Photo de fleur d'orchidée, description, types. Photos et noms de types d'orchidées exotiques Description d'Archidea

Le système d'orchidées le plus récent a été développé par le scientifique américain R. L. Dressler. Il divise la famille des orchidées en 5 sous-familles, 22 tribus et 70 sous-tribus.

Diffusion

De nos jours, les orchidées se trouvent sur tous les continents, à l'exception de l'Antarctique. La plupart des espèces sont concentrées sous les latitudes tropicales. Ici, dans les régions à courte saison sèche et à fortes précipitations, ils trouvent les conditions les plus favorables à leur croissance. Le caractère unique de la flore d'orchidées sur différents continents est un trait caractéristique de leur répartition.

Dans la zone tempérée, la flore d'orchidées est bien plus pauvre que sous les latitudes tropicales. Les latitudes tempérées de l'hémisphère nord ne comptent que 75 genres (10 % du total) et 900 espèces (4,5 %). On en trouve encore moins – 40 genres et 500 espèces – dans la zone tempérée méridionale.

Morphologie

Les représentants de la famille diffèrent de presque toutes les plantes à fleurs connues par la fusion de filaments d'étamines, qui peuvent être 1,2 ou très rarement 3, avec une colonne de gynécée dans ce qu'on appelle la colonne, ou gynostemium - si spécifique la formation se trouve, en plus des orchidées, uniquement chez les représentants de la famille des Rafflesiaceae ( Rafflesiacées).

La famille se caractérise par une réduction significative de l'androcée ; fusion de grains de pollen dans les nids d'anthères des pollinies, qui obtiennent une structure très complexe ; zygomorphie pointue de la fleur, généralement avec préservation de 3 tépales des cercles externes et 3 tépales des cercles internes du périanthe ou avec leur fusion partielle ou complète ; Ovaire 1-loculaire ou très rarement 3-loculaire, constitué de 3 carpelles.

Caractéristiques de l'organisation du gynécée

Caractéristiques de l'organisation de l'androcée

Parmi les espèces tropicales cultivées en serre, on observe souvent des « foies longs » de 70 ans ou plus. Les tailles des orchidées varient de quelques millimètres à 35 mètres ( Vanille planifolia).

Selon la nature du substrat de croissance, on distingue les épiphytes, les lithophytes et les orchidées terrestres. La plupart des orchidées sont des épiphytes. Les lithophytes et les formes de vie terrestres forment un groupe beaucoup plus restreint. Ils sont distribués principalement sous les latitudes tempérées.

La biologie

La nature de la relation avec les champignons

L’embryon des graines d’orchidées matures est complètement dépourvu d’endosperme. Les cellules d'un embryon mature ne contiennent que des protéines et des substances grasses. Les grains d'amidon disparaissent complètement des cellules de l'embryon au moment de sa maturation (Andronova, 1988). Ainsi, les graines d’orchidées matures manquent de réserves de glucides qui fournissent de l’énergie aux cellules en division. Cela entraîne l’incapacité des graines de la grande majorité des espèces d’orchidées à germer indépendamment sans afflux de substances organiques de l’extérieur.

Sa germination et son développement post-graine sont entièrement assurés par certains champignons mycorhiziens.

Système de pollinisation

Une abeille pollinise le marais de Dremlik ( Apis mellifera brillant Épipactis palustris)

Le système de pollinisation des orchidées est très diversifié tant au niveau des agents de pollinisation (pollinisateurs) que des méthodes permettant d'attirer ces derniers vers les fleurs. Les insectes jouent le rôle principal dans la pollinisation des orchidées. La principale caractéristique distinctive du système de pollinisation des orchidées est l'agrégation de tout le pollen de l'anthère en masses compactes de pollinies. Pour une fixation fiable des pollinies au corps des pollinisateurs et leur transfert réussi sur le stigmate, les orchidées ont développé divers mécanismes. Leurs principaux types ont été étudiés en détail et décrits par Charles Darwin (1884) dans son ouvrage remarquable « Divers dispositifs par lesquels les orchidées sont pollinisées par les insectes ».

Les méthodes permettant d'attirer (attirer) les pollinisateurs vers les fleurs sont particulièrement intéressantes pour les chercheurs sur le système de pollinisation des orchidées. Le pollen collecté dans les pollinies ne peut pas être utilisé par les insectes pour nourrir leur progéniture. De plus, la grande majorité des espèces d’orchidées n’ont pas de nectar dans leurs structures nectarifères (éperons). Par conséquent, les insectes pollinisateurs sont attirés par les fleurs d’orchidées sans nectar par diverses méthodes d’attraction trompeuse. Chez les orchidées, il est d'usage de distinguer les principaux syndromes d'attraction trompeuse suivants : attirance sexuelle(pseudocopulation), mimétisme floral(mimétisme des fleurs), tromperie des pollinisateurs inexpérimentés. Cette division est très arbitraire, car de nombreuses espèces d'orchidées utilisent souvent plusieurs méthodes de tromperie à la fois.

Attirance sexuelle

Le syndrome d’attraction sexuelle des pollinisateurs est actuellement connu chez un certain nombre de genres d’orchidées d’Europe-Asie ( Ophrys), Australie ( Caladénia , Chiloglotte, Cryptostyle, Drakaée etc.) et en Amérique centrale. Il a été étudié de manière plus détaillée chez les espèces du genre Ophrys.

Mimétisme des fleurs

Le mimétisme floral est plus répandu parmi les orchidées sans nectar. Chez les orchidées atteintes de ce syndrome d'attraction des pollinisateurs, les fleurs ou leurs parties individuelles imitent en couleur/forme/texture de surface les fleurs nectarifères d'autres plantes ou d'autres substrats alimentaires utilisés par les pollinisateurs potentiels.

Tromperie des pollinisateurs inexpérimentés

Ce syndrome a été décrit pour la première fois sous forme explicite par L. A. Nilsson (1980) dans Dactylorhiza sambucina. Ses traits caractéristiques sont : l'aspect brillant et recherché des fleurs/inflorescences, la présence de faux indicateurs de nectar brillants sur le labelle (sous la forme d'un motif contrasté et/ou d'excroissances papillaires colorées), un éperon profond et bien développé.

Caractéristiques de la fertilisation

Après les premières étudesembryologiques sur les orchidées, l’hypothèse a été émise qu’elles n’avaient pas de double fécondation. La diffusion de cette hypothèse a été facilitée par le fait que l'endosperme est totalement absent des graines d'orchidées matures. Chez les orchidées, des cas de non-entrée du deuxième spermatozoïde dans la cellule centrale du sac embryonnaire ont été constatés à plusieurs reprises. Souvent, le deuxième spermatozoïde entre en contact avec les noyaux polaires et forme avec eux un complexe nucléaire dans la partie centrale ou basale du sac embryonnaire (Navashin, 1951 ; Savina, 1972). Cependant, chez environ un tiers des espèces d'orchidées, on observe la deuxième fusion des spermatozoïdes avec la cellule centrale du sac embryonnaire et la formation de la cellule primaire de l'endosperme.

Les règles et recommandations pour la nomenclature et l'enregistrement des hybrides et variétés d'orchidées sont basées sur les dispositions du Code international de nomenclature botanique et publiées dans l'ouvrage de référence Nomenclature et enregistrement des orchidées.

Le nom d'un hybride se compose de trois épithètes : l'épithète générale (genre ou genre hybride), le nom du grex et le nom du cultivar (clone) (écrit entre guillemets). Par exemple : Paphiopedilum Maudiae « Reine » (Paph. lawrenceanum var. hyeanum × Paph. callosum var. sanderae).

L'épithète générale des hybrides intergénériques est créée à partir des noms des partenaires de croisement de genres.
Odontonia = Odontoglossum × Miltonia.
Les hybrides créés à partir d'un grand nombre de genres portent parfois le nom de l'obtenteur.
Miltonia × Odontoglossum (un hybride enregistré en 1911 du nom du jardinier-éleveur belge C.Vuylsteke).

L'un des domaines du travail de sélection est la production d'hybrides polyploïdes, caractérisés par une taille de fleur relativement grande. Le plus grand nombre d'hybrides polyploïdes a été enregistré parmi les catstleyas, les vandas, les phalaenopsis, les phalaenopsis dendrobiums et les cymbidiums.

Liens

• Orchidées de Russie et des pays de la CEI (base de données, photographies)
• RBO - Reproductive Biology of Orchids (Portail Web, 10 000 photographies d'orchidées)
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• Liste des genres naturels et hybrides de la famille des Orchidacées.

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Une orchidée en fleurs laisse rarement indifférent. Cette fleur insolite et délicate est chantée par les poètes depuis l’Antiquité. Le mystère inhérent aux orchidées est associé aux caractéristiques structurelles des fleurs, ainsi qu’au pouvoir de guérison de la plante. Dans les pays asiatiques, ils sont utilisés à des fins médicinales depuis des temps immémoriaux. Actuellement, les orchidées d'intérieur sont souvent sélectionnées comme principal élément décoratif d'une collection de plantes d'intérieur, en raison de leurs caractéristiques esthétiques, de leur arôme parfumé, de l'excellente couleur et de la forme de leurs fleurs.

Caractéristiques des orchidées d'intérieur

Dans l'ensemble, la structure d'une orchidée d'intérieur diffère peu de celle des autres fleurs. La plante a un tronc, des feuilles et des fleurs, bien que des caractéristiques spécifiques soient présentes. Certains types d'orchidées se caractérisent par la présence de « faux » bulbes (pseudobulbes), où les nutriments s'accumulent. Ces bulbes ont été formés à l’origine dans une plante sauvage pour la protéger des conditions défavorables de la zone de culture. Dans un environnement domestique, l'importance fonctionnelle des pseudobulbes est réduite, même si on ne peut pas parler complètement de leur inutilité : les bulbes distribuent des éléments utiles à la croissance des tiges et à une floraison luxuriante.

Les racines sont une partie importante de toute plante. Les propriétés particulières de l’orchidée d’intérieur sont associées à la présence de racines principales et adventives. Des éléments supplémentaires sont formés sur toutes les parties, à l'exception de la racine principale : sur les tiges, les pousses. Cette structure est associée à l’ancêtre « ancien » de la plante d’intérieur, lorsque les racines d’une orchidée sauvage étaient censées soutenir la croissance de la fleur, absorbant autant de nutrition et d’humidité que possible de l’environnement. De nombreuses orchidées ont une croissance luxuriante de racines adventives.

Les feuilles d'orchidées montrent à quel point une plante peut s'adapter aux conditions extérieures. Lors de la description des orchidées d'intérieur, il convient de noter la particularité que les variétés qui aiment la lumière ont des feuilles épaisses et riches ; les espèces qui préfèrent l'ombre (comme la miltonia) ont un feuillage doux et de couleur claire. Habituellement, les feuilles des orchidées sont vertes, mais il existe également des variétés panachées (ludisia, macodes).

Les graines de la plupart des variétés d’orchidées ne germent généralement pas dans un sol ordinaire. Il y a plusieurs raisons à cela. Premièrement, les graines d'orchidées d'intérieur sont à peine visibles à l'œil nu en raison de leur petite taille, et deuxièmement, elles ne disposent pas d'une réserve d'endosperme à l'intérieur, ce qui les empêche de recevoir les nutriments du sol. Lors de la préparation d'un substrat pour la germination des graines, les jardiniers utilisent de l'agar-agar - un substrat sous sa forme pure ou des hydrogels spéciaux à base de celui-ci.

Typologie des plantes d'intérieur

Si nous parlons des types d'orchidées d'intérieur, il convient de distinguer deux types principaux selon le type de croissance : monopodiale et sympodiale.

Les différences entre eux sont déterminées visuellement. Les variétés monopodiales poussent toujours vers le haut, chaque nouvelle feuille étant légèrement plus grande que la précédente. Au fil du temps, toutes les feuilles acquièrent la même taille. Ces espèces comprennent le phalaenopsis, l'agrekcum, l'aerangis et le vanda. Le système racinaire des types monopodiaux forme des parties adventives sur le tronc de la plante.

Le type sympodial se caractérise par une disposition horizontale du rhizome, appelé rhizome. Ces types d’orchidées d’intérieur sont une plante de brousse à plusieurs pousses. Il s'agit notamment des variétés : Cattleya, Cambria, Cymbidium, Oncidium, Miltonia. Les pousses au sommet du buisson s'étendent vers le haut et ont une partie inférieure épaissie. Il s’agit de ce qu’on appelle la « fausse » ampoule ou pseudo-ampoule. La flèche florale des variétés sympodiales apparaît à la fois à partir de la pousse et du bulbe lui-même.

Grâce à l’incroyable beauté de leurs fleurs, les orchidées sont très appréciées des professionnels et simplement des amateurs de plantes d’intérieur. Une grande variété de couleurs et de formes peuvent étonner le jardinier le plus exigeant. Les variétés d'orchidées d'intérieur sont particulièrement surprenantes, avec des fleurs de seulement quelques millimètres, tandis que les plus gros spécimens atteignent un quart de mètre de diamètre. Selon le type de floraison, les orchidées domestiques sont divisées en deux types : à fleurs multiples et à fleurs simples.

Le type d’orchidée domestique le plus populaire est sans aucun doute le phalaenopsis. De belles et délicates orchidées phalaenopsis d'intérieur peuvent fleurir toute l'année avec des soins appropriés. Représentant des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, il s’est fait connaître au XVIIe siècle. L'usine tire son nom d'un hasard. En 1825, Carl Blum, directeur du jardin botanique, observa de magnifiques papillons blancs. Il a découvert plus tard qu'il s'agissait d'orchidées. Et ce n'est pas surprenant, car la forme des fleurs ressemble vraiment à des papillons flottants. Le nom « Phalaenopsis » signifie « ressemblant à un papillon de nuit ».

Les orchidées phalaenopsis blanches sont souvent cultivées à la maison et dans les bureaux, utilisées pour décorer les espaces privés autour de la maison et ajoutées aux bouquets de mariage. En règle générale, l'orchidée blanche d'intérieur est divisée en deux types : miniature et standard. L'orchidée standard peut atteindre jusqu'à un mètre, le diamètre des fleurs varie de 2 à 13 cm. Les espèces miniatures ont une longueur allant jusqu'à 30 cm. Les orchidées blanches sont inodores, ne réagissent pas bien au soleil direct, la lumière diffuse est préférable pour eux.

Prendre soin de l'orchidée d'intérieur

Température, éclairage, emplacement

Le niveau d'éclairage est l'un des facteurs déterminants dans la question de savoir comment prendre soin d'une orchidée d'intérieur, ce qui affectera la poursuite de la floraison. Un bon entretien de la plante à domicile est associé à la fourniture d'au moins 14 heures de lumière par jour. En hiver, vous aurez donc besoin de sources d'éclairage artificiel supplémentaires (lampes fluorescentes, phytolampes, lumière blanche fluorescente). Un air frais et suffisamment de lumière favoriseront la bonne croissance et le bon développement des orchidées à la maison.

Pour les orchidées, les fenêtres situées dans les parties est et ouest d'un appartement ou d'une maison, c'est-à-dire dans les endroits où la lumière est diffuse, sont les mieux adaptées. Dans la partie sud de la maison, les fleurs auront probablement besoin d'un assombrissement supplémentaire en raison d'un soleil trop brillant ; les fenêtres du nord ne conviennent pas à toutes les variétés de fleurs. S'il y a un manque de lumière, la culture d'orchidées d'intérieur peut s'accompagner d'un manque de nutriments ; s'il y a trop de lumière, la fleur commencera à se dessécher. Le premier signal indiquant qu'il n'y a pas assez de lumière pour l'orchidée sera la couleur des feuilles : elles deviendront vert foncé. Une couleur de feuille saine est considérée comme étant des nuances claires, vertes riches ou rougeâtres. S'il y a trop de lumière, les feuilles jaunissent et brunissent, des inclusions sèches peuvent apparaître.

La température ambiante optimale pour les orchidées en hiver est de 16 à 18 degrés, en été de 20 à 25 C.

L'expérience des floriculteurs professionnels indique que afin de stimuler le processus de floraison, il est important pour une orchidée de créer une différence entre les températures diurnes et nocturnes comprise entre 3 et 5 degrés. En outre, l'observation de la plante en hiver a montré que l'orchidée ne fleurit pratiquement pas à des températures supérieures à 24-25 degrés.

Il convient de noter un trait caractéristique des orchidées, en particulier du phalaenopsis : une bonne adaptabilité et réponse à la création de conditions favorables. Cela suggère que prendre soin d’une orchidée d’intérieur après l’achat, en tenant compte du plus grand nombre possible de préférences naturelles de la plante, garantit un bon développement et une floraison fréquente. Une humidité élevée est importante pour les orchidées, c'est pourquoi les pulvérisations doivent être effectuées régulièrement, surtout en hiver avec le chauffage des pièces, qui assèche l'air. Pendant la floraison, vaporisez avec une extrême prudence, en évitant que l'eau ne pénètre sur les fleurs. Cela se traduit par l'apparition de taches disgracieuses et une perte rapide de couleur.

Engrais, arrosage des cultures

La vitesse et la fréquence des arrosages dépendront des conditions environnementales de développement des plantes : température, luminosité, composition du sol. Il y a un point important selon lequel l'arrosage d'une orchidée d'intérieur doit respecter la règle : il vaut mieux immerger un peu une fleur dans un pot plutôt que d'en faire trop. L’orchidée tolérera facilement une légère sécheresse, puisqu’il s’agit d’une plante épiphyte. L'eau douce avec une inclusion minimale de sels convient bien à la fleur, la meilleure option est l'eau de pluie. Vous pouvez prendre de l'eau bouillie à température ambiante ou 2 à 3 degrés plus chaude.

Les plantes en pots sont arrosées par le haut, les fleurs en blocs sont plongées dans l'eau pendant quelques minutes et, une fois l'excès d'humidité évacué, elles sont remises en place. En été, la fréquence d'arrosage est de 2 à 3 fois tous les 7 jours après le séchage de la couche supérieure ; en hiver, les orchidées bénéficient d'une période légèrement sèche. Pour certaines variétés, un léger plissement des faux bulbes servira d’indicateur de la nécessité d’un arrosage. Il est important de rappeler que l'entretien d'une orchidée d'intérieur, notamment l'arrosage, doit être adapté aux conditions spécifiques. La principale caractéristique des orchidées est qu’elles ne supportent absolument pas l’eau stagnante.

L'une des raisons pour lesquelles une orchidée d'intérieur ne fleurit pas est un excès d'humidité. Cela est particulièrement vrai pendant la période de formation des bourgeons des futurs ovaires floraux. Si la plante est trop arrosée, on peut constater la formation de bourgeons séchés et de tiges florales sèches qui n’ont pas eu le temps de s’ouvrir. Presque toutes les variétés d’orchidées commencent à fleurir après la saison de croissance. Jusqu'à ce moment-là, la fleur a besoin d'un arrosage accru. Pendant la période de floraison, beaucoup d’humidité est également nécessaire. La fréquence et l'intensité des arrosages doivent être réduites pendant la période de dormance, c'est-à-dire après la floraison et en hiver, lorsqu'il y a un manque de lumière et un manque de chaleur dans la pièce.

La fertilisation de la fleur doit être effectuée pendant la période de croissance une fois tous les 15 à 20 jours. Presque toutes les espèces végétales réagissent mal aux concentrations élevées de sel. Un bon agent de soutien est l'acide succinique pour les orchidées d'intérieur, qui renforce et stimule le développement ultérieur de la plante. Après traitement à l'acide, les fleurs activent la croissance de la masse verte, des racines et des pousses. Pour les orchidées, l'acide succinique est un moyen de stimuler constamment la formation des racines, l'une des parties vulnérables de la plante. L'acide neutralise également les toxines nocives présentes dans le sol.

L'engrais liquide à large spectre populaire Agricola est utilisé avec succès pour les orchidées. L'engrais contient d'importants éléments humiques et sels minéraux. Agricola est utilisé pour les orchidées d'intérieur à raison de 5 ml de substance pour 1 litre de liquide. La solution obtenue est utilisée comme eau ordinaire pour arroser la plante. Il est préférable d'appliquer de l'engrais toutes les deux semaines. L'acidité de la solution d'engrais, égale à pH = 6, sera optimale pour une meilleure absorption des micro et macroéléments.

Maladies et ravageurs des orchidées

L'apparition de la maladie des orchidées d'intérieur s'explique souvent par des soins inappropriés : manque d'éclairage, soleil direct sur les feuilles. Cependant, il existe des maladies qui peuvent nuire à la plante : pourriture, virus, fusarium, anthracnose, maladies bactériennes. Les orchidées touchées par la maladie présentent des taches prononcées sur les feuilles et les bourgeons. C'est un signal pour isoler la plante des fleurs saines. Les taches en forme de lignes ou de cercles signalent généralement une infection fongique ou bactérienne.

La variété populaire Phalaenopsis a tendance à souffrir d’infections bactériennes. Les feuilles commencent généralement à jaunir, puis elles s'assombrissent et deviennent caoutchouteuses. Ensuite, des formations humides apparaissent sur le feuillage, d'où s'écoule un substrat liquide. Dans une telle situation, les maladies des orchidées d'intérieur et leur traitement doivent s'accompagner d'un isolement de la plante. Les feuilles affectées sont coupées et les sites coupés sont traités à l'iode. Si après deux semaines la maladie ne réapparaît pas, la plante peut être placée à côté d'autres fleurs.

Les tétranyques sur les plantes d'intérieur et les orchidées sont détectés comme suit : une fine toile d'araignée apparaît sur les bourgeons et les fleurs. Vous pouvez le voir lors de pulvérisations régulières, alors ne le négligez pas. À un stade plus avancé, les feuilles d’orchidées commencent à se dessécher et à s’enrouler, présentant des dommages jaune pâle. Les acariens peuvent provoquer la mort de la plante, boire tout le jus et contribuer en outre à une infection fongique supplémentaire de la fleur. Aux tout premiers stades de l'infestation, les acariens ne sont pas faciles à remarquer : ils aiment souvent les feuilles molles, vous devriez donc être plus attentif aux jeunes plants d'orchidées domestiques.

Reproduction, transplantation d'orchidées d'intérieur

Vous pouvez élever des orchidées à la maison en toute sécurité si vous connaissez certaines des caractéristiques de ce processus. La propagation standard des orchidées d'intérieur est réalisée en divisant une plante adulte, des boutures, des pousses latérales, des graines, des faux bulbes, des marcottes et des pointes. La méthode la plus utilisée et la plus accessible consiste à diviser le buisson pendant la période de replantation. La plante est séparée ainsi que les racines, et il est conseillé de laisser trois faux bulbes pour chaque partie (pour les variétés sympodiales). Une condition importante pour la multiplication par division : l'orchidée doit être suffisamment grande.

Savoir comment propager une orchidée d’intérieur ne suffit pas. Le strict respect des règles de base est nécessaire. Il est préférable de désinfecter les outils utilisés et de traiter les zones coupées avec du charbon de bois. Les racines nécessitent une manipulation prudente car elles ont tendance à se casser facilement. Avant la plantation, le sol peut être humidifié avec de l'eau douce, après quoi le pot avec la plante doit être placé dans un endroit chaud mais pas ensoleillé, ne pas fertiliser, ne pas arroser temporairement, mais seulement pulvériser.

Les orchidées d'intérieur se multiplient par boutures lorsque les pseudobulbes de certaines variétés sont formés en épaississant les entre-nœuds de la tige principale. Ce type de multiplication permet d'utiliser efficacement la totalité de la réserve de faux bulbes et d'obtenir un grand nombre de plantes. Les bulbes séparés sont coupés de manière à ce que chaque fragment ait un bourgeon développé. Avant le début du développement, les boutures sont conservées dans un isolant chaud (température non inférieure à 20 °C), avec une humidité élevée et régulièrement aérée pour éviter la pourriture.

Les orchidées sont des plantes appartenant à la famille des Orchidacées, qui représente 10 % de toutes les plantes sur Terre. Ce représentant de la flore compte environ 35 000 espèces. Leur nom vient du mot grec « orchis », qui signifie testicule. Les gens admirent la beauté de l'orchidée depuis de nombreux siècles ; dans certains pays, elle est même utilisée comme symbole national. Des représentants de ce genre de fleurs peuvent être trouvés sur tous les continents de notre planète, leur habitat principal étant les tropiques. La taille des plantes peut varier de 2 cm à 2 m. Toutes les orchidées, selon leur lieu de croissance, sont divisées en épiphytes (poussant sur les arbres), létophytes (s'installant sur les rochers et les pierres) et terrestres, et certaines espèces poussent même sous terre.

Il est rare de nos jours de rencontrer une personne qui n’a jamais entendu parler des orchidées. Les plantes d'intérieur diffèrent considérablement de leurs homologues sauvages. Les orchidées domestiques se présentent sous la forme de pots de fleurs à tiges fines, au sommet desquels sont placées des fleurs luxueuses et extravagantes. Grâce à cela, les orchidées sont devenues incroyablement populaires parmi les jardiniers.

Leur facilité d’entretien est également un facteur important.

Mais prendre soin des orchidées d'intérieur doit répondre aux exigences, et il est également nécessaire de comprendre les conditions de leur croissance dans des conditions naturelles. Une attention particulière doit être portée à la sélection du substrat approprié, du récipient de plantation, de l'engrais, à l'organisation d'un arrosage, d'un éclairage, d'une température et d'une humidité appropriés. Et respectez également la procédure recommandée pour la transplantation et la reproduction. De la même manière, il ne faut pas perdre de vue le type d’orchidée que vous allez cultiver, car chacune d’elles a ses propres caractéristiques.

Types d'orchidées d'intérieur

Ada

Connue de nombreux amateurs d'orchidées, cette fleur est peu exigeante en entretien. Préfère les températures modérées et une humidité élevée. L'orchidée est de taille moyenne, possède plusieurs feuilles interconnectées à la base du pseudobulbe et une linéaire au sommet. Les fleurs d'Ada sont en forme de cloche, de couleur rouge-orange, jusqu'à 12 sur un pédoncule., qui apparaissent généralement de janvier à mai et fleurissent pendant environ un mois.

Angrekum

Il est convoité par de nombreux jardiniers en raison de la beauté de ses fleurs blanches ou ivoire brillantes, qui ressemblent en apparence à des étoiles de porcelaine. Les fleurs dégagent un arôme incroyable qui apparaît la nuit tombée. Mais réaliser la floraison à la maison est extrêmement difficile, car cela nécessite des connaissances spécifiques sur l'entretien de la plante.

Angrekum a besoin de beaucoup de lumière, de chaleur, ainsi que d'une humidité élevée de l'air et du sol.

Anguloa

Ce type d'orchidée n'est pas très courant. Mais il est attrayant car il a des fleurs originales qui ressemblent à de petits bébés, et certaines espèces ont des fleurs semblables à des tulipes. Il existe des couleurs blanc, jaune, rouge et marron. Anguloa n'est pas très exigeante en termes de soins, mais elle a besoin de beaucoup d'air et de soleil ; la température pour l'orchidée n'est pas élevée, avec des différences bien définies entre le jour et la nuit.

Anzellia

L'un des rares représentants des orchidées à feuilles caduques, cette caractéristique est due à son habitat naturel - l'Afrique; en cas de sécheresse, la plante perd complètement ses feuilles. Les inflorescences multi-fleurs sont situées au sommet et sont jaunes avec des taches brunes. À la maison, il fleurit au début de l'été pendant 5 à 6 semaines.

Lors de la culture à la maison, une condition importante est un bon éclairage et une alimentation accrue pendant la période de croissance active.

Arachnis

L'orchidée tire son nom du fait que ses fleurs ressemblent à des araignées. Pour une croissance et une floraison normales à la maison, Arachnis doit bénéficier d'un environnement très chaud avec une humidité élevée, ainsi que d'un soleil éclatant. Un arrosage abondant est nécessaire pendant la croissance active de l'orchidée.

Arpophyllum

Les représentants de cette espèce sont de grande taille. Les grandes inflorescences d'orchidées ressemblent à d'énormes bougies rose lilas dont les fleurs fleurissent presque simultanément. La plante fleurit pendant trois semaines, pendant lesquelles Arpophyllum doit être nourri avec un engrais contenant de l'azote et du phosphore, qui l'aident à fleurir.

Blétilla

Selon de nombreux jardiniers, cette orchidée est à la fois la plus sans prétention et l'un des plus beaux représentants de la famille. Extérieurement, la fleur ressemble à un glaïeul. Les feuilles de Bletilla sont repliées et pointues, atteignant 30 cm, la longueur des pédoncules est de 60 à 90 cm, sur lesquels poussent de 6 à 12 fleurs rose-violet.

Brassavola

La plante n’est pas très exigeante et a besoin d’une humidité élevée. Il a des feuilles charnues atteignant 20 cm de long. Sur la partie supérieure de la tige se forment des pédoncules avec un maximum de 5 fleurs de teinte verdâtre. Le labelle de cette fleur est blanc et sa forme ressemble à un cœur., on peut parfois confondre une lèvre avec une fleur, car ses pétales, de par leur forme et leur couleur, ressemblent davantage aux feuilles d'une plante.

Brassia

L'orchidée Brassia est bien cultivée lorsqu'elle est entretenue à la maison.

Une particularité de cette plante réside dans ses fleurs d’aspect inhabituel.

Ils sont jaunes avec des points marron et vice versa. Les sépales s'étendent vers l'extérieur sur une distance de 15 cm. En moyenne, l'inflorescence est formée de 6 à 8 fleurs, qui ressemblent ensemble à un gros insecte mille-pattes.

Bulbophyllum

Le genre de cette fleur est le plus nombreux parmi les orchidées. Ses représentants diffèrent considérablement les uns des autres. Par conséquent, il est impossible de souligner les caractéristiques générales de l'apparence, ainsi que les conditions d'entretien de ces fleurs. Le plus souvent, Bulbophyllum Rothschild et Crescent Bulbophyllum sont cultivés dans des maisons et des appartements.

Wanda

C'est une plante assez difficile à cultiver à la maison. Mais une fois que vous la voyez, vous ressentez immédiatement le désir d’avoir cette orchidée chez vous. Elle fascine par la beauté exotique de ses fleurs, elles sont grandes, parfumées et ont une couleur originale. La particularité de cette orchidée est la façon dont elle est cultivée : Ayant un système racinaire inhabituel, la fleur n’a pas besoin de terre, mais se sent bien avec des racines nues.

Vanille

Pour la plupart des gens, c’est peut-être une découverte que l’épice préférée de tous est l’orchidée.

Mais le genre Vanille comprend plus de 100 représentants, et une seule de ces fleurs est le fournisseur de cette épice - à feuilles plates. Les plantes restantes sont utilisées en parfumerie. Pour réussir à faire pousser une orchidée vanille chez soi, il est nécessaire de recréer des conditions très similaires à celles dans lesquelles elle pousse dans la nature.

Galéandra

Cette plante est assez grande et, pour son confort, elle a besoin de beaucoup d'espace à l'intérieur. Ses feuilles poussent au sommet de la tige, elles sont fines et en forme de ruban, atteignant une longueur de 15 cm. Les fleurs de toutes les couleurs sont souvent grandes et parfumées. Ils fleurissent pendant trois semaines en été.

La principale exigence pour une orchidée est un bon éclairage.

Gongora

Une orchidée très originale dont la particularité est des pseudobulbes surélevés à deux feuilles repliées. Le pédoncule a une forme incurvée et un grand nombre de fleurs à lèvre allongée poussent sur le pédoncule. Ils ont un arôme agréable et sont colorés dans des tons allant du jaune au brun. Ils ne nécessitent pas de soins particuliers, tout comme Vanda peut être cultivé sans être mis en terre.

Grammatophyllum

Cette orchidée peut être considérée comme l'une des plus grandes parmi celles cultivées à la maison, puisque sa hauteur minimale est d'un demi-mètre. Les pédoncules incurvés atteignent un mètre de long, sur lesquels se forment environ 60 petites fleurs jaunes, couvertes de multiples taches.

Cultiver Grammatophyllum à la maison est incroyablement facile.

Dendrobium

L’une des orchidées les plus populaires et les plus faciles à entretenir à la maison. La croissance de la fleur est petite : 40-90 cm. Les pseudobulbes cylindriques créent une tige sur laquelle les feuilles sont disposées en alternance. De leurs aisselles poussent des pédoncules sur lesquels sont placées 1 à 4 fleurs avec une odeur distincte et une variété de couleurs : blanc, jaune, orange, violet.

Dracula

L'un des représentants les plus intéressants du genre. Une particularité réside dans les fleurs qui, dans leur apparence, ressemblent au visage d'un singe ou d'un petit dragon. Il n'est pas très exigeant en soins, même s'il présente certaines exigences.

Zygopétale

Très souvent, cette orchidée peut être vue dans les magasins et à la maison parmi les amateurs de fleurs. Il est si populaire en raison de ses faibles besoins d’entretien., ainsi que le caractère inhabituel des fleurs, qui chez Zygopetalum sont très denses, charnues et avec un arôme agréable.

Cattleya

Une caractéristique distinctive de cette orchidée est sa lèvre de forme inhabituelle., contrastant avec le ton principal de la fleur. Il est très courant chez les floriculteurs en raison de sa beauté ; son entretien nécessite le strict respect des règles de culture.

Corianthe

Une fleur d'une forme inhabituelle et étonnante est la principale caractéristique de l'orchidée.

Le doux nectar s'accumule dans la coupe de cette fleur parfumée. Une condition pour une culture réussie est le placement de la plante, il est conseillé de lui choisir des paniers suspendus en raison de la forme particulière des pédoncules et de la croissance rapide du rhizome.

Lélia

L'avantage indéniable de cette orchidée est son arôme inoubliable. Le genre Laelia est très pluriel, ce qui rend difficile sa caractérisation générale. Son plus proche parent est le Cattleya, avec lequel ils sont souvent confondus. Ces fleurs sont assez capricieuses à entretenir.

Ludisia

Le type d'orchidées présenté appartient à la catégorie "orchidées précieuses", cela signifie que sa splendeur ne réside pas dans les fleurs, mais dans les feuilles. Les feuilles sont soyeuses, irisées, pourpres ou jaune-vert, avec des vaisseaux clairs. La taille des feuilles est d'environ 7 cm de long, 3-4 cm de large. Les fleurs d'environ 2 cm de diamètre sont blanches avec des taches jaunes et sont placées en grand nombre sur le pédoncule, mais comme mentionné ci-dessus, elles ne sont pas une décoration de Ludisia , ils sont plutôt discrets. Cette plante ne nécessite pas de conditions particulières.

Miltonie

Avec Phalaenopsis, cette orchidée se trouve également souvent dans les collections domestiques des jardiniers. C'est une fleur très facile à cultiver. Les feuilles de l'orchidée atteignent 40 cm, leur couleur n'est pas tout à fait ordinaire, grisâtre-jaunâtre. Des pédoncules s'étendent à l'aisselle des feuilles, des fleurs veloutées de différentes couleurs.

Néophinète

L'odeur originale de la fleur séduira vraiment les gourmands, car l'orchidée dégage un arôme de bonbon, qui devient plus fort le soir.

Sur le pédoncule se trouvent de 3 à 15 fleurs de couleur blanche ou rose, moins souvent jaunes et verdâtres. Malgré le fait que cette espèce soit naturelle et non élevée artificiellement, elle s'entend bien à la maison.

Oncidium

L'un des types d'orchidées les plus populaires.

En raison du grand nombre de sous-espèces, il est très difficile de donner une description générale. Comparée au Phalaenopsis, cette plante aime plus la lumière et dépend davantage de la différence entre les températures diurnes et nocturnes. Un autre nom pour cette orchidée est « poupées dansantes », car les fleurs ressemblent à une fille en jupe large et les inflorescences de certaines espèces ressemblent à des papillons de nuit.

Paphiopédilum

Cette orchidée peut être qualifiée de miracle de la nature. est le nom commun des représentants de ce genre, qu’ils ont reçu en raison de la forme de la fleur, qui ressemble à une pantoufle de femme. En plus de la fleur originale, Paphiopedilum attire également le regard avec ses feuilles irisées. À la maison, ils ne sont pas très exigeants, même s'ils présentent certaines fonctionnalités.

Sarcochille

Le genre entier, et en particulier certains d'entre eux, sont très flexibles en termes de température, car ils peuvent tolérer à la fois des diminutions et des augmentations de degrés à court terme et s'adapter bien à différentes conditions. Sarcochilus a des feuilles vertes charnues et des grappes courtes portent de nombreuses fleurs qui ont une odeur très agréable.

Phalaenopsis

Le plus commun de tous les représentants du genre Orchidaceae.

Il est presque impossible de rencontrer un amateur de fleurs qui ne possède pas au moins un Phalaenopsis.

En raison de la ressemblance des fleurs avec les papillons de nuit, elles sont également appelées « orchidées papillons ».. Leur coloration est très diversifiée. Les feuilles sont succulentes, vertes et disposées de manière à former une rosette basale. Cultiver ne demande pas beaucoup d'efforts et ne cause pas de problèmes uniquement si certaines règles sont respectées.

Habenaria radiée

Le nom inhabituel de la fleur signifie « héron blanc ». L'orchidée a reçu ce nom en raison de la ressemblance inimaginable de la fleur avec un oiseau blanc volant. Habenaria a des feuilles étroites disposées en alternance sur la tige. Le pédoncule atteint une longueur de 50 cm et porte 2 à 8 fleurs. Pour les jardiniers débutants, faire pousser une telle fleur sera très difficile, car elle est très fantaisiste.

Cymbidium

Bien que sa culture nécessite certaines connaissances, elle reste l’une des espèces les plus populaires à cultiver à la maison. Les feuilles d'orchidées sont coriaces, xiphoïdes ou linéaires. Le pédoncule atteint parfois une longueur de plus d'un mètre et constitue un pinceau avec un petit ou un grand nombre de fleurs. Selon les espèces, les fleurs sont grandes ou petites, de différentes couleurs, et le labelle est généralement tacheté.

Quand on m’a offert mon premier phalaenopsis, je suis tout simplement tombé amoureux. J'ai également acheté un dendrobium, puis j'ai décidé de constituer une collection exclusive de tous types d'orchidées chez moi. Je croyais naïvement que les orchidées étaient toutes ces espèces diverses qui sont vendues dans nos fleuristes et nous viennent de pays lointains. Qui aurait cru qu’il y en avait des milliers dans la nature !

• Nous pensons qu'ils sont solides épiphytes, c'est-à-dire des « lianes » vivant sur de grands arbres. Mais la plupart des orchidées sont des arbustes et, le plus souvent, des herbes vivaces.
• Leur taille varie d'un mètre ou plus à plusieurs centimètres.
• Les épiphytes et les lithophytes (vivant sur les pierres), en plus des racines de travail avec lesquelles elles sont attachées, possèdent également air, avec les feuilles, impliquées dans la photosynthèse.
• Toutes les espèces ont besoin d'insectes pour la pollinisation.. Après la pollinisation, de nombreuses orchidées produisent un nombre record de graines : jusqu'à 4 millions.
• "A l'état sauvage" certaines espèces vivre jusqu'à 100 ans. Cependant, dans une serre, avec des soins sensibles, ces fleurs peuvent également fleurir pendant des années, vivant jusqu'à 70 ans.
• On les trouve non seulement dans les forêts tropicales, mais même en Australie et en Europe (quoi de neuf, plusieurs espèces fleurissent assez facilement en Sibérie - vous apprendrez lesquelles exactement dans la vidéo à la fin de l'article).

Types d'orchidées poussant sur différents continents

Les biologistes divisent toutes ces fleurs en 5 sous-familles. À leur tour, les sous-familles sont divisées en genres et celles-ci en espèces.

• Apostasiacées. La plus petite sous-famille (16 espèces), dont les représentants se trouvent au Japon, en Indochine, en Nouvelle-Guinée et en Australie. Parmi eux : l’apostasie et la non-vision (photo ci-dessus).

• Cypripédiacées. Ils poussent sur presque tous les continents (mais pas en Afrique). Ce sont des herbes vivaces, des épiphytes et des lithophytes. Il existe ici jusqu'à 130 espèces, la plus populaire étant la « pantoufle de Vénus » (oui, la même qui pousse en Biélorussie et en Russie).

• Vanille. Il y a encore plus d'espèces ici - jusqu'à 180. La vanille peut être considérée comme la fleur la plus célèbre... Le même assaisonnement à partir duquel nous ajoutons aux biscuits. Ces beautés fleurissent sous les tropiques africains, ainsi qu’en Asie, en Amérique du Sud et centrale.

• Épidendrale. La sous-famille la plus nombreuse - elle compte 500 genres et les espèces (c'est même effrayant à imaginer) - 20 000 ! Il s'agit le plus souvent d'épiphytes, moins souvent de lianes ou d'herbes terrestres. Il n’est pas difficile de deviner que l’on peut voir une de ces espèces sur n’importe quel continent. L'exemple le plus populaire est le Cattleya (d'ailleurs, il est également élevé à la maison).

• Orchidées. Aussi connu sous le nom Orchisacées. Il existe « seulement » 4 000 espèces, pour la plupart terrestres, à tige dressée. La fierté de la « famille » peut être considérée comme le phalaenopsis, dont je parlerai ci-dessous. Mais outre les plantes ornementales, il existe de nombreuses plantes médicinales d'orchidées (par exemple, dactylorhiza ou racine palmée).

Variétés populaires d'orchidées que vous pouvez cultiver à la maison

Il y a cent ans, la culture des orchidées était considérée comme un passe-temps exquis et coûteux pour les aristocrates. Désormais, tout le monde peut se permettre ce miracle en pot, et la seule chose qui vous arrêtera est l'assortiment du fleuriste local. Et même dans ce cas, des graines de variétés rares peuvent être achetées sur Internet.

Phalaenopsis

Ces « tropiques » sont assez fantaisistes, mais vous pouvez créer des conditions pour eux dans presque n'importe quelle maison ou appartement. De plus, si vous avez réussi à acheter un hybride phalaenopsis, il est moins pointilleux.

Il existe de nombreuses nuances de ces couleurs : elles sont le blanc, le rose, le rouge et le violet, le jaune, le bleu, le bleu et même le noir.

Types populaires :

• Amabilis. S’il est correctement entretenu, il peut grandir avec vous pendant des années. À la fois, il peut produire plusieurs dizaines de petites fleurs (jusqu'à 10 cm de diamètre) à l'odeur délicate mais agréable.
• Rose. Petite plante, ses fleurs ne mesurent pas plus de 3 cm et peuvent d'ailleurs être non seulement roses, mais aussi blanches.
• Schiller. Il se distingue par des feuilles inhabituelles : elles sont rougeâtres à l'intérieur, grisâtres sur le dessus, avec des taches vertes.
• Sandra. Il est difficile à acheter car on le trouve rarement en magasin. Il a des fleurs tachetées et des feuilles « tigrées ».
• Stewart. Il présente des fleurs blanches décorées de points roses et jaunes.
• Géant. Ses feuilles peuvent atteindre un demi-mètre, voire un mètre. Les fleurs sont petites par rapport aux feuilles, mais elles sentent le citron.
• Ludemann. Une autre orchidée aux fleurs tachetées.

Cymbidium

Cette espèce se distingue par ses feuilles « graminées » : longues et étroites.

Jusqu'à 13 fleurs s'épanouissent sur les pédoncules. Ils sont du type tombant, alors ne vous inquiétez pas si l'orchidée décide soudainement de fleurir « vers le bas ».

Cymbidiums populaires :

• Lowe. Près des racines se trouvent des bulbes. Peut avoir des fleurs vertes.
• Éburnéum. Ses fleurs blanches sentent le lilas. C'est une plante basse.
• Feuille d'aloès. Epiphyte, pousse jusqu'à seulement 30 cm.
• Géant. Mais ce cymbidium, au contraire, produit des fleurs atteignant 12 cm de diamètre. Ils ont un imprimé léopard... Mais on ne peut les voir que dans une serre.

Dendrobium

Ce sont exclusivement des épiphytes. Les scientifiques connaissent environ un millier d'espèces de dendrobium.

• Nobile. Le type le plus connu. La plante pousse jusqu'à 60 cm, les fleurs sont assez grandes (jusqu'à 7 cm de diamètre). Il fleurit abondamment, parfois la tige n'est pas visible derrière les grappes de pétales. Les feuilles sont petites, semi-circulaires. Et surtout, c'est une fleur sans prétention qui convient même aux débutants.

Les orchidées de Darwin

Les fleurs ressemblent à des étoiles, c'est pourquoi l'espèce a reçu un autre nom populaire - «comète».

À propos, il ne faut pas confondre cette espèce avec l'orchidée Darwinard, qui a des fleurs bleu vif.

Potinara

Hybride très réussi, les fleurs ont non seulement des pétales pointus, mais aussi ondulés. On les reconnaît également à leur odeur délicate. L'orchidée fleurit tout l'été, et si vous le « demandez » bien, même en septembre.

Brassia

Facile à entretenir. Les fleurs apportent de la joie pendant les derniers mois du printemps et le premier été. Un brassia ordinaire a peur des températures ambiantes élevées, mais si vous achetez un hybride, il sera plus facile de supporter la chaleur.

Miltoniopsis

Seuls les hybrides de cette plante sont cultivés à la maison.

Les fleurs sont grandes, 2-3 couleurs, violettes. Les feuilles sont étroites, comme l'herbe.

Caractéristique de l'espèce : ne nécessite pas de repos hivernal.

Orchidée Vanda

Look spectaculaire mais rare. C'est parce qu'il est difficile de grandir.

Cattleya

Encore un "méchant". Ce genre compte près de 200 espèces.

Photos des variétés les plus intéressantes

• "L'homme nu". Le deuxième nom, qui suggère où poussent les fleurs sans vergogne, est orchis italien.

• "Colombe de la Paix", "Héron Volant". La fleur peut être trouvée au Japon. Ici, ils décorent les jardins et les rebords de fenêtres.

• "Dracula". C'est le nom officiel de la variété avec différentes nuances de fleurs. Et le non officiel, mais plus précis : « Visage de singe ». Ce miracle ne fleurit que dans les montagnes de l’Équateur et du Pérou, et son odeur rappelle celle de nos champignons indigènes.

• "Filles dansantes". Une fleur rare que les jardiniers considèrent comme un objet de collection.

• "Colombe" ou "Saint-Esprit". Scientifiquement, le péristérisme est élevé. Cette fleur parfumée plaisait autrefois beaucoup aux moines qui la voyaient pour la première fois. Les saints frères décidèrent qu'il s'agissait d'un signe du ciel envoyé pour fortifier leur foi.

Est-il possible de deviner la variété par les feuilles, sans les fleurs ?

C'est difficile à faire car les feuilles de nombreuses variétés sont similaires. Le plus souvent, il faut attendre l'apparition des bourgeons.

Bien que, bien sûr, il existe plusieurs types d'orchidées qui ont une coloration particulière des plaques de feuilles.

• Ludisia.

• Makodes.

• Dossinia.

• Goodyer.

Enfin, les feuilles de l'orchidée Vanda, dont j'ai parlé plus haut, et du phalaenopsis Schiller sont plus ou moins différentes.

Comment bien prendre soin de ces fleurs

• Lumière. Cela doit être indirect : la plante ne recevra que des brûlures dues aux rayons du soleil. Placez le pot sur une fenêtre ombragée par des arbres ou ombragez vous-même la fleur (des stores, des volets roulants ou un film de verre spécial vous aideront). Et en hiver, il est préférable de fournir un éclairage supplémentaire aux fleurs.
• Arrosage. Seulement lorsque les racines (vous avez un pot transparent, non ?) deviennent blanchâtres et transparentes. Les racines vertes signifient que la plante est ivre. Décantez toujours l’eau, ne la prenez pas directement du robinet. Et ne versez pas les feuilles dans la rosette, uniquement dans le sol. Tout excès s'écoulera par le bas dans la casserole - retirez cette eau.
• Pulvérisation. Les orchidées les adorent, surtout par temps chaud (mais le matin). Et si en hiver il y a un radiateur à côté du pot, placez le pot sur un plateau avec des galets humides (argile expansée). L'humidité s'évaporera et humidifiera l'air. Les feuilles peuvent également être essuyées avec un chiffon humide, mais ne laissez aucune goutte dessus.
• Amorçage. Aussi lâche que possible. Si vous possédez un épiphyte, l'écorce de pin avec de la mousse (sphaigne) et de petites inclusions de galets, de la terre feuillue et du charbon vous conviendront.
• Alimentation. La plante ne doit pas être suralimentée. Achetez uniquement des mélanges pour orchidées et diluez-les comme indiqué sur l'emballage. Il existe de nombreux engrais pour orchidées en magasin, choisissez en fonction de votre porte-monnaie ou des conseils du vendeur. Assurez-vous de les donner en été (après tout, la fleur pousse dans un sol terriblement pauvre) et en hiver, mettez l'orchidée au régime. La plupart des plantes ont une période de dormance à cette période ; elles ont même besoin d'être moins arrosées.
• Confort. La plante a peur des courants d'air.
• la reproduction. Selon les espèces, vous pouvez multiplier votre favori en divisant le buisson (mais avec précaution), par enfants, par boutures (dendrobiums), en enracinant le sommet (orchidée Vanda).

D'ailleurs! Dans notre pays, les orchidées sont traitées avec tout le respect, les considérant exclusivement comme des invités venus de pays lointains. Mais nous cultivons également nos propres orchidées – orchis et bifolia. Regardez, une résidente d'été a trouvé ces fleurs les plus mignonnes dans sa région de Moscou :

Et ces fleurs fleurissent dans la forêt de Crimée. Quelle n'est pas une raison, en marchant, pour observer de plus près les bébés qui s'épanouissent à nos pieds ? Ne vous précipitez pas pour les récolter en bouquets, car de nombreuses orchidées sauvages se reproduisent par graines.

Malgré toute leur sophistication exotique, leur fragilité gracieuse et leur apparente caprice, les orchidées sont l'une des plantes les plus « résistantes ». Et tout cela grâce à sa capacité unique à s’adapter parfaitement aux conditions de croissance.

De nombreux travaux scientifiques ont été consacrés à l’étude de ces fleurs uniques. Bien sûr, il est impossible de tout savoir sur les orchidées, mais pour acquérir les connaissances de base, il suffit de lire cet article.

Symbole de sagesse et de noblesse dans la Chine ancienne, personnification de la masculinité dans la Grèce antique, incarnation de la Chute au Moyen Âge, objet d'une cupidité débridée lors des Grandes Découvertes géographiques, objet d'études scientifiques approfondies au XXe siècle.

Et au seuil du 21e siècle, d'une belle mais lointaine inconnue, l'orchidée s'est soudainement transformée en une fleur de ville ordinaire - la fleur des showrooms, des magasins, des bureaux et de nos appartements.

Après avoir lu ce matériel, vous apprendrez quels types d'orchidées existent, comment elles s'adaptent à différentes conditions, en quels groupes écologiques elles sont divisées et comment les différentes parties de la plante sont structurées.

Catégories d'orchidées : quels types d'intérieur existe-t-il (avec photos)

La plupart des orchidées exotiques sont difficiles à conserver à la maison. En plus de la chaleur et de la lumière, les poules mouillées tropicales ont besoin d'une eau de qualité spéciale, de pulvérisations régulières, du respect de la fréquence des fluctuations des températures saisonnières et quotidiennes, d'une protection contre et.

Pour comprendre toutes les subtilités de la culture, vous devez d'abord collecter les informations nécessaires sur vos nouveaux animaux de compagnie : quels types d'orchidées existe-t-il. comment s'appellent-ils, quand fleurissent-ils, pourquoi tombent-ils malades, et aussi où se trouve leur patrie, quelles sont les conditions climatiques et la durée du jour là-bas, où poussent-ils dans la nature - dans la cime d'un arbre, sur un rocher ou au sol, etc.

Il faut le savoir car l'introduction en culture de toute plante tropicale repose sur la modélisation des conditions caractéristiques de leurs habitats naturels.

Les gens ne pensent pas souvent aux limites réelles des réactions adaptatives des plantes tropicales aux conditions intérieures et à la vitalité dont elles font preuve lorsqu'elles ne se trouvent pas dans la forêt, mais sur les rebords de fenêtres ou dans des loggias vitrées.

N'oubliez pas que le nombre écrasant d'espèces merveilleuses et d'hybrides d'orchidées doivent être spécialement créés et, surtout, ces conditions doivent être constamment maintenues.

Il existe 5 catégories dans la classification des orchidées.

• Espèces et hybrides qui poussent sans problème sur un rebord de fenêtre avec ou sans éclairage artificiel.
• Magnifiquement fleuri et hybrides adaptés à la culture dans une serre intérieure située sur la fenêtre avec éclairage artificiel.
• Vues miniatures pour une serre intérieure située sur une fenêtre avec un éclairage artificiel et un régime de température modéré avec une différence de températures diurnes et nocturnes de 4 à 6 °C.
• Orchidées « précieuses » pour serres fermées.
• Espèces et hybrides à belle floraison qui aiment le froid pour les balcons et loggias isolés.

Comme vous le savez, la famille des orchidées (Orchidaceae en latin) est l'une des plus grandes familles de plantes à fleurs sur Terre, contenant de 25 000 à 30 000 espèces réparties dans 800 genres. En outre, plus de 250 000 orchidées hybrides ont déjà été créées artificiellement.

Ce sont ces orchidées hybrides aux grandes fleurs lumineuses qui gagnent progressivement leur place sur nos rebords de fenêtres, déplaçant non seulement les graminées à feuilles caduques décoratives, mais même les plantes habituelles à belles fleurs, comme les pélargoniums, les saintpaulias, les bégonias et autres.

Les types d'orchidées d'intérieur disponibles sont montrés sur ces photos :

Adaptation des orchidées aux habitats

La très grande majorité des espèces d'orchidées sont confinées aux régions tropicales et subtropicales, mais dans notre Russie centrale, plus de 150 espèces d'orchidées vivent dans les prairies, les clairières forestières, le long des routes, dans les montagnes et même au-delà du cercle polaire arctique.

Installées sur presque tous les continents du globe à l'exception de l'Antarctique, les orchidées se sont adaptées aux habitats marécageux et très secs, voire aux déserts.

Les espèces épiphytes se sont particulièrement bien adaptées aux forts rayonnements solaires et aux sécheresses prolongées ; leurs pousses et leurs feuilles se sont même transformées en réservoirs pour stocker l'eau, et la photosynthèse est devenue presque la même que celle des cactus et des plantes succulentes.

Les orchidées sont non seulement les familles les plus nombreuses, mais aussi l’une des plus jeunes du règne végétal. On pense que les ancêtres des orchidées modernes sont apparus il y a environ 140 à 120 millions d'années et ont évolué avec les insectes, acquérant des formes modernes il y a 40 à 25 millions d'années.

En conséquence, de nombreuses espèces d’orchidées sont devenues tellement adaptées à leurs pollinisateurs que souvent seul un insecte d’une espèce (ou même d’un sexe) peut transférer le pollen d’une fleur à une autre. Mais d’un autre côté, les fleurs d’orchidées sont parfaitement adaptées à ce pollinisateur unique.

Besoin de décourager les pollinisateurs d’autres plantes ?

L'Ophrys européenne fleurira au printemps beaucoup plus tôt que les autres plantes ; l'odeur et l'apparence des fleurs, rappelant celles des guêpes femelles, attireront l'attention des guêpes mâles. Les mâles prêts à s’accoupler confondront les fleurs d’orchidées avec des femelles et tenteront de s’accoupler avec elles.

Dans ce cas, le pollen collecté en masses spéciales (pollinia) va se fixer sur le corps du mâle, qui va le transférer sur une fleur voisine et procéder à la pollinisation.

Les abeilles et les bourdons voient-ils bien à la lumière ultraviolette ?

De nombreuses orchidées tropicales ont un motif sur la lèvre (le pétale spécial d'une fleur qui sert de site d'atterrissage aux pollinisateurs) qui est clairement visible sous la lumière ultraviolette et forme un chemin menant aux pollinies.

Les papillons nocturnes naviguent-ils par l'odorat et, suçant le nectar à la volée, ne se posent jamais sur une fleur ?

Les fleurs de ces orchidées sont presque toujours de couleur blanche ou verdâtre, elles ont un arôme fort et un éperon rempli de nectar, et leurs parties sont repliées en arrière afin de ne pas gêner le libre battement des ailes du papillon pollinisateur.

Dans l'arsenal des orchidées, il existe des pièges fantastiques basés sur les instincts alimentaires, sexuels et sociaux des insectes, de faux appâts et même des substances narcotiques qui paralysent temporairement les pollinisateurs.

De plus, les orchidées tropicales épiphytes dépendent des pollinisateurs animaux (oiseaux ou chauves-souris) et des arbres hôtes pour vivre et prospérer. Il est également étroitement lié aux champignons, grâce à la symbiose avec laquelle les orchidées ont inventé leur propre méthode de germination.

Les graines sont constituées d’un embryon et d’un mince tégument. En pénétrant dans l'embryon, le champignon lui fournit toutes les substances nécessaires à la germination, puisque les graines elles-mêmes n'ont pas de cotylédons, et donc aucune substance nutritive. Dans une capsule de graines, vous pouvez compter entre plusieurs milliers et 2 à 3 millions de graines.

Imaginons la graine d'une orchidée épiphyte miniature posée sur une branche d'arbre. Comment s'accrocher à l'écorce lisse et germer au soleil, comment se protéger de la menace constante d'être emporté par les averses ou emporté par le vent ? Comment assurer une rencontre avec un insecte pollinisateur et un champignon symbiote ? Et c’est là que les polyseeds entrent en jeu.

De la même manière, sur des millions d'œufs de poisson, seules quelques douzaines survivent. De chaque capsule de graines d'orchidée dans la nature, pas plus de 0,001 % des graines ne germent généralement. Malgré cela, les orchidées des tropiques prospèrent grâce à leur plasticité, leur capacité à survivre à des conditions défavorables et à s’adapter rapidement aux changements environnementaux.

Sous-familles de la famille des Orchidacées

La famille des Orchidées est divisée par les scientifiques en 5 sous-familles. Les plus primitifs d'entre eux sont les apostasioïdes. Ce sont d’anciennes herbes terrestres dotées de trois étamines fertiles. On les trouve sous les tropiques d’Asie et sont précieuses pour la science en tant qu’orchidées les plus primitives.

Les orchidées de la sous-famille ont deux étamines fertiles Cypripédiacées ( Cypripedioideae) , on les appelle aussi « les pantoufles de Vénus ». Ce sont des plantes très décoratives avec de grandes fleurs originales et de belles rosettes de feuilles, communes dans les zones tropicales, subtropicales et tempérées d'Europe, d'Asie et d'Amérique.

Plusieurs espèces de cypripedium vivent en Russie. Les 3 sous-familles restantes contiennent des orchidées à étamine unique plus hautement organisées. La sous-famille de la vanille (Vanilloideae) est connue pour la vanille épicée, extraite du fruit de l'orchidée. Vanille flatifolia ( Vanille planifolia) .

Parmi les vanilliers, il existe de nombreuses vignes, ainsi que des saprophytes, qui mènent une vie souterraine et n'élèvent que leurs inflorescences au-dessus de la surface de la terre pendant la floraison et la fructification.

Orchidées à une seule étamine de la sous-famille proprement dite orchidées ( Orchidoïdes) répandus non seulement sous les tropiques, mais aussi dans les forêts de la zone tempérée, ce sont par exemple nos les amoureux (Platanthère), racines palmées ( Dactylorhize), les orchidées ( Orchis), bureau ( Ophrys ) et d'autres.

La sous-famille d'orchidées la plus avancée est Épidendrale ( Épidendroïdes) comprend la grande majorité des orchidées épiphytes ornementales ; le nom de cette sous-famille signifie « arboricole ».

La sous-famille est le rang le plus élevé au sein d'une famille, le niveau de classification inférieur étant la tribu. Les catégories taxonomiques situées au-dessus du genre ont des terminaisons spéciales qui peuvent être utilisées pour déterminer le statut du taxon.

Le nom latin d'une famille se termine toujours par -aceae, les sous-familles - par -oideae, les tribus - par -eae, les sous-tribus - par -inae. Tous les noms latins du genre et inférieurs sont écrits en italique et les auteurs sont écrits en caractères romains.

Tableau : « Caractéristiques taxonomiques d'une fleur d'orchidée à l'exemple du phalaenopsis agréable (Phalaenopsis amabilis (L.) Blume) » :

Taxonomique catégorie	Caractéristiques de l'espèce P. amabilis	Abréviation acceptée de l'auteur du taxon
Famille	Orchidacées	Juss.
Sous-famille/Sous-famille	Épidendroïdes	Lindt.
Tribu	Vandéae
Sous-tribu	Aéridines
Po d/Gen us	Phalaenopsis	Fleur
Sous-genre	Phalaenopsis
.Section	Phalaenopsis
.Vue/Espèce	Phalaenopsis amabilis	(L.) Blume
Sous-espèce	P. amabilis sous-espèce. Moluques	(Schltr.) Christ.
Variété	P. amabilis var. rimestadiana	Tilleul
Formulaire	P. amabilis var. rimestadiana F. alba	Hort.

Aujourd'hui, la classification des orchidées subit une révision importante. Les noms d'espèces de plantes sont modifiés, les espèces sont transférées d'un genre à un autre et la division en sections au sein des genres est révisée. Suivre tous ces changements en temps opportun est la tâche d'une approche scientifique.

La structure d'une fleur et d'une inflorescence d'orchidée (avec schéma)

Les orchidées sont des monocotylédones, apparentées aux lys, aux asperges et aux aroïdes.

Quelles caractéristiques distinguent ces représentants de la flore des autres plantes à fleurs ?

Tout d'abord, il s'agit de la structure d'une fleur d'orchidée, dans laquelle les organes mâles et femelles (étamines et pistils) sont reliés en une structure spéciale - une colonne.

Les caractéristiques les plus frappantes des fleurs d'orchidées sont, en règle générale, trois sépales (ou sépales) presque toujours identiques, deux pétales (ou netalia) et une grande lèvre - un pétale modifié spécial, généralement situé dans la partie inférieure de la fleur.

La plupart des pantoufles pour dames de la sous-famille Cypripédiacées ( Cypripedioideae) les sépales latéraux sont fusionnés à l'arrière de la fleur en un double sépale (synsepalum) et le labelle s'est transformé en un piège en forme de sac.

De nombreuses orchidées de la sous-famille Épidendrale ( Épidendroïdes) la lèvre est trilobée (avec deux lobes latéraux et un lobe antérieur), elle est de couleur plus brillante que les autres segments du périanthe, peut avoir une forme variée et porter de nombreuses verrues, excroissances pileuses et calleuses, et latérales processus.

Chez certaines orchidées, les nectaires se forment à partir des ébauches d'étamines, libérant un nectar parfumé qui attire les pollinisateurs - insectes ou oiseaux - vers la fleur.

Chez la plupart des orchidées, l'inflorescence est une grappe simple, et chez les espèces à une seule fleur (par exemple, dans un certain nombre de pantoufles de dame), l'inflorescence est appelée une grappe à une seule fleur. Chez certaines orchidées (Phalaenopsis, Oncidium, hybride Cambria), l'inflorescence se ramifie, formant une grappe complexe.

D'autres variations dans la structure de l'orchidée comprennent des inflorescences en forme de pointe (Oberonia) et en forme de parapluie (Bulbophyllum).

Les inflorescences sont apicales et latérales. Chez les espèces poussant dans les climats de mousson, les inflorescences à fleurs non pollinisées ne durent qu'une saison. Et chez de nombreuses orchidées insulaires, poussant dans des conditions de climat même équatorial, les inflorescences, en croissance progressive, fleurissent continuellement tout au long de l'année et même pendant plusieurs années.

Parfois, ces inflorescences sont appelées « tournantes ». Ils sont caractéristiques, par exemple, de certaines espèces de babouches et de phalaenopsis. Il est intéressant de noter que chez un certain nombre d'orchidées (Pleione, Coelogyne), le développement des inflorescences et des fleurs est en avance sur le développement des pousses. Bulbophyllum longiflorum

Ici vous pouvez voir un schéma de la structure d'une fleur d'orchidée :

Bourgeons, fruits et graines d'orchidées

Chaque orchidée possède de nombreux bourgeons sur les tiges, les rhizomes et parfois même sur les racines. Les bourgeons d'une même plante diffèrent par leur position sur la pousse mère, leurs fonctions, le type de formation des ébauches de pousse, la méthode de protection contre les influences néfastes, de plus, ils se trouvent à différents stades de développement. Plus il y a de bourgeons potentiellement capables de croître et de se développer, plus l’orchidée est viable.

Il existe des bourgeons végétatifs, génératifs et végétatifs-génératifs. Les pousses sont formées à partir de bourgeons végétatifs, les inflorescences sont formées à partir de bourgeons génératifs et les pousses avec des inflorescences apicales sont formées à partir de bourgeons végétatifs-génératifs. Le degré de formation des bourgeons végétatifs-génératifs dormants avant la floraison peut être différent.

Chez certaines orchidées, seule une partie de la future pousse se développe dans le bourgeon ; le reste du développement a lieu après la floraison. Chez d'autres orchidées, toute la partie végétative de la future pousse est entièrement formée dans un bourgeon pas encore ouvert, et le développement de l'inflorescence apicale commence au sommet d'une pousse complètement développée.

Mais il existe des orchidées dans lesquelles, pendant la dormance biologique, la pousse végétative-générative se forme complètement à l'intérieur du bourgeon - avec des rudiments de racines, des inflorescences et même des fleurs (par exemple, dans les playones à floraison printanière).

Le fruit est une capsule triangulaire qui, à maturité, peut s'ouvrir avec 1, 3 ou 6 fentes. Les fruits de la plupart des orchidées sont remplis de très petites graines poussiéreuses, légères et volatiles, capables de parcourir des distances de plusieurs dizaines de kilomètres au gré des courants d'air et d'eau.

Pour différents types d'orchidées, le temps de maturation des fruits varie de 1 à 30 mois. Par exemple, chez certaines espèces du genre Calanthe, les fruits mûrissent en 1 à 2,5 mois, chez Phalaenopsis - 6 à 11 mois, chez les pantoufles de dame (Paphiopedilum) - 7 à 11 mois, chez Coelogyne ) - 12 à 30 mois.

Les graines de la plupart des types d'orchidées sont très petites, sans endosperme (tissu dans lequel sont déposés les nutriments nécessaires au développement de l'embryon) et dans la nature, elles ne germent qu'en symbiose avec des champignons mycorhiziens, il est donc très difficile de les faire germer indépendamment dans conditions intérieures.

Croissance de nouvelles pousses latérales chez les orchidées

Il existe 2 manières connues de faire pousser de nouvelles pousses chez les orchidées - sympodiale (en latin - "jambes ensemble") et monopodiale (en latin - "unijambiste").

Dans chaque pousse d'une orchidée à croissance sympodiale, on peut distinguer deux sections qui diffèrent par leur structure et leur fonction : la tige et le rhizome. La section de la tige remplit des fonctions photosynthétiques (notamment en portant des feuilles photosynthétiques vertes), forme des pseudobulbes et développe des inflorescences.

Les pseudobulbes sont des sections épaissies de pousses qui servent de réservoirs pour stocker l'eau et les nutriments, ils aident la plante à survivre au manque d'humidité en cas de sécheresse.

La section rhizomateuse de la même pousse remplit les fonctions de développement et de fixation de l'espace ; elle porte des feuilles écaillées, des racines adventives et, en règle générale, les boutons végétatifs et parfois même floraux les plus développés. Dans un système à deux pousses, la première est appelée la pousse mère et la plus jeune après elle est appelée la pousse fille.

Chaque entre-nœud de la pousse d'une orchidée à croissance sympodiale possède, en règle générale, un bourgeon et une feuille. La qualité de leurs bourgeons sur toute la longueur de la pousse n'est pas la même ; généralement, les bourgeons situés sur les nœuds supérieurs du rhizome, directement sous le pseudobulbe ou à la base de la rosette des feuilles, sont mieux développés et prêts à croître.

Ces 1 à 3 bourgeons les plus actifs et les plus développés sont responsables de la croissance continue de l'individu et assurent sa reproduction végétative. Si tous les bourgeons de renouvellement à la base de la pousse mère sont détruits, les bourgeons d'autres entre-nœuds peuvent commencer à se développer, ce qui évitera à la plante de mourir dans des situations extrêmes.

Les orchidées à croissance sympodiale comprennent tous les pantoufles de dame (y compris Paphiopedilum, Phragmipedium, Cypripedium), (Calanthe) , Cattleya ( Cattleya) , (Cymbidium) , Tsélosine ( Coélogie), les dendrobiums ( Dendrobium), Oncidiums ( Oncidium), Odontoglossums ( Odontoglossum), Pléione ( Pléioné), Cumbria, orchidées « précieuses » et plein d'autres.

Les sections rhizomateuses des pousses latérales des orchidées à croissance sympodiale peuvent exister pendant une longue période, unissant les pousses en clones durables, mais elles peuvent aussi mourir rapidement, séparant le système de pousses en unités distinctes.

Il s'agit par exemple d'espèces feuillues des genres :

Calanthe ( Calanthe)

Pléione ( Pléioné)

Tunia ( Thunie)

Dans lequel la connexion rhizomateuse entre les pousses mère et fille ne se produit que pendant deux saisons de croissance.

En règle générale, les pousses d'orchidées à croissance sympodiale vivent aussi longtemps qu'il reste au moins un bourgeon végétatif vivant. Le lieu de développement des inflorescences (apicales ou latérales) est strictement défini pour chaque genre ou espèce. Une grande plante vivace peut être divisée en plusieurs parties ; chaque unité de plantation doit comprendre au moins 3 pousses.

Chez les orchidées à croissance monopodiale, l'axe de ramification est constitué d'une seule pousse à croissance illimitée et le système racinaire est constitué de racines adventives qui se forment alternativement sur toute la longueur de la tige au fur et à mesure de sa croissance.

Les feuilles de la plupart des orchidées à croissance monopodiale ressemblent en coupe transversale à la lettre latine V ; très souvent, les extrémités des feuilles sont fourchues et inégales. Les nœuds de la tige portent des bourgeons dormants cachés à l'aisselle des feuilles.

En règle générale, un bourgeon dormant donne naissance à une pousse de remplacement après la mort du point de croissance apical principal, mais chez certaines espèces, la tige est capable de se ramifier librement. .

Les orchidées à croissance monopodiale comprennent :

Phalaenopsis ( Phalaenopsis)

Shenorhis ( Schœnorchis)

(Vanda)

Les orchidées monopodiales poussent avec un seul méristème apical, se ramifient après l'affaiblissement ou la mort de ce méristème et ne développent que des inflorescences latérales. La méthode de croissance monopodiale des orchidées est plus progressive que la méthode sympodiale.

Quels sont les types et les formes des feuilles d’orchidées ?

Les feuilles d'orchidées peuvent être divisées en quatre catégories en fonction de leurs caractéristiques morphologiques : feuilles écailleuses, vaginales et vraies avec et sans zone vaginale.

Les feuilles des orchidées, en forme de petites écailles, ont la forme d'une « enveloppe » : elles « enveloppent » l'extérieur de l'entre-nœud du rhizome. À mesure que les pousses mûrissent, elles meurent généralement et ressemblent à des écailles filmeuses translucides qui protègent les bourgeons.

La forme des feuilles vaginales est plus grande. Tous sont articulés (constitués d'un limbe et d'un pétiole modifié - une plaque vaginale recouvrant complètement ou partiellement l'entre-nœud).

La place de ces feuilles se situe à la base ou dans la partie médiane des pseudobulbes ; elles recouvrent les tiges florales et les boutons à renouvellement régulier. Très souvent, les feuilles vaginales, tout comme celles en forme d'écailles, remplissent la fonction de protéger la tige d'une évaporation excessive, étant déjà mortes.

Les vraies feuilles d'orchidées sont de deux types : avec et sans plaque vaginale. Un exemple de feuille verte avec un limbe vaginal est celui des feuilles de l'espèce à feuilles caduques Dendrobium.

De vraies feuilles sans plaque vaginale sont visibles à l'extrémité des pousses Bulbophyllum ( Bulbophyllum), Cattleya ( Cattleya), Célogine ( Coélogie), Dendrobiums (sections Callista, Dendrocoryne, Latouria). Certaines orchidées peuvent avoir des feuilles de couleur violette en permanence.

Chez un certain nombre d'orchidées épiphytes aimant le soleil (par exemple, chez les dendrobiums de la section Aporum), les limbes des feuilles ne se sont pas aplatis horizontalement, mais verticalement, devenant presque triangulaires. Les feuilles enroulées, de section ronde, sont encore plus spécialisées.

La Louisie a de telles feuilles ( Louisie), Chocoglossum ( Holcoglosse) et etc.

Vous découvrirez ci-dessous pourquoi les orchidées ont besoin de racines aériennes et quelle fonction elles remplissent.

Pourquoi les orchidées ont-elles besoin de racines aériennes, comment poussent-elles et quelle fonction remplissent-elles ?

Dans une racine aérienne vivante, des zones contenant des cellules vivantes de l'épiderme multicouche (c'est la pointe verte, brunâtre ou jaunâtre de la racine en croissance) et des cellules qui, en mourant, se transforment en un tissu spécial - le velamen (c'est le reste du blanc ou zone argentée de la surface des racines) sont très clairement visibles.

Le nombre de couches de cellules vélamen varie selon les différentes espèces d'orchidées, de 1 chez Vanilla à 22 chez certaines espèces de catasetum américain. Pour chaque type d'orchidée, le nombre de couches de cellules velamen est strictement défini, mais avec une diminution de l'humidité de l'air, il peut diminuer d'une couche.

Cela est dû au sous-développement de la couche supérieure, appelée épivelamen. Ceux qui travaillent dans des serres intérieures ont parfois remarqué qu'en cas d'humidité de l'air élevée, la surface extérieure lisse des racines aériennes est partiellement recouverte de poils absorbants.

Il s'agit d'excroissances des parois externes des cellules de l'épivélamen qui, pénétrant dans les microfissures des substrats, aident les racines aériennes à se fixer au support.

Les racines aériennes sèches des orchidées épiphytes apparaissent blanches ou argentées car les cellules velamen mortes réfléchissent la lumière. Et la racine humide apparaît verte du fait que les cellules mortes du velamen remplies d'eau deviennent translucides et que le contenu des cellules vivantes du parenchyme avec des chloroplastes verts brille à travers elles.

Dans les racines aériennes des orchidées, qui poussent à l'intérieur d'un substrat sans accès à la lumière, il y a peu de chloroplastes verts dans les cellules vivantes, de sorte que leurs extrémités ne sont pas vertes, mais jaunâtres. Cependant, si le substrat est retiré, sous l'influence de la lumière, le nombre de chloroplastes augmente rapidement et les pointes des racines deviennent vertes au bout de quelques jours.

Le taux de croissance d’une racine aérienne peut être déterminé par la longueur de sa pointe verte. Durant un hiver sec et sans soleil, le méristème est presque inactif, la longueur de la section vivante est considérablement réduite et le velamen blanc argenté se rapproche presque de la pointe.

Avec des niveaux d'éclairage et d'humidité suffisants, la longueur de la zone de vie augmente considérablement et peut atteindre 1,5 à 2,0 cm.

Lorsqu’elles sont immergées à l’intérieur du substrat, les racines aériennes finissent par être colonisées par des champignons et des bactéries. Ce sont ce qu'on appelle des partenaires consorts - des agents pathogènes faibles qui accompagnent les racines du substrat tout au long de la vie des orchidées après la germination à partir de graines ou après le retrait de plants ou de plantes régénérées de flacons stériles.

Les micro-organismes consorts ne nuisent pas aux racines saines, mais au contraire, lorsqu'ils sont digérés par les cellules du parenchyme, ils fournissent des nutriments supplémentaires aux plantes.

En plus du velamen, un autre tissu racinaire d'orchidée, l'exoderme, joue un rôle actif dans les processus d'échange d'eau et de gaz. L'exoderme est un tissu vivant monocouche sous-jacent au vélamen à l'intérieur sur toute la longueur de la racine. En combinaison avec le velamen, c'est ce tissu qui protège les racines d'une perte excessive d'eau.

Il s'est avéré que chez les mêmes orchidées, le velamen et l'exoderme des racines cultivées dans l'air sans contact avec le substrat retiennent l'eau et les solutions sans leur permettre de pénétrer dans la racine, tandis que les racines poussant à l'intérieur du substrat sont capables d'absorber l'eau et les solutions nutritives. de toute la surface.

Pour les racines poussant dans l'air sans contact avec le substrat, l'eau et les substances qui y sont dissoutes ne sont absorbées que par les pointes des racines vivantes, ainsi que par les zones présentant des velamen déformés ou endommagés.

Ainsi, dans les racines aériennes des orchidées épiphytes, le vélamen des racines aériennes remplit les fonctions suivantes :

• Protection mécanique des tissus racinaires vivants
• Protéger la racine d’une perte excessive d’eau
• Augmenter le temps nécessaire aux racines pour absorber l'eau et les solutions riches en sels minéraux en raison de leur accumulation et de leur conservation temporaire dans les cellules velamen
• Transpiration réduite en augmentant la couche limite autour de la racine
• Réflexion du rayonnement infrarouge

Quelle autre fonction importante les racines aériennes remplissent-elles chez les orchidées ?

L’une des caractéristiques des racines aériennes des orchidées épiphytes est leur capacité à réaliser la photosynthèse. Mais dans la plupart des cas, le niveau d'énergie dépensé par la racine aérienne pour la mise en œuvre des processus vitaux de la plante dépasse le niveau d'énergie accumulé grâce à cette photosynthèse.

En l’absence de stomates qui contrôlent les échanges gazeux entre l’environnement interne de la racine et l’atmosphère externe, un type particulier de photosynthèse se produit dans les racines aériennes des orchidées épiphytes, appelée « photosynthèse CAM sans stomates ».

Elle est caractéristique tout d'abord des orchidées sans feuilles à croissance monopodiale, qui, sans feuilles vertes, photosynthétisent exclusivement à l'aide de leurs racines aériennes.

C'est précisément grâce à la capacité de photosynthèse que l'on peut voir des racines aériennes qui continuent à vivre longtemps après la mort d'une pousse de phalaenopsis. Le producteur d’orchidées espère que la racine vivante sera capable de restaurer la plante morte, mais cet espoir s’avère toujours faux.

Groupes écologiques d'orchidées

La plupart des orchidées sont des habitants tropicaux. Environ 70 à 75 % des orchidées représentées dans la flore du globe sont des épiphytes, c'est-à-dire des plantes qui vivent sur les arbres et les utilisent comme support.

Là, sur les arbres, ils existent dans des conditions limites - en plein soleil, sans le sol familier à la plupart des plantes, risquant, sous l'influence du vent ou de la pluie, de ne pas pouvoir rester sur le support et de se retourner « la tête en bas ». , ou même tomber au sol.

On pense que le manque de lumière sous la canopée d’une forêt tropicale dense est la principale raison pour laquelle les orchidées sont passées à un mode de vie épiphyte.

Mais n’ignorons pas la faible compétitivité de la plupart des orchidées lors de la germination et de la pollinisation, les inondations périodiques de la zone, la présence dans la nature d’herbivores terrestres et d’insectes mangeurs de feuilles, et bien d’autres raisons biologiques pour lesquelles les orchidées pourraient choisir des habitats épiphytes pour s’établir.

En plus des épiphytes (substrat - plantes hôtes), on distingue plusieurs autres groupes écologiques d'orchidées, déterminés par leur mode de vie et leur relation avec le substrat.

Ce sont des orchidées géophytes ou terrestres (substrat - surface du sol), lithophytes (substrat - restes végétaux dans les fissures des roches et des pierres), bryophiliques (substrat - couverture mousseuse), saprophytes (substrat - restes végétaux en décomposition).

Chacun de ces groupes d'orchidées nécessite des conditions culturelles particulières, les mieux adaptées à la culture domestique. Alors, quels types d’orchidées sont les mieux adaptées aux conditions intérieures ? Ce sont les épiphytes, les lithophytes et les géophytes.

Épiphytes. Le facteur le plus important qui influence la répartition des orchidées dans la canopée des arbres est la lumière. Plus on s'éloigne du tronc et on se rapproche du bout des branches, plus les orchidées aimant la lumière s'y installent. Les orchidées miniatures, également appelées épiphytes « solaires », sont considérées comme les plus photophiles.

Leur métabolisme se produit, mais selon le même schéma que celui des cactus et des plantes succulentes, avec les stomates complètement fermés la nuit. Il s’agit du métabolisme acide des Crassulacées ou CAM, découvert pour la première fois dans les plantes de la famille des Crassulaceae.

Les orchidées s'installent plus près du tronc de l'arbre hôte, dans lequel, selon les conditions, la photosynthèse CAM peut se transformer en photosynthèse C3 ordinaire, lorsque les stomates restent ouverts de jour comme de nuit. Apparemment, il existe dans la nature de nombreuses orchidées présentant un tel métabolisme auto-interférant, y compris les espèces de Phalaenopsis.

Un autre facteur déterminant dans la colonisation d’un couvert forestier est la disponibilité d’humidité – permanente ou temporaire.

Constamment alimentées en eau, les orchidées poussent sur un substrat humus hygroscopique constitué de litière de feuilles ou dans une couche de mousse humide à la base des grands arbres ; La plupart des orchidées épiphytes alimentées temporairement en eau consomment l'humidité d'un substrat non hygroscopique et à séchage rapide.

Ici, ils se trouvent dans des conditions extrêmes en raison d'un dessèchement fréquent et d'un substrat médiocre, de l'exposition au vent et à la lumière directe du soleil. La principale caractéristique des orchidées épiphytes est des pseudobulbes et/ou des feuilles épaissies ; tous leurs organes végétatifs sont protégés du dessèchement par des couvertures spéciales (couches cireuses, écailles mortes, couches de cellules mortes).

Lithophytes. Les orchidées lithophytes s'installent dans les fissures rocheuses, sur les murs de pierre verticaux des canyons fluviaux, sur les corniches abruptes des montagnes et sur les rochers. Les failles rocheuses et les fissures remplies d'une fine couche d'humus accumulée là-bas offrent un abri aux graines, et l'humidité constante de l'air, créée à haute altitude par les nuages ​​et dans les vallées fluviales par l'évaporation de l'eau et les éclaboussures des sources et des cascades, favorise une germination réussie.

Dans ce cas, les racines des orchidées deviennent plus fortes dans le substrat qui remplit la fissure, comme pour « ancrer » la plante sur un mur escarpé. De nombreuses orchidées lithophytes sont des herbes assez grandes et lourdes avec des feuilles raides, de longues inflorescences et de grandes fleurs.

Les représentants les plus remarquables des orchidées lithophytes sont certaines espèces Cymbidiums ( Cymbidium) Et Les pantoufles de Vénus ( Faphiopédilum) originaires des régions montagneuses d'Indochine, un certain nombre d'Américains Cattleya ( Cattleya) , ainsi qu'australien Dendrobiums ( Dendrobium) .

Les lithophytes, comme les épiphytes, peuvent être divisés en deux groupes selon le degré d'humidité disponible. Les lithophytes (chaussons de Vénus) qui sont uniformément alimentés en eau ne peuvent pas être cultivés en blocs avec des racines nues.

Dans le même temps, les lithophytes périodiquement alimentés en eau, poussant dans des conditions de sécheresse prolongée et recevant de l'humidité pendant un certain temps exclusivement sous forme de condensation nocturne (certains Cattleyas) se sentent bien en culture en bloc ; ils peuvent être conservés comme épiphytes aimant le soleil.

Géophytes. Les orchidées géophytes (terrestres) se trouvent principalement dans les régions subtropicales et arctiques, où le manque d'humidité est causé soit par des températures hivernales négatives, soit par une sécheresse prolongée.

Mais certaines espèces tropicales peuvent aussi pousser dans un substrat de sol léger ou dans une litière de feuilles pourries, dans une couche de mousse, dans des conditions d'humidité constante sans période de dormance prononcée. Leurs pousses peuvent conserver des feuilles et des racines vivantes pendant plusieurs années.

Ce groupe de plantes comprend certaines espèces Les pantoufles de Vénus ( Paphiopédilum), Calanthe ( Calanthe), Pléione ( Pléioné), "Orchidées précieuses" du genre Anectochilus ( Anœctochilus), Makodes ( Placodes), Ludizia ( Ludisia), Romboda ( Rhombodu), Zeuxine ( Zeuxine ).

Pour les espèces d'orchidées terrestres, une culture avec des racines complètement immergées dans le substrat est la mieux adaptée.

Ces photos montrent quels types d’orchidées existent dans différents groupes écologiques :

Récompenses pour les meilleures orchidées

Pour la première fois, des orchidées exceptionnelles ont commencé à être enregistrées et récompensées par la Royal Horticultural Society of England au 19ème siècle. Aujourd'hui, les hybrides d'orchidées sont enregistrés dans des périodiques spéciaux, tels que « The Orchid Review », « Sander's List of Orchid Hybrids » (Royaume-Uni), « Orchids » (États-Unis), « The Australian Orchid Review », « Orchids Australia » (Australie). .

Pour chaque hybride nouvellement enregistré, son nom est pris en compte, ainsi que les noms des deux plantes mères, le nom de l'obtenteur et l'année d'enregistrement.

Depuis le 19ème siècle, la communauté des orchidées organise régulièrement des expositions pour présenter les progrès de la culture des orchidées. Les plantes les plus remarquables (espèces, hybrides naturels et artificiels et leurs cultivars) reçoivent des prix spéciaux.

L'abréviation des récompenses est écrite immédiatement après le nom et l'abréviation des sociétés de récompense est écrite par une barre oblique (ligne oblique).

La Royal Horticultural Society (ou RHS) (Angleterre) décerne les prix suivants aux meilleures orchidées :

• FCC(Certificat de première classe) - un certificat de première classe, décerné aux orchidées aux fleurs d'une qualité exceptionnelle ;
• SUIS. (Prix du mérite) - le label de qualité, niveau supérieur, est attribué aux cultivars récemment obtenus et très prometteurs en tant que futurs producteurs. A titre d’exemple, on peut rappeler la remarquable Odontonia Molière « Etoile » AM/RHS ;
• NSS ( Certificat hautement louable) - le plus haut diplôme de distinction, décerné aux orchidées cultivées aux fleurs de haute qualité ;
• CPC ( Certificat de mention élogieuse préliminaire) - certificat d'attribution préliminaire ;
• SSS ( Certificat de distinction culturelle) - Prix de la meilleure culture.

Les Sociétés d'orchidées d'Europe centrale décernent des médailles d'or (GM), d'argent (SM) et de bronze (BM) aux orchidées, ainsi que des médailles d'argent personnalisées en l'honneur de John Lindley et Joseph Banks et une médaille d'argent pour la flore.

SSM ( ) - un certificat de la meilleure récolte, décerné non pas pour la qualité de la fleur, mais pour une technologie agricole avancée.

L'American Orchid Society (ou AOS) a établi en 1945 des normes pour la qualité des hybrides, des clones sélectionnés d'espèces végétales et des spécimens d'orchidées individuels exceptionnels.

Sur une échelle de 100 points, les orchidées qui satisfont au certificat de première classe (FCC/AOS) doivent obtenir 90 points ou plus, les normes AM/AOS correspondent aux plantes qui obtiennent entre 80 et 89 points, et les récompenses NCC/AOS sont décernées aux plantes qui marquez 75 à 79 batailles.

Par exemple, en 1982, l'hybride intragénérique Odontoglossum Ourkhard Holm 'Gera HCC/AOS, obtenu par croisement lByx Autres hybrides intragénériques - Odontoglossum Anneliese Bothenberger X O. Goldrausch, a reçu le standard de qualité.

CBR ( Certificat de Reconnaissance Botanique) - un certificat de reconnaissance botanique, que l'American Orchid Society décerne aux cultivars d'espèces ou aux hybrides naturels pour leur rareté, leur caractère inhabituel ou leur valeur pédagogique.

SNM ( Certificat de mérite horticole) - attribué à des espèces bien cultivées considérées comme présentant un intérêt particulier du point de vue horticole.

SSM ( Certificat de mérite culturel) - correspond aux récompenses anglaises (CCS) et européennes (CCM) pour une plante brillamment cultivée, quelle que soit la qualité des fleurs, ainsi que pour la meilleure et originale récolte.

Regardez la vidéo « Tout sur les orchidées » pour obtenir les informations les plus importantes sur ces plantes uniques :