Comparaison poétique 8. Exemples de comparaison en littérature - en prose et en poèmes
On peut parler sans fin de la beauté et de la richesse de la langue russe. Ces arguments ne sont qu'une raison supplémentaire de s'impliquer dans une telle conversation. Donc, comparaisons.
Qu'est-ce qu'une comparaison
En fait, ce terme est ambigu. Ce fait est confirmé par les innombrables exemples de comparaison que nous observons dans la vie quotidienne. Dans le discours familier, c'est plutôt une assimilation d'objets différents, une déclaration qu'ils sont égaux ou similaires.
En mathématiques, le terme « comparaison » est étroitement lié au concept similaire de « relation ». En comparant les nombres pour l'égalité ou l'inégalité, nous trouvons la différence entre eux.
La comparaison est également appelée le processus de comparaison des similitudes et des différences, des inconvénients et des avantages de plusieurs objets. Comme le montrent des exemples, les comparaisons dans des sciences telles que la philosophie, la psychologie, la sociologie sont une sorte d'opérations cognitives qui sous-tendent le raisonnement sur les similitudes et les différences entre les objets étudiés. A l'aide de comparaisons, diverses caractéristiques de ces objets ou phénomènes sont révélées.
Comparaison dans la littérature : définition et exemples
Les comparaisons stylistiques et littéraires ont un sens légèrement différent. Ce sont des figures de style dans lesquelles certains phénomènes ou objets sont assimilés à d'autres selon une caractéristique commune. peut être simple, alors certains mots sont généralement présents dans le chiffre d'affaires. Parmi eux se trouvent : « comme », « comme si », « comme si », « exactement ». Mais il existe aussi une méthode de comparaison indirecte : dans ce cas, la comparaison se fait en utilisant le nom в sans préposition. Exemple: "Onéguine vivait comme un anachorète" ("Eugène Onéguine" par A. S. Pouchkine).
Comparaisons et métaphores
Les comparaisons sont inextricablement liées à un autre concept littéraire, une métaphore - une expression utilisée dans un sens figuré. En fait, la métaphore repose sur une comparaison qui n'est pas directement exprimée. Par exemple, le vers de A. Blok « Les ruisseaux de mes poèmes coulent » est une métaphore typique (le mot « ruisseaux » est utilisé au sens figuré). Mais cette même ligne est aussi une comparaison : les vers coulent comme des ruisseaux.
Il est intéressant d'utiliser des artifices métaphoriques dans le cas de la comparaison dite négative. Des exemples de comparaison peuvent être facilement trouvés dans les épopées. "Pas deux nuages ont convergé dans le ciel, deux chevaliers audacieux ont convergé" - dans cet échantillon de l'ancienne épopée russe, la similitude de redoutables guerriers avec de terribles nuages sombres est simultanément soulignée, et leur identité est niée, et une image globale absolument incroyable est dessiné.
Les comparaisons négatives, plus caractéristiques des arts populaires et de leurs stylisations folkloriques, jouent un rôle particulier dans la perception de l'image artistique. Voici une ligne du travail de A. Nekrasov: "Ce n'est pas le chien de chasse qui trompe le chêne, la tête déchirée caquette - après avoir pleuré, une jeune veuve coupe et coupe du bois de chauffage." La deuxième partie de l'expression (Crying ...) se suffit à elle-même, elle véhicule pleinement le sens recherché. Mais seule la combinaison des deux parties de la phrase permet de ressentir toute l'amertume, toute la tragédie de ce qui s'est passé.
Langage expressif
Les comparaisons aident à expliquer des concepts ou des phénomènes en les comparant à d'autres objets - doux comme le miel, aigre comme le vinaigre. Mais l'objectif principal n'est en aucun cas de souligner les propriétés caractéristiques de l'objet. L'essentiel est l'expression figurative et la plus précise de la pensée de l'auteur, car l'un des moyens d'expression les plus puissants est la comparaison. Des exemples tirés de la littérature illustrent brillamment son rôle dans la formation de l'image dont l'auteur a besoin. Voici une ligne de création de M.Yu. Lermontov: "Garun a couru plus vite qu'un daim, plus vite qu'un lièvre d'un aigle." On pourrait simplement dire : "Harun a couru très vite" ou "Harun a couru à grande vitesse". Mais, étant absolument vraies dans leur essence, de telles phrases n'atteindraient même pas dans une faible mesure l'effet inhérent aux lignes de Lermontov.
Particularités
Rendant hommage aux comparaisons en tant qu'exposants puissants des particularités du discours russe, de nombreux chercheurs ont été étonnés de la rationalité de ces comparaisons. Il semblerait, d'où vient la rationalité? Après tout, personne n'exige une précision particulière, la littéralité des comparaisons! Mais voici des exemples de comparaison dissemblables, des chaînes appartenant à des personnes différentes. "Il y avait ici des cannes à face de feu, comme des verres de vin sanglant" (N. Zabolotsky) et "Fate, tu ressembles à un boucher de marché, dont le couteau est ensanglanté de la pointe au manche" (Khakani). Malgré la dissemblance de ces expressions, elles se distinguent par un trait commun. Les deux phrases racontent des choses tout à fait ordinaires (des fleurs rouges, un destin humain difficile) et, écrites sous une forme légèrement différente, pourraient facilement se perdre dans n'importe quel texte. Mais l'utilisation de comparaisons («verres de vin sanglant», «couteau de boucher») s'est avérée être exactement la touche qui a délibérément ajouté une expressivité et une émotion particulières à des mots simples. C'est probablement pourquoi dans les chansons et les poèmes romantiques, où l'émotion est déjà forte, les comparaisons sont encore moins fréquentes que dans un récit réaliste.
Exemples de comparaisons en russe
La langue russe est considérée comme l'une des plus difficiles. Et en même temps, les créations de classiques russes dans le monde sont reconnues comme les plus frappantes, les plus originales et les plus talentueuses. Il semble qu'il y ait un lien inextricable entre ces faits. La difficulté d'apprendre une langue réside dans le nombre considérable de caractéristiques, de possibilités et de règles qui y sont présentes. Mais cela ouvre également d'énormes possibilités à un écrivain talentueux qui a réussi à maîtriser des tours rusés. La langue russe est en effet très riche: elle contient des possibilités vraiment illimitées qui vous permettent de transformer un mot ordinaire en une image visuelle vivante, de le faire sonner d'une nouvelle manière, de sorte qu'il reste à jamais dans votre mémoire. Les œuvres poétiques y sont particulièrement propices. "Notre vie dans la vieillesse est une robe usée : on a à la fois honte de la porter, et c'est dommage de la quitter." Cette ligne est un excellent exemple de l'utilisation de la comparaison dans la création littéraire.
À propos du travail d'A.S. Pouchkine
Le grand poète était un génie reconnu pour maîtriser les plus complexes.Les comparaisons utilisées dans ses poèmes et ses poèmes frappent par leur surprise et à la fois par leur justesse et leur justesse.
"Son collier de castor est argenté de poussière givrée" est un vers du poème "Eugène Onéguine". Quelques mots seulement, mais un boulevard majestueux, couvert de neige, et un jeune dandy allant au bal se dessinent devant mes yeux. Et puis il y a l'épisode au bal : « Il est entré : et le bouchon a touché le plafond, la faute à la comète a éclaboussé le courant. Si Pouchkine avait écrit que le laquais avait débouché une bouteille de champagne, il n'aurait pas dévié de la vérité. Mais cette image de plaisir insolite, festif, pétillant aurait-elle alors fait surface si clairement ?
Et cela vient déjà du poème "Le cavalier de bronze": "Et devant la jeune capitale, le vieux Moscou s'est évanoui, comme une veuve portant du porphyre devant la nouvelle reine." Est-il possible de rendre plus précisément cette atmosphère d'un certain patriarcat et même d'abandon qui a régné à Moscou après que la ville de Pétra a été nommée capitale de la Russie ? « Que les vagues finlandaises oublient leur inimitié et leur captivité ! - il s'agit de la façon dont les eaux de la Neva ont été enchaînées dans le granit. Oui, probablement, cela aurait pu être dit sans comparaison, mais les images dessinées par l'auteur apparaîtraient-elles si clairement devant vos yeux?
Et plus sur la créativité poétique russe
Il existe de nombreux exemples merveilleux de l'utilisation d'images comparatives dans l'œuvre d'autres poètes russes. Des comparaisons étonnantes dans le poème de Bunin "Enfance" transmettent avec précision l'atmosphère d'une chaude journée d'été, le sentiment d'un enfant qui aime le soleil et les arômes de la forêt. Le sable de l'auteur est de la soie, le tronc de l'arbre est un géant et la forêt d'été baignée de soleil elle-même est une chambre solaire.
Des exemples non moins remarquables, bien que complètement différents, se trouvent dans les œuvres d'autres maîtres russes du mot. Comparaisons dans le poème de Yesenin "Bonjour!" ouvrir l'aube d'été au lecteur. Les étoiles dorées somnolent, au lieu de l'eau de la rivière, il y a un miroir du marigot, il y a des boucles d'oreilles vertes sur les bouleaux, la rosée argentée brûle et les orties sont habillées de nacre brillante. En fait, tout le poème est une grande comparaison. Et comme c'est beau !
On peut parler de comparaisons dans le travail de S. Yesenin pendant longtemps - avant cela, elles sont toutes brillantes, imaginatives et en même temps dissemblables. Si dans l'œuvre "Bonjour" l'atmosphère est légère, joyeuse, agréable, alors à la lecture du poème "L'Homme Noir" il y a une sensation de lourdeur, voire de catastrophe (ce n'est pas pour rien qu'il est considéré comme une sorte d'auteur requiem). Et cette atmosphère de désespoir se forme aussi grâce à des comparaisons d'une précision inhabituelle !
"The Black Man" est un poème tragiquement original. Un certain Noir né soit dans un rêve, soit dans le délire fiévreux de l'auteur. Yesenin essaie de comprendre de quel genre de vision il s'agit. Et puis toute une série de comparaisons brillantes : « Comme un bosquet en septembre, l'alcool arrose les cerveaux », « Ma tête bat des oreilles comme des ailes d'oiseau, elle ne peut plus se dresser ses pattes sur son cou », « En décembre dans ce pays la neige est pure au diable, et les blizzards font de joyeux rouets. Vous lisez ces lignes et voyez tout : un hiver glacial lumineux et un grand désespoir humain.
Conclusion
Vous pouvez exprimer vos pensées de différentes manières. Mais pour certains, ce sont des phrases fanées et ennuyeuses, voire des babillages complètement incohérents, tandis que pour d'autres, de luxueuses images fleuries. Comparaisons et autres permettent d'atteindre la figurativité de la parole, tant à l'écrit qu'à l'oral. Et ne négligez pas cette richesse.
La littérature (réelle) est le véritable art de créer des textes, la création d'un nouvel objet à travers les mots. Comme dans tout métier complexe, la littérature a ses propres techniques particulières. L'un d'eux est la "comparaison". Avec son aide, pour une plus grande expressivité ou un contraste ironique, certains objets, leurs qualités, les personnes et les traits de leur caractère sont comparés.
En contact avec
camarades de classe
La bouilloire, au tronc renversé, soufflait sur le réchaud comme un jeune éléphant se précipitant vers un abreuvoir..
─ Assimilation ironique d'un petit objet inanimé à un gros animal en comparant le long bec d'une théière et la trompe d'un éléphant.
Comparaison : définition
Il existe au moins trois définitions de la comparaison dans la littérature.
Pour un texte littéraire, la première définition sera plus correcte. Mais les auteurs de fiction les plus talentueux travaillent avec succès avec les deuxième et troisième définitions, le rôle de la comparaison dans le texte est si grand. Exemples de comparaisons en littérature et folklore des deux derniers types :
Il est stupide comme un chêne, mais rusé comme un renard.
Contrairement à Afanasy Petrovich, Igor Dmitrievich avait un physique mince, comme un manche de vadrouille, tout aussi droit et allongé.
En croissance, les pygmées du delta du Congo sont comme des enfants, leur peau n'est pas noire comme celle des nègres, mais jaunâtre, comme des feuilles mortes.
Dans ce dernier cas, avec l'utilisation de la "comparaison négative" ("pas"), la similitude directe ("comme si") est combinée.
La langue russe est si riche que les auteurs d'œuvres d'art utilisent un grand nombre de types de comparaisons. Les philologues ne peuvent les classer que grossièrement. La philologie moderne distingue les deux principaux types de comparaison suivants et quatre autres comparaisons dans la fiction.
- Direct. Dans ce cas, des tours comparatifs (conjonctions) "comme si", "comme", "exactement", "comme si" sont utilisés. Il a dévoilé son âme devant lui, comme un nudiste expose son corps sur la plage.
- Indirect. Avec cette assimilation, les prépositions ne sont pas utilisées. L'ouragan a balayé toutes les ordures des rues avec un concierge géant.
Dans la deuxième phrase, le nom comparé ("ouragan") est utilisé au nominatif, et le comparé ("concierge") est utilisé dans l'instrumental. Autres types:
Dès le XIXe siècle, le philologue et slaviste M. Petrovsky a distingué l'assimilation «homérique» ou «épique» de comparaisons détaillées dans la littérature. Dans ce cas, l'auteur du texte littéraire, sans se soucier de la brièveté, élargit la comparaison, s'écartant du scénario principal, du sujet comparé dans la mesure où son imagination le permet. Des exemples sont faciles à trouver dans l'Iliade ou les postmodernes.
Ajax s'est précipité sur les ennemis, comme un lion affamé sur les moutons de berger effrayés et perdus, qui ont été laissés sans défense, comme des enfants sans surveillance, et ne peuvent que gémir timidement et reculer de peur de la soif de sang et de meurtre du lion , qui saisit le prédateur comme une folie, s'intensifiant lorsqu'il sent l'horreur du condamné...
Il vaut mieux ne pas recourir au type épique des comparaisons pour un écrivain novice de textes littéraires. Le jeune écrivain doit attendre que ses prouesses littéraires et son sens de l'harmonie artistique aient grandi. Sinon, un débutant inexpérimenté lui-même ne remarquera pas comment, en s'enroulant les unes sur les autres, comme des fils de boules différentes, de telles «associations libres» l'éloigneront de l'intrigue de son récit principal, créant une confusion sémantique. Ainsi, les comparaisons dans un texte littéraire peuvent non seulement simplifier la compréhension du sujet décrit (un tigre est un énorme chat prédateur), mais aussi brouiller la narration.
Comparaison en vers
Le rôle de la comparaison littéraire dans la poésie est particulièrement important. Le poète utilise la richesse de la langue pour créer une œuvre d'art unique et esthétiquement précieuse, ou plutôt pour transmettre son idée au lecteur.
Nous sommes souvent durs et mauvais
Des tours d'un destin délicat,
Mais nous, avec l'obéissance des chameaux
Nous portons nos bosses.
Avec ces lignes, le poète explique au lecteur sa propre idée que la plupart des problèmes qui surviennent dans la vie sont naturels, comme les bosses des chameaux, que parfois vous ne pouvez tout simplement pas vous débarrasser d'eux, mais vous avez juste besoin de "porter" eux pendant un certain temps.
Sans toi, pas de travail, pas de repos :
es-tu une femme ou un oiseau?
Après tout, tu es comme une créature de l'air,
"Vozdushnitsa" - chérie!
Dans la plupart des poèmes, les auteurs utilisent des comparaisons pour créer une image lumineuse, belle et facile à retenir. La plupart de ces comparaisons colorées se trouvent dans les textes de N. Gumilyov, Mayakovsky. Mais I. Brodsky reste un maître inégalé de l'utilisation de comparaisons détaillées dans la versification littéraire artistique.
Les comparaisons sont également utilisées dans la langue parlée. Lors de la rédaction de n'importe quel texte, même un essai scolaire, on ne peut pas se passer de comparaisons. Vous devez donc vous souvenir fermement de quelques règles de ponctuation de la langue russe littéraire. Des virgules sont placées avant les phrases comparatives avec les mots :
- comme si
- comme si
- comme si,
- aimer,
- exactement
Alors quand tu écris :
- Il était plus grand que l'adolescent dont elle se souvenait.
- La journée s'embrasa rapidement et chaudement, comme un incendie dans lequel de l'essence s'est soudainement éclaboussé.
─ dans ces situations, n'hésitez pas, les virgules sont nécessaires. Beaucoup plus de problèmes vous attendent avec l'union "comment". Le fait est que, même si la particule « comment » fait partie d'un chiffre d'affaires comparatif, une virgule devant n'est pas nécessaire si :
Il peut être remplacé par un tiret. Steppe comme une mer d'herbe.
Cette union fait partie d'une unité phraséologique stable. Fidèle comme un chien.
La particule est incluse dans le prédicat. Pour moi le passé est comme un rêve.
La conjonction, au sens de la phrase, est remplacée par un adverbe ou un nom. Il ressemblait à un loup substitutions possibles : ressemblait à un loup , ressemblait à un loup .
Où d'autre avez-vous besoin de virgules
Selon les règles de ponctuation, les virgules ne sont pas nécessaires avant "comment" et lorsqu'il est précédé d'adverbes ou de particules dans une phrase :
Il est temps de finir, minuit semble avoir sonné.
Non séparé par des virgules "comme" s'il est précédé d'une particule négative.
Il a regardé la nouvelle porte pas comme un bélier.
Ainsi, lorsque vous utilisez des comparaisons pour embellir ou rendre votre texte plus clair, souvenez-vous des règles délicates de particules et de ponctuation du "comment", et tout ira bien !
COMPARAISON- une expression figurative construite sur une comparaison de deux objets, concepts ou états qui ont une caractéristique commune, grâce à laquelle la signification artistique du premier objet est renforcée. La poétique de S. est complexe et n'a pas encore été élaborée théoriquement. Dans le système des divers moyens d'expression poétiques, S. est l'étape initiale, à partir de laquelle, dans l'ordre de gradation et de ramification, presque tous les autres tropes découlent - parallélisme, métaphore, métonymie, synecdoque, hyperbole, litotes, etc. Dans S .- les origines de l'image poétique. La forme la plus simple de S. est généralement exprimée par des mots auxiliaires - comme, exactement, comme si, comme si, comme, comme si, comme si, comme, comme ça etc.:
Anchar, comme une sentinelle redoutable, Comme un énorme bousier Les longues journées sont courtes Dans les yeux d'un chat prudent Cela ressemblait à une soirée claire: Puis j'ai vu un essaim noir de démons, La feuille d'érable rappelle l'ambre. |
Formulaire C. à instrumental, très commun:
Argent poussière de givre Et l'automne est une veuve tranquille Moineau mouillé L'étalon sous lui scintille Il y a des croix après la bataille Suicide dans les gorges Bourdons pelucheux jaunes |
Formulaire C. en utilisant génitif(se développe en fait dans une métaphore):
Image de comparaison, dans laquelle les deux membres sont comparés non pas sur une base séparée, mais sur une base générale, fusionnant en une micro-image :
Les chariots de minuit rugissent, - La pluie tombait à travers le soleil, et sous l'épinette moussue Mains douces - une paire de cygnes - Les montagnes s'en vont Une locomotive roule le long des rails mourants, L'hiver était si jeune |
S. indéfini, exprimant un état superlatif :
La comparaison est une allégorie figurative dans laquelle la similitude entre deux phénomènes de la vie est établie. Il contient toujours DEUX IMAGES COMPATIBLES : la principale, qui contient le sens principal de l'énoncé (syntaxiquement, c'est le premier membre de la comparaison), et l'auxiliaire (le deuxième membre de la comparaison), attachée aux conjonctions principales » comme », « comme si », « comme si » : « ma vie est comme une mer déchaînée », « un cœur gémit comme une feuille d'automne tremble », « il hurlera comme une bête, puis il pleurera comme un enfant » , "et il est tué - et emporté par la tombe, / comme ce chanteur, inconnu, mais Mignon...".
La comparaison est une technique largement utilisée dans le discours artistique. Il révèle les similitudes, les correspondances, les parallèles entre les phénomènes naturels et la vie des gens, entre les gens - il fixe les diverses associations qui surgissent chez l'auteur de l'œuvre.
Les comparaisons créent souvent un seul tableau associatif nécessaire à l'émergence d'une image. Par exemple, dans le poème de A.S. Pouchkine "Vers la mer", le poète évoque un certain nombre d'associations avec le poète en général et avec les "génies" - Napoléon et Byron. Ces associations sont fixées dans les comparaisons. Le bruit de la mer, avec lequel le poète dit au revoir, est comparé au « murmure lugubre » d'un ami, son « appel... à l'heure des adieux » : moi pour la dernière fois ! Dans la personnalité de Byron, le poète voit les mêmes qualités que celles de « l'élément libre » : puissance, profondeur, ténèbres, indomptabilité : « Ton image y était marquée, / Il a été créé par ton esprit : / Comme toi, puissant, profond et sombre, / Comme vous, nous n'apprivoiserons rien. Dans la première comparaison, Pouchkine souligne la similitude entre la mer et l'homme, ami, dans la seconde, la similitude de Byron avec l'élément marin. Le sens principal de la déclaration change (dans le premier cas - la mer, dans le second - Byron), mais en conséquence, il semble que la mer et Byron soient, pour ainsi dire, des créatures de la même nature: fier, épris de liberté, volontaire, spontané et imparable.
Dans la poésie populaire, les comparaisons dites stables sont largement utilisées, c'est-à-dire des comparaisons basées sur la tradition, utilisées dans les mêmes situations. Comme les épithètes constantes, de telles comparaisons ne sont pas individuelles, mais sont tirées du stock d'un conteur ou d'un chanteur populaire. Il s'agit d'un modèle figuratif, facilement reproductible dans la bonne situation. Bien sûr, les poètes basés sur le folklore utilisent également des comparaisons stables, par exemple M.Yu Lermontov dans «La chanson sur le marchand Kalachnikov»: «Ici, le roi fronça ses sourcils noirs, / Et pointa ses yeux perçants vers lui, / COMME UN FAUCON regarda du haut du ciel / SUR UNE JEUNE COLOMBE aux ailes grises.
Ainsi, la comparaison est une des manières d'appréhender la réalité, une des formes de la pensée artistique. Aucune langue ne peut se passer de comparaisons, et elles sont particulièrement brillantes, expressives et émotionnellement manifestées dans le langage de la poésie.
Il est intéressant de considérer comment les poètes individuels utilisent les tropes de comparaison, par exemple M. Tsvetaeva - toutes les citations ci-dessous sont tirées de ses œuvres.
Quel est le sujet de comparaison chez M. Tsvetaeva?
1. Le sujet de la comparaison est des concepts abstraits
A) temps :
"...avec le temps, COMME L'OCÉAN
Se faufiler sans troubler les eaux..."
B) la vie et, contrairement à elle, la mort :
"Toute vie est COMME UN LIVRE pour moi" ;
"C'est ma vie a chanté - hurlé -
Buzzé - COMME LE SURF D'AUTOMNE -
Et elle a pleuré sur elle-même."
"La vie est tombée - A PENNY RUST..."
"La vie est comme un bateau :
Un petit château espagnol - passé !
Tout cela est impossible
Je le ferai moi même."
"La mort est un TROU DE VER".
"La mort dans chaque crevasse. Dans chaque recoin du sol - une fosse."
C) étapes de la vie humaine : enfance, jeunesse, vieillesse :
"Tu m'as donné l'enfance - MEILLEURES CONTES"
"COMMENT UN SERPENT REGARDE LA PEAU ANCIENNE -
J'ai dépassé ma jeunesse
D) heures de la journée : jour, nuit, matin, soir et unité de temps - heure :
"Mes journées sont comme des PETITES VAGUES,
que je regarde depuis le pont"
« Noir, ÉLÈVE,
Comme un élève suçant
Lumière - Je t'aime, nuit vigilante."
Tsvetaeva compare souvent des concepts abstraits à des objets tangibles concrets. De plus, M. Tsvetaeva parle des jours, en les regardant de côté, met une certaine frontière entre ses jours et elle-même "Je regarde du pont"). Et la nuit, au contraire, est décrite comme quelque chose qui appartient à une personne, comme une partie de son monde intérieur. M. Tsvetaeva sent la nuit comme en elle-même. La nuit pour l'héroïne lyrique est un état intérieur, une certaine humeur de l'âme :
"... COMME DU SANG
La nuit est tombée !"
Mais le poète associe souvent « l'heure » à une voix ou à une histoire. Il semble être contrôlé par une personne, cohérente avec lui :
« Le mot est étrange - vieille femme :
Le sens n'est pas clair, le son est sombre,
COMMENT ROSE L'OREILLE
BRUIT D'ÉVIER FONCÉ."
Ici le son est comparé à un autre son, mais toujours de manière inattendue : le son du mot est comparé au bruit d'un coquillage. De plus, un signe de comparaison n'est pas seulement le son, mais aussi le sens du mot. Mais la comparaison, où l'objet et l'image sont complètement identiques l'un à l'autre, ils sont comparés sur la base de différences purement quantitatives :
"À un fil fin sur une vague d'avoine
Aujourd'hui la voix est COMME MILLE VOIX.
Une telle comparaison quantitative souligne non seulement et pas tant le pouvoir de la voix, mais aussi son importance, la signification de ce qu'elle raconte.
Dans presque tous les cas, les sons de M. Tsvetaeva sont comparés à quelque chose de spécifique, matériel:
"Deux mots, ROND COMME SPUR.
DEUX OISEAUX DANS LA BATAILLE THUNDER".
"" Non "- COMME LA GLACE FISSURÉE.
"Les mots sont lourds, COMME DROPS."
E) expression d'émotions et de sentiments divers :
"L'amour est encore plus ancien :
Vieux comme une prêle, vieux comme un serpent,
Starey LIVONSKY AMBRE,
Tous les NAVIRES PRIVIDENSKY
Vieux - PIERRES, vieux - MERS "
« Et mon rire est la jalousie de tous les cœurs ! -
COMME UNE CLOCHE DE LÉPREUX -
te râle"
"Sain et sauf!
Plus fort que le tonnerre -
COMME UNE HACHE -
Joie"
Dans le même groupe, il est conseillé d'inclure des comparaisons qui se concentrent sur la description de l'âme et du cœur d'une personne. Ils sont parfois associés à des pièces différentes.
"Les âmes en nous sont comme des SALLES POUR HÔTES RARES".
"Dans cette âme triste tu errais, COMME DANS UNE MAISON NON FERMÉE"
G) versets :
"Les poèmes poussent COMME DES ÉTOILES ET COMME DES ROSES,
Comme LA BEAUTÉ - INUTILE DANS LA FAMILLE "
"Je n'ai pas besoin de tes vers -
COMME LE RÊVE D'UNE GRAND-MÈRE.
- Votre couplet est ennuyeux -
COMME LE SOUPIRE D'UN GRAND-PÈRE ".
"Mes poèmes - EN TANT QUE VOLONTAIRES -
Ils ont afflué vers vous sous la tente."
« A mes poèmes, COMME DES VINS PRECIEUX,
Votre tour viendra."
2. Le sujet de comparaison est les caractéristiques du portrait d'une personne
"L'enfant tout entier est COMME UNE STATUE
De longues années."
"... libre et glissant
Stan COMME UN FOUET À ÉCHELLE DE SOIE"
"Enveloppé dans un manteau - magnifique, COMME UN RÊVE -
je vois un jeune homme
"Il n'y a pas un sang dans toute la fille...
Tout, COMME UN foulard, est blanc".
3. Le sujet de comparaison est des parties du corps humain
"La main LIKE A SCROLL est tombée,
flasque et faible..."
"La main au soleil - COMME UN MORT SWADDED"
Les comparaisons de portraits de M. Tsvetaeva sont de deux types: celles qui donnent des caractéristiques purement portrait et celles qui décrivent le monde intérieur d'une personne à travers l'apparence. Comparer:
"La bouche est COMME DU SANG, et les yeux sont verts" et
"Bouche COMME LE MIEL, aux yeux de la confiance
"Et dont les yeux, COMME DES DIAMANTS,
Ils ont laissé une marque dans mon cœur."
"Mes yeux bougent comme une FLAMME"
Les comparaisons de Tsvetaeva ne reposent presque pas sur les propriétés externes des yeux, mais transmettent à un niveau plus expressif leur capacité à exprimer le caractère d'une personne, son humeur.
"Et maintenant - entre les visages - le visage
Nez crochu et AILES COMME DES CHEVEUX".
4. Le sujet de la comparaison - divers articles ménagers
« Mon bureau !
Merci d'avoir marché
Avec moi de toutes les manières
M'a gardé - COMME UNE CICATRICE
. . . tout le
J'ai été dépassé COMME SHAH -
Fuyez. "Retour sur la chaise !"
"De sous les sourcils froncés
Maison - SI LA JEUNESSE EST MA
JOUR, COMME SI LA JEUNESSE EST MA
Il me répond : - Bonjour, moi !
Ici, la maison n'est plus simplement comparée à un animal, mais, pour ainsi dire, se réincarne dans l'héroïne elle-même, puis - avec le temps, la sienne, c'est-à-dire qu'elle est abstraite et perd son sens matériel et objectif.
"Sous le dôme - COMME LE ROI DANS LA MAISON -
Le drapeau britannique s'affiche.
"Cape fantaisiste AS Fleece"
Châle - COMME UN BOUCLIER"
"Robe - SOIE NOIR SHELL"
"Cape - UN CORBEAU SUR UN PACK DE MULTIPLES
papillons de nuit de la haute société"
-
Les comparaisons de Tsvetaeva sont très intéressantes, dans lesquelles le sujet reflète l'état du héros lyrique. Ils peuvent être lus à la fois du début et de la fin, par exemple: "Un jardin, solitaire comme elle-même".
5. Le sujet de comparaison est le paysage
"Dans le ciel, COMME UNE LUEUR, l'aube du printemps.
Vagues de carillons de Pâques
"... un buisson de lilas gelé, comme un POSTE DE GARDE."
La nature à l'image de M. Tsvetaeva, tout comme le monde entier qui l'entoure, est très souvent assimilée à une personne avec ses émotions et ses sentiments:
"Les arbres se jettent aux fenêtres -
COMME FRÈRES - POÈTES - DANS LA RIVIÈRE"
"Deux arbres marchent l'un vers l'autre...
Celui qui tire le moins la main
COMME UNE FEMME DU DERNIER
Étiré... "
Cette comparaison est surprenante en ce qu'ici les arbres non seulement prennent une apparence humaine, mais vivent aussi une vie humaine : ils "marchent", "étendent leurs mains", c'est-à-dire que l'objet et l'image en comparaison ne sont pas disposés séquentiellement, mais semblent se superposer les unes aux autres, et l'image remplace complètement le sujet.
Percevant le monde environnant, l'héroïne lyrique de M. Tsvetaeva le voit non seulement visuellement, mais aussi entend, ressent, ressent. Les comparaisons sont également utilisées pour créer une ambiance, pour renforcer l'émotivité des images :
"Bleu comme le ciel, les eaux
ET DEUX AIGUILLES EN ARGENT.
Quelques années - et quatre ans :
Toi et moi - au bord de la rivière de Moscou"
À la fois laconique et coloré : en une seule phrase, le ciel et la rivière sont donnés de manière si brillante et expressive. Ou: "Moss - quelle fourrure verte!" - le passage d'une similitude purement sonore à une similitude morphologique et sémantique : l'étonnante perceptibilité de la douceur et du duvet de la mousse est soulignée.
Le paysage de M. Tsvetaeva est toujours émouvant et très personnel :
" COMME UNE LARME CHAUDE -
Une goutte tomba dans mes yeux.
Là-haut dans le ciel
Quelqu'un pleure pour moi"
Ici la pluie n'est pas un phénomène naturel qui s'applique à tout le monde, mais une image très subjective qui ne concerne que le héros lyrique. En comparaison, il n'y a pas du tout de mot "pluie", ce n'est pas de la pluie, mais des pleurs, et LG connaît la raison de pleurer - à ce sujet.
6. Le sujet de comparaison est les actions et les états (partir, venir, attendre, etc.).
"Partir, COMME UN SOUFFLER."
"Disparaissant COMME DE LA FUMÉE DANS LE CIEL,
Ils sont partis, ils sont partis."
" Bouge comme UN LONG CRI "
"Pas une bête brisée qui traque, -
Non, une PIERRE
je vais sortir par la porte
De la vie"
La dernière comparaison est l'antithèse. Dans ce document, deux images de sens opposé créent une description d'une action. Ici, non seulement les concepts eux-mêmes s'opposent ("bête" - "bloc"), mais aussi les épithètes ("accroupi" - "pierre"). Ce contraste saisissant renforce l'immobilité et le caractère statique de l'action. Et il y a, au contraire, des comparaisons avec la sensation d'un rush, voire d'un vol en mouvement :
Ah, si seulement - les portes grandes ouvertes -
COMME LE VENT pour entrer en toi !"
"Le chat s'est glissé sur le porche"
"Oster, COMME MES ANNÉES,
Mon pas, jeune et clair"
7. Le sujet de comparaison est l'état interne des personnages
"Deux camps ne sont pas un combattant, mais - si l'invité est aléatoire -
Cet invité est COMME UN OS DANS LA GORGE, l'invité est COMME UN CLOU DANS LA SEMELLE.
"COMME LA MAIN DROITE ET LA MAIN GAUCHE -
Votre âme est proche de mon âme.
Nous sommes construits, béatement et chaleureusement,
COMME AILE DROITE ET GAUCHE"
"Pas pour mille destins -
Nous serons nés pour un.
PLUS PRÈS QU'AVEC LA PAUME DU PAIN -
Nous sommes donc d'accord avec vous.
..PLUS PRÈS QU'AVEC UN FRONT DE PAUME
Des heures sans sommeil."
8. Le sujet de comparaison est les traits de personnalité du héros
"Vous, COMME TOUS LES INGOLS INDIGÈNES,
Si involontairement, si fièrement humble, "
"Si vous êtes gentil et affectueux, COMME LES ENFANTS,
Si le rayon et le buisson vous sont chers ... "
"Je vais jeter les clés et chasser les chiens du porche,
Parce que dans la nuit terrestre, je suis PLUS RAISON qu'un chien"
"Sommeil ou péché mortel -
Être COMME DE LA SOIE, COMME DUVET, COMME DE LA FOURRURE..."
9. Comparaison animale ou végétale
Les phénomènes du monde animal et végétal ne deviennent presque jamais, à de rares exceptions près, l'objet de son attention. Les animaux dans ses comparaisons lyriques sont plus souvent intéressants en termes de mouvement ou de couleur :
"Votre cheval, comme avant, monte comme un tourbillon"
"Et des colombes dessus - QUEL ENCENS - gris"
"Aujourd'hui, j'ai pris une tulipe -
COMME UN ENFANT POUR LE MENTON"
Ici, non seulement la tulipe est comparée à l'enfant, mais aussi comment elle a été prise, c'est-à-dire l'action, et en même temps l'attitude à son égard (à la tulipe, comme à un enfant).
Les comparaisons dans le travail de M. Tsvetaeva sont inattendues, diverses en images, ambiguës et très émotionnelles. Ils ne sont jamais utilisés par elle pour ajouter de la beauté à la langue ou pour remplir une ligne avec une rime appropriée - ils constituent une partie importante du sens, du contenu des poèmes - créent de manière concise et expressive une image de de quoi parle le poème.
La plupart des comparaisons de M. Tsvetaeva sont caractérisées par des concepts abstraits: temps, émotions, sons, poésie, etc. Une caractéristique de ce groupe de comparaisons est que, dans les paroles, elles sont souvent comparées à des objets spécifiques et réels. M. Tsvetaeva a écrit: "On ne peut pas parler d'apesanteur en apesanteur. Mon but est d'affirmer, de donner du poids aux choses. Et pour que mon "apesanteur" (l'âme, par exemple) pèse, il faut quelque chose du local dictionnaire et vie quotidienne, une certaine mesure de poids, au monde déjà connu et approuvé en lui... Asservir le visible au service de l'invisible, c'est la vie d'un poète."
M. Tsvetaeva ne décrit ni ne raconte, mais essaie en quelque sorte de « se réincarner » dans l'objet qu'elle représente, d'entrer dans sa forme. Les comparaisons qui caractérisent l'âme ou le cœur d'une personne visent principalement à décrire le monde intérieur, les sentiments et les expériences de l'héroïne lyrique ou d'autres héros, exprimant l'attitude de l'héroïne lyrique à leur égard.
Les comparaisons qui donnent au portrait les caractéristiques du héros le décrivent sous différents angles. Beaucoup d'entre eux se distinguent par leur expressivité stylistique et leur vocabulaire émotionnellement coloré. A travers l'apparence, le monde intérieur du héros est souvent décrit.
Les comparaisons utilisées pour décrire les propriétés de la personnalité du héros caractérisent à la fois certains traits de caractère et l'attitude même des héros, leur perception de la vie. Les propriétés humaines sont comparées aux images des animaux. Le signe n'y est pas indiqué, il est remplacé par l'image - concrète, claire et expressive.
Les comparaisons utilisées dans les croquis de paysage sont peu nombreuses, fragmentaires et sont transférées du plan général au plan subjectif et personnel. Les phénomènes naturels sont liés à des personnes spécifiques. Percevant le monde environnant, l'héroïne lyrique le voit non seulement visuellement, mais entend, ressent, ressent, à la suite de quoi plusieurs signes apparaissent simultanément dans des comparaisons, sur la base desquelles des objets ou des phénomènes sont comparés: couleur, son, odeur, etc...
Les comparaisons, dont les sujets sont les animaux et les plantes, sont présentées dans les poèmes de M. Tsvetaeva le moins, elles deviennent rarement l'objet de son attention poétique, qui préfère le monde des sentiments et des émotions, les expériences intérieures de l'héroïne lyrique , plutôt que le monde qui l'entoure.
Dans une conversation normale, nous utilisons de temps en temps des comparaisons d'une chose avec une autre. Par exemple, on dit "il est fort comme un taureau" ou "elle est belle, comme un premier amour". Ces expressions nous aident à illustrer nos propos par un exemple spectaculaire. Ainsi, notre discours devient plus lumineux et plus intéressant.
Il serait étrange que les poètes et les écrivains n'utilisent pas cette méthode de décoration de la parole. En effet, la comparaison artistique est assez courante dans la littérature. Les chercheurs se réfèrent à des comparaisons, c'est-à-dire à de telles révolutions qui sont basées sur un changement de sens des mots et des expressions. Ce terme est défini comme une comparaison d'objets ou de phénomènes selon une caractéristique commune. Dans la structure de comparaison, un objet de comparaison (c'est-à-dire l'objet lui-même en question), un moyen de comparaison (l'objet avec lequel l'objet est comparé) et une caractéristique commune sont distingués. Dans notre exemple, l'objet sera "il" - un certain homme, le moyen - un taureau et le signe - le pouvoir inhérent à la fois à un homme et à un animal.
Dans le discours, la comparaison est faite en utilisant les unions "comme si (serait)", "comme si (serait)", "exactement", "comme", les prépositions "comme", "comme", les adjectifs "similaire (th, -th , -th )" et d'autres structures. En fonction de la construction utilisée, on distingue plusieurs types de comparaisons :
- comparaisons sous la forme d'un chiffre d'affaires comparatif, exprimé à l'aide d'une préposition ou d'une union :
Tchernobrova, majestueux, comme du sucre blanc !..
C'est devenu terrible, je n'ai pas fini ma chanson.
Et elle - rien, se leva, passa,
Regarda derrière elle comme j'avais l'air fou."Jardinier", N. A. Nekrasov;
- comparaisons formées en utilisant un nom dans le cas instrumental
Et de l'or brillant et de l'argent pur
Serpenté nuages transparents grandes lignes…"Sur le Dniepr dans le déluge", A. A. Fet;
- comparaisons non syndiquées formulées comme une phrase avec un prédicat nominal composé :
Géant monstres -
Le lourd sommeil des siècles..."Au royaume de la glace", KD Balmont ;
- nier les comparaisons ("Essayer n'est pas une torture").
Les comparaisons ont longtemps été utilisées pour enrichir le discours. Dans la Rhétorique d'Aristote, on trouve des réflexions sur le fait que Socrate utilisait déjà des comparaisons pour illustrer ses thèses et ainsi les rendre plus compréhensibles pour les auditeurs. Un chapitre entier (Chapitre IV, Volume III) de cet ouvrage est consacré aux comparaisons et à leur utilisation correcte dans le discours. Le philosophe souligne que cette technique est plus appropriée dans la parole poétique : « La comparaison est aussi utile en prose, mais dans quelques cas, puisqu'[elle appartient en général] au domaine de la poésie », car elle rend la parole plus élégante et réussie.
Il faut dire que cette idée d'Aristote est confirmée par de nombreux exemples d'excellentes comparaisons tirées d'œuvres lyriques, qui donnent vraiment de la beauté et de l'expressivité aux vers. Voici quelques passages des écrits des contemporains d'Aristote qui contiennent des comparaisons :
C'était la mer est pleine de cadavres, comme le ciel est plein d'étoiles:
Aveugle
à bout de souffle,
Ils chatouillaient les flots, chargeaient les rivages..."Perses", Timothée de Milet, traduit par M. L. Gasparov.
De la terre noire dans une ruée de rotation rapide,
Le fils de Peleev a décollé facilement, comme un faucon s'envole, -
La source intarissable bouillonnait sous ses pieds.Antimaque de Kolofont, traduit par O. Tsybenko.
On trouve des comparaisons dans les œuvres d'auteurs médiévaux :
Se transformant en écureuil-hermine,
Se précipita vers les roseaux Prince IgorEt nagé comme un gogol, le long de la vague,
A volé comme le vent, à cheval.Le cheval est tombé et prince hors du cheval
Chevauche comme un loup gris il est chez lui.Comme un faucon, les vents dans les nuages
Voir Donets de loin."Le conte de la campagne d'Igor", traduit par N. A. Zabolotsky.
Et puis l'épée trempée dans le sang du vicieux, lame comme de la glace dans la main a commencé à fondre- c'était un miracle : le fer a fondu comme des glaçons, quand les chaînes de l'hiver sur la mer sont brisées par le Créateur."Beowulf", traduit par V. Tikhomirov.
Joseph était sans nourriture, comme les loups dans la steppe, mais pour les miettes
De cette table avare les lions se précipitent comme des chats.«Sur la vieillesse», Nizami Ganjavi, traduit par K. Lipskerov et S. Shervinsky.
Il est impossible de ne pas rappeler à ce propos le travail des figures de l'âge d'or de la poésie russe. Dans de nombreux ouvrages, on trouve des comparaisons originales et picturales :
Et tout comme un rêve, ton âge est passé.
Comme un rêve, comme un doux rêve
Finie ma jeunesse;
La beauté n'est pas très morte-vivante,
Pas tant de délices de joie ...
"A la mort du prince Meshchersky", G. R. Derzhavin.
Maintenant, avec une âme à peine éveillée,
Devant la mère, comme devant le destin,
Négligemment il joue dans le berceau
Et les joies des jeunes sont arrivées...«À l'impératrice grande-duchesse Alexandra Feodorovna pour la naissance de V. kN. Alexandre Nikolaïevitch. Message”, V. A. Joukovski.
Qu'est-ce qu'il y a dans un nom?
Ce mourra comme un bruit triste
Vagueséclaboussant sur la rive lointaine,
Comme le son de la nuit dans la forêt sourde."Quel est mon nom pour vous ...", A. S. Pouchkine.
Ici, le roi fronça les sourcils noirs
ET tourna les yeux vers lui vigilant,
Ressemblait à un faucon du paradis
Sur une jeune colombe à ailes grises, -
Oui, le jeune combattant n'a pas levé les yeux."Une chanson sur le tsar Ivan Vasilievich, un jeune garde et un marchand audacieux Kalachnikov", M. Yu. Lermontov.
Les poètes de l'âge d'argent ont aussi souvent recours aux comparaisons pour donner à leurs vers imagerie et profondeur :
Un jour de printemps, le garçon est en colère
J'ai percé l'écorce d'un bouleau avec un couteau, -
ET gouttes de jus, comme des larmes,
Tekli flux transparent."Un jour de printemps, un mauvais garçon ...", F.K. Sologub.
Ou toi, oh Femme, sous une nouvelle forme,
Modeste, comme une ombre, et, comme un jour, nu,
Vous me faites signe aux horreurs prêtes -
Dans "l'Habitation Souterraine" ou dans les prés ?..."De quoi d'autre rêver?", V. Ya. Bryusov.
Il existe également des comparaisons entre les poètes soviétiques.
Le vent chante et sonne sur la rivière,
Près de la falaise crépitant les roseaux,
Mouchoirs ondulant vert sapin,
Le ciel gonflé comme une voile tendue.
"Randonnée d'été", E. A. Asadov.
Et je maintenant
J'entre dans la ville, le vent est plus propre...
Je renifle l'air comme une bête
Sur les cendres humaines.
"Scout", O. F. Bergholz.
On trouve des comparaisons dans les œuvres des poètes russes modernes :
ouvert vue de la route
emmêlés comme des champignons,
J'ai réalisé le changement
combien cela pourrait changer."Tremblement de terre dans la baie de Tse", A. M. Parshchikov.
Et aux ailes légères, aux longues jambes,
Et en apesanteur, comme un esprit,
sans peur comme des demi-dieux
et mince comme une oreille qui chante…"Prière", T. Yu. Kibirov.
Nous osons suggérer que la comparaison, avec une certaine diligence, peut être trouvée dans les œuvres de tous les poètes. Ce n'est pas surprenant, car la comparaison aide à isoler une caractéristique ou une propriété importante d'un objet, à attirer l'attention sur elle et, enfin, à donner aux lignes des détails et de la polyvalence, ressuscitant des images supplémentaires dans l'esprit du lecteur. Par conséquent, les comparaisons restent un trope populaire pour la plupart des auteurs.
Nous recommandons également
Alimentation à découpage: réparation et raffinement
Télécommande de lumière
Cours de natation pour les enfants de maternelle
Notes pour le maître - alarmes domestiques
Hélice d'horloge sur Atmega8
Exemples d'application d'appareils et de relais, comment choisir et connecter correctement un relais Microcontrôleur et relais circuits de commutation simples
Chargement...