Escrime au sabre Nagatinskaya. Blessures et piqûres : comment travaillent les escrimeurs professionnels

L'escrime est un sport basé sur les arts martiaux sur l'un des types de sports d'armes blanches.

L'escrime se développe :

• la vitesse,
• dextérité,
• endurance,
• Obliger,
• maîtrise de soi,
• capacité à prendre des décisions rapides comme l'éclair,
• actions dans des situations de combat difficiles.

Dans les combats d'escrime au fleuret, à l'épée ou au sabre, le but de l'athlète est d'infliger un certain nombre de coups ou d'estocs à l'adversaire à un instant donné.

Si les armes et l'équipement sont conformes aux règles, ces coups et ces coups ne peuvent pas infliger de dégâts à l'adversaire.

Les armes et le but de l'escrime ont changé au fil du temps. Avec les coups de poing et la lutte, l'escrime est l'un des types d'arts martiaux les plus anciens, qui est né en Égypte en 3000 av. e. Pendant des milliers d'années, l'escrime a été la principale composante de l'entraînement militaire et un important moyen d'endurcissement physique du corps. Presque jusqu'à l'époque du féodalisme, des armes militaires lourdes et des armures massives étaient utilisées dans l'escrime. Avec l'invention des armes à feu au XVe siècle. a commencé l'amélioration progressive des armes d'escrime. Des armes pratiques non encombrantes ont commencé à être de plus en plus utilisées.

Le premier livre sur l'escrime parut en 1516.

Au XVIe siècle. l'épée est remplacée par une épée, ce qui a été largement facilité par l'épéiste milanais Agrippa. Il a abandonné la frappe à l'épée au profit d'une poussée et a jeté les bases de la tenue moderne de l'épée et du contrôle de la lame. Le système italien de l'escrime à l'épée, basé d'abord sur les coups et les poussées, puis uniquement sur les poussées, s'est imposé dans les pays européens avant la fin du XVIIe siècle.

La France, l'un des pays de l'escrime classique, s'est engagée plus tard dans la voie du développement indépendant de l'escrime. En 1633, le maître français Bernard Renne expose dans son livre une technique d'escrime très proche de la moderne. En France, l'escrime à la rapière s'est généralisée.

En Allemagne, les duels d'escrime «à l'échelle» sur des schlegers aux extrémités plates et aiguisées étaient courants. Les adversaires d'un duel s'infligeaient des coups tranchants. L'escrime "à l'échelle" a longtemps été répandue chez les jeunes, en particulier dans les corporations étudiantes.

En 1776 En France, La Braussier a inventé le masque d'escrime en treillis métallique. L'introduction du masque a éliminé tout danger dans l'escrime à la rapière et a contribué à son développement ultérieur.

Après l'unification politique de l'Italie au XIXème siècle. l'école d'escrime italienne connut un nouvel essor.

En 1861 Un traité a été publié par le chef de l'école militaire milanaise Radaelli, qui résumait la technique de l'escrime au sabre, améliorée plus tard en Hongrie. Le napolitain Parise, créateur de la méthode d'escrime à la rapière et au sabre, mit fin à la dispute entre les écoles d'escrime du nord et du sud de l'Italie. Parise est devenu le chef de la nouvelle École centrale d'escrime à Rome. Les diplômés de cette école ont ensuite enseigné en Allemagne, en Autriche, en Hongrie et aux États-Unis.

Vers la fin du XIXème siècle. En France, l'escrime moderne à l'épée a commencé à se développer.

La Fédération Internationale d'Escrime (FIE) a été fondée en 1913. Actuellement, la FIE comprend des associations nationales d'environ 80 pays. L'escrime à la rapière et au sabre est inscrite au programme des Jeux Olympiques depuis 1896, à l'épée depuis 1900. En 1924, l'escrime à la rapière chez les femmes est inscrite au programme olympique.

soutien matériel

Un grand nombre de prérequis matériels sont nécessaires au développement de l'escrime.

Arme de sport

Dans l'escrime moderne, on distingue les types d'armes suivants : rapière, épée, sabre. La rapière et l'épée sont des armes perforantes. Selon la forme du manche, on distingue les manches de rapière ou d'épée italiens, français et orthopédiques. Le sabre est une arme tranchante.

	Rapière	Épée	Sabre
longueur totale
Longueur de la lame
Diamètre de garde			15cm de long
			pas et 14 cm
Poids total

équipement électrique

Au fleuret et à l'épée, l'équipement électrique aide les arbitres à prendre une décision plus objective et plus précise.

L'équipement électrique se déclenche lorsque la pointe de la rapière ou de l'épée entre en contact avec la surface cible de l'adversaire. En escrime à l'épée, la lampe colorée du fixateur électrique s'allume à la suite de la fermeture du circuit électrique, tandis qu'en escrime aux rapières, lorsqu'il est ouvert. Si l'injection touche une surface non affectée ou le sol, une lampe blanche s'allume. Si les lampes colorées et blanches sont allumées en même temps, l'injection n'est pas comptée.

Lors de l'escrime avec des rapières, il est nécessaire que lors de la piqûre, la pression sur la pointe de l'arme ne soit pas inférieure à 0,5 kg, et lors de l'escrime avec des épées - 0,75 kg. Au bout de la piste, il y a des enrouleurs, sur lesquels le cordon est enroulé, reliant l'escrimeur au fixateur électrique. Le cordon, passant sous la veste d'escrime, est relié à l'arme par son manche et sa lame jusqu'à la pointe.

Voies d'escrime

Pour les compétitions d'escrime et pour l'entraînement, des salles avec des sols en bois mat avec un éclairage clair mais non éblouissant conviennent. La piste d'escrime est un rectangle recouvert de linoléum ou d'un autre matériau similaire.

La largeur de la piste pour tous les types d'escrime varie de 1,80 à 2 m. Sa longueur pour l'escrime sur rapières est de 12 m, sur épées et sabres est de 18 m. Mais pour des raisons pratiques, les compétitions se déroulent, en règle générale, sur des pistes 14 m de long Si l'athlète franchit la ligne arrière de la frontière, alors en escrime au fleuret, il est renvoyé à 1 m de la frontière, en escrime à l'épée - 2 m, sabre - 5 m.

Si nécessaire, vous pouvez marquer les contours du chemin de la longueur requise sur le sol. Pour des raisons de sécurité, à chaque extrémité de la piste, il doit y avoir un espace libre pour une longueur de 1,50 à 2 m. Pour l'escrime à fleurets et l'épée à serrures électriques, les pistes sont réalisées avec un revêtement spécial en cuivre (piste métallique), qui est mise à la terre afin que les injections au sol ne soient pas fixées.

Vêtements et équipement

La combinaison d'escrime, en tissu dense blanc, comprend une veste et un pantalon attachés sous les genoux, ainsi que des gants, des jambières ou des bas blancs, des chaussures spéciales d'escrime ou en caoutchouc et un masque d'escrime.

Un accessoire obligatoire pour les femmes est un soutien-gorge spécial en cuir ou en métal léger. Pour éviter les blessures, les athlètes doivent avoir un corsage de sécurité à manches longues sous leur veste, qui est porté sur le bras armé. De plus, les combattants au sabre mettent une coudière sur le bras armé. Lors de l'escrime sur rapières avec serrure électrique, une veste électrique en fils métalliques fins est placée sur la veste d'escrime. Il doit couvrir complètement les parties du corps qui peuvent être injectées. Dans l'escrime avec rapières et épées, l'équipement comprend un cordon personnel qui relie l'arme à la bobine de la serrure électrique.

Division en groupes d'âge et catégories sportives

En escrime sur tous types d'armes, on distingue les tranches d'âge et les catégories sportives. Les groupes d'âge en ALLEMAGNE sont déterminés par le nombre d'années révolues au 1er juin de chaque année. Pour les juniors plus âgés, le jour de règlement est le 1er janvier (selon les règles de la FIE).

En escrime, on distingue les tranches d'âge (SH) suivantes : SH 10/11 (enfants de moins de 11 ans), SH 12 (jusqu'à 12 ans), SH 13 (jusqu'à 13 ans), SH 14/15 ( de 14 à 15 ans), SH 16/17 (de 16 à 17 ans), juniors (de 18 à 20 ans) et hommes (à partir de 20 ans).

Athlètes de VG 10/11 et VG 12 escrime uniquement avec fleurets, athlètes d'autres VG - avec tous types d'armes ; les femmes n'escriment qu'avec des rapières. Classements sportifs. En fonction des résultats sportifs, les écoliers et les adolescents peuvent se voir décerner les catégories sportives III, II et I, et les juniors et les hommes, en plus, le titre de candidat maître et maître des sports.

Le temps du combat et le nombre d'injections (grève)

Si la compétition se déroule dans un système circulaire, le temps net du combat est de 6 minutes et le combat dure jusqu'à 5 injections.

Conformément aux nouvelles règles de la FIE, dans les tournois et championnats internationaux d'escrime, les compétitions se déroulent selon le système d'élimination directe après 32 ou 16 (selon le nombre total) de participants restants. Dans le même temps, les hommes se battent jusqu'à 10 et les femmes jusqu'à 8 injections, et la durée du combat est de 12 et 10 minutes, respectivement. Si l'un des athlètes inflige 5 injections avant la fin du combat (8 ou 10 injections dans les compétitions à élimination directe), alors le combat se termine plus tôt que prévu. Si à la fin du temps du combat aux rapières et sabres les adversaires ont infligé le même nombre de coups, alors le nombre de coups augmente jusqu'au nombre requis moins un coup, et le combat se déroule sans limite de temps jusqu'au premier coup.

Si après le temps du combat, le score n'est pas égal (par exemple, 3: 2), alors dans ce cas, le nombre d'injections est augmenté de telle manière que l'athlète qui a infligé le plus grand nombre d'injections, leur nombre correspond à le nombre d'injections spécifié (par exemple, avec un score de 4:3 à 5:4, ou jusqu'à 8:7, ou jusqu'à 10:9). En escrime à l'épée, si le score des injections est égal, les deux athlètes sont comptés comme une défaite mutuelle.

Frapper (frapper)

En escrime avec rapières et épées, seules les injections faites avec la pointe de la lame sont considérées comme valables. En escrime au sabre, les coups portés par la pointe de la lame et les coups portés par toute la lame et une partie de la crosse de la lame sont valables.

Les coups (injections) ne peuvent être appliqués que sur la surface affectée du corps. Les injections (coups) qui frappent la partie non affectée du corps ne font qu'interrompre le combat.

En escrime, il existe des règles strictes pour les combats. L'escrimeur doit répondre à l'attaque de chaque adversaire par une défense (rebond), et seulement dans ce cas une autre réponse est possible, après quoi l'adversaire ne peut plus continuer l'attaque. Si l'escrimeur se défend non par un rebond, mais par une contre-attaque, alors cette dernière n'est comptée que si elle est réalisée en interceptant la clinique de l'adversaire dans la ligne d'attaque ou en arrêtant les injections et les frappes au rythme. Le rythme est la période de temps nécessaire à l'escrimeur pour effectuer un mouvement simple, ou une forme de temps généralisée qui détermine l'avance de l'injection (touche). Si les tireurs se frappent en même temps, l'arbitre en chef décide s'il s'agit d'une attaque mutuelle ou si quelqu'un a eu raison tactiquement. En cas d'attaque mutuelle, les injections (strike) infligées par les deux athlètes sont annulées. Dans le second cas, le juge compte la touche de l'athlète qui avait tactiquement raison. Ce n'est qu'en escrime à l'épée que les injections simultanées (avec une différence inférieure à 1/25 s) sont comptées par les deux tireurs.

Ne pas respecter les règles

En cas de comportement antisportif, le tireur reçoit un avertissement et un tir de pénalité lui est crédité ou il est retiré de la compétition. Ces violations comprennent : tout type de violence avec une arme ou un corps, une collision délibérée - dans l'escrime avec des épées uniquement dans le cas d'actions violentes ; reculer au-delà de sa propre frontière, malgré un avertissement ; quitter intentionnellement la ligne de touche de la piste ; faciliter les agissements d'un opposant ou les propos insultants qui lui sont adressés ; équipements ou armes non conformes au règlement, comportement antisportif envers l'arbitre.

Compétitions par équipe, Dans toutes les compétitions d'escrime, l'équipe est composée de 4 personnes. Chaque membre de l'équipe se bat avec chaque tireur de l'équipe adverse.

Tournois

Vidéo : Tournoi international d'escrime chez les cadets. SA SHARIKOVA, fille au sabre

Si des compétitions dans tous les types d'escrime sont soumises au tournoi, elles se déroulent dans l'ordre suivant : rapière (hommes), sabre, rapière (femmes), épée. Dans les compétitions pour chaque type d'arme, les premiers combats individuels ont lieu, puis les compétitions par équipe. Les vainqueurs sont déterminés au classement individuel et au classement par équipe dans un système de tournoi à la ronde (tour de sélection, tour intermédiaire, demi-finale et tour final) selon le système d'élimination directe.

Dans un système de tournoi à la ronde dans un groupe de 6 athlètes, chaque athlète doit affronter les 2 adversaires. Les 3 (ou 4) meilleurs tireurs passent au tour suivant. Les autres sont hors compétition. Décisif est le nombre total de victoires dans ce tour.

Si les athlètes ont remporté le même nombre de victoires, alors la place est déterminée en identifiant la meilleure différence entre les coups infligés et reçus.

Si dans ce cas le gagnant n'est pas révélé, une pause est organisée. Dans les matchs par équipes, une seule interruption des équipes participantes est organisée (pour la 1ère place).

Dans le tournoi à la ronde après les compétitions intermédiaires, quarts de finale et demi-finales, 6 tireurs se qualifient pour la finale.

Dans les compétitions à élimination directe 32 ou 16 athlètes sont sélectionnés pour 2 tours, chacun se voyant attribuer un adversaire pour le premier combat en fonction de la place occupée au tour intermédiaire. Le perdant a une autre chance, mais après la deuxième défaite, il est éliminé de la compétition. Seuls 6 athlètes accèdent à la finale (4 directement et 2 athlètes après le deuxième combat). Les combats finaux du tournoi à la ronde ont lieu sans tenir compte des résultats précédents. Dans le cas d'un même nombre de victoires et d'injections infligées et manquées, une pause est organisée.

Juges

Le jury est composé d'un arbitre senior, et en sabre, où il n'y a pas d'électrofixation des injections, d'un arbitre senior, de 4 arbitres latéraux. L'arbitre en chef donne des ordres (lors des compétitions internationales en français), observe les actions de combat des deux athlètes, décide de la validité et de l'invalidité des injections, contrôle le matériel et les amendes pour violation des règles.

Les décisions de l'arbitre en chef, qu'il prend après avoir analysé la phrase d'escrime qui a conduit à l'injection, sont indéniables. Si nécessaire, dans les compétitions de sabre, les juges latéraux se tiennent des deux côtés de la piste et s'assurent que les injections sont appliquées sur la surface corporelle affectée.

Dans ce cas, lors de l'attribution des injections et de la détermination de leur validité, l'arbitre senior dispose de 1,5 voix, les arbitres latéraux - 1 voix chacun.

Technique

Vidéo : Escrime : technique de combat

Contrairement à d'autres sports, où la technique est à la base des résultats sportifs (gymnastique artistique, plongeon, patinage artistique), la technique en escrime est un moyen d'atteindre les objectifs fixés pour l'athlète.

L'athlète se déplace le long de la piste dans une position d'escrime typique de ce sport, ce qui lui permet d'avancer et de reculer plus rapidement avec des pas et des sauts. Les jambes inclinées l'une par rapport à l'autre offrent une position stable et la rotation du corps, pour ainsi dire, éloigne une partie de la surface affectée de l'adversaire. Lors de l'attaque, la distance d'escrime (la distance entre les athlètes) est surmontée à l'aide d'une attaque en fente ou d'une flèche.

Contrôle des armes effectué avec le pouce et l'index. Les mouvements de l'arme sont constitués des mouvements du bras, de la main et des doigts. Il y a: a) des mouvements grâce auxquels l'adversaire est poignardé; b) mouvements à l'aide desquels l'arme de l'adversaire est retirée d'une position dangereuse; c) les mouvements qui entraînent un changement de position et s'opposent aux mouvements de l'adversaire. Les positions sont numérotées de 1 à 8. Si, par exemple, l'athlète encercle l'arme de l'adversaire dans un cercle et fait une injection le long de l'arme de l'adversaire, alors cette technique s'appelle une prise circulaire coulissante (liage).

position d'escrime

La complexité de la technique d'escrime réside dans sa précision et sa rapidité d'exécution. Les mouvements du tireur sont étroitement liés à l'ensemble de la situation d'escrime (distance, comportement de l'adversaire, etc.). Tout cela impose des exigences particulières à la coordination temporelle et spatiale des mouvements individuels et à la capacité de se réorganiser rapidement en fonction des conditions modifiées de la bataille. L'agilité est la base de la précision de l'exécution des mouvements. Les conditions physiques et de conditionnement les plus importantes sont également une bonne réaction et une bonne vitesse. Pour maîtriser parfaitement toutes les techniques, selon les conditions et l'intensité de l'entraînement, de 6 à 10 ans sont nécessaires.

Tactique

En escrime, non seulement une bonne maîtrise de la technique est nécessaire, mais aussi son utilisation correcte, selon la situation. Pendant le combat, chacun des athlètes essaie, sous réserve des règles, d'obtenir un avantage sur l'adversaire. Pour ce faire, vous devez observer attentivement les actions de l'adversaire, reconnaître rapidement ses intentions et prendre des décisions instantanées. À l'aide de feintes, vous pouvez envoyer l'adversaire sur la mauvaise voie, l'amenant à attaquer des attaques qui peuvent être facilement repoussées, car elles correspondaient exactement à ce qui était attendu.

Grâce à des actions menaçantes constantes, vous pouvez freiner l'initiative de l'adversaire, limiter ses actions défensives et masquer vos actions offensives. Compte tenu de tout ce qui précède, on peut même affirmer que le combat d'escrime a un caractère intellectuel fortement prononcé.

La complexité de l'utilisation des tactiques d'escrime s'explique également par le fait que l'ensemble de la situation de combat doit être évalué sur une très courte période de temps, alors que l'adversaire tente de réussir de la même manière. Dans le processus d'interaction diversifiée entre les épéistes, les actions de combat remplissent diverses fonctions.

Attaque

Les attaques de base sont utilisées contre des adversaires passifs. Pour repousser une attaque, ainsi que les évasions, les défenses (défense avec des armes) sont principalement utilisées. Immédiatement après une défense réussie, des attaques de représailles (riposte) suivent. Si aucune riposte ne suit après une défense réussie, alors l'athlète attaquant peut, après une première attaque ratée, poursuivre l'attaque. Mais une telle situation peut également se produire lorsque l'athlète en défense doit recourir à des actions de contre-attaque. Cela se produit lorsque l'attaque est exécutée de manière incorrecte, lente ou lorsque l'adversaire a deviné les intentions de l'escrimeur attaquant.

Fausse attaque

Les bons épéistes déguisent leurs attaques de toutes les manières possibles et délivrent des coups par translation lorsqu'un adversaire, induit en erreur par des feintes, effectue une défense appropriée (feinte d'attaque), ou appelle un adversaire avec une feinte d'attaque pour défendre-répondre ou contre-attaquer, de sorte qu'avec sa propre défense - riposter ou contre-attaquer pour le poignarder (attaque de deuxième intention).

Pour maîtriser la tactique de l'escrime, un entraînement spécial est nécessaire, l'amélioration constante des qualités mentales d'un athlète en lien étroit avec l'entraînement technique. Plus un athlète possède de compétences techniques, plus ses actions peuvent être diverses et inattendues pour un adversaire. L'expérience nécessaire est acquise dans le processus de formation avec divers partenaires et à travers de nombreuses pratiques compétitives.

Préparation et formation

Lors de la sélection des enfants pour l'escrime (en tenant compte de l'obtention des meilleurs résultats sportifs), il faut avant tout faire attention au développement de la coordination et des qualités fonctionnelles (dextérité, vitesse, etc.). L'enfant doit avoir les qualités mentales suffisamment développées nécessaires pour ce sport, il doit aimer les arts martiaux, être capable de prendre des décisions rapides comme l'éclair et ne pas être de très petite taille.

Il est préférable de commencer l'escrime à l'âge de 10 ans, mais même à un âge plus avancé, des progrès significatifs peuvent être réalisés.

La formation d'un escrimeur passe par 3 étapes : la formation initiale, la formation spéciale et la formation au niveau sportif supérieur.

Formation initiale

L'entraînement à l'escrime commence par l'étude des habiletés motrices de base, et notamment des pas, des fentes, des poussées ou des coups, des positions de base, etc. les actions de combat sont étudiées, les fondamentaux de la tactique d'escrime.

L'entraînement spécial d'escrime fait partie intégrante d'un entraînement polyvalent; dans un seul processus éducatif et préparatoire des escrimeurs, il y a un développement harmonieux parallèle des compétences et des capacités nécessaires pour une pratique compétitive ultérieure. L'accent principal à ce stade de la formation est mis sur le développement de la volonté, la préparation aux opérations de combat.

A l'aide d'exercices avec partenaire, au plus près des conditions de combat, d'entraînement et de combats d'entraînement, les techniques d'escrime sont étudiées en tenant compte de l'aspect tactique dans la dépendance temporelle et spatiale à un partenaire. Une formation spéciale sert au développement complet des compétences spéciales d'escrime, à l'amélioration de l'ensemble du répertoire technique et tactique.

Pour le développement des qualités fonctionnelles, tout d'abord, des exercices spéciaux pour le développement de la vitesse et de l'endurance de vitesse sont utilisés.

Préparation au niveau de l'esprit sportif le plus élevé. Le but de l'entraînement au niveau de l'esprit sportif supérieur est d'obtenir les meilleurs résultats sportifs. Ici, vous avez besoin du développement maximal des compétences et des capacités. A ce stade de la formation, la formation des escrimeurs devient de plus en plus individualisée. L'athlète se spécialise dans les actions qu'il maîtrise le mieux et les travaille lors de séances individuelles avec un entraîneur. L'amélioration et la stabilisation des compétences de combat s'effectuent principalement dans des conditions aussi proches que possible du combat. À chaque étape de l'entraînement, l'athlète reçoit les connaissances théoriques nécessaires.

Escrime- Il s'agit d'un sport olympique dont l'essence est de mener des combats à l'aide d'armes blanches. Il existe les types d'escrime sportive suivants: sur rapières, sur sabres, sur épées. Les escrimeurs doivent donner une poussée à un adversaire et détourner ou éviter les poussées vers eux-mêmes. Les compétitions d'escrime sont organisées entre hommes et femmes.

La Fédération Internationale d'Escrime a été fondée le 29 novembre 1913 à Paris. Elle est aujourd'hui située à Lausanne (Suisse). Site officiel de la Fédération d'escrime de Russie (FFR).

L'histoire de l'émergence et du développement de l'escrime

Il y a même 3 000 ans, le pharaon égyptien Ramsès III a organisé un tournoi d'escrime en l'honneur de la victoire sur les Libyens. Sur les fresques de cette époque, les armes sont très similaires aux armes modernes, qui sont utilisées dans l'escrime, ainsi que les masques qui protègent les visages. En plus de l'Égypte, des compétitions ont également eu lieu dans la Grèce antique, l'Inde, Rome, la Chine et le Japon.

Au Moyen Âge, l'escrime était principalement pratiquée par des représentants de l'aristocratie des principautés féodales et des États. Citadins et paysans ordinaires clôturés avec des bâtons cloutés de fer ou des hallebardes.

L'escrime en tant qu'art de posséder une épée et une rapière est née en Espagne au XVe siècle, à peu près au même moment, une corporation de professeurs d'escrime a été créée en Allemagne et en Angleterre une association d'escrimeurs.

Au XVIe siècle en Italie, les principes de l'escrime ont été définis pour la première fois, exprimés dans la classification des techniques et des actions. Les professeurs italiens ont créé un cours d'escrime et ont théoriquement justifié ses principes. À cette époque, de tels types d'armes gagnaient en popularité et pouvaient pénétrer le bord de la lame dans les interstices entre les plaques d'armure. Cette circonstance a forcé la lame de l'épée à se rétrécir jusqu'à la pointe et, finalement, a conduit à l'apparition de l'épée, qui a finalement remplacé l'épée. L'Espagne est devenue le berceau de la rapière avec le type classique de poignée ayant une garde en forme de bol.

Les premières compétitions d'escrime (dans leur interprétation moderne) ont eu lieu en 1986 à Budapest.

Le 9 novembre 1913, la Fédération Internationale d'Escrime est créée à Paris. En 1914, les premières règles internationales ont été formulées. En 1921, à Paris, sous ses auspices, le premier tournoi international est organisé, qui reçoit plus tard le statut de Coupe du monde. Des championnats du monde d'épée chez les hommes ont lieu depuis 1921, au sabre depuis 1922, au fleuret depuis 1926.

Le premier Championnat d'Europe a eu lieu en 1981 sous les auspices de la Confédération européenne d'escrime, et depuis 1972, la Coupe du monde d'escrime a eu lieu.

règles d'escrime

Avant le début du combat, l'arme doit être vérifiée pour la rigidité, la longueur, la présence de microfissures, et l'équipement et le masque doivent être vérifiés pour la résistance et la conductivité électrique.

La victoire dans le duel est attribuée à l'athlète qui est le premier à infliger un certain nombre d'injections à l'adversaire ou à en infliger plus dans le temps imparti. Toutes les injections sont enregistrées par un système électronique spécial, après avoir fixé l'injection, un signal sonore retentit et une lampe spéciale s'allume. L'arbitre ne peut pas compter une touche ou un coup s'il a été porté en violation des règles. Pour les épéistes, le fait même de frapper est noté, et pour les fleurettistes et les sabreurs, une certaine couleur indique si l'injection (coup) a été infligée sur la surface touchée.

Pour avoir franchi la frontière arrière, les athlètes sont punis de tirs au but. Les tirs de pénalité ne sont pas attribués pour le franchissement des limites latérales de la piste, mais le combat est arrêté et les coups infligés sont annulés. Un autre tir de pénalité peut être reçu pour une collision avec des corps, tandis que le coupable de la collision est puni.

piste d'escrime

La piste d'escrime mesure 14 mètres de long et 1,5 à 2 mètres de large. Il est réalisé en matériau électriquement conducteur et est isolé du système d'injection et d'enregistrement des chocs. Le chemin est balisé comme suit :

• ligne centrale;
• 2 lignes de position de départ (à une distance de 2 mètres de la ligne médiane) ;
• bordures latérales de la piste ;
• bords arrière de la piste.

De chaque côté de la piste sont marqués des segments de deux mètres (sur toute la largeur) qui avertissent l'athlète en retraite qu'il est dangereusement proche de sa limite arrière.

équipement d'escrime

La combinaison de protection de l'escrimeur se compose d'une veste et d'un pantalon jusqu'aux genoux avec des bretelles en Kevlar léger. Les athlètes portent de longues jambières blanches et des chaussures d'escrime spéciales à semelles plates. Les escrimeurs ont un masque avec une maille métallique et un collier protégeant la gorge de l'athlète sur la tête. Des gants sont mis sur les mains. Sous la combinaison de protection, les escrimeurs enfilent des jambières de protection.

Pour les escrimeurs à l'épée, la maille du masque d'escrime est isolée de l'intérieur et de l'extérieur avec un matériau plastique résistant aux chocs. Les masques en fleuret sont similaires aux masques d'épée, mais ont en plus un collier électrique. Pour les sabreurs, la maille et la collerette du masque ne sont pas isolées et sont en matériau électriquement conducteur. Le gant de sabre a une manchette conductrice.

Les escrimeurs au fleuret portent des gilets conducteurs métallisés spéciaux par-dessus la combinaison, et les escrimeurs au sabre portent des vestes qui reflètent la surface de l'athlète frappé.

Considérez les types d'armes utilisées en escrime (différences):

• La rapière est une arme de mêlée poignardante avec une lame flexible. La longueur de la rapière varie de 90 à 110 centimètres et la masse de la rapière est de 500 grammes. Pour protéger les mains des athlètes, une protection d'un diamètre de 12 centimètres est prévue dans le foil.
• Une épée est une arme tranchante, de conception très similaire à une rapière. Contrairement à la rapière, l'épée a une lame plus rigide (section trièdre) et pèse 270 grammes de plus. La garde protégeant les mains de l'athlète mesure 13,5 centimètres de diamètre.
• Le sabre est une arme de mêlée tranchante et perforante à section trapézoïdale pouvant atteindre 105 cm de long et pesant 500 g.

Arbitrage en escrime

L'arbitrage en escrime se déroule traditionnellement en français. Tous les combats d'escrime sont dirigés par un arbitre titulaire d'un certificat d'arbitre national ou international. Ses responsabilités incluent :

• appeler les participants ;
• vérifier l'équipement avant le combat;
• surveiller le bon fonctionnement de l'appareil ;
• observation des autres membres du jury (assistant, chronométreur, secrétaire, etc.) ;
• imposer des sanctions aux athlètes en cas de violation ;
• maintien de l'ordre.

L'arbitre exerce ses fonctions avec l'aide d'un fixateur automatique de coups et de deux assistants qui surveillent l'utilisation de la main non armée, le revêtement de la surface touchée, les injections infligées au sol lors de l'escrime à l'épée, dépassant les limites latérales et arrière. du champ de bataille et toutes autres violations prévues par les Règles .

Les arbitres assistants sont situés aux extrémités opposées de la voie d'escrime, leurs fonctions incluent la surveillance du déroulement général du combat. Les assistants doivent changer de côté après chaque période dans les combats du tour d'élimination directe et après chaque combat dans le match par équipe.

compétition d'escrime

• Jeux olympiques.
• Le Championnat du monde d'escrime est une compétition internationale annuelle de fleuret, d'épée et de sabre.
• La Coupe du monde d'escrime est une compétition internationale annuelle d'escrime organisée sous les auspices de la Fédération internationale d'escrime. Un certain nombre de tournois sont organisés au cours de la saison, des points sont attribués pour chaque place dans un tournoi séparé, qui sont ensuite additionnés.
• Championnats nationaux.

2016-06-30

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Au début du XVIe siècle, la France, puis d'autres pays européens, est saisie par la "fièvre du duel" qui sévit sur le continent pendant plus de trois siècles. En quelques décennies seulement du règne du roi de France Henri IV, des duels ont entraîné la mort d'environ dix mille personnes, dont la plupart appartenaient à la noblesse. L'arme principale des combats en duel de cette époque était une épée.

Épée. Le mot lui-même est enveloppé d'un halo romantique. En le disant, vous vous sentez comme transporté dans les rues étroites de Paris ou de Séville dans le monde des hidalgos et des mousquetaires arrogants et colériques, si magistralement décrits dans les brillants livres de Dumas et Arturo Perez-Reverte. Sans aucun doute, l'épée est l'arme tranchante la plus "noble", la défenseuse de l'honneur de la noblesse et l'amie la plus fidèle du breter.

On pense que l'épée est apparue vers le milieu du XVe siècle en Espagne. Très rapidement, il est devenu populaire non seulement dans l'armée, mais aussi comme arme civile des nobles ou simplement des riches. Au fil du temps, l'épée est devenue un attribut indispensable de tout homme de la classe noble, et l'escrime avec des épées est devenue un passe-temps favori des nobles. Non sans raison dans différents pays d'Europe (y compris la Russie), il y avait une coutume de la soi-disant exécution civile, au cours de laquelle une épée était brisée sur la tête du condamné.

C'est l'épée qui a énormément contribué au développement de l'escrime. Comme les duels avec des épées étaient monnaie courante, les hommes ont appris dès leur plus jeune âge à manier ces armes. Les cours d'escrime étaient monnaie courante et étaient suivis par des hommes de tous âges. En Europe, il y avait même une institution très spécifique - les confréries d'escrime. Ces associations d'escrimeurs professionnels disposaient d'un vaste réseau de filiales, d'instructeurs expérimentés et d'un système d'examens spéciaux.

Aujourd'hui, l'escrime à l'épée est un sport olympique, même s'il faut admettre que le combat à l'épée est très différent des combats d'escrime d'autrefois. On peut en dire autant de la conception d'une épée de sport, qui n'a pas grand-chose à voir avec les lames des mousquetaires.

La rapière est considérée comme un développement ultérieur de l'épée. Traduit de l'espagnol, espada ropera signifie littéralement "épée pour vêtements", c'est-à-dire une arme portée avec un costume civil. En d'autres termes, la rapière était une arme exclusivement civile, conçue principalement pour poignarder. Une telle version légère de l'épée. En Russie, une rapière est souvent appelée une arme à lame à facettes, destinée aux combats d'entraînement. Cependant, la principale différence entre une épée et une rapière est que cette dernière n'a jamais été une arme militaire.

Il faut dire qu'il y a beaucoup de confusion à ce sujet. Dans les sources historiques, la même arme peut être appelée à la fois une épée et une rapière. Une situation similaire est également observée dans la littérature populaire (par exemple, dans Les Trois Mousquetaires). Bien sûr, l'opinion la plus courante est qu'une épée est une arme qui pouvait être utilisée pour couper un ennemi, et une rapière n'était utilisée que pour infliger des injections. Mais, probablement, les contemporains ne sont pas trop entrés dans ces subtilités, par conséquent, ces noms étaient initialement des synonymes, ce qui a ensuite conduit à une confusion notable.

La description

Une épée est une arme perçante ou perforante à lame avec une lame droite étroite à double tranchant, à un tranchant ou à facettes et une garde complexe. En moyenne, la longueur de la lame était d'un mètre, mais il y avait aussi plus de spécimens "globaux". Sa section peut être hexagonale, trièdre, ovale, rhombique, concave. Le poids de l'arme, en règle générale, était d'environ 1,5 kg.

La lame de l'épée pourrait avoir des vallées ou des raidisseurs. Il se terminait par une tige sur laquelle était montée une poignée d'épée avec un arc et une garde. Les gardes d'épée frappent par leur élégance, leur complexité et leur variété, certains d'entre eux avaient des dispositifs pour capturer la lame de l'adversaire. Actuellement, cette partie de l'épée est utilisée pour classer cette arme.

En fait, une épée de combat était une épée un peu légère avec une lame étroite et flexible, conçue plus pour l'estoc que pour le hachage. Il convient également d'ajouter que dans la conception de cette arme, une grande attention est accordée à la protection de la main de l'escrimeur. L'évolution de l'épée a suivi le chemin de son éclaircissement et de sa transformation progressive en une arme exclusivement perçante. Dans les épées ultérieures, les lames pouvaient être complètement absentes ou non affûtées.

La classification des épées est basée sur la taille de la lame de l'arme, son poids, ainsi que sur les caractéristiques de conception de la poignée. L'un des experts les plus célèbres des armes blanches européennes, Ewart Oakeshott, divise les épées en trois grands groupes :

• Épées de combat lourdes (reitschwert - de "l'épée du cavalier" allemande), qui pouvaient être utilisées à la fois pour poignarder et couper ;
• Une épée plus légère (espada ropera - espagnol pour "épée de vêtements"), qui avait des lames, mais en raison de son faible poids, n'était pas très adaptée pour hacher. Ce type d'arme était populaire au XVIe siècle et a ensuite été remplacé par des épées encore plus légères.
• Le troisième type d'arme, qui a reçu le nom anglais de petite épée ("petite épée"). Des épées similaires sont apparues au milieu du XVIIe siècle et se distinguaient par une lame légère à facettes de petite longueur.

Histoire de l'épée

L'épée est un autre développement historique de l'épée. Cette déclaration ne signifie absolument pas que c'est une meilleure arme que la bonne vieille épée, juste au moment de son apparition, elle était plus adaptée aux nouvelles conditions de guerre. Sur les champs de bataille médiévaux, l'épée aurait été inutile, mais déjà à la Renaissance, elle s'est avérée être un outil de combat très efficace.

L'épée peut être appelée du même âge que les armes à feu. De plus, la naissance de cette arme est associée à l'utilisation généralisée des fusils et de l'artillerie sur les champs de bataille européens. Aujourd'hui, il existe plusieurs hypothèses concernant les causes de cette arme.

Certains auteurs pensent que l'épée est apparue en réponse à l'amélioration de l'armure en plaques, qui est devenue pratiquement invulnérable aux coups de hache. Par exemple, en utilisant une lame fine, il était possible de frapper l'ennemi en armure lourde, lui infligeant des coups perçants dans ses articulations. En théorie, cela peut sembler beau, mais en réalité, cela semble presque impossible. La soi-disant armure Maximilian avait un degré de protection qui n'était pas inférieur aux combinaisons spatiales modernes pour la plongée profonde. Il est extrêmement problématique de toucher un ennemi protégé par une telle armure dans un vrai combat.

Une autre théorie semble plus plausible, selon laquelle les épées ne semblaient pas percer les armures lourdes, mais parce que les armures lourdes devenaient progressivement une chose du passé en raison de l'avènement des armes à feu. Il ne servait à rien de transporter une quantité impensable de fer s'il ne pouvait pas protéger le combattant d'une balle volante. Les épées lourdes de la fin du Moyen Âge étaient simplement conçues pour pénétrer dans de telles armures ; après la réduction des armes de protection, elles sont également devenues inutiles. A ce moment, l'épée commença sa marche triomphale.

Il faut dire que la première épée lourde n'était pas très différente de l'épée médiévale, elle était un peu plus légère et plus élégante qu'elle. Même la protection supplémentaire de la main de l'épéiste se retrouvait sur les épées d'une période antérieure. Certes, la technique d'escrime, affûtée pour poignarder, a entraîné un changement dans la prise en main de l'arme. Pour sa plus grande contrôlabilité, l'index reposait sur le dessus de la croix et nécessitait une protection supplémentaire. De plus, au même moment, les gants en tôle d'acier sont devenus inutilisables, ce qui a empêché l'utilisation normale des armes à feu. Ainsi, progressivement, la poignée de l'épée s'est transformée en cette structure complexe par laquelle elle peut être reconnue sans équivoque parmi d'autres armes blanches.

On pense que les premières épées sont apparues en Espagne vers le milieu du XVe siècle. Cette arme est très vite devenue populaire parmi la classe noble. Les épées étaient plus légères que les épées, elles étaient donc plus confortables à porter au quotidien. Cette arme était richement décorée pour souligner le statut du propriétaire, mais en même temps, elle n'a pas du tout perdu ses qualités de combat. Déjà à cette époque, il y avait une division en épées de combat et civiles. La dernière variété à la fin du XVe siècle a reçu son propre nom espadas roperas, qui est passé dans d'autres langues et a donné son propre nom à la nouvelle arme - la rapière.

Soit dit en passant, dans la plupart des langues européennes, il n'y a pas de terme "épée". Cette arme portait (et porte) le nom "d'épée". En espagnol, espada, en français, épée, en anglais, sword, et seuls les Allemands ont donné à l'épée son propre nom, Degen. De plus, en allemand, Degen signifie également un poignard, ce qui a donné à certains chercheurs des raisons de croire que c'était lui qui était le prédécesseur de l'épée.

L'épée s'est progressivement étendue à toutes les branches de l'armée, déplaçant finalement l'épée. Le 18ème siècle peut être appelé l'apogée de cette arme, puis elle a progressivement commencé à être chassée de l'armée par des épées larges et des sabres.

Les épées civiles étaient plus légères et plus étroites que les armes militaires, souvent seule leur pointe était affûtée. À la fin du XVIIe siècle en France, une épée civile courte est utilisée, qui, en raison de son poids léger, permet d'effectuer des mouvements de lame virtuoses. C'est ainsi qu'est née l'école française d'escrime. À ce moment, la rapière et l'épée deviennent presque impossibles à distinguer l'une de l'autre et perdent complètement leur fonction de hachage. La diminution de la masse de l'épée n'était pas seulement due à une diminution de sa longueur et de sa largeur, mais aussi au fait que la lame est devenue facettée. C'est ainsi qu'est apparue une épée civile légère, qui a survécu sans aucun changement jusqu'au début du XXe siècle.

Les plus populaires étaient les lames triangulaires, bien qu'il y ait eu des échantillons à six côtés. Initialement, les lames étaient faites larges au niveau du manche, on pense que cette partie de l'épée était destinée à parer les coups de l'ennemi. La forme étroite classique de l'épée a finalement été acquise par l'ère des guerres napoléoniennes. On peut dire qu'à partir de ce moment l'évolution de l'épée est terminée.

Il faut dire aussi que l'épée civile légère est devenue le prototype de la rapière sportive moderne, et les principales techniques de l'escrime sportive sont basées sur les techniques de l'école française.

L'épée civile était une arme extrêmement populaire. Il était porté par la noblesse, la bourgeoisie, les militaires en temps de paix et même les étudiants. Porter une épée était un privilège pour eux, les étudiants recevaient généralement des épées après l'obtention de leur diplôme, mais il y avait des exceptions. Par exemple, les étudiants de l'Université de Moscou ont reçu le droit de porter ces armes après leur entrée à l'université.

Les étudiants allemands aimaient non seulement porter des épées, mais aussi les utiliser en duel. De plus, les jeunes hommes de Prusse étaient extrêmement fiers des cicatrices reçues lors de telles batailles. Parfois, ils étaient spécialement frottés avec de la poudre à canon afin que la marque reste à vie.

En Russie, ils ont également essayé d'équiper les unités de tir à l'arc d'épées, mais cette arme n'a pas pris racine. Plus tard, il a été massivement utilisé dans certaines parties du nouveau système et Pierre le Grand a armé toute l'infanterie russe avec des épées. Mais ensuite, parmi la troupe, l'épée a été remplacée par un demi-sabre. L'épée n'était laissée qu'au corps des officiers et des gardes mousquetaires. De par leur conception, les épées russes n'étaient pas différentes de leurs homologues étrangères.

Au XIXe siècle, les épées de l'armée russe perdent leur signification en tant qu'armes militaires et sont progressivement remplacées par des sabres. Cependant, les officiers continuent de les porter hors formation, comme armes de parade. Jusqu'en 1917, l'épée était l'arme des généraux et des officiers des régiments de cuirassiers hors service, de plus, les fonctionnaires civils la portent comme élément de grande tenue.

Escrime

L'apparition de l'épée a donné une impulsion puissante au développement de l'escrime. On ne peut pas dire qu'avant cela, ils étaient coupés avec des épées, comme ils le devaient, mais c'est la légèreté de l'épée qui a permis d'élargir considérablement l'arsenal des techniques d'escrime. Des écoles d'escrime reconnues apparaissent très vite : italienne, espagnole, française, allemande. Chacun d'eux avait ses propres caractéristiques.

Les Allemands, par exemple, accordaient beaucoup d'attention aux coups de hache et, comme arme auxiliaire, ils utilisaient un pistolet lourd, dont la poignée frappait comme une massue.

Dans l'école d'escrime italienne, pour la première fois, l'accent a été mis sur le coup de poignard avec une pointe. C'est en Italie qu'est né le principe "tuer avec une pointe, pas avec une lame". Comme arme supplémentaire dans un combat, un poignard spécial, un dagu, était souvent utilisé. Soit dit en passant, on pense que les duels sont apparus en Italie, remplaçant les tournois de joutes et les combats médiévaux.

L'école d'escrime française a donné naissance à une épée courte légère et a donné au monde les techniques de base pour la manier. C'est elle qui sous-tend l'escrime sportive moderne.

En Angleterre, lors des combats, un bouclier spécial en laiton ou dagu était souvent utilisé.

L'école d'escrime espagnole s'appelait Destreza, ce qui peut être traduit par "véritable art" ou "habileté". Il enseignait non seulement à se battre avec des épées, mais aussi à utiliser des objets tels qu'une cape, un dag et un petit bouclier au combat. Les Espagnols ont prêté attention non seulement aux compétences de maniement des armes, mais également au développement moral d'un combattant, aux aspects philosophiques de l'art militaire.

Le sport d'escrime qui existe aujourd'hui ressemble-t-il à un véritable combat à l'épée ? Il y a une déclaration intéressante selon laquelle si un maître moderne de l'escrime sportive entrait dans le passé, il ferait facilement face à n'importe quel maître d'épée de la Renaissance. Est-ce vrai ?

La plus importante des techniques des athlètes modernes est l'attaque en fente, qui est presque totalement absente des anciennes écoles d'escrime italiennes et espagnoles. Cependant, serait-il utile dans une vraie bataille ?

Une attaque en fente amène l'escrimeur à étirer sa position. Dans cette position, il est statique et il lui est difficile de se défendre contre les attaques ennemies. En escrime sportive, après une injection, le combat est arrêté, ce qui, bien sûr, est impossible dans un vrai combat. Dans le même temps, une seule injection ne garantit absolument pas la victoire sur l'ennemi. En escrime sportive, il n'y a pratiquement pas de défenses, les combats se déroulent selon le principe "celui qui frappe le premier marque le point". Dans une vraie bataille, il faut simplement se défendre, car une injection manquée ne signifie pas la perte d'un point, mais une blessure, voire la mort.

De plus, dans l'arsenal des écoles d'escrime historiques, il n'y avait pas seulement des défenses avec la lame, mais aussi des mouvements du corps : rebonds nets, sortie de la ligne d'attaque et changement brusque de niveau. Dans l'escrime moderne, s'écarter de la ligne d'attaque est une technique totalement interdite.

Examinons maintenant les armes utilisées par les athlètes modernes et comparons-les avec les épées d'autrefois. Une épée de sport moderne est une barre d'acier flexible pesant 700 à 750 grammes. La tâche principale de cette arme au combat est de toucher légèrement le corps de l'adversaire. Les épées des anciens maîtres pouvaient peser jusqu'à 1,5 kg, avec cette arme, il était possible non seulement de poignarder, mais aussi de couper, privant l'ennemi, par exemple, des mains.

Même les positions d'escrime décrites dans les anciens manuels sont à l'opposé des positions modernes.

Il existe un autre mythe, il est associé à l'opposition des techniques d'escrime européennes et orientales. Ici, disent-ils, les Japonais sont de véritables virtuoses de la possession d'armes blanches, et les Européens ont vaincu leurs rivaux dans des combats uniquement en raison de leur force physique et de leur endurance.

Ce n'est pas tout à fait vrai. Le développement de l'escrime japonaise peut être divisé en deux grandes étapes : avant le début de l'ère Edo et après. Les premières périodes de l'histoire du pays du soleil levant sont restées dans les mémoires pour les guerres intestines presque incessantes au cours desquelles les guerriers se sont battus sur le champ de bataille en utilisant de longues épées tachi et des armures lourdes. La technique d'escrime était très simple et correspondait à celle utilisée dans l'Europe médiévale.

Après l'avènement de la période Edo, la situation a radicalement changé. Il y a un rejet des armures lourdes et des épées longues. Le katana devient une nouvelle arme de masse, ce qui entraîne l'émergence de nouvelles techniques d'escrime, complexes et raffinées. Ici, vous pouvez établir des analogies directes avec l'Europe, où des processus similaires ont eu lieu: une lourde épée de combat a été remplacée par une épée. C'est l'apparition de cette arme qui a conduit à l'émergence d'écoles d'escrime très complexes, comme la Destreza espagnole par exemple. A en juger par les sources écrites qui nous sont parvenues, les systèmes d'escrime européens n'étaient pas très inférieurs aux systèmes orientaux. Même si, bien sûr, ils avaient leurs propres caractéristiques.

Si vous avez des questions, laissez-les dans les commentaires sous l'article. Nous ou nos visiteurs nous ferons un plaisir d'y répondre.

Malgré le fait que les cours d'escrime ne sont plus un élément obligatoire de l'éducation depuis très longtemps, ce sport est toujours populaire auprès de la jeune génération. Après tout, en plus de tous les autres avantages, les cours d'escrime permettent aux enfants de se sentir comme des mousquetaires, des chevaliers médiévaux ou même des stars de cinéma.

Qu'est-ce que l'escrime utile pour les enfants? Il développe la coordination, car les fentes sont travaillées pendant les cours, on apprend aux enfants à éviter les coups, à se déplacer facilement et rapidement. Lors des cours d'escrime, le corset musculaire est bien formé. L'escrime fait travailler tous les groupes musculaires, c'est un bon entraînement cardio. Les enfants apprennent le sens de la distance, l'escrime est donc également une excellente base pour d'autres activités, telles que d'autres types d'arts martiaux ou le tir. En même temps, l'escrime pour enfants est beaucoup moins traumatisante que les autres types d'arts martiaux. Les blessures sont principalement associées à des ecchymoses et des ecchymoses mineures. L'escrime apprend aux enfants à réfléchir. Les escrimeurs sont parfois appelés "joueurs d'échecs musclés", car ce sport développe l'intelligence, apprend aux enfants à réfléchir à chacune de leurs actions et enseigne la pensée tactique. De plus, dans les cours d'escrime, les décisions doivent être prises rapidement, sinon un adversaire plus rapide et plus habile vous vaincra. Il n'est probablement pas nécessaire d'expliquer comment la capacité de prendre rapidement les bonnes décisions sera utile à l'enfant à l'avenir.

Étant engagé dans l'escrime avec des épées, l'enfant aura confiance en lui, son estime de soi augmentera. De plus, le jeune escrimeur ressentira également sa singularité. Après tout, malgré le fait qu'il s'agisse d'un sport très intéressant, passionnant et populaire, les parents sont beaucoup plus susceptibles d'envoyer leurs enfants dans des sections plus courantes - natation, gymnastique, lutte ordinaire.

4-6 ans est l'âge le plus approprié pour inscrire un enfant dans une section d'escrime. C'est à cet âge que l'enfant commence à penser tactiquement, apprend à réagir rapidement.

Voulez-vous que votre enfant devienne intelligent, fort, courageux et intelligent ? Amenez-le nous, au 18 Fit Club, à la section d'escrime à l'épée pour enfants ! Nos entraîneurs sont des professionnels dans leur domaine, maîtres du sport, champions de Russie et d'Europe.

Notre club est situé dans le district administratif sud de Moscou, à côté des stations de métro Nagatinskaya, Kolomenskaya, Varshavskaya. Amenez-nous vos enfants, et bientôt vous aurez une autre raison d'être fier de vos enfants !

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Notre club est situé à Moscou, non loin des stations de métro Nagatinskaya et Kolomenskaya.

informations générales:

• Le club "Blade and Vine" enseigne l'escrime historique - l'escrime avec des armes blanches qui ont des analogues dans le passé. L'entraînement est divisé en plusieurs domaines : escrime de fitness, escrime historique (dont l'histoire du costume), cibles coupantes.
• Notre club combine les directions d'une reconstruction complexe, ce qui signifie une immersion complète dans l'époque (VII-XII et XVII siècles). En prime - formation à l'équitation, au tir à l'arc et au matelotage sur route (les participants choisissent eux-mêmes la région).
• Depuis 2018, nous avons commencé à étudier les traditions des arts martiaux européens historiques (HEMA).
• Nous sommes membres de la Fédération Sports Sword. Nous organisons des cours pour enfants sur les armes douces.
• Vêtements pour l'entraînement en salle de sport - vêtements de sport. Sur les voyages de club - selon l'époque pour laquelle le voyage est organisé.

Nous nous entraînons dans les domaines:

• Escrime classique avec une arme.
• Épée et doug.
• Épée et bouclier.
• Hache et bouclier.
• Lance / brodex.
• Épée / sabre.
• Épée longue.
• Escrime de duel.
• Travail d'équipe (triples, fives).

Ville des clubs: Moscou.

Année de fondation: 2010.

Superviseur: Pavlyukova Ekaterina Dmitrievna.

Personnel instructeur Personnes : Alexey Pavlyukov (depuis 2009), Alexander Kamshilin (depuis 2008), Ekaterina Pavlyukova (depuis 2009).

Organiser des tournois et des événements:

• Festival annuel de reconstruction historique pour le haut Moyen Âge "Voiles varègues": combats de bateaux, formation aux affaires maritimes, participation à la reconstruction du rite balte "Création du monde" (2015-2018).
• Festival annuel inter-époques de reconstruction historique "Helga": programme de combat, organisation de lancers de tirs et de commerce, jugement (2014-2018).
• Tournois d'escrime historique "Holmgang" (2016).
• Tournois de coupe sur répliques d'armes blanches "Singing Blade" (2016-2017).
• Festival annuel de reconstruction historique pour le haut Moyen Âge « Pouvoir héroïque » : arbitrage, organisation d'un tournoi dans le cadre du festival (2013, 2015-2016).
• Festival annuel de reconstruction historique "Gnezdovo": organisation de galeries de lancer, organisation et tenue de master classes, arbitrage (2013-2016).
• Festival annuel de reconstitution historique "Original Russia": organisation et tenue d'un tournoi dans le cadre du festival, jugement (2016).
• Le festival annuel de reconstruction historique "Byliny Bereg": performances de démonstration et master classes en exploitation forestière, organisation de lancers de galeries de tir (couteaux, haches, sulits), jugement, équipe de bateaux (2015-2016).
• Festival annuel de reconstruction historique "Rusborg": spectacles de démonstration avec un programme équestre (2016).
• Exposition internationale "Lame - traditions et modernité", "Lame sur la Neva", expositions de couteaux à Moscou et à Saint-Pétersbourg : performances de démonstration en escrime et abattage, master classes en abattage, (2016-2019).
• Exposition internationale annuelle "Equestrian Russia" au CSC "Bitsa": programme équestre de démonstration (2016).
• Concours fermés de cavalerie KSK "Atamanets" (2015).

N'attaque pas ! Ne reviens pas ! Ne vous protégez pas ! Ne contre-attaque pas ! N'échouez pas ! Ne mettez pas votre main droite!
- Mais que faire?
- Escrime!

Informations Complémentaires

• Ancien nom du club : SKIR "Khoroyar".
• Pour l'escrime, nous utilisons des copies massives (non affûtées) d'armes historiques. La technique d'escrime est restaurée selon des manuscrits historiques et des livres d'escrime. L'escrime se déroule dans des analogues de costumes historiques avec la correspondance obligatoire avec les armes de l'épéiste.
• Notre club a participé au tournage de scènes d'escrime pour des clips de groupes musicaux : Imperial Age (participation), Rarog "Trouble" (participation et mise en scène), Kalevala "Surprised" (participation et mise en scène de scènes d'escrime).

Contacts:

• Atelier du club et entretien avec les candidats : st. Olkhovskaya, 14, bâtiment 4, salle 13 M (m. Baumanskaya / M. Krasnoselskaïa).
• Adresse de la salle d'entraînement : st. Nizhnyaya Krasnoselskaya, 35 ans, bâtiment K (m. Baumanskaya / M. Krasnoselskaïa).
• Pour vous inscrire à la première formation, remplissez le formulaire dans le groupe VKontakte :