Comment plier un couteau pliant. Types de serrures à couteaux pliants - description et conception

Malgré les tendances de la mode innovantes de notre époque et l'intérêt toujours croissant pour divers types d'accessoires, un attribut aussi élégant et purement masculin ne perd pas sa popularité. Au contraire, il est de plus en plus demandé et utilisé sous différentes formes : comme souvenir, comme objet de collection, comme outil de travail, comme objet essentiel et comme moyen de survie. On ne se sépare jamais de la lame en voyage, elle habite fréquemment les boîtes à gants des voitures et des motos. De nombreux hommes préfèrent le transporter dans un sac à main ou dans une poche.

Pour qu'un couteau devienne vraiment utile et soit en état de fonctionnement pendant longtemps, il faut pouvoir le choisir correctement. Tout d'abord, faites attention à la partie la plus importante et en même temps vulnérable de l'outil de coupe pliable - le verrou. Essayons d'éviter d'éventuelles erreurs et de déterminer quels types de verrous pour couteaux pliants sont fabriqués et dans quels modèles ils sont le plus souvent utilisés. Faisons connaissance avec les principes de leur fonctionnement et apprenons les caractéristiques de conception.

Qu'est-ce que le type de serrure affecte ?

La qualité d'un couteau dépend de nombreux composants. Quant aux représentants pliants des outils de coupe, l'élément clé ici est le mécanisme de fermeture lui-même ou verrouillage. De nombreuses fonctionnalités de l’outil dépendent de son type, notamment :

conception générale des dossiers ;
vitesse d'ouverture et principe (manuel, semi-automatique, automatique) ;
qualité de fixation de la lame, notamment une fois pliée ;
la conception du loquet lui-même ;
facilité de préhension du manche, sa forme ;
degré de sécurité;
performance.

Le matériau à partir duquel le manche, les doublures, la goupille, les éléments supplémentaires et la lame elle-même sont fabriqués est également important. L'achat d'un couteau est une chose responsable et ne doit pas être précipitée. Les fabricants proposent un prix considérable pour leurs produits, et le choix du bon couteau dépend de votre compréhension de toutes les nuances : le mécanisme, les matériaux et, surtout, la destination de votre lame. Lors du choix d'un couteau de poche, nous voulons qu'il soit durable, qu'il ne se casse pas longtemps, qu'il se distingue par sa fiabilité, sa qualité de fabrication, sa facilité d'utilisation et son design. Tous ces composants sont responsables des types de verrous pour couteaux pliants, avec lesquels nous allons nous familiariser un par un.

Types de serrures

Les développements innovants dans le domaine de la métallurgie et de l'industrie chimique permettent de créer des solutions très originales et audacieuses, présentant au monde une grande variété d'outils de coupe de poche. Et des exigences très élevées sont imposées aux serrures des couteaux pliants, car ce sont les principales caractéristiques de qualité des dossiers. Et certains modèles prennent en compte les caractéristiques individuelles de l'acheteur, démontrant des options pour droitiers et gauchers.

Alors commençons...

	Liner Lock ou Walker Lock. Ce type de serrure à bande linéaire a franchi le cap du siècle et est reconnu comme le plus pratique et le plus fiable. Le nom vient de l'élément principal, le liner, qui est complété par un ressort et la « queue » de la lame. Un minimum d'éléments divers détermine une bonne endurance, transférant toute la responsabilité sur la qualité du liner ou de la plaque. Ce mécanisme est assez simple et consiste en un ressort plat qui soulève la lame. En position fermée du couteau, la doublure est cachée à l'intérieur du manche, et une fois dépliée, la partie libre de la plaque, en mouvement, repose contre le talon de la lame - ça y est, le dossier est fixé en position ouverte. Pour plier la lame, poussez simplement légèrement la doublure sur le côté avec votre doigt. Lors du choix de ce type de serrure, vous devez absolument faire attention au ressort, qui est une extension du liner. Son épaisseur doit être inférieure à la distance sur laquelle elle s'étend sur la « queue ». S'il est plus épais, le couteau se brisera simplement sous une légère pression ou un léger coup. Ce verrou peut être trouvé dans des couteaux de différents types ; grâce à la grande fiabilité de cette conception, le dossier est capable de résister à des charges de lame assez importantes.
	Verrouillage arrière ou verrouillage de la colonne vertébrale, Lockback. Ce type est toujours reconnaissable à son insert métallique caractéristique, qui parcourt tout le manche, comme une colonne vertébrale, et est équipé d'un petit levier, semblable à un culbuteur. Dans cette variante, la « queue » de la lame est fixée par un « bascule » élastique sur le côté de la crosse. Ce type de serrure présente ses propres difficultés de fabrication et la qualité de la fixation dépend de la précision de l'ajustement de toutes les pièces mécaniques. Et l'apparition d'un léger jeu sous charge est tout à fait attendue pour ce modèle. Il y a 7 ans (en 2008), cette serrure a été modifiée et est apparue au monde du « couteau » dans un type modifié de serrure Tri-Ad. Une goupille pour le bouchon est apparue dans la serrure, qui prenait toute la charge du côté mécanique. La forme de toutes les pièces fonctionnelles a été légèrement modifiée, la résistance a été augmentée et il n'y a pas d'augmentation du jeu lorsque les éléments frottants s'usent. De type assez courant, il se plie en appuyant sur une partie du « culbuteur » qui dépasse du haut de la poignée. On le retrouve modifié en Mid lock ou Front lock avec un bouton de fermeture situé au milieu de la poignée et E-lock, où le bouton à ressort est situé sur le côté.
	Le verrouillage à compression est une version mise à jour du « liner », en combinaison avec des détails de Back Lock. La différence entre le mécanisme de pliage est que le ressort ne se concentre pas sur la « queue » par l'arrière, mais par le haut, en s'appuyant de l'autre côté contre la goupille d'arrêt. Il est encore plus résistant, adapté aux gauchers et présente une haute sécurité lors de la fermeture. Le manche est toujours équipé d'inserts métalliques.
	Verrouillage de cadre ou Monolock, verrouillage Reeve Integral. Il s'agit d'une version améliorée de la serrure linéaire « liner », mais elle ne possède pas de revêtement de poignée, qui est le plus souvent en acier. Dans ce mécanisme, une partie du manche du couteau est une plaque de verrouillage en alliage métallique durable. Ce type de conception protège le ressort de la déformation et, tout en tenant le dossier, la main tient simultanément la plaque de fixation. Un couteau doté de ce type de verrouillage est pratique pour les travaux lourds. Une version courante de la serrure « cadre » est un exemple rare - la serrure Bolster, dans laquelle une partie de la traverse joue le rôle de plaque de verrouillage.
	Verrouillage du lévitateur. Très fiable, malgré la conception complexe. Le principe de ce type de serrure est assez simple et nécessite la présence d'une poignée exclusivement métallique. La base est un motif spécial situé sur le côté de la poignée. Il forme un ressort qui, lorsqu'il est pressé, déplace la tige située dans la « queue » de la lame et la libère. Un couteau doté d'un tel système de pliage est absolument sans danger pour l'utilisateur.
	Verrouillage Viroblock ou Ring, verrouillage à roue dentée, verrouillage à collier. Depuis plus de deux cents ans, les Français, ayant breveté ce mécanisme, l'utilisent dans la fabrication de couteaux, la marque Opinel. Désigne les types de serrures dans lesquelles la lame est fixée en tournant une mitre dont le rôle est joué par un accouplement - fermoir-couteau. La partie de verrouillage est en métal et présente une découpe longitudinale à travers laquelle le couteau s'ouvre. En tournant l'embrayage, vous pouvez verrouiller la lame en position ouverte ou fermée. Ce type de serrure s'est révélé de très haute qualité, pratique et pratique. Dans la modification italienne, il s'agit d'un collier de verrouillage doté d'un levier de verrouillage sur l'embrayage.
	Serrures à broches. D'après le nom, il est clair qu'une goupille mobile est utilisée comme élément de verrouillage qui, entrant dans les rainures de la « queue » du couteau, verrouille la lame en position ouverte et fermée. Ici la lame ne pourra pas se fermer toute seule, ce qui souligne le bon degré de sécurité d'un tel mécanisme. Les options testées en résistance incluent le verrouillage de l'axe axial. Il est confortable pour les deux mains, mais il nécessite un nettoyage régulier, sinon il peut rapidement tomber en panne. Le modèle Arc lock est similaire à son prédécesseur, la seule différence réside dans la goupille, qui est fixée sur un « culbuteur » mobile à l’intérieur de la poignée. Dans Rolling lock, l'ensemble de la goupille est immergé dans la poignée et fonctionne grâce à un système de levier qui est ressorti sous la forme d'une petite cheville. Le verrou American Ultra faisait bouger la goupille dans une rainure en forme de fer à cheval sur la « queue » de la lame et bloquait la lame dans les deux positions.
	Serrures à bouton-poussoir. Il est facile de deviner que dans ces variantes, un bouton à ressort est utilisé comme verrou, fixant de manière fiable la lame dans les deux positions. Ces types de verrous pour couteaux pliants se retrouvent dans les modèles à bouton de verrouillage, sinon à verrouillage plongeant, courants dans les plieuses automatiques. La serrure axiale est une version difficile et intéressante de la serrure. L'élément de verrouillage actif est l'axe du couteau, qui présente une structure en relief et est relié aux rainures du couteau et du manche. En appuyant et en tournant avec votre pouce, vous pouvez libérer la lame et la cacher. Comme tous les représentants des épingles, ils ont peur de la saleté.
	Un type équipé de la goupille mobile déjà familière, située dans une rainure figurée dans la partie avant de la poignée. Pour retirer le verrou du couteau, il suffit de déplacer la cheville vers la pointe de la lame. La pratique amènera la compétence d’ouverture à l’automaticité. La serrure elle-même est assez pratique et fiable.
	Serrures à pêne dormant. Boulon - signifie tige, c'est la principale pièce de verrouillage dans ce type de serrures. Il est situé dans le manche et se déplace parallèlement au bout de la lame, grâce à un ressort rigide. La simplicité, la durabilité et la puissance distinguent cette catégorie de toutes les autres. Dans le verrou Ram Safe, la tige entraîne le cordon, qui doit être tiré pour libérer la lame. Il sera difficile de manipuler ce type de verrous pour couteaux pliants d'une seule main, cependant, briser un tel « système » sera assez problématique. Il appartient à la catégorie des fixations durables et résistantes aux influences extérieures. Le verrou à pêne possède une goupille qui communique avec le pêne, qui est placé sur le côté de la poignée.
	Serrures à engrenages. De l'équipement habituel et familier à l'œil, il ne reste que des bords dentelés ou légèrement lissés, qui ont été utilisés pour fournir la « queue » arrondie de la lame. Dans la conception mécanique du verrou à cliquet ou du verrou à roue dentée, cet « engrenage » est verrouillé par une plaque superposée spéciale sur la poignée, qui présente une découpe pour 1 dent. Lors de l'ouverture, la plaque du couteau se soulève légèrement et le « engrenage » libéré projette la lame. Pour plier le dossier, soulevez à nouveau la plaque. Pour plus de commodité, il y a souvent un petit anneau dessus. Ces mécanismes de verrouillage des couteaux pliants sont courants dans les modèles espagnols Navaja, African Okapi et modernes de la marque Cold Steel Kudu.
	Balisong. Un modèle mécanique très simple d'un verrou à couteau qui ne peut pas être actionné d'une seule main. Le manche comporte deux parties qui, s'écartant de 180 degrés, comme les ailes d'un papillon, cachent la lame à l'intérieur. Dans certains modèles, les poignées sont dotées d'un verrou, dans d'autres non, car elles sont maintenues ensemble par la poignée de la main.
	Le joint coulissant est un type simplifié, sûr et courant, populaire parmi les couteaux de camping et de randonnée à prix moyen. La lame fixe facilement et en douceur l'entretoise, qui joue le rôle de ressort. Il peut se plier tout seul, à condition d'appuyer fort sur la crosse. Les dossiers dotés de verrous à couteaux pliants similaires ne sont pas conçus pour des charges lourdes. Il s’agit très probablement d’options de cuisine et de bureau adaptées au travail du bois.
	Fixation par friction ou dossier Friction. Les représentants de cette structure de fixation sont considérés comme les plus anciens et les plus primitifs, nous venant de l'Antiquité. Lorsqu'elle est ouverte, la lame est fixée grâce à la force de frottement de la « queue » dans la partie axiale contre le manche. En règle générale, il y a un levier saillant sur la « queue ». Il permet d'ouvrir complètement le dossier et, s'enfonçant dans la poignée lorsqu'on le saisit, évite sa fermeture intempestive. Ce verrou simplifié est utilisé sur les rasoirs de sûreté, les couteaux de travail des paysans et les higonokami japonais.

En se renseignant sur les différents types de verrouillage, choisir le meilleur mécanisme de verrouillage devient beaucoup plus facile. Il est déjà plus facile de déterminer de quoi est capable un dossier doté d'un verrou particulier, et les paramètres de la poignée vous diront si la prise en main sera confortable. Décidez soigneusement des exigences relatives à un couteau et vos doutes disparaîtront un à un.

Répondez-vous à ces questions :

Comment le dossier doit-il s'ouvrir : d'une ou deux mains ?

La résistance aux diverses taches est-elle importante ?

Quel devrait être le degré de force ?

Quelle est la fonction principale du couteau ?

Après avoir décidé des exigences, vous pouvez vous épargner d'éventuelles surprises et inconvénients.

D'après les résultats d'une enquête indépendante, il s'est avéré que le titre de « meilleur couteau pliant » a été attribué à l'unanimité aux modèles dotés de verrous « Frame lock », suivis des verrous à broches « Axis lock » et « Liner lock ». C'est à vous de décider lequel vous conviendra le mieux.
La boutique Winauto se fera un plaisir de vous aider dans votre choix en proposant à ses clients une vingtaine de marques de couteaux pliants. Avec nous, vous trouverez exactement ce dont vous avez besoin. Les options économiques et de haute qualité incluent les couteaux pliants Ganzo, qui font preuve de qualité de fabrication, de durabilité et de commodité depuis 20 ans. Des fabricants mondiaux bien connus, dont Spyderco, M. Blade", "Boker", "Gerber", "Kizer", "Opinel", "Kizlyar", "Mora", "Skif", démontrent leurs "chefs-d'œuvre" de découpe dans diverses directions. Les couteaux pliants Grand Way vous raviront par leur large gamme, leur accessibilité et leur fonctionnalité.

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L'urbanisation du monde moderne a conduit à une popularité croissante des couteaux pliants (dans le langage courant - « folders » ou « folders », du dossier anglais - un objet plié). Un tel couteau est compact et pratique pour un citadin, attire moins l'attention et son transport est généralement tout à fait légal. Il peut être utilisé pour diverses opérations : ouverture d'enveloppes et de cartons, ouverture d'emballages plastiques, coupe de ruban adhésif, etc. Dans une situation critique, il peut également être utilisé comme arme de défense personnelle. Il existait même un terme spécial pour les couteaux d'un citadin - « couteau de tous les jours » ou couteau EDC (de l'abréviation anglaise EDC - Every Day Carring).

Les activités des organisations de défense des droits de l'homme dans de nombreux pays du monde ont conduit au fait que les couteaux pliants remplacent les couteaux à lame fixe dans les forces de l'ordre et même dans les unités spéciales opérant en milieu urbain. Ces couteaux sont dits « tactiques ». Bien qu'ils soient supérieurs aux couteaux de ville en termes de résistance et de fiabilité, ils leur sont inférieurs en taille et en poids.

En plus de l'autodéfense, ils peuvent être utilisés pour une grande variété d'opérations : casser des portes, briser des cloisons de bureaux et, bien sûr, couper des cordes, etc. Ces couteaux sont souvent utilisés comme couteaux auxiliaires dans les unités militaires, ainsi que couteaux touristiques (camping) ou couteaux pour travailler sur le terrain.

Principaux types de serre-lames

Les réalisations de la métallurgie moderne et de la chimie inorganique, l'introduction de nouvelles technologies de traitement des matériaux permettent de donner vie aux idées de conception les plus audacieuses. L'interaction étroite entre les couteliers et les experts du combat au corps à corps nous permet de créer des modèles originaux de couteaux tactiques aux qualités de combat améliorées. En conséquence, de nouveaux modèles de couteaux pliants apparaissent avec une forme de lame inhabituelle, des poignées ergonomiques et des éléments de conception supplémentaires qui augmentent la commodité et la sécurité d'utilisation du couteau.

Couteaux aux propriétés de coupe accrues

Il n’existe pas de couteau parfait. Certaines solutions et éléments de conception augmentent les performances d'un couteau pour effectuer certains types de travaux. De plus, il n’y a pas deux personnes identiques ; elles ont des tailles de mains différentes ; elles peuvent avoir une main droite ou une main gauche principale. Pour ceux qui ne sont pas experts dans le domaine des lames, la variété des modèles crée certaines difficultés lors du choix d'un couteau adapté à vos besoins.

Conception de couteaux pliants

Les couteaux pliants ont une longue histoire et sont passés de conceptions primitives à des produits de haute technologie, dont la fabrication utilise les technologies les plus avancées.

Un couteau pliant typique est une lame à affûtage unilatéral, montée sur l'axe du manche. Une fois pliée, la lame du couteau est cachée dans le manche.

Les principaux éléments structurels d’un couteau sont la lame et le manche.

Dans la version classique, la lame tourne dans le plan du manche. Les couteaux dont l'axe de rotation du couteau est perpendiculaire au plan de la lame sont beaucoup moins courants. De tels couteaux semblent très originaux, mais leur fiabilité est inférieure à celle des couteaux de conception classique. Une exception à cette règle concerne les couteaux articulés avec une ouverture de lame transversale.

Dans la plupart des couteaux pliants, lorsqu’elle est ouverte, la lame est alignée avec le manche. Parmi les couteaux pliants conçus pour l'autodéfense personnelle, vous pouvez trouver des couteaux dont la lame peut être fixée dans une position intermédiaire - perpendiculaire au manche. Dans ce cas, le couteau se transforme en un couteau avec une poignée en laiton du type des fameux « poignards à pousser », qui proviennent des poignards du portage caché des joueurs de cartes du Far West. L'avantage de ces couteaux est une technique de frappe simplifiée - un coup est similaire à un coup de poing.

La société STI a même développé le couteau Tai sabaki (du nom de la technique japonaise de tournage du corps), dans lequel la lame peut être fixée dans six positions, ce qui permet d'élargir l'arsenal technique de frappe.

Couteau STI avec fixation de lame dans plusieurs positions

Dans les couteaux à ouverture semi-automatique, pour mettre la lame en état de fonctionnement, il suffit de déplacer légèrement la lame du couteau, puis elle est mise en état de fonctionnement par un ressort spécial.

Couteaux semi-automatiques et couteau automatique (à droite)

Dans les couteaux à ouverture automatique, il suffit d'appuyer sur un bouton spécial ou sur un pontet rabattable sur le manche (#4 a). Dans la littérature sur les couteaux, ces couteaux sont souvent appelés « automatiques » ou « couteaux automatiques », bien que cela ne soit pas tout à fait vrai, puisque l'opération inverse de pliage de la lame est effectuée manuellement. Un exemple classique de tels couteaux est le « stylet italien » et ses nombreux clones.

Boutons pour ouvrir les couteaux semi-automatiques et un stylet italien

Le processus d'ouverture/fermeture de la lame est contrôlé par un curseur spécial sur la poignée. Ces couteaux présentent généralement un jeu de lame caractéristique. Seuls les spécialistes de la société Microtek, connue pour la haute qualité de fabrication des couteaux, ont réussi à créer des couteaux automatiques pratiquement exempts de cet inconvénient. Mais le prix à payer est leur prix élevé.

Couteaux automatiques de Microtek

La législation de nombreux pays, dont la Russie, qualifie de criminel les couteaux automatiques d'une certaine longueur de lame, et leur transport dans ces pays est interdit. Ces restrictions ne s'appliquent pas aux couteaux semi-automatiques.
Pour éviter tout risque de blessure si ces couteaux sont ouverts accidentellement dans une poche, ils disposent souvent d'un verrou de sécurité spécial.
Le principal avantage des couteaux automatiques et semi-automatiques est qu'ils peuvent être rapidement mis en état de marche d'une seule main. Ceci est d'une grande importance dans le combat au couteau, ainsi que pour les personnes qui, du fait de leurs activités professionnelles, ne peuvent utiliser qu'une seule main.
Les inconvénients de ces couteaux incluent une sensibilité accrue à la saleté due à la conception plutôt complexe du mécanisme d'ouverture, et donc une moindre fiabilité. Le nettoyage du mécanisme est une procédure assez complexe, en particulier dans les couteaux entièrement automatiques, où elle ne peut être effectuée que par du personnel qualifié. Par conséquent, les couteaux automatiques et semi-automatiques ne sont pas bien adaptés aux conditions de terrain.
Les couteaux dont la lame s'ouvre sous l'effet de la gravité (« couteaux inertiels ») ne présentent pas ces inconvénients. Le plus célèbre d'entre eux est le couteau des unités aéroportées de la Wehrmacht, qui est encore produit aujourd'hui dans une version modifiée. Le couteau est très fiable, de conception simple et peut être facilement démonté pour un nettoyage préventif.
La fixation de la lame en position ouverte est assurée par des éléments structurels spéciaux - des verrous (dans la littérature anglaise - lock). Cette fixation de la lame garantit une utilisation sûre du couteau, notamment lors des opérations où son action de perçage est nécessaire.
Sur les premiers couteaux pliants primitifs, le verrou était une saillie spéciale sur la crosse du couteau, semblable à un rasoir droit. Il existe actuellement de nombreuses variétés de ces appareils. Cependant, seuls trois types de verrous sont les plus répandus : back up (verrouillage sur la crosse de la lame), liner lock (strip lock) et axis lock (axial lock), ainsi que leurs variétés. Tous permettent de créer des couteaux pouvant être ouverts d'une seule main et assurent une fixation assez fiable de la lame en position ouverte.

Un type de verrouillage sur la crosse d'une lame

Verrouillage sur le bout de la lame(verrouillage de secours) est considéré comme le plus fiable. Mais les couteaux dotés de ce type de serrure sont difficiles à plier d'une seule main. De plus, il existe une possibilité de pliage accidentel de la lame lorsque le manche est fermement serré.

Les couteaux qui utilisent un type de verrouillage de secours, utilisé à l'origine sur les couteaux espagnols Navaja, sont exempts de cet inconvénient. Une serrure similaire est utilisée sur l’okapi sud-africain. Dans cette serrure-pince, la lame est verrouillée en position ouverte par la saillie de la crosse, qui s'insère dans le trou de la barre à ressort de la serrure. Pour débloquer le verrou, il suffit de tirer sur l'anneau spécial. Dans les versions modernes, l'anneau est remplacé par un support pliable plus compact et plus pratique - un levier.

Verrouillage linéaire(liner lock) par rapport au précédent, permet de fermer le couteau d'une seule main (en toute honnêteté, il convient de noter qu'en raison de l'asymétrie de la conception, cela n'est pas tout à fait pratique pour les personnes ayant une main gauche dominante). Les experts estiment qu'en termes de fiabilité de fixation de la lame, ce verrou est inférieur au verrou sur le bout de la lame - sous une forte charge longitudinale, l'extrémité de la bande de verrouillage peut se désengager du talon de la lame.
Le système de verrouillage à anneau est beaucoup moins courant, utilisé sur les couteaux français Opinel, produits depuis la fin du 19e siècle. Cette serrure a une conception très simple : un anneau avec une fente. Pour déverrouiller la lame, il suffit de tourner la bague pour que sa fente s'aligne avec la ligne de la lame. Le même type de serrure a été utilisé sur le couteau domestique original « Fortel ».

En plus des classiques, il existe un type très intéressant de couteaux de type charnière. Dans ces couteaux, l'élément de conception principal est constitué de cadres ou de charnières spéciaux qui fixent simultanément la lame. De tels couteaux se caractérisent par une grande fiabilité de verrouillage de la lame en position ouverte pendant que le couteau est tenu dans la main. Ils ont une forme symétrique, ce qui les rend aussi pratiques pour les droitiers que pour les gauchers.

Couteaux à cadre constitué de deux cadres dont les plans de rotation sont perpendiculaires entre eux. Parmi les couteaux domestiques, citons le « Chizhik » du maître Konstantin Sazhin et le « Skat » de la société « NOKS ».

Couteaux à cadre "Chizhik" et "Scat"

Parmi les couteaux articulés, le plus célèbre est le balisong philippin (couteau papillon) et son antipode, dans lequel le plan de rotation de la lame est perpendiculaire à l'axe longitudinal du couteau. Ce dernier est peut-être le seul couteau doté d'un arrachement transversal de la lame, qui assure une fixation très fiable de la lame du couteau à l'état ouvert.
Parmi les couteaux articulés, les couteaux à pantographe ont la conception la plus complexe. Des exemples typiques sont le couteau German Paratrooper et le couteau Smith & Wesson Power Glide.

Couteaux à rotation transversale de la lame

Le couteau Paratruper, breveté en Allemagne en 1938, est parfois appelé à tort couteau aéroporté de la Wehrmacht. Une condition indispensable pour les couteaux pour parachutistes est la possibilité de l'ouvrir d'une seule main, mais le parachutiste ne peut pas être ouvert d'une seule main. La raison de cette idée fausse était le nom du couteau, qui se traduit par « parachutiste ». Cependant, ce nom n'est pas lié au but du couteau, mais au fait que son ouverture ressemble à l'ouverture d'une voilure de parachute. Une caractéristique unique de ce couteau est que la longueur de la lame lorsqu’elle est ouverte dépasse la longueur du manche.
Le principal inconvénient des couteaux à cadre articulé est l'impossibilité d'ouvrir le couteau d'une seule main et la complexité de la conception. Le seul couteau de ce type dépourvu de ces défauts est le célèbre couteau balisong philippin (voir « Brother », n° 8, 2012).

Couteaux articulés

Dans la plupart des couteaux pliants, une fois pliée, la lame est complètement cachée dans le manche du couteau. Seule une partie de la crosse dépasse du manche (pour cette raison, l'affûtage double face de la lame n'est pas utilisé dans les couteaux pliants). Cependant, il existe des couteaux dans lesquels, une fois pliée, la lame sort du manche - les couteaux semi-pliants. Un exemple classique d’un tel couteau est celui des dagues de l’amiral D’Estaing. Cette conception combine les avantages des grands couteaux à lame fixe et les petites dimensions des couteaux pliants. Cette conception de couteaux était assez courante sur les couteaux de chasse et de chasseur au siècle dernier. C'est avec ce couteau que Kuzmich coupe un ananas du jardin dans la comédie populaire « Particularités de la chasse nationale ».

Couteaux semi-montés

L’inconvénient de ces couteaux est qu’ils nécessitent un étui pour les transporter. Les couteaux en sont exempts, dans lesquels la lame est rétractée dans une rainure spéciale qui s'étend du manche lorsque la lame est pliée.
Le couteau soviétique conçu par A. I. Shilin, concepteur en chef adjoint de l'usine Kovrov n°2 du nom. K. O. Kirkizha (usine n° 2 de l'Union d'État). Le couteau a été développé dans le cadre d'un concours de sélection d'un couteau pliant destiné aux officiers de l'armée soviétique, organisé en 1944, et a remporté la deuxième place de ce concours. Selon certains rapports, une petite série de tests de ces couteaux aurait été réalisée en 1945. Cependant, pour des raisons inconnues, le couteau n’est jamais entré en service. Le couteau avait une lame à affûtage double face. Une fois pliée, la lame était cachée aux deux tiers de sa longueur dans le manche. Pour transporter le couteau, on utilisait un étui en bois, à l'intérieur duquel se trouvaient des crochets spéciaux qui assuraient l'extension automatique de la lame sur toute sa longueur lorsque le couteau était retiré. En plus de la lame elle-même, le manche du couteau contenait un ensemble standard d'outils nécessaires dans la vie quotidienne - un poinçon, un tire-bouchon, un tournevis, un ouvre-boîte et un ouvre-bouteille.

Couteau d'officier conçu par A.I. Shilin et son analogue chinois moderne

Les idées avancées par Shilin ont désormais été utilisées par les Chinois pour développer un couteau spécial utilisé par la police chinoise.

Vous avez enfin décidé de fabriquer votre premier couteau pliant. C'est juste. En tout cas, cela me fait grand plaisir et le résultat inspire une nouvelle créativité. Essaie. Vous ne le regretterez pas de toute façon. Quelqu’un d’intelligent a dit un jour : « il vaut mieux le faire et le regretter ensuite que de regretter de ne pas l’avoir fait ».

Puisque vous avez déjà pris votre décision, cela signifie que vous avez quelques idées de design. Supposons que vous ayez choisi un verrou (Liner Lock), et que celui-ci soit l'un des meilleurs verrous pour couteaux. Si ce n'est pas le meilleur. Il contient un minimum de pièces, ce qui lui confère une fiabilité maximale.

Un peu d'histoire. La serrure linéaire moderne a été inventée par Michael Walker en 1981. La chose la plus importante que Michael ait faite a été de créer un système de fixation de lame indépendant doté d'un seul ressort. Le ressort à lames du verrou verrouille non seulement la lame en position ouverte, mais assure également sa fixation sécurisée en position fermée.

De plus, ce verrou permet d'ouvrir et de fermer le couteau pliant d'une seule main. Cette invention au sens plein du terme a changé le visage du couteau pliant moderne. Honneur et louange à lui pour cela.

Faites un croquis du futur design sur papier ou dans un éditeur graphique. Par exemple, cela s'est passé comme ceci :

Tout d’abord, choisissez vos matériaux. Il est préférable pour une lame, car si de l'humidité pénètre à l'intérieur d'un couteau pliant, elle n'est pas si facile à éliminer. Par conséquent, s’il y a quelque chose qui rouille, il rouillera. S'il existe un opérateur thermique capable de travailler avec des aciers inoxydables alliés à haute teneur en carbone, alors vous avez beaucoup de chance dans la vie (au niveau du bonheur).

Dans le cas contraire, vous devrez travailler sur du matériau durci, ce qui n’est pas facile. Pour percer des trous dans du métal trempé, j'utilise des forets pour céramique et verre avec une pointe de flèche. Il faut travailler dur, à basse vitesse, mais avec précaution. Vous pouvez ébrécher la perceuse. Et bien sûr, surveillez l’échauffement de la pièce. Assurez-vous de réfrigérer fréquemment, sinon il se détachera.

Donnez la forme souhaitée à la lame. J'ai utilisé plusieurs fois des lames de couteaux de la série Tramontina Professional Master. Ils sont un peu plus chers que les appareils de cuisine classiques de cette société, mais ils sont fabriqués à partir de Sandvik 12C27 ou 1.4110 de Krupa. C'est du bon acier.

Pour les matrices de couteaux pliants, je recommande le titane. Malgré sa faible épaisseur, il est suffisamment solide et possède des propriétés de rigidité et de ressort suffisantes. De plus, le titane est léger et ne rouille pas du tout. Il existe certaines particularités dans le traitement du titane.

Le titane doit être travaillé à basse vitesse. Par exemple, je ne pouvais pas couper une plaque de 4 mm avec une meuleuse, mais je pouvais facilement la couper avec une scie à métaux pour le métal, même si cela prenait beaucoup de temps. Le filetage en titane doit être coupé lentement, avec de l'huile, en remontant tous les 0,5-1 tour.

Pour découper le contour du ressort de verrouillage dans la matrice inférieure, à l'endroit où il est censé se terminer, je perce 3-4 trous d'un diamètre de 2,5 mm, les connecte, y insère une lame de scie à métaux et c'est parti. Lentement, presque jusqu’au trou pour l’essieu. A cet endroit, je recommande également de percer un petit trou technologique pour une extrémité nette de la coupe. Il ne reste plus qu'à scier la ligne du bouchon lui-même. Il faut ici laisser une réserve, qui est ensuite retirée lors de la mise en place de la serrure.

Le deuxième dé, supérieur, a exactement les mêmes dimensions (en règle générale) que celui du bas. Mais il doit avoir un évidement pour un trou pour ouvrir le couteau. Tous les trous correspondants doivent être percés par lots. Commencez par les trous pour l'essieu. N'oubliez pas que le diamètre des trous pour les vis de fixation dans la matrice inférieure doit être fileté, et dans celle supérieure le diamètre de la vis.

Donc tout est découpé et percé. Sélectionnez, ou fabriquez vous-même, deux rondelles en plastique fluoré ou en bronze qui serviront de roulement sur l'axe de rotation (pliage) du couteau. Insérez l'axe dans la matrice inférieure, installez la goupille de verrouillage, la rondelle, la lame et pliez le futur couteau pliant.

Si quelque chose ne correspond pas, ajustez-le à la bonne taille. Cela doit être fait très soigneusement et soigneusement. Souvenez-vous de Zhvanetsky : « Un mouvement imprudent : et vous êtes père. » Eh bien, tout s'emboîte !

Sur le ressort de verrouillage de la matrice inférieure, marquez un emplacement pour la bille et percez à cet endroit un trou d'un diamètre de 0,1 à 0,2 mm inférieur au diamètre de la bille. J'utilise des billes d'un diamètre de 1,5 à 2 mm, provenant du roulement. Ensuite, dans un étau (en plaçant un morceau de métal chaud sous la bille, sinon il rentrera dans les mâchoires de l'étau), enfoncez la bille dans la plaque de verrouillage. La boule doit dépasser vers l'extérieur d'environ 0,5 mm. L'épaisseur de la rondelle sur l'axe entre la lame et la matrice.

Ensuite, à l'aide d'un feutre, dessinez l'endroit sur le talon de la lame où va se déplacer la bille et pliez/dépliez plusieurs fois le futur couteau pliant. Une marque claire de la balle sera visible sur la lame. En reculant de 0,3 à 0,5 mm de l'endroit où elle (la trace) se termine, percez un trou dans lequel la balle ira en position repliée du couteau. Pliez soigneusement la plaque dans la direction souhaitée.

Assemblez votre futur couteau pliant sans la matrice supérieure et ajustez le verrouillage (votre butée est découpée avec une marge). Faites-le très soigneusement (rappelez-vous Zhvanetsky). Dès que le verrou s'enclenche, arrêtez-vous. Assemblez complètement le couteau pliant, avec la matrice supérieure, et essayez de le plier/déplier plusieurs fois, en appliquant une force (comme si vous coupiez quelque chose). Faites cela plusieurs fois. Et je remets ça à demain.

Ajustement final des pièces d'un couteau pliant fait maison.

Dormez avec l'idée que vous avez fabriqué votre premier couteau pliant. Le lendemain, il y aura certainement quelque chose à finir. Remettez le château en état. La plaque de verrouillage ne doit pas atteindre l'extrémité supérieure du talon de la lame, sinon elle tomberait jusqu'à la plaque supérieure et bloquerait le verrou.

Si le ressort est trop tendu (en fonction de l'épaisseur et de la marque du matériau utilisé

Il peut être utilisé pour diverses opérations : ouverture d'enveloppes et de cartons, ouverture d'emballages plastiques, coupe de ruban adhésif, etc. Dans une situation critique, il peut également être utilisé comme arme de défense personnelle. Il existait même un terme spécial pour les couteaux d'un citadin - « couteau de tous les jours » ou couteau EDC (de l'abréviation anglaise EDC - Every Day Carring).
Les activités des organisations de défense des droits de l'homme dans de nombreux pays du monde ont conduit au fait que les couteaux pliants remplacent les couteaux à lame fixe dans les forces de l'ordre et même dans les unités spéciales opérant en milieu urbain. Ces couteaux sont dits « tactiques ». Bien qu'ils soient supérieurs aux couteaux de ville en termes de résistance et de fiabilité, ils leur sont inférieurs en taille et en poids.
En plus de l'autodéfense, ils peuvent être utilisés pour une grande variété d'opérations : casser des portes, briser des cloisons de bureaux et, bien sûr, couper des cordes, etc. Ces couteaux sont souvent utilisés comme couteaux auxiliaires dans les unités militaires, ainsi que couteaux touristiques (camping) ou couteaux pour travailler sur le terrain.

Principaux types de serre-lames

Couteaux aux propriétés de coupe accrues

Il n’existe pas de couteau parfait. Certaines solutions et éléments de conception augmentent les performances d'un couteau pour effectuer certains types de travaux. De plus, il n’y a pas deux personnes identiques ; elles ont des tailles de mains différentes ; elles peuvent avoir une main droite ou une main gauche principale. Pour ceux qui ne sont pas des experts dans le domaine des armes blanches, la variété des modèles crée certaines difficultés lors du choix d'un couteau adapté à leurs besoins.

Conception de couteaux pliants
Les couteaux pliants ont une longue histoire et sont passés de conceptions primitives à des produits de haute technologie, dont la fabrication utilise les technologies les plus avancées.
Un couteau pliant typique est une lame à affûtage unilatéral, montée sur l'axe du manche. Une fois pliée, la lame du couteau est cachée dans le manche.
Les principaux éléments structurels d’un couteau sont la lame et le manche.
Dans la version classique, la lame tourne dans le plan du manche. Les couteaux dont l'axe de rotation du couteau est perpendiculaire au plan de la lame sont beaucoup moins courants. De tels couteaux semblent très originaux, mais leur fiabilité est inférieure à celle des couteaux de conception classique. Une exception à cette règle concerne les couteaux articulés avec une ouverture de lame transversale.
Dans la plupart des couteaux pliants, lorsqu’elle est ouverte, la lame est alignée avec le manche. Parmi les couteaux pliants conçus pour l'autodéfense personnelle, vous pouvez trouver des couteaux dont la lame peut être fixée dans une position intermédiaire - perpendiculaire au manche. Dans ce cas, le couteau se transforme en un couteau avec une poignée en laiton du type des fameux « poignards à pousser », qui proviennent des poignards du portage caché des joueurs de cartes du Far West. L'avantage de ces couteaux est une technique de frappe simplifiée - un coup est similaire à un coup de poing.
La société STI a même développé le couteau Tai sabaki (du nom de la technique japonaise de tournage du corps), dans lequel la lame peut être fixée dans six positions, ce qui permet d'élargir l'arsenal technique de frappe.

Couteau STI avec fixation de lame dans plusieurs positions

Selon le principe d'ouverture, les couteaux peuvent être divisés en couteaux :
- avec ouverture et fermeture manuelle de la lame ;
- avec ouverture de lame semi-automatique et automatique ;
- entièrement automatique.
Dans les couteaux à ouverture semi-automatique, pour mettre la lame en état de fonctionnement, il suffit de déplacer légèrement la lame du couteau, puis elle est mise en état de fonctionnement par un ressort spécial.

Couteaux semi-automatiques et couteau automatique (à droite)

Dans les couteaux à ouverture automatique, il suffit d'appuyer sur un bouton spécial ou sur un pontet rabattable sur le manche. Dans la littérature sur les couteaux, ces couteaux sont souvent appelés « automatiques » ou « couteaux automatiques », bien que cela ne soit pas tout à fait vrai, puisque l'opération inverse de pliage de la lame est effectuée manuellement. Un exemple classique de tels couteaux est le « stylet italien » et ses nombreux clones.

Boutons pour ouvrir les couteaux semi-automatiques et un stylet italien

Dans les couteaux entièrement automatiques, l'ouverture et la fermeture du couteau se font automatiquement. De plus, la lame s'étend depuis le manche le long de l'axe longitudinal de la lame (éjection frontale de la lame), et en position fermée elle est complètement rétractée dans le manche. Cela permet l'utilisation de lames de type poignard avec un affûtage double face ou un et demi dans de tels couteaux, mais impose des restrictions sur la largeur de la lame - elle ne peut pas être supérieure à la largeur du manche.
Le processus d'ouverture/fermeture de la lame est contrôlé par un curseur spécial sur la poignée. Ces couteaux présentent généralement un jeu de lame caractéristique. Seuls les spécialistes de la société Microtek, connue pour la haute qualité de fabrication des couteaux, ont réussi à créer des couteaux automatiques pratiquement exempts de cet inconvénient. Mais le prix à payer est leur prix élevé.

Couteaux automatiques de Microtek

La fixation de la lame en position ouverte est assurée par des éléments structurels particuliers - serrures(dans la littérature anglaise - lock). Cette fixation de la lame garantit une utilisation sûre du couteau, notamment lors des opérations où son action de perçage est nécessaire.
Sur les premiers couteaux pliants primitifs, le verrou était une saillie spéciale sur la crosse du couteau, semblable à un rasoir droit. Il existe actuellement de nombreuses variétés de ces appareils. Cependant, seuls trois types de verrous sont les plus répandus : back up (verrouillage sur la crosse de la lame), liner lock (strip lock) et axis lock (axial lock), ainsi que leurs variétés. Tous permettent de créer des couteaux pouvant être ouverts d'une seule main et assurent une fixation assez fiable de la lame en position ouverte.

Un type de verrouillage sur la crosse d'une lame

Verrouillage sur le bout de la lame (verrouillage de secours) considéré comme le plus fiable. Mais les couteaux dotés de ce type de serrure sont difficiles à plier d'une seule main. De plus, il existe une possibilité de pliage accidentel de la lame lorsque le manche est fermement serré.
Les couteaux qui utilisent un type de verrouillage de secours, utilisé à l'origine sur les couteaux espagnols Navaja, sont exempts de cet inconvénient. Une serrure similaire est utilisée sur l’okapi sud-africain. Dans cette serrure-pince, la lame est verrouillée en position ouverte par la saillie de la crosse, qui s'insère dans le trou de la barre à ressort de la serrure. Pour débloquer le verrou, il suffit de tirer sur l'anneau spécial. Dans les versions modernes, l'anneau est remplacé par un support pliable plus compact et plus pratique - un levier.

Verrouillage linéaire par rapport au précédent, il permet de fermer le couteau d'une seule main (en toute honnêteté, il convient de noter qu'en raison de l'asymétrie de la conception, cela n'est pas tout à fait pratique pour les personnes ayant une main gauche dominante). Les experts estiment qu'en termes de fiabilité de fixation de la lame, ce verrou est inférieur au verrou sur le bout de la lame - sous une forte charge longitudinale, l'extrémité de la bande de verrouillage peut se désengager du talon de la lame.

Beaucoup moins courant est serrure à anneau, qui est utilisé sur les couteaux français Opinel, produits depuis la fin du 19ème siècle. Cette serrure a une conception très simple : un anneau avec une fente. Pour déverrouiller la lame, il suffit de tourner la bague pour que sa fente s'aligne avec la ligne de la lame. Le même type de serrure a été utilisé sur le couteau domestique original « Fortel ».
En plus des classiques, il existe un type très intéressant de couteaux de type charnière. Dans ces couteaux, l'élément de conception principal est constitué de cadres ou de charnières spéciaux qui fixent simultanément la lame. De tels couteaux se caractérisent par une grande fiabilité de verrouillage de la lame en position ouverte pendant que le couteau est tenu dans la main. Ils ont une forme symétrique, ce qui les rend aussi pratiques pour les droitiers que pour les gauchers.

Les couteaux à cadre sont constitués de deux cadres dont les plans de rotation sont perpendiculaires entre eux. Parmi les couteaux domestiques, citons le « Chizhik » du maître Konstantin Sazhin et le « Skat » de la société « NOKS ».

Couteaux à cadre "Chizhik" et "Scat"

Couteaux à rotation transversale de la lame

Le couteau Paratruper, breveté en Allemagne en 1938, est parfois appelé à tort couteau aéroporté de la Wehrmacht. Une condition indispensable pour les couteaux pour parachutistes est la possibilité de l'ouvrir d'une seule main, mais le parachutiste ne peut pas être ouvert d'une seule main. La raison de cette idée fausse était le nom du couteau, qui se traduit par « parachutiste ». Cependant, ce nom n'est pas lié au but du couteau, mais au fait que son ouverture ressemble à l'ouverture d'une voilure de parachute. Une caractéristique unique de ce couteau est que la longueur de la lame lorsqu’elle est ouverte dépasse la longueur du manche.
Le principal inconvénient des couteaux à cadre articulé est l'impossibilité d'ouvrir le couteau d'une seule main et la complexité de la conception. Le seul couteau de ce type qui ne présente pas ces défauts est le célèbre couteau balisong philippin.

Couteaux articulés

Couteaux semi-montés

Couteau d'officier conçu par A.I. Shilin et son analogue chinois moderne

Les idées avancées par Shilin ont désormais été utilisées par les Chinois pour développer un couteau spécial utilisé par la police chinoise.

La lame est la partie principale du couteau. Les propriétés de perçage et de coupe du couteau en dépendent. Les principaux facteurs qui déterminent les caractéristiques opérationnelles d'une lame sont le matériau et la technologie de sa fabrication, ainsi que sa forme et sa section. Les lames des couteaux pliants modernes sont constituées d'aciers résistants à la corrosion. Sur les lames de fabricants renommés, la qualité de l'acier est souvent estampillée sur la lame à la base du manche. Sur les couteaux bon marché, vous pouvez souvent voir l'inscription sur la lame - « inoxydable » ou « rostfrei », qui signifie simplement « acier inoxydable ». Actuellement, l'industrie du couteau utilise plusieurs dizaines de qualités d'acier différentes. Étant donné que différents pays ont des normes différentes pour désigner les nuances d'acier, le même acier peut avoir des désignations différentes. Les nuances d'acier les plus couramment utilisées pour la fabrication de lames de couteaux pliants sont présentées dans le tableau.

Pour un utilisateur inexpérimenté, il suffit de prendre en compte le fait que plus l'acier est cher, plus il tient longtemps le tranchant, mais cela augmente la fragilité du tranchant et rend plus difficile l'édition du couteau à la maison. la qualité de la lame est largement influencée par la technologie de durcissement thermique de l'acier utilisée par le fabricant. Avec un traitement thermique approprié, même les types d'acier relativement bon marché offrent de bonnes qualités de coupe d'un couteau, et vice versa, même les types d'acier coûteux présentant des défauts de traitement thermique ne fourniront pas une bonne qualité de lame. C'est précisément la raison du coût élevé des couteaux pliants de fabricants renommés qui disposent d'équipements modernes et surveillent attentivement la qualité de la lame.

La dureté d'un tranchant est exprimée en unités Rockwell. En règle générale, les lames des couteaux pliants sont durcies entre 42 et 60 HRC. Plus ce nombre est élevé, plus le couteau tient longtemps son tranchant, mais cela se fait au prix d'une moindre résistance aux charges d'impact et d'une difficulté d'affûtage du couteau. Et, à l’inverse, aux faibles valeurs HRC, le tranchant est plus ductile, facile à affûter, mais ne tient pas bien le tranchant. Lorsque la dureté dépasse 61 HRC, la lame des couteaux ayant une épaisseur de dos normale devient très fragile. Lames de lame durcies à 42 unités. ou moins, a une faible résistance et est difficile à couper dans des matériaux ordinaires. Cet indicateur n'est pas indiqué sur l'emballage des couteaux. Même lors de la description du modèle sur le site du fabricant, il n'est pas toujours possible de le voir.Lors de l'utilisation d'un couteau, il faut tenir compte du fait que la lame du couteau est très sensible aux augmentations de température. C'est pourquoi vous ne devez pas attiser les braises d'un feu avec un couteau ni utiliser un affûteur électrique pour les outils de plomberie ou de menuiserie pour l'aiguiser.

La surface de la lame peut être polie, mate, bleuie, chromée ou avoir un revêtement protecteur spécial.

Le polissage augmente la résistance de la lame à la corrosion, mais cette surface brille au soleil, ce qui n'est pas tout à fait acceptable pour les couteaux tactiques. Le matage augmente les propriétés antireflet, mais aggrave la résistance à la corrosion du couteau.

Lorsqu'une lame est bleuie, une fine couche de film d'oxyde protecteur est créée à sa surface et la lame acquiert une couleur sombre. Lors du chromage, une fine couche de chrome est appliquée sur la surface de la lame, ce qui empêche la corrosion de la lame, mais pas de son tranchant.

Dans les couteaux modernes, les revêtements de lame en matériaux synthétiques (résines époxy, téflon) sont de plus en plus courants, ce qui offre une haute résistance à l'humidité ou aux environnements acides et alcalins. Parce que ce revêtement empêche la lame de se refléter au soleil, il est souvent appelé « anti-éblouissant » et est souvent utilisé sur les couteaux tactiques. L'inconvénient de tels revêtements est leur faible résistance à l'usure et leur sensibilité aux rayures.

Récemment, à mesure que la production industrielle d'acier Damas est devenue moins chère, de plus en plus de lames en sont fabriquées. L'acier Damas est produit par forgeage de plusieurs couches d'acier avec différentes teneurs en carbone. En conséquence, un beau motif apparaît sur la surface de la lame. La production industrielle moderne des aciers Damas permet de pré-concevoir la forme de ce motif (« mosaïque Damas »).

La combinaison de bandes d'acier à faible teneur en carbone, qui assurent la ductilité, et d'acier à haute teneur en carbone, qui assure la dureté du tranchant, permet de créer des lames avec d'excellentes performances. De plus, le tranchant des couteaux en acier Damas est doté de micro-dents, qui augmentent la capacité de coupe du couteau.

Les couteaux avec des lames en acier Damas sont très impressionnants. Cependant, il convient de garder à l'esprit que le risque de recevoir une lame en acier Damas défectueuse est beaucoup plus élevé que lors de l'achat d'un couteau avec une lame en acier ordinaire. Cela est dû à la technologie assez complexe de fabrication d'un tel acier.

Doly, souvent appelés flux sanguins, sont des rainures longitudinales le long de l'axe de la lame et servent à alléger le poids de la lame. En même temps, ils augmentent la rigidité de la lame dans le sens transversal. Parfois, ce sont des coupes transversales.

Ricasso— la partie non affûtée de la lame au niveau du manche sert à faciliter l'affûtage du couteau.

Fausse lame provenaient de couteaux de combat à lame fixe avec un affûtage d'un an et demi.

Les couteaux pliants utilisent différentes formes de lame. Pour les opérations ménagères courantes, les couteaux à lame droite ou à lame convergente vers la pointe sont privilégiés. L'inconvénient de la forme classique de la lame est sa moindre résistance au niveau de la pointe, puisque l'épaisseur de la lame diminue progressivement vers la pointe. Les lames en forme de « tanto » ou de « tanto modifié » sont exemptes de cet inconvénient.

Au début de ce siècle, d'abord sur les couteaux à lame fixe, puis sur les couteaux pliants, une forme de lame spéciale avec une pointe renforcée a commencé à être utilisée. Si des propriétés de coupe accrues sont requises d'un couteau (couteaux d'auto-défense) , des lames avec une lame ayant une forme convexe ou ondulée sont utilisées. À la fin du siècle dernier et au début de ce siècle, les couteaux à lame en forme de faucille, caractéristiques des couteaux karambit malaisiens, sont devenus à la mode. Une telle lame ne coupe pas, mais déchire la surface de la cible comme une charrue. Les couteaux dotés d'une telle lame sont utilisés pour l'autodéfense ou pour couper les ceintures de sécurité des voitures. Les couteaux dont la lame est située à un angle par rapport au manche ont le même objectif. Cette idée a reçu son développement maximum dans les couteaux à poignée pistolet de STI.

Coin plat Il possède des qualités de haute performance, alliant résistance de la lame et lame tranchante. Grâce à la répartition uniforme de la force, il coupe bien les matériaux mous de grande épaisseur. Inconvénients : difficile à affûter, ne supporte pas bien la coupe de matériaux durs.

Profil de burin— diffère par sa fabricabilité et sa facilité d'affûtage. Il est répandu sur les lames des couteaux asiatiques. Il possède d’excellentes propriétés de coupe et coupe bien les matériaux fins.

Coin plano-concave et sa variété, un coin plat-concave avec une entrée, se distingue par sa facilité de fabrication, est facile à redresser et à affûter et effectue d'excellentes coupes peu profondes. Inconvénients : faible résistance mécanique, difficulté à couper des matériaux épais en raison des nervures latérales saillantes.

Profil en coin possède d'excellentes propriétés de coupe. L'inconvénient est la fragilité du tranchant et la difficulté d'affûtage (il faut affûter tout le plan de la lame). La section en forme de coin avec entrée est exempte de cet inconvénient.

Profil pentagonal combine fabricabilité, résistance, bonnes qualités de coupe et est facile à redresser. Inconvénients : difficulté d'affûtage lors de la restauration du tranchant.

En plus de la lame, les couteaux de poche pliants peuvent avoir des outils auxiliaires supplémentaires : un poinçon, un tire-bouchon, un ouvre-boîte et un ouvre-bouteille. Dans les soi-disant « couteaux suisses », le nombre de ces outils peut atteindre plusieurs dizaines. De tels couteaux multifonctionnels sont appelés « multi-outils ». Pour l'auto-défense, des couteaux à deux lames de travail sont également produits, qui vous permettent d'atteindre une cible avec des coups de main vers l'avant et vers l'arrière sans changer l'orientation du couteau ni son orientation. poignée.

Une partie de la lame de la lame peut être affûtée sous forme de scie pour couper des matériaux fibreux. Dans la littérature sur les couteaux, un tel affûtage est appelé « serator » ou « sereitor » (de l'anglais. cranté"dents de scie") Dans les couteaux d’auto-défense, l’affûtage dentelé facilite la coupe des vêtements extérieurs épais et peut être effectué sur toute la longueur de la lame. La configuration des dents de cette mini scie peut varier d'un fabricant à l'autre. La présence d'une lame dentelée rend difficile l'affûtage d'une lame à la maison, pour cela vous devez disposer d'un outil spécial et des compétences pour travailler avec, ou contacter un spécialiste approprié.

La conception de la plupart des couteaux pliants modernes vous permet de les ouvrir d’une seule main, à droite comme à gauche. A cet effet, il y a des éléments spéciaux à la base de la lame - des broches cylindriques, des matrices rondes ou carrées ou des trous dans la lame (le trou rond est protégé par un brevet appartenant à la société américaine Spiderco, et d'autres fabricants sont obligés de utiliser d'autres formulaires). Il est plus pratique d'ouvrir les couteaux avec des éléments saillants - broches ou matrices, mais ils réduisent la longueur effective de la lame.

Au début de ce siècle, un dispositif spécial est apparu sur les couteaux sous la forme d'un crochet sur le dos, qui assure l'ouverture automatique du couteau lorsqu'il est sorti d'une poche de pantalon. Les propriétaires de tels couteaux doivent savoir que si le pantalon est fait d'un matériau fin, après plusieurs cycles de tirage du couteau, il sera très probablement déchiré.

Une découpe semi-circulaire spéciale sur la lame est beaucoup moins courante sur les couteaux modernes. Le plus souvent, il est utilisé dans des modèles comportant plusieurs lames ou outils fonctionnels, ou dans des couteaux sans fixation de lame, bien connus de l'ancienne génération de l'époque soviétique.

Un autre élément qui facilite l'ouverture du couteau est le flipper. flipper"aileron") - une saillie spéciale sur la crosse de la lame. Pour ouvrir un couteau ordinaire, déplacez simplement un peu la lame en appuyant sur le flipper avec votre doigt, puis déplacez la lame en position de travail avec un mouvement énergique de la main. Dans les couteaux semi-automatiques, un tel balancement n'est pas nécessaire ; la lame est automatiquement amenée en position de travail par un mécanisme à ressort.
De plus, le flipper joue le rôle d'une sorte de garde, empêchant la main de glisser sur la lame.

La poignée la plus courante pour les couteaux pliants est une poignée droite en diagonale (clôture). Dans cette prise, le pouce est situé sur la crosse de la lame. Pour un contrôle plus confortable du couteau, une encoche spéciale est réalisée au point de contact du pouce sur la crosse de la lame. La partie du manche adjacente à la lame peut également présenter une encoche.

Poignées

Les manches de la plupart des couteaux modernes ont une conception empilée constituée d'un cadre interne en forme de bandes métalliques - doublures et doublures. Des éléments de fixation de lame et un mécanisme d'ouverture automatique (pour couteaux semi-automatiques et automatiques) sont montés à l'intérieur du cadre.
Les manches monolithiques simples avec une rainure pour la lame ou les manches constitués d'une bande d'acier pliée sont rarement trouvés dans les couteaux modernes, principalement dans l'"Opinel" français et le "Duk-duk" africain. Auparavant, les parties du manche étaient reliées en un tout unique à l'aide de rivets. L'axe de la lame était également riveté. Dans les modèles modernes, des raccords à vis sont généralement utilisés à cet effet. L'utilisation de raccords vissés permet d'éliminer le desserrage des pièces apparaissant lors du fonctionnement du couteau, de réguler la « douceur de la lame » et de faciliter le démontage du couteau pour les travaux d'entretien. La plupart des couteaux pliants étrangers utilisent des vis à tête figurée. Fente Torx. Pour travailler avec de telles vis, vous avez besoin d'un outil spécial - un tournevis ou une clé à douille avec une tête correspondante. Certaines entreprises incluent de telles clés avec le couteau, sinon elles doivent être achetées en plus.

La forme du manche, sa section transversale ainsi que la texture de la doublure déterminent la commodité et la sécurité d'utilisation du couteau. La section rectangulaire du couteau est technologiquement avancée dans la production, mais n'est pas pratique lors de l'exécution de longues -travail à terme avec le couteau. Le manche rond tient confortablement dans la main, mais il ne permet pas de déterminer l'orientation du couteau au toucher. Par conséquent, les poignées de forme ovale sont les plus pratiques. La forme rectangulaire est compacte, mais n'offre pas de protection contre le glissement de la main sur la lame. Le manche en forme de coin protège mieux la main lorsque vous travaillez avec la pointe du couteau, mais lorsque vous essayez de retirer un couteau coincé dans un matériau dense, la main glissera du manche. Les petits couteaux de poche ont souvent cette forme pour effectuer de petits travaux ménagers.

La forme concave de la poignée offre une prise plus sûre, mais n’est pas entièrement confortable. La forme convexe du manche s'adapte parfaitement à la main et est confortable pour le travail. C'est la forme du manche des couteaux de type finlandais qui ont fait leurs preuves.

Encore plus pratique est le manche convexe-concave, qui est souvent utilisé sur couteaux tactiques... Les couteaux modernes utilisent de plus en plus de manches de formes complexes qui prennent en compte l'ergonomie de la main. Cependant, sa configuration est conçue pour une main de taille moyenne, et une personne ayant une grande ou, à l'inverse, une petite main ne pourra pas profiter pleinement de ses bienfaits.

Superpositions

Pour leur fabrication, des matériaux d'origine naturelle (bois, os, corne) et artificielle (métaux, plastique) peuvent être utilisés. Le principal avantage des revêtements en bois est leur « chaleur » et la beauté d’un matériau naturel. Les couteaux de créateurs coûteux peuvent utiliser des bois exotiques avec une très belle texture. Le principal inconvénient est une mauvaise résistance à l’usure et à l’humidité. Un revêtement de vernis multicouche résout en quelque sorte le problème, mais en même temps, la fiabilité de la tenue du couteau dans la main diminue. Un autre matériau naturel est la corne et l’os. Les poignées fabriquées à partir de ces matériaux sont bien polies et très jolies. Inconvénient : Ils peuvent facilement se fissurer et se rayer. Les doublures métalliques sont très durables, mais pendant la saison froide, les couteaux dotés de tels manches ne sont pas pratiques à utiliser. De plus, ils sont difficiles à tenir dans une main mouillée ou moite, même s’ils présentent une encoche dessus. Dans les couteaux modernes, des alliages de titane à base d'aluminium ou de titane sont utilisés pour leur fabrication. L'acier Damas peut également être utilisé dans la fabrication de couteaux de créateurs coûteux.

Les matériaux à base de résines synthétiques permettent d'imiter la structure des matériaux naturels et en même temps d'éviter leurs inconvénients inhérents, bien qu'ils soient de poids inférieur. L'un des matériaux les plus populaires de ce type est l'un des types de textolite « Micarta ». Récemment, on a de plus en plus utilisé des revêtements fabriqués à partir de divers types de plastiques, tels que ABC, Zitel, Kydex, etc.. Ces matériaux sont technologiquement avancés, résistants à l'humidité, durables et résistants à l'environnement extérieur. Ils permettent la production de superpositions de n'importe quelle forme avec n'importe quel motif de texture - depuis une simple rugosité inhérente au matériau de superposition lui-même, ou une encoche rectangulaire jusqu'à des types de surfaces spécialement conçus. Ainsi, les couteaux de la série CRKT « Pour ceux qui servent » utilisent une structure spéciale en nid d'abeille qui empêche le couteau de glisser dans la main. Des inserts caoutchoutés ou des éléments structurels tels que des inserts en papier de verre sont utilisés dans le même but.

À l'extrémité des manches de nombreux modèles de couteaux pliants, il y a un trou rond traversant pour y attacher une lanière ou un cordon.

Éléments de sécurité

Bien que les conceptions modernes de verrous de lame soient assez fiables, comme indiqué ci-dessus, il existe néanmoins une possibilité de pliage accidentel de la lame. Pour éviter cela, les couteaux modernes sont équipés de fusibles spéciaux. Pour les couteaux dotés d'un verrou sur la crosse, ils sont généralement situés dans la zone découpée du levier de verrouillage. Dans les modèles équipés d'un verrou linéaire, ils sont situés à l'avant de la poignée, sous le pouce. En complétant les verrous de lame par des sécurités, le couteau passe pratiquement d'un couteau pliant à un couteau à lame fixe.

Pour transporter en toute sécurité des couteaux semi-automatiques et automatiques, la sécurité doit empêcher le couteau de s'ouvrir dans la poche d'un vêtement si la gâchette est accidentellement tirée. Par conséquent, dans de tels couteaux, le fusible a souvent un double effet: il bloque la lame à l'état fermé et ouvert.

Clip à porter

Un attribut presque obligatoire des couteaux pliants modernes est une pince à ressort en acier. Dans la littérature sur les couteaux, le terme « clip » est souvent utilisé pour le désigner. agrafe pince, trombone). Il permet de transporter facilement le couteau dans les poches des vêtements ou sur la ceinture d'un pantalon.

De nombreux fabricants de couteaux rendent la pince réglable, c'est-à-dire qu'elle peut être fixée sur différents côtés du manche selon que le propriétaire est droitier ou gaucher. De plus, vous pouvez parfois changer non seulement le côté de la pince - à la base ou à l'extrémité. Dans ce cas, le couteau dans la poche sera orienté soit avec la pointe vers le bas, soit vers le haut. Certains experts estiment que lorsque vous portez un couteau avec la pointe vers le haut, il existe un risque de coupure lorsque vous essayez de sortir le couteau de votre poche si, pour une raison quelconque, la lame sort du manche. En même temps, avec cette orientation du couteau, celui-ci est mis en état de fonctionnement plus rapidement.

Dans certains modèles de couteaux pliants, le point de fixation du clip n'est pas en forme de Z, mais en forme de lettre « L » ou « P ». Dans ce cas, lorsque le couteau est transporté dans une poche de vêtement, la partie supérieure du manche est cachée à la vue extérieure - seule la plaque à ressort du clip dépasse de la poche. Extérieurement, cela ressemble à un stylo à bille ordinaire.

Éléments qui améliorent les capacités de frappe

À des fins d’autodéfense, le couteau peut être utilisé sans ouvrir la lame. Dans ce cas, il est utilisé comme un bâton de paume et le coup est porté par des parties du manche dépassant du poing. Dans les couteaux tactiques et d'autodéfense, l'extrémité du manche, pour augmenter l'efficacité de telles frappes, a souvent une forme triangulaire ou un élément de frappe spécial en forme de cylindre, de cône ou de pyramide.

En conclusion de l'examen des modèles de couteaux pliants, il convient de noter que la légalité d'un couteau, c'est-à-dire le fait qu'il ne s'agit pas d'une arme blanche, ne peut être déterminée par la loi que par un expert. Par conséquent, lors de l’achat d’un couteau, vous devez toujours demander au vendeur une copie de la fiche d’information du rapport de test de certification (dans le langage courant, on l’appelle souvent « certificat »). L'absence d'un tel document, quoi qu'en dise le vendeur, peut indiquer que le couteau que vous aimez n'a pas réussi le test pour être une arme blanche. De plus, il est préférable que ces tests soient effectués par l'organisation mère « Centre d'expertise médico-légale du ministère de l'Intérieur ». Il est préférable d'avoir toujours avec vous une copie de ce document, ce qui vous permettra d'éviter des conflits inutiles avec les forces de l'ordre.

La plupart des couteaux pliants de haute qualité présents sur le marché russe des couteaux sont des produits d'entreprises étrangères. Malheureusement, la plupart des couteaux pliants nationaux en série sont inférieurs aux couteaux étrangers à presque tous égards, et parmi eux, on trouve rarement des modèles originaux. Les artisans et fabricants de couteaux russes préfèrent créer des couteaux à lame fixe, et parmi eux il existe des modèles très originaux qui n'ont pas d'analogues à l'étranger, parmi lesquels les couteaux de Vitaly Kim, le couteau Kondrat, le couteau NDK-17 (un couteau saboteur conçu par Kochergin) . Cela est dû en grande partie à la technologie plus complexe et aux équipements coûteux requis. Parmi les artisans russes, seuls quelques-uns conçoivent et produisent des couteaux pliants originaux faits à la main qui ne sont pas inférieurs aux couteaux étrangers (y compris en termes de prix). A titre d'exemple, sont présentés des couteaux pliants du maître ouralien Urakov et de l'atelier des frères Shirogorov. Le rythme rapide de développement de l'industrie russe du couteau permet d'espérer l'émergence de couteaux pliants nationaux qui ne seront pas inférieurs aux modèles étrangers.

Anatoly Fomine. Magazine "Frère" 2013-01

Le couteau pliant tel que nous le connaissons est apparu il y a environ trois cents ans. C'est alors qu'est inventé un verrou permettant de verrouiller la lame à l'état ouvert. Mais en réalité, l’histoire des couteaux pliants est bien plus ancienne.

Une petite excursion dans l'histoire

Les couteaux pliants sont connus depuis l'époque de la Rome antique. Ensuite, tout Romain qui se respectait devait emporter avec lui un couteau pliant. Cela est dû au fait qu'il était considéré comme de bonnes manières de venir à une fête avec ses propres couverts, à savoir qu'un couteau pliant était utilisé pour manger. Il était également utilisé comme outil de « poche » et, dans une certaine mesure, comme arme d’autodéfense. La conception de ces couteaux était extrêmement simple : la lame était fixée au manche sur une charnière et était soit cachée dans le manche, soit retirée de celui-ci d'un simple tour. En position ouverte, la lame était maintenue uniquement par la force de frottement, et lors de la coupe, par la butée de la tige sur le manche. Bien sûr, cette conception était primitive et de courte durée : les couteaux échouaient souvent.

La prévalence des couteaux pliants dans la Rome antique et dans d'autres pays plus tard est également due au fait que le port d'un grand couteau ou d'un poignard était puni par la loi. Dans le même temps, un couteau pliant était considéré comme sûr, non menaçant et n’importe qui pouvait le porter. Ainsi, au XVIe siècle en Andalousie, dans le sud de l'Espagne, les couteaux pliants Navaja apparaissent et deviennent très populaires. Cela était dû au renforcement de la législation anti-armes, qui interdisait aux représentants de la « classe inférieure » de porter des armes à part entière.

Les ressorts et les serrures faisant partie de la conception des couteaux sont apparus à la fin du XVIIIe siècle, en Amérique, pendant la guerre d'indépendance américaine. Le couteau pliant est même devenu partie intégrante de l'équipement de campagne de la milice continentale. Le couteau était également populaire parmi les colons, qui l'utilisaient activement à la ferme.

A la fin du 19ème siècle, les couteaux pliants sont adoptés par l'armée suisse. Le couteau était principalement censé servir au fusil Schmidt-Rubin M1889, qui nécessitait un tournevis pour le démonter, ainsi que pour ouvrir des conserves et effectuer d'autres fonctions ménagères. Ces « couteaux de soldat » étaient fabriqués par la société Karl Elsener, qui devint plus tard le célèbre Victorinox.

Aujourd'hui, les couteaux de poche pliants, également appelés couteaux pliants ou dossiers, connaissent un véritable « âge d'or », car leur popularité augmente à un rythme effréné. Après tout, c'est un assistant pour toutes les occasions, utile à la maison et sûr pendant le stockage.

Conception d'un couteau pliant moderne

Un couteau pliant diffère d'un couteau à lame fixe principalement par le fait qu'il possède un mécanisme mobile reliant la lame au manche. Mais, comme pour tout couteau, les principaux éléments de conception restent la lame et le manche.

La lame d’un couteau pliant possède les mêmes éléments et paramètres de base que la lame d’un couteau à lame fixe. Nous en avons parlé plus tôt dans un article sur. Mais en même temps, il comporte également des éléments structurels supplémentaires liés à la nécessité d'ouvrir le couteau et de fixer la lame en position ouverte.

Dispositifs pour ouvrir manuellement un couteau

Trou sous-numérique- il s'agit d'un trou sur la lame, généralement rond ou ovale, situé plus près du manche. Avec son aide, le couteau pliant s'ouvre rapidement et facilement.

Épingle sur la lame– une butée spéciale, pour l'installation de laquelle un trou fileté est percé dans la lame. La goupille y est vissée. La plupart des couteaux ont une cheville unilatérale ; elle peut être vissée sur le côté souhaité de la lame - sous la main droite ou gauche. Il existe des modèles équipés de piquets symétriques, ils sont situés des deux côtés de la lame. Ce couteau peut être ouvert aussi bien avec la main droite qu'avec la main gauche.

Machine à laver- il s'agit d'une cheville qui se situe sur la crosse de la lame, plus près du manche. Il a une forme ronde ou rectangulaire, avec des coins lissés. La surface latérale de la rondelle présente généralement des encoches.

Flipper ou aileron– une saillie spéciale sur la lame. Lorsque le couteau est plié, la nageoire dépasse au-dessus du haut du manche. Lorsqu'une pression est appliquée sur le flipper, le couteau s'ouvre partiellement. L'ouverture ultérieure se produit soit en secouant, soit en utilisant le pouce, soit, si disponible, par un ressort d'assistance. Le flipper joue également le rôle de garde, empêchant la paume de glisser sur la lame.

Vague- il s'agit d'un crochet sur la crosse qui, lors du retrait du couteau, s'accroche au bord de la poche et ouvre ainsi le couteau. Wave a été inventé par Ernest Emerson spécifiquement pour les couteaux tactiques, pour lesquels la vitesse d'ouverture est un paramètre important.

Encoche sur la lame- la méthode d'ouverture la plus ancienne et la plus éprouvée, aujourd'hui rare. Principalement utilisé dans les modèles dotés de plusieurs lames ou d'outils supplémentaires. Les deux mains sont nécessaires pour ouvrir.

Parfois, les fabricants combinent des éléments d'ouverture : par exemple, une vague avec une encoche sous le doigt. Ou une cheville et un flipper, comme des couteaux semi-automatiques.

Il est plus pratique d'ouvrir les couteaux équipés d'éléments saillants - une cheville, une rondelle, une nageoire, mais ils réduisent la longueur effective de la lame. De plus, tout élément saillant peut gêner le retrait rapide du couteau de votre poche.

Poignée

Si les principales exigences relatives aux manches des couteaux non pliants sont la commodité et la fiabilité, alors les exigences relatives aux manches des couteaux pliants sont plus strictes, car leur fonctionnalité est plus large. Le manche d'un couteau pliant est avant tout un récipient pour la lame ; il doit également abriter les mécanismes de pliage et de verrouillage. Par conséquent, la structure du manche est plus complexe et les matériaux utilisés sont plus durables.

La conception du manche d’un couteau pliant typique ressemble à ceci. La base du manche d'un couteau pliant est le cadre de support interne (cadre). Il s'agit de deux plaques métalliques, ou liners, placées parallèlement l'une à l'autre et reliées par des vis ou des rivets. Dans les modèles modernes, un raccord à vis est plus souvent utilisé. Il permet d'éviter les pièces détachées pouvant apparaître lors du fonctionnement du couteau, régule la douceur de la lame et facilite le processus de démontage du couteau lors des travaux de maintenance.

Un verrou pour la fixation de la lame et un mécanisme d'ouverture automatique des couteaux (pour couteaux automatiques et semi-automatiques) sont montés à l'intérieur du cadre. Entre les doublures se trouve une rainure dans laquelle se trouve la lame. La présence de la rainure est assurée par la languette arrière, qui forme le dos du manche. Lorsque nous plions le couteau, presque toute la lame passe dans l'espace entre les plaques.

À l'extérieur, les doublures sont décorées de doublures qui peuvent être constituées de matériaux naturels (bois, os) ou artificiels (fibre de verre, micarta, carbone). La doublure peut manquer, et le rôle de poignée est alors joué par les plaques de cadre, qui dans ce cas sont rendues plus épaisses. Les superpositions servent non seulement à décorer le manche, mais améliorent également votre prise en main, empêchent le couteau de glisser dans votre main et augmentent généralement la facilité d'utilisation. La combinaison du cadre avec les superpositions confère à la structure la rigidité et la résistance nécessaires.

Dans la partie avant du manche, un axe est monté dans les plaques, autour duquel la lame tourne lors de l'ouverture et de la fermeture du couteau. Il existe également un limiteur de rotation de la lame lorsqu'elle est ouverte. Entre les plaques latérales et la lame à l'intérieur de la rainure se trouvent également des joints qui, dans les couteaux coûteux, sont généralement en bronze ou en cuivre, et dans les couteaux moins chers, en téflon.

Si nous parlons de la géométrie du manche, leur forme peut être concave, convexe, rectangulaire, en forme de coin, avec ou sans rainures pour les doigts. En coupe transversale - ronde, ovale, rectangulaire. La forme et la section du manche déterminent la commodité et la sécurité d'utilisation du couteau. Leur rôle est similaire aux manches des couteaux à lame fixe, comme nous l'avons déjà évoqué dans l'article sur la structure.

Éléments de sécurité

Les modèles modernes de couteaux pliants sont équipés de verrous de lame assez fiables. Cependant, la possibilité de plier accidentellement le couteau existe toujours. Une ouverture accidentelle du couteau peut entraîner des blessures graves : la lame peut percer le ventre ou la cuisse, ou blesser la main dans la poche. Pour éviter que cela ne se produise, de nombreux couteaux sont en outre équipés de fusibles. Pour les couteaux dotés d'un verrou sur la crosse, les fusibles sont placés dans la zone découpée du levier de verrouillage. Pour les couteaux équipés d'un verrou linéaire, ceux-ci sont situés à l'avant du manche, sous le pouce.

Dans les couteaux semi-automatiques et automatiques, la sécurité verrouille la lame non seulement à l'état ouvert, mais également à l'état fermé. Après tout, le mécanisme de déclenchement peut également être activé accidentellement lorsque le couteau plié se trouve dans la poche.

Les couteaux équipés de pinces sont comparables en fiabilité aux couteaux à lame fixe.

Clip de transport

Pour transporter facilement un couteau dans une poche ou à la ceinture, presque tous les couteaux pliants sont équipés d'une pince spéciale, ou clip, qui ressemble généralement à une bande à ressort en acier. Il est très pratique que le clip soit réglable, c'est-à-dire qu'il peut être fixé des deux côtés de la poignée, pour la main droite ou gauche, à votre guise. Il existe des modèles dans lesquels vous pouvez changer non seulement le côté du clip, mais également son emplacement - à la base du manche ou à l'extrémité. En fonction de cela, le couteau dans votre poche sera orienté avec sa pointe vers le bas ou vers le haut.

Dans la plupart des cas, la pince est fixée à la poignée avec des vis. Si nécessaire, vous pouvez le retirer et transporter le couteau dans un étui. Il existe également des pinces non amovibles, mais de tels couteaux sont assez rares.

Éléments qui améliorent les capacités de frappe

Un couteau pliant peut être utilisé sans ouvrir la lame. Par exemple, à des fins d’autodéfense, lorsque le couteau sert de bâton de paume. Le coup est porté avec des parties du manche dépassant du poing. Pour augmenter l'efficacité de l'impact des couteaux tactiques, l'extrémité du manche peut avoir une forme triangulaire ou un élément de frappe spécial en forme de cylindre, de cône ou de pyramide.

Eléments supplémentaires

Les couteaux pliants peuvent être équipés d'éléments supplémentaires qui élargissent les fonctionnalités du couteau. Cela peut être un ouvre-boîte et un ouvre-bouteille, un tire-bouchon et un poinçon, une pince et un tournevis. Leur nombre peut aller de une à plusieurs dizaines. Leur nombre et leur configuration dépendent de la destination du couteau. Ainsi, les couteaux touristiques, en plus de l'ensemble d'outils principal, peuvent avoir une scie à bois, les couteaux de pêche peuvent avoir une fronde et les couteaux de chasse sont équipés d'un crochet pour déchirer la peau.

Un bon couteau pliant est une synthèse des dernières technologies et des matériaux modernes. Il doit avoir non seulement des dimensions et un poids optimaux, mais également un mécanisme fiable pour ouvrir et verrouiller la lame. De cela dépendent la facilité d'utilisation et la rapidité d'ouverture du couteau, ce qui peut être important, ainsi que sa solidité et sa durabilité. Les types de serrures et leur conception sont abordés dans.

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