Genre. 1950, d. (décédé tragiquement) 2002. Homme politique russe.

Officier militaire du personnel, lieutenant général, diplômé de l'école aéroportée de Riazan (1973). Participant à la guerre en Afghanistan (1981-82, commandant de bataillon), a également commandé la 14e armée en Transnistrie (1992-95). Membre de la Douma d'État de l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie (1995-96), secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie (1996), gouverneur du territoire de Krasnoïarsk (1998-2002). Il publie ses mémoires "C'est une honte pour l'Etat". Lebed, Alexandre Ivanovitch gouverneur du territoire de Krasnoïarsk (1998-2002) ; est né le 20 avril 1950 à Novocherkask, région de Rostov; est diplômé de l'École supérieure de commandement aéroporté de Ryazan en 1973 et de l'Académie militaire. Frunze en 1985; lieutenant général de réserve; servi dans les forces armées à divers postes de commandement; a participé aux combats en Afghanistan en tant que commandant de bataillon; depuis 1985 - commandant de régiment de la division aéroportée de Tula, depuis 1986 - commandant adjoint de la division aéroportée de Pskov; de février 1991 à juin 1992, il a été commandant adjoint des forces aéroportées pour l'entraînement au combat et les établissements d'enseignement militaire ; en août 1991, lors du putsch du GKChP, le bataillon des forces aéroportées sous sa direction a pris sous surveillance le bâtiment du Conseil suprême de Russie; en juin 1992, il prend le commandement de la 14e armée en Transnistrie ; en septembre 1993, il a été élu député du Conseil suprême de la République moldave pridnestrovienne de Tiraspol; en juin 1995, en désaccord avec l'ordre de réorganisation de la 14e armée, il présente un rapport de démission ; a rejoint le Congrès des communautés russes (CRO), a été élu membre, vice-président du Conseil national du CRO; en octobre 1995, lors du Congrès constituant du mouvement social panrusse "Honneur et patrie", il en a été élu à l'unanimité président; en décembre 1995, il a été élu député à la Douma d'État de l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie de la deuxième convocation, était membre du groupe parlementaire "Pouvoir populaire", membre du Comité de défense de la Douma d'État; en janvier 1996, le congrès du KRO a désigné A. Lebed comme candidat à la présidence de la Fédération de Russie ; au premier tour, il a remporté environ 11 millions de voix - 14,7% du nombre total d'électeurs qui ont pris part au vote, laissant B. Eltsine et G. Zyuganov devant ; en juin 1996, il a été nommé secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie et assistant du président de la Fédération de Russie pour la sécurité nationale, a démissionné de son poste de député à la Douma d'État ; a dirigé la délégation lors des pourparlers sur la cessation des hostilités en Tchétchénie et le retrait des troupes fédérales; automne 1996 démis de ses fonctions par décret du président de la Fédération de Russie ; en 1997 est devenu l'initiateur de la création et président du Conseil politique du Parti républicain du peuple russe (RNRP); Le 17 mai 1998, au second tour des élections, il est élu gouverneur du territoire de Krasnoïarsk (a obtenu 59% des voix, tandis que son rival, l'ancien gouverneur V. Zubov, 39%); depuis 1998, de droit, il était membre du Conseil de la Fédération de l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie, était membre du Comité de politique économique; en novembre 2001, il a démissionné de son poste de membre du Conseil de la Fédération dans le cadre de la nomination d'un représentant de l'administration régionale auprès de celui-ci conformément à la nouvelle procédure de formation de la chambre haute du parlement russe; après avoir été élu gouverneur, il a quitté des postes officiels à la direction du RNLP et du mouvement «Honneur et patrie», continuant d'être leur chef officieux; en juin 1998, il est devenu l'initiateur de la création et le chef de l'organisation publique "Mission de maintien de la paix dans le Caucase du Nord" ; Le 31 juillet 1998, lors du III Congrès du RNRP, il est de nouveau élu à la tête de ce parti ; auteur des livres "La représentation s'appelait" Coup d'État ", "C'est une honte pour l'État" ; a reçu des ordres et des médailles, dont l'Ordre de l'étoile rouge pour sa participation aux hostilités en Afghanistan ; citoyen d'honneur de Tula ; décédé le 28 avril , 2002 dans un accident d'hélicoptère dans le district d'Ermakovskiy du territoire de Krasnoïarsk, il a vivement critiqué la politique du président et du gouvernement, les considérant coupables de saper l'État et de l'effondrement de l'économie, ainsi que d'une crise sociale aiguë.

Il a parlé des menaces contre la Russie, en particulier, comme suit: «Le nouveau joug rampant, collant et pernicieux, s'approchant de tous côtés de notre terre, est dirigé contre l'âme du peuple.

L'ennemi est terrible parce qu'il est invisible.

Vous ne pouvez pas croiser une épée avec lui. Il ne peut pas être touché par une balle. Mais il est. Elle détruit les fondements moraux fondamentaux que nous ont légués nos ancêtres et les remplace par un substitut importé d'idées qui nous sont étrangères. Il engendre toutes sortes de sectes, de partis, d'organisations publiques d'orientation trouble et prêche l'orthodoxie à la Russie orthodoxe en anglais. Il crée le chaos politique et économique, dresse les nations les unes contre les autres, organise toutes sortes de conflits armés et de guerres civiles pour leur amusement. Il encourage la criminalité rampante et empêche la lutte contre elle. Il organise une « fuite des cerveaux » et détruit ainsi le potentiel intellectuel de l'État russe.

Il fait tout pour rendre irréversible le processus de destruction de l'Etat, et a déjà réussi à bien des égards." ("Podmoskovye", 24 juin 1995). Gazeta (n° 4, 27 janvier - 2 février 1997. Il considère que la répartition du pouvoir, de l'autorité et des responsabilités est l'un des principaux problèmes.

Cependant, même en travaillant 24 heures sur 24, il n'est pas capable de régler tous les problèmes avec lui-même, souligne A. Lebed. "Nous devons juste répartir raisonnablement les pouvoirs et les fonctions entre le président, le gouvernement, le Conseil de la Fédération, la Douma, la Cour constitutionnelle, la Cour suprême et travailler de manière civilisée." Selon A. Lebed, il n'y a pas de système de prise de décision étatique dans le pays. "Tant qu'il ne sera pas établi, le pays se détraquera.

Il y a des dizaines d'exemples de la façon dont les décisions les plus folles sont prises, qui sont contraires à toute logique, à tout bon sens, y compris les intérêts de l'État. "Il faut commencer par déboguer le système de gestion et le système de prise de décision de l'État supérieur." dit A. Lebed.

Fin 1996, Lebed a déclaré publiquement la nécessité d'une réforme constitutionnelle et sa vision de celle-ci. « L'essence de la réforme constitutionnelle, a-t-il expliqué, est de transformer la Russie d'une république super-présidentielle, ce qu'elle est aujourd'hui, en une république présidentielle-parlementaire.

Chacun devrait recevoir de tels pouvoirs avec lesquels il pourrait gérer pour le bien du pays.

La redistribution des biens ne menace pas, seuls les critères seront modifiés. » Le critère fondamental, selon A. Lebed, sera « un propriétaire effectif ». C'est-à-dire « une personne qui crée des emplois, ferme la sphère sociale et paie des impôts." La situation économique du pays peut être améliorée, selon A. Lebed, tout d'abord, en supprimant les obstacles au retour des capitaux nationaux dans le pays, en ouvrant la voie à l'investissement, en changeant l'actuel "complètement absurde" politique fiscale et douanière, et enfin, créer les règles du jeu, un système de garantie et un système d'assurance - tout ce qui contribue à l'afflux de capitaux dans le pays.

Depuis la fin de 1996, A. Lebed est pratiquement le seul des principaux hommes politiques russes à déclarer ouvertement ses préparatifs pour de nouvelles élections présidentielles.

Il a également exprimé son opinion sur la nécessité de leur mise en œuvre rapide.

Les observateurs, cependant, ont été assez critiques sur son potentiel en tant que candidat à la présidentielle.

Selon le journal Moskovskiye Novosti, « La faiblesse évidente du général est le manque non seulement de sa propre équipe, mais même d'alliés politiques.

Bien que le général ne se lasse pas de déclarer de nombreux adhérents et des ressources financières inépuisables, il n'y a pas encore de raison de s'y fier. Le Congrès des communautés russes et le Parti démocrate de Russie ont jugé Lebed trop ambitieux et ont préféré établir des contacts avec Yuri Luzhkov.

Aujourd'hui, seul le Parti républicain du peuple russe, créé sur la base du mouvement "Honneur et patrie", reste à sa disposition. (En 1998, le nombre de RNRP était d'environ 30 000 personnes, pour la plupart des ingénieurs, y compris des chômeurs, des officiers retraités, des représentants de petites et moyennes entreprises).

Quant à la situation financière d'un candidat potentiel à la présidence, il suffit de dire que la collecte de signatures pour la nomination de Lebed au poste de gouverneur de Toula s'est faite aux dépens d'Alexandre Korzhakov. Dans une interview à Nezavisimaya Gazeta (août 29, 1997), il a déclaré que "le président a personnellement supprimé la mention des accords de Khasavyurt du préambule du traité de paix avec la Tchétchénie et a sauvé les Tchétchènes de leur parole de résoudre le problème avec la tête froide". A. Lebed, atteint une impasse, les deux parties n'ont aucune base pour poursuivre la conversation.

Dans le même temps, il a souligné qu'« il ne peut y avoir de Tchétchénie indépendante souveraine, pas seulement parce que la Russie ne veut pas la laisser partir.

Le précédent est terrible.

Laissons aller la Tchétchénie demain - et après-demain l'Irlande du Nord, le Pays basque, le Kurdistan, le Karabakh, l'Abkhazie, la Transnistrie se lèveront des accords "discrédités" de Khasavyurt.

En juin 1998, lors de la conférence fondatrice de l'organisation publique interrégionale "Mission de maintien de la paix dans le Caucase du Nord", à laquelle ont participé des délégations de neuf régions du Caucase du Nord de la Fédération de Russie, dont la Tchétchénie, A. Lebed a évalué de manière critique la politique de Moscou dans le Nord Le Caucase comme semé d'une grande guerre, a vivement répondu sur les ambitions personnelles des dirigeants républicains, mais justifiant son désir de "servir la cause de la paix" dans la région troublée, il a déclaré qu'il ressentait professionnellement les origines de la guerre, savait comment pour le tuer dans l'œuf et essaiera de le faire. A. Lebed a fait une proposition inattendue lors de cette conférence : réunir toutes les républiques et krais de la région en un seul krai du Caucase du Nord, ce qui permettrait d'oublier le redessin des frontières administratives, la souveraineté et les ambitions exorbitantes des partis politiques établis. les élites. Cette proposition n'a pas suscité d'enthousiasme parmi les participants à la conférence fondatrice.

Les principales tâches de la Mission de maintien de la paix ont été formulées : médiation dans le règlement des conflits interethniques, aide à la libération des otages, retour des réfugiés, participation à l'élaboration de programmes de développement économique et social.

Parmi les premières mesures prises par A. Lebed en tant que gouverneur du territoire de Krasnoïarsk figurait la publication du projet de loi "Sur la révocation du gouverneur" en réponse aux affirmations des opposants selon lesquelles son poste de gouverneur n'était qu'un tremplin pour l'élection présidentielle de 2000. "Je brûle des ponts pour moi-même", a déclaré Lebed. Dans le même temps, Lebed n'a pas nié la possibilité de sa participation aux élections présidentielles, si dans la région "tout commence à fleurir, tout le monde commence à vivre, ils verront que le processus a commencé, sinon orageux, mais monte, si chacun est convaincu qu'il est sur la bonne voie" (Kommersant", 19 mai 1998). En août 1998, lors d'une réunion avec des journalistes à Krasnoïarsk, le gouverneur Lebed a admis que la situation économique de la région ne s'était pas améliorée depuis sa victoire aux élections, de plus, elle s'était encore aggravée. Selon A. Lebed, la principale raison de la situation actuelle est le manque de soutien financier du centre fédéral, obligeant la région à survivre au détriment des ressources extrabudgétaires.

C'est pourquoi, selon le gouverneur, les relations de la région avec le Kremlin se sont tellement intensifiées qu'il n'exclut pas la possibilité d'un conflit. "J'ai l'expérience du maintien de la paix, mais j'ai aussi l'expérience de la pression", a déclaré le général Lebed. Le 14 août 1998, A. Lebed a annoncé son refus de percevoir son salaire de gouverneur jusqu'à ce que toutes les dettes envers les employés de l'État soient payées et que la situation des salaires dans la région soit revenue à la normale ("Aujourd'hui", 15 août 1998). Dans le même temps, le gouverneur a signé un décret sur la création d'un quartier général de crise d'urgence dans la région pour résoudre les problèmes de salaires.

Alexander Ivanovitch Lebed est décédé le 28 avril 2002 dans le crash d'un hélicoptère MI-8. Il y a eu plusieurs versions de la tragédie, mais l'enquête a conclu que les pilotes étaient à blâmer. Le général Lebed était gouverneur du territoire de Krasnoïarsk, et avant cela, il avait été nommé à la présidence de la Fédération de Russie lors des élections. Il était très populaire auprès des gens ordinaires et n'a jamais suivi l'exemple des oligarques.

De nombreux Russes de plus de 30 ans se souviennent du monumental général des forces aéroportées Alexander Lebed. En plus des exploits militaires en Afghanistan, en Azerbaïdjan et en Transnistrie, sa personne était clairement visible dans la lutte politique des années 90. Les Russes ont ouvertement sympathisé avec le caractère dur et direct de l'armée du commandant.

Certains pensent que la mort du général Lebed dans un accident d'avion n'était pas accidentelle. Qu'est-ce que c'est : les conséquences de la lutte pour la présidence de la Fédération de Russie en 1996 ou la revanche de l'oligarchie. Quelle est la version officielle de la mort du général et quelles sont les raisons du drame avancées par les experts de l'Interstate Aviation Committee (IAC) ?

Lieu et date du décès

Le chemin de vie d'Alexandre Lebed a été interrompu le 28 avril 2002. Il est mort dans un accident d'hélicoptère MI-8. L'accident d'avion s'est produit dans le territoire de Krasnoyarsk, non loin du lac Oiskoe, entre Abakan et Kyzyl sur le col Buibinskiy. L'avion numéro 22158, propriété de Sokol Airlines, transportait le chef de la région, quelques responsables de l'administration et des journalistes.

Au total, il y avait 20 personnes à bord. Ils se rendaient à une fête à l'occasion de l'ouverture d'une nouvelle piste de ski. À 50 km du village d'Aradan, l'hélicoptère a touché les fils des lignes électriques situées le long de l'autoroute M-54 Yenisei et est tombé. L'accident a tué 8 personnes, dont le gouverneur.

Où est enterré

La cérémonie funéraire a eu lieu à Moscou le 30 avril, dans l'après-midi à partir de 15h00. Le corps a été rapidement emmené dans la capitale et ils ont essayé de passer leurs adieux discrètement. Initialement, le cercueil avec le général Lebed a été installé dans la maison de l'armée soviétique. De nombreuses personnes se sont rassemblées sur la place Suvorovskaya, en face du DSA. Malgré la rareté des informations des médias, environ 40 000 personnes sont venues dire au revoir au général des Forces aéroportées.

Après la cérémonie au DSA, le cercueil a été transporté sur la place Suvorovskaya, où l'attendait un corbillard. A 19h15, la cérémonie funéraire atteint le cimetière de Novodievitchi. Sur la place centrale du cimetière, une autre cérémonie d'adieu a eu lieu pour le commandant et gouverneur du territoire de Krasnoïarsk. Il y avait des fonctionnaires de Moscou et des politiciens de Sibérie. Il y avait de nombreux officiers de haut rang, principalement des forces aéroportées. Le président de la Fédération de Russie, V. Poutine, a également honoré la mémoire d'A. Lebed de sa présence et a déposé des fleurs.

En tant qu'homme politique, Alexander Lebed a écrit deux livres "C'est une honte pour l'État" (1995) et "Idéologie du bon sens" (1997). Les œuvres racontent l'effondrement de la grande URSS et la vie humiliante dans la Fédération de Russie, ainsi que l'espoir de temps meilleurs.

Versions de crash d'hélicoptère

À l'été 2002, le Comité de l'aviation internationale (IAC) n'avait pas encore préparé de documents sur les causes de l'accident de l'hélicoptère Mi-8 22158, et de nombreuses rumeurs circulaient dans le pays sur les causes de la catastrophe.

Mauvaises conditions météorologiques

Avant le vol, le temps était acceptable, comme les pilotes l'appellent - voler. Mais soudain, un brouillard s'est levé. Après l'accident, le chef du ministère des Situations d'urgence, Sergei Shoigu, est arrivé sur les lieux. Il a suggéré que la voiture effectuait un atterrissage imprévu. En conséquence, la vis a touché les fils de la ligne électrique et l'hélicoptère s'est écrasé au sol d'une petite hauteur.

Vin du cygne

Le chef pilote, Takhir Akhmerov, 50 ans, a décidé d'atterrir en raison de la détérioration des conditions météorologiques. Sur ordre personnel du gouverneur Alexander Lebed, l'atterrissage a été annulé et la voiture a recommencé à grimper. Les pilotes n'ont pas vu la ligne électrique et l'accident s'est produit. La version n'a pas été confirmée, car les enregistreurs de vol n'ont pas enregistré les voix de Lebed dans le cockpit.

Faute de l'équipage

Les pilotes n'ont pas suffisamment étudié les cartes de vol avant le vol. L'équipage était confus au sol par mauvaise visibilité. La journaliste survivante Elena Lopatina a blâmé les pilotes pour l'accident. Leur laxisme et leur irresponsabilité auraient causé la mort de 8 personnes.

Élimination du général

Alexandre Lebed était le favori du peuple. Lors de l'élection présidentielle de 1996, le général a perdu un peu face à Eltsine et Zyuganov. Sa personnalité semblait dangereuse à de nombreux politiciens, car il pourrait revenir à l'élection présidentielle de 2004. De plus, Boris Berezovsky considérait Lebed comme un traître personnel et pouvait ordonner l'assassinat du général par vengeance. Lebed était également en confrontation avec l'oligarque local Anatoly Bykov.

Résultats de l'enquête

Vers 9h00 le 28 avril 2002, un hélicoptère MI-8 a décollé vers le lac Oisk. Il y avait 20 personnes dans la voiture, dont 3 membres d'équipage. A 10h15, l'hélicoptère entre en collision avec une ligne électrique, son rotor principal est partiellement détruit, la poutre de queue tombe et il s'effondre d'une hauteur de 50 mètres. Au final, 8 personnes sont mortes immédiatement, dont le gouverneur - Alexander Lebed.

Les pilotes ne connaissaient pas la route exacte à suivre. Le chef de l'administration du district de Yermakovsky, Vasily Rogovoy, a été pris comme guide. Dans des conditions de brouillard, des fils sont soudainement apparus devant le MI-8. Le commandant de l'équipage s'est donné la barre. Les pales du rotor principal n'ont pas pu supporter la charge et ont détruit la poutre de queue à coups. Il restait une lame qui enroulait le fil de la foudre autour de lui. Lors de l'impact avec le sol, le rotor principal qui a rompu les attaches a écrasé le régulateur.

Le commandant de l'équipage, Takhir Akhmerov, a été condamné à 4 ans dans une colonie. Le tribunal a condamné le commandant adjoint Aleksey Kurilovich à 3 ans de probation. L'ingénieur de vol n'a pas vécu pour voir le procès, il est mort d'une crise cardiaque. Les pilotes ont déposé un recours en 2004, mais la Cour suprême l'a rejeté.

Le général maîtrisait parfaitement l'humour noir. Ses phrases tirées de discours officiels tiennent sur 185 pages dans la publication "Dictionnaire d'aphorismes et de citations d'Alexander Lebed".

courte biographie

Alexander Ivanovich Lebed est né le 20 avril 1950 à Novotcherkassk (région de Rostov), ​​il a un frère Alexei. Depuis son enfance, il rêvait de devenir militaire, mais après l'école, il ne pouvait pas entrer à l'école de pilotage de Kachin. Il s'est avéré que le demandeur n'a pas atteint la croissance requise. La deuxième tentative a également échoué, la croissance était trop importante en position assise. Il a travaillé comme chargeur, broyeur dans une usine locale d'aimants permanents. À l'âge de 19 ans, le jeune homme a pu entrer à l'école aéroportée de Riazan, dont il est diplômé avec mention en 1973.

Service militaire

Ayant reçu le grade de lieutenant, Lebed est resté pour servir par répartition dans la même école de Riazan. A d'abord commandé un peloton de cadets. De plus, au grade de capitaine, il prend le commandement d'une compagnie. Sous le commandement de Pavel Grachev, de 1981 à 1982, il a servi en Afghanistan.

Putsch

En 1990, suite à l'ordre de Grachev, Lebed a encerclé la Maison du Gouvernement avec des soldats du 137th Airborne Regiment de la 106th Airborne Division. Mais un jour plus tard, il est passé du côté de Boris Yelets.

Transnistrie

En 1992, il a empêché un massacre civil en Moldavie entre les structures étatiques et la république séparatiste de Transnistrie. Ce dernier voulait continuer à faire partie de la Russie après l'effondrement de l'URSS. Sur ordre du général, la 14e armée a vaincu les positions de l'agresseur, qui était la Moldavie.

Participation aux élections présidentielles

Depuis 1995, Lebed est devenu député à la Douma d'État représentant son parti "Honneur et Patrie". En janvier 1996, le général a déposé sa candidature à la présidence de la Fédération de Russie. Au premier tour, il a réussi à obtenir environ 15% des voix. Au second tour, il a donné ses voix à Boris Eltsine et a reçu en retour le poste de secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie.

Élection au poste de gouverneur du territoire de Krasnoïarsk

Deux ans après la course présidentielle, Lebed est de nouveau entré dans la bataille pour le fauteuil, mais cette fois en tant que gouverneur du territoire de Krasnoïarsk. La population a chaleureusement accueilli le chef militarisé de la région et l'a appelé le gouverneur général. Certains des oligarques qui ont aidé aux élections ont regretté plus tard l'aide qu'ils ont apportée. Le cygne n'est pas devenu une marionnette entre les mains des cardinaux gris. Par conséquent, la version de l'élimination ordonnée du gouverneur a eu lieu.

Film Legends of the Army, sur le général Lebed

Partie 1. Pacificateur

Héros de la Transnistrie

Du général Lebed en Russie, en tant que président possible de la Russie, ils ont commencé à parler après son rôle dans les événements de 1992 en Transnistrie.

À ce moment-là, le feu du conflit ethnique y flambait déjà. Lebed a été nommé par le nouveau ministre de la Défense Gratchev commandant de la quatorzième armée, qui s'effondrait sous nos yeux. A cette époque, la tâche d'admonester et de séparer les belligérants n'était plus fixée, il suffisait de sauver les restes de l'armée et ses immenses dépôts de munitions. Conscient de la complexité de la tâche, Lebed a décidé de faire faillite.

Les vainqueurs, comme vous le savez, ne sont pas jugés, et après un peu de préparation, il a lui-même pris l'ordre d'ouvrir le feu. Malgré la supériorité significative des forces armées des Moldaves, leurs positions ont été balayées par les tirs d'artillerie, et avec elles les traversées du Dniestr. Après la menace de transformer Chisinau en un tas de ruines, la résistance a cessé.

Depuis lors, il est une légende et un héros national en Transnistrie.

En Transnistrie en 1992, Lebed a reçu le titre de "Personne de l'année".

La société russe était ravie du général et le Kremlin n'a pas puni le héros, bien que Lebed ait laissé entendre qu'il devrait mettre un terme à sa future carrière. Personne n'a donné l'ordre d'ouvrir le feu sur Lebed, et cela ne faisait pas partie des plans du Kremlin de reconnaître l'indépendance de la Transnistrie.

Voici la correspondance entre Lebed et Gratchev que l'histoire a conservée :

Swan - à propos du président de la République de Moldavie Mircea Snegur :

"... Au lieu de la direction souveraine, il a organisé un État fasciste, et sa clique est fasciste..."

Après cela, une correspondance éclair très capricieuse a eu lieu entre le ministre et le commandant de l'armée. Les archives secrètes de l'état-major général contiennent des chiffres indiquant son contenu. Examinons-les.

Gratchev - Lebed :

« J'interdis catégoriquement de parler à la radio, à la télévision et dans la presse, pour évaluer l'actualité. Entrez en contact par téléphone avec le président moldave Snegur. Partagez avec lui votre opinion sur la situation actuelle.

Swan à Gratchev :

"Dans la situation actuelle, je considère qu'il est inacceptable et erroné de ma part d'avoir des contacts et des conversations avec le président de la Moldavie, qui a souillé ses mains et sa conscience avec le sang de son propre peuple."

Gratchev - Lebed :

« Vous avez reçu l'ordre d'entamer des négociations avec le président de la Moldavie, mais vous, n'ayant pas analysé en profondeur la situation politique qui s'est récemment développée entre les présidents de la Russie et de la Moldavie, vous vous comportez de manière extrêmement myope.

Sur la base de ce qui précède, je commande :

Répondez à ma demande, quelle que soit votre opinion subjective, d'entrer en contact avec le président moldave Mircea Snegur.

Rapport sur la clarification de la tâche reçue.

Swan à Gratchev :

"Avec tout le respect que je vous dois, je n'entamerai pas de négociations avec Snegur. Je suis un général de l'armée russe et je n'ai pas l'intention de la trahir.

Vous pouvez lire d'autres correspondances avec Grachev du général récalcitrant.

Démystification des héros

Avec ses déclarations et ses actions dures, Lebed a d'abord gagné les faveurs de l'opposition communiste-patriotique "irréconciliable". Le journaliste de télévision "opposant aux démocrates" convaincu Alexander Nevzorov a déclaré dans une interview en décembre 1992 qu'il aimerait le voir en tant que président de la Russie (plus tard, en 1994, Nevzorov n'a pas voulu porter son jugement définitif sur Lebed, disant qu'à son avis, Lebed "n'a toujours pas choisi entre le bien et le mal".

À l'automne 1992, l'attitude des communistes et d'une partie des patriotes nationaux envers Lebed a changé du fait qu'il a accusé le cercle restreint du président de la République de Transnistrie, Igor Smirnov, de corruption.

Entrepris grâce à la médiation du colonel Viktor Alksnis une tentative de réconcilier le général avec Smirnov a échoué.

Puis le harcèlement a commencé. Au début de 1993, le journal d'Alexandre Prokhanov, The Day, accusa Lebed de comportement ambivalent lors de la tentative de coup d'État d'août 1991, c'est-à-dire de ne pas avoir respecté l'ordre du Comité d'urgence de l'État. Alksnis lui-même est allé encore plus loin, démystifiant l'importance du rôle de Lebed dans le conflit transnistrien :

Le rôle de Lebed dans le règlement de ce conflit est grandement exagéré. Tout d'abord, à eux-mêmes. Il n'est devenu commandant qu'à l'été 1992. À ce moment-là, la situation s'était stabilisée même sans lui grâce à la résistance héroïque des Pridnestroviens eux-mêmes, et Le cygne n'a fait que consolider le succès de quelqu'un d'autre. Sur ses ordres, l'artillerie a frappé les positions des troupes moldaves et, comme on dit maintenant, Chisinau a été incité à la paix. Bien sûr, le mérite du général était certain, mais après le cessez-le-feu, Lebed a décidé de contrôler la direction de la Transnistrie afin de déjà pacifier Tiraspol. Il avait une instruction claire d'Eltsine : la Transnistrie devrait faire partie de la Moldavie, pas d'indépendance. L'ancien président de la république Smirnov, bien sûr, ne voulait pas cela. Et Lebed a commencé à préparer un coup d'État militaire - il a persuadé les chefs locaux du ministère de l'Intérieur et du KGB de prendre le pouvoir. Mais ils ont annoncé publiquement les propositions de Lebed, il y a eu un scandale, le plan a échoué.

Après cela, Alksnis a personnellement accusé le général de trahir les intérêts de la Russie :

C'était en février 1993 et ​​j'arrivais à Tiraspol en visite privée à l'invitation de Smirnov. J'ai moi-même interrogé Lebed sur la réunion. Nous avons discuté dans la salle de détente, aménagée derrière son bureau. Et je lui ai dit ouvertement que sa position est une trahison du pays. Il a immédiatement sauté, s'est étiré au garde-à-vous de toute sa hauteur (et il n'était pas petit) et a frappé: "J'étais, je suis et je serai un officier, fidèle à mon serment!" Mais il y avait une sorte de répétition dans tout cela, comme s'il ne parlait pas avec le cœur, mais jouait un spectacle.

Je ne veux pas commenter Alksnis ici, mais il devrait avoir honte de ces mots. Le rôle de Lebed était clé dans ces événements.

Dès le premier jour du séjour de Lebed en Pridnestrovié, les services arrière et VOSO ont commencé à fonctionner pleinement. En collaboration avec les autorités de la RMP, l'évacuation et l'hébergement temporaire de la population civile de la ville de Bendery, la nourriture et les soins médicaux pour les réfugiés ont été organisés. Les blessés ont commencé à arriver dans les hôpitaux militaires déployés, les blessés graves ont été envoyés de Tiraspol par avion à Moscou. La guerre a continué...

Le 25 juin, la situation s'est fortement aggravée dans le "nord" - la partie moldave a soumis Dubossary et les villages voisins à de puissants bombardements d'artillerie. Des maisons ont été détruites et de nombreux civils ont été tués. À Grigoriopol, l'un des obus a touché un jardin d'enfants ... Sur ordre du général Lebed, sous le couvert de centaines de cosaques, une batterie de mortiers, quatre installations BM-21 "Grad" et quatre canons automoteurs de 152 mm " 2SZ "Acacia" y ont été transférés en urgence. Le 26 juin, afin d'empêcher la possibilité de regrouper et de transférer les forces des Pridnestroviens à Bendery, des unités de l'armée nationale de Moldova, après une puissante préparation d'artillerie, ont commencé à attaquer les positions sur les têtes de pont Kochier et Kosnitsky. Lebed donne l'ordre d'y envoyer immédiatement un char et deux bataillons de fusiliers motorisés. Apparemment, le sang de Bendery Moldova n'était pas suffisant - sur la tête de pont de Kitskansky, menaçant au-dessus de Tiraspol par le sud, les "Roumains" ont commencé à rassembler des troupes. Là, près de Slobodzeya et de Dnestrovsk, un char et un bataillon de fusiliers motorisés de la 59e division ont été envoyés.

Sur ordre du général Lebed, le bureau du commandant militaire de Tiraspol a commencé à s'engager activement dans la lutte contre la criminalité dans toute la rive gauche - il l'a déjà "compris"! .. Le personnel du bureau du commandant a été considérablement augmenté en raison d'une partie du Les forces de l'ordre de TMR appelées à servir dans l'armée. "J'ai déployé complètement le bureau de ce commandant, j'ai capturé la ville, tous les tirs ont immédiatement cessé, tous les vols ont immédiatement cessé, tous les ivrognes armés ont été détenus et isolés." Pour aider le bureau du commandant, Lebed a donné un bataillon de forces spéciales des Forces aéroportées sous le commandement du colonel Prokopenko - des patrouilles renforcées ont été introduites, toutes les routes menant aux colonies ont été bloquées pendant la journée.

Peu de gens savent que le frère de Lebed, Alexei, a également participé à ces événements.

Cette "opération" - brillamment menée et déjà légendaire dans l'histoire de l'art militaire - était une opération de désinformation de l'ennemi, à qui on a dit qu'il s'agissait d'une riposte au blocus du 300e régiment de parachutistes, encerclé de toutes parts par les troupes moldaves , aux attaques et piquets de grève incessants, et aux rassemblements de nationalistes du PFM près de son poste de contrôle, l'hystérie anti-russe s'est déroulée dans les médias à l'égard de ses militaires. Ici, disent-ils, Lebed Sr. s'est mis d'accord avec son frère pour le sauver, en même temps frappé des deux côtés. Apparemment, après avoir traversé le Dniestr, la 14e armée se déplacera en trois colonnes de chars, et le régiment d'Alexei Lebed, ayant brisé le frêle blocus moldave de toute sa puissance de feu, ira faire une percée en direction de Tiraspol ... Au en même temps, après avoir vaincu avec désinvolture l'armée de Moldavie, ils rétabliront "l'ordre" à Chisinau ...
…Aventure? Ou un déménagement bien calculé ? "Toute mon expérience de vie suggère que le bon aventurisme est un aventurisme profondément pensé" ...
Pour renforcer l'effet de cette "opération", le général Lebed donna l'ordre "secrètement" en trois endroits de commencer la reconnaissance de la traversée du Dniestr. Mais il a été « repéré » depuis la rive droite. Tout comme les chars ont "noté" leur préparation au forçage. Ils croyaient... Oui, comment ! Ce n'est pas pour rien que ce jour-là, avant de s'envoler pour Moscou, Mircea Snegur, effrayé, a annoncé publiquement son intention ... de rejoindre les partisans. Ce à quoi beaucoup ont ri de bon cœur: "J'ai aussi trouvé une sorte de" commandante "Fidel à Codri! ..".

Le 300e régiment aéroporté des forces aéroportées russes s'est vraiment retrouvé dans une situation très difficile - à l'arrière d'un État étranger, voire hostile, faisant la guerre sur la rive gauche de la Transnistrie, où la 14e armée russe est stationnée, de nombreux anciens soviétiques les militaires et leurs familles vivaient.
Se rendant compte qu'il était impossible de s'entendre avec le colonel Lebed, le 15 mai 1992, les éléments d'esprit nationaliste, avec la connivence (et le soutien !) des autorités, assiègent littéralement le 300e régiment. Toutes les sorties étaient jonchées de blocs de fondation, remplis de tracteurs, de camions. Des piquets ont été installés aux points de contrôle. …
Les délégués des piqueteurs ont déclaré dans un formulaire d'ultimatum :
- Nous vous suggérons de quitter le territoire de la Moldavie souveraine dans les 24 heures. Nous vous permettons de n'emporter avec vous que des effets personnels - tous les biens et armes doivent rester sur le territoire du régiment "...
Le commandant et l'ensemble du personnel du régiment ont décidé, premièrement, de continuer à servir dans les forces armées de la Fédération de Russie, deuxièmement, de sauver l'équipement du régiment et de le transporter en Russie, et troisièmement, en aucun cas les nationalistes moldaves ne devraient être autorisé à provoquer sur le territoire adjacent au régiment, des conflits avec les habitants de Chisinau.

Mais la situation s'aggravait chaque jour. Les piqueteurs, se changeant les uns les autres et criant des insultes aux militaires russes, pouvaient à tout moment passer à des actions plus décisives. ... Les piqueteurs, incités par les agitateurs, ont finalement compris qu'il était impossible de prendre les parachutistes à la gorge et ont procédé à des actions décisives en présentant un ultimatum au commandant du régiment : soit vous sortez de Chisinau, soit nous prendrons le territoire du régiment d'assaut. À ce moment critique, Alexeï Ivanovitch est sorti vers les piqueteurs et a annoncé :
- Le territoire du régiment est le territoire russe, et nous le défendrons jusqu'au dernier soldat et officier. Si tu veux, tempête.
... Depuis le matin du 4 juillet, l'artillerie de l'armée travaille sur les têtes de pont Koshnitsky et Kochiersky. Mais ... les canons ont tiré des obus de propagande, "énumérant" de manière dense les positions de l'OPON et de l'armée nationale. Les guerriers agités ont été prévenus - le sens général du texte des tracts, au sens figuré, était le suivant: "ça y est, les petits, la danse est finie" ..., rentrez chez vous si vous ne comprenez pas - c'est sera pire pour vous ! - Pensée...
C'est déjà dans les jours suivants, en interaction avec la 14e armée, l'artillerie de la Pridnestrovié en direction de Kaushan, que la colonne moldave en marche de plus de 500 personnes et deux douzaines de camions et de véhicules blindés a été couverte. En conséquence, le convoi a été partiellement détruit et en grande partie dispersé, de sorte qu'environ 70 personnes sont arrivées à destination - à Bendery. Une colonne d'artillerie a également été détruite en direction de Chisinau, une accumulation d'équipements dans la région de Varnitsa.

Je ne sais pas comment traiter Alksnis après ça. V. Alksnis a déclaré à l'agence Post Factum que "les rumeurs de corruption en Pridnestrovié sont considérablement exagérées" et que les accusations de corruption portées par A. Lebed à la direction de la PMR ne sont pas confirmées, même si, à son avis, "il n'y a pas fumée sans feu." Les autorités locales ont accusé le commandant intervenir dans les affaires intérieures Transnistrie (rappelez-vous).

Chaque samedi, A. Lebed avait une journée d'accueil sur des questions personnelles. Il a accepté tout le monde : les militaires, les membres de leurs familles et la population civile de la RMP. De plus, la population civile espérait plus l'aide d'A. Lebed que l'aide des autorités locales. Il a aidé beaucoup de gens.

La popularité de Lebed a également augmenté parmi les habitants, et plus cette popularité était élevée, plus les autorités locales le craignaient. Au début, ils ont commencé à flirter avec lui, ont essayé de jouer sur ses principes de "souverain". Mais comme la RMP était une république non reconnue, personne ne se tenait au-dessus des dirigeants locaux, et donc ils faisaient ce qu'ils voulaient dans leur patrimoine. Les idées et les slogans sous lesquels ils sont arrivés au pouvoir ont été oubliés, et le processus d'enrichissement personnel et d'indifférence totale envers les personnes qui ont défendu ce pouvoir en 1992 a commencé.

Pour A. Lebed, c'était inacceptable, et il est devenu mal à l'aise et répréhensible pour les autorités locales.

L'origine initiale du conflit entre Lebed et les dirigeants de la République de Transnistrie est née fin 1992. Selon Alexandre Ivanovitch lui-même, le début du conflit a été associé à la détention par l'armée de la 14e armée à la demande du procureur du "commandant de bataillon PMR Nikolai Kostenko", accusé de nombreux crimes graves et associé aux plus hautes autorités de la république. Lors de la détention de Kostenko en juillet 1992, le bataillon de la Garde transnistrienne a été désarmé par des parachutistes. Kostenko lui-même a été arrêté beaucoup plus tard et, dans des circonstances encore obscures, a été tué, et le meurtre a été attribué à des militaires de la 14e armée.
Une autre raison du conflit était le désaccord de la direction de la RMP avec la participation des militaires de la 14e armée à la protection de l'ordre public et à la lutte contre la criminalité dans la région.
Et la troisième raison, et peut-être la plus importante, était la réticence de la direction PMR à signer les actes d'acceptation des armes de la 14e armée, qu'ils ont saisies avant le début du massacre de Bendery et qu'ils n'ont pas rendues après le déploiement. des unités de la 14e armée pendant les hostilités actives.

En décembre 1992, des articles parurent dans la presse concernant un accord confidentiel entre Lebed et le président Smirnov sur le transfert d'une partie des armes et du matériel militaire de la 14e armée en Transnistrie. Le 27 septembre 1992, A. Lebed a nié ces informations dans un discours à la télévision locale, où il les a qualifiés de "non-sens et fabrications".
Selon lui, à ce moment-là, il était dans des "relations extrêmement conflictuelles" avec Smirnov, bien qu'il ait admis "que Smirnov lui avait écrit des notes de pitié, où il lui avait demandé de transférer 139 chars, 650 camions, 124 mortiers".
Lebed a répondu à Smirnov : « J'ai 121 chars au total. Suis-je censé abandonner tous les chars et en avoir 18 de plus. Je lui ai rapidement expliqué que c'était le mien. Le mien est à moi, le vôtre est à nous."

Le 31 octobre 1992 entre Lebed et Smirnov il y a eu un vif échange de vues sur la politique menée par la direction du TMR (Lebed a exprimé son mécontentement face à la "série de vacances", la multiplication des ministères et départements, l'effondrement de la garde) .

En janvier 1993, l'entourage du président I. Smirnov est publiquement accusé de corruption par les leaders de l'opposition Svetlana Miguli et Vladimir Gorbov. S. Migulya et V. Gorbov ont été soutenus par le général A. Lebed, qui a également accusé I. Smirnov d'avoir saboté les négociations sur le règlement des relations entre la RMP et la Moldavie et a suggéré à I. Smirnov de démissionner. Le 5 mars 1993, A. Lebed a fait une déclaration sur les transactions commerciales illégales du ministre de la Sécurité de la RMP Vadim Shevtsov, du premier vice-ministre de l'Intérieur Nikolai Matveev, du chef de la sécurité personnelle du président Valery Gratov et du directeur de la Banque républicaine pridnestrovienne Vyacheslav Zagryadsky.

En 1993, le livre de Lebed est publié, où il parle des "jets" de Pavel Grachev en août 1991, et accuse Eltsine de détruire le pays.

En 1993, la première tentative a été faite pour éliminer complètement A. Lebed de la scène politique et, sous un prétexte plausible, il a été nommé par Grachev au poste de commandant en chef adjoint des forces terrestres pour l'entraînement au combat, bien que le proposition elle-même a été faite comme au passage : « Et s'il mord sur cette proposition ?

N'a pas picoré.

Fin juin 1993, un groupe de députés du peuple de Russie, en visite de travail en RMP, a préparé une lettre adressée au président russe Boris Eltsine et au président du Conseil suprême de la Fédération de Russie R. Khazbulatov, en qu'ils proposaient de « charger le Ministère de la défense, le Bureau du Procureur de la Fédération de Russie avec la participation de députés des Forces armées de la Fédération de Russie de mener enquête sur une activité illégale Commandant de la 14e armée, le lieutenant-général A. Lebed et le commandant de Tiraspol M. Bergman.

Cependant, les femmes de la Pridnestrovié, dirigées par S. Miguley, sont arrivées à Moscou et ont organisé un piquet devant le bâtiment du ministère de la Défense de la Russie, où pendant un mois, elles ont exigé que A. Lebed soit laissé comme commandant du 14e Armée, et lui-même n'a pas accepté de quitter le poste de commandant et n'a pas voulu abandonner le peuple qui l'a cru, et avec qui il a établi la paix sur cette terre.

En septembre 1993, lors des élections partielles, Lebed a été élu député du Conseil suprême de la République moldave pridnestrovienne de Tiraspol, obtenant 87,5% des voix dans la circonscription.

Il est déjà difficile de démêler le tas de mensonges, mais connaissant le personnage de Lebed, je ne doute pas que droit comme un tank, il n'a obéi à personne. Il est possible qu'il ait commencé à se considérer comme le maître de la Transnistrie, voyant l'attitude de ses habitants à son égard. D'une manière ou d'une autre, mais la confrontation avec Smirnov pourrait simplement se transformer en un rejet de rien. S'il l'est, alors je le dois différemment.

Exécution du Parlement

Lors des événements du 21 septembre au 4 octobre 1993, Alexander Rutskoi s'est tourné vers Lebed pour obtenir son soutien et lui a proposé le poste de ministre de la Défense.

Je pense que Lebed, qui connaissait Rutskoi depuis les événements de 1991, et "appréciait" également les révélations de Prokhanov et d'Alksnis dans son discours, pouvait difficilement accepter cette proposition. Sur quoi pouvaient compter les députés, quelques mois plus tôt griffonnant des dénonciations de ses "activités illégales" ?

S'exprimant sur la télévision câblée de Tiraspol le 2 octobre, Lebed a déclaré que les partisans du président et "l'équipe de Rutskoy et Khasbulatov" l'avaient invité à venir à Moscou, mais qu'il n'avait pas l'intention de participer "à ces affrontements", car il estime que le l'armée dans de tels cas devrait rester neutre. Il a appelé le meilleur moyen de sortir de la situation actuelle les réélections simultanées des deux branches du pouvoir et la création d'un petit parlement professionnel - c'est-à-dire comme s'il rejoignait "l'option zéro" de Zorkin - Volsky - Yegor Yakovlev.

Le représentant d'Eltsine a suggéré que A. Lebed lance un appel au peuple et aux Forces armées de Russie pour soutenir B. Eltsine. Lebed a répondu qu'il n'était que le commandant de l'armée et qu'il n'était pas de la compétence du commandant de l'armée de s'adresser au peuple.

Plus tard, il a qualifié son successeur au poste de commandant de la 14e armée, le général Valery Yevnevich, de "bourreau" pour sa participation active à la prise de la Maison Blanche. Cependant, immédiatement après la prise de la Maison Blanche par les troupes fidèles à Eltsine, le 5 octobre 1993, le général Lebed est arrivé chez le président du Conseil suprême de Transnistrie Grigory Marakutse et a demandé des excuses à la Russie. pour ingérence dans ses affaires intérieures- l'envoi de volontaires pour aider Rutskoi et Khasbulatov. Quelqu'un a alors appelé cela l'exécution d'une commande de Moscou, mais il est bien évident qu'il s'agit d'une réponse à une déclaration similaire de Smirnov après une rencontre avec Alksnis.

Les autorités locales ont en effet envoyé un groupe de militaires armés du bataillon spécial de la police du Dniestr à Moscou pour aider le Soviet suprême assiégé à la Maison Blanche, cependant, après qu'Eltsine ait tiré sur le Soviet suprême avec des chars, les autorités pridnestroviennes ont abandonné les personnes qu'elles avaient envoyées à Moscou.

V. Shevtsov, ministre de la Sécurité d'État, et G. Marakutsa, président du Conseil suprême de la RMP, lors de la session du Conseil suprême, ont obstinément tenté de prouver que personne n'avait été envoyé nulle part.

En réponse, Lebed a présenté un enregistrement vidéo des événements qui se sont déroulés à Moscou près de la Maison Blanche, de la tour de télévision d'Ostankino, et des officiers du bataillon du Dniestr avec des armes à la main étaient clairement visibles sur le film. Vendetta, donc vendetta.

Pour enquêter sur ces événements, le président de la RMP I. Smirnov a nommé une commission présidée par Kirichenko, qui, au cours de ses travaux, a "révélé" que les officiers montrés sont partis en vacances du 25 septembre au 10 octobre 1993 et ​​sont tous partis à l'amiable pour Moscou ou ses environs .

Naturellement, la commission n'a trouvé aucun crime et toute l'histoire est tombée dans l'oubli. Il n'y avait tout simplement pas de coupables. Après un certain temps, Kirichenko est mort dans des circonstances mystérieuses.

Le 14 octobre 1993, lors de la session du Conseil suprême de Transnistrie, convoquée à l'initiative de Lebed, il tente de forcer la démission des ministres du « pouvoir » « pour leur implication dans les événements de Moscou ». Lorsque cela a échoué, il a démissionné de son poste de député de la Cour suprême en signe de protestation. Lebed n'a été député que pendant un mois.

Je pense qu'il n'y a pas ici de contradiction avec la position déclarée de neutralité. Il a condamné tous ceux qui y ont participé des deux côtés. Mais il y a une autre circonstance. Moscou était bien au courant de la participation des Pridnestroviens armés aux événements d'octobre aux côtés de Rutskoi, et le Kremlin en a accusé Lebed. Il est clair que le Kremlin était également très ennuyé par Smirnov, mais surtout par Lebed, qui a permis que cela se produise. Ils ne pouvaient pas non plus lui pardonner sa neutralité déclarée. L'indépendance du général a commencé à irriter beaucoup, tandis que d'autres ont essayé de seller le général.

L'exécution ne peut être pardonnée

À l'automne 1993, Alexander Ivanovich a accusé le ministre de la Sécurité d'État V. Shevtsov et le procureur de la RMP B. Luchik de corruption et d'abus de pouvoir et a déclaré que les autorités transnistriennes transféraient illégalement des devises aux banques autrichiennes. La présence de comptes en devises de la RMP dans ces pays a ensuite été confirmée par le président de la Banque républicaine de Transnistrie, V. Zagryadsky, s'exprimant le 19 décembre 1993 à la télévision locale.

En janvier 1994, Smirnov, en réponse, a accusé le général A. Lebed de préparer un coup d'État en RMP et a publié un décret sur l'introduction d'une situation spéciale (A. Lebed a qualifié ces accusations de "conneries", selon le général , les dirigeants de la RMP, "impliqués dans des abus, essayant de rejeter la responsabilité de leurs propres erreurs de calcul et de la détérioration de la situation économique sur l'armée russe").

Il s'avère maintenant que Lebed avait tout à fait raison à propos de Smirnov :
Les traces du fugitif Oleg Smirnov retrouvées en Ukraine

Depuis 1994-1995, "l'opposition patriotique irréconciliable" à Moscou accuse Lebed de comploter avec la "nouvelle bourgeoisie" du RTM, mécontente du parcours indépendantiste du président Smirnov.
Cependant, la querelle avec Smirnov n'affecte pas la popularité de Lebed en Transnistrie même.
Lebed appelle la PMR elle-même une "république bananière" ...

Ils ont décidé de creuser dans Lebed de l'autre côté. De Grachev, qui est clairement mécontent de la popularité de Lebed.

Des demandes sont écrites à Moscou dans diverses instances pour retirer A. Lebed de la Pridnestrovié.
Un pèlerinage à la 14e armée de diverses commissions commence afin de trouver des saletés sur son commandant.

Le contre-espionnage de la 14e armée et les services spéciaux de la PMR organisent une série de provocations contre A. Lebed. Mais toutes les tentatives de discréditer le commandant ne réussissent pas.

Le 25 juin 1994, au quartier général de la 14e armée, une rencontre a eu lieu entre le directeur du FSB de Russie, le lieutenant général Sergueï Stepachine et le chef du ministère de la Sécurité nationale de la Moldavie, le général de brigade Vasily Kalmoy, avec Alexander Lebed. Peu de temps après cette réunion de deux heures, le chef du département spécial de l'armée, le colonel Nikolai Zlygostev, qui a frappé Lebed à Moscou, a été transféré en Russie pour un service ultérieur.

En juillet, une deuxième tentative a été faite pour retirer A. Lebed de la 14e armée et pour liquider l'armée elle-même.

Le 19 juillet 1994, A. Lebed a été envoyé en vacances et le 3 août, le commandant en chef adjoint des forces terrestres, le colonel général E. Vorobyov, est arrivé à Tiraspol avec une directive de l'état-major général du 22 juillet. . « L'administration de la 14e armée doit être dissoute d'ici le 1er septembre. Avant le 10 août, soumettez des listes d'officiers souhaitant prendre leur retraite ou être transférés en Russie. L'autorité de commander le groupe est attribuée au commandant de la 59e division de fusiliers motorisés.

A. Lebed a interrompu ses vacances, est retourné à Tiraspol et a officiellement annoncé qu'il avait assumé les fonctions de commandant de l'armée et a déclaré aux journalistes que «je considère la dissolution du commandement de l'armée comme un crime. Je prévois tout le gâchis qui va commencer ici. J'ai accepté que l'armée s'effondre. Je l'ai construit brique par brique pendant trois ans. Maintenant, je suis invité à prendre un marteau et à tout briser en éclats à grande échelle. Je ne détruirai pas ce que j'ai créé. Rien n'est décidé ici, pas un seul échelon n'est parti, rien n'a été réduit, les gens sont restés, le matériel est resté, les munitions sont restées, et ceux qui peuvent, doivent et doivent le faire sont dispersés. C'est absolument sans précédent. Le groupe de forces occidental a été retiré. Qui a été le dernier à partir ? Bourlakov. C'est logique. Ils ont tout remis, vendu, signé l'acte, remis les documents aux archives, puis ils s'en vont. Ici, la logique vise à l'overclocking, à créer le chaos - et rien d'autre.

A. Lebed se voit à nouveau proposer un poste avec promotion, commandant des forces de maintien de la paix au Tadjikistan, et à nouveau il refuse. Concernant le Tadjikistan, le général a déclaré à Grachev qu'il ne comprenait pas pourquoi il devrait "battre la moitié des Tadjiks à la demande de l'autre", ajoutant qu'"ils ne m'ont rien fait de mal".

Le ministre de la Défense, bien sûr, a compris qu'il s'agissait d'une émeute - mais il ne pouvait tout simplement pas expulser le subordonné obstiné. En Russie, le général brutal n'était pas moins populaire. Selon diverses rumeurs, dans la période de 1992 à 1995. Lebed s'est vu offrir huit postes, allant du commandant des forces aéroportées au groupe des forces occidentales.

Après la signature en août 1994 de l'accord russo-moldave sur le retrait des troupes russes du territoire de la Moldavie dans un délai de trois ans, Lebed est convoqué à Moscou pour un entretien confidentiel avec le ministre de la Défense Pavel Gratchev (la question du remplacement de Lebed comme commandant de la 14e armée et le transférant à un autre poste). Après la réunion, Grachev a annoncé que Lebed resterait en Transnistrie.

En octobre 1994, le ministre de la Défense Pavel Gratchev charge son adjoint, le colonel général Matvey Burlakov (contre qui les accusations de corruption sont renouvelées) d'inspecter la 14e armée. Ayant reçu des nouvelles de cela, Lebed s'est vivement opposé à une telle inspection, qualifiant Burlakov "d'escroc banal pour lequel tous les procureurs de Russie pleurent". Quelques jours plus tard, le président Eltsine a démis Burlakov de ses fonctions de vice-ministre dans l'attente d'une enquête sur les allégations portées contre lui.

Cependant, le bureaucrate expérimenté Grachev a toujours dominé le général.

Tchétchénie

Lebed a qualifié l'entrée de troupes en Tchétchénie en décembre 1994 de "non-sens et de stupidité", et a déclaré que le personnel militaire de la 14e armée "en aucun cas" ne participerait aux hostilités en Tchétchénie. Interrogé sur la possibilité de passer à la direction du ministère de la Défense et de diriger l'opération dans le Caucase du Nord, il a répondu que "si nous parlons du retrait des troupes russes de Tchétchénie, alors je suis prêt à diriger cette opération. "

A. Lebed dresse un bilan très pointu des actions du centre fédéral en Tchétchénie. "Le conflit tchétchène ne peut être résolu que par des négociations diplomatiques", a-t-il déclaré lors d'un entretien téléphonique depuis son quartier général à Tiraspol. En Tchétchénie, la version afghane est répétée un à un. Nous risquons de déclencher une guerre avec tout le monde islamique. Des soldats seuls peuvent brûler sans cesse nos véhicules blindés, détruire des soldats d'un seul coup. En Tchétchénie, nous avons marché sur le même râteau qu'en Afghanistan, et c'est très triste. Un Grozny bien fortifié avec une grande quantité de réserves est capable de fournir une résistance sérieuse et à long terme.

Lebed a rappelé que le général Dudayev de l'armée soviétique commandait une division de bombardiers stratégiques capables de faire la guerre à l'échelle continentale, et que "les imbéciles n'étaient pas nommés" à de tels postes.

Il a expliqué de manière populaire à quoi pourraient mener de telles actions non professionnelles de la part du centre fédéral. « Il m'est difficile de comprendre comment et ce que le ministre de la Défense voulait gagner. Mais nous avons beaucoup perdu. Le principal secret militaire russe est devenu connu du monde entier: la réforme de nos forces armées sous la direction du "meilleur ministre de la Défense de tous les temps et de tous les peuples" s'est soldée par leur échec complet. Il est étrange et amer de se rendre compte que la Russie n'a plus d'armée, mais seulement des formations militaires amusantes et capables de peu. C'est étonnant, mais c'est vrai, en Tchétchénie, toutes les erreurs commises par les troupes soviétiques en Afghanistan se sont répétées. Mépris total des spécificités locales et des conditions locales, nationales, religieuses et autres. On a l'impression qu'absolument personne dans l'état-major russe n'a été impliqué dans la planification de cette opération militaire, tout a commencé en russe au hasard. Et ce n'est pas étonnant : ces dernières années, le ministère de la Défense a principalement retiré ses troupes sur Mercedes et a complètement oublié comment les faire venir sur des véhicules standards.

A. Lebed s'est permis de critiquer le ministère de la Défense pour l'effondrement de l'armée, pour avoir envoyé des soldats sans formation en Tchétchénie. Des «faucons» du ministère de la Défense, du gouvernement et de la Douma d'État de la Fédération de Russie ont immédiatement pris les armes contre lui.

En janvier 1995, A. Lebed a proposé de diriger personnellement un régiment d'enfants de membres du gouvernement, de députés de la Douma d'État et de rétablir l'ordre à Grozny.

Le cygne se moquait déjà tout simplement. Tout cela ne pouvait pas durer indéfiniment. Une telle insolence ne pouvait plus être tolérée.

Dans le 95e, lorsque sa confrontation avec Pavel Grachev atteint "le plus indulgent", et diverses commissions de la Douma, à la suggestion du ministère moldave des Affaires étrangères, que "les activités du général Lebed menacent la stabilité dans les régions orientales de la Moldavie et le bon relations entre nos pays », se chargera avec zèle « d'enquêter sur les activités illégales du commandant de la 14e armée, le lieutenant-général Alexander Lebed et du commandant de Tiraspol, le colonel Mikhail Bergman », accusant « l'ingérence de l'armée russe dans le affaires intérieures d'autres États » (auquel, soit dit en passant, Lebed répondra: «Ceux qui me considèrent sur cette terre comme un étranger - juste des idiots. Ils réussiront à venir à moi avec un interprète du russe vers le russe») - Boris Eltsine le renverra de l'armée ...

En avril 1995, l'état-major général publie une nouvelle directive (directive du ministère de la Défense de la Fédération de Russie du 18 avril 1995 n ° 314/2/0296), dans laquelle la 14e armée est renommée Groupe opérationnel des forces russes en la région transnistrienne de la République de Moldavie et la direction de la 14 e armée, et le poste de commandant de l'armée est en cours de liquidation.

Conformément à cette directive, l'administration de l'armée a été réduite de moitié, tous les postes du nouvel État ont été réduits de trois ou quatre grades et, en conséquence, les salaires officiels ont été réduits en fonction de ces grades.

La directive du ministère de la Défense a poussé les soldats de l'armée à démissionner en vertu de cette directive, car si vous restez dans l'armée, à l'avenir (dans 3-4 ans), vous serez renvoyé d'un poste inférieur et, par conséquent, avec un retraite plus faible.

Lebed critique à nouveau le ministère de la Défense et déclare qu'il ne servira pas dans l'armée, qui est commandée par le ministre de la Défense, que vous méprisez, et le commandant suprême, en qui vous n'avez pas confiance.

Il rédige un rapport adressé au président de la Russie B. Eltsine (en tant que commandant suprême en chef) selon lequel cette directive a été rédigée sans analyse approfondie et en tenant compte des conséquences pouvant survenir à la suite d'une réduction du commandement de l'armée, cependant, le rapport n'a pas atteint Eltsine, parce que. il a été intercepté dans l'administration présidentielle.

Fin mai 1995, une commission est arrivée à Tiraspol sous la direction de l'inspecteur militaire en chef, le colonel général K. Kobets, afin de vérifier le niveau de formation au combat et de formation sur le terrain du personnel, et sur la base des résultats du contrôle , la commission a été contrainte de déclarer un très haut niveau d'entraînement au combat des unités et sous-unités de la 14e armée.

A. Lebed critique à nouveau la décision du ministre de la Défense d'abolir l'administration de l'armée et déclare qu'il ne détruira pas de ses propres mains ce qu'il a lui-même créé.

1er juin Lebed rédige à nouveau un rapport adressé au président de la Russie B. N. Eltsine. Ce rapport a été personnellement porté par le chef du 6e département de l'armée, le colonel Serebryakov S.I., et avec l'aide de l'ancien chef du renseignement de la 14e armée, le colonel Kharlamov S.F., le transfère à la salle de réception de B. Eltsine.

Début juin, A. Lebed est convoqué à Moscou au ministère de la Défense. Tout d'abord, il a été reçu par le commandant en chef des forces terrestres, le colonel général V. M. Semyonov.

Après une longue conversation entre Lebed et Semyonov, ce dernier a refusé de signer le rapport du commandant de la 14e armée sur son limogeage. Ensuite, Lebed s'est rendu chez le chef d'état-major général, M. Kolesnikov, où il lui a été demandé soit d'écrire une lettre de démission, soit de suivre la directive de l'état-major général d'éliminer le commandement de l'armée.

A. Lebed a choisi le renvoi :

Je suis content de servir, mais je ne suis pas fait pour être des laquais

P. Grachev a immédiatement signé le rapport. Dans tout pays civilisé, y compris la Russie, il existe une loi selon laquelle pas un seul adjudant, officier, et plus encore un général, ne peut être renvoyé de l'armée sans la conclusion d'une commission médicale militaire, une conversation préliminaire avec la personne renvoyée de son supérieur immédiat. Mais c'est dans un pays civilisé et dans les forces armées normales, mais pas en Russie. Personne n'a parlé à Lebed et il n'a pas réussi le VVK. Il a été purement et simplement limogé, sans même une déclaration de gratitude sur l'ordre du ministre de la Défense.

Le 14 juin 1995, B. Eltsine a signé un décret sur le renvoi d'A. I. Lebed des forces armées.

Yevnevich a été nommé commandant de la 14e armée, qui a participé à l'exécution de la Maison Blanche en 1993, et que Lebed appellerait le «bourreau».

L'arrivée de V. Evnevich a commencé par le blocage de l'aérodrome par les femmes de Transnistrie, ce qui a conduit à l'atterrissage de l'avion à Limansky.

À l'arrivée de V. Evnevich à Tiraspol, Lebed a démissionné de son poste pendant la journée et le téléphone a été instantanément éteint dans l'hôtel, et les femmes ont fermé Yevnevich dans la chambre d'hôtel, s'appuyant à la porte de la chambre avec un canapé, et ont fait pas les laisser sortir jusqu'à ce que Lebed leur demande de laisser sortir Evnevitch.

Cela a mis fin à la carrière militaire de Lebed, mais a commencé une carrière politique.

Mais plus à ce sujet plus tard dans la deuxième partie de notre histoire "Général Lebed. Partie 2. Traître".

Alexander Lebed est un militaire et homme politique russe. Le général a visité la guerre en Afghanistan, a participé aux événements de 1991, a personnellement signé les accords de Khasavyurt et, en tant que gouverneur du territoire de Krasnoïarsk, s'est battu désespérément contre le banditisme, la corruption et l'ivresse des habitants. Une fois dans sa jeunesse, il rêvait d'une carrière de pilote, mais c'est le ciel qui l'a tué.

Enfance et jeunesse

Alexandre Ivanovitch est né dans une famille de travailleurs à Novotcherkassk (région de Rostov). Le père, originaire d'Ukraine, a passé deux ans dans le camp pour deux retards de 5 minutes au travail, a traversé la Grande Guerre patriotique. En temps de paix, étant un excellent contremaître automobile, peintre et charpentier, il a donné des leçons de travail aux écoliers. Maman a travaillé toute sa vie au bureau de télégraphe local.

À l'âge de 5 ans, Sasha avait un frère cadet Alexei, qui à l'avenir a également fait une carrière de militaire et d'homme politique. Alexandre depuis sa jeunesse était ami avec le sport, aimait la boxe et jouait aux échecs avec brio. Lui aussi rêvait du ciel, il allait devenir pilote. Après l'école, il m'a surpris par sa fidélité à son rêve - pendant trois années consécutives, il a obstinément tenté de conquérir le comité de sélection de l'école de pilotage Armavir.

Cependant, le jeune homme a été rejeté à chaque fois par les médecins de l'établissement d'enseignement - en position assise, il a dépassé les normes de croissance autorisées. Entre les admissions, il gagnait de l'argent en tant que chargeur dans un magasin. Et puis il est devenu étudiant à l'Université polytechnique et a travaillé pendant un an comme broyeur dans une usine de sa ville natale.

Service militaire

Dans la tirelire d'un homme se trouvent plusieurs certificats d'études. Le désir de devenir pilote s'est traduit par une carrière militaire. Lebed s'est assis au bureau de l'école aéroportée de Ryazan, où il est resté plus tard aux commandes d'un peloton d'entraînement et d'une compagnie. Un autre diplôme, et avec mention, qu'il a reçu à l'Académie militaire. Frunze.

Alexander Ivanovich a traversé la guerre afghane en tant que commandant de bataillon de parachutistes, où il a même reçu un choc d'obus. Dans les années 1980, il élargit son palmarès avec les grades de commandant et son adjoint des régiments aéroportés de Riazan, Kostroma et Pskov. Et avant la perestroïka, il a participé à la répression des émeutes contre le régime soviétique qui ont éclaté en Azerbaïdjan et en Géorgie. En 1990, Lebed accède au rang de général de division.

Lors du coup d'État d'août 1991, l'homme était le commandant adjoint des forces aéroportées et a participé directement aux événements historiques - avec les parachutistes de Toula, il a assiégé le bâtiment du Conseil suprême de la RSFSR. Cependant, pas même un jour ne s'était écoulé avant que Lebed ne rejoigne ses compagnons d'armes.

Après cela, Alexandre Ivanovitch a dirigé la liquidation du conflit armé en Transnistrie pendant trois ans, essayant de sauver l'armée et les armes du ministère russe de la Défense. Et en 1995, ils ont mis fin à la carrière militaire, après avoir déjà renvoyé le lieutenant général dans la réserve. Lebed lui-même a déposé un rapport, en désaccord avec l'idée de réorganiser les troupes. Le parachutiste s'est réservé le droit de porter un uniforme militaire et a ouvert la porte à la grande politique.

Politique

À la fin de 1995, un ancien communiste, membre du parti, siégeait déjà à la présidence d'un député de la Douma d'État de la circonscription de Toula et, un mois plus tard, il annonçait sa propre candidature aux élections présidentielles.

Le succès a accompagné Alexander Ivanovich - selon les résultats du premier tour, il s'est classé parmi les trois premiers, obtenant près de 15% des voix. Mais dans un deuxième temps, il a exprimé son soutien à Eltsine en échange du poste de secrétaire du Conseil de sécurité russe, tout en recevant des "pouvoirs spéciaux". Le statut d'assistant du président pour la sécurité nationale a été ajouté au poste.

Dans un nouveau rôle, Alexander Lebed a participé à l'élaboration des accords de Khasavyurt - dans les documents réglementant les relations entre la Fédération de Russie et la Tchétchénie et la cessation des hostilités sur les terres tchétchènes, il y a aussi sa signature. En automne, un terrible scandale politique éclate. À la suggestion du ministre de l'Intérieur Anatoly Kulikov, le militaire a été faussement accusé d'avoir préparé un coup d'État militaire et renvoyé.

En 1998, la biographie politique de Lebed a été complétée par le poste de gouverneur du territoire de Krasnoïarsk. 59% de la population a voté en sa faveur. Les élections ont eu lieu avec des scandales très médiatisés - ils ont constaté de nombreuses violations de la part des candidats au poste, même quelques affaires pénales ont été ouvertes.

Le nouveau gouverneur a pris la direction de la région au début de l'été et s'est immédiatement disputé avec le dirigeant de l'usine de nickel de Norilsk, qui ne versait qu'un tiers des impôts au budget régional. L'usine se trouvait en fait sur les terres de la région, mais la Norilsk Mining Company était enregistrée à Taimyr, qui prélevait la part du lion des impôts. Pour éliminer l'injustice, Alexandre Ivanovitch n'avait pas assez d'autorité.

Le chef de la région a tenté d'appliquer des mesures radicales à un certain nombre de problèmes. Le général a limité la vente d'alcool, annoncé un report des salaires des employés de l'administration régionale jusqu'à ce que le problème des dettes envers les représentants du secteur public soit résolu, est entré en conflit avec les entreprises, condamnant les entrepreneurs pour liens criminels avec des bandits.

Alexander Lebed avait sa propre vision de la gestion de l'État et des régions. L'homme croyait que l'essentiel des revenus des régions devait rester «à la maison», les problèmes économiques ne devaient être résolus que par les locaux, sinon ce serait impossible, car la Russie est trop grande. Le cygne a mentionné une blague célèbre :

"Jusqu'à ce que le signal de la tête du dinosaure atteigne la queue, il doit être tourné dans la direction opposée, et il n'y a pas de retour du tout."

Les gens traitaient Lebed différemment. Quelqu'un l'a vivement critiqué, l'accusant d'ignorance des problèmes locaux, car l'équipe du gouverneur était principalement composée de Moscovites. D'autres ont apprécié la contribution au développement de leur terre natale, car pendant la crise économique, lorsque les régions voisines ont connu un terrible déclin, le territoire de Krasnoïarsk se sentait bien dans leur contexte.

Vie privée

Alexander Ivanovich a rencontré sa future épouse, professeur de mathématiques de formation, lorsqu'il travaillait comme broyeur dans une usine. Après quatre ans de rencontres, en 1971, Inna Aleksandrovna a accepté d'épouser un jeune homme.

Trois enfants sont nés dans la famille. Le fils aîné Sasha est diplômé de l'Université polytechnique de Tula et a consacré sa vie au domaine de la cybernétique. Sa fille Ekaterina est également diplômée de cette université, mariée à un militaire. Le plus jeune fils, Ivan, a étudié à l'Université technique d'État de Moscou. Bauman. Les enfants ont donné à leurs parents trois petits-enfants.

Alexander Lebed était connu comme un partisan d'un mode de vie sain, depuis 1993, il a complètement abandonné l'alcool. Il a plaisanté en disant qu'il était maintenant la seule personne fondamentalement sobre du pays. Chaque jour, l'homme allait courir et en hiver, il faisait du ski. Pendant son temps libre, il aimait s'asseoir en silence avec un livre, il préférait les classiques de la littérature russe - il aimait les œuvres de et.

Oui, et Alexandre Ivanovitch lui-même s'est essayé à l'écriture. Deux livres sont sortis de sa plume - "C'est une honte pour l'État" et "L'idéologie du bon sens".

En novembre 1996, Lebed s'est rendu en Amérique et s'y est lié d'amitié. Les hommes sont restés en contact jusqu'à la mort du général. L'acteur est même venu dans le territoire de Krasnoïarsk pour soutenir un ami lors des élections.

La mort

28 avril 2002 - date du décès d'Alexander Lebed. Le général s'est envolé pour la présentation de la piste de ski nouvellement construite. Un hélicoptère avec le gouverneur et des membres de l'administration du territoire de Krasnoïarsk s'est écrasé près du village d'Aradan, heurtant une ligne électrique.

Le blâme pour la tragédie a été attribué à l'équipage inexpérimenté du Mi-8. Cependant, il y avait de la place pour d'autres hypothèses. L'un d'eux - plusieurs grammes d'explosifs étaient attachés aux pales de l'hélice de l'hélicoptère.

La veuve du général décédé a présenté ses condoléances à l'ensemble du sommet du gouvernement, depuis et jusqu'au ministre de la Défense. Alexander Lebed repose dans la capitale de la Russie au cimetière de Novodievitchi.

Récompenses

• Ordre du Drapeau Rouge
• Ordre de l'Etoile Rouge
• Deux ordres "Pour le service à la patrie dans les forces armées de l'URSS"
• Ordre de Souvorov
• Aigle bicéphale doré avec diamants (la plus haute distinction de l'Académie russe des arts)

Message de devis

Alexandre Ivanovitch Lebed est né en 1950 dans la région de Rostov, dans une famille ouvrière. Après avoir été diplômé de l'école, après avoir travaillé dans une usine, il entre en 1969 à l'école supérieure aéroportée de Ryazan. Après avoir obtenu son diplôme universitaire, il y a servi en tant que commandant d'un peloton d'entraînement, une compagnie.

Après avoir participé aux événements afghans en 1981-1982, il entre à l'Académie militaire. M.V. Frunze et diplômé avec mention en 1985. Il a été nommé commandant adjoint du régiment de parachutistes, puis commandant du régiment de parachutistes à Kostroma. En 1986-1988, il était le commandant adjoint de la division aéroportée à Pskov, depuis 1988, il était le commandant de la division aéroportée de Tula.

En 1990, Lebed a reçu le grade de général de division, la même année, il a été élu délégué au XXVIII Congrès du PCUS et au congrès fondateur du Parti communiste russe, puis membre du Comité central du RCP. En février 1991, il est nommé commandant adjoint des Forces aéroportées pour l'entraînement au combat et les universités. Participé à Moscou, empêchant l'effusion de sang. En juin 1992, il arrive à Tiraspol pour éliminer le conflit armé dans la région.


En juin 1995, avec le grade de lieutenant général, Alexander Lebed est transféré dans la réserve et, en décembre de la même année, il est élu à la Douma d'État.

En 1996, lors de la campagne électorale présidentielle en tant que candidat à la présidence de la Russie, en tant que candidat indépendant, il a pris la troisième place, obtenant 14,7% des voix.

En juin 1996, il est nommé secrétaire du Conseil de sécurité et assistant du président de la Fédération de Russie pour la sécurité nationale. Alors qu'il était secrétaire du Conseil de sécurité, Lebed a signé les accords de Khasavyurt avec Aslan Maskhadov sur le «problème tchétchène», étant le représentant plénipotentiaire du président de la Fédération de Russie en République tchétchène.

En mai 1998, Alexandre Ivanovitch a été élu gouverneur du territoire de Krasnoïarsk. En tant que gouverneur, il était connu pour ses déclarations bruyantes sur la situation dans la région et le pays dans son ensemble. Au sein de la population, il reçut le surnom de "Gouverneur général".

Alexander Ivanovich Lebed est décédé en 2002 dans un accident d'avion - un hélicoptère s'est écrasé, dans lequel il a volé avec le personnel administratif pour ouvrir une nouvelle piste de ski.

Lebed Alexandre Ivanovitch

président du mouvement social panrusse
"Honneur et patrie" et le Parti républicain du peuple russe, ancien secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie
Pour la deuxième fois dans notre mémoire, une personnalité politique, à qui Panorama a envoyé une biographie pour vérification, envoie des commentaires détaillés indiquant que la personne impliquée a lu attentivement la biographie. Une lettre du vice-président Rutskoi, reçue par les rédacteurs en 1992, n'a été publiée que dans le journal éditorial interne Sokol Pribylovsky (diffusion 1 exemplaire).

Né le 20 avril 1950 à Novotcherkassk, région de Rostov, dans une famille ouvrière, russe. Le jeune frère d'Oleksandr Lebed, Aleksey, est enregistré dans le passeport en tant qu'Ukrainien, après son père.
Père, Lebed Ivan Andreevich, un ouvrier, en 1937, il a été condamné à 5 ans de prison pour deux retards de 5 minutes au travail, a passé 2 ans dans un camp, avec le déclenchement de la guerre avec la Finlande en 1939, il s'est retrouvé dans un pénitencier bataillon du camp, a participé à une percée de la ligne Mannerheim, puis a servi dans l'armée tout au long de la guerre et a été démobilisé en 1947. Il meurt en 1978 des suites de blessures reçues au front. Mère, Ekaterina Grigorievna - Don Cossack, vit à Novotcherkassk. L'une des impressions fortes de l'enfance d'A. Lebed a été l'exécution d'une manifestation à Novotcherkassk le 2 juin 1962.
Après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires en 1967, il a demandé au bureau d'enregistrement et d'enrôlement militaire de s'inscrire à l'école de pilotage de Kachinsky, mais n'a pas réussi la commission médicale. Pendant un an, il a travaillé comme broyeur à l'usine d'aimants permanents de Novotcherkassk (où il a rencontré sa future épouse - à l'époque secrétaire de l'organisation Komsomol de son atelier). Après des échecs répétés à l'école Kachinsky (n'a pas réussi en termes de "croissance en position assise") et une tentative infructueuse d'entrer à l'école d'aviation Armavir, il a travaillé pendant un an comme chargeur à l'épicerie centrale de Novotcherkassk.
C'est vrai - "meuleuse". Le livre est également faux.

À l'été 1970, après un nouvel échec à l'école d'aviation d'Armavir, il entre à l'école de commandement aéroporté de Riazan.
Il est entré à l'école à l'été 1969, après 3 tentatives infructueuses d'entrer à l'école de pilotage (la raison était un nez cassé)

Il est entré à l'école en 1972 dans le PCUS.
Il est diplômé de l'université en 1973 et y a servi jusqu'en 1981 - d'abord comme commandant de peloton, puis comme commandant de compagnie. Pavel Grachev était son supérieur immédiat (d'abord en tant que commandant de compagnie, puis en tant que commandant de bataillon). Avec P. Grachev, il vivait dans la même chambre dans l'hôtel d'un officier.
Le sergent principal du lieutenant Grachev, Lebed, était le commandant adjoint du peloton ; dans la compagnie du lieutenant principal Grachev, le lieutenant Lebed commandait un peloton. Ils vivaient dans la même pièce avec Grachev que lorsqu'ils sont allés au centre de formation Seltsy pendant 2-3 semaines.

De novembre 1981 à juillet 1982 - commandant du premier bataillon du 345e régiment aéroporté séparé en Afghanistan. En Afghanistan, il a également servi pendant un certain temps sous le commandement de P. Grachev.
En juillet 1982, il entre à l'Académie militaire de Frunze, dont il sort diplômé avec mention en 1985.
Après l'Académie, il a servi en 1985-86 à Kostroma - d'abord comme commandant adjoint d'un régiment aéroporté, puis comme commandant de régiment. De 1986 à 1988, il a été commandant adjoint d'une division aéroportée à Pskov. En 1988, il reçut sous son commandement la division aéroportée de Tula, dont il resta aux commandes jusqu'en 1991.
Il a été commandant adjoint du régiment à Ryazan de juin à septembre 1985, a commandé le régiment à Kostroma de septembre 1985 à décembre 1986, commandant adjoint (commandant - de l'armée et au-dessus!) De la division était à Pskov de décembre 1986 à mars 1988. Il a commandé la division à Tula de mars 1988 à février 1991. De février 1991 à juin 1992 - Commandant adjoint des Forces aéroportées pour l'entraînement au combat et les universités.

En 1988-91, la division Tula a été envoyée à plusieurs reprises pour apaiser les troubles et les rébellions dans les "points chauds". En novembre 1988, Lebed s'est rendu avec la division à Bakou, où les pogroms arméniens ont commencé après le Haut-Karabakh, et en avril 1989, il a été envoyé en Géorgie.
Le 9 avril 1989, lorsqu'une manifestation est dispersée à Tbilissi sur la place devant la Maison du Gouvernement, accompagnée de blessés, Lebed se trouve à l'aéroport de Tbilissi (parti de Tula le 8 avril), il entre dans la ville avec son convoi le la nuit du 10 avril - c'est-à-dire directement en dispersion n'a pas participé au rassemblement.
Les événements sur la place devant la maison du gouvernement ont eu lieu dans la nuit du 8 au 9 avril, j'ai atterri à Tbilissi avec les premières divisions de la division vers 21 heures le 9 avril.

Il estime que les victimes sur la place ne doivent pas être imputées au régiment de parachutistes (345e "Bagram-Afghan" - le même dans lequel Lebed commandait le bataillon en 1981-82 en Afghanistan) et non au général Igor Rodionov, qui ne s'est pas dispersé la manifestation, à cette époque - Le commandant du district militaire transcaucasien (qui s'est opposé à l'utilisation de troupes) et la direction du parti de Géorgie. Selon Lebed, le 9 avril 1989, il n'y a pas eu d'opération délibérée pour dégager la place des manifestants : le but de l'attaque des parachutistes n'était censé être que des camions avec des pierres que les manifestants lançaient sur les soldats, mais en conséquence "une panique s'est levé sur la place enflammée de passions », une bousculade au cours de laquelle « 18 personnes sont mortes, dont 16 femmes âgées de 16 à 71 ans. (Le général Rodionov lui-même, s'exprimant au Congrès des députés du peuple de l'URSS, n'a pas nié qu'il y avait un ordre de dégager la place - il a seulement affirmé que la décision de se disperser n'avait pas été prise par lui). Lebed nie avoir battu des manifestants avec des pelles de sapeur, arguant que les pelles de sapeur n'étaient qu'un moyen de protection contre les projections de pierres, souvent utilisées en l'absence de gilets pare-balles.
En janvier 1990, la division de Lebed est de nouveau envoyée pour réprimer les troubles anti-arméniens et anti-soviétiques en Azerbaïdjan. Le 17 février 1990, Lebed reçoit le grade militaire de général de division.
La tâche de "réprimer les troubles anti-arméniens et anti-soviétiques" n'a jamais été fixée. La tâche a toujours été la même - séparer les fous combattants jusqu'à la mort et empêcher les effusions de sang massives et les émeutes.

En juillet 1990, il a été délégué au XXVIII Congrès du PCUS, où il s'est prononcé publiquement contre le secrétaire du Comité central du PCUS, Alexander Yakovlev. Lebed a cité certaines des déclarations de Yakovlev lors d'une réunion à huis clos avec la Plate-forme démocratique et lui a demandé "combien de visages il a". Le 5 septembre de la même année, lors de la deuxième étape du congrès fondateur du Parti communiste de la RSFSR, il est élu membre du Comité central (sur proposition de représentants de l'aile communiste radicale du parti).
La deuxième étape du congrès fondateur s'est tenue immédiatement après l'achèvement du 28e congrès, c'est-à-dire fin juin 1990, il est en même temps élu membre du Comité central du Parti communiste de la RSFSR sur proposition des militaires, nombreux au congrès. Les gens étaient tout à fait sains d'esprit, l'effondrement de l'armée battait déjà son plein et ils croyaient naïvement que le parti était capable d'arrêter cet effondrement.

En septembre 1990, Lebed a participé à l'opération, que plus tard les journalistes ont appelée la "répétition du GKChP" et le "putsch de la pomme de terre". Du colonel général V. Achalov, comme l'a rappelé Lebed, "un autre ordre vague" a été reçu: mettre la division en alerte maximale selon "l'option sud", puis arriver à la hâte à Moscou avec toute la division. Cet ordre a été exécuté et a provoqué un scandale dans les parlements de l'Union et de la Russie et dans la presse.
Les députés du peuple de l'URSS et de la RSFSR n'ont jamais pu obtenir des généraux pourquoi ils avaient levé des troupes contre Moscou. Lebed dans ses mémoires ne cache pas le fait que l'explication officielle "Manœuvres, patates, parade. Patates, parade, manoeuvres" était ridicule, mais il ne propose aucune version de lui-même. Commentant cette opération, il écrit : "Deux divisions ont été évidemment levées et trois autres semi-évidentes. Il était clair pour tout le monde que le commandant ne pouvait pas faire cela tout seul. Il y avait une guerre, plus de quatre décennies de service, il était une personne disciplinée et prudente. Donc, encore plus haut. Qui - on ne pouvait que deviner.
De février 1991 à juin 1992, il est commandant adjoint des troupes aéroportées (VDV) pour l'entraînement au combat et les écoles militaires.
Lors d'une tentative de coup d'État en août 1991, le GKChP reçut l'ordre du commandant des troupes aéroportées, Pavel Gratchev, "d'organiser la sécurité et la défense du bâtiment du Conseil suprême avec les forces du bataillon parachutiste" et à la chef du bataillon de la division aéroportée de Tula a occupé pendant un certain temps des positions près de la Maison Blanche.
VDV - troupes aéroportées.

Le 19 août, il a rencontré à la Maison Blanche le président de la RSFSR B.N. Eltsine, qui lui a posé une question de qui il allait "garder et défendre" le bâtiment des Forces armées. Comme, comme Lebed le rappellera plus tard, « cette question n'était pas claire pour lui », il « expliqua évasivement : - De qui la sentinelle protège-t-elle le poste ? De toute personne ou groupe de personnes qui a empiété ou empiété sur l'intégrité du poste et l'identité de la sentinelle." Après cela, Eltsine a présenté Lebed à un grand groupe de défenseurs de la Maison Blanche en tant que commandant d'un bataillon qui était passé du côté des insurgés. Lebed, à en juger par ses propres mémoires, n'a fait aucun commentaire sur les affirmations d'Eltsine. Le matin du 20 août, Pavel Grachev a accusé Lebed au téléphone d'avoir mal compris l'ordre précédent et a ordonné le retrait des chars des murs de la Maison Blanche. Lebed a également exécuté cet ordre. Selon le général Korzhakov dans ses mémoires, Lebed a répondu à l'ordre d'Eltsine de ne pas retirer les chars qu'il pourrait exécuter un tel ordre si Eltsine assumait les fonctions de commandant suprême en rapport avec l'absence de Gorbatchev. Eltsine a déclaré qu'il ne pouvait pas rédiger un tel décret, mais le soir, après avoir discuté avec des conseillers, il a publié un décret (les chars étaient déjà partis à ce moment-là).
La Maison Blanche est aux États-Unis. Nous avons le bâtiment des forces armées de la RSFSR.

Le 20 août, des rumeurs se sont répandues selon lesquelles Lebed s'était suicidé. Lebed a été convoqué par le ministre de la Défense Dmitry Yazov, membre du Comité d'urgence de l'État, à qui il a signalé que toute action violente près de la Maison Blanche "conduirait à un bain de sang grandiose". À la suggestion du général Vladislav Achalov, avec le commandant du groupe Alpha, le général Viktor Karpukhin, il a effectué une reconnaissance de la Maison Blanche et a élaboré un plan pour "bloquer la construction du Conseil suprême". Le même jour, je reçus l'ordre de Gratchev d'informer les défenseurs de la Maison Blanche que « le blocus, et éventuellement l'assaut, commenceraient à 3 heures du matin ». Cet ordre a également été exécuté avec une légère modification: "J'ai introduit une" autorisation de caporal "- j'ai appelé non pas trois, mais deux heures, leur ai transmis cette information avec l'ordre de la porter à l'attention de Skokov ou Korzhakov." Dans ses mémoires "C'est une honte pour l'Etat", au chapitre "La représentation s'appelait un coup d'Etat", décrivant les événements des 19-20 août et sa participation à ceux-ci, il écrit que "derrière tout ce désordre, quelqu'un a une forte organisation volonté s'est fait sentir." Le 21 août, le président Eltsine, dans son discours, a exprimé « sa profonde gratitude au général de division Lebed, qui, avec ses subordonnés, a empêché les putschistes de s'emparer du centre politique de la nouvelle Russie ».
Plus tard, Lebed a résolument réfuté l'opinion selon laquelle, pendant les jours du coup d'État d'août, il se serait soi-disant passé indépendamment du côté des défenseurs de la Maison Blanche ("Je répète pour la dixième fois, je signale pour la dix-septième fois : je n'ai pas passez à qui que ce soit. Je suis un soldat et j'ai exécuté l'ordre."). Lors d'une réunion d'une des commissions parlementaires, lorsqu'on lui a demandé s'il prendrait la Maison Blanche, il a "fermement répondu : - je le ferais".
Le 23 juin 1992, sous le pseudonyme du colonel Gusev, il arrive sur les instructions du ministère de la Défense en Transnistrie, où est déployée la 14e armée de gardes interarmes, qui se retrouve dans la zone de conflit interethnique qui a débuté en 1989. , lorsque le Soviet suprême de la RSS de Moldavie a adopté les lois "Sur la langue d'État" et "Sur le fonctionnement des langues sur le territoire de la Moldavie". Le 2 septembre 1990, la création de la République moldave pridnestrovienne (RMP) a été annoncée avec son propre gouvernement, sa police et d'autres autorités. Le 19 juin 1992, les formations paramilitaires de Moldavie ont lancé une opération pour prendre le contrôle de la ville de Bender, qui a fait de nombreuses victimes.
Le 27 juin 1992, Lebed a pris le commandement de la 14e armée et a immédiatement fait une déclaration cinglante, qualifiant la politique menée par le président moldave Snegur de génocide et le gouvernement moldave de fasciste. Sur ordre du nouveau commandant, la 14e armée a lancé des frappes d'artillerie sur les positions de l'armée moldave. Peu de temps après, l'initiative de Chisinau est passée à des politiciens plus modérés et le processus de règlement du conflit est entré dans le courant dominant des négociations politiques. Depuis lors, selon le général, la paix fragile en Transnistrie n'a été préservée que grâce à la présence de la 14e armée, qui agit comme garant de la stabilité dans la région.
Avec ses déclarations et ses actions dures, Lebed a d'abord gagné les faveurs de l'opposition communiste-patriotique "irréconciliable". Fervent opposant aux démocrates, le journaliste de télévision Alexander Nevzorov a déclaré dans une interview en décembre 1992 qu'il aimerait le voir président de la Russie (plus tard, en 1994, Nevzorov n'a pas voulu porter son jugement définitif sur Lebed, affirmant que, selon lui, Lebed "n'avait pas encore choisi entre le bien et le mal).
À l'automne 1992, l'attitude des communistes et d'une partie des patriotes nationaux envers Lebed a changé du fait qu'il a accusé le cercle restreint du président de la République de Transnistrie, Igor Smirnov, de corruption. Sous la médiation du colonel Viktor Alksnis, une tentative de réconcilier le général avec Smirnov a échoué. Au début de 1993, le journal The Day a accusé Lebed de comportement ambivalent lors de la tentative de coup d'État d'août 1991, c'est-à-dire de ne pas avoir respecté l'ordre du Comité d'urgence de l'État. Depuis 1994-1995, "l'opposition irréconciliable" accuse Lebed de comploter avec la "nouvelle bourgeoisie" du RTM, mécontente du parcours indépendantiste du président Smirnov.
Considérant les perspectives les plus réalistes d'autodétermination de la Transnistrie, Lebed s'est d'abord prononcé en faveur de la création d'un État indépendant ayant des liens économiques solides avec la Russie et l'Ukraine. Plus tard, il est arrivé à la conclusion que le problème de la Transnistrie pouvait être résolu par la formation de la Confédération moldave, composée de la Moldavie, de la Transnistrie et de la Gagaouzie.
En septembre 1993, lors des élections partielles, Lebed a été élu député du Conseil suprême de la République moldave de Transnistrie de Tiraspol, obtenant 87,5 % des voix dans le district.
Lors des événements du 21 septembre au 4 octobre 1993, Alexander Rutskoi s'est tourné vers Lebed pour obtenir son soutien et lui a proposé le poste de ministre de la Défense. S'exprimant le 2 octobre sur la télévision câblée de Tiraspol, Lebed a déclaré que les partisans d'Eltsine et "l'équipe de Rutskoi et Khasbulatov" l'avaient invité à venir à Moscou, mais qu'il n'avait pas l'intention de participer "à ces affrontements", car il pense que l'armée dans de tels cas devrait garder la neutralité. Il a appelé les élections simultanées des deux branches du pouvoir et la création d'un petit parlement professionnel comme le meilleur moyen de sortir de cette situation.
Strictement parlant, « des élections simultanées du président et d'un petit parlement professionnel ».

Le 5 octobre 1993, Lebed est arrivé chez le président du Conseil suprême du TMR Grigory Marakutse et a demandé de s'excuser auprès de la Russie pour son ingérence dans ses affaires intérieures. Le 14 octobre 1993, lors d'une session des forces armées transnistriennes convoquée à son initiative, il tenta d'obtenir la démission des ministres du pouvoir "pour implication dans les événements de Moscou" et d'envoyer des volontaires pour aider Rutskoi et Khasbulatov. Lorsque cela a échoué, il a démissionné de son poste de député de la Cour suprême en signe de protestation.
En octobre 1993, il accepte l'offre du Mouvement écologiste constructif "Kedr" de diriger la liste de ses candidats à la députation à la Douma d'Etat, mais après une interdiction par le ministre de la Défense, il se retire de la liste ("Kedr" échoué aux élections).
Je n'ai jamais approché Kedr, je ne connais personne là-bas et je n'ai négocié avec personne. Qui a inventé ce non-sens - je ne sais pas. Il n'y avait aucune interdiction de participation aux élections par le ministère de la Défense, au contraire, tant en 93 qu'en 95, il y avait une tâche pour la participation la plus active aux élections des généraux et des officiers. La tâche a été confiée personnellement à Grachev. En 1995, le seul à avoir exécuté l'ordre du ministère de la Défense était mon frère - le commandant du 300e régiment d'infanterie, le colonel Alexei Lebed.

En 1994, il y a eu des rumeurs répétées sur les tentatives du ministère de la Défense de la Fédération de Russie de retirer Lebed de la 14e armée (en particulier, de l'envoyer au Tadjikistan ou en Tchétchénie), qui ont échoué, prétendument à cause des menaces de Lebed de quitter le service en ce cas. Les médias de masse démocratiques, en particulier ceux contrôlés par le groupe Most (la société de télévision NTV, le journal Segodnya), ont lancé une campagne active de soutien à Lebed. Le chroniqueur populaire du journal Moskovsky Komsomolets, Alexander Minkin, s'est exprimé dans son journal (à l'occasion de l'effondrement du rouble face au dollar) dans l'esprit que toutes les autorités actuelles du pays sont incompétentes et que le peuple ne fait confiance qu'à Lebed et Yavlinski.
Retirer du commandement de la 14e armée. Il y a eu une tentative de fusionner le ministère de la Défense avec le Tadjikistan, mais pas avec la Tchétchénie. Ce serait stupide de menacer de quitter l'armée - Grachev essayait juste de me faire partir. Concernant le Tadjikistan, j'ai dit à Grachev que je ne comprends pas pourquoi je devrais battre la moitié des Tadjiks à la demande de l'autre, ils ne m'ont rien fait de mal. Il s'est calmé.

Après la signature en août 1994 de l'accord russo-moldave sur le retrait des troupes russes du territoire de la Moldavie dans un délai de trois ans, Lebed est convoqué à Moscou pour un entretien confidentiel avec le ministre de la Défense Pavel Gratchev (la question du remplacement de Lebed comme commandant de la 14e armée et le transférant à un autre poste). Après la réunion, Grachev a annoncé que Lebed resterait en Transnistrie.
Dans une interview accordée au London Times, le président moldave Mircea Snegur a déclaré qu'il avait pris une part active à la décision sur le sort du commandant de la 14e armée. "J'ai parlé en faveur de son maintien en tant que commandant de l'armée. Il est capable d'assurer l'ordre dans l'armée, puisqu'elle a une quantité colossale d'armes dans son arsenal et qu'elle ne devrait pas tomber entre les mains des séparatistes... ".
En octobre 1994, le ministre de la Défense Pavel Gratchev charge son adjoint, le colonel général Matvey Burlakov (contre qui les accusations de corruption sont renouvelées) d'inspecter la 14e armée. Ayant reçu des nouvelles de cela, Lebed s'est vivement opposé à une telle inspection, qualifiant Burlakov "d'escroc banal pour lequel tous les procureurs de Russie pleurent". Quelques jours plus tard, le président Eltsine a démis Burlakov de ses fonctions de vice-ministre dans l'attente d'une enquête sur les allégations portées contre lui.
Il a qualifié l'entrée de troupes en Tchétchénie en décembre 1994 d'"absurdité et de stupidité", et a déclaré que les militaires de la 14e armée "en aucun cas" ne participeraient aux hostilités en Tchétchénie. Interrogé sur la possibilité de passer à la direction du ministère de la Défense et de diriger l'opération dans le Caucase du Nord, il a répondu que "si nous parlons du retrait des troupes russes de Tchétchénie, alors je suis prêt à diriger cette opération. "
En prévision de la démission de Lebed, des représentants de nombreux partis et groupes politiques ont cherché à le rencontrer dans l'espoir de le recruter dans leurs rangs. En avril 1995, Lebed a rejoint le Congrès des communautés russes (KRO), peu avant dirigé par Yuri Skokov, le 8 avril, il a été élu membre du Conseil national du KRO, et le 28 avril - Vice-président du Conseil national de le KRO (depuis août 1995 également - président du conseil d'administration de la branche régionale de Moscou du KRO ).
En juin 1995, en désaccord avec l'ordre de réorganisation de la 14e armée, il présente une lettre de démission qui, après quelques hésitations, est signée par le président. Bientôt, le lieu de travail officiel de Lebed était un poste au Congrès des communautés russes.
En 1995, Lebed n'associait pas "le moindre espoir" d'un avenir meilleur au président Eltsine : "Le premier secrétaire du comité régional de Sverdlovsk, célèbre pour la destruction de la maison Ipatiev, le premier secrétaire du comité municipal de Moscou n'offrira quelque chose de qualitativement nouveau." À la fin de l'été, il a publié un article dans Nezavissimaya Gazeta critiquant le Parti communiste de la Fédération de Russie et le Parti agraire pour le fait qu'en prévoyant leur participation indépendante aux élections, ils divisent les forces de l'opposition.
Le 15 octobre 1995, lors du congrès fondateur du mouvement public panrusse "Honneur et patrie", a été élu à l'unanimité son président.
Aux élections du 17 décembre 1995, la liste du KRO (Skokov-Lebed-Glazyev) recueille 2 980 137 voix (4,31 %) et ne franchit pas la barre des 5 %. Lebed a été élu député dans le district majoritaire de Tula. En Khakassie, le frère d'Alexandre Lebed, Alexei, a été élu à la Douma.
À la Douma, fin janvier 1996, il rejoint le groupe parlementaire "Pouvoir du peuple" (dirigeants - N.I. Ryzhkov et S.N. Baburin), mais le quitte en mars.
En janvier 1996, le congrès du KRO a nommé A. Lebed à la présidence de la Russie. Le 22 janvier 1996, la Commission électorale centrale a enregistré des représentants autorisés du KRO. Le 8 février, un groupe d'initiative de citoyens pour nommer Lebed a également été enregistré (principalement de l'organisation Honneur et Patrie, avec la participation de membres du Parti démocrate de Russie). Lebed a préféré se présenter pour un groupe de citoyens. Après cela, le président du KRO, Skokov, s'est dissocié avec défi du soutien à la candidature de Lebed et a accepté la phrase de Lebed: "Nous avons divorcé et chacun a pris son nom de jeune fille." Selon Nezavisimaya Gazeta, citant les aides de Lebed, lors de la collecte de signatures "malgré l'interdiction de Iouri Skokov, plus de 70% des structures régionales du KRO travaillaient pour Alexandre Lebed".
En mars 1996, avant que la Douma ne vote l'annulation de la décision du Conseil suprême du 12 décembre 1991 de dénoncer le traité d'union de 1922, Lebed, avec Grigory Yavlinsky et Sviatoslav Fiodorov, signa une déclaration dans laquelle trois candidats présidentiels accusaient « un nombre de factions communistes » d'avoir leur proposition est aussi aventureuse que leur propre décision du 12 décembre 1991 de dénoncer le traité d'union. Lebed a voté contre l'annulation de la dénonciation du traité d'union, mais pour la décision de S. Baburin de confirmer les résultats du référendum du 17 mars 1991 sur la préservation de l'URSS. À en juger par certaines des déclarations de Lebed, en principe, pendant un certain temps après Belovezhskaya Pushcha, il était partisan de la restauration de l'Union soviétique, mais est rapidement arrivé à la conclusion que ce n'était plus possible.
La coopération future attendue des trois candidats à la présidence et leur accord sur un seul candidat parmi eux n'ont pas fonctionné.
Le 3 avril 1996, Lebed est apparu dans Nezavisimaya Gazeta avec un article intitulé "Blood Games" condamnant la double politique des autorités en Tchétchénie. Lebed a qualifié le début de la guerre d'erreur, mais a condamné les négociations avec le "bandit et terroriste Dudayev" comme une capitulation. "Bien sûr, il faut éliminer les inspirateurs et les organisateurs du terrorisme et personnellement - Dudayev, Basaev, Maskhadov. Si pour un musulman la mort aux mains des "infidèles" est le bonheur, il va immédiatement à Allah au paradis, et si vous offrez un cadeau à Dudayev, puis seulement celui-ci. "
La campagne électorale de Lebed s'est déroulée sous le slogan "vérité et ordre". Au nom du candidat, des programmes économiques pour tous les goûts ont été publiés; parmi leurs auteurs figuraient l'ultra-libéral Vitaly Naishul et le chef d'orchestre Sergey Glazyev. Le quartier général électoral de Lebed était dirigé par Alexei Golovkov, qui occupait en même temps l'un des postes de direction du parti au pouvoir Notre maison est la Russie.
Le 7 juin 1996, Lebed a publié dans Nezavisimaya Gazeta un appel à tous les candidats, principalement Eltsine et Zyuganov, pour qu'ils signent un document dans lequel les candidats s'engageraient à reconnaître sans condition les résultats des élections et à déclarer tous ceux qui désobéissent au président légitimement élu ennemis de Russie.
Au premier tour des élections du 16 juin 1996, il a remporté la troisième place, recueillant 10 974 597 voix, soit 14,52 %.
Le 17 juin 1996 a accepté la proposition du président B. Eltsine d'occuper le poste de secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie à la place d'Oleg Lobov, qui a été transféré au poste de premier vice-Premier ministre. Parallèlement, il devient assistant du président pour les affaires de sécurité nationale,
Le jour où Lebed a été nommé, le ministre de la Défense Grachev a été démis de ses fonctions. Dans la soirée, Lebed a déclaré avoir empêché une tentative des "cercles proches de l'ancien ministre de la Défense" d'organiser le "GKChP N3" après la destitution de Grachev et "avoir donné l'ordre au poste de commandement central de l'état-major de ne pas transmettre d'ordres et d'instructions de Grachev, qui a été licencié.
Dans la nuit du 20 juin 1996, lors de l'incident de la boîte Xerox, NTV a montré Lebed marchant le long de la place Loubianka, qui a déclaré aux journalistes que toute tentative de rébellion serait stoppée. Le lendemain matin, A.V. Korzhakov, M.I. Barsukov et O.N. Soskovets ont été démis de leurs fonctions, et l'organisateur du retrait de la boîte, A.B. Chubais, a qualifié les événements nocturnes lors d'une conférence de presse de dernier clou dans le cercueil des plans visant à perturber le deuxième tour des élections et a exprimé sa confiance que "si l'une des personnes renvoyées a une idée folle d'utiliser la force, alors elle sera réprimée d'un mouvement du petit doigt du général Lebed". Lebed lui-même n'a pas confirmé son rôle dans les événements et, dans une interview accordée à Nezavissimaya Gazeta le 21 juin, a déclaré qu'il n'avait pas encore compris ce qui se cachait derrière ces événements et "rejette catégoriquement sa participation à cette farce".
La condition pour que Lebed accepte de nouveaux postes était l'élargissement des pouvoirs du Conseil de sécurité pour coordonner les activités des « départements du pouvoir ». Les pouvoirs censés être conférés au secrétaire du Conseil de sécurité ont été comparés dans la presse à ceux du vice-président. Cependant, après la victoire d'Eltsine au second tour des élections le 3 juillet 1996, ce processus s'est ralenti. Le 17 juillet, I.N. Rodionov, proposé par Lebed pour ce poste, est devenu ministre de la Défense, mais immédiatement après, parallèlement au Conseil de sécurité sous la direction du président, le Conseil de défense de la Fédération de Russie a été créé, dont le secrétaire était Le prédécesseur de Lebed en tant qu'assistant du président pour la sécurité nationale Yu.M. Baturin. Le 25 juillet 1996, Lebed est nommé membre du Conseil de défense de la Fédération de Russie.
Jusqu'à la mi-juillet, Lebed a continué à préconiser la formation d'un gouvernement de coalition avec la participation des communistes, et éventuellement de Jirinovski, afin que toutes les forces politiques représentées au parlement partagent la responsabilité de la situation dans le pays et ne se livrent pas à de simples critiques. .
Le 27 juin, lors d'une conférence de presse, Lebed a exprimé son soutien aux religions traditionnelles en Russie, affirmant que diverses sectes, en particulier les mormons, n'ont pas leur place sur le sol russe. Après cela, un certain nombre de membres du Congrès américain ont pressé le Premier ministre Tchernomyrdine d'excuses officielles pour Lebed.
Fin juillet, la création prochaine du mouvement "Pour la vérité et l'ordre" a été annoncée, dont les organisateurs espéraient unir dans leurs rangs toutes les organisations pro-Lebedev - KRO, DPR et "Honneur et patrie". À la fin de l'année, il est devenu clair que la tentative avait échoué et les trois organisations susmentionnées, ainsi que Lebed, se sont dissociées de la participation au mouvement.
Le 10 août 1996, le quatrième jour après la prise de Grozny par les séparatistes, Lebed est nommé représentant plénipotentiaire du président de la Fédération de Russie en Tchétchénie (auparavant, le poste était occupé par le premier vice-Premier ministre Lobov). Le 14 août, un autre décret non publié a été publié donnant au représentant du président en Tchétchénie des pouvoirs supplémentaires, y compris le droit de donner des instructions aux organes exécutifs fédéraux sur les questions de la colonie tchétchène, ainsi que certains droits administratifs concernant les fonctionnaires jusqu'au niveau de vice-ministre. Le 14 août, Lebed a réussi à conclure le premier accord de cessez-le-feu temporaire avec le chef d'état-major de l'armée tchétchène Aslan Maskhadov. Le deuxième accord - sur le désengagement des troupes et le transfert du contrôle de Grozny à des patrouilles conjointes de troupes fédérales et séparatistes - a été conclu dans le contexte d'un ultimatum du commandant du groupement de troupes russes, K. Pulikovsky, qui a exigé la retrait des troupes séparatistes de Grozny à 48 heures, menaçant de lancer un assaut et des bombardements.
Le 16 août 1996, lors d'une conférence de presse sur les résultats de son voyage en Tchétchénie, Lebed a exigé que Boris Eltsine retire A.S. le choix est soit Lebed soit Kulikov...", "...deux oiseaux ne peuvent pas s'entendre dans une tanière ". Le service de presse du ministère de l'Intérieur a diffusé la réponse de Kulikov: "... Les attaques de Lebed sont compréhensibles. Je suis gênant pour beaucoup de gens, à commencer par l'entourage de Lebed hier - Aushev et Gutseriev (pour ma demande de liquidation de la zone offshore), se terminant avec Lebed lui-même, à qui j'ai ouvertement exprimé mes objections sur ses prétentions illégales à des pouvoirs illimités ... En relation avec les fausses accusations et les insultes portées contre moi par le secrétaire du Conseil de sécurité, j'envoie un rapport au président avec une demande pour résoudre la question de mon mandat." Le président n'a pas respecté l'ultimatum de Lebed et a ordonné à Koulikov de continuer à remplir ses fonctions.
Après plusieurs réunions et négociations avec des dirigeants séparatistes, le 31 août 1996, Lebed signe un accord avec Maskhadov dans le village de Khasavyurt (Daghestan) sur la cessation des hostilités en Tchétchénie. Conformément à l'accord, la question du statut de la Tchétchénie a été reportée à 2001. Vladimir Lukin, vice-président du mouvement Yabloko, a participé aux négociations en tant que consultant.
Les accords avec les séparatistes et leur reconnaissance en tant qu'autorités de facto de la Tchétchénie ont été vivement critiqués par l'opposition de gauche et le ministre de l'Intérieur. A l'ouverture de la session d'automne du Parlement le 2 octobre 1996, la Douma a entendu Lebed et Kulikov. Kulikov a déclaré que "les accords de Khasavyurt sont une fiction, c'est une couverture pour des concessions unilatérales et illimitées sous les formes les plus humiliantes et destructrices", que "dans l'armée et les forces de l'ordre, ils parlent déjà ouvertement à différents niveaux, du privé au général, à propos de la prochaine série de trahisons nationales » et a comparé la logique des partisans des accords avec la logique de Vlasov et de Pétain. Kulikov a proposé de demander une évaluation juridique des accords au ministère de la Justice.
La conclusion du ministre de la Justice Kovalev, déclarant que les accords de Khasavyurt ne contredisent pas la loi, car "ils n'ont aucune signification juridique étatique indépendante", Lebed a trouvé offensant, et il a qualifié Kovalev de "ministre stupide".
J'ai depuis longtemps perdu l'habitude d'être offensé. Le ressentiment est quelque chose d'humain, et il n'y a rien d'humain dans l'équipe présidentielle. Vous feriez mieux de vous demander : « Si Lebed se trompe et que les accords qu'il a conclus « n'ont pas de signification étatique et juridique indépendante », alors pourquoi Lebed n'a-t-il pas été corrigé par le président, le premier ministre, pourquoi le courageux ministre de l'intérieur ne continue pas la guerre Pourquoi ont-ils tous accepté ma volonté et mis en avant le frivole ministre de la Justice ?

À partir de septembre, Lebed a commencé à traiter certaines questions de politique étrangère. À la mi-septembre, il s'est notamment rendu à Minsk - pour promouvoir les tentatives de normalisation des relations entre le président Loukachenko et le Soviet suprême. Fin septembre, Lebed et Maskhadov ont été invités à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe à Strasbourg pour des auditions sur la question tchétchène. La délégation russe dirigée par V. Lukin a protesté contre l'invitation de Maskhadov, mais Lebed a poliment refusé de venir.
Début octobre, Lebed s'est rendu au siège de l'OTAN et de l'Union de l'Europe occidentale. S'exprimant le 7 octobre à l'Otan, il a condamné la politique de « division de l'Europe, qui, grâce aux efforts de l'Otan, sera divisée en « purs Européens » et en « demi-Asiatiques » russes. "Nous sommes prêts à donner à la coopération entre la Russie et l'OTAN le caractère d'une union de facto sans que la Russie ne rejoigne formellement l'alliance. Le seul obstacle à cela est la perspective d'un élargissement de l'OTAN."
Le 25 septembre 1996, dans le cadre de son entrée dans la fonction publique, il a démissionné de son poste de député à la Douma d'État. Il a participé à la campagne électorale de l'ancien chef du service de sécurité du président de la Fédération de Russie Alexander Korzhakov pour un siège vacant à la Douma d'État. Déjà le 26 septembre, Lebed a déclaré lors d'une conférence de presse: "Korzhakov est un patriote de son pays, et je n'exclus pas une alliance avec lui. Il n'a pas d'affaires pénales."
Le 4 octobre, Lebed a refusé de participer à une réunion du Conseil de défense, invoquant son agitation commerciale.
Le 14 octobre 1996, par décret du président de la Fédération de Russie, A. Lebed a été nommé président de la commission autorisée à "mener des négociations détaillées" en Tchétchénie avec une délégation de séparatistes.
Le 15 octobre 1996, lors d'une audience à la Douma d'État de la Fédération de Russie sur la question tchétchène, il a nommé le ministre de l'Intérieur de la Fédération de Russie Anatoly Kulikov responsable de la reddition de la ville de Grozny en août 1996 aux Tchétchènes. séparatistes.
L'une des actions de Lebed, qui a dépassé la patience du président, a été son discours du 15 octobre au conseil militaire des Forces aéroportées contre la réaffectation des unités des Forces aéroportées aux commandants des districts militaires. Lebed a déclaré que la directive du ministre russe de la Défense Igor Rodionov sur la resubordination "frôle un crime" et ne devrait pas être exécutée. Le discours de Lebed au conseil a été accueilli par des levées et des exclamations de "Gloire à l'armée! Gloire à la Russie!"
Le 16 octobre 1996, Kulikov a accusé A. Lebed d'avoir tenté de prendre le pouvoir par la force des armes. Selon Kulikov, en août dernier, Lebed a envoyé aux ministres du pouvoir pour discussion une proposition de création d'une "Légion russe" de 50 000 personnes directement subordonnée au secrétaire du Conseil de sécurité. La "Légion" était censée agir pour "localiser les affrontements politiques et militaires, éliminer les dirigeants des organisations politiques, séparatistes et autres dont les activités constitueraient une menace pour la sécurité nationale". Selon Kulikov, ces plans ont été opposés par le ministre de la Défense I. Rodionov et Kulikov lui-même. Parmi les accusations portées contre Lebed figurait l'allégation selon laquelle "les Tchétchènes auraient promis à Lebed 1 500 militants pour prendre le pouvoir à Moscou" (NG, 17 octobre 1996).
Le 17 octobre 1996, il a été démis par le président de la Fédération de Russie des postes de secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie et d'assistant à la sécurité nationale auprès du président de la Fédération de Russie. Eltsine a annoncé et signé un décret pour filmer Lebed en direct. Le président a motivé sa décision par le fait que Lebed n'a pas appris à travailler sans se quereller avec d'autres dirigeants, il s'est engagé dans une "course électorale" 4 ans avant les élections, et participe également à la campagne électorale pour la Douma du général à la retraite Korzhakov ("Comme ça, vous savez, pareil, ainsi et celui-ci. Deux généraux").
Par ordonnance du président de la Fédération de Russie N538-rp du 16 novembre 1996, Lebed a été démis de ses fonctions de la commission des postes militaires supérieurs, militaires supérieurs et grades spéciaux supérieurs du Conseil de la politique du personnel sous la direction du président de la Fédération de Russie.
Le 26 décembre 1996 a annoncé son intention de créer sur la base du mouvement "Honneur et Patrie" le Parti républicain du peuple russe (RNRP). Le congrès fondateur du RNRP a eu lieu le 14 mars 1997.
En janvier-juillet 1997, 3 procès ont eu lieu sur la protection de l'honneur et de la dignité concernant les accusations mutuelles d'A.I. Lebed et A.S. Kulikov. Dans les trois procès, les informations diffusées par Lebed et Kulikov l'un sur l'autre se sont avérées fausses: en conséquence, Lebed a perdu 1 rouble, gagné 1 rouble et perdu 5 millions de roubles.
À l'été 1997, le journal Izvestiya publie un article signé par Lebed, critiquant vivement l'élargissement de l'OTAN. Cela a été suivi d'un scandale causé par des coïncidences textuelles avec un article d'un autre auteur, publié plus tôt dans NG. En conséquence, Lebed s'est séparé de l'un de ses plus proches collaborateurs, l'attaché de presse A.A. Barkhatov.
M. Barkhatov n'a jamais été un « compagnon d'armes le plus proche ». Il est devenu clair déjà en septembre 1996 dans quel genre de vent ce monsieur se tenait le nez, mais les règles du jeu sont les règles du jeu, et jusqu'en mai, Barkhatov a régulièrement porté de la désinformation à ses maîtres, jusqu'à ce qu'il aille trop loin avec le plagiat et m'a donc donné l'opportunité de "me séparer" de lui.

Après la démission de Lebed, ses activités sont rarement couvertes par les médias de masse panrusses, dont la plupart (à la fois de gauche et "banquiers"), pour le moins, ne sympathisent pas avec lui. Dans le même temps, la popularité de Lebed peut être mise en évidence par le fait que des blocs électoraux sont constamment créés lors des élections aux assemblées législatives régionales en utilisant son nom de famille dans leurs noms (les blocs Lebed - Fedorov - Yavlinsky, Lebed - Fedorov - Glazyev) ou la fois les a proclamés le slogan ("Vérité et ordre", "Pour la vérité et l'ordre") Ces blocs dans différentes régions comprenaient KRO, DPR, Honneur et Patrie, Yabloko, PST, ROS, Derzhava.
Lebed est l'auteur du livre de mémoires "C'est une honte pour l'État" (M., 1995 - édition complète, un fragment intitulé "La performance s'appelait un putsch" a été publié en 1993 à Tiraspol). En octobre 1996, la maison d'édition Fixo-Lafon annonce que Lebed a signé un accord avec lui pour publier un nouveau livre, Ma Russie, mon avenir, en français.
Il a reçu des ordres (dont la bannière rouge de la guerre, l'étoile rouge - pour l'Afghanistan, les diplômes "Pour le service à la patrie" I et II), des médailles.
"Pour le service à la patrie" 2ème et 3ème degré.

Candidat maître des sports en boxe.
Les boissons alcoolisées, selon ses propres mots, "n'en ont plus consommé depuis le 25 décembre 1993", car "j'ai décidé d'être la seule personne fondamentalement sobre de notre pays".
Dans ses temps libres, elle aime lire (les écrivains préférés sont Platonov, Ilf et Petrov, Gogol, Saltykov-Shchedrin). Cours tous les jours, aime skier.
Est titulaire d'un chien - un Old English Shepherd Bobtail nommé Cheswick et un chat.
Marié, épouse - Inna Alexandrovna Chirkova, professeur de mathématiques à l'école de formation, ne travaille pas, car "le déménagement à Tiraspol est le douzième en années de service". Marié le 20 février 1971. Trois enfants. Le fils aîné Alexander (né en 1973) est diplômé de l'Université polytechnique de Tula (TPU) en 1994 avec un diplôme en cybernétique technique, travaille dans un centre informatique à Moscou, sa fille Ekaterina (1975) est diplômée de la TPU en 1995, mariée à un militaire , fils cadet Ivan (1979) - cadet de l'école militaire Suvorov. Trois petits-enfants (un garçon et deux filles).
Le nom de famille de la femme est Swan, Chirkova est née. Fils aîné né en 1972, fille née en 1973 Le plus jeune fils est étudiant à l'Université technique d'État Bauman de Moscou.(1998)

Le jeune frère Alex en décembre 1996 a été élu président du gouvernement de Khakassie, membre d'office du Conseil de la Fédération.

La modification suivante de la biographie d'A.I. Lebed a été préparée par Grigory Belonuchkin sur la base du texte de Vladimir Pribylovsky de la base de données "Labyrinth" en octobre 1997 pour le livre de référence "Security Council".

Les notes du général Lebed en marge de sa propre biographie méritent, à notre avis, d'être publiées pour un lectorat plus large. Premièrement, Lebed est toujours intéressant à écouter et à lire - il a un style expressif unique. Deuxièmement, on ne pouvait que se réjouir du fait qu'il y avait relativement peu de corrections - c'est, sans pudeur, un signe de la qualité des biographies panoramiques. Troisièmement, les modifications indiquent clairement quels moments de sa biographie Lebed considère comme les plus importants.

La lettre avec des modifications à la biographie est datée du 8 avril, avant même l'élection d'Alexandre Lebed au poste de gouverneur du territoire de Krasnoïarsk.

Sources -,