Orient, la Perse, le Caucase, l'Égypte et la Tunisie. Au 8ème siècle L'Asie centrale, l'Afghanistan, l'Inde occidentale, l'Afrique du Nord-Ouest ont été capturés. En 711, les troupes arabes dirigées par Tarik a navigué d'Afrique vers la péninsule ibérique (du nom de Tariq est venu le nom

Introduction

L'histoire est une science qui étudie le passé de la société humaine dans toute sa concrétude et sa diversité, que l'on connaît pour comprendre ses perspectives présentes et futures.

L'histoire étudie le passé, son développement, les modèles et les caractéristiques de l'évolution (c'est-à-dire les changements, les transformations) sous des formes spécifiques, des dimensions spatio-temporelles.

Le processus de développement historique de l'humanité a un caractère objectif. Le développement de la société est influencé par de nombreux facteurs : le niveau de développement des forces productives, les rapports de production et les phénomènes qui leur correspondent (État, droit, etc.), l'environnement géographique, la densité et la croissance de la population, la communication entre les peuples, etc. vie de la société, son histoire se manifestent dans l'activité consciente des gens, qui constitue le côté subjectif du processus historique.

Caractéristiques du développement des civilisations de l'Orient au Moyen Âge

Période Rajput (VII-XII siècles)

A ce stade, un système de centres politiques stables se dessine en Inde, s'affrontant sous la bannière de diverses dynasties - Inde du Nord, Bengale, Deccan et Extrême-Sud. Au Xe siècle les principales puissances du pays tombèrent en décadence, divisées en principautés indépendantes. La fragmentation politique du pays s'est avérée particulièrement tragique pour l'Inde du Nord, qui a souffert au XIe siècle. raids réguliers des troupes de Mahmud Ghaznavid (998--1030), souverain d'un vaste empire qui comprenait les territoires des États modernes d'Asie centrale, l'Iran, l'Afghanistan, ainsi que le Pendjab et le Sind.

Le développement socio-économique a été caractérisé par la croissance des domaines féodaux. Les plus riches parmi les seigneurs féodaux, avec les dirigeants, étaient les temples et les monastères hindous.

De nouvelles villes naissent près des châteaux des seigneurs féodaux, où des artisans s'installent, servant les besoins de la cour et des troupes du propriétaire terrien. Le développement de la vie urbaine est facilité par l'accroissement des échanges entre les villes et l'émergence de groupements d'artisans selon les castes.

Sultanat de Delhi-(XIII - début XVI siècles)

C'est l'époque de la conquête musulmane de l'Inde. Au XIIIe siècle. dans le nord, la domination des commandants musulmans des Turcs d'Asie centrale prend enfin forme. L'islam sunnite est devenu la religion d'État et le persan est devenu la langue officielle.

Le tournant fut l'invasion de l'Inde du Nord en 1398 par les troupes du souverain d'Asie centrale Timur (Tamerlan 1336-1405). Une épidémie et la famine ont commencé dans le pays.

Les mosquées, les propriétaires de biens à des fins caritatives, les gardiens des tombes des cheikhs, les poètes, les fonctionnaires et les marchands étaient des propriétaires privés qui géraient le domaine sans intervention de l'État. La communauté rurale a survécu en tant qu'unité fiscale pratique, cependant, le paiement de la taxe de vote ( jizia ) incombait aux paysans, qui professaient pour la plupart l' hindouisme , comme un lourd fardeau.

L'Inde à l'époque de l'empire mongol (XVI-XVIII siècles)

La dernière étape de l'histoire médiévale de l'Inde est l'essor de son nord au début du XVIe siècle. le nouvel Empire moghol musulman puissant, fondé par le Timouride Babur (1483-1530). Le pouvoir des Mongols en Inde a été renforcé pendant le règne d'un demi-siècle d'Akbar (1452-1605), qui a déplacé la capitale vers la ville d'Agra sur la rivière Jumna, a conquis le Gujarat et le Bengale, et avec eux l'accès à la mer.

L'importance du principal département financier de l'empire (sofa), qui est obligé de surveiller l'utilisation de toutes les terres appropriées, a augmenté. La part de l'État a été déclarée un tiers de la récolte. Dans les régions centrales du pays, sous Akbar, les paysans ont été transférés à une taxe en espèces. Le fonds foncier de l'État (khalisa) a reçu tous les territoires conquis. Des jagirs en ont été entendus - des récompenses militaires conditionnelles, qui ont continué à être considérées comme la propriété de l'État. Les Jagirdars possédaient généralement plusieurs dizaines de milliers d'hectares de terres et étaient obligés de soutenir des détachements militaires sur ces revenus - l'épine dorsale de l'armée impériale. La tentative d'Akbar de liquider le système jagir en 1574 s'est soldée par un échec. Dans l'État également, il y avait la propriété foncière privée des seigneurs féodaux - zamindars parmi les princes conquis qui payaient tribut, et de petits domaines privés de cheikhs soufis et de théologiens musulmans, hérités et exempts d'impôts - suyurgal ou mulk.

En Inde, XVI-XVII siècles. il y a l'émergence de relations capitalistes, mais la structure socio-économique de l'Empire mongol, basée sur la propriété étatique de la terre, n'a pas contribué à leur croissance rapide.

Ainsi, l'Inde médiévale personnifie la synthèse d'une grande variété de fondements sociopolitiques, de traditions religieuses et de cultures ethniques.

L'ère de la fragmentation - (III-VI siècles)

La première étape du féodalisme primitif est entrée dans l'histoire comme l'époque des Trois Royaumes (220-280). Trois États se sont développés sur le territoire du pays (Wei - au nord, Shu - dans la partie centrale et Wu - au sud), le pouvoir dans lequel, par type, se rapprochait d'une dictature militaire.

Mais déjà à la fin du IIIe siècle. la stabilité politique est à nouveau perdue, et le pays devient une proie facile pour les tribus nomades qui se sont précipitées ici, s'installant principalement dans les régions du nord-ouest. A partir de ce moment, pendant deux siècles et demi, la Chine a été divisée en parties nord et sud. Au nord, l'empire des Wei du Nord se renforce, dans lequel le désir de restaurer un État chinois unifié était plus prononcé. En 581, un coup d'État y eut lieu : le commandant Yang Jian destitua l'empereur du pouvoir et changea le nom de l'État Sui. En 589, il a pris le contrôle de l'État du Sud et, pour la première fois après une période de fragmentation de 400 ans, a restauré l'unité politique du pays.

Dans le sud, les processus d'assimilation de la population non chinoise (Yue, Miao, Li, Yi, Man et Yao) ont été plus rapides et moins dramatiques, laissant des zones importantes non colonisées. Cela s'est reflété dans l'isolement mutuel des parties, ainsi que dans la langue - deux principaux dialectes se sont développés. Les habitants du Nord appelaient les habitants de l'État intermédiaire, c'est-à-dire les Chinois, eux-mêmes seuls, et les habitants du Sud appelaient les gens Wu.

La période de fragmentation politique s'accompagne d'une naturalisation notable de la vie économique, du déclin des villes et d'une réduction de la circulation monétaire. La mesure de la valeur était le grain et la soie.

Une manifestation frappante des changements sociaux a été le rôle croissant de l'aristocratie. La noblesse était déterminée par l'appartenance aux anciens clans. La générosité était fixée dans les listes des familles nobles

Période impériale

Pendant les années de la dynastie Tang (618--907), le type classique chinois d'administration impériale a pris forme. Il y a eu des révoltes de gouverneurs militaires dans le pays, une guerre paysanne de 874-883, une longue lutte avec les Tibétains, les Ouïghours et les Tangouts dans le nord du pays, une confrontation militaire avec l'État de Nanzhao, dans le sud de la Chine. Tout cela a conduit à l'agonie du régime Tang.

La plus haute institution gouvernementale était le Département des départements, qui dirigeait les six principaux organes exécutifs du pays : Chinov, Impôts, Rituels, Militaire, Judiciaire et Travaux publics. Avec eux, le secrétariat impérial et la chancellerie impériale ont été créés. Le pouvoir du chef de l'État, officiellement appelé le Fils du Ciel et l'empereur, était héréditaire et juridiquement illimité.

L'économie chinoise était basée sur la production agricole. L'unification du premier pays divisé a conduit à une augmentation progressive du rôle des villes. L'urbanisation était étroitement liée à la croissance de la production artisanale. Des domaines de l'artisanat d'État tels que le tissage de la soie, la production de céramique, le travail du bois, la fabrication du papier et la teinture ont reçu un développement particulier dans les villes. L'atelier familial est une forme d'artisanat privé, dont l'essor est freiné par la puissante concurrence de la production étatique et le contrôle global du pouvoir impérial sur l'économie urbaine.

Dans la société médiévale chinoise de l'ère pré-mongole, la démarcation allait dans le sens des aristocrates et des non-aristocrates, de la classe de service et des roturiers, libres et dépendants. Les membres des monastères bouddhistes et taoïstes constituaient une couche spéciale de la société. Les villes dans lesquelles la couche de lumpen apparaît deviennent des centres de soulèvements antigouvernementaux.

Il y avait trois doctrines religieuses dans la Chine médiévale : le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme.

La Chine à l'époque de la domination mongole. Empire Yuan (1271-1367)

La conquête mongole de la Chine a duré près de 70 ans. En 1215, Pékin est prise et en 1280, la Chine est entièrement aux mains des Mongols. Avec l'accession au trône de Khan Kublai (1215--1294), le quartier général du Grand Khan fut transféré à Pékin. Parallèlement, Karakorum et Shandong étaient considérées comme des capitales égales.

En 1271, un trait caractéristique de la structure sociale était la division du pays en quatre catégories inégales en droits. Les Chinois du nord et les habitants du sud du pays étaient considérés respectivement comme les personnes de la troisième et de la quatrième année après les Mongols eux-mêmes et les immigrants des pays islamiques d'Asie occidentale et centrale. Ainsi, la situation ethnique de l'époque était caractérisée non seulement par l'oppression nationale des Mongols, mais aussi par l'opposition légalisée des Chinois du Nord et du Sud.

La domination de l'Empire Yuan reposait sur la puissance de l'armée. Le système d'imposition a été rationalisé et centralisé. La collecte des impôts a été retirée des mains des autorités locales, un recensement général a été effectué, des registres fiscaux ont été établis, des impôts fonciers et fonciers sur les céréales et un impôt des ménages prélevé sur la soie et l'argent ont été introduits.

La propriété foncière du temple était répandue, reconstituée à la fois par des dons de l'État et par des achats et la saisie directe des champs. Ces terres étaient considérées comme une possession éternelle et étaient cultivées par les frères et les locataires.

A propos de l'inflation du papier-monnaie à la fin du XIIIe siècle. le commerce en nature commença à dominer, le rôle des métaux précieux augmenta et l'usure prospéra.

A partir du milieu du XIIIe siècle. Le lamaïsme, la variété tibétaine du bouddhisme, devient la religion officielle de la cour mongole. Un trait caractéristique de cette période est l'émergence de sectes religieuses secrètes. L'ancienne position dirigeante du confucianisme n'a pas été restaurée, bien que l'ouverture en 1287 de l'Académie des fils de la patrie, la forge des plus hauts cadres confucéens, ait témoigné de l'acceptation par Khan Khubilai de la doctrine impériale confucéenne.

Chine des Ming 1368--1644

À cette époque, la domination mongole a finalement été abolie et les fondations de systèmes économiques et politiques ont été posées qui correspondaient aux idées traditionnelles chinoises sur l'État idéal. Le premier empereur de la dynastie Ming, Zhu Yuanzhang (1328--1398), a commencé à poursuivre une politique agraire et financière clairvoyante. Il a augmenté la part des ménages paysans dans le coin des terres, renforcé le contrôle sur la répartition des terres domaniales, stimulé les colonies militaires sous le Trésor, réinstallé les paysans sur des terres vides, introduit une fiscalité fixe et fourni des avantages aux ménages pauvres.

Les activités commerciales privées ont été reconnues comme légales et rentables pour le Trésor. Pendant cette période, les billets de banque et les petites pièces de monnaie en cuivre sont restés la base du système monétaire du pays.

A l'époque Ming, le néo-confucianisme occupe une position dominante dans la religion. D'autres caractéristiques frappantes de la vie religieuse du pays étaient la sinification des musulmans locaux et la propagation des cultes locaux parmi la population.

Le centre de l'opposition politique était la Chambre des censeurs-procureurs, dont les membres réclamaient des réformes et accusaient l'arbitraire des intérimaires.

L'ère des rois Yamato. La naissance de l'État (III-ser. VII siècles)

Au stade de la formation de l'État, la société se composait de clans consanguins (uji) qui existaient indépendamment sur leur propre terre. La nomination au poste de souverain dépendait de la volonté du clan le plus puissant de l'environnement royal, qui fournissait également à la famille royale des épouses et des concubines parmi ses membres.

La politique intérieure des rois Yamato visait à unir le pays et à formaliser la base idéologique de l'autocratie. Les priorités de la politique étrangère étaient les relations avec les pays de la péninsule coréenne, allant parfois jusqu'aux affrontements armés, prenant la forme de missions d'ambassadeurs et le but d'emprunter toutes les innovations appropriées.

Ainsi, la particularité du Japon consistait dans le rôle prépondérant de la noblesse tribale féodale et, plus clairement que partout ailleurs en Extrême-Orient, la tendance à privatiser les propriétés foncières avec la relative faiblesse du pouvoir du centre. En 552, le bouddhisme est arrivé au Japon, ce qui a influencé l'unification des idées religieuses, morales et esthétiques.

L'ère Fujiwara

L'appareil du gouvernement central se composait du Conseil d'État (Dajokan), de huit départements gouvernementaux et d'un système de ministères principaux. Le pays était divisé en provinces et comtés, dirigés par des gouverneurs et des chefs de comté. Un système à huit degrés de familles de titres avec l'empereur à la tête et une échelle de 48 rangs de rangs de cour ont été établis. Depuis 690, des recensements de la population et une redistribution des terres ont commencé à être effectués tous les six ans. Un système de dotation centralisé de l'armée a été introduit.

Vers le milieu du IXe siècle. Le Japon bascule enfin dans une politique d'isolement, il est interdit de sortir du pays, et l'accueil des ambassades et des tribunaux est stoppé. La période du milieu du IX - la première moitié du XI siècle. s'appelle "le temps du règne des régents et des chanceliers". Son apogée tombe sur la seconde moitié du Xe siècle. avec des représentants de la maison Fujiwara, Mitinaga et Yorimichi.

Un autre phénomène social caractéristique est l'émergence de la classe militaire. Dans l'environnement des samouraïs, un code d'éthique militaire est né, basé sur l'idée principale de la loyauté personnelle envers le maître, jusqu'à la volonté inconditionnelle de donner sa vie pour lui et, en cas de déshonneur, de se suicider selon à un certain rituel. Au 8ème siècle Le bouddhisme devient la religion d'État.

Le Japon à l'époque du premier shogunat Minamoto

En 1192, Minamoto devint le souverain suprême du Japon avec le titre de shogun, jusqu'en 1335. Ce fut l'apogée des villes, de l'artisanat et du commerce au Japon.

La propriété des samouraïs à petite échelle devient la principale forme de propriété foncière, bien que les grandes possessions féodales des maisons influentes, l'empereur et les vassaux tout-puissants de Minamoto aient continué d'exister. En 1274 et 1281 les Japonais ont résisté avec succès à l'invasion de l'armée mongole. Le pouvoir du gouvernement militaire du Bakufu se limitait aux seules fonctions de police militaire et ne couvrait pas l'ensemble du territoire du pays.

Le deuxième shogunat au Japon est né au cours de la longue lutte des princes des maisons nobles. Pendant deux siècles et demi, les périodes de troubles civils et le renforcement du pouvoir centralisé dans le pays ont alterné.

À l'ère Ashikaga, le processus de séparation de l'artisanat de l'agriculture s'est approfondi. Les artisans ruraux passent d'un mode de vie nomade à un mode de vie sédentaire, il y a une spécialisation des zones rurales. Il existe des corps de métier spécialisés, séparés des ateliers d'artisanat

Selon les conditions de l'émergence de la ville, ils ont été divisés en trois groupes. Certains sont nés de postes, de ports, de marchés, de portes douanières. Le deuxième type de villes est apparu dans les temples, de manière particulièrement intensive au XIVe siècle, et, comme le premier, avait un certain niveau d'autonomie. Le troisième type était les colonies de marché dans les châteaux de l'armée et le siège des gouverneurs de province. Ces villes, souvent créées au gré du seigneur féodal, étaient sous son contrôle total et avaient les caractéristiques urbaines les moins mûres.

Après les invasions mongoles, les autorités du pays ont mis le cap sur l'élimination de l'isolement diplomatique et commercial du pays.

Unification du shogunat Tokugawa

La fragmentation politique a mis à l'ordre du jour la tâche d'unir le pays. Cette mission a été réalisée par trois hommes politiques éminents du pays : Oda Nobunaga (1534-1582), Toyotomi HiJoshi (1536-1598) et Tokugawa Ieyasu (1542-1616).

L'empereur est devenu le symbole national-patriotique du mouvement anti-étranger et anti-shogun, et le palais impérial de Kyoto est devenu le centre d'attraction de toutes les forces rebelles du pays.

Califat arabe (V - XI siècles après JC)

Les routes des caravanes commerciales entre la Mésopotamie, la Syrie, l'Égypte, l'Éthiopie et la Judée traversaient la péninsule arabique. L'intersection de ces chemins était l'oasis mecquoise près de la mer Rouge. Cette oasis était habitée par la tribu arabe Qureish, dont la noblesse tribale, utilisant la position géographique de La Mecque, recevait des revenus du transit des marchandises à travers leur territoire.

De plus, La Mecque est devenue le centre religieux de l'Arabie occidentale. Ici se trouvait l'ancien temple préislamique de la Kaaba. Selon la légende, ce temple a été érigé par le patriarche biblique Abraham (Ibrahim) avec son fils Ismail.

L'idée de la nécessité d'introduire le monothéisme et d'unir les tribus arabes sur cette base a été prêchée par les adhérents de la secte Hanif, dont l'un était Muhammad (vers 570-632 ou 633), qui est devenu le fondateur d'une nouvelle religion. pour les Arabes - Islam. Cette religion est basée sur les dogmes du judaïsme et du christianisme : la foi en un seul Dieu et son prophète, le Jugement dernier, la rétribution de l'au-delà, l'obéissance inconditionnelle à la volonté de Dieu.

Bien plus tard, après la mort de Mahomet, ses sermons et dictons furent rassemblés en un seul livre, le Coran (traduit de l'arabe signifie lecture), devenu sacré pour les musulmans. Plus tard, la littérature religieuse islamique est appelée Sunnah. Il contient des légendes sur Mahomet. Les musulmans qui reconnaissaient le Coran et la Sunna devinrent sunnites, et ceux qui ne reconnaissaient qu'un seul Coran devinrent chiites. Les chiites ne reconnaissent que ses proches comme califes légitimes (adjoints, députés) de Mahomet, chefs spirituels et laïcs des musulmans.

Les victoires des Arabes dans de nombreuses guerres, la saisie de vastes territoires par eux ont été facilitées par la longue guerre mutuellement épuisante entre Byzance et la Perse, la désunion et l'inimitié constante entre les autres États attaqués par les Arabes. Il convient également de noter que la population des pays occupés par les Arabes, souffrant de l'oppression de Byzance et de la Perse, considérait les Arabes comme des libérateurs, qui réduisaient le fardeau fiscal principalement à ceux qui se convertissaient à l'islam.

L'artisanat, le commerce se développent, les villes grandissent. Au sein du califat arabe, une culture s'est développée rapidement, incorporant l'héritage gréco-romain, iranien et indien.

La division du califat arabe en deux parties a été le début de la création de petits États arabes, dont les chefs étaient les dirigeants des provinces - les émirs.

Guidés par l'idéologie de l'islam, les califes ont poursuivi une vaste politique de conquête, transformant le califat arabe en un empire. L'unification des anciennes tribus disparates en un seul État a donné une impulsion à la communication économique et culturelle entre les peuples d'Asie, d'Afrique et d'Europe.

Histoire générale en questions et réponses Tkachenko Irina Valerievna

Chapitre 6 Caractéristiques du développement des pays d'Orient au Moyen Âge. Arabes aux VI-XI siècles

Caractéristiques du développement des pays de l'Est au Moyen Âge. Arabes aux VI-XI siècles

1. À quoi ressemblait l'Inde aux VIe-XIe siècles ?

L'Inde appartenait à ces pays de civilisation ancienne où les relations féodales développées sont apparues relativement tôt. Les tribus et les peuples de l'Inde se trouvaient à différents niveaux de développement économique, ce qui a marqué la nature et le rythme de développement de la société féodale dans diverses régions du pays.

La voie du développement de la propriété foncière féodale en Inde : la répartition des terres par les souverains des principautés. Déjà au 7ème siècle. dans l'Inde, il y avait des possessions de terre sous condition de service. A la fin du service ou à la mort de leurs titulaires, ces biens revenaient au prince.

Le type dominant de communautés à cette époque était partout la communauté rurale, composée d'un groupe de petites et de grandes familles patriarcales. Au fur et à mesure que l'inégalité de propriété augmentait dans les communautés, il y avait de plus en plus de familles et elles cherchaient à consolider leurs avantages économiques; ces redistributions devinrent plus rares.

La principale forme d'exploitation féodale des paysans communaux était la rente alimentaire. En plus d'elle, les membres de la communauté se sont vu imposer un service de travail, non lié au travail agricole. Cette zone comprenait des travaux de construction d'installations d'irrigation, de forteresses, de temples, de ponts, de routes, des travaux sur le domaine d'un seigneur féodal, etc.

La rente de produit, malgré l'exploitation cruelle des paysans, en présence de l'agriculture irriguée a créé des conditions dans lesquelles une partie des paysans a pu avoir un certain surplus supérieur au produit nécessaire.

La transition du système esclavagiste au système féodal a eu lieu dans les conditions d'invasion et de raids du Népal et du Tibet, le soulèvement des peuples et des tribus, qui a conduit à la mort de nombreuses villes anciennes. Mais la vie de la ville ne s'est pas arrêtée. Il a été préservé dans les points qui sont devenus les capitales des principautés féodales, ainsi que dans les régions côtières avec leur commerce extérieur. Les seigneurs féodaux installaient dans ces villes des artisans censés subvenir à leurs besoins. Surtout encouragé la production de produits de luxe qui ont été vendus. En plus de leur travail principal, les artisans urbains étaient également engagés dans l'agriculture. Le caractère agraire de la ville indienne a persisté tout au long du Moyen Âge.

A partir du 7ème siècle Le commerce extérieur de l'Inde avec d'autres pays a progressivement commencé à croître. Les marchands ont visité la Chine et le Japon. Les marchands arabes ont joué un rôle important en tant qu'intermédiaires dans le commerce indien.

Après la chute de l'Empire Gupta, l'Inde du Nord s'est scindée en plusieurs petites principautés. A la fin du VIème siècle. au nord de la vallée de la rivière Jamna, la principauté de Thanesar commença à se renforcer. Le prince local Harsha, après de nombreuses guerres, a réussi à unir presque tout le territoire de l'ancien État Gupta sous son règne. Vers 620, il tenta de soumettre les terres du décan. Harsha, en tant que propriétaire suprême, a fait don de terres et les a distribuées pour le service. Il percevait le tribut des princes. Sinon, chaque principauté menait une vie indépendante.

Une connexion a été établie avec la Chine, où Harsha a envoyé une ambassade.

Au début du 7ème siècle à l'ouest du Deccan, une nouvelle puissance s'est formée. A sa tête se trouvait la famille Chalukya. Le fondateur de cet État a repoussé l'invasion du Deccan par Harsha.

En Inde, il y avait une hiérarchie des castes. Les castes sont nées dans l'Antiquité, mais elles ont pris leurs formes strictes précisément au Moyen Âge. Personne ne pouvait être en dehors de la caste. Le passage d'une caste à une autre n'était pas autorisé. Peu à peu, la caste est devenue le pilier de la routine dans le domaine de la production.

L'hindouisme était le principal système religieux en Inde. Il a réuni une grande variété de croyances et de cultes, allant de l'animisme, du totémisme et se terminant par des religions aux enseignements théologiques complexes. Dans la vision des adeptes de l'hindouisme, trois grands dieux se dressent au-dessus d'un nombre infini de divinités - Brahma, Vishnu et Shiva. Dans leurs rites sacrificiels, les prêtres "nourrissaient" et "buvaient" le dieu. L'image du dieu était frottée d'huiles parfumées, les danseurs du temple exécutaient des danses rituelles au son de la musique.

Les personnes appartenant aux castes inférieures étaient considérées comme "impures" et devaient vivre séparément de celles qui se considéraient comme des castes "propres".

Il y avait aussi des mouvements hérétiques. Leurs prédicateurs disaient qu'en face de Dieu, il n'y a pas de castes « pures » et « impures ». Au XIIe siècle. une secte de Lingayats a été formée, qui a commencé à choisir des prêtres parmi les membres de leur secte, quelle que soit la caste. Basava était le fondateur de cette secte.

La nature des nouvelles relations sociales a laissé sa marque sur la culture du peuple indien. Dans les temps anciens, presque le seul matériau de construction était le bois. Maintenant, dans la construction des temples, il est de plus en plus remplacé par la brique et la pierre. Des bâtiments grandioses sont créés à partir de ces matériaux. Ainsi, la hauteur de la tour centrale du temple de Tanjore (XIe siècle), construite sous la forme d'une pyramide tronquée de 14 étages, est de 61 m.

La littérature de cette période suit la voie de l'imitation de la littérature classique des Ve-VIe siècles. On peut noter la standardisation des formes poétiques, la prétention du style. Des œuvres épiques, lyriques et dramatiques ont été écrites en sanskrit.

La philosophie indienne continue de se développer. Son développement se déroule sous la forme d'un développement ultérieur des anciens systèmes idéalistes.

L'impulsion du développement est donnée à la littérature juridique.

Au XIIe siècle. les premiers traités de médecine ont été écrits. L'auteur d'un célèbre traité de thérapie était Chakranandita (XIe siècle).

Extrait du livre Histoire. Histoire générale. 10 e année. Niveaux basique et avancé auteur Volobouev Oleg Vladimirovitch

CHAPITRE 2 LE MOYEN AGE

Extrait du livre Histoire domestique auteur Mikhaïlova Natalya Vladimirovna

Chapitre 7. Caractéristiques du développement de la patrie et des pays étrangers dans la période entre deux guerres mondiales XX

Extrait du livre Histoire de l'Orient. 2ieme volume auteur Vassiliev Léonid Sergueïevitch

Chapitre 15 Le fondement religieux et civilisationnel et les particularités du développement des pays de l'Extrême-Orient Le fondement civilisationnel de tout l'Extrême-Orient, y compris la Chine, le Japon et la Corée, doit être considéré comme le confucianisme chinois. Avec lui, dès les premiers siècles de notre ère, voici devenu

Extrait du livre Civilisations de l'Orient ancien auteur Moscati Sabatino

Moyen Âge de l'Orient ancien Vers 1500 av. e. - cette date est très approximative - des changements structurels profonds ont eu lieu dans l'histoire du Proche-Orient ancien. Jusqu'à présent, l'histoire de cette région a été conduite par deux grandes puissances - l'Egypte et la Mésopotamie. Merci à spécial

Extrait du livre History of Combat Fencing: The Development of Close Combat Tactics from Antiquity to the Beginning of the 19th Century auteur

Chapitre 3 LE MOYEN AGE

Extrait du livre Les secrets des pyramides égyptiennes auteur Alexandre Popov

Moyen Âge : les Arabes Les disciples du prophète Mahomet, qui se sont retranchés en Orient au 7ème siècle après JC, ont capturé Alexandrie et ont trouvé "quatre mille palais, quatre mille bains et quatre mille théâtres" au lieu d'une bibliothèque. Mais, en plus du luxe, les musulmans étaient très intéressés par

Extrait du livre Histoire de l'escrime de combat auteur Taratorine Valentin Vadimovitch

Chapitre 3 LE MOYEN AGE

Extrait du livre Histoire des cartes géographiques auteur Brown Lloyd Arnold

CHAPITRE IV Le Moyen Âge Au haut Moyen Âge, à partir de 300, la cartographie, comme l'Empire romain, est « convertie » au christianisme et absorbée par lui. En 150, Claudius Ptolemy, sur son lieu de travail à la Bibliothèque d'Alexandrie, a dû voir des signes et des signes avant-coureurs de cette

auteur

Chapitre 1. Caractéristiques du développement de l'État et du droit dans les pays de l'Orient ancien Le concept d'Orient dans la science historique est utilisé non pas tant comme un concept géographique, mais comme un concept historique, culturel et civilisationnel. Ici pour la première fois dans l'histoire du développement de la société humaine

Extrait du livre Histoire de l'État et du droit des pays étrangers. Partie 1 auteur Kracheninnikova Nina Alexandrovna

Chapitre 25. Caractéristiques du développement de l'État et du droit dans les pays de l'Orient médiéval L'évolution de la société orientale médiévale a suivi une voie particulière, qui la distingue du développement de l'Occident féodal. La prédominance des politiques socio-économiques et socio-politiques traditionnelles

Extrait du livre Le chemin du retour auteur Jikarentsev Vladimir Vassilievitch

Extrait du livre Histoire de la religion: Notes de cours auteur Anikin Daniil Alexandrovitch

7.2. Caractéristiques du développement du catholicisme au Moyen Âge

Extrait du livre Histoire de l'Ukraine de l'Antiquité à nos jours auteur Semenenko Valery Ivanovitch

Particularités du développement culturel en Ukraine dans la seconde moitié du XVIe - première moitié du XVIIe siècle L'influence de la culture occidentale sur l'Ukraine, qui a commencé en partie dans la première moitié du XVIe siècle, a considérablement augmenté après l'Union de Lublin et s'est poursuivie presque jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Sur le bord

Extrait du livre Arabes et Califat auteur Filshtinsky Isaak Moiseevich

Chapitre 6 Les Arabes et le califat dans la seconde moitié du IXe siècle Al-Mutawakkil. Restauration de l'orthodoxie sunnite Dans la seconde moitié du IXe siècle, un tournant décisif s'esquisse dans la vie intérieure du Califat. En 847, le calife al-Vasik mourut et le pouvoir passa entre les mains d'un protégé des Turcs

Extrait du livre Histoire générale [Civilisation. Conceptions modernes. Faits, événements] auteur Dmitrieva Olga Vladimirovna

Les grandes tendances du développement socio-économique et politique de l'Amérique latine au début du siècle Depuis les indépendances, les pays d'Amérique latine ont fait des progrès significatifs dans leur développement socio-économique. Au début du 20e siècle

Extrait du livre Aperçu de l'histoire générale de la chimie [De l'Antiquité au début du XIXe siècle] auteur Figurovsky Nikolaï Alexandrovitch

CONDITIONS GÉNÉRALES DU DÉVELOPPEMENT DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE AU MOYEN ÂGE jusqu'au 17ème siècle Cette période est caractérisée par la prédominance dans la plupart des pays du système social féodal et de la voie féodale