Pourquoi l'URSS a-t-elle échoué au début de la Seconde Guerre mondiale. Causes des premiers échecs soviétiques dans la Grande Guerre patriotique

Des centaines, des milliers de livres, des articles ont été écrits sur la période initiale de la Grande Guerre patriotique, des films ont été réalisés, de nombreuses "copies" ont été brisées lors de divers conflits. Mais il y a toujours une question - comment ça? Pourquoi la puissante Armée rouge, qui, comme il s'est avéré au cours des deux dernières décennies, possédait un grand nombre de chars et d'avions, n'a-t-elle pas résisté à ses frontières et permis à l'ennemi de percer à Leningrad, Moscou et la Volga ?

Les anti-staliniens ont une réponse simple: ils disent que le régime stalinien est à blâmer pour tout - il a détruit les meilleurs commandants, a cru Hitler, n'a pas cru au renseignement, a mal préparé l'armée, etc. Mais des documents d'archives et des études récentes de la Russie les auteurs (par exemple, vous pouvez lire la série «La guerre et nous») disent le contraire: il n'y avait pas de données de renseignement exactes, il y avait une énorme quantité d'informations contradictoires; l'armée, l'économie, la société étaient préparées à la guerre pour de vrai (sans concessions). La "purge" du corps des officiers n'a pas aggravé la capacité de combat du corps des officiers du pays, mais l'a plutôt augmentée, les opportunistes ont été réprimés, les ivrognes ont été licenciés, etc. de vrais chefs militaires passés par l'école de combat ont commencé à apparaître - du simple soldat au commandant d'une division, d'un corps. Par exemple, vous pouvez lire à ce sujet dans le livre d'Igor Pykhalov "La grande guerre calomniée".

Dans le domaine de la diplomatie, l'URSS a également montré son meilleur côté, ayant remporté un certain nombre de victoires sur le front diplomatique (politique étrangère): la question de la sécurité de Leningrad a été résolue, les frontières ont été considérablement repoussées vers l'ouest, un certain nombre de leurs territoires ont été rendus, et ils ont gagné du temps pour la préparation. Sur le plan militaire, l'Armée rouge a acquis de l'expérience dans les combats en Espagne, à Khasan, à Khalkin-Gol, en Chine, en Pologne, dans la guerre avec la Finlande, malgré toute la cruauté de cela, mais sans une telle «école», on ne peut pas apprendre combattre.

Une version intéressante a été proposée par l'écrivain Yuri Mukhin, il a suggéré que l'un des principaux facteurs des défaites de la période initiale de la guerre était le soi-disant «problème de la classe militaire». Ce n'est pas seulement une maladie de l'Armée rouge, ce problème est né dans l'Empire russe, hérité de l'URSS, puis de la Fédération de Russie. Son essence est la suivante: après que les nobles ont eu la possibilité de ne pas servir, ou de servir immédiatement à partir du poste d'officier, le corps des officiers de l'empire a commencé à dégénérer. Avant cela, les commandants commençaient leur service par le bas (par exemple, Pierre le Grand forçait les enfants de l'aristocratie à servir parmi les soldats et les marins), donc Suvorov, Kutuzov étaient les "pères" de leurs soldats. Ils connaissaient à fond leur psychologie, mangeaient avec eux, couchaient avec eux, se tenaient dans les mêmes rangs, "ne s'inclinaient pas sous les balles", ils étaient une autorité indiscutable pour les soldats, ils étaient aimés, croyaient en eux et étaient prêts à tout tâche. Après la liquidation de ce système, une masse de gens inexpérimentés, souvent opportunistes et carriéristes, sont devenus officiers. Pour eux, l'armée était un lieu de vie "chaleureuse", de prestige, un lieu de carrière. Cela est devenu l'une des principales raisons de la défaite de la guerre de Crimée, lorsque des défauts terrifiants ont été révélés derrière l'éclat extérieur et la façade, lorsque de vrais héros (tels que Kornilov, Nakhimov, Istomin, des centaines de milliers d'officiers et de soldats) sont morts dans afin de corriger les erreurs des autres et d'empêcher la catastrophe de l'empire. Ce fut la raison de la longue guerre russo-turque de 1877-1878, de la défaite dans la guerre russo-japonaise de 1904-1905 et des échecs de la Première Guerre mondiale. Et il est devenu la cause d'échecs catastrophiques dans la Grande Guerre patriotique. Mukhin appelle les principales raisons - incompétence, lâcheté, manque de volonté, manque de professionnalisme de l'état-major supérieur. Et même une trahison pure et simple. Ainsi, selon Yuri Mukhin, le commandement du district militaire occidental (front) - Pavlov et K., a simplement permis la destruction des forces se tenant dans la direction stratégique centrale. Ouverture de la route vers Smolensk et Moscou.

Youri Moukhine

Sinon, il est difficile d'expliquer pourquoi les gardes-frontières n'étaient pas prêts à frapper, les flottes de la Baltique et de la mer Noire étaient en alerte, le district militaire de Kiev a résisté au coup et a même contre-attaqué, et une catastrophe s'est produite en Biélorussie.

Mais, apparemment, la principale raison de la catastrophe de la période initiale est la puissance du coup. Aucune des armées qui existaient à cette époque ne pouvait le supporter. Pour résister à un tel coup, il fallait être l'Armée rouge du modèle 1944-1945. Les gens, y compris une partie importante des commandants, n'avait pas la volonté psychologique de mourir, mais pas de battre en retraite. Une partie (tout le monde connaît l'exemple héroïque de la forteresse de Brest, et il y en a beaucoup) a résisté et s'est battue jusqu'à son dernier souffle. Et la majorité, surtout là où il n'y avait pas de passionnés (en russe, furieux, plein de vitalité), capables de mener et d'inspirer un combat mortel, se retirèrent et se rendirent. Tout est clair même à partir des colonnes faites prisonnières - s'il n'y a personne qui mènera l'attaque contre les quelques escortes, le reste ira simplement à l'abattoir.

Cela confirme la supériorité complète de la Wehrmacht dans les principales directions d'impact - une supériorité 3 x 5 en main-d'œuvre et en équipement.

Il est également très important que Les soldats de la Wehrmacht étaient déjà une armée en guerre, et non pacifiques (comme la plupart de l'Armée rouge), ils ont déjà "goûté le sang" en Pologne, Norvège, France, Yougoslavie, Grèce. Ils avaient la volonté psychologique de tuer, étaient absolument sûrs d'avoir raison– il est très important au combat d'avoir une confiance absolue en sa force. Ils sont la race la plus élevée, et contre eux "les orcs sous-humains", le programme a fonctionné.

Mais bientôt la situation a changé, leur mémoire tribale s'est réveillée chez les Russes, ils sont redevenus des Guerriers. Le peuple russe, la Russie ne peut être vaincue sur son territoire, dans une bataille ouverte, l'esprit russe s'est réveillé et tous les faux programmes des nazis n'ont pas pu résister à ses coups.

Sources:
La Grande Guerre calomniée - 2. Sous la direction générale. A. Dyukov. M., 2008.
Isaev A. Antisuvorov. Dix mythes de la Seconde Guerre mondiale. M. 2006.
Lebedintsev A.Z., Mukhin Yu.I. Les pères sont des commandants. M., 2004.
Mukhin Yu. Sinon pour les généraux ! Problèmes de la classe militaire. - M., 2006.
Mukhin Yu.I. Croisade à l'Est - M., 2004.
Pykhalov I. La Grande Guerre calomniée. M, 2006.
Facteur humain. Sous total éd. Yu. I. Mukhina. M., 2003.

Les échecs des premiers mois de la Grande Guerre patriotique pour l'URSS étaient dus à de nombreux facteurs objectifs et subjectifs. De nombreux travaux ont été écrits sur ce sujet, de nombreuses études ont été réalisées. Une analyse des opérations militaires et une évaluation des décisions tactiques et stratégiques du commandement des forces armées et de la direction politique de l'Union soviétique sont d'un intérêt encore aujourd'hui.

1. Le manque de préparation de l'Armée rouge à la guerre

Les préparatifs d'une guerre majeure qui a commencé en 1939, une forte augmentation des forces armées de l'URSS, la production d'une grande quantité de matériel militaire, l'expérience de combat acquise en Espagne, à Khasan et Khalkhin Gol, pendant la guerre d'hiver - tout cela , semble-t-il, aurait dû devenir tangible les avantages de l'Armée rouge dans les batailles avec la Wehrmacht.

Cependant, en général, le pays n'était pas encore prêt pour une telle guerre totale. De nombreuses divisions formées en 1939-1941 avaient un effectif incomplet et étaient mal dotées en matériel militaire, de plus, elles en avaient aussi une mauvaise maîtrise. Les répressions de la fin des années 30 ont également eu un effet, lorsqu'une partie importante du personnel de commandement expérimenté a été détruite et que des commandants moins compétents ou inexpérimentés ont pris leur place, contrairement à l'armée allemande, dans laquelle tous les généraux et la plupart des officiers avaient expérience de combat depuis la Première Guerre mondiale, ainsi que l'expérience de toutes les campagnes 1939-1941.

Les capacités de transport de l'Allemagne étaient d'un ordre de grandeur supérieures à celles de l'Union soviétique. Les Allemands pouvaient déplacer des renforts beaucoup plus rapidement, regrouper des troupes, organiser leur ravitaillement. L'URSS disposait de ressources humaines importantes, mais ces ressources étaient beaucoup moins mobiles que celles de l'Allemagne. Au début des hostilités, la Wehrmacht était plus nombreuse que l'Armée rouge en termes de nombre de camions d'environ la moitié, c'est-à-dire était plus mobile. Il existe également des échantillons qui n'avaient tout simplement pas d'analogue dans les forces armées soviétiques. Ce sont des tracteurs d'artillerie lourde à grande vitesse et des véhicules blindés de transport de troupes.

En général, l'armée allemande était bien mieux préparée à la guerre que l'Armée rouge. Si en URSS cette préparation a duré moins de deux ans avant la guerre, l'Allemagne a commencé à développer intensivement les forces armées et l'industrie militaire immédiatement après l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Par exemple, en Allemagne, le service militaire universel a été rétabli le 16 mars 1935 et en URSS seulement le 1er septembre 1939.

2. Erreurs de calcul stratégiques du commandement de l'Armée rouge

Mais, si le manque de préparation de l'Armée rouge à la guerre est devenu l'une des raisons de la défaite de 1941, alors en 1942 les troupes soviétiques étaient déjà expérimentées, elles avaient derrière elles non seulement des défaites et des retraites, mais aussi des victoires (la bataille de Moscou , la libération de Rostov, l'opération Kertch-Feodosia , poursuite de la défense de Sébastopol). Mais, néanmoins, c'est en 1942 que la Wehrmacht atteint son avance maximale sur le territoire de l'Union soviétique. Les troupes allemandes ont atteint Stalingrad, Voronezh, Novorossiysk, le mont Elbrouz.

La raison de ces défaites était la réévaluation par le commandement (et principalement par Staline) des succès des troupes soviétiques lors de la contre-offensive hivernale de 1941-1942. Les troupes allemandes ont été repoussées de Moscou et de Rostov-sur-le-Don, et ont également quitté la péninsule de Kertch et réduit la pression sur Sébastopol. Mais ils n'ont pas été complètement vaincus, surtout en direction du sud. Les actions actives allemandes en 1942 étaient également logiques dans la direction sud - ces forces de la Wehrmacht ont le moins souffert.

Le prochain échec de l'Armée rouge en 1942 fut l'opération de Kharkov, qui coûta la perte irrémédiable de 171 000 soldats de l'Armée rouge. Encore une fois, comme en 1941, les généraux - cette fois A.M. Vasilevsky - ils ont demandé la permission de retirer les troupes, et encore une fois Staline n'a pas donné cette permission.

Un aspect important des échecs de l'Armée rouge lors de la contre-offensive hivernale de 1941-1942. le nombre requis de formations de chars manquait, ce qui affectait gravement la mobilité des troupes soviétiques. L'infanterie et la cavalerie ont percé les défenses des Allemands, mais cela s'est souvent terminé - il n'y avait presque personne et rien pour entourer l'ennemi, car la supériorité des effectifs était minime. En conséquence, les deux "chaudrons" (Demyansky et Kholmsky) ont été secourus par les Allemands sans aucun problème après l'arrivée des renforts. De plus, les troupes allemandes encerclées dans ces poches étaient soutenues par des avions de transport, difficiles à combattre en raison des énormes pertes d'avions soviétiques dans les premiers mois de la guerre.

Une erreur courante était la détermination incorrecte des directions des principales attaques de l'ennemi. Ainsi, en Ukraine, le commandement du front sud-ouest, dirigé par le général Kirponos, avait constamment peur de tourner le 1er groupe Panzer vers le sud, à l'arrière du saillant de Lvov. Cela a conduit à un lancement inutile de corps mécanisés et, par conséquent, à de lourdes pertes (dans la bataille près de Dubno-Loutsk-Brody - plus de 2,5 mille chars, lors de la contre-attaque de Lepel - environ 830 chars, près d'Uman - plus de 200 chars, sous Kiev - plus de 400 chars.)

3. Répressions dans la période d'avant-guerre

Selon diverses sources, lors des répressions de 1937-1941. ont été abattus, arrêtés ou renvoyés des forces armées de 25 à 50 000 officiers. L'état-major le plus élevé a subi les pertes les plus importantes - des commandants de brigade (généraux de division) aux maréchaux. Cela a grandement affecté les actions des troupes soviétiques dans la première période de la guerre.

Le fait est que les anciens commandants expérimentés qui ont fréquenté l'école de la Première Guerre mondiale, les guerres civiles soviéto-polonaises (Primakov, Putna, Tukhachevsky, Yakir, Uborevich, Blyukher, Yegorov et bien d'autres) ont été soumis à des répressions, et de jeunes officiers venaient à leur place, n'avaient souvent pas d'expérience dans le commandement de grandes formations, et même dans une guerre contre la meilleure armée du monde.

Ainsi, au début de la guerre, environ 70 à 75% des commandants et des officiers politiques n'étaient en poste que depuis un an au plus. À l'été 1941, parmi les commandants des forces terrestres de l'Armée rouge, seuls 4,3% des officiers avaient une éducation supérieure, 36,5% avaient une éducation secondaire spécialisée, 15,9% n'avaient aucune éducation militaire et les 43,3% restants n'avaient terminé que cours à court terme des lieutenants subalternes ou ont été enrôlés dans l'armée à partir de la réserve.

Mais même une solide expérience militaire ne pouvait pas toujours aider à gagner. Par exemple, le général D.T. Kozlov combattait depuis 1915, mais ne pouvait rien opposer à la supériorité de la Wehrmacht lors des combats en Crimée au printemps 1942. La même chose s'est produite avec V.N. Gordova - une longue expérience militaire, le commandement du front (Stalingrad), une série d'échecs qui se seraient produits sous n'importe quel autre commandant et, par conséquent, la destitution.

Ainsi, les raisons déjà indiquées des défaites de l'Armée rouge se sont superposées au manque d'un bon commandement expérimenté, ce qui a conduit ensemble aux horribles défaites de 1941 et, dans une moindre mesure, de 1942. Et seulement en 1943, l'Armée rouge les commandants ont pu maîtriser de manière adéquate l'art de la guerre mécanisée, l'encerclement et la destruction de grandes forces ennemies, de puissantes offensives de première ligne (semblables à l'été allemand de 1941).

Dans la littérature d'histoire militaire et dans les mémoires des participants à la Grande Guerre patriotique, de nombreuses raisons différentes des échecs et des défaites de l'Armée rouge au début de la guerre sont mentionnées.

L'une des principales raisons des échecs des experts militaires a appelé les erreurs de calcul des dirigeants militaro-politiques du pays dans l'évaluation du moment de l'attaque de l'Allemagne fasciste contre l'Union soviétique. Malgré la réception régulière d'informations depuis le milieu de 1940 des services de renseignement soviétiques sur la préparation de l'Allemagne fasciste à une attaque contre l'URSS, Staline n'a pas exclu la possibilité qu'en 1941 la guerre puisse être évitée et que son début puisse être retardé par divers événements politiques. manœuvres jusqu'en 1942. En raison de la peur de provoquer une guerre, les troupes soviétiques n'ont pas été chargées de mettre les districts frontaliers en pleine préparation au combat, et les troupes n'ont pas pris les lignes et positions défensives prévues avant le début de l'attaque ennemie. En conséquence, les troupes soviétiques étaient en fait en temps de paix, ce qui a largement prédéterminé l'issue infructueuse des batailles frontalières de 1941.

Sur les 57 divisions destinées à couvrir la frontière, seules 14 divisions calculées (25% des forces et moyens alloués) parviennent à occuper les zones de défense désignées, puis principalement sur les flancs du front germano-soviétique. La construction de la défense a été conçue uniquement pour couvrir la frontière et non pour mener une opération défensive afin de repousser l'offensive des forces ennemies supérieures.

Avant la guerre, la direction militaro-politique de l'URSS n'a pas suffisamment développé et maîtrisé les formes et les méthodes de défense stratégique et opérationnelle. Les méthodes de conduite des opérations dans la période initiale de la guerre ont été mal évaluées. Aucune disposition n'a été prise pour la possibilité que l'ennemi passe à l'offensive immédiatement par tous les groupements de troupes pré-déployés disponibles simultanément dans toutes les directions stratégiques.

Des difficultés dans la préparation du théâtre d'opérations (théâtre d'opérations) ont créé le transfert de la frontière et le retrait de la majeure partie des troupes des districts militaires occidentaux vers le territoire de l'Ukraine occidentale, de la Biélorussie occidentale, des républiques baltes et de la Bessarabie . Une partie importante des zones fortifiées de l'ancienne frontière a été mise sous cocon. Il était nécessaire de construire d'urgence des zones fortifiées sur la nouvelle frontière, d'étendre le réseau d'aérodromes et de reconstruire la plupart des aérodromes.

La possibilité de mener des opérations militaires sur son territoire était pratiquement exclue. Tout cela a eu un impact négatif sur la préparation non seulement de la défense, mais aussi des théâtres d'opérations militaires dans les profondeurs de leur territoire en général.

Il s'est également avéré être une erreur de concentrer les principales forces des troupes soviétiques dans la direction stratégique sud-ouest au début de la guerre, c'est-à-dire en Ukraine, tandis qu'en juin 1941, les troupes fascistes portaient le coup principal dans la direction occidentale - en Biélorussie. La décision de rapprocher de la frontière l'approvisionnement en moyens matériels et techniques, qui les a rendus vulnérables avec le déclenchement de la guerre, était également injustifiée.

Une attention insuffisante a été accordée à la préparation de la mobilisation de l'industrie. Les plans de mobilisation élaborés pour transférer l'économie nationale sur un pied militaire ont été conçus pour des périodes trop longues.

Avant la guerre, une réorganisation organisationnelle et technique majeure des forces armées soviétiques a commencé, qui devait être achevée avant 1942. Une restructuration radicale du système de formation opérationnelle, de combat et politique des forces armées a commencé. Ici aussi, des erreurs de calcul majeures ont été commises. Des formations et associations trop lourdes ont été créées sans tenir compte des possibilités réelles de les doter d'armes et d'effectifs modernes. Le moment de l'achèvement de la formation de la plupart des nouveaux composés s'est avéré irréaliste. En conséquence, au début de la guerre, une partie importante d'entre eux n'a pas pu être formée, équipée d'équipements et entraînée. Cela s'est produit, par exemple, avec de nouveaux corps mécanisés formés presque simultanément, dont beaucoup se sont avérés inaptes au combat.
Les troupes soviétiques n'étaient pas entièrement équipées de commandement et de rang et fichier, ainsi que de chars, d'avions, de canons antiaériens, de véhicules, de moyens de traction pour l'artillerie, de livraison de carburant, de réparation d'équipement et d'armes d'ingénierie.

L'Armée rouge ne disposait pas en quantité suffisante de moyens techniques aussi importants que la radio, le matériel de génie, les automobiles et les tracteurs spéciaux pour l'artillerie.

Les troupes soviétiques étaient inférieures à l'ennemi en nombre de personnel et d'artillerie, mais le dépassaient en nombre en nombre de chars et d'avions. Cependant, la supériorité qualitative était du côté de l'Allemagne. Cela s'est traduit par un meilleur équipement technique, une meilleure coordination, une formation et une dotation en personnel des troupes. L'ennemi avait une supériorité tactique et technique dans la flotte principale d'avions.

La plupart des chars soviétiques n'étaient pas pires et les nouveaux (T34, KB) étaient meilleurs que les allemands, mais la flotte de chars principale était très usée.
À la veille de la guerre, d'énormes dégâts ont été causés au personnel des forces armées et du renseignement soviétiques: près de 40 000 des commandants et des travailleurs politiques les plus qualifiés ont été soumis à des répressions de masse. La plupart des commandants des districts militaires, des flottes, des armées, des commandants de corps, des divisions, des régiments, des membres des conseils militaires et d'autres membres du parti et des travailleurs politiques ont été arrêtés et détruits. Au lieu d'eux, des militaires qui n'avaient pas l'expérience pratique nécessaire ont été promus à la hâte à des postes de direction.
(Encyclopédie militaire. Éditions militaires. Moscou, en 8 volumes. 2004)

Dans le système de commandement et de contrôle des forces armées, il y avait des remaniements continus de la direction dans l'appareil central et les districts militaires. Ainsi, dans les cinq années d'avant-guerre, quatre chefs d'état-major ont été remplacés. Dans l'année et demie avant la guerre (1940-1941), les chefs du département de la défense aérienne ont été remplacés cinq fois (en moyenne tous les 3-4 mois), de 1936 à 1940, cinq chefs du département du renseignement ont été remplacés, etc. Par conséquent, la plupart des fonctionnaires n'ont pas eu le temps de maîtriser leurs fonctions associées à la mise en œuvre d'un large éventail de tâches complexes avant la guerre.

À cette époque, l'état-major de l'armée allemande avait acquis les compétences pratiques nécessaires en matière de commandement et de contrôle, d'organisation et de conduite d'opérations offensives à grande échelle, d'utilisation de tous les types d'équipements et d'armes militaires sur les champs de bataille. Le soldat allemand avait une formation au combat. Comme l'ont montré les événements des premières semaines de la guerre, le fait que l'armée allemande ait une expérience du combat a joué un rôle important dans les premiers succès des troupes fascistes sur le front allemand soviétique.

À la suite de la défaite subie par les États européens au cours de la première période de la Seconde Guerre mondiale, les ressources économiques et militaires de la quasi-totalité de l'Europe occidentale sont tombées entre les mains de l'Allemagne fasciste, qui a considérablement augmenté son potentiel militaire et économique.

Le matériel a été préparé sur la base d'informations provenant de sources ouvertes.

Les historiens et les chefs militaires de la Grande Guerre patriotique sont presque unanimes à dire que l'erreur de calcul la plus importante qui a prédéterminé la tragédie de 1941 était la doctrine dépassée de la guerre, à laquelle l'Armée rouge a adhéré.
Les historiens et les chefs militaires de la Grande Guerre patriotique sont presque unanimes à dire que l'erreur de calcul la plus importante qui a prédéterminé la tragédie de 1941 était la doctrine dépassée de la guerre, à laquelle l'Armée rouge a adhéré.

Les chercheurs V. Solovyov et Y. Kirshin, attribuant la responsabilité à Staline, Vorochilov, Timochenko et Joukov, notent qu'ils "n'ont pas compris le contenu de la période initiale de la guerre, ont commis des erreurs de planification, de déploiement stratégique, de détermination de la direction de l'attaque principale des troupes allemandes.

Un blitzkrieg inattendu

Malgré le fait que la stratégie de blitzkrieg ait été testée avec succès par les troupes de la Wehrmacht lors de la campagne européenne, le commandement soviétique l'a ignorée et a compté sur un début complètement différent d'une éventuelle guerre entre l'Allemagne et l'URSS.

"Le commissaire du peuple à la défense et l'état-major général pensaient que la guerre entre des puissances aussi importantes que l'Allemagne et l'Union soviétique devait commencer selon le schéma existant auparavant : les forces principales entrent dans la bataille quelques jours après les batailles frontalières", a rappelé Joukov. .

Le commandement de l'Armée rouge supposait que les Allemands lanceraient une offensive avec des forces limitées, et ce n'est qu'après les batailles frontalières que la concentration et le déploiement des principales troupes seraient achevés. L'état-major général s'attendait à ce que, tandis que l'armée de couverture mènerait une défense active, épuisant et saignant les nazis, le pays serait en mesure de procéder à une mobilisation à grande échelle.

Cependant, une analyse de la stratégie de guerre en Europe par les troupes allemandes montre que le succès de la Wehrmacht était principalement dû aux frappes puissantes des forces blindées, appuyées par des avions, qui ont rapidement coupé les défenses ennemies.

La tâche principale des premiers jours de la guerre n'était pas la saisie du territoire, mais la destruction de la capacité de défense du pays envahi.
L'erreur de calcul du commandement de l'URSS a conduit au fait que l'aviation allemande, le tout premier jour de la guerre, a détruit plus de 1 200 avions de combat et s'est en fait assuré la suprématie aérienne. À la suite de l'attaque surprise, des centaines de milliers de soldats et d'officiers ont été tués, blessés ou faits prisonniers. Le commandement allemand a atteint son objectif: le contrôle des troupes de l'Armée rouge a été violé pendant un certain temps.

Disposition malheureuse des troupes

Comme le notent de nombreux chercheurs, la nature de l'emplacement des troupes soviétiques était très pratique pour frapper le territoire allemand, mais préjudiciable à une opération défensive. Le déploiement qui a pris forme au début de la guerre a été formé plus tôt conformément au plan de l'état-major général pour mener des frappes préventives sur le territoire allemand. Selon la version de septembre 1940 des Fundamentals of Deployment, un tel déploiement de troupes a été abandonné, mais uniquement sur le papier.

Au moment de l'attaque de l'armée allemande, les formations militaires de l'Armée rouge n'étaient pas avec des arrières déployées, mais étaient divisées en trois échelons hors de communication opérationnelle les unes avec les autres. De telles erreurs de calcul de l'état-major général ont permis à l'armée de la Wehrmacht d'atteindre facilement une supériorité numérique et de détruire les troupes soviétiques en partie.

La situation était particulièrement alarmante sur la "corniche de Bialystok", qui s'étendait sur de nombreux kilomètres vers l'ennemi. Cette disposition des troupes a créé une menace de couverture profonde et d'encerclement des 3e, 4e et 10e armées du district occidental. Les craintes ont été confirmées: littéralement en quelques jours, trois armées ont été encerclées et vaincues, et le 28 juin, les Allemands sont entrés à Minsk.

Contre-offensives imprudentes

Le 22 juin, à 7 heures du matin, la directive de Staline a été publiée, qui stipulait: "des troupes pour attaquer les forces ennemies de toutes leurs forces et de tous leurs moyens et les détruire dans la zone où elles ont violé la frontière soviétique".

Un tel ordre témoignait d'une incompréhension du haut commandement de l'URSS quant à l'ampleur de l'invasion.
Six mois plus tard, lorsque les troupes allemandes furent repoussées de Moscou, Staline exigea également une contre-offensive sur d'autres fronts. Peu de gens pourraient s'opposer à lui. Malgré le manque de préparation de l'armée soviétique à mener des opérations militaires à grande échelle, une contre-offensive a été lancée sur toute la longueur du front - de Tikhvin à la péninsule de Kertch.

De plus, les troupes ont reçu l'ordre de démembrer et de détruire les principales forces du centre du groupe d'armées. Le quartier général surestimait ses capacités: l'Armée rouge à ce stade de la guerre était incapable de concentrer suffisamment de forces dans la direction principale, ne pouvait pas utiliser massivement des chars et de l'artillerie.
Le 2 mai 1942, l'une des opérations prévues a commencé dans la région de Kharkov, qui, selon les historiens, a été menée en ignorant les capacités de l'ennemi et en négligeant les complications que pourrait entraîner une tête de pont non fortifiée. Le 17 mai, les Allemands attaquèrent des deux côtés et une semaine plus tard transformèrent la tête de pont en "chaudière". Environ 240 000 soldats et officiers soviétiques ont été capturés à la suite de cette opération.

Indisponibilité des stocks

L'état-major général estimait que dans les conditions de la guerre imminente, les moyens matériels et techniques devaient être rapprochés des troupes. 340 des 887 entrepôts fixes et bases de l'Armée rouge étaient situés dans les districts frontaliers, dont plus de 30 millions d'obus et de mines. Seulement dans la zone de la forteresse de Brest, 34 wagons de munitions étaient stockés. De plus, la majeure partie de l'artillerie des corps et des divisions n'était pas dans la zone de première ligne, mais dans des camps d'entraînement.
Le cours des hostilités a montré l'insouciance d'une telle décision. Il n'était plus possible de retirer du matériel militaire, des munitions, du carburant et des lubrifiants en peu de temps. En conséquence, ils ont été soit détruits, soit capturés par les Allemands.
Une autre erreur de l'état-major général était une grande accumulation d'avions sur les aérodromes, alors que le camouflage et la couverture de défense aérienne étaient faibles. Si les unités avancées de l'aviation de l'armée étaient basées trop près de la frontière - 10-30 km., Alors les unités d'aviation de première ligne et à longue portée étaient situées trop loin - de 500 à 900 km.

Principales forces vers Moscou

À la mi-juillet 1941, le centre du groupe d'armées se précipita dans une brèche dans les défenses soviétiques entre la Dvina occidentale et le Dniepr. Maintenant, la voie vers Moscou était ouverte. Comme on pouvait s'y attendre pour le commandement allemand, le quartier général a placé les principales forces en direction de Moscou. Selon certains rapports, jusqu'à 40% du personnel de l'Armée rouge, la même quantité d'artillerie et environ 35% du nombre total d'avions et de chars étaient concentrés sur le chemin du centre du groupe d'armées.
La tactique du commandement soviétique est restée la même : affronter l'ennemi de front, l'épuiser, puis passer à la contre-offensive avec toutes les forces disponibles. La tâche principale - garder Moscou à tout prix - était terminée, cependant, la plupart des armées concentrées dans la direction de Moscou sont tombées dans les "chaudrons" près de Viazma et Bryansk. Dans deux "chaudrons" se trouvaient 7 directions générales des armées sur 15, 64 divisions sur 95, 11 régiments de chars sur 13 et 50 brigades d'artillerie sur 62.
L'état-major était conscient de la possibilité d'une offensive des troupes allemandes dans le sud, mais la plupart des réserves étaient concentrées non pas en direction de Stalingrad et du Caucase, mais près de Moscou. Cette stratégie a conduit au succès de l'armée allemande dans la direction sud.

Des rapports alarmants sur une attaque allemande imminente sont venus de partout :

En mars 1941, l'officier du renseignement Richard Sorge (qui travaillait au Japon en tant que journaliste allemand) a rendu compte du moment possible de l'attaque.

Radiogrammes de navires soviétiques en provenance de ports étrangers.

Des citoyens pro-soviétiques de Pologne, de Hongrie et de Roumanie ont signalé.

Renseignements auprès de diplomates et d'ambassadeurs.

Messages des districts frontaliers.

d'autres scouts.

Mais Staline a ignoré ces messages, car il avait peur des provocations de l'Angleterre, cherchait à maintenir une alliance avec Hitler, croyait que l'Allemagne ne combattrait pas l'URSS sur 2 fronts et vaincra d'abord l'Angleterre. 14 juin 1941 - Un rapport spécial de TASS est apparu indiquant que toutes les rumeurs sur une guerre avec l'Allemagne étaient des mensonges. Les troupes ne sont pas mises en alerte, bien que Joukov, nommé chef d'état-major général en janvier 1941, insiste sur ce point.

La Grande Guerre patriotique a commencé 22 juin 1941 année à 4 heures du matin. L'attaque allemande est soudaine. Cela offrait un avantage. L'aviation allemande a dominé l'air - des bombardements ont été menés à une profondeur de 400 kilomètres, 60 aérodromes ont été bombardés, 1200 avions ont été détruits le premier jour (800 au sol). Le commandement soviétique n'avait pas une idée claire de l'ampleur de l'invasion, des directives contradictoires ont été émises.

Les Allemands ont développé l'offensive conformément au plan Barbarossa dans trois directions :

Le groupe d'armées Nord a avancé sur les États baltes et Leningrad - le 10 juillet, il avait avancé de 500 kilomètres.

Le groupe d'armées "Centre" a avancé sur Moscou, a avancé de 600 kilomètres.

Groupe d'armées "Sud" - à Kiev, avancé de 300 kilomètres.

Notre armée a subi d'énormes pertes, le rapport des pertes était de 1: 8, environ 3 millions ont été capturés, sur 170 divisions, 28 ont été complètement vaincues, 70 ont perdu jusqu'à la moitié de leur composition. La situation était catastrophique. Mais partout les Allemands rencontrèrent une résistance désespérée. Les avant-postes frontaliers ont été les premiers à subir le coup de l'ennemi - l'avant-poste du lieutenant Lopatin a combattu pendant 11 jours, la forteresse de Brest, des béliers en l'air, une bataille de chars venant en sens inverse près de Rovno pendant 1 mois.

Lorsque la situation s'est éclaircie, plan stratégique de défense.

Des batailles défensives majeures se sont déroulées dans les trois directions :

Juin - août - la défense de Tallinn - la base principale de la flotte de la Baltique.

Moguilev a défendu pendant 23 jours.

10 juillet - 10 septembre - la défense de Smolensk (le 5 septembre, dans la région de la ville de Yelnya, Joukov a réussi à organiser une contre-offensive, la garde soviétique est née).

Kiev a défendu pendant 2 mois.

Odessa a défendu pendant 73 jours.

250 jours - la défense de Sébastopol (les pertes des Allemands sont plus importantes que lors de la prise de l'Europe).

Ainsi, malgré d'énormes pertes, l'Armée rouge mène des batailles défensives tenaces. Hitler concentre ses forces principales sur la direction centrale.

Des mesures urgentes sont prises pour organiser une rebuffade à l'ennemi :

1. Une mobilisation militaire générale des hommes nés en 1905-1918 a été annoncée. Cela a permis à 5,5 millions de personnes d'être enrôlées dans l'armée avant le 1er juillet.

2. La loi martiale a été introduite dans les régions occidentales du pays.

3. Le quartier général du Haut Commandement suprême a été formé (Staline, Vorochilov, Budyonny, Shaposhnikov, Timochenko, Joukov).

4. 24 juin - un conseil spécial pour l'évacuation a été créé (dirigé par Shvernik, 1,5 mille entreprises et 10 millions de personnes ont été évacuées en 6 mois).

5. Le 8 août, Staline est nommé commandant en chef suprême et commissaire du peuple à la défense (+ à partir du 5 mai, il dirige le gouvernement + chef du parti).

6. GKO a été créé - pour gérer les activités de tous les départements et institutions du gouvernement en temps de guerre.

7. Des détachements de la milice populaire sont en cours de formation.

8. Le plan économique national de mobilisation pour le 4e trimestre 1941 est approuvé, selon lequel :

Les entreprises ont été transférées à la production de produits militaires.

Les entreprises des zones menaçantes ont été évacuées vers l'est, vers l'Oural et l'Asie centrale.

La population a participé à la construction de lignes défensives.

Une journée de travail de 11 heures a été introduite, les jours fériés ont été annulés et les heures supplémentaires obligatoires ont été introduites.

9. L'appel des dirigeants du pays au déploiement de diverses formes de compétition socialiste, pour lever des fonds pour le fonds de défense, des dons.

La guerre devient domestique, l'enthousiasme du peuple à organiser une rebuffade à l'ennemi se manifeste clairement : participation à la construction d'ouvrages défensifs, adhésion aux bataillons de chasse pour combattre les saboteurs, la milice populaire, volontaires pour l'Armée rouge, devoir de secourir la défense aérienne, la collecte de fonds et des choses pour le fonds de défense.

Bilan de la période initiale de la guerre :

Perte d'un immense territoire (les États baltes, une partie de l'Ukraine, la Biélorussie, la Moldavie, un certain nombre de régions de Russie).

D'énormes pertes dans l'armée et parmi la population civile.

Problèmes économiques - la perte de zones avec de grandes entreprises de diverses industries et production agricole, le processus d'évacuation des entreprises.

Des mesures urgentes sont prises pour organiser une rebuffade à l'ennemi.

L'humeur des soldats allemands a changé (la guerre en Russie n'est pas une promenade en Europe).

Causes des échecs dans la période initiale de la guerre :

1. La soudaineté de l'attaque pour l'armée, non préparée au combat, et pour la population, convaincue que dans un avenir proche, il n'y aura pas de guerre avec l'Allemagne.

2. La supériorité de l'armée allemande (en termes de nombre, de technologie, d'expérience de combat, de qualité des cadres d'officiers, il y avait des plans, des alliés, un énorme potentiel économique était impliqué, un travail de renseignement).

3. Les erreurs de calcul du haut commandement et de Staline personnellement :

Mauvais timing de l'attaque,

Données de renseignement ignorées et rapports d'un possible déclenchement de guerre,

Doctrine militaire erronée

La direction du coup principal est mal déterminée.

4. Faible niveau professionnel des officiers (en raison des répressions).

5. L'incomplétude du processus de réorganisation de l'armée et de rééquipement de l'armée, en construisant des fortifications défensives sur les frontières occidentales.

6. La nécessité de maintenir d'importantes forces armées en Extrême-Orient (contre le Japon), dans le sud (contre la Turquie et l'Iran), dans le nord-ouest (contre la Finlande) et dans le Goulag (pour protéger les prisonniers).

Ainsi, dans la période initiale, la guerre se développe de manière extrêmement infructueuse pour l'URSS, il est difficile d'inverser la tendance, mais tout est fait pour cela.