Fiches avec des exemples de situations conflictuelles pour la formation psychologique et pédagogique "Techniques pour une solution constructive aux situations conflictuelles". Conflits scolaires : types, solutions, techniques et exemples

En colère - soyez patient, calmez-vous un peu,
Cédez à la raison, changez la colère en miséricorde.
Casser n'importe quel rubis est court et facile,
Mais il est impossible de reconnecter les fragments.
Saadi, le grand écrivain et penseur persan.

Le travail à l'école est associé à des situations qui évoluent rapidement, ce qui, à son tour, peut mener à des conflits. Dès qu'un conflit survient, les émotions "travaillent" immédiatement, les gens ressentent des tensions, des malaises, qui peuvent nuire à la santé de tous les participants au conflit.

Par conséquent, il est important que l'enseignant de la classe ait des idées élémentaires sur les conflits, comment prévenir un conflit qui menace de détruire les bonnes relations entre les enfants, comment se comporter lors d'un conflit afin d'en réduire l'intensité, comment mettre fin au conflit avec le moins de pertes ou le résoudre au profit des deux parties.

L'une des tâches les plus importantes de l'enseignant est de développer chez les enfants la capacité de nouer des relations dans le processus d'interaction avec les autres sur la base de la coopération et de la compréhension mutuelle, la volonté d'accepter les autres, leurs opinions, leurs habitudes telles qu'elles sont. Il est important d'apprendre aux enfants à communiquer et, si nécessaire, à corriger leur comportement, sinon l'enfant peut développer de telles formes de comportement qui deviennent un obstacle dans ses relations avec les autres et s'avèrent destructrices pour son propre développement.

La psychologie moderne se caractérise par la reconnaissance de la double nature du conflit, y compris son rôle positif. La fonction positive la plus importante du conflit est qu'il peut être un signal de changement, une opportunité de rapprochement, de relâchement des tensions, de "guérison" des relations et une source de développement, c'est-à-dire des conflits - avec la bonne approche - peut devenir un facteur efficace dans le processus pédagogique, l'impact éducatif pour les enfants, mais en même temps, il est nécessaire de créer une atmosphère conviviale.

I. Situation pré-conflit.

Au 1er trimestre, des difficultés sont apparues liées à l'aggravation des relations interpersonnelles : plaintes constantes des enfants qu'ils n'étaient pas compris, pas entendus et pas écoutés par leurs camarades, taquinés, insultés, criés, des insultes mutuelles apparues, réclamations contre les uns des autres, des cas isolés ont été retracés bagarres, également sur la base d'un malentendu. Toutes ces actions représentent une chaîne (escalade) de conflictogènes qui ont joué un rôle majeur dans l'émergence du conflit. Les types de conflictogènes suivants étaient présents : c'était le désir de supériorité (7 personnes dans le statut de "cool"), la manifestation d'agression (dans certains cas, il y avait des bagarres) et la manifestation d'égoïsme (tout le monde croyait ne pas l'écouter, bien que lui-même n'ait pas essayé d'écouter l'opinion environnante). Il était clair que la classe avait situation conflictuelle.

Oui, le conflit a été précédé de situations de vie objectives dans lesquelles se trouvaient les enfants. Les origines de les relations conflictuelles étaient Besoins enfants dans la sécurité, la communication, les contacts, l'interaction, le respect, l'expression et l'affirmation de soi.

Et, en effet, les enfants étaient surexcités. Ils réagissaient vivement aux moindres reproches, accusations à leur encontre. Selon mes observations, environ 80% des gars étaient au bord d'une "panne psychologique", ils ne pouvaient pas se parler calmement, criaient, et quand j'ai commencé à leur parler pour régler la situation (c'est arrivé tous les jours), la plupart d'entre eux "s'effondrèrent", se mirent à pleurer et le ressentiment les uns contre les autres ne disparut pas, mais ne fit que s'intensifier. A ce stade, ma tâche était de éviter un conflit imminent. À cette fin, chaque jour, j'ai mené des conversations individuelles et de groupe, dans lesquelles j'ai utilisé la méthode de la persuasion. J'ai essayé de faire preuve d'attention et de respect pour chaque enfant, de comprendre sa situation, de me mettre mentalement à sa place, de laisser parler chacun, l'accent était mis sur ses qualités positives. Mais il fut un temps où j'utilisais des méthodes autoritaires lors de "confrontations" avec des enfants. Et, semble-t-il, ils ont résolu la contradiction, mais lors de l'événement suivant, une querelle a nécessairement éclaté. La situation s'aggravait chaque jour. Il était clair que de telles relations ne pouvaient plus être laissées. La "goutte d'eau" de ma patience a été la compétition dans la "nature", qui a tout simplement été "rompue" suite à des désaccords entre les équipes. Tous les gars se sont de nouveau disputés, l'ambiance était gâchée.

II. conflit direct.

Et c'était, en effet, conflit, car il y avait une collision de positions opposées, incompatibles les unes avec les autres dans les relations interpersonnelles des enfants, associées à des expériences émotionnelles négatives.

Par taper c'était moi Conflit interpersonnel, car il est survenu entre les élèves de la classe en raison de l'incompatibilité des points de vue, des intérêts, des objectifs, des besoins.

Les raisons du conflit étaient : compréhension insuffisante dans le processus de communication traits de personnalité individuels enfants de la classe (60% des enfants de la classe ont la capacité et le désir d'être des leaders, ce groupe d'enfants s'efforce de dominer, d'être le premier, de dire son dernier mot ; la leader de la classe, une fille, est tellement principe que parfois cela pousse les autres enfants à des actions "hostiles", beaucoup d'enfants de cette classe se caractérisent par une franchise excessive dans les déclarations, les jugements, le désir de dire la vérité à l'œil, la persévérance (d'ailleurs, ces qualités me plaisent chez les gars ), mais tout le monde n'aime pas cela, une émotivité accrue, un trait de personnalité sous-développé - tolérance, incapacité à contrôler son état émotionnel, manque de tact d'un groupe séparé de gars).

J'étais aussi clairement conscient d'autres causes conflit dans cette merveilleuse classe. La cinquième année est période d'adaptationà de nouveaux environnements d'apprentissage. Les enfants sont inclus dans un nouveau système de relations et de communication avec les adultes et les camarades. Outre, c'est le début de l'adolescence point final. Les facteurs physiologiques du développement se font sentir, la restructuration du système hormonal commence, ce qui entraîne des changements de bien-être et d'humeur. Devenu adolescent, un enfant perd souvent son équilibre psychologique. Ces facteurs contribuent exacerbation relations interpersonnelles dans une équipe. Devient dominant besoin d'affirmation de soi, qui peut se manifester par une augmentation de l'exigence envers les autres, de la sensibilité à l'injustice des autres, par un besoin accru de reconnaissance, d'attention, de respect de la part des pairs et des adultes. De plus, l'adolescent a estime de soi insuffisante, complexes d'infériorité associés à l'expérience de leurs manquements, vis-à-vis desquels ils sont douloureusement vulnérables. L'estime de soi surestimée conduit à la manifestation d'impudence, d'orgueil douloureux, de ressentiment et de sous-estimation - donne lieu à de l'anxiété, de l'incertitude, des peurs.

Par conséquent, j'ai décidé de tenir une heure de cours, au cours de laquelle il était important pour moi :

amener les enfants à prendre conscience du conflit en classe,
discussion sur les différentes stratégies d'interaction dans les conflits;
les amener à comprendre les conséquences négatives de l'utilisation d'une stratégie destructrice qui a prévalu dans leur relation et l'importance d'utiliser une stratégie constructive ;
J'ai eu besoin , afin que les enfants identifient eux-mêmes les raisons de cette situation en classe ;
avec eux pour déterminer les moyens de résoudre le conflit,
c'est-à-dire que ma tâche était de veiller à ce que ce conflit servi de moyen d'identifier et de résoudre les conflits.

Préparation avant le cours

consistait en une étude plus approfondie des relations interpersonnelles en classe. En plus d'observer les enfants, de parler à chacun individuellement, j'ai mené une étude sociométrique qui a ajouté à ma compréhension de la structure émotionnelle de la classe. J'ai mené un questionnaire qui comprenait des questions telles que "Es-tu toujours satisfait de la façon dont tes camarades communiquent avec toi ? Qu'est-ce que tu n'aimes pas dans la communication avec tes camarades ? Qu'est-ce que tu aimes dans la communication avec tes camarades ? De quelle communication rêves-tu ? moments où vous n'étiez pas compris?

Pour mener une heure de classe, j'ai créé une présentation, qui comprenait un court clip vidéo de la vie de la classe. (L'un des parents a "filmé" au téléphone certains moments du repos des enfants lors de ce voyage d'une journée et une petite partie de la compétition où la querelle a eu lieu a également été filmée. Mais, malheureusement, c'était déjà un étape plutôt calme de leur querelle). Néanmoins, cette histoire était un bon matériau pour une heure de classe.

Ma stratégie de comportement dans le conflit.

Selon la méthode de résolution du conflit, j'ai choisi manière constructive, privilégiant deux styles de résolution de ce conflit : la coopération et le compromis.

Parce que, avec la coopération consiste à trouver une solution qui satisfasse les intérêts de tous les enfants de la classe. Cela implique la capacité de contrôler vos émotions, d'expliquer vos décisions et d'écouter l'autre côté. La collaboration se traduit par l'acquisition d'une expérience de travail conjointe et le développement de capacités d'écoute.

Un à faire des compromis est le règlement des différends par des concessions mutuelles. Les partenaires de communication convergent vers le "juste milieu", c'est-à-dire vers la satisfaction partielle des intérêts de chaque enfant. J'ai supposé qu'une telle stratégie serait également efficace, parce que. il était clair que tous les enfants veulent la même chose - de meilleures relations. En règle générale, un compromis vous permet de gagner au moins quelque chose plutôt que de tout perdre, et offre la possibilité de trouver une solution temporaire si vous n'avez pas le temps d'en trouver une autre.

Pendant l'heure de cours, j'ai utilisé méthodes d'interaction constructive: persuasion, argumentation, tentative d'accord.

utilisé méthode de discussion argumentative, c dont le but est d'aider à résoudre les conflits d'opinion. J'ai utilisé tous les aspects positifs d'un tel célèbre admission à interactions comme différend constructif selon S. Kratochvil. Au cours de la discussion de notre problème, nous avons parlé d'une situation spécifique et discuté du comportement spécifique des gars (spécificité). Tous les enfants ont participé à la conversation ( participation). Démontré clair, ouvert la communication, où chacun parlait pour lui-même et réfléchissait à ce qu'il disait, il y avait de bons "feedbacks". C'était "jeu juste".

III. Étape de résolution des conflits

Conséquences du conflit.

Il est possible que le conflit ait été le seul moyen de sortir de la situation tendue.

Parlant des aspects positifs du conflit, il convient de noter qu'une conséquence particulière du conflit a été le renforcement de l'interaction de groupe.

Ainsi, il y a des conséquences intégratives qui ont déterminé la sortie d'une situation difficile, le conflit a conduit à la résolution de problèmes, a renforcé la cohésion du groupe et a conduit à une compréhension mutuelle.

résultats différend constructif selon S. Kratochvil ) étaient également positifs.

Chaque enfant a appris quelque chose de nouveau, a appris quelque chose de nouveau (informativité), la tension a disparu, l'amertume a diminué, les revendications ont été clarifiées (répondant), discussion de la situation a conduit à une compréhension mutuelle, un certain rapprochement. On a le sentiment que le problème en discussion les inquiète, l'estime de soi de chaque participant à la conversation a été préservée (convergence). La situation a été résolue, le problème a été compris et pratiquement résolu, il y a eu des excuses (de manière tout à fait inattendue pour tout le monde à la fin de l'heure de classe, la commandante de classe s'est excusée auprès de sa camarade de classe, s'est justifiée pour son comportement) et, enfin, les règles de l'interaction dans la classe ont été élaborés ( amélioration).

Mesures pour prévenir de futurs conflits

1) Une autre série d'heures de cours sur ce sujet a eu lieu. L'idée principale était que les enfants sous une forme comique "perdaient" différentes "situations de conflit de leur vie" et apprenaient à retenir leurs émotions pendant le conflit. Il était important pour moi de leur "transmettre" l'idée que dans un conflit, une personne n'est pas dominée par la raison, mais par les émotions, ce qui conduit à l'affect, lorsque la conscience s'éteint tout simplement et qu'une personne n'est pas responsable de ses paroles et de ses actes. .

Des experts dans le domaine de la conflictologie ont élaboré un code de conduite en cas de conflit. (Samygin S.I., Stolyarenko L.D. Psychologie de la gestion. - Rostov - sur le Don, 1997. - p. 468-472).

Nous avons joué ces règles de comportement dans un conflit pendant les heures de cours. Tout cela a été présenté sous une forme humoristique, de plus, différentes méthodes de comportement ont été préparées à l'avance par les enfants. C'était drôle et amusant. Et les enfants ont appris des compétences de communication très importantes.

Voici les règles :

Laissez votre partenaire se défouler. Si un partenaire est irrité et agressif, il est souvent impossible de négocier avec lui, alors essayez de l'aider à réduire les tensions internes. Lors de son "explosion", il est recommandé de se comporter calmement, avec confiance, mais pas avec arrogance.
Abattez l'agressivité avec des astuces inattendues. Par exemple, posez une question inattendue sur une entreprise complètement différente, mais importante pour un partenaire, ou demandez confidentiellement conseil à un interlocuteur conflictuel.
Ne donnez pas d'évaluations négatives à votre partenaire, mais parlez de vos sentiments. Ne dites pas : « tu me trompes », mais plutôt : « je me sens trompé ».
Demandez-leur d'encadrer le résultat final souhaité et le problème comme une chaîne d'obstacles. Un problème est quelque chose qui doit être résolu, et l'attitude envers une personne est le contexte, les conditions dans lesquelles on doit prendre une décision. Ne laissez pas vos émotions vous gouverner. Avec l'interlocuteur, identifiez le problème et concentrez-vous dessus : séparez le problème de la personne.
Invitez le client à exprimer ses réflexions sur la résolution du problème et ses solutions. Inutile de chercher le coupable et d'expliquer la situation. Cherchez un moyen d'en sortir. Il devrait y avoir de nombreuses options pour choisir la meilleure qui puisse satisfaire les intérêts des deux partenaires de communication.
Dans tous les cas, laissez votre partenaire "sauver la face". Vous ne devez pas répondre avec agression à l'agression et blesser la dignité d'un partenaire. Évaluons les actions, pas la personnalité.
Refléter, comme un écho, le sens des propos et des revendications. L'utilisation de phrases telles que "Vous ai-je bien compris?", "Vous vouliez dire:" élimine les malentendus et démontre une attention à l'interlocuteur, ce qui réduit son agressivité.
N'ayez pas peur de vous excuser si vous vous sentez coupable. Les personnes confiantes et matures sont capables de s'excuser, ce qui désarme le partenaire de communication et lui inspire respect et confiance.
Vous n'avez rien à prouver. Dans un conflit, personne n'a jamais pu prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, car les émotions négatives bloquent la capacité de comprendre et d'accepter. C'est une perte de temps et un exercice inutile.
Tais-toi d'abord. N'exigez pas de l'interlocuteur - "l'ennemi": "Tais-toi", "Arrête", mais de toi-même. Mais le silence ne doit pas être teinté de jubilation et de défi.
Ne caractérisez pas l'état de l'adversaire. De telles phrases de l'état émotionnel négatif du partenaire, telles que "Pourquoi êtes-vous en colère / nerveux / furieux" ne font que renforcer et intensifier le conflit.
Indépendamment du résultat de la résolution du conflit, essayez de ne pas détruire la relation.

2) Ces règles de communication tolérante qui ont été développées en classe, nous les avons finalisées avec les enfants et les avons placées dans notre coin de classe. (Au fait, le nom de notre classe est la ville "Wizards". Sous forme d'étoiles, ces règles sont situées au-dessus de notre "ville"). À la fin de chaque semaine, lorsque nous résumons les résultats, chaque élève "évalue" son comportement, en tenant compte de la façon dont il a exécuté les "lois de la ville" Magiciens ", après son évaluation, il y a une discussion dans le " astérisques "s'il y a des désaccords, alors il" connecte " le collectif de toute la classe Je pense que c'est une bonne expérience, car une telle technique "fonctionne" pour le développement de la tolérance, et, par conséquent, pour la prévention des conflits .

3) Pas une seule contradiction, insatisfaction, contestation ne passe inaperçue. Nous « comprenons » sur place, analysons la situation, discutons avec les enfants.

4) À l'avenir, je prévois de continuer à travailler sur enseigner aux enfants les compétences d'un comportement efficace dans les conflits et leur résolution constructive. Nous avons accumulé beaucoup d'expérience dans le travail avec les enfants dans ce domaine. (Ainsi, par exemple, un livre intitulé "Comment apprendre aux enfants à coopérer?" (1998, auteur - K. Vopel) contient un grand nombre de jeux interactifs visant à développer l'intelligence "émotionnelle" des enfants.

En outre, il existe actuellement des technologies de restauration qui incluent l'enseignement aux écoliers des compétences de médiation. Notre école possède une collection de documents méthodologiques "Organisation du travail du service de réconciliation scolaire" (Perm, 2007), qui contient des documents sur l'organisation des services de réconciliation dans un établissement d'enseignement. L'un des objectifs du Service de réconciliation scolaire (SRS) est la réinsertion sociale des participants à des situations conflictuelles sur la base des principes de la justice réparatrice. Les objectifs du SSP sont de mener des programmes de réconciliation pour les participants aux conflits scolaires ; enseigner aux écoliers les méthodes de résolution des conflits. J'espère qu'un tel service apparaîtra bientôt dans notre école.

5) Comme vous le savez, l'une des principales causes de conflits peut être un trait de personnalité sous-développé - la tolérance. Les auteurs du livre "Éducation de la tolérance chez les écoliers" proposent des programmes de travail avec des enfants d'âges différents, des développements méthodologiques de diverses formes d'éducation de la tolérance chez les enfants. Je continuerai à utiliser les matériaux de ce livre dans mon travail.

Après 4 mois, j'ai de nouveau mené une enquête auprès des enfants, qui a montré que le conflit était résolu, 65% des enfants étaient satisfaits de la relation dans la classe, ils taquinent et appellent 25%, tout le monde a noté qu'il était content que il y avait une interdiction des noms de famille (sans nom) et des surnoms . Les enfants sont devenus plus équilibrés, un peu plus calmes. Dans de très rares cas, ils se mettent à crier, mais quelqu'un les arrête immédiatement. La situation est revenue à la normale.

Littérature.

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Rogov E.I. Psychologie de la communication. - M. : Vlados, 2001.
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Établissement d'enseignement spécial (correctionnel) budgétaire de l'État de la République de Khakassie pour étudiants, élèves handicapés "Internat d'enseignement général spécial (correctionnel) III, IV types"

professeur d'histoire et de sciences sociales, CDO

Dix Tatyana Anatolyevna

Cartes avec un exemple de situations conflictuelles pour la formation psychologique et pédagogique

"Méthodes de solution constructive des situations conflictuelles".

Cas 1

Leçon d'anglais. La classe est divisée en sous-groupes. Dans l'un des sous-groupes, l'enseignant a changé. Lors de la vérification des devoirs, la nouvelle enseignante, sans informer les élèves de ses exigences, leur a demandé de répondre par cœur au sujet. L'un des étudiants a dit qu'auparavant, ils étaient autorisés à raconter le texte librement, et non par cœur. Pour le récit, elle a reçu -3. ce qui a causé son attitude négative envers l'enseignant. La fille est venue à la leçon suivante sans avoir terminé ses devoirs, bien qu'elle soit une élève assidue. L'enseignant, après l'enquête, lui a donné 2. La fille a essayé de perturber la leçon suivante, persuadant

camarades de classe sautent la leçon. À la demande de l'enseignant, les enfants sont retournés en classe, mais ont refusé d'accomplir les tâches. Après les cours, l'élève s'est tournée vers l'enseignante de classe avec une demande de la transférer dans un autre sous-groupe.

Cas 2

Un conflit surgit entre l'élève et l'enseignant : l'enseignant est indigné par la mauvaise performance de l'élève et lui donne la possibilité de corriger ses notes à l'aide d'un essai, l'élève accepte et apporte l'essai à la prochaine leçon. D'abord, pas sur le sujet, mais dans la manière qu'il aimait, bien que, selon lui, il ait passé, selon lui, toute sa soirée à le préparer. Deuxièmement, tout froissé. L'enseignant est encore plus indigné et dit sous une forme acerbe que c'est une humiliation de sa part en tant qu'enseignant. L'étudiant se lève avec défi et commence à balancer ses jambes d'avant en arrière, se tenant au bureau. L'enseignant essaie d'abord d'asseoir l'élève, mais, incapable de le supporter, l'attrape et le pousse hors de la salle de classe, puis l'emmène chez le directeur, le laisse là et se dirige vers la salle de classe.

Cas 3

Le professeur de mathématiques a retardé la classe à la récréation après la cloche. En conséquence, les étudiants étaient en retard pour la prochaine leçon - une leçon de physique. Le professeur de physique en colère a exprimé son indignation au professeur de mathématiques, car il avait un examen prévu. Sa matière, selon lui, est très difficile et il considère qu'il est inacceptable de perdre du temps en classe à cause des retards des élèves. Le professeur de mathématiques objecta que sa matière n'en était pas moins importante et difficile. La conversation se déroule dans un couloir à voix hautes avec un grand nombre de témoins.

1. Indiquez les composantes structurelles (sujet, participants, macro environnement, image) du conflit dans chaque situation présentée.

2. Déterminer le type de conflit présenté dans chacune des situations.

Cas 4

Leçon en 8e année. En vérifiant les devoirs, le professeur appelle trois fois le même élève. Les trois fois, le garçon a répondu en silence, bien qu'il réussisse généralement bien dans ce domaine. Le résultat est "2" dans le journal. Le lendemain, l'enquête recommence avec cet étudiant. Et quand il n'a pas répondu à nouveau, le professeur l'a retiré de la leçon. La même histoire s'est répétée dans les deux classes suivantes, suivie de l'absentéisme et de l'appel des parents à l'école. Mais les parents ont exprimé leur mécontentement envers l'enseignant qu'il ne pouvait pas trouver d'approche pour leur fils. L'enseignant, en réponse, s'est plaint aux parents qu'ils n'avaient pas prêté l'attention voulue à leur fils. La conversation se poursuivit dans le bureau du directeur.

Déterminez les styles de comportement des participants dans cette situation conflictuelle.

1. Quel style de comportement caractérise l'enseignant ? Parents?

2. Quel style de comportement l'élève démontre-t-il ?

3. Selon vous, quel style de résolution de conflit est le plus efficace dans cette situation ?

Analyser les situations proposées du point de vue de la manifestation de la dynamique du conflit :

Cas 5

Les parents sont venus à la maternelle pour récupérer les papiers de leur fils. L'enfant est allé à la maternelle pendant trois jours, après quoi il est tombé malade et les parents ont décidé de prendre l'enfant. Le directeur a exigé que les parents paient le séjour de l'enfant à la maternelle par l'intermédiaire de la Caisse d'épargne. Mais les parents n'ont pas voulu aller à la banque et ont proposé de lui verser l'argent personnellement. La gérante a expliqué aux parents qu'elle ne pouvait pas accepter l'argent. Les parents se sont indignés et, après avoir proféré de nombreuses insultes contre elle et le jardin d'enfants, ils sont partis en claquant la porte.

Cas 6

10 minutes avant le début du cours. Il y a un enseignant et plusieurs élèves dans la classe. L'environnement est calme, convivial. Un autre enseignant entre dans la classe afin d'obtenir les informations nécessaires d'un collègue. S'approchant d'un collègue et discutant avec lui, le professeur qui est entré l'interrompt brusquement et tourne son attention vers une élève de 10e assise en face, qui a une bague en or à la main : « Regarde, les élèves portent tous de l'or. Qui vous a donné la permission de porter de l'or à l'école ?!"

Au même moment, sans attendre la réponse de l'élève, le professeur se tourna vers la porte et, continuant à s'indigner bruyamment, quitta le bureau en claquant la porte.

L'un des étudiants a demandé: "Qu'est-ce que c'était?" La question est restée sans réponse. L'enseignant assis dans la salle de classe était silencieux tout ce temps, incapable de trouver un moyen de sortir de cette situation. L'étudiante était gênée, a rougi et a commencé à retirer la bague de sa main. Se tournant soit vers le professeur, soit vers tout le monde dans la classe, elle demanda : « Pourquoi et pour quoi ? Il y avait des larmes dans les yeux de la fille.

Analysez les situations proposées. Essayez d'imaginer des solutions possibles en utilisant les techniques de l'ensemble des réactions préparées.

Cas 7

Au cours de la réunion, l'un des parents d'élèves de votre classe a commencé à critiquer vos méthodes d'enseignement et d'éducation. Au fur et à mesure que le dialogue progressait, il a commencé à perdre son sang-froid, hurlant avec colère des remarques offensantes. Vous ne pouvez pas permettre à un parent de se comporter de la sorte. Que ferez-vous?

Cas 8

Dans la rue, vous rencontrez à l'improviste votre collègue, qui est officiellement en congé de maladie. Ce sont ses leçons que vous êtes obligé de « remplacer ». Mais vous la trouvez en parfaite santé. Que ferez-vous?

Cas 9

Au début de l'année scolaire, le directeur de l'école vous a demandé d'assumer temporairement les fonctions de chef d'établissement pour le travail pédagogique, en vous promettant un paiement supplémentaire pour cela. Mais après trois mois, le paiement promis ne vous a pas été crédité. Que ferez-vous?

Cas 10

A la récréation, un élève en larmes s'est approché de vous. À son avis, vous lui avez injustement attribué une note annuelle dans votre matière. Que ferez-vous?

Imaginez ce que l'enseignant pourrait faire dans cette situation.

Situation11

Au cours, le professeur a fait plusieurs fois des commentaires à l'élève qui n'étudiait pas. Il ne réagissait pas aux remarques, continuait d'interférer avec les autres, posait des questions ridicules aux élèves autour de lui et les distrayait du sujet expliqué par le professeur. Le professeur a fait une autre remarque et a averti que c'était la dernière. Elle continua son explication, mais le bruissement et le grondement ne diminuèrent pas. Ensuite, l'enseignant s'est approché de l'élève, a pris un journal sur le bureau et a écrit une remarque. De plus, la leçon a en fait été interrompue, car l'élève a continué à communiquer avec ses camarades de classe avec plus de force, et l'enseignant ne pouvait plus l'arrêter.

CONFLITS SCOLAIRES

Qu'est-ce que le conflit ? Les définitions de ce concept peuvent être divisées en deux groupes. Dans l'esprit du public, le conflit est le plus souvent synonyme de confrontation hostile et négative entre des personnes en raison de l'incompatibilité d'intérêts, de normes de comportement et d'objectifs.

Mais il existe une autre compréhension du conflit comme un phénomène absolument naturel dans la vie de la société, qui n'entraîne pas nécessairement de conséquences négatives. Au contraire, lors du choix du bon canal pour son flux, c'est une composante importante du développement de la société.

Selon les résultats de la résolution des conflits, ils peuvent être désignés comme destructeur ou constructif. En bout de ligne destructeur la collision est l'insatisfaction d'une ou des deux parties face au résultat de la collision, la destruction des relations, le ressentiment, l'incompréhension.

Constructif est un conflit dont la solution devenait utile aux parties qui y participaient, si elles y construisaient, y acquéraient quelque chose de précieux, étaient satisfaites de son résultat.

Variété de conflits scolaires. Causes et solutions

Le conflit à l'école est un phénomène à multiples facettes. Lorsqu'il communique avec les participants à la vie scolaire, l'enseignant doit également être un psychologue. Le "débriefing" suivant des collisions avec chaque groupe de participants peut devenir une "aide-mémoire" pour l'enseignant lors d'examens sur le sujet "Conflit scolaire".

Le conflit "Etudiant - étudiant"

Les désaccords entre enfants sont fréquents, y compris dans la vie scolaire. Dans ce cas, l'enseignant n'est pas une partie en conflit, mais il est parfois nécessaire de prendre part à un différend entre élèves.

Les causes des conflits entre étudiants

rivalité

tromperie, commérage

les insultes

hostilité envers les élèves préférés du professeur

aversion personnelle pour une personne

affection sans réciprocité

se battre pour une fille (garçon)

Façons de résoudre les conflits entre élèves

Comment résoudre de manière constructive de tels désaccords ? Très souvent, les enfants peuvent résoudre la situation de conflit par eux-mêmes, sans l'aide d'un adulte. Si l'intervention de l'enseignant est nécessaire, il est important de le faire dans le calme. Il vaut mieux faire sans pression sur l'enfant, sans excuses publiques, en se limitant à un indice. Il est préférable que l'étudiant trouve lui-même un algorithme pour résoudre ce problème. Un conflit constructif ajoutera des compétences sociales à l'expérience de l'enfant qui l'aideront à communiquer avec ses pairs, lui apprendront à résoudre des problèmes, ce qui lui sera utile à l'âge adulte.

Après avoir résolu la situation conflictuelle, le dialogue entre l'enseignant et l'enfant est important. Il est bon d'appeler un élève par son nom, il est important qu'il ressente une atmosphère de confiance et de bienveillance. Vous pouvez dire quelque chose comme : « Dima, le conflit n'est pas une raison de s'inquiéter. Il y aura beaucoup plus de tels désaccords dans votre vie, et ce n'est pas une mauvaise chose. Il est important de le résoudre correctement, sans reproches ni insultes réciproques, de tirer des conclusions, de corriger certaines erreurs. Un tel conflit serait bénéfique."

L'enfant se dispute souvent et fait preuve d'agressivité s'il n'a pas d'amis et de passe-temps. Dans ce cas, l'enseignant peut tenter de remédier à la situation en discutant avec les parents de l'élève, en recommandant que l'enfant soit inscrit dans un cercle ou une section sportive, selon ses intérêts. Une nouvelle activité ne laissera pas de temps pour les intrigues et les commérages, elle vous donnera un passe-temps intéressant et utile, de nouvelles connaissances.

Conflit "Enseignant - parent élève"

De telles actions conflictuelles peuvent être provoquées à la fois par l'enseignant et le parent. L'insatisfaction peut être réciproque.

Causes de conflit entre l'enseignant et les parents

différentes idées des parties sur les moyens d'éducation

insatisfaction du parent à l'égard des méthodes d'enseignement de l'enseignant

animosité personnelle

l'opinion du parent sur la sous-estimation déraisonnable des notes de l'enfant

Moyens de résoudre les conflits avec les parents de l'élève

Comment peut-on résoudre de manière constructive de tels griefs et briser les pierres d'achoppement ? Lorsqu'une situation conflictuelle survient à l'école, il est important de la comprendre calmement, avec réalisme, sans déformation, regarder les choses. Habituellement, tout se passe d'une manière différente: la personne en conflit ferme les yeux sur ses propres erreurs, tout en les recherchant simultanément dans le comportement de l'adversaire.

Lorsque la situation est évaluée sobrement et que le problème est décrit, il est plus facile pour l'enseignant de trouver la véritable cause. conflit avec un parent "difficile", évaluer la justesse des actions des deux parties, tracer la voie vers une résolution constructive d'un moment désagréable.

La prochaine étape sur la voie de l'entente sera un dialogue ouvert entre l'enseignant et le parent, où les parties sont égales. L'analyse de la situation aidera l'enseignant à exprimer ses pensées et ses idées sur le problème au parent, à faire preuve de compréhension, à clarifier l'objectif commun et à trouver ensemble un moyen de sortir de la situation actuelle.

Une fois le conflit résolu, les conclusions tirées sur ce qui a été mal fait et sur la manière d'agir pour qu'un moment de tension ne se produise pas aideront à prévenir des situations similaires à l'avenir.

Exemple

Anton est un lycéen sûr de lui qui n'a pas de capacités exceptionnelles. Les relations avec les gars de la classe sont cool, il n'y a pas de copains d'école. À la maison, le garçon caractérise les gars du côté négatif, soulignant leurs lacunes, fictives ou exagérées, montre son mécontentement envers les enseignants, note que de nombreux enseignants sous-estiment ses notes. Maman croit inconditionnellement son fils, lui donne son assentiment, ce qui gâche davantage la relation du garçon avec ses camarades de classe, provoque de la négativité envers les enseignants. Le conflit éclate lorsqu'un parent arrive à l'école en colère et se plaint des enseignants et de l'administration scolaire. Aucune persuasion ou persuasion n'a d'effet refroidissant sur elle. Le conflit ne s'arrête pas tant que l'enfant n'a pas terminé l'école. De toute évidence, cette situation est destructrice.

Quelle pourrait être une approche constructive pour résoudre un problème urgent ? En utilisant les recommandations ci-dessus, nous pouvons supposer que l'enseignant de la classe d'Anton pourrait analyser la situation actuelle quelque chose comme ceci : « Anton a provoqué le conflit entre la mère et les enseignants de l'école. Cela parle de l'insatisfaction intérieure du garçon vis-à-vis de sa relation avec les garçons de la classe. La mère a mis de l'huile sur le feu en ne comprenant pas la situation, augmentant l'hostilité et la méfiance de son fils envers son entourage à l'école. Ce qui a provoqué le retour, qui s'est exprimé par l'attitude cool des gars envers Anton.

L'objectif commun du parent et de l'enseignant pourrait être le désir de rallier la relation d'Anton avec la classe.

Un bon résultat peut être donné par le dialogue de l'enseignant avec Anton et sa mère, qui montrerait le désir de l'enseignant de la classe d'aider le garçon. Il est important qu'Anton veuille se changer. Il est bon de discuter avec les gars de la classe pour qu'ils reconsidèrent leur attitude envers le garçon, leur confient un travail de responsabilité conjointe, organisent des activités parascolaires qui contribuent au ralliement des gars.

Conflit "Enseignant - élève"

Ces conflits sont peut-être les plus fréquents, car les élèves et les enseignants passent presque moins de temps ensemble que les parents avec enfants. Causes de conflit entre enseignant et élèves

manque d'unité dans les revendications des enseignants

exigences excessives envers l'élève

incohérence des exigences de l'enseignant

non-respect par l'enseignant

l'élève se sent sous-estimé

l'enseignant ne peut pas accepter les lacunes de l'élève

qualités personnelles de l'enseignant ou de l'élève (irritabilité, impuissance, grossièreté)

Résolution des conflits entre enseignant et élève

Il vaut mieux désamorcer une situation tendue sans l'amener au conflit. Pour ce faire, vous pouvez utiliser certaines techniques psychologiques.

Une réaction naturelle à l'irritabilité et élever la voix sont des actions similaires.. La conséquence d'une conversation à ton élevé sera une aggravation du conflit. Par conséquent, l'action correcte de la part de l'enseignant sera un ton calme, amical et confiant en réponse à la réaction violente de l'élève. Bientôt, l'enfant sera «infecté» par le calme de l'enseignant.

L'insatisfaction et l'irritabilité proviennent le plus souvent du retard des élèves qui accomplissent malhonnêtement les tâches scolaires. Vous pouvez inspirer un étudiant à réussir ses études et l'aider à oublier ses mécontentements en lui confiant une tâche responsable et en exprimant sa confiance qu'il le fera bien.

Une attitude amicale et juste envers les élèves sera la clé d'une ambiance saine en classe et facilitera la mise en œuvre des recommandations proposées.

Il est à noter que dans le dialogue entre l'enseignant et l'élève, il est important de prendre en compte certaines choses. Cela vaut la peine de s'y préparer à l'avance afin de savoir quoi dire à l'enfant. Comment dire - un composant non moins important. Un ton calme et l'absence d'émotions négatives sont ce dont vous avez besoin pour obtenir un bon résultat. Et le ton autoritaire qu'utilisent souvent les enseignants, reproches et menaces, vaut mieux l'oublier. Vous devez être capable d'écouter et d'entendre l'enfant. Si la punition est nécessaire, cela vaut la peine de la considérer de manière à exclure l'humiliation de l'élève, un changement d'attitude à son égard. Exemple

Une élève de sixième année, Oksana, réussit mal ses études, est irritable et impolie dans sa communication avec l'enseignant. Lors d'une des leçons, la fille a empêché les autres enfants de faire leurs devoirs, a jeté des papiers sur les enfants et n'a pas réagi à l'enseignant même après plusieurs remarques qui lui ont été adressées. Oksana n'a pas non plus répondu à la demande du professeur de quitter la classe, restant assise. L'irritation du professeur l'a conduit à la décision d'arrêter d'enseigner et, après la cloche, de quitter toute la classe après les cours. Ceci, bien sûr, a conduit au mécontentement des gars.

Une telle solution au conflit a conduit à des changements destructeurs dans la compréhension mutuelle de l'élève et de l'enseignant.

Une solution constructive au problème pourrait ressembler à ceci. Après qu'Oksana ait ignoré la demande de l'enseignant d'arrêter d'interférer avec les gars, l'enseignant a pu se sortir de la situation en riant, en disant quelque chose avec un sourire ironique à la fille, par exemple : « Oksana a mangé un peu de bouillie aujourd'hui, sa portée de lancer et l'exactitude souffre, le dernier morceau de papier n'est jamais parvenu au destinataire. Après cela, continuez calmement à mener la leçon plus loin. Après la leçon, vous pouvez essayer de parler à la fille, lui montrer votre attitude bienveillante, votre compréhension, votre désir d'aider. C'est une bonne idée de parler aux parents de la fille pour découvrir la raison possible de ce comportement. Accorder plus d'attention à la fille, faire confiance aux tâches responsables, aider à accomplir les tâches, encourager ses actions avec des éloges - tout cela serait utile pour amener le conflit à une issue constructive.

Un algorithme unique pour résoudre tout conflit scolaire

La première chose qui sera utile lorsque le problème est mûr est calme.

Le deuxième point est l'analyse de la situation sans aléas.

Le troisième point important est dialogue ouvert entre les parties en conflit, la capacité d'écouter l'interlocuteur, d'exprimer sereinement son point de vue sur le problème du conflit.

La quatrième chose qui aidera à arriver au résultat constructif souhaité est identification d'un objectif commun, les moyens de résoudre le problème, permettant d'arriver à cet objectif.

Le dernier, cinquième point sera conclusion, ce qui aidera à éviter les erreurs de communication et d'interaction à l'avenir.

Qu'est-ce donc qu'un conflit ? Bien ou mal ? Les réponses à ces questions résident dans la façon dont vous gérez les situations stressantes. L'absence de conflits à l'école est un phénomène presque impossible.. Et ils doivent encore être traités. Une décision constructive apporte des relations de confiance et la paix dans la classe, une décision destructrice accumule ressentiment et irritation. S'arrêter et réfléchir au moment où l'irritation et la colère ont surgi est un point important dans le choix de votre propre façon de résoudre les situations conflictuelles.

Conflit (lat. Conflictus - affrontement) -

1. Collision de côtés opposés, de lignes, de forces, d'états ; sérieux désaccord.

2. La contradiction sur laquelle se construit la relation entre les personnages d'une œuvre littéraire. (Dictionnaire des mots étrangers. M., 2006).

Conflit (du lat. Conflictus - collision) - une collision d'objectifs, d'intérêts, de positions, d'opinions ou de vues différemment dirigés des sujets d'interaction, fixés par eux sous une forme rigide.

Tout conflit est fondé sur une situation qui comprend soit des positions opposées des parties en toute occasion, soit des objectifs opposés ou des moyens de les atteindre dans des circonstances données, soit une inadéquation des intérêts, des désirs, des inclinations des adversaires, etc. La situation de conflit contient donc matière conflits possibles et un objet. Cependant, pour que le conflit se développe, un incident est nécessaire dans lequel l'une des parties commence à agir, portant atteinte aux intérêts de l'autre partie. Si le côté opposé répond en nature, le conflit de potentiel va dans topique et peut ensuite se développer comme direct ou indirect, constructif. Le sujet de l'interaction dans un conflit peut être un individu (conflit intrapersonnel) ou deux personnes ou plus (conflit interpersonnel). Selon la situation de conflit, on distingue les conflits intergroupes, interorganisationnels, de classe, interétatiques. Dans un groupe spécial répartir les conflits interethniques. Un conflit constructif peut survenir lorsque les opposants ne vont pas au-delà des arguments et des relations commerciales. Dans ce cas, diverses stratégies de comportement peuvent être observées. R. Blake et J. Mouton distinguent : rivalité(confrontation) - accompagnée d'une lutte ouverte pour ses intérêts; la coopération visant à trouver une solution satisfaisant les intérêts de toutes les parties; règlement de compromis désaccords par des concessions mutuelles ; évitement, qui consiste dans le désir de sortir de la situation conflictuelle sans la résoudre, sans céder la sienne, mais sans insister sur la sienne ; fixation- la tendance à aplanir les contradictions, en sacrifiant ses propres intérêts. L'expression généralisée de ces stratégies comportementales se caractérise par le corporatisme et l'affirmation de soi.

Les philosophes comprennent le conflit comme une catégorie qui reflète le stade de développement de la catégorie "contradiction", lorsque les contraires existant en contradiction se transforment en opposés extrêmes, atteignant le moment de la négation mutuelle l'un de l'autre et la suppression de la contradiction. Plus le conflit est complexe, plus il demande de force. En conflictologie nationale et étrangère, il existe de nombreuses classifications des types de conflits.

La spécificité du conflit pédagogique.

Une place particulière est occupée par le conflit pédagogique. Cela diffère sensiblement de ce dont nous avons parlé ci-dessus. Ici, les sujets du conflit sont évidemment inégaux quant à leur niveau de développement. Un enseignant est une personne qui a beaucoup d'expérience de vie, il a développé la capacité de comprendre la situation. L'enfant, en revanche, a peu d'expérience de vie, son comportement est impulsif, sa volonté est faible et sa capacité d'activité analytique est peu développée. C'est pourquoi l'enseignant doit habilement la mener à sa conclusion logique afin qu'elle permette à la personnalité de l'enfant d'accéder à un nouveau niveau de développement.

La différence fondamentale entre ces conflits est qu'en eux les intérêts de l'enseignant en tant que sujet du conflit se transforment en intérêts de l'enfant. L'enfant, en raison du faible développement de sa conscience de soi, vit et agit sur la base d'un intérêt situationnel, un intérêt comme « je veux ici et maintenant ».

La contradiction n'est pas entre deux sujets, mais entre deux intérêts de nature différente. L'enfant ne le sait pas, mais l'enseignant le sait, porteur des intérêts de l'enfant, retardé dans le temps et sans importance pour l'enfant en ce moment, rempli d'intérêts momentanés.

Dans un conflit pédagogique, « l'intérêt situationnel » de l'enfant s'oppose à la norme socioculturelle présentée par l'enseignant, qui doit pourtant être réalisée par l'enfant dans « l'intérêt du développement ». Le conflit est transféré au domaine des intérêts de l'enfant dans son ensemble, car l'enseignant est un professionnel dont les activités visent à atteindre précisément les intérêts de l'enfant - mais en mettant l'accent sur son développement, l'entrée dans une culture qui exige efforts de l'enfant. Quand on dit que les intérêts de l'enseignant dans le conflit se transforment en intérêts de l'élève, on veut dire que le conflit se déroule sur le même terrain. Et puis le conflit a l'air un peu étrange : il existe et il n'existe pas, car il n'y a pas de conflit d'intérêts conflictuels de deux sujets, mais en fait il y a des conflits d'intérêts d'un seul et même sujet, c'est-à-dire un enfant. L'image schématique du conflit pédagogique est modifiée et n'a pas l'air si impeccablement belle (Scheme):

Comme on peut le voir, tout le conflit s'est déplacé dans le domaine des intérêts de l'enfant, et là se déroule la lutte, c'est là que se produit l'affrontement. L'enseignant crée une telle collision, initie le travail spirituel intense de l'enfant. L'enseignant, qui traduit le conflit dans le domaine des intérêts de l'enfant, contribue à son développement spirituel, et l'enseignant, partant de ses intérêts personnels (c'est-à-dire ayant oublié sa nomination professionnelle), décrivant le domaine de ses intérêts personnels , soit supprime l'esprit et la volonté de l'enfant, soit initie l'obstination sauvage de l'enfant. Maintenant, vous entendez rarement l'expression "remettez l'enfant à sa place". Et c'est dommage, car ce serait bien d'apprendre à mettre l'enfant à une place élevée et digne à côté de l'enseignant, à côté de l'humanité, au niveau de la culture de notre époque. Précisons cependant la formulation afin d'éviter les imprécisions : ne pas le mettre à une place, même digne, mais l'aider, à prendre une place digne, telle est la tâche stratégique du conflit pédagogique.

La robe du conflit pédagogique est aussi colorée et multicolore que la robe de tous les conflits énumérés ci-dessus. Cependant, il a quelque chose dans lequel il est fondamentalement différent de tout ce qui précède, se déroulant dans les sphères pédagogiques de la vie - les deux sujets ont le même intérêt, et pour lui il y a une lutte au cours de la collision de l'enseignant avec le enfants. Cela ressemble à un paradoxe, mais l'activité pédagogique est pleine de paradoxes.

Il convient de s'interroger sur la signification des caractéristiques proposées du conflit. Il est très remarquable que la pratique ignore l'analyse théorique, s'appuie davantage sur l'intuition, sur les manières traditionnelles de réagir lorsque des conflits surviennent. Bien sûr, la fin d'un tel choix non professionnel est destructrice : les conflits détruisent les relations et aggravent le déroulement du processus éducatif. La logique du "sens commun" est productive, puisqu'elle se propose de ne procéder qu'à partir d'un phénomène superficiel, sans en aggraver l'essentiel. Et seule une analyse scientifique et théorique permet de faire un bilan significatif de ce qui se passe.

Formule pour résoudre les conflits scolaires.

Sinon, les conflits pédagogiques sont résolus.

L'enseignant, de par son professionnalisme et son expérience, est capable de voir les deux intérêts : situationnel et développemental. Sa tâche est de montrer à l'enfant deux plans d'intérêt. Trois opérations permettent d'y parvenir :

Il faut annoncer l'intérêt situationnel de l'enfant : « Je comprends ce que tu veux maintenant : »

Amenez à une conclusion logique la prédiction du résultat : ": mais alors vous : (résultat possible)"

Projeter son intérêt sur les relations avec les gens.

À l'adolescence, le nombre de situations pédagogiques difficiles, qui acquièrent souvent un caractère conflictuel, augmente nettement.

Il est important pour un adolescent d'être accepté par un groupe de pairs : ils mettent l'accent sur le comportement et la communication appris dans un tel groupe. Dans cette acceptation par les autres, sa propre évaluation de ses qualités personnelles se forme. S'unissant à ses pairs, il ressent le pouvoir de la cohésion collective, essayant de démontrer quelque chose qui lui est propre, original.

L'obéissance est remplacée par une action active indépendante, et la façon dont il agit dépend de son expérience passée de comportement et de communication. En raison des régularités notées dans le développement mental des adolescents, la nature de l'interaction avec eux devient beaucoup plus compliquée.

Par conséquent, l'augmentation des situations pédagogiques complexes, allant jusqu'aux conflits, s'explique par des raisons objectives, à savoir : l'aggravation des contradictions pendant la période de crise du développement mental de l'adolescent.

Considérez les conflits les plus courants à l'école et les moyens de résoudre ces situations conflictuelles : conflit en classe, avec qui s'asseoir, bêtises en classe, "difficile" en classe, leadership des filles.

Conflit en classe

Certains élèves de 9e essaient de perturber les cours des enseignants tout au long de l'année scolaire. Dans cette classe, le rôle de leaders est joué par un certain nombre de filles qui ont subjugué le reste de la classe et de nombreux camarades de classe ne peuvent pas leur résister. Ils sont effrontés et impolis. Cela se fait de la manière suivante. Les élèves n'écoutent pas les explications des enseignants, parlent hors du sujet de conversation, crient, interrompent l'enseignant et ses camarades de classe. Démontrant leurs qualités de leader à l'école, ils ont très peur de leurs parents. Ils veulent être respectés sans rien donner en retour.

De nombreux enseignants sont expulsés de la leçon, certains leur font des commentaires, inscrivent des notes insatisfaisantes dans leurs agendas.

La sortie de cette situation peut être la suivante. Pour mener des conversations individuelles avec les parents de ces élèves, le travail d'un psychologue dans cette équipe est simplement nécessaire, la coordination des actions des élèves, leur implication dans le travail fructueux de l'école. L'essentiel et le plus important est de ne pas permettre la "familiarité" de leur part, de les tenir à distance, l'enseignant doit être loyal et patient dans cette situation sans pousser un cri et ne pas laisser la situation suivre son cours . En effet, ici, en plus de leurs traits de personnalité de base, les caractéristiques de leur âge affectent également, ayant quitté l'âge de transition, ils ne peuvent pas faire leurs preuves en tant que personnes plus adultes en raison de leurs caractéristiques psychologiques.

"Difficile" en classe.

Ce conflit s'est produit en 7e année. Un étudiant qui n'a pas une position d'autorité, qui n'a pas une position réussie dans le comportement et l'apprentissage, a décidé de gagner la faveur des enfants qui réussissent mieux. Pour la réalisation de soi, il a choisi les gars qui réussissent le mieux à apprendre, mais qui ne sont pas inclus dans le "groupe faisant autorité". Ils étaient une fille et un garçon. En ce qui concerne la fille, des humiliations verbales ont été utilisées, des actions physiques, le garçon a été harcelé, ils l'attendaient après l'école, où il a été battu, il y a eu une humiliation morale. Bien que pour quelques écoles, cela puisse être un phénomène normal, en tant que moyen de réalisation de soi et d'expression de soi d'un adolescent. La situation a été maîtrisée, tant par les parents des enfants offensés que par l'enseignant de la classe et les psychologues.

Dans cette situation, l'aide d'un psychologue est nécessaire pour un garçon qui a montré des actions incorrectes par rapport à ses camarades de classe, la situation doit être prise sous contrôle, si cette situation n'est pas prise en compte, cela peut avoir un effet néfaste sur l'attitude de les garçons. En plus de la conversation de l'enseignant de la classe avec les parents de ces enfants, une conversation devrait avoir lieu avec les élèves de la classe sur le caractère inapproprié de cette situation.

"Sous-culture".

Cela a commencé en 7e année, lorsque trois copines, passionnées de directions musicales, ont décidé d'essayer l'image de la sous-culture Emo. Cela s'exprimait ainsi: un eye-liner terrible sur les yeux des enfants, des cheveux en désordre, des vêtements de ce style. Cette apparition a un peu choqué les professeurs, on leur a demandé de changer d'apparence, mais les filles ont insisté pour continuer à suivre les cours sous cette forme. Dans la salle de classe, ils se sont longtemps tenus à l'écart. Les disciples, qui communiquaient avec eux depuis longtemps, avant leur réincarnation, ont cessé de leur parler, ils ont été persécutés, taquinés. Les filles ont cessé d'apprendre.

Les parents ne pouvaient pas comprendre ce qui arrivait aux enfants. Des conversations répétées ont eu lieu avec des camarades de classe, afin de régler la situation de conflit, le travail du psychologue, à la fois avec la classe et avec des représentants individuels, a donné un résultat. La situation conflictuelle a été maîtrisée par les parents de ces enfants, ainsi que par l'administration et l'enseignant de la classe. Un long moment s'est écoulé. Pour le moment, les filles restent adhérentes à ce mouvement, mais les gars ont déjà accepté leurs camarades de classe sous une forme "modifiée", la communication entre les gars se poursuit. Dans de telles situations, il n'est pas nécessaire de persécuter l'enfant pour lui reprocher d'appartenir à une certaine culture, c'est une forme de recherche de soi en tant que personne. L'essentiel est de comprendre les parents et les enseignants et de coordonner habilement les actions de leurs enfants. S'ils sont persécutés et forcés de faire ce que veulent les adultes, vous ne pouvez que briser l'enfant, et il n'y a rien de bon à cela.

Leadership.

Une fois en 8e année, il fallait choisir un commandant de classe. Lors de la réunion de classe, une fille a proposé sa candidature, toute la classe a accepté, selon le principe, "au moins quelqu'un n'est pas moi". Mais un certain temps s'est écoulé, la jeune fille ne peut pas faire face aux tâches qui lui sont assignées, pour un certain nombre de raisons objectives. Ensuite, l'enseignant de la classe a proposé de se réunir à nouveau et de réélire le commandant de la classe. Lors de la réunion, les gars ont proposé la candidature du garçon, à laquelle il a répondu: "Si vous me choisissez, vous le regretterez." Mais toujours commandant de classe, ce garçon est resté. Comme le garçon avait des qualités de leadership cachées, ils se sont ensuite présentés à l'un des événements.

Ce commandant de classe n'avait pas de perception de son équipe, il ne voulait rien faire, espérant que quelqu'un d'autre le remplacerait. Mais cela ne s'est pas produit. Quand encore une fois le chef a demandé au commandant pourquoi tel ou tel travail dans la classe n'était pas terminé. L'étudiant a répondu: "Mais je n'ai pas demandé de commandants. Il n'était pas nécessaire de m'élire", alors qu'il claquait la table. Le professeur a expulsé l'élève de la classe. Il a fallu du temps pour que la relation entre l'enseignant et l'élève s'établisse.

Dans cette situation, il est nécessaire de comprendre ce qui a conduit à de telles actions de la part de l'étudiant, pourquoi il l'a fait. Cette situation doit être traitée directement avec cet étudiant sans recourir à l'aide de personnes extérieures. Il est important que l'enseignant et l'élève comprennent pourquoi ce conflit s'est produit, qui avait raison et qui avait tort.

Je voulais faire une analyse des situations pédagogiques.

Description de la situation, du conflit, de l'acte (intervenants, lieu de survenance, activités des intervenants, etc.) ;

Ce qui a précédé la survenance de la situation ;

Quel âge et quelles caractéristiques individuelles des participants se sont manifestés dans leur comportement, situation, acte ;

La situation à travers les yeux de l'élève et de l'enseignant ;

La position personnelle de l'enseignant dans la situation qui s'est présentée (son attitude envers l'élève), les objectifs réels de l'enseignant en interaction avec l'élève (que veut-il : se débarrasser de l'élève, l'aider ou est-il indifférent à l'étudiant);

Qu'est-ce que l'enseignant a appris de nouveau sur les élèves à partir de la situation, de l'acte (la valeur cognitive de la situation pour l'enseignant) ;

Les causes principales de la situation ou du conflit survenu et son contenu (conflit d'activité, de comportement ou de relations) ;

Options de remboursement, prévention et résolution de la situation, ajustement du comportement de l'étudiant,

Le choix des moyens et des méthodes d'influence pédagogique et l'identification des acteurs spécifiques dans la mise en œuvre des objectifs fixés à l'heure actuelle et à l'avenir.

TYPES DE CONFLITS À L'ÉCOLE ET MOYENS DE LES RÉSOUDRE

Le conflit "Etudiant - étudiant"

Les causes des conflits entre étudiants

rivalité

tromperie, commérage

les insultes

rancœur

hostilité envers les élèves préférés du professeur

aversion personnelle pour une personne

affection sans réciprocité

se battre pour une fille (garçon)

Façons de résoudre les conflits entre élèves

Conflit "Enseignant - parent élève"

De telles actions conflictuelles peuvent être provoquées à la fois par l'enseignant et le parent. L'insatisfaction peut être réciproque.

Causes de conflit entre l'enseignant et les parents

différentes idées des parties sur les moyens d'éducation

insatisfaction du parent à l'égard des méthodes d'enseignement de l'enseignant

animosité personnelle

l'opinion du parent sur la sous-estimation déraisonnable des notes de l'enfant

Moyens de résoudre les conflits avec les parents de l'élève

Lorsque la situation est évaluée sobrement et que le problème est décrit, il est plus facile pour l'enseignant de trouver la véritable cause. , évaluer la justesse des actions des deux parties, tracer la voie vers une résolution constructive d'un moment désagréable.

Exemple

Anton est un lycéen sûr de lui qui n'a pas de capacités exceptionnelles. Les relations avec les gars de la classe sont cool, il n'y a pas de copains d'école.

À la maison, le garçon caractérise les gars du côté négatif, soulignant leurs lacunes, fictives ou exagérées, montre son mécontentement envers les enseignants, note que de nombreux enseignants sous-estiment ses notes.

Maman croit inconditionnellement son fils, lui donne son assentiment, ce qui gâche davantage la relation du garçon avec ses camarades de classe, provoque de la négativité envers les enseignants.

Le conflit éclate lorsqu'un parent arrive à l'école en colère et se plaint des enseignants et de l'administration scolaire. Aucune persuasion ou persuasion n'a d'effet refroidissant sur elle. Le conflit ne s'arrête pas tant que l'enfant n'a pas terminé l'école. De toute évidence, cette situation est destructrice.

Quelle pourrait être une approche constructive pour résoudre un problème urgent ?

En utilisant les recommandations ci-dessus, nous pouvons supposer que l'enseignant de la classe d'Anton pourrait analyser la situation actuelle quelque chose comme ceci : « Anton a provoqué le conflit entre la mère et les enseignants de l'école. Cela parle de l'insatisfaction intérieure du garçon vis-à-vis de sa relation avec les garçons de la classe. La mère a mis de l'huile sur le feu en ne comprenant pas la situation, augmentant l'hostilité et la méfiance de son fils envers son entourage à l'école. Ce qui a provoqué le retour, qui s'est exprimé par l'attitude cool des gars envers Anton.

L'objectif commun du parent et de l'enseignant pourrait êtrele désir de rallier la relation d'Anton avec la classe .

Un bon résultat peut être donné par le dialogue de l'enseignant avec Anton et sa mère, qui montreraitle désir de l'enseignant de la classe d'aider le garçon . Il est important qu'Anton veuille se changer. Il est bon de discuter avec les gars de la classe pour qu'ils reconsidèrent leur attitude envers le garçon, leur confient un travail de responsabilité conjointe, organisent des activités parascolaires qui contribuent au ralliement des gars.

Conflit "Enseignant - élève"

Ces conflits sont peut-être les plus fréquents, car les élèves et les enseignants passent presque moins de temps ensemble que les parents avec enfants.

Causes de conflit entre enseignant et élèves

manque d'unité dans les revendications des enseignants

exigences excessives envers l'élève

incohérence des exigences de l'enseignant

non-respect par l'enseignant

l'élève se sent sous-estimé

l'enseignant ne peut pas accepter les lacunes de l'élève

qualités personnelles de l'enseignant ou de l'élève (irritabilité, impuissance, grossièreté)

Résolution des conflits entre enseignant et élève

Il vaut mieux désamorcer une situation tendue sans l'amener au conflit. Pour ce faire, vous pouvez utiliser certaines techniques psychologiques.

Une réaction naturelle à l'irritabilité et élever la voix sont des actions similaires. . La conséquence d'une conversation à ton élevé sera une aggravation du conflit. Par conséquent, l'action correcte de la part de l'enseignant sera un ton calme, amical et confiant en réponse à la réaction violente de l'élève. Bientôt, l'enfant sera «infecté» par le calme de l'enseignant.

Une attitude amicale et juste envers les élèves sera la clé d'une ambiance saine en classe et facilitera la mise en œuvre des recommandations proposées.

Il est à noter que dans le dialogue entre l'enseignant et l'élève, il est important de prendre en compte certaines choses. Cela vaut la peine de s'y préparer à l'avance afin de savoir quoi dire à l'enfant. Comment dire - un composant non moins important. Un ton calme et l'absence d'émotions négatives sont ce dont vous avez besoin pour obtenir un bon résultat. Et le ton autoritaire qu'utilisent souvent les enseignants, reproches et menaces, vaut mieux l'oublier.Vous devez être capable d'écouter et d'entendre l'enfant. Si la punition est nécessaire, cela vaut la peine de la considérer de manière à exclure l'humiliation de l'élève, un changement d'attitude à son égard.

Exemple. Une élève de sixième année, Oksana, réussit mal ses études, est irritable et impolie dans sa communication avec l'enseignant. Lors d'une des leçons, la fille a empêché les autres enfants de faire leurs devoirs, a jeté des papiers sur les enfants et n'a pas réagi à l'enseignant même après plusieurs remarques qui lui ont été adressées. Oksana n'a pas non plus répondu à la demande du professeur de quitter la classe, restant assise. L'irritation du professeur l'a conduit à la décision d'arrêter d'enseigner et, après la cloche, de quitter toute la classe après les cours. Ceci, bien sûr, a conduit au mécontentement des gars.

Une telle solution au conflit a conduit à des changements destructeurs dans la compréhension mutuelle de l'élève et de l'enseignant.

Une solution constructive au problème pourrait ressembler à ceci. Après qu'Oksana ait ignoré la demande de l'enseignant d'arrêter d'interférer avec les gars, l'enseignant a pu se sortir de la situation en riant, en disant quelque chose avec un sourire ironique à la fille, par exemple : « Oksana a mangé un peu de bouillie aujourd'hui, sa portée de lancer et l'exactitude souffre, le dernier morceau de papier n'est jamais parvenu au destinataire. Après cela, continuez calmement à mener la leçon plus loin.Après la leçon, vous pouvez essayer de parler à la fille, lui montrer votre attitude bienveillante, votre compréhension et votre désir d'aider. C'est une bonne idée de parler aux parents de la fille pour découvrir la raison possible de ce comportement. Accorder plus d'attention à la fille, faire confiance aux tâches responsables, aider à accomplir les tâches, encourager ses actions avec des éloges - tout cela serait utile pour amener le conflit à une issue constructive.

Un algorithme unique pour résoudre tout conflit scolaire

Après avoir étudié les recommandations ci-dessus pour chacun des conflits à l'école, on peut retracer la similitude de leur résolution constructive. Désignons-le à nouveau.

La première chose qui sera utile lorsque le problème est mûr estcalme .

Le deuxième point est l'analyse de la situationsans aléas .

Le troisième point important estdialogue ouvert entre les parties en conflit, la capacité d'écouter l'interlocuteur, d'exprimer sereinement son point de vue sur le problème du conflit.

La quatrième chose qui aidera à arriver au résultat constructif souhaité estidentification d'un objectif commun , des moyens de résoudre le problème, vous permettant d'atteindre cet objectif.

Le dernier, cinquième point seraconclusion , ce qui aidera à éviter les erreurs de communication et d'interaction à l'avenir.

Qu'est-ce donc qu'un conflit ? Bien ou mal ? Les réponses à ces questions résident dans la façon dont vous gérez les situations stressantes.L'absence de conflits à l'école est un phénomène presque impossible. . Et ils doivent encore être traités. Une décision constructive apporte des relations de confiance et la paix dans la classe, une décision destructrice accumule ressentiment et irritation. S'arrêter et réfléchir au moment où l'irritation et la colère ont surgi est un point important dans le choix de votre propre façon de résoudre les situations conflictuelles.

Conflits scolaires

école conflit discipline étudiant

introduction

Le concept de conflits scolaires

Niveaux de développement des situations de conflit, leurs diagnostics

Conclusion

Bibliographie

introduction

L'école est une étape importante dans l'évolution de l'homme dans la société. C'est ici que l'enfant commence à montrer son indépendance vis-à-vis de ses propres désirs, capacités et inclinations. Nous savons que chaque personne est unique, chacun a ses propres intérêts et caractéristiques. Lorsque les contraires se heurtent, un conflit surgit.

Les conflits entre élèves se produisent assez souvent, ce qui, selon les enseignants, "sont une chose courante pour l'école". Les principales raisons des conflits entre élèves sont l'impolitesse, l'impolitesse, la cruauté, la colère. Les conflits à l'adolescence sont caractéristiques de toutes les époques et de tous les peuples. La cruauté envers les enfants est un phénomène bien connu. L'un des paradoxes de la pédagogie mondiale est qu'un enfant est bien plus qu'un adulte "soumis à la tentation du troupeau, de la cruauté démotivée, du harcèlement...".

Est-il possible de surmonter les conflits entre étudiants ? À peine. La formation de la personnalité de l'enfant a lieu à l'école et, en fonction du succès de ce processus, l'assimilation des valeurs morales spirituelles réduit (augmente) le nombre de conflits entre écoliers. La discipline joue un rôle important dans la prévention des conflits - la capacité de donner à l'enfant la liberté nécessaire à son plein épanouissement dans le cadre d'une obéissance raisonnable à l'ordre établi.

Le deuxième conflit central est "élève - enseignant". Les raisons d'une telle confrontation, du point de vue des élèves, sont : 1) les insultes de l'enseignant ; 2) comportement sans tact ; 3) biais dans l'évaluation des connaissances ; 4) exigences excessives.

Les formes de comportement suivantes des élèves du secondaire en situation de conflit avec un enseignant sont les plus courantes : 1) coopération, 2) compromis, 3) rivalité, 4) évitement des contacts, 5) adaptation.

Le but de ce travail est d'étudier les conflits en milieu scolaire.

Dans le processus de réalisation, un certain nombre de tâches devraient être résolues:

considérer le concept de conflits scolaires;

étudier les niveaux d'évolution des situations conflictuelles, leur diagnostic ;

L'objet de ce travail est les situations conflictuelles dans le processus d'apprentissage.

Le sujet sera respectivement le sens et le rôle des situations conflictuelles.

L'ouvrage se compose d'une introduction, de trois paragraphes, d'une conclusion et d'une liste de références.

1. Le concept de conflits scolaires

Le conflit est un phénomène extrêmement courant dans la vie publique. On sait que les conflits ne concernent pas que les personnes. Des conflits surviennent entre les représentants individuels des communautés biologiques et entre les espèces, dans la vie publique - entre les personnes, les groupes sociaux, les classes, les États.

Le conflit (lat. coflicus - choc) dans sa forme la plus générale est défini comme une contradiction extrêmement aiguë. Les conflits peuvent être classés selon différents motifs et distingués : jeux de rôle et personnels, interpersonnels et intrapersonnels, à court terme et prolongés, manifestes et cachés, constructifs et destructeurs, situationnels et systémiques, etc.

Le livre de Charles Lixon "Conflict. Seven Steps to Peace" donne la définition suivante du conflit : "Le conflit est une collision, un désaccord sérieux, au cours duquel vous êtes submergé par des sentiments ou des expériences désagréables. Au moins deux façons, deux options de comportement ; et l'un ou l'autre d'entre eux, ou les deux, peuvent être acceptables ou inacceptables.

Ainsi, par exemple, un conflit interpersonnel (intergroupe) peut être défini comme une situation dans laquelle des personnes en interaction poursuivent des objectifs incompatibles, ou adhèrent à des valeurs et des normes incompatibles (mutuellement exclusives), ou en même temps s'efforcent dans une lutte concurrentielle féroce pour atteindre le même objectif, qui ne peut être atteint que par une seule des parties en conflit.

Dans notre travail, nous considérerons le conflit scolaire. Le conflit à l'école est un phénomène à multiples facettes.

L'enfant passe la majeure partie de son temps à l'école. Par conséquent, les conflits qui surgissent inévitablement entre adolescents et enseignants sont très graves pour lui. Des psychologues russes ont récemment mené une étude qui a montré que les garçons "dirigent" dans presque tous les types de conflits scolaires. Ainsi, 18,9% des garçons et 11,3% des filles ont des problèmes dus à un mauvais comportement à l'école, et 19,8% des élèves et 15,7% des filles ont des problèmes d'absence et d'arrivée en retard.

De nombreux parents pensent que l'élève doit résoudre ses propres problèmes. Après avoir envoyé leurs enfants à l'école, certains parents ont poussé un soupir de soulagement: vous pouvez aussi vous détendre, car désormais, la part du lion des soucis liés à l'éducation incombera aux enseignants. Mais vous ne devriez pas vous détendre. Très vite, les enfants ont de nouveaux problèmes, dont un conflit scolaire, sans lequel aucun élève ne peut se passer. Et pour les élèves de 1re, 5e et 10e année, ils sont tout simplement inévitables en raison du fait qu'il y a un processus d'adaptation à un nouveau niveau d'éducation.

Les conflits pédagogiques peuvent être divisés en trois grands groupes. Le premier groupe est formé par des conflits liés à des lacunes dans l'organisation de l'éducation à l'école. Il s'agit de quatre périodes conflictuelles que traversent les élèves dans le cadre de leurs études à l'école.

Période #1 :

En commençant la formation, un élève de première année traverse une étape assez difficile de sa vie, il y a un changement dans son activité principale du jeu à l'apprentissage, sa position sociale change. D'enfant qu'il devient écolier, de nouvelles exigences et responsabilités s'imposent à lui. En moyenne, l'adaptation psychologique à l'école peut durer de plusieurs mois à 1,5 an.

Dès que l'élève s'est habitué au nouveau rôle, l'enseignant à l'école, une nouvelle période de conflit commence.

Période #2 :

L'élève passe en 5ème. Au lieu d'un seul enseignant, les élèves commencent à apprendre des enseignants de différentes matières. Et si les enseignants du primaire, en règle générale, s'occupent de leurs enfants, les enseignants du collège sont généralement plus stricts et exigeants. Oui, et s'adapter à plusieurs professeurs à la fois n'est pas facile. De plus, il existe de nouvelles matières scolaires plus complexes que celles du primaire.

Période #3 :

Au début de la 9e année, un nouveau problème douloureux se pose. Vous devez décider où aller après la 9ème : poursuivre vos études à l'école, et quel profil choisir ou entrer dans un autre établissement d'enseignement ? Ainsi, pour de nombreux jeunes, la 9e année est une ligne dans laquelle ils ont vécu une enfance insouciante et une adolescence orageuse, mais après laquelle ils sont obligés de commencer la vie adulte avec tous ses soucis et problèmes.

Période #4 :

Sortie de l'école, choix du métier, concours à l'université, début d'une vie personnelle. Malheureusement, l'école, tout en dispensant une éducation de base, ne prépare pas encore suffisamment les enfants à entrer dans l'âge adulte, à remplir le rôle de travailleur, d'étudiant, de mari, de père. Par conséquent, cette période est souvent très conflictuelle : échecs, perturbations et problèmes.

Le deuxième groupe comprend les conflits de motivation. Ils surviennent entre enseignants et élèves. Le plus souvent, des conflits de motivation surviennent à cause des étudiants en raison du fait que les étudiants ne veulent pas apprendre ou étudient sans intérêt, sous la contrainte. Sur la base du facteur motivationnel, les conflits de ce groupe se développent et, finalement, entre les enseignants et les étudiants, il y a une hostilité mutuelle, une confrontation, voire une lutte. De quoi parle-t-on le plus dans la salle des professeurs ? Bien sûr, à propos des élèves : "Ils ne veulent pas apprendre ! Ils ne savent rien et ne comprennent rien ! Ils n'obéissent pas !" Il n'est pas difficile de deviner de qui parlent les étudiants, bien sûr, des enseignants : leur incapacité et leur réticence à comprendre, les évaluations injustes, le manque de respect envers les étudiants. Bien sûr, les professeurs se fatiguent et les gars ne veulent pas étudier.

Le troisième groupe de conflits sont les conflits d'interactions : les élèves entre eux, les enseignants entre eux, les enseignants et l'administration. Ces conflits surviennent pour des raisons de nature non objective et les caractéristiques personnelles des parties en conflit, leurs objectifs et leurs orientations de valeurs.

Ainsi, nous sommes convaincus que la vie scolaire est pleine de conflits pédagogiques. Les plus fréquents chez les élèves sont les conflits de leadership, un groupe de garçons et de filles souvent en conflit, etc. Par conséquent, tout le monde doit connaître la nature psychologique du conflit, sa structure, sa dynamique et les moyens efficaces de le résoudre.

Dans un conflit, il faut distinguer les sujets du conflit (participants), le deuxième élément est l'objet qui provoque cette situation conflictuelle. Il est extrêmement difficile de le déterminer dans chaque cas particulier. Pour que les gens entrent en conflit, ils doivent nécessairement agir. Pour que le conflit se produise, des actions sont nécessaires de la part des opposants visant à atteindre les objectifs. De telles actions sont appelées un incident. Par conséquent, un conflit est une situation conflictuelle plus un incident.

Les conflits scolaires sont très divers et défient presque toute classification.

Il est très difficile de trouver des critères permettant de les regrouper en certains groupes homogènes. Le conflit scolaire est presque toujours individuel, puisqu'il s'agit de la psyché encore instable de l'enfant, et il est donc impossible de prédire dans quelle direction le déroulement du conflit se déroulera.

Il existe différents niveaux de développement des situations conflictuelles, nous les examinerons plus en détail dans le deuxième paragraphe.

2. Niveaux de développement des situations conflictuelles, leurs diagnostics

Il existe les niveaux suivants de développement des situations conflictuelles :

Niveau bas - destructeur : l'élève perçoit à tort la situation de désaccord comme un conflit, dans l'évaluation du conflit, il y a un rapport incorrect d'objectif et de subjectif, il y a un faux conflit ; il n'y a pas de flexibilité d'esprit ; la motivation conflictuelle s'accompagne de sentiments incontrôlables de colère, de haine, d'irritation, de méchanceté.

La tendance à entrer en conflit s'actualise dans tous les cas de désaccord avec l'adversaire, alors que la nature du conflit n'est pas prise en compte ; le comportement conflictuel se concrétise dans un style de rivalité, le manque de compétences et d'aptitudes à gérer une situation conflictuelle rend ce choix durable.

Le niveau moyen est improductif : dans l'analyse et l'évaluation de la situation de contradiction, les écoliers montrent de manière incohérente une compréhension adéquate du conflit ; la flexibilité de l'esprit sur le plan situationnel (référence de l'adversaire) vous permet de percevoir objectivement la situation comme conflictuelle ou non conflictuelle et de trouver des modèles optimaux pour un comportement conflictuel ultérieur; arrière-plan émotionnel - ressentiment, impatience, sentiment d'atteinte à sa propre dignité; préfère n'entrer dans aucun conflit, évite les disputes, choisit l'adaptation des styles de comportement dans une situation de conflit.

Un niveau élevé est productif : l'étudiant comprend les causes et le contenu des situations de désaccord, fait la distinction entre les situations conflictuelles substantielles et non substantielles, peut formuler l'objet du conflit ; gère consciemment le conflit, utilise l'approche optimale pour le choix des stratégies de conflit; contrôle avec succès les émotions négatives; manifeste volontairement des émotions communicatives et altruistes dans ses relations avec les autres; défend volontiers ses intérêts dans une dispute constructive, attentif au bien-être émotionnel de l'adversaire.

Il existe différentes façons de diagnostiquer le niveau de conflit chez une personne. Prenons le test suivant comme exemple.

Choisissez l'une des trois réponses proposées aux questions et notez-la, par exemple, sous cette forme : 1 - A, 2 - B, 3 - C.

Êtes-vous enclin à la domination, c'est-à-dire, pliez-vous les autres à votre volonté ?

B- Parfois.

Connaissez-vous ces personnes dans l'équipe qui ont peur de vous, et peut-être vous détestent ?

B - Difficile de répondre.

Qui es-tu plus ?

A - apaisant.

B- Principal.

B - Entrepreneuriat.

À quelle fréquence devez-vous porter des jugements critiques ?

A- souvent.

B - Périodiquement.

B- Rarement.

Que serait en premier lieu pour vous si vous dirigez une nouvelle équipe ?

A - Je créerais un programme de travail pour l'équipe pour l'année à venir et je convaincrais l'équipe de son opportunité.

B - J'étudierais qui est qui et établirais des contacts avec les dirigeants.

B - Je consulterais et communiquerais avec les gens.

Monsieur je commencerais à penser à la monarchie en Russie ou à quel point il fait bon vivre en Russie

En cas d'échec, quel état est le plus typique pour vous ?

A - Pessimisme.

B - Mauvaise humeur.

B - Le ressentiment envers soi-même.

Respectez-vous et respectez-vous les traditions de votre équipe ?

B - Plutôt oui.

Êtes-vous prêt à entendre l'amère vérité sur vous-même, dite en face ?

B - Plutôt oui.

De quelles qualités essayez-vous de vous débarrasser ?

A - Irritabilité.

B - Le ressentiment.

B - Intolérance à la critique dans son adresse.

Qui es-tu plus ?

A- Indépendant.

B- Chef.

B - Générateur d'idées.

Quel genre de personne vos amis pensent-ils que vous êtes ?

A - Extravagante.

B est un optimiste.

B - Persistant.

Avec quoi luttez-vous le plus souvent ?

A- L'injustice.

B - Bureaucratie.

B - L'égoïsme.

Qu'est-ce qui est le plus typique pour vous ?

A - Sous-estimer ses capacités.

B - Une évaluation objective de ses capacités.

B - Surestimation de ses capacités.

Qu'est-ce qui vous met en collision et en conflit avec les gens ?

A - Initiative excessive.

B - Criticité excessive.

B - Rectitude excessive.

Traitement et interprétation des résultats. Calculez le nombre de points que vous avez gagnés à l'aide du tableau ci-dessous. Il convient de noter que le plus haut niveau de conflit suppose la présence de traits de caractère qui déterminent la production de conflits, l'utilisation d'une communication génératrice de conflits et, bien sûr, une augmentation du caractère conflictuel des relations dans une équipe.

17 points - très faible niveau de conflit.

20 - faible niveau de conflit.

23 - le niveau de conflit est inférieur à la moyenne.

26 - le niveau de conflit est légèrement inférieur à la moyenne.

29 - le niveau moyen de conflit.

32 - le niveau de conflit est légèrement supérieur à la moyenne.

35 - le niveau de conflit est supérieur à la moyenne.

38 - niveau élevé de conflit.

42 - un niveau de conflit très élevé.

Reconnaître l'existence d'un conflit. En pratique, ces problèmes ne sont pas si faciles à résoudre, il peut être assez difficile d'avouer et de dire à haute voix que vous êtes en conflit avec un adolescent sur un problème. Parfois, le conflit existe depuis longtemps, les enfants souffrent, mais il n'y a pas de reconnaissance ouverte. Chacun choisit sa propre forme de comportement et d'influence sur l'autre. Cependant, il n'y a pas de discussion commune et un moyen de sortir de la situation actuelle.

Déterminer la possibilité de négociations. Après avoir reconnu l'existence d'un conflit et l'impossibilité de le résoudre "en déplacement", il convient de s'accorder sur la possibilité de négociations et de préciser quel type de négociations : avec ou sans médiateur, et qui peut être un médiateur qui convient aux deux parties.

Convenez d'un processus de conversation. Déterminez où, quand et comment les "négociations" commenceront, c'est-à-dire stipuler les modalités, le lieu, la procédure de négociation, l'heure de début des activités communes.

Identifiez l'éventail des problèmes qui constituent le sujet du conflit. Le principal problème est de définir en termes communs ce qui est en conflit et ce qui ne l'est pas. Déjà à ce stade, des approches conjointes du problème sont développées, les positions des parties sont identifiées, les points de plus grand désaccord et les points de convergence possible des positions sont déterminés.

Développer des solutions. Les parties, lorsqu'elles travaillent ensemble, proposent plusieurs solutions avec le calcul des coûts pour chacune d'elles, en tenant compte des conséquences possibles.

Prendre une décision convenue. Après avoir examiné plusieurs options possibles, après discussion mutuelle et sous réserve que les parties parviennent à un accord, il convient de soumettre cette décision générale par écrit : résolutions, accords de coopération, etc. Dans les cas particulièrement complexes ou responsables, des documents écrits sont établis après chaque étape des négociations.

Mettez la décision en pratique. Si le processus d'action commune ne se termine qu'avec l'adoption d'une décision mûrement réfléchie et convenue, et que rien ne se passe ou ne change, alors une telle situation peut être le détonateur d'autres conflits plus forts et plus prolongés. Les causes qui ont provoqué le premier conflit n'ont pas disparu, mais n'ont été qu'exacerbées par des promesses non tenues. Les renégociations seront beaucoup plus difficiles.

Conclusion

Il est presque impossible de donner des conseils précis sur la façon de sortir des situations conflictuelles, car le conflit est toujours individuel. Et ici, la compétence pédagogique et le tact de l'enseignant, ou du leader, son visage civil, ainsi que son autorité aux yeux des élèves, sont importants. Pas une seule personne qui n'avait pas le respect des étudiants n'a été en mesure d'éliminer la situation de conflit ou d'éliminer le conflit.

Les conflits ne peuvent pas être résolus avec une baguette magique. De plus, le conflit est enfantin, puisqu'il repose principalement sur des émotions très fortes chez les enfants dans l'enfance : elles évincent la voix de la raison. Les émotions préparent le terrain pour un certain type de relation, et cela est difficile à gérer. Le conflit peut être éteint en prouvant à l'adversaire que son adversaire est une personne digne, qu'il a de grandes vertus, qu'il est difficile pour lui, comme vous, qu'il s'inquiète de ce qui s'est passé. Parfois, en même temps, il y aura un accord externe avec un accord interne: "Rien, ça survivra, et pas seulement ça survivra." Comprendre que l'autre souffre, dans ce cas, peut ne pas provoquer un sentiment de compassion pour lui, mais un sentiment de satisfaction.

Si les conflits scolaires deviennent la norme, il faut alors traiter non pas avec la psychologie, mais avec le régime et la discipline. "Une école sans discipline est comme un moulin sans eau", notait le grand pédagogue tchèque J.A. Coménius. Dans un premier temps, il faut ramener les masses, affligées par la "démocratie", à la normale. Nous ne serons jamais à l'abri des conflits entre élèves, entre élèves et enseignants, si nous n'apprenons pas à vivre sans conflit en milieu scolaire.

Tout d'abord, vous devez commencer par vous-même. La prévention est ici possible, y compris psychologique : il faut apprendre à écouter l'autre, à se voir à travers les yeux de l'autre, à pouvoir ressentir l'autre, à pouvoir résoudre les problèmes sans conflit, à se mettre d'accord opinion, pour pouvoir argumenter correctement.

Bibliographie

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